Mike Teeve

Collaborateur mystérieux à la plume acérée et a l'humour noir, Mike est notre spécialiste de la pop culture. La rumeur raconte qu'un agité bien connu des francophones se cacherait derrière ce pseudo.

Le Cannabis est vraiment une plante médicinale !!

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Vanter les mérites thérapeutiques du Cannabis sur un site appelé Zeweed n’est pas vraiment surprenant.
Mais savez-vous pourquoi la Weed est aussi efficace dans le traitement des dépressions, hypersensibilités et troubles post-traumatiques? On vous explique ça tout de suite.


Pour commencer, je tiens à préciser que j’ai moi-même fait l’expérience des effets évoqués dans cet article. Après le décès de ma mère dans des circonstances moins que plaisantes, j’ai présenté plusieurs symptômes dépressifs et maniaques liés à des troubles post-traumatiques. J’ai bénéficié d’un soutien psychologique qui s’est avéré précieux, mais les traitements proposés par les différents spécialistes que j’ai consulté à l’époque faisaient de moi un zombie. Je n’étais que l’ombre de moi-même et bien plus grave, je n’étais plus capable d’écrire. Une amie soucieuse de mon bien-être s’est révoltée et m’a fortement déconseillé de continuer ce traitement.C’est ainsi qu’en cherchant un substitut pour apaiser mes crises de panique ou de déprime que j’ai découvert qu’un joint répondait bien mieux à mes besoins qu’un Xanax (l’accoutumance en moins). Bien entendu, j’avais déjà fumé, mais uniquement à but récréatif et jamais en situation de détresse. 6 mois plus tard, j’avais quelques kilos en plus, mais aussi un équilibre émotionnel. 

Maintenant, passons à la partie pratique: la définition de syndrome post-traumatique couvre toutes les personnes qui souffrent d’une dégradation de leur qualité de vie, de perception et de stabilité émotionnelle suite à un événement tragique, dangereux ou simplement traumatique. C’est un frein à une vie normale puisque c’est l’origine de divers symptômes comme la dépression, l’alcoolisme, des comportements autodestructeurs et à des crises de paniques.
Il est impossible de réellement résoudre le problème sans soutien familial, psychologique et/ou introspectif. Le Cannabis est un traitement naturel d’une grande efficacité, mais ne pourra que répondre à un manque. Il ne pourra pas vous aider à accepter les événements dont vous avez souffert. En bref, les gens souffrant de troubles de ce type souffrent d’une déficience d’un neurotransmetteur cannabinoïde endogène appelé Anandamide.
En français cela veut dire qu’il est produit naturellement par l’homme (et par de nombreux animaux) en particulier dans la zone du Cerveau et qu’il fait partie de sa chimie naturelle. Ce neurotransmetteur est capital dans la gestion de l’humeur en promouvant d’autres neurotransmetteurs responsables des hormones de bonheur et de plaisir. Le Cannabis permet donc de pallier à un manque et ne fait pas, comme certains critiques le disent, que “repousser le problème”.

C’est le même principe qu’un régulateur d’humeur, mais en naturel, donc sans effet secondaire et surtout sans risque de perturber un équilibre précaire. L’idée est au contraire de renforcer votre psyché et votre organisme.
Plus surprenant en activant les récepteurs CB1 et CB2 du cerveau il permet aussi de réveiller des souvenirs enfouis en facilitant leur récupération, ce qui est indispensable pour dépasser certains événements.
L’occasion encore une fois de souligner qu’il est capital d’être assisté par une personne de confiance dans toute démarche de guérison…et de manger du chocolat qui contient de très faibles traces d’Anandamide.

 

Mike Teeve

Les 8 meilleurs métiers pour Stoners.

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Vous cherchez du boulot? Bonne nouvelle: Mike vous a préparé un guide des 10 meilleurs boulots pour stoner.

8 Équipier dans un restaurant de Fast food
C’est le métier classique pour les stoners. Malgré un cadre loin d’être idéal (c’est moche et bruyant) c’est aussi le meilleur job pour échapper aux Munchies. Le travail est assez ingrat, mais libre de responsabilités et facile à décrocher.

7 Agent de police
J’ai rencontré pas mal de policiers qui fumaient du Cannabis. Si ce n’est pas en soi un job que je conseillerai, le fait est qu’un policier n’a pas à s’inquiéter de se faire attraper pour un malheureux joint.  En plus le policier peut facilement rafraîchir son stock perso en “Réquisitionnant” les pochons des humbles fumeurs tels que vous et moi.  (Cela m’est arrivé plusieurs fois et bien entendu je n’ai pas moufté, mieux vaut perdre un 50 de weed que de passer la nuit au poste) 

6 Libraire
C’est un boulot calme qui permet de se cultiver sans risquer d’être envahi par une armée de clients véhéments (en partie parce que plus personne ne lit… mais c’est un autre problème). Malgré certains moments de rush, c’est un travail qui offre de grandes plages de tranquillité. L’occasion parfaite pour s’en caler un petit.

5 Caviste
C’est un travail similaire à celui de libraire, mais avec du vin, je suis donc obligé de mieux le noter.
Attention, il faut une bonne base de connaissances pour exercer, c’est donc un travail pour les plus studieux d’entre vous. Mais une fois formé c’est l’occasion parfaite de rencontrer des esthètes et de boire le meilleur de la production française. 

4 Guichetier au cinéma
Vous aimez les films? Vous aimez le Pop-corn? Les guichetiers ont le droit de voir plein de films gratuitement et d’accéder à un paquet de friandises à prix réduits, idéales pour une crise de munchies. Qu’attendez-vous pour postuler?

3 Prof d’arts plastiques
C’est le seul poste de toute l’éducation nationale qui vous laisse libre d’inventer votre programme de toute pièce.En plus, le Cannabis aide à rendre plus sociable (donc à supporter les cris des enfants) et à développer votre créativité. Un trou pour trouver le prochain sujet? Emmenez votre classe au musée!

2 Journaliste
Ce n’est clairement le métier qui vous rendra riche (loin de là). En revanche c’est un des seuls boulots qui vous permet d’organiser votre journée comme vous le souhaitez, de voir des films gratuitement et de faire rentrer votre weed facilement via l’entrée des artistes.

1 Rentier
Et si le rêve c’était de ne rien faire?Après tout le mot travail vient du latin “Torture” c’est assez clair comme message…Que vous vous fassiez adopter par Bill Murray ou que vous décidiez d’épouser un(e) riche milliardaire, ne rien faire c’est le top. Parole de Big Lebowski!

Mike Teeve

Les 5 meilleurs snacks américains après avoir fumé.

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L’Amérique est la terre promise des snacks, avec des supermarchés entiers remplis de produits tous plus sucrés et salés les uns que les autres. Voici une petite sélection… et les liens pour vous fournir ces produits purement américains :

 

Le plus ludique des snacks: la Nerds Rope
Une corde en gélatine de 30 centimètres recouverte de bonbons acidulés.  C’est à la fois un jouet, un bonbon et si vous avez un(e) partenaire sous la main un accessoire pour des jeux tendancieux.
Le conseil de Mike: Achetez-les en lot, c’est le genre de denrée qui disparaît à vitesse grand V. Normal, c’est le seul snack avec lequel il est conseillé de jouer.
On vous a d’ailleurs trouvé une vidéo d’une Japonaise qui en mange de manière très suggestive pour illustrer .

Le plus démoniaque des snacks: les Flamin’ Hot Cheetos
Difficile de trouver plus iconique que les Cheetos pour les stoners Américains. Le Snack est fait à base de maïs soufflé recouvert d’une épaisse couche de fromage, ce qui lui donne la même couleur orange que le président Donald Trump. Cette version monte encore les enjeux avec, toujours autant de fromage, mais surtout une bonne dose de piment qui leur donne une couleur rouge fluo. Un moyen parfait de réveiller les papilles des fumeurs les plus assidus.
Le conseil de Mike: Les Cheetos sont très addictifs et grâce à leur consistance fromagère sont une source de sécheresse absolue. Prévoyez un stock de canettes de Mountain Dew pour vous hydrater.
Si vous souhaitez voir à quel point ils sont pimentés voici une vidéo d’un youtubeur qui a pris un bain rempli de ses Cheetos, pas un grand moment de délicatesse, mais c’est très drôle:

Le Snack le plus traditionnel: le pot Marshmallow Fluff
Vous avez passé votre enfance à manger du Nutella à la cuillère? Aux États-Unis c’est de la crème de Marshmallow que les enfants tartinent avec gourmandise. Tout comme le Nutella, c’est une pâte épaisse que vous pouvez étaler sur un sandwich, mais c’est surtout les Boys scouts qui ont fait la renommée de ce Snack.
En effet, Marshmallow oblige, le Snack est particulièrement délicieux quand il est légèrement rôti à la flamme avant de le mettre entre deux biscuits. Un classique américain et l’occasion de découvrir les plaisirs du diabète.
Le conseil de Mike: Personnellement j’utilise un briquet pour cuire la crème avant de la mettre entre deux Oréos. C’est délicieux, mais, comme toutes les meilleures choses en ce monde, franchement mauvais pour vous.
Si vous voulez voir à quel point cette tradition est importante pour les Américains, vous pouvez découvrir cette vidéo avec un énorme bloc cuit au lance-flammes:

Le plus gastronomique: Les Funyuns
Un snack à l’oignon qui est simplement délicieux et vous fera vider des paquets par dizaine grâce à une texture légère de maïs soufflé. Fait à partir de vrais oignons la gourmandise est probablement la pire à manger avant un rendez-vous. En revanche elle est parfaite avec une bière fraîche, un joint et un pote car comme le disait l’âne dans Shrek: “Un ami c’est comme un oignon, c’est plein de couches à découvrir”.
Le conseil de Mike: Si vous décidez, malgré tout, d’en manger un paquet avant un rendez-vous ,prenez une corde de bonbon avec vous.  L’issue du rendez-vous ne changera pas, mais vous aurez un jouet comestible pour vous consoler.
C’est aussi le snack préféré de Marshall dans la série culte “How i met your mother”. Si vous voulez le voir utiliser le mot à toutes les sauces, c’est ici :

Le plus iconique des Snacks: les Pop Tarts
Les Pop Tarts sont présents dans un nombre gigantesque de films et de séries dont Terminator, Friends, les Simpsons et Sex in the City. La raison est simple, ils sont délicieux et incroyablement simples d’utilisation. Il suffit de les mettre dans un toaster ou dans un micro-ondes. Les Pop Tarts sont des biscuits fourrés recouvert d’une épaisse couche de sucre et de garnitures. Parmi les très nombreux goûts disponibles on peut citer: Gâteau d’anniversaire, Forêt noire, Oréo, Menthe et chocolat, Sirop d’érable et Brownies. Le snack qui existe depuis 1964 compte presque une centaine de variétés disponibles et des ventes estimées à plusieurs millions par an. Une véritable superstar.
Le conseil de Mike: Pour tous les goûter installez-vous en Amérique, ce sera plus simple.
Si vous souhaitez en faire vous-même, nous avons trouvé une recette ici :

 

Mike Teeve

 

Le film du stoner : South Park le film

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Chaque semaine Mike vous présente les meilleurs films pour votre pause du jour

Présentation : Le film South Park ou South Park: Bigger, Longer & Uncut est sorti en 1999 alors que le monde entier était sous la menace d’une attaque nucléaire imminente.
Produit par Paramount, c’est l’un des premiers films d’animation en 3D pour adultes. Le studio a d’ailleurs odieusement censuré le film de Trey Parker et Matt Stone, c’est donc la version non censurée qui nous intéresse ici. Vous avez peut-être eu un frisson d’effroi quand j’ai parlé de 3D, pas d’inquiétude à avoir, les personnages sont animés en 2 dimensions comme la série originale, mais avec des lumières et des effets spéciaux en 3 dimensions pour apporter un côté dynamique. Le film est encore carrément d’actualité puisqu’il illustre une guerre avec les Canadiens accusés de toutes les tares par des mères conservatrices américaines, le même genre de personnes qui voteront pour que Trump “Fasse le mur” avec les voisins mexicains. Un humour noir prophétique, c’est la marque de fabrique des créateurs de South Park et c’est parfaitement par la chanson titre du film: “Blame Canada”.

Pourquoi regarder High : C’est un must pour tous les stoners nostalgiques avec au programme: Terrance et Philip, les idoles Canadiennes des gamins de South Park qui sont plus grossiers que jamais, Saddam Hussein, qui est l’amant d’un diable écorché vif et Cartman, qui devient un véritable super héros de l’insulte.
L’histoire de parents qui cherchent à éliminer la grossièreté, mais pas la violence, sonne d’autant plus juste qu’elle est contemporaine du massacre de Columbine… la ville qui a vu les créateurs de South Park grandir.
Un drôle de hasard qui explique peut-être pourquoi ce film a été à l’époque loupé par mal de gamins, j’admets n’avoir vu la version non censurée que très récemment et c’est un vrai plaisir de se replonger dans les années 90. Alors, mettez votre Baggy, des snacks et votre Bong en acrylique pour une séance régressive à souhait.

Le moment culte : La réplique la plus culte de toute l’histoire de South Park est forcément “Oh, mon dieu, ils ont tué Kenny”, le personnage éponyme à la capuche orange meurt dans presque tous les épisodes des premières saisons. À l’occasion du film, on suit enfin Kenny dans son envolée vers le paradis avec de la pop mielleuse…. puis sa chute vers les enfers avec du Hard Rock. C’est indéniablement la séquence la mieux animée du film. C’est drôle, très beau pour l’époque, et extraordinairement fun. Et South Park oblige, c’est l’occasion pour des caméos clairement pas politiquement corrects de Hitler… et de Gandhi en démons.

Le mot de la fin :  South Park: Bigger, Longer & Uncut est clairement l’apothéose de cette série faussement underground.  C’est un véritable phare pour tous les grands enfants qui cherchent un refuge à l’abri d’un monde bien pensant et souvent déprimant. Si depuis South Park a été décliné en jeux, et en une myriade de goodies, elle n’a jamais été aussi polémique (et donc aussi drôle) que dans leur chef-d’oeuvre de 1999.
Alors, comme le dit le générique de la série prenez la route de South Park: “Y’a de la place pour se garer, tout l’monde dit BON-NE JOUR-NEE.


Film disponible sur Netflix. Bonne séance à vous!

Mike Teeve

 

Le film du stoner : Spiderman: Far from home

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Chaque semaine Mike vous présente les meilleurs films pour votre pause pétard du jour

Présentation : Nous avons vu en avant-première Spider-Man: Far from Home et pour une fois, on fait la critique d’un film qui n’est pas encore sorti… On vous préviendra donc pour les Spoilers. Il est d’ailleurs recommandé d’avoir vu Avengers Endgame avant de voir le film afin d’éviter certaines surprises, mais pas de panique, une des premières séquences vous remettra à jour dans le cas contraire.
Peter Parker lutte avec le poids de son héritage, après les événements de Endgame il a perdu son mentor et 5 ans de sa vie, il est donc impatient de partir en vacances en Italie et de pouvoir enfin tourner la page.
Bien entendu il va être rattrapé par son devoir avec un Nick Fury plus remonté que jamais qui a besoin de lui pour sauver le monde. Il va aussi faire la connaissance d’un nouvel allié, l’étrange Mysterio (Jake Gyllenhaal) qui vient d’une dimension parallèle.

Pourquoi regarder High : Pour faire bref: parce qu’il est assez ennuyant. Si vous êtes un fan absolu de Spider-Man ou du MCU (l’univers des films Marvel) il sera évidemment indispensable de le voir, mais nous vous conseillons de fumer un énorme joint avant de rentrer dans la salle. Tom Holland fait un super travail en tant que Spider-Man, mais les dialogues et l’histoire sont franchement prévisibles. Et bien que la direction artistique soit très réussie, les multiples scènes d’action sont d’une manière générale plus confuses que captivantes. En Bref, c’est le genre de film qui est parfait pour échapper à la chaleur étouffante ou pour amortir un Space Cake. Le Casting est très réussi avec une mention spéciale pour Gyllenhaal qui est absolument parfait dans le rôle de Mysterio et joue très bien les différentes facettes du personnage. C’est loin d’être le pire Spider-Man (coucou Amazing Spider-Man 2), mais c’est aussi une version de Spider-Man qu’on a déjà vu un milliard de fois: l’adolescent maladroit qui a du mal à gérer le poids de sa responsabilité.

Le moment culte :  (ATTENTION SPOILER)
Sans aucune hésitation c’est la guerre psychologique entre Mysterio et Spiderman qui est en réalité un méchant. La première vraie bataille du film. C’est rythmée, contenu et cela évoque les meilleurs moments du jeu vidéo Arkham Asylum quand Batman se bat contre l’épouvantail en pleine hallucination :

 

Dans cette séquence, Mysterio dévoile toute l’étendue de ses pouvoirs mystificateurs et fait revivre à notre pauvre Peter Parker l’intégralité de ses traumatismes. C’est beau, très bien filmé et c’est assez oppressant. On est dans la brume avec Peter pour chercher la sortie. Bien entendu c’est aussi une des scènes les plus courtes du film… Mais elle reste malgré tout magistralement orchestrée. On a beau savoir qu’il s’agit d’illusions, la confusion de Spider-Man nous affecte. C’est la première fois qu’il est dominé d’une telle manière depuis sa bataille contre le  Bouffon vert dans le tout premier Spider-Man par Sam Raimi.

(FIN SPOILER)

Le mot de la fin : Le film est loin d’être mauvais, on sent une attention aux détails marquée.
Rien que pour les 4 tenues de notre justicier préféré, ou pour voir la scène post-crédit, le film vaut le coup d’être regardé. Mais avec Gyllenhaal dans le rôle iconique de Mysterio on aurait aimé une plus grande attention aux personnages et à leurs dialogues. Ils sont tous “drôles” et caricaturaux. L’humour de Spider-Man ne marche que parce qu’il est au contraire entouré de personnes en détresse, c’est sa manière de détendre l’atmosphère. Si tous les personnages ne sont là que pour donner faire des boutades on perd forcément en intensité.  L’ironie est que la version animée de Spider-Man (dont nous avons parlé ici: ) avait évité cet écueil..

 

Mike Teeve

Récit : La “haute cuisine” High.

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Un restaurant gastronomique est le pire endroit au monde pour un stoner affamé. Laissez-moi vous raconter l’origine de cette mauvaise expérience.

Jai passé 4 jours chez mon ami Scott à La Hague. Pour fêter mon arrivée, mon ami a organisé une petite fête avec tous ses amis locaux. J’ai passé une bonne partie de la soirée à enchaîner les shots avec Sebastian, un chef étoilé par le guide Michelin. Après cette consécration, Sebastian a décidé avec un de ses meilleurs amis qui travaille pour le NATO (l’organisation du traité atlantique nord, un organisme d’alliance militaire) d’ouvrir un restaurant.  Au bout d’une bouteille de Jagermeister, Sebastian décide de m’inviter moi et Claire, la femme de Scott, dans son restaurant. À 60 euros le repas (vin non compris), j’accepte avec gratitude l’occasion de tester sa “Cuisine maritime hollandaise revisitée”.

Claire et moi arrivons au restaurant 3 jours plus tard sur les coups de 20h. J’ai déjà fumé un joint pur de Jack Herrer, une weed sativa aux arômes de pin réputée pour son head high (qui est plus euphorique que destinée à poser). Je suis pris d’une grosse envie de manger et j’essaye de maladroitement de le cacher sous ma casquette de baseball alors que le serveur nous installe. J’apprends que nous allons avoir 3 services au cours de la soirée. Je bave d’anticipation et je commande une Corona. Alors que je termine ma bière, nous attendons depuis près de 25 minutes. En attendant le premier plat, je me gave d’un pain au poivre noir et de beurre d’écrevisse. Je meurs de faim et le cadre très austère m’oppresse quelque peu.

Je regarde autour et réalise que nous sommes seuls dans le restaurant. Mon amie me fait signe, elle veut terminer le “Party Joint” de Critical Haze que j’ai acheté plus tôt. Alors que nous avançons vers le jardin intérieur le serveur me poursuit de son sourire excessivement affable. J’ai l’impression d’être dans une guerre psychologique avec le Joker. Le serveur me dévisage, il sait que je suis high.  Je sors l’épais joint de son emballage plastique et le porte à ma bouche au fond de la cour. Le serveur se précipite et l’allume avec un briquet Dupont. Gêné je lâche un “Dieu merci c’est légal ici”. Il rit. Son rire est strident et faux. Je tire de toute mes forces sur le joint bourré d’une weed à 78 % de THC avant de le passer à mon amie.
Le serveur m’apporte un cendrier, je le remercie avant de prétexter une discussion importante pour pouvoir fumer en paix.

Sur la table, deux bols remplis de lentilles noires “non comestibles”.  Dans chacun un toast recouvert d’une pièce de morue, d’un éclat de confit de poivron et de 3 oeufs de lompes. Je manque de me casser une dent sur une des lentilles qui bien entendu s’est collée à un des toasts. C’est délicieux, mais je ne suis franchement pas calé. Après tout j’ai mangé l’équivalent d’un Cheetos. Heureusement un deuxième plat arrive presque instantanément (10 minutes plus tard): une soupe de la mer déconstruite avec une rouille maison et plusieurs poissons marinés. C’est très goûteux, mais ma portion fait la taille d’une demi-conserve pour bébé.

Sebastian vient voir si tout se passe bien.  Je peux lui dire sans mentir que oui. De plus, vu que je l’ai vu se déchaîner sur son temps privé je n’ai aucune honte à être high devant lui. Je n’en dirais pas plus, mais croyez-moi, les Hollandais savent décoller. Il me recommande un Vin de cerise pour le plat d’après, un Pairing d’exception d’après lui. Bien qu’un peu inquiet pour la note (toutes les boissons étant à nos frais) j’accepte avec joie.  Sebastian offre le repas après tout, que représente une bouteille de vin?

Nous attendons ensuite 25 minutes supplémentaires sous le regard d’un couple venu tester le restaurant local.
Un Jazz d’ascenseur habille cette ambiance bien trop cozy à mon sens. J’évite le regard du serveur. À chaque échange de regard, il se sent obligé de me demander si tout va bien et mon esprit est bien trop flou pour mentir.
Peut-être sous l’influence du joint je commence à envisager que j’ai péri la nuit précédente et que je suis en réalité dans une succursale du purgatoire. Tout est blanc, lisse et les dents du serveur sont bien trop régulières pour être naturelles.Je goûte le vin qui se révèle amer, après une petite enquête je découvre qu’il est prévu comme tel. Claire et moi le buvons presque en shots entre deux verres d’eau.

Le dernier plat arrive enfin.  Sur un lit de ratatouille, des coquilles Saint-Jacques reposent. Elles sont parfaitement cuites. Toutes les deux.  Je cherche à les manger les plus lentement possible, elles et leurs éclats de truffe. C’est à nouveau délicieux, mais il est maintenant 22h et je meurs toujours de faim. Je partage un regard complice de désespoir avec mon amie. Il faut trouver une sortie. Heureusement l’heure aidant, je peux prétexter un article à écrire (c’est bien connu les journalistes stoners sont les plus ponctuels de la profession).
Je file féliciter le chef (après tout sa cuisine était de qualité), je remercie le serveur (par peur de représailles) puis je découvre que nous avons une note de prêt de 50 euros par personne en boissons. Je sors dépité fumer une cigarette avant de monter dans un uber commandé par mon amie.

J’ai faim. Très faim. Le cannabis faisant baisser le taux de sucre dans le sang je commence même à tourner de la tête. Claire intime au chauffeur de s’arrêter. Elle sort un autre joint et m’invite à lever les yeux avec un grand sourire. J’ai un peu honte, mais décidément elle me connaît bien: nous sommes en bas d’un restaurant de poulet frit.

J’ai couiné comme un enfant lors de son premier voyage à Disneyland fasse à la promesse d’une nourriture grasse et surtout instantanée.  Enfin.

 

Mike Teeve

La série du stoner : Les envahisseurs.

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Chaque semaine Mike vous présente un film ou une série parfaite pour votre pause pétard du jour:

Présentation:Les Envahisseurs (ou The Invaders en anglais) est une série américaine tournée de 1967 à 1968. Bien que limitée à deux saisons, la série comporte tout de même 43 épisodes de 51 minutes. La série, produite par Quinn Martin production, est à l’époque l’une des premières en couleur de la chaîne ABC et réussit avec très peu de moyens à faire passer toute une esthétique de science-fiction.Un exploit qui n’est pas si surprenant quand on sait que l’équipe de production est une des plus cotées de l’époque, avec une dizaine de séries à succès. Dans la série, Roy Thinnes joue David Vincent, un architecte qui découvre que des aliens sont parmi nous et complotent pour envahir la planète Terre.
Au fur et à mesure des deux saisons, David Vincent va lutter pour survivre, accompagné d’un groupe toujours plus grand de survivants, mais surtout, pour divulguer la vérité aux autorités : ils sont parmi nous.

 

Chaque générique des Envahisseurs est suivi par un texte d’introduction : Les envahisseurs : ces êtres étranges venus d’une autre planète. Leur destination : la Terre. Leur but : en faire leur univers. David Vincent les a vus. Pour lui, tout a commencé par une nuit sombre, le long d’une route solitaire de campagne, alors qu’il cherchait un raccourci que jamais il ne trouva. Cela a commencé par une auberge abandonnée et par un homme devenu trop las pour continuer sa route. Cela a commencé par l’atterrissage d’un vaisseau venu d’une autre galaxie. Maintenant, David Vincent sait que les envahisseurs sont là, qu’ils ont pris forme humaine et qu’il lui faut convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé…. En France, cette histoire est racontée par Jean Berger.

Pourquoi regarder high: Grâce à ses couleurs flashys et à son thème inoubliable (à voir juste au dessus) la série s’est assurée une place au panthéon des séries cultes de la télévision. Une période de grâce pour la télévision qui commence juste à s’imposer dans tous les foyers. La même année, Le prisonnier, la série surréaliste de Patrick McGoohan, tente elle aussi, de faire aimer l’anticipation aux américains. Regarder les envahisseurs c’est l’occasion de se replonger dans une esthétique novatrice. La série est d’ailleurs une des influences majeures de Chris Carter quand il créée X-files en 1993.
Rien de très surprenant, la série est la première à oser s’aventurer dans les territoires de la paranoïa et du complot. La guerre froide, est à l’époque une obsession de la population et on répète à tous les enfants que des espions communistes sont parmi nous. Le saut des communistes aux aliens est assez évident. Regarder Les envahisseurs high c’est drôle (grâce à un sens de drame exacerbé dans chaque séquence), divertissant et instructif. L’occasion de mieux comprendre ce que les gens craignaient à l’époque.

Le moment culte: Dans l’épisode 5 de la saison 1, nommé Genesis, on peut voir un des aliens sous sa vraie forme dans un réservoir d’eau. Un fait qui n’aura lieu que deux fois dans la série faute de budget, mais qui participe grandement à créer une aura de mystère et qui souligne la difficulté de la tâche de Vincent. Les extraterrestres sont reconnaissables parmi les humains grâce à leurs auriculaires. En effet, ils ne peuvent pas les replier. Ils brûlent d’ailleurs quand ils meurent afin d’éviter de laisser des preuves.

https://www.youtube.com/watch?v=jdCaj5rX0gQ&t=2992s

Le mot de la fin: La série s’ancre dans des thèmes chers à des auteurs comme Philip K Dick (à qui on doit le livre à l’origine de Blade Runner, la nouvelle à l’origine de Minority Report et de Total Recall) via la question de l’identité et de l’imposture. Ce questionnement, très fort dans la science-fiction américaine, répond à la crise posée par la guerre froide.
Il est d’ailleurs intéressant de souligner qu’on peut directement associer la fascination pour les extraterrestres et la course à l’armement nucléaire. Le premier récit confirmé de ”rencontre” avec les aliens est publié 1945, le lendemain de l’explosion de Hiroshima. Il est d’ailleurs fascinant de voir que l’imagerie est tellement forte, qu’elle donnera de nombreuses publications dans des journaux nationaux, anxieux de démasquer la vérité, lors du crash d’un ballon météo sur Roswell en 1947.

 

Mike Teeve

les 10 meilleures chaînes Youtube quand on est stone.

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Une fois n’est pas coutume, vous aviez plein de choses à faire, et puis vous avez fumé.
Mais que faire? Vous n’avez pas la capacité d’attention nécessaire pour regarder un documentaire, pas la patience pour commencer une série, bref vous avez envie de zapping. Allez roulez vous en un bien tassé, et suivez-moi.

Pour tripper Geek: Le Angry Video Game Nerd (disponible ici )
Présentation: Depuis 15 ans James Rolfe subit les pires jeux vidéos jamais sortis pour le plaisir de ses spectateurs. Avec un humour décalé et un montage efficace, c’est le genre de programme qu’on peut regarder pendant des heures entre deux joints
Pourquoi la regarder high: Le Nerd est un personnage vulgaire et imprévisible qui multiplie les insultes envers des jeux tous plus mauvais les uns que les autres. C’est un peu comme regarder un remake des vieux cartoons de Donald Duck. La chaîne est en anglais, mais une bonne partie de ses vidéos sont disponibles en VOSTFR grâce à des Fans.

Pour tripper cinéphile: Karim Debbache (disponible ici)
Présentation: Karim est un des meilleurs youtubers francophones. Il est à l’origine de 2 émissions :
-”Crossed”, qui parlent des films tirés de jeux vidéos.
-”Chroma”. qui parle du cinéma de genre.
Si aucune vidéo n’a été postée depuis un bon moment, cela vous fait quand même 34 vidéos de qualité à dévorer.
Pourquoi la regarder high: C’est comme regarder un film avec une bande de potes: les vannes fusent et en plus vous apprenez de quoi épater vos collègues.

Pour tripper global: What the Cut (disponible ici)
Présentation: Antoine Daniel a fait une quarantaine éditions de What the Cut, une sélection déjantée des meilleurs vidéos du web agrémentés d’un humour régressif et raffiné.
Pourquoi la regarder high: Que vous aimiez les chèvres qui crient, les gens déguisés en Poney ou les pubs étranges What the cut propose un large éventail de ce que l’humanité apporte de meilleur. Ou de pire.

Pour tripper métaphysique: DAD (disponible ici)
Présentation: Une chaîne relativement récente, mais qui se démarque par son personnage DAD (papa en français) qui aime “Manger de la nourriture”, “Femme”, “Fille” et “Vraies valeurs”. Une chaîne Ovni qui attire les stars puisque Yelle et Jamie Foxx sont apparus dans des collaborations.
Pourquoi la regarder high: Dad est unique, il danse comme personne et peut être apprécié au premier ou au second degré. Un contenu aussi énigmatique que bien pensé.

Pour tripper culte: Saturday Night Live (disponible ici)
Présentation: Depuis 40 ans SNL est la plus grande émission humoristique au monde. Chaque semaine une troupe d’acteurs triés sur le volet jouent des sketchs en direct avec une star. On peut citer Bill Murray, Jim Belushi, Adam Sandler et Robert Downey Jr parmi les anciens membres de la troupe.
Pourquoi la regarder high: C’est grâce à cette émission que nous avons eu les Ghostbusters, les Blues brothers et Wayne’s world pour ne citer que quelques-unes des merveilles qu’on doit à l’émission. Regarder SNL c’est explorer toute l’histoire de l’humour américain.

Pour tripper WTF: Adult Swim (disponible ici)
Présentation: Rick et Morty, Family Guy et bien d’autres contenus animés pour adultes sont disponibles, parfois de manière inédite, sur la chaîne YouTube de la filiale de Cartoon Network (la plus grande chaîne de dessins animés américaine)
Pourquoi la regarder high: Pour voir des morceaux de la Saison 4 de Rick et Morty avant tout le monde, ou pour découvrir de nouveaux formats. On vous conseille fortement le travail de Tim and Eric qui est dans la vague de celui de Quentin Dupieu, le réalisateur de Rubber. Vous ne pouvez pas vous tromper en allant sur Adult Swim.

Mike Teeve

Zesérie : Rick & Morty.

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La saison 4 de Rick and Morty est enfin sortie! La série culte créée par Dan Harmon (aussi à l’origine de Community) et Justin Roiland (qui est à la fois la voix de Rick et de Morty) s’apprête à vous retourner le cerveau à nouveau.

Présentation: Ce dessin animé pour adultes à l’humour acéré, suit les aventures de Rick Sanchez (un scientifique capable de voyager entre les dimensions) et de son neveu Morty un adolescent d’une naïveté sans borne.

Pourquoi regarder High: Avec un grand nombre de punchlines et un style graphique faussement naïf, la série est une merveille d’inventivité capable de surprendre même les plus assidus et adeptes de l’humour noir.. On vous le prouve tout de suite avec le TOP 5 des meilleurs épisodes et quelques extraits pour votre pause du jour. Une sélection de ce que la série a de plus WTF, drôle et décalé.

Interdimensional Cable 2: Tempting Fate (Saison 2, Episode 8).
C’est le deuxième épisode de la série dédié à la télévision interdimensionnelle. C’est une compilation de morceaux d’émissions tous plus farfelus les uns que les autres. Si le premier était déjà hilarant, cette suite monte les enjeux avec des personnages décapants comme le génial Eye-hole man. Le fil rouge de l’histoire est tout aussi surprenant: Jerry, le père de famille cherche à éviter de donner son pénis pour sauver un équivalent interstellaire de Gandhi.

Total Rickall (Saison 2, Episode 4).
Dans celui-ci, la famille Sanchez s’aperçoit qu’elle est envahie par des parasites qui pondent en eux, de faux souvenirs dans leur mémoire. L’occasion pour plein de personnages délirants (tels qu’un Samuraï habillé en viande ou un fantôme dans un bocal) d’exister le temps d’un gag. C’est aussi l’épisode grâce auquel Mr Poopybutthole est né (personnage qu’il est hors de question de vous spoiler) et rien que pour cela c’est une excellente raison de le (re)voir.

Pickle Rick (Saison 3, Épisode 3)
Si il y avait une phrase que tous les fans de Rick et Morty devaient choisir, ça serait certainement “I’m PICKLE RICK BIIIIIIIITCH !” (ou “Je me suis transformé en cornichon enculé!” dans la langue de molière).
Dans cet épisode, notre scientifique préféré décide de se transformer en cornichon pour éviter une séance de thérapie familiale.  Bien entendu, cela ne tourne pas en sa faveur et il se retrouve à devoir se battre contre des rats et des mafieux pour regagner son corps. Qui a dit qu’humour et action ne pouvaient pas aller de paire?

Auto Erotic Assimilation (Saison 2, Épisode 3).
Si vous êtes fan de Science-fiction vous allez adorez cet épisode bourré de références à Star Trek, Alien et à l’invasion des profanateurs de sépultures (un film d’horreur culte). Dans cet épisode Rick renoue avec une de ses ex, Unity, une créature capable de posséder des peuples entiers. Cet épisode est l’exemple parfait de la formule Rick and Morty: des dialogues de très haut niveau, un fond de philosophie et le nihilisme absolu de Rick Sanchez.

The Ricklantis Mixup (Saison 3, Épisode 7)
Un épisode qui se passe intégralement dans la citadelle des Ricks (une dimension parallèle où les habitants sont uniquement des Rick et des Mortys). Au programme, une parodie des séries policières des années 90, l’échappée de Morty tout droits sortis d’une comédie de John Hughes (le maître de la comédie pour ados) et la montée d’un Morty maléfiques au pouvoir. Un épisode que vous pourrez regarder en boucle, pour toujours découvrir de nouvelles surprises. Un “Où est Charlie” parfait pour quand vous êtes VRAIMENT ultra stone.

Mike Teeve

L’histoire d’une plante : l’arrivée du cannabis en France.

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Chaque semaine, Mike vous raconte un fait historique autour du Cannabis. Pour ce numéro, on vous raconte comment notre plante verte est arrivée en France.

Jusqu’en 1800 le chanvre n’était utilisé que par les militaires en France pour en faire des cordages et des voiles grâce à ses fibres.
La toute première mention du haschisch (la résine de Cannabis) et de ses effets psychotropes dans l’histoire française vient de Napoléon. Suite à une tentative d’assassinat par un Egyptien sous l’influence du cannabis, il décrète: “L’usage de la liqueur forte faite par quelques musulmans avec une certaine herbe nommée haschisch ainsi que celui de fumer la graine de chanvre est prohibé dans toute l’Égypte.”
Une interdiction, ne s’appliquant qu’au territoire Égyptien, qui pique la curiosité d’un aliéniste (le nom donné aux psychiatres avant la naissance de la psychanalyse moderne) en voyage en Égypte: Joseph Moreau de Tours.

 

Joseph Moreau de Tours.

Il expérimente alors le produit, et découvre ses effets psychotropes. Joseph parle dans ses notes d’un produit capable de mettre des personnes en bonne santé dans des états qui évoquent le rêve, voire la folie.
Son idée est simple: puisqu’une personne saine est atteinte d’une forme de “folie” quand elle fume, ne serait-il pas possible de la soigner grâce au produit des gens “anormaux” (atteints de maladies mentales) grâce au produit? En bref de soigner le mal par le mal.

Une réflexion loin d’être absurde, car l’une des recherches les plus porteuses pour lutter contre la dépression en 2019 est basée sur l’utilisation de microdoses de LSD (avec le soutien très appuyé du défunt Steve Jobs, grand défenseur du produit). La différence, de taille, étant que les patients sont maintenant volontaires. Les scientifiques de l’époque, eux, faisaient leurs tests sans aucune permission et avec de très grandes quantités sur de pauvres bougres internés en hôpital psychiatrique.

Théophile Gautier (un très grand auteur français dont on vous conseille le superbe La morte amoureuse) découvre le Cannabis auprès de Joseph. Un produit qui le séduit grandement, et le pousse à créer un groupe clandestin: le club des haschischins.  La première règle étant évidemment qu’on ne parle pas du Club.
Parmi les membres on compte: Balzac, Nerval, Flaubert, Dumas, mais aussi Delacroix, Daumier ou Baudelaire.
Enfin bref, assez de grands noms pour faire taire tous les profs de français vous ayant déjà reproché d’être arrivés avec les yeux rouges. La joyeuse bande se retrouve dans un appartement de l’île Saint-Louis pour fumer, mais aussi pour consommer de la confiture de cannabis: le dawamesc (obtenue en mélangeant la plante avec des aromates). Une merveille, très dosée en THC dont la recette est venue d’Algérie, et que nous chercherons à préparer très bientôt. L’auteur de cet article ayant prévu de faire sa propre version qu’il se fera un plaisir de vous présenter.

Le club des hashischins.

Le groupe va ensuite se séparer suite à un Bad trip de Gauthier, l’auteur ayant décidé que le produit est dangereux. Si le club n’a existé que 5 ans (de 1844 à 1849), son impact sur la culture française est indéniable. Il a inspiré des poèmes à Nerval, un roman fantastique à Gauthier et de très nombreuses peintures à Delacroix. On retiendra en particulier Baudelaire et son chef-d’oeuvre les Paradis artificiels qui toujours d’actualité presque deux siècles plus tard.

Encore aujourd’hui, le club inspire des artistes dont Philippe Cohen Solal que nous avons rencontrés et que vous pouvez retrouver juste ici, sur votre site préféré.

 

Mike Teeve