Alexis Lemoine

Journaliste, peintre et musicien, Kira Moon est un homme curieux de toutes choses. Un penchant pour la découverte qui l'a emmené à travailler à Los Angeles et Londres. Revenu en France, l'oiseau à plumes bien trempées s'est posé sur la branche Zeweed en 2018. Il en est aujourd'hui le rédacteur en chef.

Le 2nd colloque sur le chanvre-bien-être réunira jeudi 24 février le gratin de la filière française

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C’est jeudi 24 février que se tiendra le 2nd colloque sur le chanvre bien-être organisé par le Syndicat du Chanvre, et dont Zeweed est partenaire. L’évènement phare réunira entrepreneurs, instances professionnelles, intervenants renommés et élus de tous bords politique. Au programme: six tables rondes autours de thématiques juridiques, sociétales, agricoles, et économiques.

C’est sous l’impulsion du Syndicat du Chanvre et son président Aurélien Delecroix, que la seconde édition du colloque sur le chanvre bien-être a été organisée.  Un évènement incontournable qui réuni, autour des forces vives de la filière chanvre bien-être française, observateurs, politiques et influenceurs du secteur. En tant que partenaire privilégié, Zeweed fera parti des intervenants.

Au programme:

  • 9h à 10h – Le CBD, un débat jurisprudentiel de longue haleine.

Cette première table ronde sera consacrée aux enjeux juridiques de la filière et fera intervenir Maître Boin, avocat du Syndicat du Chanvre qui accompagne ce dernier depuis sa création et à qui nous devons en partie la suspension  par le  Conseil d’État de l’arrêté du 30 décembre  interdisant la vente de fleur CBD. Maître Boin sera accompagné de Maître Metton, avocate en droit pénal spécialisée dans  l’accompagnement juridique des justiciables exerçant des activités afférentes au chanvre bien-être.

William Lemaire, adhérent au syndicat et directeur d’Organiquement votre apportera son témoigne à la table ronde. En tant que chef d’entreprise, il a été confronté au plus près aux contentieux juridiques que nombre d’entrepreneurs du CBD ont subis ces deux dernières années.

  • 10h15 – 11h15 – Le CBD face au serpent de mer du cannabis en France : enjeux et obstacles

La deuxième table ronde sera consacrée aux enjeux politiques liés au CBD et à sa réglementation.
Pour en parler, Ludovic Mendes, député LREM et rapporteur de la mission parlementaire sur le cannabis, Jérémie Peltier, directeur des études de la Fondation Jean-Jaurès depuis 2017 ainsi que Guillaume Gontard, sénateur et président du groupe écologiste solidarité et territoires. Ils reviendront ensemble sur leur perception de la filière, sur la perception du CBD par les Français et sur l’avenir de la filière en France.

  • 11h30 – 12h30 : Le CBD, une molécule prometteuse pour le secteur du bien-être et dans une approche de réduction des risques.

Pascal DOUEK, médecin expert du cannabis médical et William Lowenstein,  médecin et addictologue viendront exposer le rôle des cannabinoïdes dans le fonctionnement du corps humain. Ils seront accompagnés de Béchir Saket Bouderbala,  qui apportera son éclairage sur l’utilisation du CBD en tant qu’outil dans une démarche de réduction des risques.

  • 14h00 – 15h00 : Evolution de la perception du chanvre  :  un enjeu de sécurité publique et sanitaire.

La docteur en histoire Zoé Dubus  reviendra sur l’histoire du chanvre en France accompagné de Jérôme Fourquet, directeur du département « opinion et stratégies d’entreprise » de l’Ifop qui présentera le sondage Ifop pour Zeweed, qu’il a réalisé en partenariat avec le Syndicat du Chanvre. M. Fourquet abordera également les questions de sécurité publique liées au trafic de stupéfiants, dont il est spécialiste.

  • 15h15 – 16h15 : Quelles conditions pour soutenir une filière agricole concurrentielle?

Francois Guillaume Piotrowski, président de l’Association Française des Producteurs de Cannabinoïdes (AFPC) interviendra sur l’urgence et la nécessité de soutenir la filière agricole française au côté de Lorenza Romanese, directrice générale de l’Association Européenne du Chanvre Industriel (EIHA). Mme Romanese livrera son analyse des enjeux et défi agricoles européens auxquels la filière française fera face.
Au terme de cette table ronde une charte d’engagement faisant la part belle à un sourcing français sera signée par plusieurs entreprises du secteur.

  • 16h30 – 17h30 : Opportunités et barrières des acteurs de la filière.

Pour clôturer ce 2ème colloque, Yannick Sauvignet (Weeds pay), Hermann Celikian (CBD assur), Alexandre Ouimet-Storrs (Oskare capital), Arnaud Lefebvre (Augur Associates) évoqueront les difficultés rencontrées par les acteurs du secteur et présenteront leurs services de banques et d’assurances spécialement dédiés aux professionnels du chanvre.

Un déjeuner (de 12h30 à 14h00) ainsi qu’un cocktail business (à partir de 18h00) permettrons aux participants de mieux se rencontrer.

La revue de presse

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Chaque lundi, Zeweed vous propose le meilleur de l’actualité du chanvre bien-être et du cannabis avec cette semaine : Cannabiz, Hemptoday, L’Opinion, Marijuana Moments, Business Wire, Cannabiz Africa et Le Point,

France: Coup d’envoi pour une filière nationale de production de cannabis thérapeutique.
Alors que le débat sur la légalisation du cannabis est toujours d’actualité, un pas en ce sens vient officiellement d’être effectué. Un décret a été publié au Journal officiel vendredi 18 février permettant aux agriculteurs français de cultiver du cannabis médical. Un comité scientifique accompagnera la mise en place de la filière nationale.
L’article du Point est accessible ici.

Italie: Le référendum sur la légalisation du cannabis interdit par la Cour constitutionnelle.
En refusant des référendums, le juge constitutionnel italien prend le risque d’alimenter la défiance envers les institutions. Les consultations d’initiative citoyenne, déclarées irrecevables par la haute juridiction, portaient notamment sur la dépénalisation de l’euthanasie et la légalisation du cannabis, deux sujets politiquement sensibles pour la jeunesse.
L’article de l’Opinion est accessible ici.

Israël: Le pays va s’essayer à la dépénalisation.
Israël envisage une proposition temporaire de dépénalisation du cannabis récréatif . Cette dernière a été présentée par le ministre de la Justice Gideon Saar pour honorer une promesse de campagne.
Si elle est approuvée, l’utilisation récréative serait pénalisée comme une infraction administrative, semblable à une infraction au code de la route, par opposition à une infraction pénale.
L’article de Cannabiz est disponible ici

Suède: La filière CBD remontée contre le gouvernement et de nouvelles mesures jugées trop restrictives.
Les acteurs de la filière chanvre bien-être suédoise s’opposent fermement aux nouvelles lois qui limiteraient les composants légaux du chanvre aux seules tiges et graines. Les sommités florales, où résident les précieux cannabinoïdes, doivent être détruits selon les dispositions du texte.
Le projet de loi a été motivé par l’augmentation de la charge de travail de la douane, de la police ainsi que des agences de l’alimentation, de la sécurité et de l’agriculture, explique le gouvernement.
L’article de Hemp Today est disponible ici

Etats-Unis: Le cannabis thérapeutique ne sera finalement pas détaxé.
C’était un espoir longtemps caressé qui s’en va: les achats de cannabis thérapeutique ne seront finalement pas déductibles des impôts fédéraux.
Une certaine confusion régnait jusque lors à ce sujet. Erin Collins, la porte-parole de l’Internal Revenue Service (IRS) vient de clarifier la situation au grand damne de nombreux consommateurs.
L’article de Marijuana Moments est disponible ici.

Canada/Colombie/Israël: Flora Growth signe un contrat pour une livraison de 3,6 tonnes de cannabis en Israël.
Grâce à cet accord, Flora Growth consolide son partenariat Artos afin d’élargir son offre de produits à base de cannabis pour le marché israélien. L’accord devrait à terme inclure également les huiles et, lorsque la réglementation le permettra, les produits de consommation finis comportant THC et CBD. L’exportation de produit à haute teneur en THC est en attente de la liste de contrôle de la part du gouvernement colombien.
L’article de Business Wire est disponible ici

Jamaïque: Le musée Bob Marley est la première attraction touristique de l’île, qui mise largement sur le cannabis-tourisme.
Dimanche 6 février, le 77e anniversaire de feu Bob Marley était célébré en grandes pompes aux abords dans son ancienne maison, 56 Hope Road, à Kingston. La maison de Trenchtown de l’ambassadeur du cannabis le plus célèbre au monde est maintenant “The Bob Marley Museum”, la plus grande attraction touristique de la Jamaïque avec plus de 60 000 visiteurs par an.
L’article de Cannabiz Africa est disponible ici

Coup d’envoi pour la création d’une filière du cannabis thérapeutique française.

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L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), a lancé aujourd’hui vendredi 18 février ses travaux en vue de la création d’une filière française de production de cannabis thérapeutique. Pour l’instant, le cannabis qui est prescrit dans l’hexagone dans le cadre de son expérimentation est importé.

L’ANSM, qui pilote l’expérimentation du cannabis à usage médical, devrait définir dans les prochains jours les contours techniques des médicaments à base de cannabis que produira la future filière française.
Un comité scientifique temporaire de 11 membres se penchera jusqu’en juin  sur “les spécifications de la chaîne de production, de la plante au médicament“, précise le communiqué diffusé hier jeudi 17 février par l’ANSM.

Nicolas Authier, psychiatre au CHU de Clermont-Ferrand présidera le comité scientifique.
Le docteur Authier avait déjà piloté un autre comité scientifique temporaire : celui sur l’expérimentation du cannabis à usage médical. Le comité sera composé de représentants des ministères concernés (à savoir les ministères de l’agriculture, de la santé, de l’économie et de l’intérieur), de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement ainsi que de représentants du Conseil national de l’ordre des pharmaciens.

Depuis fin mars 2021, et dans le cadre d’une expérimentation de deux ans portant sur 3 000 patients, près de 1000 malades ont accès au cannabis thérapeutique pour soulager leurs maux.
Cette expérimentation, mise en place par l’ANSM, ne portera pas sur l’efficacité des traitements mais sur “la faisabilité d’une généralisation de leur usage sur le territoire“.  Les résultats des travaux du comité sont attendus pour septembre 2023.

Italie: Le référendum sur la légalisation du cannabis bloqué par la Cour constitutionnelle.

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Le très attendu référendum sur la légalisation du cannabis en Italie n’aura pas lieu. La Cour constitutionnelle du pays a estimé qu’en cas de succès, les dispositions du texte proposé ne seraient pas compatibles avec les dispositions légales internationales en matière de lutte contre les stupéfiants. Un argument fumeux pour les pro-légalisation.

C’est une déconvenue de taille pour les partisans d’une fin de prohibition de l’herbe dans la botte italienne.
A la surprise générale, les juges de la Cour constitutionnelle ont décidé d’interdire la tenue du referendum sur la légalisation qui était prévu pour le mois de mai. Les 15 juges ont en effet estimé qu’en cas de succès, la légalisation du cannabis et de sa culture à usage personnel contraindrait le pays à violer ses obligations internationales en matière de prévention de trafic de drogue.
Une pétition lancée en septembre 2021 avait pourtant recueillie les 630 000 signatures nécessaires pour déclencher une consultation nationale.
Pour Benedetto Della Vedova, secrétaire du parti centriste “+ Europa” et soutient de l’initiative progressiste, le tribunal de la Cour constitutionnelle a “privé l’Italie d’un débat public et d’un processus électoral pour des réformes sur la liberté et la responsabilité” .

L’ombre de la Mafia

Actuellement, les cultivateurs de cannabis pour usage personnel encourent théoriquement des peines allant de deux à six ans de prison, malgré le fait que depuis 2016, la possession de petites quantités de cannabis est dépénalisée.
D’aucuns voient en la décision de la Cour constitutionnelle un soutient à la Mafia, qui n’entend pas laisser filer le juteux marché du cannabis dont elle a le quasi-monopole depuis plus d’un demi-siècle.
Les arguments développés par la Cour constitutionnelle sont d’autant plus durs à avaler que le Luxembourg et Malte ont déjà légalisé l’usage du cannabis récréatif et que l’Allemagne s’apprête à faire de même.

Apple, second GAFAM à soutenir la légalisation du cannabis

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Fin juin 2021, Apple revoyait sa politique sur le cannabis, rejoignant Amazon dans le club des GAFAM prônant la légalisation fédérale aux Etats-Unis. Si la transition opérée par la multinationale s’est faite dans la discrétion, elle augure de profonds changements.

L’été dernier, et dans l’indifférence quasi-générale, Apple annonçait sa volonté de soutenir la normalisation et la légalisation du cannabis. Une semaine avant la fête nationale américaine du 4 juillet, le géant californien revoyait les conditions générales de vente (CGV) de l’App Store. Du jour au lendemain, l’entreprise valorisée à 2913 milliards de dollars a enlevé de ses CGV les restrictions liés au cannabis. Dans les pays et Etats US qui ont légalisé des centaines d’App sont apparues depuis l’ouverture d’Apple au cannabis-business. Rien qu’en Californie, on dénombre plus de 400 Apps.

L’App store ouvert à la vente de cannabis

Se faire livrer sa weed avec son diner, trouver un social club, un dispensaire, un plan cul stoner, des boutures, un local où les faire pousser:  tout ce qui a trait au cannabis est désormais accessible en une reconnaissance faciale, avec l’aide de Siri et la bénédiction d’Apple.
Cerise sur la pomme: l’entreprise californienne annonçait aussi ne plus faire passer de testes de dépistage au THC à ses employés américains.
Pourtant, il y a encore neuf mois, les GAFAM (dont Amazon et Apple) refusaient tous les 5 de promouvoir ou faire commerce du CBD. Et à plus forte raison de cannabis thérapeutique ou récréatif.

68 % des électeurs américains soutiennent la légalisation sous une forme ou une autre

Aujourd’hui, 68 % des électeurs américains soutiennent la légalisation sous une forme ou une autre nous apprend un récent sondage Gallup. Et alors que Joe Biden rechigne à dépénaliser (malgré ses promesses de campagne)  des élus républicains et démocrates oeuvrent de concert pour faire légaliser le cannabis au niveau fédéral sans l’aval de la Maison Blanche.
Lorsque dirigeants politiques et entreprises du Fortune 100 commencent à changer de discours, que l’opinion publique américaine change elle aussi drastiquement de position sur le même sujet, il est raisonnable d’estimer que la bataille pour la légalisation est en passe d’être gagnée.

Amazon et Apple en phase avec l’opinion publique américaine

En ce qui concerne Amazon et Apple, le 180° opéré par les deux multinationales donne le ton autant qu’il accompagne le virage sociétal de la révolution cannabis.
Des débuts de Babe Ruth et du baseball, où les joueurs fumaient des cigarettes sur le banc de touche au soutien d’Elon Musk à la crypto-monnaie (qui a fait monter en flèche le prix du Bitcoin), nombreux sont les exemples démontrant que le lobbying militant peut être un cercle vertueux et progressiste.

Facebook, Microsoft et Google à la traîne.

Si Facebook/Metaverse, Microsoft et Google n’ont pas encore assoupli leurs règles sur la cannabis, ils seront tenus de le faire en cas de légalisation fédérale du cannabis aux Etats-Unis. La question est de savoir s’ils le feront en montrant l’exemple et accélérant le processus (soit avant que Joe Biden annonce la fin de la prohibition sur tout le territoire américain) ou s’ils suivront le calendrier de la Maison Blanche, quitte à passer pour des dinosaures auprès de leurs utilisateurs et consommateurs.

La revue de presse

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Chaque lundi, Zeweed vous propose le meilleur de l’actualité du chanvre bien-être et du cannabis avec cette semaine : Euronews, Greekreporter, CNBC, Marijuana Moments, New Cannabis Venture, Technical 420, The Diplomat et Slate.

Malte : Pour le gouvernement de l’île, les pays de l’Union européenne feraient bien de s’inspirer de son modèle de légalisation du cannabis.
Le ministre de la justice de Malte Owen Bonnici estime que  la nouvelle législation sur le cannabis devraient servir de modèle aux autres États européens, qui feraient bien de s’en inspirer pour mettre fin à une prohibition sur la plante qui envoie en prison les consommateurs et finance le crime organisé.
L’article de Euronews est disponible ici.

Grèce : Athènes, capitale de la consommation de cannabis en Europe.
La consommation de cannabis à Athènes, la capitale grecque, est parmi les plus élevées d’Europe selon Nikos Thomaidis, professeur de chimie analytique à l’Université d’Athènes, a déclaré que la ville se classait en cinquième ou sixième position des métropoles Européennes où le cannabis est le plus consommé.
L’article de Greek reporter est accessible ici

Etats-Unis : PepsiCo lance une boisson au CBD.
La dernière boisson de PepsiCo, Rockstar Energy, est le premier produit au chanvre proposée par le groupe, qui pénètre ainsi le marché du CBD.
Infusé avec de l’huile de graines de chanvre, de la menthe verte, de la mélisse et environ 80 milligrammes de caféine, Rockstar Energy s’adresse au segment des hommes âgés de 18 à 34 ans, qui est celui qui consomme le plus de boissons énergisantes, selon le Centre national de santé complémentaire et intégrative américain.
L’article de CNBC est disponible ici

Etats-Unis : Un projet de loi pour faire passer le taux de THC de 0.3 à 1% dans le chanvre bien-être.
Un nouveau projet de loi du Congrès vise à s’appuyer sur la légalisation fédérale du chanvre en offrant aux entreprises de cannabis une flexibilité supplémentaire. Longtemps plaidée par les acteurs de l’industrie, la mesure ferait passer le taux de 0.3 à 1% de THC dans les produits CBD et CBG et ferait sauter l’interdiction d’embauche aux personnes ayant déjà été condamnées pour des infractions à la législation sur les stupéfiants.
L’article de Marijuana Moments est disponible ici

Canada : Le chiffre d’affaire de Canopy Growth en nette baisse.
Les revenus nets mondiaux du géant canadien du cannabis  (83 millions de dollars au troisième trimestre 2021) ont représenté une baisse de 20 % par rapport au troisième trimestre  2020. Les revenus des autres produits de consommation (58 millions de dollars au troisième trimestre 2021) représentent une augmentation de 19 % par rapport au troisième trimestre 2020. Hors impact des entreprises acquises, les revenus nets ont diminué de 17 % et les revenus nets mondiaux du cannabis ont diminué de 34 % par rapport au troisième trimestre 2020.
L’article de New Cannabis Venture

Canada : Aurora lance sa première marque 100% CBD.
Reliva, l’une des principales marques américaines de CBD et filiale de la société canadienne Aurora Cannabis Inc. a annoncé aujourd’hui le lancement de KG7, une nouvelle gamme de produits CBD haut de gamme développée pour les consommateurs adultes ayant un style de vie actif. Les produits KG7 et Reliva sont disponibles au Canada et aux États-Unis.
L’article de Technical 420 est disponible ici

Thaïlande : L’usage du cannabis officiellement dépénalisé.
Deux ans après être devenu le premier pays à légaliser le cannabis thérapeutique, la Thaïlande franchi une nouvelle étape en devenant la première nation d’Asie du Sud-Est à décriminaliser l’herbe. Le ministre de la Santé publique Anutin Charnvirakul a signé le 9 février un décret retirant officiellement le cannabis et le chanvre de la catégorie 5 de la liste des stupéfiants dans le royaume.
L’article de The Diplomat est accessible ici

Santé : Les produits comestibles au cannabis réduirait la taille des testicules.
Ingurgiter des produits à base de cannabis ne serait pas sans danger. Si le cannabis comestible est souvent présenté comme un moyen de préserver de la fumée les poumons des consommateurs, il n’épargnerait en revanche pas leurs testicules. Au contraire, ce produit pourrait littéralement les «ratatiner».
L’article de Slate est disponible ici

La filière CBD se réunit à l’Assemblée nationale pour réclamer une législation claire

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Le premier colloque réunissant l’ensemble de la filière chanvre CBD (cannabis bien-être) s’est tenu hier jeudi 10 février à l’Assemblée nationale, à l’initiative des députés François-Michel Lambert et Jean Baptiste Moreau. Toute la filière était représentée, Zeweed y était.

L’ensemble des organisations représentatives de la filière avaient répondu à l’appel des deux députés François-Michel Lambert (Bouches-du-Rhône, Libertés et Territoires) et Jean-Baptiste Moreau (Creuse, LREM). Aurélien Delecroix président du SPC (Syndicat Professionnel du Chanvre), François-Guillaune Piotrowski président de l’AFPC (Association Française de Producteurs de Cannabinoïdes) et de Charles Morel président de UPCD (Union Professionnelle des Producteurs de Cannabinoïdes) étaient venus pour l’occasion ainsi que Yann Bisiou et Xavier Pizzaro (avocat et conseil auprès de l’UPCBD).

Les trois syndicats de la filière chanvre bien-être réunis et unis.

Après des années de flou juridique, l’arrêté du 30 décembre 2021 interdisant la commercialisation et la consommation de fleurs de chanvre a soulevé de nombreuses interrogations, notamment juridiques. Mais le Conseil d’état a jugé cette interdiction illégale et désormais l’ensemble de la filière demande un cadre cohérent, pragmatique et global.
Le CBD n’est pas un stupéfiant rappellent les participants s’appuyant sur la jurisprudence de la Cour de cassation car il ne représente aucun risque pour la santé publique et ne crée pas d’addiction.

La filière CBD demande par conséquent un statut qui la sorte de la réglementation des stupéfiants et une régulation en rapport avec la demande d’un marché en pleine expansion. Un quart des français a en effet déjà consommé du CBD comme le précise notre sondage Zeweed/Ifop avec le Syndicat du Chanvre, qui a été plusieurs fois évoqués. La filière reste dynamique en dépit des contraintes et dispose de tous les atouts pour se développer économiquement (25 000 emplois à ce jour, 2000 boutiques ouvertes pour un chiffre d’affaires estimé à 1 milliard d’euros) afin de se positionner sur le marché mondial et européen.

De droite: Kevin Picot (Canna Organic) , le député François-Michel Lambert, Vincent Perru (Atelier des fluides supercritiques) , Aurélien Delecroix (Syndicat du chanvre) et François Guillaume Piotrowski (Association Française des producteurs de cannabinoïdes)

Un enjeu à 25 000 emplois et 1 milliards d’euros.

En conclusion de cet après-midi de travail les organisations représentatives de la filière CBD se sont engagées dans un accord écrit à promouvoir des produits français et à produire en France 50% de tous les produits bruts ou transformés d’ici le 31 décembre 2022. Elle s’engage également à encourager les modes de consommations vertueux.

« Le CBD, comme toute la filière du chanvre dans tous ses usages, textiles, bâtiments, industriels, bien-être, alimentaires, médicamenteux est une formidable opportunité pour l’économie française. De la production agricole à la distribution en passant par la transformation et le marketing, ce sont des emplois locaux, dans des territoires qui pourront bénéficier d’une économie d’aujourd’hui créatrice d’emplois. Par une démarche positive de promotion du CBD nous participerons à ce développement » ont précisé les députés François-Michel Lambert et Jean-Baptiste Moreau  à l’issue de ce second colloque sur le chanvre bien-être organisé à l’Assemblée nationale.

A la sortie du colloque, François-Michel Lambert a joint les actes à la parole: l’élu écologiste était venu avec un sac de graines de chanvres qu’il a distribué aux journalistes et députés présents à la sortie de l’hémicycle. Nous sommes repartis avec de quoi faire une belle plantation au printemps.

Sincères remerciements à François-Michel Lambert

Yann Bisiou: “Le chanvre industriel veut la peau du chanvre bien-être”

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Vendredi 31 décembre, un arrêté surprise publié au Journal Officiel interdisait du jour au lendemain la possession et la vente de fleurs de CBD en France. Yann Bisiou* nous explique pourquoi le gouvernement veut tant de mal à la filière chanvre bien-être, en dépit d’un marché européen estimé à 1,4 milliards en 2023.

L’arrêté du 31 décembre n’a pas manqué de surprendre aussi bien les acteurs que les observateurs de la filière CBD française, ça a été votre cas?
Oui. Au delà d’avoir eu le mérite de ruiner mon réveillon parce que j’ai passé ma nuit de 31 à mettre en place une riposte avec l’UPCBD (Union des Professionnels du CBD), le timing de la publication n’aura pas manqué de m’étonner. Il était entendu que la MILDECA (Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues Et les Conduites Addictives) rendrait son rapport à la mi-janvier. Il n’était pas acté qu’elle le rende mais si elle devait le faire, le bon sens aurait voulu qu’elle remette sa copie après la décision du Conseil Constitutionnel, attendue pour le vendredi 7 janvier.

“Il faut aussi tenir compte de l’influence d’un lobby très hostile au CBD: celui du chanvre industriel”

Comment expliquer cette précipitation de la part du gouvernement?
Il y a à mon sens pas mal d’obstination. Ce que j’appellerai de l’amour propre bureaucratique. Cela fait maintenant trois ans que nous expliquons en vain aux pouvoirs publiques qu’assimiler le CBD à un stupéfiant est un non-sens, aussi bien d’un point de vue juridique que sanitaire.
Mais si une certaine posture morale et politique explique en partie la position du gouvernement, il faut aussi de tenir compte de l’influence d’un lobby très hostile au CBD: celui du chanvre industriel. Ils sont là depuis 30 ans et subsistent sur un modèle économique très fragile, qui tient à coup de subventions massives de l’Union Européenne dans le cadre de la PAC.
Ces gens-là n’ont jamais supporté l’arrivée dans le secteur de jeunes au look de start-upper et leurs méthodes différentes. En bref: la filière chanvre industriel, représentée entre autre par Inter Chanvre, veut la peau du chanvre bien-être par peur qu’il détruise leur marché.
Je suis convaincu qu’ils ont largement été à la manoeuvre pour la publication soudaine de l’arrêté.
D’ailleurs, la filière chanvre industriel et son syndicat Inter Chanvre se sont félicités de la publication de l’arrêté avec une étonnante rapidité.
Alors que la nouvelle a surpris tout le monde, le 31 décembre au matin, Inter Chanvre publiait un communiqué de presse bien étudié.

“La filière chanvre industrielle a peur que le chanvre bien-être détruise leur marché”

Ce n’est donc pas la MILDECA la grande coupable?
En ce qui concerne ce genre de décision, tout est arbitré au niveau du gouvernement car la MILDECA n’est pas décisionnaire. Pour moi, sur ce dossier, il s’agit d’un arbitrage entre le ministère de l’Intérieur et les syndicats du chanvre industriel via le ministère de l’Agriculture. Inter Chanvre a toujours été très hostile au CBD. J’avais d’ailleurs eu une passe d’arme avec sa directrice Nathalie Fichaux sur le sujet, en décembre 2019 à l’Assemblée Nationale.

Extrait du communiqué de presse d’Inter Chanvre

Que risquent aujourd’hui les commerces contrevenants ?
Les autorités vont très vraisemblablement s’appuyer sur la réglementation sur les stupéfiants et les substances vénéneuses. C’est donc la législation sur les stupéfiants qui s’applique. A savoir que si vous êtes à la tête d’une entreprise en tant que producteur/importateur/vendeur de fleurs de CBD, c’est la réclusion à perpétuité, assortie d’une peine de sureté incompressible de 18 ans. Avec un procès tenu dans une cour d’assise spéciale, au même titre que les terroristes.
Mais en pratique, l’application des peines va être très compliquée à mettre en oeuvre puisque le jugement rendu par la Cour d’appel d’Aix en Provence comme celui de la Cour de justice de l’Union Européenne (CJUE) dans l’affaire Kanavape prévalent sur les dispositions de l’arrêté. En l’occurence, les deux cours ont estimé que le CBD n’était pas une drogue et que par conséquence, la législation sur les stupéfiants ne pouvait s’appliquer au CBD. Il est tout à fait envisageable qu’aucune peine ni sanction ne puisse être imposée.

“En pratique, l’application des peines va être très compliquée à mettre en oeuvre”

Quelle durée de vie donnez-vous à l’arrêté de 31 décembre?
Plusieurs cas de figure: le premier scénario pourrait voir l’arrêté rendu caduc dès le mercredi 5 janvier,  par le conseil d’Etat à la suite du recours en référé-liberté que nous avons déposé lundi 3 janvier à 10h00. Le Conseil d’Etat a 48 heures pour rendre son jugement, nous serons donc vite fixés. Pour autant, les chances de succès sont minces.
En cas de jugement défavorable de la part du Conseil d’Etat, nous avons prévu avec les trois principaux syndicats le SPC, l’UFPC et l’UPCBD (Syndicat Professionnel du Chanvre, Union Française des Producteurs de Cannabinoïdes et L’Union des Producteurs de CBD) de nous pourvoir en appel avec un référé en suspension. Le jugement serait alors rendu mi-février.
Second scénario, plus favorable pour nous : le 7 janvier, le Conseil Constitutionnel doit se prononcer sur la question des critères de classement des stupéfiants. S’il ne tranche pas directement sur la question CBD, une décision de Conseil Constitutionnel dans le sens des défendants signifierait la mort de l’arrêté.
Troisième cas de figure: celui du recours pur et simple en excès de pouvoir, qui prendrait entre 6 mois et deux ans.

*Docteur en droit privé et science criminelle Yann Bisiou est Maître de conférences à l’Université Paul Valéry – Montpellier III

La revue de presse

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Chaque lundi, Zeweed vous propose le meilleur de l’actualité du chanvre bien-être et du cannabis avec cette semaine : CT News, Business Cann, Cannex, MJ Bizz, The Winipeg Sun, 420 Intel, The Bangkok Post et France Bleue

Canada: Depuis sa légalisation en 2018, le cannabis a rapporté 43,5 milliards de dollars.
Le cannabis a contribué à hauteur de 43,5 milliards de dollars au produit intérieur brut du Canada, nous apprend un rapport publié par Deloitte. Le rapport précise également que l’industrie du cannabis récréatif a généré 15,1 milliards de dollars en recettes fiscales. Les achats des consommateurs en dispensaires ont généré à eux seuls 2,9 milliards de dollars en taxes directes.
L’article de CT News est accessible ici.

Canada: Le premier producteur et dispensaire de cannabis à but non-lucratif s’apprête à ouvrir.
L’entreprise associative TobaGrown est la première au monde à proposer du cannabis à prix coutant, en l’occurrence au Manitoba. Dans une optique visant à rendre accessible le cannabis à tous, TobaGrown souhaite aussi encourager la légalisation de la culture à domicile dans la province canadienne.
L’article du Winipeg Sun est disponible ici

Canada: Les ventes de cannabis devraient atteindre 4,2 milliards de dollars en 2022.
Alors que de nombreuses entreprises canadiennes du secteur vert sont dans le rouge, un rapport financier d’ATB Capital Markets chiffre à 4,2 milliards de dollars le marché national du cannabis en 2022.
Le rapport projette également que le marché du cannabis récréatif devrait afficher un taux de croissance annuel de plus de 13 % jusqu’en 2030,  avec des ventes estimées à 11,6 milliards de dollars/an  pour la même période.
L’article de 420 Intel est disponible ici

Belgique : En classant le CBD comme produit fumable, la Belgique a fait les yeux doux à l’industrie du tabac.
Dans le plat pays, les produits destinés à être fumés et dont la teneur en THC est inférieure à 0,2 % sont considérés comme des produits assimilés au tabac et sont donc taxés comme tel.
Cette classification, si elle entraine une baisse drastique des marges des petites boutiques spécialisées, est une aubaine pour l’industrie du tabac qui commence à investir dans le CBD et fait pression pour que le modèle belge s’impose en Europe.
L’article de Business Cann est disponible ici.

France: Christine Taubira souhaite la légalisation du cannabis.
La candidate socialiste aux présidentielles Christine Taubira propose “une légalisation régulée du cannabis, sous monopole public“, pour “contrôler à la fois la production, la distribution et le prix“. “À partir du moment où on sait que plus de 45% des personnes ont, à un moment ou à un autre, consommé du cannabis, il y a un sujet” a développé l’ex garde des Sceaux qui est à ce jour créditée de moins de 5% d’intentions de votes.
L’article de France Bleue est disponible ici

Etats-Unis: La NFL accorde 1 million de dollars aux recherches médicales sur le cannabis.
La Ligue nationale de football (NFL) a annoncé qu’elle finançait à hauteur d’un million de dollars la recherche sur le cannabis dans la gestion de la douleur et ce dans le but de proposer une alternative aux anti-douleurs opiacés dont la consommation débridée fait des ravages aux Etats-Unis.
L’article de Cannex est disponible ici

Etats-Unis: La légalisation du cannabis uni républicains et démocrates.
Si la légalisation a longtemps été une cause soutenue par les démocrates, un nombre croissant de républicains modérés, à l’instar l’activiste milliardaire Charles Koch, ont rejoint le mouvement anti-prohibition. Cet élan trans-partisan, qui réuni pour une même cause des parlementaires aux opinions habituellement radicalement opposées, gagne chaque jour en nombre.
L’article de MJ Bizz est accessible ici

Thaïlande: Le gouvernement propose une application smartphone aux petits cultivateurs de cannabis.
Le ministre de la Santé publique Anutin Charnvirakul souhaite que les petits producteurs de cannabis, y compris sans expérience, puissent s’enregistrer facilement via une application smartphone. “Nous ne voulons pas que ce soit difficile pour les gens” a précisé l’intéressé.
Cette mesure fait suite à la résolution de la Commission de contrôle des stupéfiants de légaliser la consommation de cannabis récréatif alors que la Thaïlande se dirige à toute vitesse vers la légalisation.
L’article de Bangkok Post est disponible ici.

Les promesses de Biden sur le cannabis partent en fumée.

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Alors qu’il vient de fêter sa première année derrière le bureau oval, Joe Biden continue de repousser aux calendes grecques la dépénalisation fédérale du cannabis récréatif et la grâce de milliers de prisonniers pour des délits mineurs liés à l’herbe. Le 46ème Président des Etats-Unis en avait pourtant fait la promesse durant sa campagne contre Donald Trump en 2020.

“Il faut dépénaliser le cannabis, et je le ferais”. La phrase est de Joe Biden, qui, un mois avant son élection, estimait aussi  que “personne ne devrait aller en prison pour consommation de drogue”.
Le futur locataire de la Maison Blanche s’était d’ailleurs fendu d’une vidéo de campagne pour illustrer son propos

Force est hélas de constater que les promesses de candidat n’engagent que les électeurs qui y croient, puisque le cannabis n’a pas été dépénalisé et qu’aucun prisonnier n’a été gracié pour des infractions liées à ce même cannabis. Sur ces deux points, Joe Biden a pourtant tous les pouvoirs nécessaires pour passer rapidement à l’action.
Selon le Service de Recherche du Congrès (CRS)  “ le Président a le pouvoir d’accorder des grâces à l’ensemble des détenus incarcérées pour des infractions liées au cannabis. Son administration peut aussi imposer la légalisation fédérale du cannabis sans attendre que les législateurs agissent.”

Le Covid a bon dos

Lundi, 31 janvier, c’est la secrétaire d’Etat au commerce Gina Raimondo qui a confirmé la volonté d’immobilisme de l’administration Biden, enfonçant un énième clou dans le cercueil d’une prompte légalisation fédérale. Interrogée sur le dossier cannabis, Raimondo a renvoyé la journaliste au vestiaire d’un “la question est si éloignée de tout ce sur quoi je travaille et ne fait pas parti de ma charge de travail”, arguant que la situation sanitaire liée au Covid-19 l’appelait à d’autres priorités.
Les proposition de Biden avaient pourtant été faites en pleine crise du coronavirus alors que Gina Raimondo, avant gouverneur de Rhodes Island, avait soutenu avec succès la légalisation du cannabis dans son Etat en 2020.
Idem pour Kamala Harris, qui se disait pourtant en faveur d’un assouplissement de la législation fédérale avant l’élection de Joe Biden. Depuis son entrée à la Maison Blanche, la vice-présidente s’est fait très discrète sur le sujet.

Le naturel revient au galop

De tous les candidats démocrates à la présidentielle, Biden est incontestablement le plus conservateur. Il faut dire que contrairement à Barack Obama qui n’a jamais caché son inclinaison pour la weed durant ses vertes années, Joe Biden a longtemps été un farouche opposant de l’herbe qui fait rire.
De 1987 à 1992, alors qu’il était chef du Comité judiciaire du Sénat, Biden n’a pas seulement soutenu la guerre contre la drogue et l’incarcération systématique des consommateurs récidivistes, mais a été le chantre d’une législation plus punitive.
En 1989, au plus fort de la politique war on drugs et de l’incarcération systématique des consommateurs récidivistes, Biden, alors sénateur démocrate, avait estimé que le plan du très républicain président George Bush “n’allait pas assez loin”.

Ironie de l’histoire, c’est ce même reproche, à savoir celui de ne pas aller assez loin dans sa politique de contrôle des substances interdites, qui est aujourd’hui fait au Président par la majorités des représentants et sénateurs démocrates. A la différence que c’est désormais un assouplissement de la législation que demandent élus et citoyens américains.
“Sleepy Joe” se réveillera-t-il pour sortir de sa posture prohibitionniste avant les élections de mi-mandant ? Rien n’est moins sûre alors que le CEO du monde libre continue de chuter dans les sondages.

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