Stoner Lifestyle - Page 9

De la weed pour les nominés aux Oscars

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Alors que le Festival de Cannes s’achève, Zeweed revient sur les Oscars 2019 et ses cadeaux VIP que la Croisette leur envie encore.

Comme chaque année, les nominés de cinq des plus prestigieuses catégories en lice ont reçu un package de cadeaux VIP. Offerts par l’agence Distinctive Assets, les fameux « swag bags » envoyés aux 25 élus contenaient, légalisation de la weed oblige, de stupéfiants goodies au cannabis. Et personne, pas même Glenn Close, ne s’en est plaint.

Des chocolats fourrés à l’indica ou à la sativa. Des crèmes hydratantes au THC, des scrubs au CBD, un abonnement d’un an au Coffee Shop le plus hype de Los Angeles… Il avait de quoi s’amuser dans les « Oscar swag bag »  offerts l ’agence Distinctive Assets . Spécialisée dans les relations publiques et le celebrity placement, Distinctive Assets avait déjà fait le buzz en 2018.
L’année dernière, le montant total des cadeaux offerts  (270.000 $) avait choqué plus d’un mangeur de pop-corn middle size.

« Il n’y a pas de mauvaise publicité »

S’ils ne sont pas directement financés par l’Académie des arts et des sciences du cinéma, les swag bags font partie intégrante du show depuis 2002.Et c’est tout bénef’ pour les Oscars qui se font un coup de promo à tarot zéro.
Parce que si Hollywood a depuis belle lurette fait sienne la maxime du poète irlandais défroqué, une certaine idée de la pondération s’est cette année invitée dans la généreuse tradition du swag bag. En effet, pour la 91ème cérémonie des Oscars, le montant de la pochette surprise n’excédera pas 105.000$. Question de décence.

Parmi les nominés gâtés: Spike Lee, Yorgos Lanthimos, Melissa McCarthy, Lady Gaga, Glenn Close, Olivia Wilde, Christian bale, Rami Malek, Bradley Cooper, Willem Dafoe, Viggo Mortensen, Rachel Weisz,  Mahershala Ali, Sam Rockwell, Richard E. Grant ou Sam Elliot.

Parmi les 53 cadeaux figurants dans la hotte du père oscars 2019, on retiendra :

  • Une bouteille d’absinthe A. Junod.
  • Un bong en forme de pomme, cadeau du MOTA , le cannabis social club branché de Los Angeles.
  • Un traitement anti-age au CBD de CBDRxSupreme.
  • Un coffret Coda Signature  de la marque éponyme. Capsules pour bains effervescentes au THC, truffes et berlingots au cacaotés dosés à 10 mg du même  THC, baumes au CBD, une plaquette de  chocolat au lait contenant 300 mg de tétrahydrocannabinol (réservé aux nominés expérimentés. Un euphémisme ?)
  • Un balai pour toilettes phosphorescent en forme d’émoji, par Mister Poop.
  • Une pompe à lait maternel ultra silencieuse et discrète signée  Elvie Pump.
  • Un portrait original ultra-réaliste et maxi-kitch de  l’atelier Reian Williams Fine Art.
  • 30.000$ de produits de beauté rajeunissant de célèbre Dr Konstantin Vasyukevich.
  • Toute une gamme de produits de beauté contenant du THC et/ou CBD, ainsi que d’autre principes actifs de la marijuana, par High Beauty. Aussi efficace qu’une tranche de  space-cake .

De très sympathiques prix de consolation qui, s’ils ne peuvent pas grand-chose contre les yeux rouges et gonflés, aideront en tous cas les nominés en question à sécher leurs larmes.

Ganja RP gonflée, mais efficace

Ce n’est pas vraiment un choc de découvrir que les marques qui distribuent des consommables contenant du THC et/ou du CBD comme d’autres dérivés cannabiques misent sur le  « celebrity product placement », particulièrement en Californie où plusieurs acteurs connus ont déjà lancé leur marque de weed sur le marché de la côte ouest. Ce qui est plus gonflé en revanche, c’est de distribuer à des personnalités aussi connues que variées un produit qui, il y a deux ans, vous faisait passer par la case commissariat.
Au risque de véhiculer un message qui aurait pu être mal perçu par les nominés comme par le public. Un pari gonflé donc, mais gagnant pour Distinctive Assets ainsi que  pour les marques Coda et High Beauty, fournisseurs de ces produits de rêve.
A ce jour ce jour, l’agence de relations publiques n accusé aucun retour à l’envoyeur.

 

Adult Swim, la télé en nage libre

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Si vous aimez les dessins animés 18+, l’humour décalé et l’absurde rigolo, Adult Swim est faite pour vous. Encore inconnue du grand publique il y a quelques années, la chaîne à qui l’on doit Rick & Morty, Rubber ou Tim & Eric est aujourd’hui un pilier de la stoner culture. Attention, la piscine est réservée aux adultes.

Nous sommes en 2001 quand Mike Lazzo, un des responsables de la programmation pour la chaîne de dessins animés “pour enfants” Cartoon Network, réalise qu’une bonne partie des téléspectateurs sont des adultes.
Une population plus ou moins enfumée qui voit le cartoon comme une forme d’art et qui recherche des sujets plus matures, entre deux blagues un peu salaces, comme dans le Fritz le Cat de Robert Crumb ou les dessins animés de Bill Plympton.

Pendant 4 ans, la chaîne mélange, de 23h à 5h du matin, des contenus originaux produits par leurs studios de William Street (qui sont responsables de 80% des séries phares de la chaîne) et des re-diffusions de contenus, pas toujours appréciés à leur juste valeur, sur les grandes chaînes.

On y retrouve des vieux cartoons, des étrangetés et des expérimentations uniques à la télévision. C’est ici que, sans la pression des annonceurs, la version non censurée de Family Guy en fait un succès (Seth McFarlane a d’ailleurs eu son premier boulot d’animateur chez Cartoon Network).
C’est aussi grâce à cette chaîne, que Futurama se voit offrir une nouvelle chance, renouvelée par la Fox après avoir conquis la fanbase et que certains contenus jugés trop polémiques sont enfin diffusés (dont un épisode coupé par la Fox, de Family Guy lapidant Harvey Weinstein, des années avant le moindre scandale).

Humour cringe

Comme pour remplacer le manque de contenu alternatif laissé par une MTV qui s’est reconvertie à la télé réalité, la chaîne propose un savant mélange de contre-culture et d’irrévérence.
Elle fait présenter un marathon de Aqua Teen Hunger Force (une série indescriptible mais hilarante) par Angus Scrimm, le grand méchant de la série de film d’horreurs de série B Phantasm. Elle propose des détournements de dessins animés Hanna Barbera redoublés pour l’occasion ou encore des marathons d’Anime comme Akira, Gundam ou Ghost in the Shell, avant que l’internet en fasse des parties intégrantes de la culture populaire.

Elle propose aussi des séries originales comme le Tim and Eric Awesome Show, Great Job!, qui lâche la vague de l’humour cringe (moitié drôle, moitié gênant) en 2007 sur le monde.

Tim et Eric.

La série accueille régulièrement de nombreux acteurs destinés à devenir des superstars, comme Zach Galifianakis, John C. Reilly ou Will Forte, qui peuvent enfin jouer des rôles de losers, sans avoir à se soucier de leur image.

Tim, Eric et un Mogwaï

Cette manière de dépeindre le monde toujours un peu de travers est une des marques de fabrique de la chaîne. Une forme d’insolence, qui permet à d’autres créateurs comme Quentin Dupieux, d’être enfin crédibles aux yeux des financiers américains. Le réalisateur est d’ailleurs très ami avec les deux trublions, qui ont joué dans plusieurs de ses films et même réalisé un de ses clips.

Consécration et cornichons

La série animée la plus regardée au monde, Rick et Morty, est le résultat de ce parcours.
Après s’être fait voler sa création, Dan Harmon (le papa de Community) veut enfin avoir le contrôle absolu et total.

Il imagine avec Justin Roiland (un acteur dont vous pouvez entendre la voix dans une centaine de cartoons) une parodie de Retour vers le Futur qui se veut nihiliste, chaotique et franchement vulgaire.
C’est le jackpot pour l’équipe, mais aussi pour les contenus maison comme Robot Chicken ou l’émission surréaliste d’Eric André, qui ont enfin l’attention qu’ils méritent.

Si sans Adult Swim, le déjanté “Rubber” de Quentin Dupieux n’aurait jamais été produit, Family Guy aurait été annulé lors de sa 3ème saison et le génial Genndy Tartakovsky  n’aurait jamais pu s’imposer, 19 ans après son lancement, la chaîne fait toujours la tendance :

  • La saison 5 de Rick et Morty est un buzz mondiale (qui est disponible au Canada et en France dans les versions locale de la chaîne).
  • Eric André est devenu le comédien le plus populaire pour les 18-24 américains.
  • Robot Chicken s’est payé le luxe de faire non pas 1 ou 2, mais 3 crossovers avec les héros de DC Comics.

Qui a dit qu’on ne pouvait plus rien faire d’intéressant à la TV ?

Eric André, showman détonnant

La rigole du mercredi: l’interview sandwich de Gérard Darmon.

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En 2018, Konbini lançait les interviews sandwich. Ou comment parler ganja et taga sans prononcer de mots tabous.
On s’en paye un tranche avec la mythique intervention de Gérard Darmon, grand amateur de sandwich.

 

 

 

 

La weed extraterrestre, si on en parlait ?

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En attendant la mise en culture de mars, de nombreux indices laissent supposer l’existence d’herbe dans l’espace. Embarquement immédiat pour un voyage inédit.

Voilà un mois que Perseverance est en rodage. Le rover robotisé américain fait ses premières tours de roues. Il devrait bientôt partir à la chasse de traces de vie : but de sa mission. La Nasa ne le confirmera jamais, mais son objectif ultime est de rendre Mars habitable. Dans les années 1970, l’un de ses plus brillants chercheurs, Carl Sagan, avait proposé de « terraformer » la planète rouge.

Coup de chance, plusieurs méthodes sont à notre disposition. Les scientifiques proposent de précipiter sur mars des gaz riches en ammoniac. En contaminant la fine atmosphère martienne, l’ammoniac apporterait de l’oxygène à l’atmosphère et réchaufferait le climat. Important, si l’on se souvient que la température moyenne qui règne à la surface de la quatrième planète du système solaire est de -63°C, contre +14°C sur terre. Cette solution « collisionnaire » pose tout de même quelques questions éthiques.

Merveilles chimiques

Faute de corps célestes à sacrifier, on peut injecter à la surface de Mars des gaz de synthèse. La liste est longue : PFC, HFC ou SF6 : leur pouvoir de réchauffement est plusieurs milliers de fois supérieur à celui du CO2. Efficace. Saturer l’atmosphère martienne avec ces merveilles de la chimie terrestre recréerait une atmosphère respirable et monterait les températures à des niveaux acceptables pour l’espèce humaine. A condition d’avoir beaucoup, mais vraiment beaucoup, de fusées sous la main.

La solution la plus « sioux » reste la dissémination de cyanobactéries à la surface. Des chercheurs de l’université de Brême (Allemagne) ont montré que ces micro-organismes terrestres se contenteraient du sol et de l’atmosphère martiens tels qu’ils existent. Au bout de quelques siècles, ces cyanophycées produiraient une atmosphère riche en oxygène et un substrat cultivable. De quoi favoriser la colonisation.

Les preuves

Le problème de l’habitabilité étant résolu, posons-nous la seule question qui vaille : Mars offre-t-elle un terrain favorable à la culture de la weed ? Cela semble évident. Le sol est riche, gorgé d’eau (dans les roches), bientôt fertile. La température y sera progressivement compatible avec les besoins du cannabis. Que demander de plus ? Une preuve.

La littérature en fournit pléthore. Dans les Chroniques martiennes, Ylla K a, à l’évidence, consommé de l’herbe avant de s’endormir. Pour preuve : elle rêve de beaux cosmonautes. Comme si l’on pouvait tomber amoureuse de militaires aux tempes rasées, vêtus de pyjamas moulants.

Quelques chapitres plus loin Ray Bradbury nous conte l’histoire de Monsieur Xxx. Télépathe et sympathique, le psychiatre en chef des Martiens confond fusée et sucette : une indication, s’il en était besoin, de ses très avouables penchants cannabiques.

Musique extraterrestre

La weed n’a pas seulement colonisé la Terre et Mars. A en croire Arthur C. Clarke, on en trouve d’indiscutables traces sur la lune. Dans 2001, l’odyssée de l’espace, une escouade de cosmonautes se met à creuser frénétiquement la surface de la lune jusqu’à mettre à jour un monolithe noir de 11 pieds de haut, et 11/4 sur 5 pieds de section transversale diffusant une assourdissante musique interstellaire. Personne ne l’a jamais revu. Jusqu’à ce jour de mai 1969. En survolant la face cachée de l’astre de la nuit, les astronautes d’Appolo 10 ont clairement entendu la même musique extraterrestre que les occupants de la base lunaire Clavius. La Nasa gardera l’information secrète jusqu’en … 2016.

Dans l’espace, les effets de l’herbe sont aussi puissants que ceux de l’ergot de seigle. Ce n’est pas David Bowman qui me contredira. En route pour Jupiter, le commandant de Discovery One n’a pas cessé, nous raconte toujours Arthur C. Clarke, d’avoir des visions psychédéliques. Ce qui laisse supposer l’existence d’un nuage psychotrope et invisible entre la lune et la plus grosse planète du système solaire.

Vous n’êtes pas obligés de me croire. Notre galaxie, la Voie lactée, abrite plus d’un milliard d’étoiles comparables à notre soleil. Avec leur cortège de planètes, plus ou moins capables d’abriter la vie. Libre à vous d’en tester le potentiel cannabique. Mais souvenez-vous d’une chose : dans l’espace personne ne vous verra fumer.

Mon match France-Allemagne dans les cannabis club de Barcelone

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Barcelone, mercredi 16 juin. Après avoir passé 3 jours à avaler des kilos de tapas et des litres de Moritz, la cerveza de référence Catalane, j’ai comme une franche envie de légèreté. Pas de chance, ce soir, c’est l’Euro avec un France-Allemagne qui s’annonce muy caliente. Voyant ma mine déconfite à l’idée de passer une soirée forte en alcool et décibels, mon ami me propose d’aller regarder le sport sur gazon en fumant de l’herbe, bien calée dans un confortable fauteuil. Direction un, puis deux cannabis social club pour le meilleur match de ma vie.

En plein centre historique, nous arrivons dans un club où une hôtesse souriante nous ouvre les portes d’un espace feutré à la population exclusivement masculine. Le match monopolise l’attention de quelques uns, pendant que d’autres sont attablés et parlent de la remontée du Bitcoin. J’ai plutôt envie de m’installer au bar et de me renseigner sur les différentes variétés de weed. Le propriétaire des lieux, un trentenaire passionné, a passé un bon moment à me vanter les mérites de la Rainbow Chip, une variété très terpénisée et selon lui l’incontournable du moment.
Après avoir senti une dizaine de pots aux saveurs d’orange amère, d’ail ou de gaz, j’arrête mon choix sur l’Animal Mint, forte et mentholée. Trois tafs plus tard, je reste scotchée quelques secondes devant l’écran géant qui diffuse le match. Soudain, mon pote m’extirpe de mon trip footballistique et m’annonce qu’il est temps d’aller voir un autre club connu pour ses extractions ultra pointues. Tant pis pour l’Euro, je le suis sans sourciller et arrivons dans un social club tenu par des Russes.

Je commande le Live Rosin de Papaya Punch 70 microns 

Autre ambiance: le lieu est beaucoup plus spacieux, décoré avec soin,  entre street art et art toys, le dernier album de Migos en fond sonore et de grands canapés qui invitent à se prélasser.  Je consulte le menu sur l’iPad, ça parle de « Dry sift », « Live Rosin » « 70 ou 120 microns » « Iceolator fresh Frozen » des noms aussi pointus qu’inconnus pour moi. Bref, en parfaite néophyte, je décide de me laisser convaincre par un  « Live Rosin de Papaya Punch 70 microns ».
Le weed tender sort un écrin du frigo, je crois voir une noisette de beurre brillante à l’odeur de papaye. Une véritable expérience multisensorielle ! Je comprends que je ne pourrais pas le fumer dans un joint, mon ami accours à la rescousse avec un Dabber (pipe en verre préchauffée).
Là encore, l’expérience est incroyable. Mon nez me pique, tellement les terpènes sont présents, j’ai l’impression de nager dans une bouteille d’oasis tropical, mon cerveau pétille et mes éclats de rire amènent un groupe de filles à s’asseoir à côté de nous. Une avocate, prof de yoga et chef Barcelonaises ont partagé avec nous ce moment délicieux.

J’ai l’impression  de nager dans une bouteille d’oasis tropical

Il est 23H00, le club ne va pas tarder à fermer, je n’ai pas vu le temps passer, je rentre bien High, heureuse de ces découvertes et convaincue que ce genre de lieu devrait exister partout dans le monde. Pas seulement parce qu’on s’y sent bien et qu’on y fait de belles rencontres, mais aussi et surtout parce ces clubs apportent un cadre safe et redonnent aux consommateurs le sentiment que le cannabis n’est pas juste une plante, mais un vecteur de convivialité, d’ouverture d’esprit et de buena onda. Vivement France-Portugal!

L’appel du 18 joint

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L’appel des 18 juin et 18 joint ont cela de commun qu’ils sont tous deux une invitation à la liberté. Si le voeu du grand Charles a été exhaussés un 8 mai 1945 avec la signature de l’Armistice, le combat en faveur de la libération de l’Herbe, toujours sous occupation de la loi du 31 décembre 1970, continu de faire des victimes. Zeweed fait le point sur la fête pro-ganja la plus vieille de l’hexagone, dont nous pourrions bien fêter cette année la dernière édition, le débarquement des élection présidentielles de mai 2022 ayant de forte chances de délivrer les français de la prohibition.

Nous sommes en 1976. La France de Giscard, dont le septennat a commencé en 1974, se veut moderne et dynamique.
Alors que les cendres de Mai 68 crépitent encore dans l’inconscient collectif la nation s’agite autour de sujets brûlants comme l’avortement, le divorce et l’âge de la majorité.
Cette même année, les Pays-bas font passer une loi pour dépénaliser l’usage du Cannabis, jugeant un encadrement favorable à une prohibition.
C’est du jamais vu en Europe et c’est un déclencheur pour cette pétition qui dénonce une justice à deux vitesses. Un système tronqué qui autorise les descentes de policiers pour une simple odeur d’herbe chez les plus défavorisés mais laisse “les gros bonnets de l’héroïne tranquille”.

Armée (du gros) rouge contre maquisards de la weed.

Un système d’autant plus absurde que la France se veut libérale dans ses valeurs et qu’elle est déjà marquée par un certain nombre d’addictions tout à fait légale comme le rappelle l’introduction du texte: “Cigarettes, pastis, aspirine, café, gros rouge, calmants font partie de notre vie quotidienne. En revanche, un simple joint de cannabis (sous ses différentes formes: marijuana, haschich, kif, huile) peut vous conduire en prison ou chez un psychiatre.”
Deux choix franchement pas très planants.

Roland Topor, Jean-François Bizot et Moebius entrent en résistance

Parmi les premiers signataires de cette lettre ouverte on retrouve des artistes de tous bords comme Roland Topor, Jean-François Bizot ou Moebius mais aussi des “grands esprits” comme André Glucksmann ou Bernard Kouchner. Un texte que vous pouvez retrouver dans son intégralité sur le site du magazine Libération ici

En 1993 le texte revient dans une version mise à jour sur le devant de la scène grâce au CIRC (le collectif d’information et de recherche cannabique) créé deux ans plus tôt.
Le collectif dénonce le ridicule de la théorie de l’escalade selon laquelle le Cannabis serait une porte vers des drogues bien plus dures rappelant que cela n’est vrai que pour 5% des consommateurs (et que c’est tout aussi vrai des antidépresseurs prescrits par les psychiatres).

C’est quoi, ce CIRC?

La logique est simple: les gens fument déjà autant s’assurer de la qualité de leur consommation et démanteler les trafics mafieux qui bénéficient de cette manne illégale. Des arguments très clairs et toujours d’actualité qu’on retrouve déjà dans un reportage de FR3 ressorti par l’Ina.
Cette nouvelle version qui inclut aussi la notion vitale de Cannabis médical sera signée par encore plus de grands noms comme Frédéric Beigbeder, Olivier Besancenot, Philippe Manoeuvre, Noël Mamère et Cécile Duflot.

Cette année sera la première sans un des grands rassemblements du 18 joint organisé par le CIRC, une tradition lancée en 1993 à Paris et à Lyon qui s’est répandue dans toute la France.
Malheureusement Pandémie (et surtout politique) oblige cette année pas de grand rassemblement  puisqu’il est interdit d’organiser des rassemblements de plus de 10 personnes dans un lieu public.

 

Faite votre 18 joint, et faites tourner!

Qu’à cela ne tienne, Zeweed vous propose d’organiser votre propre rassemblement pour l’année prochaine… en espérant qu’il n’ai pas à avoir lieu…. Le Circ propose -au cas où- un guide très accessible pour organiser votre propre rassemblement du 18 joint en six étapes.
Comme ils le rappellent sur leur site  ”le cannabis n’est ni de droite, ni de gauche. C’est une plante utile pour l’humanité qui pousse sous toutes les latitudes”.
Un point qu’on ne saurait que valider puisque même en Corée du Nord, la plus stricte dictature mondiale, le cannabis pousse librement.
Fumeurs du monde entier, unissez-vous!

Rencontre avec une cannasexuelle.

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Cannasexuel(le) : Se dit d’une personne qui consomme systématiquement de la weed avant d’avoir un rapport intime.

Melody a 27 ans, pour elle le Cannabis c’est assez nouveau. Sa première expérience c’est en 2017 à Rotterdam avec un Space Cake “ C’était hyper fort, hyper violent. Un mix de l’exorciste et de shining.” Un an plus tard, en compagnie de son copain de l’époque, elle retente l’expérience avec un joint de weed pur. Depuis, il l’a quittée, mais “la weed est restée”. Elle fume aux alentours d’un gramme par jour et fait des pauses de temps à autre: “Je ne cherche plus d’excuses, je suis une stoner”.

Libido décuplée

Le Cannabis a complètement changé sa manière d’envisager le sexe, l’ouvrant à tout un volet jusque là ignoré de sa sensualité: “Je peux aller plus loin et ressentir plus ce qui est parfait”. Melody s’est longtemps sentie enfermée dans sa sexualité, bloquée par l’influence de ses proches et par la pression sociétale  “C’est une vraie liberté. Il n’y a pas cette honte et ce dégoût de soi post-sexe.”
Le Cannabis décuple sa libido et lui permet de vivre chaque expérience dans l’instant en  se laissant aller. Une soupape indispensable qui lui évite d’être coincé par le poids de sa propre psyché et surtout, de mieux s’accepter et de mieux accepter le regard de l’autre. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il existe de nombreuses huiles de massages au Cannabis et des variétés de weed spécialement dédiées au sexe.

Libération du corps

Melody a longtemps souffert du poids de son hypersensibilité. Elle parle de sa consommation comme d’une “protection” qui lui permet d’être plus détachée émotionnellement.  Une sensibilité qui s’est longtemps traduite par des douleurs chroniques aussi bien physique que psychique. Elle n’a jamais très bien su si elles étaient somatiques, mais elle apprend à vivre avec depuis qu’elle fume. Elle sent parfois une certaine gêne, de l’ordre de la tendinite, mais l’expérience est bien moins pénible:  “Disons que ça laisse la douleur physique, mais te retire la douleur psychique, et ça, c’est le mieux.

Il faut savoir que le Cannabis est actuellement en train d’être reconnu par une bonne partie de la communauté scientifique comme étant le traitement le plus efficace pour le traitement des troubles post-traumatiques et hypersensibles. Son seul regret? Une expérience pas très amusante de Camgirl (terme qui désigne les filles qui font des spectacles à caractère érotique pour des internautes). Elle a rapidement arrêté, trouvant que ça n’était “ni hyper glamour, ni hyper positif” de poser pour d’hommes se pensant des dieux du sexe, mais qui étaient en réalité assez lourdingue. Elle s’est sentie négligée et s’est retirée “comme un nom sur une liste”.

Quête de sens et de sensation

Melody m’explique qu’elle est plutôt dans une quête de contact, de connexion que de coups d’un soir.
La dernière fois qu’elle en a eu un justement c’était en deux temps: “Le soir même c’était ouf, on était complètement high et déchaînés.” Le lendemain en revanche c’était un autre registre bien plus gênant et bien plus sobre: “On savait plus où se mettre, on a quand même essayé de recommencer, mais j’avais mal dans les positions profondes” Elle soupire et lâche finalement “c’était beaucoup moins fun…”.

Melody confie qu’elle cherche plutôt des plans émotionnels avec des gens qui la rassure. Une recherche de sécurité et de confort qui joue aussi dans le choix de ses partenaires qui sont bien souvent des fumeurs comme elle. “Je préfère les consommateurs aux gens neutres” conclue-t-elle “ne serait-ce que pour aller au musée high ensemble, c’est merveilleux”.

Vice a enquêté sur le sujet, leur reportage (interdit aux moins de 18 ans) est disponible en deux clics à partir de ce lien

 

Le Flower Power en 3 titres.

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Qu’il était doux et simple, le temps du Flower Power, heureuse période insouciante et souriante, remplie de fleurs et d’espoir. Des commodités précieuses en ces temps de pandémie. Retour sur trois performances emblématiques du mouvement qui aurait pu sauver le monde.

Indie, underground, alternative, punk, anti-système ou nihiliste, les églises de la contre-culture des 60 dernières années ont toutes été construites sur les bases jetées par la Beat génération et les beatniks, grands frères du mouvement Flower Power. Sans l’exaltation de Ginsberg, Bukowski n’aurait jamais eu le même impact et sans les Beatles au Ed Sullivan Show, pas de Clash dans les bacs pour cracher sur le système (tout en crachant sur la Beatlemania au passage).
Aujourd’hui, on va rester du côté lumineux de la force avec trois moments clefs du mouvement hippie et son pacifisme forcené.
Pour apprécier cet article, une cigarette roulée avec des fleurs vertes dedans est de bon aloi.

Le festival de l’amour :  “Somebody to love” des Jefferson Airplane au festival de Monterey (1967)

Contrairement à l’idée communément admise, Woodstock n’est pas le premier festival hippie.
C’est le festival de Monterey qui deux ans plus tôt sera le vrai départ du mouvement. Et pour cause, nous sommes à l’été 1967, aussi connu sous “the summer of love”.
Au programme, Ravi Shankar évidemment, mais c’est aussi la première grande apparition de Jimi Hendrix, des Who et de Janis Joplin pour un déluge de révolte non violente.

À l’occasion de ce festival au casting 4 étoiles, un groupe et une chanson se démarquent tout de même, grâce à son message choc : Find me somebody to love. Un hymne doux-amer qui fait écho à l’amour libre, au refus du carcan sociétal et à la violence de la guerre du Vietnam. Une pièce fondatrice du mouvement Flower Power, qui se reconnaîtra aussi dans les thèmes bien plus psychédéliques de leur White Rabbit, inspiré par Alice au Pays des merveilles. Comme le résume la journaliste Jann Wenner de Rolling Stone magazine : “Monterey était un Nexus influencé par les Beatles, qui est à l’origine de tout ce qui suivra”.

L’émission de l’amour planétaire : “All you need is love” des Beatles lors du live mondial “Our World” en 1967

La toute première performance live de cet hymne à l’amour qui était — selon Ginsberg lui-même — la quintessence du Flower Power s’est faite devant 400 millions de personnes, lors d’une émission diffusée par satellite dans le monde entier. Pour la première fois, le son des Beatles résonna du Japon au Brésil. C’est considéré comme un des moments les plus marquants du Summer of Love, puisque la performance a eu lieu en Juin 1967 (ce qu’on peut confirmer grâce tenues psychédéliques des Fab Four).
Un moment d’histoire et d’humanisme auquel Pablo Picasso et la chanteuse Maria Callas se sont aussi joints. Rien de plus normal : l’art, tout comme l’amour, n’a pas de frontières. On notera que l’intro du mythique morceau reprend la Marseillaise, hymne aux paroles des plus belliqueuses.

Le dernier amour : “Love is all” par Roger Glover and guests (avec Ronnie Dio au chant) en 1974

Comment corrompre toute une génération de petits français ?
Si vous avez répondu avec des couleurs chatoyantes et une délicieuse ballade folk, vous êtes très probablement la mère d’association chrétienne qui a porté plainte contre la chaîne publique Antenne 2 (l’ancêtre de France 2) pour l’utilisation du dessin animé.

La chanson et le clip qui l’accompagnent sont les seuls rescapés d’un projet d’adaptation d’un livre pour enfant par l’ancien leader de Deep Purple et chanté par Ronnie Dio (qui a notamment fait partie de Black Sabbath).
L’extrait a marqué des générations entières, puisqu’il passait à chacune des (très nombreuses) coupures techniques rencontrées par la chaîne en France et en Belgique.
Avec son iconographie très psychédélique et son message d’acceptation de son prochain, aussi différent soit-il, cette délicieuse anomalie du PAF a inconsciemment initié au Flower Power les enfants de tous âges pendant des années. Un morceau de Flower power devenu presque français et qui a même eu les honneurs d’une reprise dans la langue de Molière par Sacha Distel.

 

Top 5 Cannabis Strains To Grow at Home

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When it comes to selecting which cannabis seeds to grow, things can get tricky! With so much choice, many growers are left indecisive. If you’re finding it hard to choose, check out our list of the top 5 varieties to grow at home below! Here you’ll find legendary genetics, including Northern Light Automatic and Green Gelato. Expect nothing but high potency, great flavours, and superb yields!

Northern Light Automatic

This fast-growing strain combines the powerful genetics of Northern Light with the rapid growth of Cannabis ruderalis. After placing seeds in the soil, prepare to harvest her beautiful green-blue flowers within 10–12 weeks.
THC level of Northern Light Automatic it’s 14%, and offers a mellow physical high perfect for lazy afternoons and evenings. Enjoy her delicious terpenes that provide tastes of citrus, earth, fruits, pepper, and pine. Her medium height of 80–120cm indoors makes her ideal for stealthy growing operations.

The classic Northern Light… in a couple of month.

Get it here

Cookies Gelato

As her name suggests, Cookies Gelato offers mouth-watering terpenes. She inherited her insane taste from equally delicious parent strains Girl Scout Cookies and Gelato 33. Enjoy her flavours of earth, fruit, and mint, but try not to get carried away.
Her massive THC content of 28% hits like a truck and sends the mind to the moon. Prepare yourself for a long-lasting high that inspires the mind while plunging the body into a deeply relaxed state.

Meet Gelato 33 & Girl Scout Cookies’s offspring: the amazing Cookies Gelato

Green Gelato

Green Gelato pairs an intense high with a seemingly unreal terpene profile. After loading a bong or blunt, you’ll experience waves of vanilla, mint, and citrus roll over your tongue. Shortly after, a THC level of 27% will light up your cannabinoid receptors and induce a well-rounded high.
Colours become brighter and music sounds more pleasant as the stimulating effects take hold of your mind. Light up these flowers during the day to stay productive, engaged, and creative. Just take things one toke at a time to avoid overdoing things!

Green Gelato: A classic of America’s finest weed

Get the Green Gelato here

White Widow Automatic

This quick and easy auto flowering strain descends from cannabis royalty. Known all over the weed world for decades, the original White Widow stems from Brazilian and Indian landrace genetics.
After crossing her with Cannabis ruderalis, breeders created a faster variety that produces more mellow effects. Indoor plants grow to 40–80cm and are perfect for clandestine setups. Grow this earthy strain within converted computer towers or buckets for maximum stealth. After hitting these buds, expect a balanced body–mind high that pulls the self into the present moment.

White Widow automatic: a perfect strain harvested in a couple of month

Purple Queen Automatic

Are you ready to get euphoric? Not only does Purple Queen Automatic produce stunning purple buds, but she elevates the mind to a place of peace and pleasure. Her indica-dominant genetic profile and THC level of 16% converge to create a relaxing and enjoyable high perfect for days spent out in nature.
Blaze these buds in the forest or at the beach to really tap into your surroundings and feel grateful to simply be alive. Delicious flavours of citrus and large yields of 350–400g/m² are huge bonuses when growing this cultivar.

Kick back, relax and enjoy Purple Queen’s magic in 9 to 10 weeks from seed to harvest.

Comment cacher les odeurs de weed

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Nature ou consumée, la Ganja est une fleur qui ne manque pas de bouquet. Pour rester en odeur de sainteté avec votre concierge et éviter de mettre tout le voisinage au parfum, Zeweed vous donne 4 astuces pour fumer sans effluves.

Pour vivre heureux vivons cachés, dit l’adage. Las! Le cannabis dégage une odeur aussi puissante qu’identifiable.
Que l’on soit un étudiant vivant chez ses parents, un employé de bureau ou une rockstar coincée dans une chambre d’hôtel no smoking, la fumée de ganja est toujours un paramètre difficile à gérer quand on veut être discret. Heureusement, la rédaction a le nez creux.

La solution la plus bling: le Pure hot + cool de Dyson

Un appareil qui filtre les particules à plus de 99 % tout en gardant la température optimale de votre appartement cela sonne comme un rêve?
Et bien non, grâce à son filtre HEPA et à son système de régulation thermique, cet appareil créé par Dyson, le génie du design, est le meilleur filtre actif du marché (ainsi qu’un très bon ventilateur et un chauffage pour l’hiver). Il coûte cependant un rein et une testicule donc c’est une solution à réserver aux plus fortunés d’entre vous.

 976 CAD$

La solution la plus économique : Le coupe odeur de Josh Kesselman

Vous avez un rouleau de papier toilette vide, quatres feuilles d’essuie-tout et un élastique ?
Vous pouvez créer votre propre filtre en un instant grâce à cette astuce donnée par le fondateur de Raw.
Remplissez le rouleau de 3 feuilles d’essuie-tout froissées, couvrez le capuchon avec le quatrième et enroulez votre élastique sur celle-ci et voilà !
Une solution gratuite (mais qui ne fait que filtrer les de ⅔ l’odeur).
Attention cette solution ne fonctionne que pour un seul joint ou bong.

Gratuit 

La solution la plus écolo: le personal air filter ECO de Smoke Buddy

Vous voulez fumer au bureau en toute discrétion mais sans polluer ?
Le ‘Smokebuddy’ est un filtre à charbon actif spécial qui bloque les odeurs et les particules nocives grâce à un filtre à charbon actif capable d’encaisser jusqu’à 300 utilisations intensives. Une fois filtré l’air soufflé ressort pur et vous n’avez plus qu’à ranger votre appareil dans un endroit discret (comme dans un sac plastique dans le réservoir des toilettes de votre entreprise par exemple) pour commettre le “crime” parfait.
En plus la nouvelle gamme ECO sortie par la marque est faite à partir de plastique végétal et biodégradable ce qui implique une empreinte carbone presque neutre et un poids en moins sur votre conscience.

 33,71 CAD$

La solution la plus rock : Le système D de Keith Richards

Imaginez : vous êtes coincés dans une chambre d’hôtel blindée de détecteurs de fumée, les fenêtres sont bloquées et vous avez un grosse envie…
Grâce à Keith Richards, le légendaire guitariste des Rolling Stones, la solution est simple comme bonjour.
Sa méthode? Avec un simple tuyau en PVC acheté dans n’importe quel magasin de bricolage et inséré dans la canalisation des toilettes. Il s’agit de suffisamment bien placer le bout du tuyau pour que la fumée ressort par l’autre coté du siphon, direction les égouts. Attention cependant de toujours souffler, aspirer vous emmènera vers un tout autre trip.

Entre 5 et 15 CAD$

 

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