Stoner Lifestyle - Page 10

Venez donc fumer à South Park!

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Quand la série animée la moins politiquement correct du millenium s’attaque à la weed, c’est sans filtre. Du stoner next door au yuppie du cannabis-trade en passant les Qanons, tout le monde est recadré. Attention humour fumeux.

Cela fait 23 ans que Trey Parker et Matt Stone, deux amis de longues dates qui se sont fait connaître à l’ère des cassettes pirates, secouent le monde de la TV avec leur show culte: South Park.
Un show ordurier, vulgaire, hilarant et indispensable qui a clashé tous les grands au moins une fois (et souvent avec leur approbation).
Comment garder à l’antenne  un show aussi drôle pendant 23 ans? Avec beaucoup d’herbe et un esprit tordu.
Cela tombe bien aujourd’hui nous allons parler de la représentation du Cannabis dans notre série préférée, un sujet bien plus sérieux qu’il n’y paraît. South Park oblige.

La philosophie de la serviette

La subtilité à l’américaine c’est créer le personnage le plus décadent de toute la TV US  pour mettre en valeur l’art de la pondération.
Cela peut sembler absurde mais c’est en réalité brillant. Quand Servietsky la serviette pensante et adepte des substances apparaît dans la série en 2001 c’est avant tout une figure bienveillante mais profondément trop addict pour mener ses projets à terme.

« N’oubliez pas d’emporter une serviette ! » lance-t-il aux quatres gamins de la série avant de leur expliquer que : « Lorsqu’on sort de l’eau, il faut tout de suite se sécher pour éviter de prendre froid et c’est pour ça que Servietsky te dit : n’oublie pas d’emporter une serviette ! » mais il finit sa phrase (comme presque toutes les autres) par un sempiternel : « On s’fume un pétard ? ».
Au fur et à mesure des saisons la serviette va apprendre à s’éloigner des substances dures et à apprécier réellement sa/notre sacro-sainte weed jusqu’à même en faire son métier, aidant Randy Marsh avec sa plantation en tant qu’expert en croisements.

Le secret d’une vie réussie serait donc de fumer au bon moment? Absolument, c’est d’ailleurs ce que résume très justement Randy quand il explique que le Cannabis est certes extrêmement fun mais qu’il ne faut pas oublier de poser le joint de temps en temps sous risque de voir le monde passer à vos côtés et de rester coincé dans votre canapé.
Une leçon qu’il apprend dans l’épisode 3 de la saison 14 avant de monter sa propre ferme et de devenir profondément vénal dans la saison 22. L’argent corrompt même les meilleures choses.

Les drogues c’est mal m’voyez?

Soyons très clairs sur un point: Trey Parker et Matt Stone se moquent que vous fumiez ou pas. Ce n’est ni cool ni problématique pour eux. C’est simplement un outil ou un très bon moyen de s’amuser.
Il ne faut pas fumer et conduire: c’est du bon sens comme le montre l’épisode de Noël de la saison 28 qui montre la ville transformée en terrain d’auto-tamponneuses.
Il ne faut pas fumer pour éviter ses problèmes (sous peine de faire des bad trips comme dans l’épisode de Noël) et pour l’amour de Nietzsche il ne faut pas porter des t-shirts ou des boléros rêches en chanvre (si quelqu’un a besoin de vous expliquer cette leçon je ne sais juste pas quoi vous dire).

Le vrai problème des drogues dans la société… C’est la société.
Mister Mackey, le conseiller d’orientation, est une des figures les plus proches de la fameuse rhétorique “les drogues c’est pour les losers” jusqu’au jour où il termine à la rue et qu’il fait sa propre expérience.
Mister Mackey récupérera son boulot et son statut l’esprit un peu plus ouvert, il a passé un bon moment et s’est changé les idées… Rien de dramatique n’est arrivé mis à part quelques hallucinations.

Le message est clair: Ne laissez pas la société dicter ce qui est bon (ou ce qui est mauvais), l’important c’est de vous amuser… Un peu comme quand les deux fous furieux qui ont créé la série quand ils sont partis aux Oscars sous LSD et habillés en femmes. Ils sont depuis bannis (mais bien entendu ils ne le regrette absolument pas). YOLO.

Zeweed cooking: les blueberries pancakes au chanvre.

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Zeweed cooking, c’est votre rendez-vous gastronomique bien-être avec une délicieuse recette à base de CBD (ou THC pour les plus hardis) à confectionner chez vous.
Bon app’ et bon voyage… gustatif.

Cette semaine on commence par le dessert avec une recette que j’affectionne particulièrement : les pancakes aux myrtilles. C’est facile, gourmand et ça se mange à toute heure (idéal pour les fringales) !

Les ingrédients :

-150g de farine
-1 oeuf
-1 cuillère à soupe de sucre blanc ( 2 pour les gourmands)
-1 cuillère à soupe d’huile ou de beurre fondu (vous pouvez utiliser de l’huile au CBD ou bien du beurre de Marrakech )
-1 demi sachet de levure
-200 ml de lait
-Une grosse poignée de myrtilles fraîches ou surgelées

Pour la recette j’utilise de l’huile neutre comme l’huile de pépins de raisin et je rajoute 10 gouttes de mon huile maison coco THC plutôt concentrée.
La recette fonctionne très bien aussi avec de l’huile de CBD concentrée à 20%.

PRÉPARATION :

ÉTAPE 1 : battre grossièrement l’oeuf et le sucre dans un saladier.

ÉTAPE 2 : y ajouter le beurre fondu ou l’huile.

ÉTAPE 3 : mélanger à part la farine et la levure, puis en mélanger la moitié avec la préparation. Petit conseil : tamiser la farine à la passoire pour éviter les grumeaux

ÉTAPE 4 : délayer progressivement avec le lait tout en rajoutant l’autre moitié de farine petit à petit (cela évitera de créer des grumeaux).

ÉTAPE 5 : écraser  les myrtilles à l’aide d’un pilon pour en faire une bouillie et l’ajouter à la préparation. Vous obtiendrez une jolie couleur purple.

ÉTAPE 6 : aucun temps de repos n’est nécessaire, si ce n’est juste le temps de rouler un joint pendant que votre poêle chauffe ( température moyenne).

ÉTAPE 7 : à l’aide d’une petite louche, déposer la pâte dans la poêle sans l’étaler.

ÉTAPE 8 : Lorsque les bulles apparaissent et éclatent, retourner les pancakes et laisser cuire une minute max.

Ajouter du sirop d’érable à votre  convenance, quelques blueberries et un peu de menthe pour la fraîcheur et c’est prêt !
Accord mets et joints : La Blueberry Muffin de chez Humbodlt Seed Organization

Bonne dégustation !

Les meilleurs chocolats au cannabis

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Le chocolat et le cannabis vont très bien ensemble, cannabis et confinement aussi. Il n’en fallait pas plus pour vous présenter notre top des chocolats bien-être et vous souhaiter de très (très) joyeuses fêtes de Pâques.

Le choco festif: “DIXIE Birthday Cake” (100 Mg de THC par tablette)
Attention! Si cette barre de chocolat blanc est certes jolie (avec ses décorations multicolore), écologiquement responsable (la marque est partenaire de l’association “One Tree Planted” qui replante des arbres sur l’ensemble de la planète) elle est loin d’être innocente.
Avec ces 8 Mg de THC d’origine Indica affichés, vous ressentirez un high très physique et relaxant  Si vous avez un anniversaire à fêter la “DIXIE BIRTHDAY CAKE” est idéale pour s’amuser et bien voyager sans sortir. Disponible ici

Le choco chic: “DEFONCE Expresso MILK” (90 Mg de THC par tablette)
Cette marque, qui est surnommée “Le Hermés des produits alimentaires au Cannabis” par le magazine Forbes, est réputée pour la très grande qualité de ses produits et de son marketing.
Par exemple, la tablette que j’ai sélectionnée parmi la dizaine disponible est fabriquée avec de véritables grains de cafés moulus pour apporter amertume et stimulation. Les carrés sont ici des triangles ce qui, en plus d’être très original, offre au consommateur la possibilité d’avoir exactement 5 Mg de THC à chaque portion. Une portion “faible” si vous souhaitez décoller, mais parfaite pour la vie de tous les jours.
Tous les magasins proposant leurs produits sont ici

 

Le choco zen: La Barre “CANNABICHOC” au Chocolat noir (200 Mg de CBD par Tablette)
Ce produit artisanal est fabriqué en Espagne dans la région de l’Alpujarra. Chaque tablette de 50 grammes contient 200 mg de CBD, le cousin non psychotrope et parfaitement légal du THC. Le chocolat contient uniquement 2% d’extrait de chanvre et possède même une certification biologique qui toujours pratique si on veut convaincre Tata d’en prendre une bouchée. Si vous avez besoin d’autres arguments supplémentaires pour la tenter, les voici: c’est bon pour son arthrite, c’est bon pour sa ligne et ça permettra d’être la plus cool du service comptabilité.
Pas de risque de Bad Trip, on parle ici d’une sensation très douce et très corporelle qui convient même aux plus sensibles.
Le fabricant prévient tout de même qu’il est préférable de limiter la consommation à 10 g par personne. Enfin un dessert capable de détendre votre famille après le débat du déjeuner Pascal. Le lien ici.

 

 

Tribune: La Morning Routine du Révolutionnaire

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Le révolutionnaire a lui aussi sa morning routine, ses petites habitudes reconnaissables qui le rendent humain et accessible. S’il ne commence pas sa journée en sirotant un champagne gourmant (une coupe de Blanc de Blanc et deux traits de blanche neige) il doit bien trouver quelque part l’énergie d’éclater le régime établi. À la fois simple et essentiel, il est finalement le rejeton de son siècle, ce John le Conquérant…

Réveil 8h30. On ne saurait se lever avant Lord Soleil. Assis au bord de son lit, le révolutionnaire se gratte les yeux en pensant à tout le mal qu’on lui fait. Oh Marie, si tu savais… Après un café bien mérité et une claque sur les fesses de l’oreiller, il se dirige, princier, vers la douche qui lavera ses péchés d’hier et lui fera le poil luisant. Parce que nous ne sommes pas tous des sauvages, n’en déplaise à Robespierre. Alors assis sous le flot incessant de l’eau chaude et souffrant la volupté rythmée et discrète d’un gel douche Bio sans savon au Ph neutre, il refait son monde.

 Il soigne ses longs cheveux, apanage indispensable de tout révolté, avec l’attention et la tendresse d’un homme pour ses chien. En l’occurence deux golden retriver qu’il siffle en aboyant leurs noms: Karl et Max. Véritable Samson des temps modernes, il ne sort pas de chez lui sans avoir peaufiné sa crinière. Cette toison, signe extérieur de richesse capillaire a  toujours été pour lui symbole de liberté. Voire d’insolence, comme une petite pique en bouclette à ces normes irritantes. Un petit pas pileux  pour la cause contestataire,  un grand pas pour celle du hair conditionner.

Une fois sorti de la douche, il observe dans le miroir le reflet de l’homme révolté. Pas mal pour un mardi… On se brosse les dents, on vogue un peu sur les réseaux assis sur un trône de fortune en récitant sa prière matinale « café, clope c… » avant de se tartiner de crème au CBD. A défaut de balancer sur les porcs, on s’hydrate les siens, de pores.

Tout beau, tout propre, il ouvre la fenêtre et déguste son deuxième café. Il ne faudrait pas manquer de caféine tant la semaine s’annonce sportive (il paraît que Macron va reconfiner) … Il allume la radio, histoire de se tendre les nerfs, juste le temps d’écouter les spécialistes lui démontrer par A+B qu’il n’est pas essentiel et qu’il ferait mieux de rester chez lui à regarder BFMTV, une main droite dans le froc et la gauche sur la télécommande. N’est pas un héros moderne et révolutionnaire qui veut. Il leur remplirait bien le bide d’essence frelatée,  à ces spécialistes cathodisées… mais chaque chose en son temps: d’abord un petit pet’ de CBD.

Nul besoin visiblement d’être un trou du cul pour sortir de la merde: encore une annonce débile du gouvernement en boucle à la télé. J’en connais un qui va pouvoir se tailler sa réélection en pointe. Allez, c’est l’heure d’aller gueuler, ceux qui vont sourire vous saluent.
Toutes mes plus sincères.
Signé de ceux que l’on entend jamais mais qui ont tout perdu.

Stone in Style: le shopping premium de Zeweed.

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Entre deux giboulées de mars et deux embrouilles au bureau, vous avez besoin de vous faire plaisir et c’est bien mérité!
Zeweed a sélectionné pour vous trois produits aussi chic que choc.
De quoi faire chauffer les portefeuilles et réchauffer vos poumons.

Le Vaporisateur le plus classe du marché: La “pipe” digitale Holmes d’Anlerr (Conçu et produit en Chine/ 62 dollars canadiens)
Ce vaporisateur n’aurait probablement pas été décrié par le détective britannique qui l’a inspiré. Après tout Sherlock Holmes est connu pour son intellect, son raffinement mais aussi pour sa très grande consommation de stupéfiants.
Pas besoin de résoudre des crimes ou de vous mettre au violon pour utiliser ce vaporateur digital, il est très facile à utiliser grâce à son “Trou” imitant celui d’une pipe qui est en réalité un écran pour vaporiser en paix en gardant un œil sur la température et sur la jauge de batterie. Bien entendu ce modèle est sans combustion grâce à un four en céramique de haute qualité capable de vous offrir de riches bouffées en 40 secondes.
La pipe est disponible dans 5 coloris dont le très classique effet boisé et le fabuleux motif psychédélique pour les plus aventureux.

https://www.lordvaperpens.com/product/anlerr-pipevape-dry-herb-vaporizer/

 

Le Bong le plus fleuri de l’histoire: Le “vase” Rosette de MyBudVase (Conçu et produit aux Etats-unis/ 111 dollars canadiens)
Inspiré par la porcelaine française à l’ancienne, ce bong est à la fois joli, élégant et discret.Le genre de produits que vous pourriez offrir à votre belle mère sans fautes de goûts (si vous ne lui expliquez pas l’utilité réelle du produit).
L’entreprise américaine qui les conçoit voulait apporter une part de féminité et de distinction au monde souvent très masculin du Cannabis.
Tous leurs bongs servent aussi de Vase et leur dernière création le Rosette, se distingue par sa résistance accrue aux chocs et par la facilité avec laquelle on peut le nettoyer en un seul rinçage grâce à leur céramique spéciale.
Le vase est fourni avec un bouchon qui imite une rose en train d’éclore pour éviter les mauvaises odeurs… Et pour parfaire le look de cette création décidément ravissante.
Disponible via ce lien.

 

Le plus élégant des allumages: La bobine de chanvre Raw (Conçu aux Etats-Unis et produit en Europe/ 4 mètres pour 6,21 dollars canadiens)
La marque de notre PDG préféré Josh Kesselman a développé une bobine de ficelle en chanvre de très grande qualité, le must méconnu de notre sélection.
L’objet semble profondément inutile – après tout pourquoi ne pas utiliser un briquet pour alumer vos joints – mais c’est en réalité un achat assez génial qui a une triple utilité:
-C’est écologique (le chanvre et la cire d’abeille qui constitue la bobine sont renouvelables et Raw n’utilise aucun pesticides)
-C’est qualitatif (vous sentirez mieux le goût de votre weed à plus basse température et sans butane pour la polluer)
-Et c’est aussi bien meilleur pour votre santé (la température de la méche étant plus basse qu’un briquet elle offre une combustion moins néfaste pour vos poumons et sa brûlure étant plus précise vous pouvez allumer tout un foyer de pipe sans vous acharner sur les cendres).
Qui a dit qu’on ne pouvait pas s’amuser avec un bout de ficelle?

https://smokersandtokers.ca/shop/lighters/hemp-wicks/raw-hemp-wick-13ft4m

Les pâtes au cannabis débarquent à Paris!

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Après la meringue de Conticini et la pizza au CBD de Steve Bonnet, les pâtes au chanvre bien-être font leur arrivée dans les assiettes parisiennes.

En tisane, fleurs, vapotage, en huile intime, gummy-bears ou encore en gel hydroalcoolique, le cannabidiol (CBD) est partout! Un succès légitime pour la molécule légalisée depuis novembre 2020, et dont les vertus apaisantes ne sauraient mieux convenir à notre condition d’homo sapiens sous lockdown.

Si en France, quelques chefs se sont lancés dans l’aventure, force sera de reconnaître que les propositions auront été soit éphémères (à l’instar de Philippe Contici) soit décevantes.
A cette demande en devenir, le restaurateur Anthony Amar répond par un premier plat aussi réussi que prometteur: des pappardelles de chanvre relevées à l’huile de CBD et fleurs de cannabis*. Rien que ça.
Fin gourmet et rompu aux charmes de cette belle plante qu’est le chanvre, le créateur du site Haschill a choisi de jouer la carte du tout cannabis, avec trois déclinaisons de chanvre dans une même assiette.

Les pappardelles (fraîches) sont préparées avec de la farine de chanvre dans laquelle a été ajouté une généreuse quantité de fleurs d’Amnesia Haze. Après trois minutes de cuisson, les pappardelles sont alliées aux pignons, à la crème et au basilic, puis relevées à l’huile de CBD.
Cerise sur la pasta: une belle fleur de chanvre posée en touche finale.
Le résultat est littéralement stupéfiant; un véritable régal du corps et de l’esprit.

Pour déguster cette merveille, il vous faudra en revanche être Francilien.
Si vous avez cette chance, le pappardelles chanvrées peuvent être commandées :
-sur le site www.haschill.com
-par téléphone au 01 42 88 40 28
-en vous rendant “Aux As Trattoria”, 82 rue Boileau 75016 Paris.

*fleur de cannabis dont le taux de THC est inférieur à 0,2%

Et pour les cuisiniers en herbe, voici la recette en images:

 

 

 

 

Cannabis et espace: l’union sacrée

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Si le cannabis est le plus efficace moyen pour visiter le cosmos depuis son canapé, il aura aussi inspiré les plus brillants astronomes. Juste retour des choses, nombre d’avancées technologiques liées à la conquête de l’espace auront été imaginées dans les vapeurs du cannabis. Carl Sagan et vaporisateur instantané, voici space-weed culture.

Carl Sagan, pionnier planant

Le brillant, très audacieux et donc forcément très décrié scientifique Carl Sagan était non seulement un grand consommateur de Cannabis, mais il était surtout un fervent militant de sa légalisation. L’homme qui avait prédit l’existence de molécules organiques complexes sur la lune (bien avant qu’il soit possible de le vérifier) a eu de nombreuses théories polémiques au long de sa carrière. Son texte le plus culte, sujet tabou oblige, aura été publié dans l’anonymat. Il s’agit de l’ouvrage “Marijuana Reconsidered”. Sorti en 1971, l’ouvrage sera crédité au professeur Lester Grinspoon de l’université de Harvard.

Carl Sagan

Dans cet essai, Sagan déclare que l’euphorie typique liée à la Marijuana permettait une amélioration des facultés cognitives et de la créativité. Un must pour dépasser le carcan de la pensée occidentale et aboutir à des réflexions poussées qui “sortent du cadre”.
Une théorie qui a elle aussi été prouvée par des scientifiques qui étudiaient les effets du cannabis sur les patients victimes d’Alzheimer.
Un pionnier, donc, qui a même eu les honneurs d’avoir une variété portant son nom:  un ultime hommage posthume.

La Carl Sagan Ganja

Sa position pro-légalisation a d’ailleurs été appuyée par le plus célèbre des cosmologistes modernes à l’instar de Neil Degrasse Tyson pour lequel la prohibition de l’herbe est  “aberrante face au peu de danger que la plante représente en comparaison avec d’autre produits légaux”.

L’appel du gadget cosmique

L’espace, c’est tout un imaginaire, “la dernière frontière” rêvée par Kennedy, un théâtre des fantasmes à la fois extrêmement accessible (tout le monde peut lever les yeux) et réservé aux plus riches (tout le monde ne peut pas payer 2 millions pour un voyage en navette).

Cette fascination a créé tout un marché, dont les fameuses glaces d’astronautes qui ne sont en réalité qu’une création marketing. Ou encore le stylo capable d’écrire dans toutes les positions qui s’est ensuite vendu à des millions d’exemplaires.
Les stoners sont de grands enfants et ils aiment les gadgets, il est donc logique que plusieurs vaporisateurs se soient proclamés “du niveau technologique de la NASA” . Et pour le coup, ça n’est pas qu’un argument marketing.
Les céramiques ultra résistantes et thermo conductibles utilisées dans les fours des vaporisateurs haut de gammes s’inspirent de celles utilisées pour les navettes développées par la Nasa et c’est en particulier le cas du meilleur vaporisateur instantané du marché : le Herbalizer.

L’Herbalizer

Un bijou très coûteux (aux alentours de 1000 dollars canadiens) qui chauffe l’herbe sans la brûler en 30 secondes, création d’un ancien ingénieur de la NASA nommé Bob Pratt. Si cela vous intéresse, nous vous conseillons cette courte interview pour Vice qui explique les origines de sa quête… spatiale.

Une session fumette virtuelle avec tous tes potes!

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Qu’il est loin le temps des nuits enfumées entre amis. En un an, la pandémie aura sérieusement stérilisé notre vie sociale, nous faisant passer de la proximité tactile à la distanciation digitale. Or, il n’est jamais amusant de fumer seul, sans compères avec lesquels partager un fou rire et un joint le soir venu.  Afin de remédier à cela,  Zeweed vous passe quelques tuyaux pour organiser une soirée fumette (presque) comme au bon vieux temps.

Solution 1 : Les Watch Parties

Les plus grandes plateformes de streaming mondiales proposent des options en direct.
Netflix  propose un flux permanent un peu à la manière d’une chaîne de TV (vous pouvez retrouver le planning ici) mais surtout Amazon Prime qui propose d’organiser sa propre séance ciné privée, avec un chat intégré. Le site édite un lien unique pour le programme sélectionné que vous pouvez directement partager à vos proches. Chacun peut mettre son nom (ou un pseudo), c’est donc très facile de s’y retrouver dans les conversations.

Dans le cas où vous seriez complètement isolé, vous pouvez tout de même discuter autour de Livestreams sur Youtube. Un grand nombre de chaînes organisent des diffusions en direct avec la possibilité de commenter, échanger ou vociférer avec des inconnus venus du monde entier autour de cartoons, de jeux-vidéos et de musiques décontractantes (qui semblent d’ailleurs le choix préféré des stoners désoeuvrés) directement dans le chat.

Solution 2 : Les Jeux en ligne

Le Gamepass Ultimate est un Netflix du Jeu-vidéo lancé par Microsoft et qui est disponible à la fois sur Android, sur PC et sur les Xbox.
Un bon moyen de jouer à vos jeux préférés en ligne avec vos amis, quel que soit leur budget ou leur équipement. Au programme : des jeux de combats, d’arcade à l’ancienne, de course ou des aventures coopératives, à vous de choisir. Vous n’aimez pas les jeux-vidéos ? Vous préférez les jeux de société, de cartes ou de rôle ? Tabletopia est la solution avec plusieurs centaines de jeux gratuits accessibles à tous depuis votre navigateur (même si votre ordinateur date de la préhistoire).
Nos favoris ? Le Poker, pour se la jouer Casino Royale et Vampire the Masquerade, histoire de se prendre pour Dracula.

Solution 3 : Les Groupes de conversation

Parfois, on veut être entouré ET dans son monde. Être accompagné ne veut pas forcément dire faire la même chose et rien ne vaut une présence, même diffuse, quand on fume.
Nous avons tous au moins une fois utilisé Zoom et autres instruments de torture en vidéo chats. Mais plutôt que d’avoir une caméra sur la figure en permanence, mieux vaut une bonne vieille conférence en audio ou du texte pour les plus rétros. Que vous préfériez Whatsapp, Facebook ou Instagram, c’est le même principe : sélectionnez un groupe d’amis (ou créez-en un nouveau) et lancez un appel pour toute la soirée.
Afin de garantir une bonne ambiance, le mieux est d’établir des règles simples :
pas de religion, de politique ou de coups de pression. Notre monde est déjà bien assez compliqué pour ne pas avoir à polluer la fumée sacrée des amateurs de ganja avec des embrouilles. Un peu de bienveillance n’est jamais une mauvaise idée.

Wes Montgomery

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Le morceau du jour nous vient de Wes Montgomery et son « Canadian Sunset », sublime ode à l’amour et au grand Nord, d’un groove à réchauffer les corps et les cœurs.

C’est en écoutant le titre Solo Flight de Charlie Christian que le jeune Wes (Wes, diminutif de Leslie) découvre le Jazz. Il a 19 ans. Bouleversé par la subtilité du jeu de C.Christian, il court s’acheter une guitare électrique. Il commence par faire des reprises, principalement de son idole du moment. Un copié-collé mélodique auquel il apporte une texture légère et maîtrisée qui lui ouvrira les portes de clubs, ou il offrira ses premiers concerts.

Ce sera là son unique formation, celle d’un fan autodidacte.

Après la guerre, en 1948 Wes est engagé dans l’orchestre de Lionel Hampton, génie du vibraphone. Il passera deux ans en tournée avec lui.

En 1953, Wes Montgomery sort « Boss Guitar » un album où pour la première fois, sa maison de disque Riverside lui laisse carte blanche pour le choix des titres. Modeste, le « Guitariste au pouce d’or » (ainsi nommé pour son jeu sur le mi grave, qui crée une dualité rythme/mélodie à la texture soft et fluide, lorsque la plue part des guitaristes utilisent un médiator) ne signera que 3 titres sur les 11 pistes du 33 tours, laissant la part belle à des reprises. Un exercice dans lequel il excelle depuis ses premiers émois musicaux. Parmi les « covers » présents sur Big Boss : « Besame mucho », « The Breeze and I »et surtout « Canadian Sunset » , sublime titre que l’on doit au pianiste Eddie Heywood Jr, sur des paroles de Norman Gimbel. Il y est question d’amour, ou plutôt de la découverte de l’amour dans notre beau pays.

« A weekend in Canada, a change of scene
Was the most I bargained for
And then I discovered you and in your eyes
I found the love that I couldn’t ignore 
» 

Dean Martin en fera une mémorable interprétation :

Montgomery choisira d’en faire un titre exclusivement instrumental, laissant simplement chanter sa Gibson (Jusqu’à sa disparition à l’âge de 45 ans, Wes restera fidèle à la marque d’Orwell.S.Gibson et sa demie caisse L-5 CES) . Son plus célèbre disciple George Benson reprendra l’exercice avec une texture et chaleur toute Montgomerienne sur l’incontournable «White Rabbit », album hommage sorti en 1974.

“Très inventif: une histoire de haut niveau de la quête de l’homme pour l’herbe”: l’indispensable lecture sur le trône.

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Quel est le point commun entre Christophe Colomb, Louis Armstrong et Al Capone ? La réponse est à trouver dans “Très inventif: une histoire de haut niveau de la quête de l’homme pour l’herbe”. Entretient avec les auteurs.

«J’ai beaucoup d’idées mais toutes ne sont pas bonnes», me confesse au téléphone BS Wedeman une des plumes responsables de l’hilarant et instructif  Très inventif: une histoire de haut niveau de la quête de l’homme pour l’herbe.
«Mais c’était une bonne idée», coupe rapidement Ted Tronnes, co-auteur du livre, qui vient d’arriver sur notre conference-call.
Ensemble, Ted et BS Wedeman ont écrit et illustré cette compilation d’anecdotes cannabiques.

Ce «bouquin de WC», comme le décrivent si affectueusement les auteurs, contient une collection de vignettes et d’illustrations qui offrent un aperçu détaillé, décalé et ultra-drôle de l’histoire de l’homme avec l’herbe qui fait rire.
«L’idée est née, comme la plupart de mes idées», lâche BS Wedeman en riant, «c’est à dire alors que je roulais un joint “.

«J’avais lu un livre sur Benjamin Franklin, qui a  inventé les lunettes à double foyer. J’utilisais mes verres à double foyer ce jour là pour rouler mon joint, et j’ai commencé à réfléchir: Qu’ont fait d’autres hommes, par quelque invention ou découverte, pour  influencer ma capacité à apprécier pleinement ma weed», m’explique Wedeman, évoquant certains personnages de son livre.

Parmi eux:  John Landis Mason, qui a inventé le “Pot Mason” (un récipient incontournable de tout bon stoner), Luis Marcus qui a inventé l’épingle à cheveux (que nombre d’américains utilisent pour tenir un joint), et les Phéniciens, qui ont découvert le soufflage du verre et ont peut-être inventé dans la lancée les premières pipes de la même matière.
«Immédiatement, j’ai appelé Ted et lui ai parlé de ma nouvelle idée», poursuit-elle.

Madison, Weed,
James Madison, quatrième président des États-Unis, confesse que le chanvre lui a donné du recul sur la façon de structurer une démocratie, et lui a inspiré la rédaction de la Constitution. Contrairement à un autre président américain plus récent, Madison a sans doute inhalé…

“L’idée m’est venu comme toutes les autres: alors que je fumais un joint”

De l’Égypte ancienne aux États-Unis coloniaux, Ted et BS Wedeman ont réussi à combiner près de 90 anecdotes liées à la weed, proposant un loquace panorama de l’usage de la ganja depuis l’invention du feu.
Saviez-vous, par exemple, que des pharaons égyptiens comme Hatchepsout et Toutankhamon utilisaient du cannabis pour soulager les crampes menstruelles, la fente palatine, la scoliose, le paludisme et les hémorroïdes?
Ou qu’aux USA,  refuser de cultiver du chanvre en tant qu’agriculteur était jusqu’au XIXème siècle un crime passible d’une peine de prison ferme?

«L’un des plus grands défis auxquels nous avons été confrontés était de faire la différence entre ce qui était vrai et ce qui ne l’était pas» précise Ted.
Heureusement, BS Wedeman est professeur et chercheuse professionnelle, un statut qui lui a permis d’avoir accès à des confidentielles bases de données et informations fiables.
Afin d’ajouter un peu de consistance aux histoires qu’elle et Ted ont inclus dans le livre, les deux auteurs ont décidé d’y ajouter une annexe avec des liens pour les lecteurs souhaitant plonger plus profondément dans l’histoire de la weed.

Aujourd’hui, près de 18 mois après que BS Wedeman ait fait part à Ted de son idée, les deux compères se félicitent de leur collaboration
«Nous n’avions jamais imaginé publier un livre sur l’herbe», poursuit Ted, qui travaille comme graphiste et directeur artistique indépendant à Kansas City, dans le  Missouri.

Trump, weed,
Un peu d’indulgence pour la ganja rend les dirigeants américain beaucoup plus faciles et plus agréables à traiter“. John Adams a écrit cela 1763 sous le nom de plume «Humphrey Ploughjogger»,  pour le Boston Evening Post. “Il me semble que si les grands hommes ne laissent pas d’écrire de la politique, se casser les têtes, les oreilles de boxe, le nez qui sonne et les culottes voudra bientôt un monde de chanvre pour notre propre consommation”. En d’autres termes, très peu de choses ont changé en politique au cours des 250 dernières années.

«J’adorerais que ce livre gagne sa place dans les toilettes de tous les amateurs de weed»

BS Wedeman a également une carrière bien établie en tant qu’auteur, chercheuse et consultante renommée.
Un certain confort professionnel qui n’a aucunement ralenti son enthousiasme pour publier l’ouvrage.
«J’adorerais que ce livre gagne sa place dans les toilettes de tous les amateurs de weed», se bidonne Wedeman.
Malheureusement, comme pour la plupart des idées commerciales liées au cannabis, atteindre ce genre d’objectif relève de la gageure.
On vient d’apprendre que nous ne pouvons pas faire de publicité sur Amazon parce que le livre se rapporte à une substance illicite” soupire Ted,

BS Wedeman a également choisi d’écrire sous un pseudonyme par peur de représailles au travail.
«Si le livre fonctionne vraiment, j’y apposerais mon nom. Mais pour le moment, je ne peux pas courir le risque »
Les deux écrivains espèrent néanmoins surmonter ces obstacles en acheminant leur publication vers des détaillants comme les magasins de vente de CBD , de vaporisateurs ou encore les head shops.

Ted et Wedeman prévoient également de lancer une nouvelle gamme de produits dérivés ainsi qu’un podcast: The One Hitter de Highly Inventive (composé d’anecdotes de 1 à 2 minutes sur la ganja).
«Pour le moment, on s’amuse. Si le livre parvient à gagner quelques dollars, nous les ferons parvenir à Haley pour  promouvoir plus encore le livre (Haley et son agence sont en charge du marketing du livre NDLR)» conclu Ted en se marrant.
Que vous cherchiez le parfait cadeau pour un pote stoner, que vous vouliez faire le plein de fun-facts pour briller en fin de diner ou faire rire vos amis en pleine smoke session,” Très inventif: une histoire de haut niveau de la quête de l’homme pour l’herbe” *est la lecture que je vous recommande… hautement.

*titre original: Highly Inventive: A Highbrow History of Man’s Quest For Weed

Disponible sur Amazon ici.

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