Mike Teeve

Collaborateur mystérieux à la plume acérée et a l'humour noir, Mike est notre spécialiste de la pop culture. La rumeur raconte qu'un agité bien connu des francophones se cacherait derrière ce pseudo.

Le top des machines à rouler.

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Nous vous avions parlé d’Otto, la première machine électronique à rouler des pétards. Si l’article aura converti plus d’un ganja-enthousisaste au  joint confectionné sur 220 voltes, vous avez été nombreux à nous demander s’il existait une solution plus économique et écologique. Voeu exaucé: voici 4 alternatives green pour emballer facilement la belle plante.

La plus user-friendly: la rouleuse conique CONE ZEN

Spécialement conçue pour les feuilles XL, la rouleuse de forme conique Zen Smoke vous permettra de rouler facilement un jolie doobie une feuille king size. La machine, simple d’utilisation (comme une rouleuse classique) est compatible avec toutes les feuilles longues, aussi bien les OCB Slim que les Raw, Smoking etc.
La rouleuse conique slim, de marque Zen smoke, possède un mécanisme breveté permettant de rouler coniquement sans en baver. Idéal pour les débutants.

Cone Zen by Zen smoke, 
9 CAD$/ 6 €

Disponible ici

La plus écolo: la rouleuse conique RAW

Le easy-joint solution écologique puisqu’elle est faite en plastique de chanvre, philosophie de Josh Kesselman oblige.. .Fonctionne également avec toutes les feuilles king size, standard ou longues, même avec les feuilles en rouleau, il suffit de couper la longueur de feuille adaptée. Bonus:  La machine utilise du vinyle double couche à haute résistance à la traction, ce qui lui confère une durée de vie presque éternelle.
Second Bonus: elle est livrée avec 2 carnets de filtres, 2 paquets de feuilles king size Classic et 2 paquets de feuilles Bio.

Rouleuse King size by RAW,
12 CAD$/ 9€

Disponible ici

La meilleur marché: La rouleuse King Size OCB

La marque Française se lance dans la confection conique automatique avec un produit chic et pas cher, notre meilleur rapport qualité prix de cette sélection.
Simple, basique mais efficace, c’est notre entrée de gamme du roulage sans effort, un objet qui est à la machine à joint ce que les papiers classiques de la même enseigne sont aux clopes roulées: une valeur sûre.

Rouleuse King size OCB
7 CAD$/5€

Disponible ici

La plus design: la Rouleuse Conique FUTUROLA

On roule facile et en style avec cette machine au mécanisme différent, et au look qui ne laissera personne indifférent. Cerise sur le bédot: elle est fabriquée en ABS (un plastique ultra-robuste) et est livrée avec sa pochette de transport. Notre coup de coeur de cette sélection.

Rouleuse Conique Futurola
9 CAD$/6€

 

Lil’Nas: Black and Pride

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Alors que la saint Valentin se profile,  ZEWEED célèbre l’amour de tous les sexes et dans toutes les combinaisons possibles en rendant hommage à l’une des rares icônes gay du rap américain: Lil’Nas.
Portrait d’un artiste aussi cool que fier.

Certaines personnes deviennent célèbres par accident, d’autres par chance, dans le cas de Lil Nas X, c’est par pure ténacité. Un fait d’autant plus impressionnant, quand on connaît son jeune âge.
Il entame sa carrière en 2015. Enfant de la génération X, il se fait une réputation en enchaînant les vidéos sur les réseaux sociaux. Il joue avec les memes, devient une mini célébrité d’internet et monte une page hommage à Nicky Minaj, qu’il ne reconnaîtra que bien plus tard de peur d’être “outé”.
Dans sa petite ville de Georgia, dans le rap et dans la communauté afro-américaine, son identité sexuelle est encore “problématique” comme il le dit avec un tact certain, mais jamais d’amertume.


Le jeune homme se cherche, enchaîne les joints purs et les petits boulots au parc d’attractions du coin. Des joints toujours purs car comme il le dira plus tard sur twitter : “Je peux fumer de la weed toute la journée et tousser pour la moindre fumée de clope”.
Il prend le pseudo de Lil Nas X en hommage à son idole Nas (un autre amateur de cannabis, qui a monté sa propre marque et qui a même joué pour la Cannabis Cup) et achète pour 30 dollars sur internet le Beat de son premier tube Old Town Road en 2018.

Un mix entre rap et country, qui reprend les codes des westerns et qui évoque le mythe de Django. Le cowboy noir et fier de l’être.

Coming Out

En quelques mois, la chanson fait un tabac grâce à TikTok : des millions de jeunes se filment sur le morceau et il arrive même au Top 50 country. Un fait impensable jusque-là, surtout dans l’Amérique de Trump.
Évidemment, États-Unis oblige, elle est retirée par l’institution Billboard, car n’étant “pas assez country”. Traduction : pas assez blanche.
Peu importe : un “vrai” musicien country, devenu fan de son travail, Billy Ray Cyrus (le père de Miley) participe avec lui à un remix, qui en fait un hit planétaire et le fait connaître du grand public.

Ensemble, Billy ray et lui vont partager une belle amitié et pas mal de joints… “Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui possédait autant de Cannabis avant, il en a BEAUCOUP” raconte-t-il en interview.

Même s’il ne fume maintenant que de manière récréative, le Cannabis l’a beaucoup aidé, quand il a perdu sa grand-mère, alors qu’il connaissait enfin le succès, fin 2018. Il se décrit comme devenant presque “Hypocondriaque”, se réveillant la nuit avec des crises de panique, lors d’une interview pour Variety.

Cette expérience dramatique le pousse à repenser son équilibre et à améliorer sa vie, sans peur des jugements.
Il fait son coming out en 2019 sur Twitter. Pas pour la publicité, mais parce qu’il voulait “que les gamins gays puissent aussi se sentir représentés dans le milieu du rap, qu’ils se sentent vus” comme il l’explique dans cette interview dans un barbershop américain pour HBO.
Il n’est plus pour lui question de se cacher, il veut créer sa propre voie et elle est spectaculaire.

Porté par les vagues de soutien qu’il reçoit (notamment de son ami Billy ray et à la grande surprise de son père). Il se lâche sur les réseaux et commence à être de plus en plus explicite dans ses paroles, ce qui donnera son chef d’œuvre : Montero.

Twerk avec le diable

Montero, c’est le vrai prénom de Lil Nas X, une manière de s’assumer enfin. La chanson est en réalité beaucoup plus douce que le laisse présager l’énorme polémique autour du clip de la chanson, dans lequel il fait un lap dance pour le diable (qui est simplement une métaphore pour ses pulsions auto-destructrices).

C’est une histoire d’amour un peu désespérée, pour un homme pas encore sorti du placard. Une histoire vraie, dont la structure est inspirée par “Call me by your name”, un des premiers films d’amour gay qu’il ait jamais vu, alors qu’il écrivait la chanson en 2020.

Bien sûr, les paroles sont explicites (il parle entre autres “d’avaler ses enfants” et de plateaux remplis de “Ganja et de poudre blanche”), mais plutôt que choquer, son but est avant tout de changer les normes.

Après des centaines de chansons explicites hétérosexuelles, il fallait bien tourner le volume jusqu’à 11, pour qu’il puisse se faire entendre. Son but ? Normaliser l’homosexualité dans la musique rap.
Une démarche qu’il explique avec brio, dans cette courte vidéo décryptant les paroles de sa chanson pour Vice.
Alors qu’il s’apprête à célébrer son 23ème anniversaire, l’avenir du grand Lil’Nas s’annonce aussi coloré qu’un arc-en-ciel.

 

 

Quand la Motown chantait la ganja

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Avant Dej Jam et le succès interplanétaire de la maison de disque de Bob Marley Tuff Gong, un label de Détroit se faisait déjà une sulfureuse réputation en produisant des titres louant sans équivoque des charmes de l’herbe. Zeweed vous emmène à la découverte de la Motown et de ses plus belles déclarations d’amour faites au cannabis.

Fondé par le compositeur et producteur Berry Gordy Jr en 1960, le label Motown tient son nom de la contraction entre motor (moteur) et town (ville). C’est un hommage à Détroit, qui a longtemps la grande ville de l’industrie automobile américaine.
Si le nombre de hits et d’artistes lancés par Motown est aussi gigantesque, c’est grâce au flair et à la volonté de son fondateur de rendre la soul accessible à la masse.

La plupart des artistes majeurs du label étaient amateurs de cannabis. C’était le cas de Diana Ross — qui a d’ailleurs initié Michael Jackson —, de Smokey Robinson ou encore de Marvin Gaye — qui a fumé toute sa vie en grande quantité pour calmer ses angoisses.

Le meilleur exemple reste tout de même la diva Esther Phillips. Sa reprise immortelle de “And I Love Him” des Beatles, que vous pouvez retrouver ci-dessous, fut immortalisée alors qu’elle était tellement enfumée qu’elle en avait des difficultés à marcher.

Pourtant, c’est seulement à la fin des années 60 que les premiers morceaux psychédéliques Motown sont sortis, grâce à l’impulsion des Temptations, avec “Cloud Nine”.
Un morceau enregistré en 1968, très clairement dédié à la plante, qui est sorti contre les recommandations de Gordy, suite à un vote des salariés.
Le pari est réussi: ce sera le premier Grammy du groupe et du label.

Après 10 ans de refus, Gordy, qui ne pensait pas le public américain capable d’accepter ce thème en pleine guerre contre les stupéfiants, lâche la bride.
La même année et seulement pour quelques mois, une division Weed est lancée, pour sortir l’album de Chris Clark. Un album orné d’un symbole peace, qui pastiche le rival Stax et du facétieux slogan “Tous vos artistes préférés sont dans la Weed”.

En 1971, Marvin Gaye sort un album qui parle de la guerre du Vietnam, du sexe et surtout de l’addiction.
Le chanvre sert dorénavant de paravent à la firme, ici pour parler des ravages de l’héroïne, sans braquer un auditoire bien pensant. C’est un prétexte pour s’adresser à un public large, tout en gardant sa suavitude légendaire, dans “Flyin’ high”.

Une stratégie qui sera aussi utilisée par Stevie Wonder deux ans plus tard. En dépit d’une variété qui lui a été dédiée, il n’a fumé qu’une seule fois dans la vie.
Son morceau “Too High” est un avertissement contre les stupéfiants sorti, seconde ironie, sur son album le plus psychédélique : “Innervisions”.

Bien entendu, ses avertissements ne visent pas notre plante préférée. L’album est d’ailleurs particulièrement calibré pour les sessions fumettes. Un fait loin d’être accidentel.

Le morceau le plus explicite jamais sorti par Motown est lâché par Rick James, le Superfreak, en 1978. Le transparent “Mary Jane” est un morceau fondateur de la Punk-Funk, qui a retourné les charts. Un must, quand on sait qu’il parle de la plante comme d’une délicieuse séductrice.

Rick James: « I’m stone I’m proud  » attitude.

Le chanteur s’est, de nombreuses fois, déclaré scandalisé qu’on puisse recevoir des peines de prison pour le cannabis et il fumait très régulièrement sur scène.

Ce hit, d’ailleurs, sera une influence majeure pour tout le mouvement Hip-Hop et en particulier pour le jeune Snoop Dogg, qui enregistrera même un morceau avec le maître.

Seth Rogen, Hollywood Dude

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A 41 ans (dont 28 de carrière), Seth Rogen est devenu un étendard de la pop-culture et des ganja lover, le tout avec une coolitude qui ne laisserait en rien deviner qu’il pèse 80 millions de dollars.
Acteur, producteur, scénariste, entrepreneur et céramiste confirmé, le canadien est à lui seul une promo pour la légalisation, tant ce stoner de premier rang cumule les succès (entre deux tafs), clamant à tous son amour de la weed. Portrait du stakhanoviste le plus relax de la planète.

Certaines personnes ont bien vécu la pandémie. A l’instar de  Seth Rogen qui est de son propre aveu, “confiné depuis 2009”. Une blague qu’il a lancée sur le plateau de Jimmy Kimmel en avril et que son partenaire d’écriture Evan Goldberg confirme : “C’est probablement une des seules personnes contentes d’être forcée de rester en intérieur”. Car Seth Rogen n’aime pas sortir, le glamour et les paillettes. Ce qu’il aime c’est faire rire, divertir, rester dans son canapé avec sa femme et son chien en fumant des joints grands comme des bras. Avec Goldberg,  ils ont fondé l’entreprise de production et distribution de cannabis Houseplant, nommée ainsi en hommage à sa philosophie. Et le succès est encore au rendez-vous.

Premiers stand-up dans un bar lesbien

Il a commencé par du stand-up dans un bar lesbien, à l’âge de treize ans, qui lui a valu un chapeau rempli de pourboires : « Apparemment elles aimaient bien les blagues de juif” balance-t-il sur le plateau de The Ellen Show, évitant de trop parler de son mariage furtif avec une réalisatrice, en 2012.
C’est la même année qu’il fume son premier joint dans une allée de son quartier, à force d’insistance il parvient à convaincre son meilleur ami Evan de tester 2 ans plus tard.
Seth se moque gentiment de son ami en racontant qu’il a vomi sa première fois et que c’est ça le but de leur marque: que personne n’ait à commencer avec leur première fois dans une allée ou dans une fête miteuse. Le but d’Houseplant c’est le cannabis rendu accessible et sain. Une envie qui est illustrée par leurs emballages réutilisables et facilement identifiables pour savoir en un instant si on fume de l’indica avec son emballage orange ou de la sativa en magenta.
Notre recommandation? De la Pineapple express bien sûr, nommée après sa géniale comédie d’action dans laquelle une weed légendaire à l’origine d’une course poursuite démentielle avec son ami James Franco.

Les copains d’abord

Le secret de son succès, c’est énormément de second degré et un ancrage qu’il doit à sa bande de potes à l’image du casting de This is the end, un film qu’il a coécrit avec Evan et qu’il a réalisé. Sa bande (James Franco, Jonah Hill et Justin Long et bien d’autres) et lui affrontent dans le film l’apocalypse, ce qui fait ressortir leurs propres rivalités.
En réalité, Seth Rogen leur est resté très loyal à cette équipe qui est à l’origine de pas mal de projets à lui.
« Je voulais surtout faire un film avec mes potes… et le film est parti d’une session de fumette entre amis. »

C’est suite du diagnostic d’Alzheimer de sa belle-mère qu’il a monté le festival humoristique Hilarity for charity qui a eu droit à un spécial sur Netflix et… Un Carnaval cannabique réservé aux plus de 18 ans dans le New Jersey.
Vous pouvez les voir ici parler avec sa femme et lui parler de leur engagement pour cette cause mais surtout de leur consommation sur une semaine, de quoi coucher Snoop? Non mais de quoi coucher toute la rédaction de Zeweed devant des cartoons pour un après midi.

No compromise

Cet homme - qui a révolutionné le cinéma d’animation pour adultes (avec Sausage Party qu’il a conçu), la série de Super-héros (avec The Boys qu’il a produit) et la religion (avec l’incroyable série Preacher, qu’il a développé) - a fait tout cela de son propre aveu, simplement parce que ça l’amusait.
Qu’importe les haters ou son image, il fait ce qui lui plaît et il s’attaque régulièrement à la politique anti drogue fédérale “raciste” de l’état américain. « Une politique qui sert à enfermer des personnes de couleurs depuis des décennies” selon lui.
Le Cannabis fait partie de sa vie, il veut tout simplement partager son amour pour la plante: “Tous les matins, je fume un joint avec mon café et je continue à fumer jusqu’à aller me coucher. Parfois, je me réveille la nuit pour fumer plus« , confie-t-il au New York Times en interview, entre deux histoires sur des céramiques qu’il se plaît à réaliser.
Houseplant a d’ailleurs lancé une collection de cendriers inspirés par ceux fabriqués par Seth à ses débuts qui “sont parfait pour une session fumette et pour tenir même les plus gros joints”.
Un passe-temps méditatif qui lui correspond bien et qu’il pratique sur chaque tournage, le dernier en date   « Pam& Tommy », (qui retrace l’histoire derrière le  scandale de la sex tape du batteur de Motley Crüe Tommy Lee et de la Baywatch babe Pamela Anderson) n’a pas échappé à la règle au plus grand bonheur de 12 membres de l’équipe de tournage qui se sont vu offerts un cendrier « made by Seth« .  Awesome attitude, dude!

 

5 idées cadeau pour un Noël en altitude.

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Noël approche et c’est toujours un casse-tête de trouver le cadeau parfait pour vos proches. Si vous nous lisez, c’est que vous avez un intérêt pour le Cannabis et cela tombe bien puisque nous avons sélectionné pour vous les meilleurs gadgets histoire de combler les fumeurs de votre coeur.

L’étui Bulldog

Cette “Saverette” conçue par la marque Bulldog (la plus importante chaîne de coffee-shop en Europe) est un étui qui sert à préserver vos joints lors de vos trajets.
Grâce à son design malin, il évite les odeurs, garde votre joint en place, le protège des chocs et des intempéries.
L’étui peut accueillir tous les joints jusqu’au “King Size” de 11 centimètres, c’est donc aussi l’occasion de faire un joli clin d’oeil au destinataire de ce cadeau en y glissant une petite surprise.

Verdict : Indispensable pour partir en week-end l’étui Bulldog l’étui Bulldog garantit à votre joint de secours d’être toujours frais et à portée de main. Un outil indispensable au stoner qui est toujours en déplacement.

(6,85 euros à commander ici)

Des filtres en verre de haute qualité 

Noël c’est aussi l’occasion de faire des cadeaux pratiques.
Attention on ne parle pas d’offrir des paires de chaussettes, mais des filtres de la marque Higher Standards.
Des filtres en Verre de Borosilicat, un matériau de qualité médicale qui résiste très bien à la chaleur et qui ne dégage aucune émanation toxique.
Dans chaque pack il y a 6 filtres qui permettent de fumer jusqu’au bout sans risquer de se brûler les lèvres, d’éviter d’avoir les doigts qui puent, mais surtout… d’adoucir votre joint.
En effet grâce à leur design torsadé ils fournissent une bouffée bien plus suave à la manière des pipes de grand-père.

Ze Verdict : Le filtre en verre c’est écolo, pratique et facile à utiliser. Un petit cadeau pas cher, mais qui peut faire plaisir à tous les fumeurs qu’il s’agisse d’amateurs de haschich, de Cannabis ou de chanvre au CBD.

(16 dollars à commander ici)

La Pipe Glaçon 

L’hiver c’est s’amuser dans la neige et sur la glace.
Ce moule réutilisable vous permet justement de faire des pipes en glace avec rien de plus qu’un peu d’eau et un congélateur.
Si vous avez un ami qui a les poumons sensibles, c’est une bonne idée de cadeau.
L’occasion de se faire des bouffées de fumée bien fraîches ou même parfumées si vous remplacez l’eau par d’autres liquides.
Ma préférée c’est celle au café que vous pouvez retrouver ici:

Ze Verdict : Le bon cadeau pour rester auprès d’une cheminée au chalet ou entre deux caquelons de raclette. La Pipe glacée c’est le must pour les fumeurs souhaitant célébrer l’hiver avec classe et fun.

(15 dollars à commander ici )

Le plateau malin 

Ce plateau de la célèbre marque Raw (connue pour ses papiers à rouler) est parfait pour les plus zen et plus bordéliques de vos amis.
Il est en bambou ce qui lui donne un certain cachet et se ferme grâce à un système magnétique.
Grâce à ce plateau, rouler toute la soirée devient plus facile: des emplacements destinés à votre matos, à vos feuilles et à votre grinder sont prévus.


Ze Verdict
: Un outil indispensable pour votre ami maladroit qui renverse systématiquement toute sa préparation dès qu’il a trop fumé ou pour votre ami Vegan qui fait très attention à son empreinte carbone. Le bambou étant une matière renouvelable c’est d’ailleurs le plus écolo des objets sur cette liste.

(42,57 euros à commander ici:)

La machine magique pour faire du beurre au cannabis

C’est un sacré joujou qui pèse 4 kg et coûte presque 200 euros, un prix somme toute assez logique quand on découvre le potentiel de la bête.
Le “Magical Butter maker” (ou machine magique à beurre) est le seul autocuiseur à Cannabis, il peut moudre, cuire et concocter par lui-même une grande variété de produits.
Fourni avec un livre de recettes il peut selon le temps et la température que vous programmez faire de l’huile, du beurre ou de la pâte de Cannabis.

Ze Verdict
: Le cadeau parfait pour votre ami qui déteste autant cuisiner que dévorer vos space cakes. L’occasion de se prendre pour un savant fou du THC et de passer un Noël vraiment magique.

 

(195 euros et 95 centimes à commander ici )

ZeRecettes de Noël

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En l’honneur des fêtes qui approchent, nous avons décidé de vous faire découvrir deux recettes alliant cannabis et délicieuses saveurs hivernales, une combinaison gagnante pour planer au coin du feu.

Le père Fouettard: Le lait de poule au Kief

On commence par une recette aussi simple qu’efficace grâce à son ingrédient actif: le Kief, le précieux pollen des fleurs de Cannabis.
Le Kief c’est le dépôt qui reste au fond de tous les grinders 4 étages, plus sa couleur est claire, plus le kief est pur. Faites attention de commencer avec des petites quantités, le taux de THC du pollen étant bien plus élevé que celui de la fleur.
Il est plus prudent de jouer la sécurité pour votre première fois et de recommencer l’expérience avec un dosage plus corsé pour la prochaine.

Les ingrédients:  250 ml de lait
250 ml de crème liquide
60 ml de Bourbon Maker’s Mark (ou autres)
3 Jaunes d’oeuf
Entre 250 mg de Kief et 1 gramme grand maximum.
200 g de sucre brun
1 cuillère à café de poudre de noisette
1 cuillère à café d’extrait de vanille
1 cuillère à café de cannelle

La recette: 1 Préchauffez le four à 120 degrés pendant 15 minutes
2 Saupoudrez votre Kief uniformément sur du papier de cuisson et laissez cuire 20 minutes (la chaleur est indispensable pour “activer” les agents actifs du Kief)
3 Faites chauffer à feu vif une casserole ou une marmite remplie à moitié d’eau (soit aux alentours de 85 degrés si vous avez une plaque à induction).
4 Mélangez énergiquement tous les ingrédients à l’exception de la cannelle dans un grand saladier (ou utilisez un mixeur si vous en avez un). Continuez jusqu’à obtenir un liquide uniforme et sans grumeaux.
5 Versez la préparation dans un sac hermétique ou dans un tupperware avant de le faire cuire au bain-marie dans la casserole pendant une heure.
6 Laissez reposer au frigo
7 Servez en saupoudrant un peu de cannelle sur chaque verre

La miche de la mère Noël: le Pain d’épice au miel, au fenouil et au Cannabis

Noël c’est évidemment l’odeur de  sapin (pas de cercueil) et de pain d’épice.
Il est donc assez logique de vous proposer la recette d’un dessert gourmand alliant des épices, une touche de sucré et de salé.
A l’instar du meilleur Space Cake jamais préparé dont on vous parlait ici, cette recette est spécialement pensée pour s’accorder avec le goût si particulier (et quelque peu amer) du beurre de Marrakech. C’est la raison pour laquelle on retrouve du miel et du fenouil parmi les ingrédients, il s’agit d’arômes s’accordant très bien avec sa saveur herbacée.

Les ingrédients: Pour 5 personnes
50 grammes de beurre de Marrakech (Vous pouvez retrouver la recette du beurre ici)
50 grammes de beurre demi-sel
250 ml d’eau
60 ml d’huile d’olive
80 grammes de miel
60 ml de lait
Un yaourt
2 oeufs
150 g de farine blanche
2 cuillères à café de gingembre moulu
2 cuillères à café de levure de boulanger (ou de bicarbonate de soude en remplacement)
2 cuillères à café de poudre de graines de fenouils moulues (il est aussi possible de les moudre soi-même avec un grinder)

La recette: 1 Préchauffez le four pendant 15 minutes à 160 degrés
2 Mélangez délicatement le beurre de Cannabis, le beurre demi-sel et le miel dans une casserole à feu doux jusqu’à obtenir un mélange homogène
3 Enlevez la casserole du feu et ajoutez l’huile d’olive, le lait et le Yaourt. Mélangez le tout avant de laisser reposer au frigo
4 Dans un saladier battez les oeufs puis mélangez la farine, la poudre de graines de fenouil, le gingembre et la levure.
5 Une fois votre préparation refroidie, sortez-la du frigo et ajoutez progressivement le contenu de votre saladier en mélangeant généreusement. Continuez jusqu’à l’obtention d’une pâte.
6 Versez la pâte en intégralité dans un grand moule à cake enduit d’huile d’olive
7 Faites cuire 50 à 60 minutes. Pour vérifier si le gâteau est prêt enfoncez un couteau dans le moule, s’il est cuit la lame devrait rester propre.
8 Laissez reposer 15 minutes une fois sortie du four, puis démoulez la miche et attendez 30 minutes de plus avant de servir

 

3 articles pour fumer sainement

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Parmi les modes de consommation du cannabis, la combustion inhalée est le plus pratiqué. Hors, la fumée, c’est franchement pas recommandé si l’on tient à sa santé. Afin de ménager de vos délicats poumons, Zeweed a déniché trois articles pour une smoke session saine et douce.

Ecolo et futuriste : Le Bong Trident de la marque Hitoki

Oubliez les toxiques fumées de butane, cette pipe à eau rechargeable canalise le pouvoir des lasers!
Grâce à ses composants très haut de gamme (dont de l’aluminium utilisé en aviation) et à son design malin, cet appareil éclipse la concurrence grâce à un système similaire à celui d’une loupe en pleine canicule.Bien plus sain que le briquet et infiniment plus renouvelable que les mèches en chanvre, c’est un appareil très peu gourmand en énergie qui peut être utilisé jusqu’à 280 fois avant de nécessiter une recharge. La combustion est instantanée et grâce à un système de filtration très réussi vous obtiendrez une fumée d’une qualité gustative exceptionnelle sans les désagréments habituels du bong. Adieu les carcinomes et la toux grasse.
La démo est accessible en cliquant ici

550 CAD$/450€

Pas cher, facile à utiliser et adaptables: les filtres Mouthpeace de Moose lab.

Le problème avec les bonnes résolutions c’est qu’elles ont tendance à disparaître en fumée dès que vous êtes en soirée.
C’est sympa d’utiliser son propre vaporisateur mais pas forcément très fun ou très pratique en société.
Qu’importe avec les Mouthpeace vous pouvez “assainir” votre consommation avec presque tous les accessoires qu’il s’agisse d’une pipe, d’un bong voire même d’un rig à dab.
Le principe est simple: l’embout en silicone médical (disponible dans un nombre hallucinant de coloris) s’adapte à toutes les sorties et il vous suffit d’y mettre un des filtres au charbon actif pour absorber toutes les substances néfastes qui passent par là.
Bien entendu le THC n’est pas du tout affecté et une fois que le filtre tourne au noir il vous suffit de le remplacer pour recommencer.
Bonne nouvelle pour les amateurs de fumette à l’ancienne: une version spéciale a été développée pour s’adapter aux joints et autres blunts

(Starter kit avec un embout en silicone et 3 filtres pour pipes ou blunt 13$/11€)

Discrète, brillante et bien pensée: La Top Secret de Genius Pipes

Parfois un chef-d’œuvre ne se découvre pas du premier coup d’œil.
Cette pipe très discrète doit être manipulée pour révéler sa vraie nature.
Pas de risque d’être cramé si on la retrouve dans vos affaires, pas de risque de perdre des pièces et pas de prise de tête pour l’utiliser. Il suffit de faire glisser sa partie centrale pour l’aligner avec la grille et passer à l’utilisation.

Elle a d’ailleurs été conçue pour être dénuée d’odeurs suspectes grâce à des parois en carbone inspirées de la Nasa.
Coup de maître, cette pipe comporte même un système de filtration surnommé “Vortex”. Inventé pour les noyaux des centrales nucléaires, ce système de filtration permet d’avoir des bouffées toujours fraîches sans particules nocives.
Un système qui évacue les déchets au niveau microscopique pour ne laisser que la fumée de Cannabis.

Toujours plus forte, cette merveille comporte juste assez d’arrivée d’air pour ne brûler que la weed dont vous avez besoin et donc éviter les gaspillages à chaque bouffée.
Elle peut même être utilisée pour le dab et pour les concentrés avec des accessoires supplémentaires.
Ne croyez pas Magritte: ceci est bel et bien une pipe.

(Genius Pipe  128 CAD$/100)

John McAfee: l’odieux, la brute et le truand

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Comment un pionnier de l’informatique est-il devenu un baron de la drogue puis un fugitif recherché par Interpol avant de tenter de se présenter aux élections présidentielles américaines ? Portait du Madmen de Silicon Valley.

Aujourd’hui nous parlons de John McAfee, un homme extrême au parcours aussi détonnant qu’une caisse de nitroglycérine posée sur des montagnes russes. Une épopée aussi terrible que fascinante qui s’est terminée dans une sinistre prison espagnole.
Et si Bill Gates avait eu un enfant avec Pablo Escobar ?
Que ce serait-il passé si Mark Zuckerberg avait commis un meurtre ?
À 4h du matin, c’est le genre d’uchronies qu’on partage avec un ami entre deux joints. Une hypothétique absurde mais amusante… qui est assez proche du monde fou de John McAfee.

Cet Anglo-Américain hors normes naît en 1945, sur une base militaire américaine en Angleterre. Il grandit aux États-Unis, sous le joug d’un père alcoolique et violent qui se suicide vers ses 15 ans. En dépit de ses débuts tragiques, il réussit ses études avec brio (qu’il ne termine pas, après avoir été renvoyé pour une histoire de coucherie avec une jeune étudiante, qui deviendra sa première femme) et il commence à travailler à la NASA, pour Xerox et d’autres prestigieuses entreprises.

NASA, Xerox et Yoga

C’est suite à ces expériences qu’il fonde un empire informatique, avec l’antivirus qui porte son nom, en 1987. John McAfee est le premier à réaliser la menace représentée par les virus informatiques, avant même l’avènement d’internet. Et en 1994, alors que tous les PC de la planète sont vendus pré-installés avec son logiciel, il vend son entreprise pour 100 millions de dollars.
Dans les années qui suivent, il tente de retrouver la recette du succès avec une des premières messageries instantanées, il essaye de révolutionner le tourisme avec des avions ultra légers et se convertit au Yoga, devenant gourou dans un Ashram ouvert gratuitement à tous ceux qui veulent détacher des choses matérielles (il a d’ailleurs écrit 4 livres sur le sujet).

McAfee “l’éclairé” se désintéresse rapidement du sujet, quand la crise financière arrive en 2009, faisant fondre sa fortune investie chez les Lehman Brothers de 100 à 4 millions de dollars. Si ce chiffre est discutable (il prétend avoir caché la plupart de ses ressources dans des comptes offshore), il est tout de même obligé de se séparer de ses propriétés américaines et part s’installer au Bélize.

De Bill Gates à Tony Montana

Pourquoi Bélize ? C’est un pays très pauvre d’Amérique centrale, dans lequel tout le monde parle anglais et où l’on peut vivre comme un roi avec peu d’argent.
Il fait de larges donations à la police, engage les gangs les plus violents du pays pour le protéger et monte un labo “dédié à la découverte des médecines naturelles” qui sert de couverture à la production de drogues. Un fait qui a été confirmé par les autorités suite à leur analyse des perquisitions faites dans son labo, mais qui n’a jamais donné lieu à inculpation, puisqu’il s’agissait d’une drogue de synthèse jamais vue auparavant.


La scientifique américaine qu’il a engagé pour développer des médicaments ne sert que de couverture et elle est logiquement insatisfaite. Quand elle tente de le convaincre de la laisser partir, ne supportant plus les aboiements des chiens d’attaques, les gardes armés ou le manque d’avancée de ses recherches, il la drogue avant de l’agresser sexuellement. Elle finira par s’échapper le lendemain et réussira à quitter le pays. Mais à son retour aux États-Unis, le FBI ignore ses propos.

Un acte impardonnable, qui est en phase avec son traitement très utilitariste des femmes. À Bélize, il a 4 “copines”, dont une qui n’a pour seul rôle que de faire ses besoins sur lui, via un trou percé au niveau des fesses dans un hamac, comme elle en témoigne dans l’hallucinant documentaire Gringo.

Face au dérangement permanent, un voisin craque et empoisonne un de ses chiens de garde.
Le voisin est retrouvé mort le lendemain, couvert de blessures. Accablé par de nombreux témoignages accusant John (il a littéralement dit à tous ceux qui voulaient l’entendre qu’il allait le tuer), il fuit, déguisé en vieillard, au Guatemala tout en continuant les interviews. Il réussit finalement à éviter la déportation en jouant la crise cardiaque.

Erreur 404 : La fin de John McAfee

De retour aux États-Unis “plus blanc que blanc” (aucun accord d’extradition n’existant entre Bélize et les États-Unis), il fait une vidéo parodique et à son image pour tacler l’entreprise qu’il a fondé, avant de se présenter aux élections présidentielles pour le partie libertaire en 2016.
Alors qu’il avait échappé à toutes les charges de meurtre, de viol, d’attaque à la propriété intellectuelle, c’est finalement pour avoir fraudé le fisc qu’il est poursuivi par la justice américaine. L’homme qui se vantait de n’avoir pas déclaré ses impôts depuis 2010 (et qui s’était entre-temps refait une fortune d’au moins 23 millions avec les crypto-monnaies) est arrêté en Espagne en 2020. Il est retrouvé pendu dans sa cellule, le 23 Juin 2021, quelques heures après la validation de l’accord d’extradition vers les États-Unis.

 

Son épouse depuis 2013, Janice McAfee (qu’il a d’abord engagée en tant que travailleuse du sexe, avant de la demander en mariage un an plus tard) réfute toute possibilité d’un suicide. Même si la cause du décès a été confirmée par les autorités espagnoles, elle insiste : ils étaient déjà en train de préparer une stratégie pour le faire libérer, dès son retour aux États-Unis.
Il laisse derrière lui approximativement 47 enfants et 61 petits enfants, selon ses propres estimations en 2020 ; la grande majorité sont illégitimes.

THC-O, le cannabinoïde qui réveille.

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Dans les années 80, le choix en matière de cannabis était simple: weed ou hash? Au début du millénaire sont arrivés les distingos « sativa/ indica/ hybride » et un plus large choix pour le consommateur. Aujourd’hui, on ne choisit plus une variété mais un cannabinoïde pour ses effets thérapeutiques ou récréatifs ciblés. Parmi les molécules désormais disponibles (CBD, CBG, CBN, HHC, Delta-8…), aucune n’a encore réussi à faire de l’ombre au THC issu des Sativas les plus toniques… Jusqu’à maintenant?

Partons à la découverte d’une molécule aux effets détonants et à l’histoire insolite : le THC-O.
Au programme : des expérimentations pendant la guerre froide, des effets psychotropes au moins 3 fois plus puissants que le THC et un risque d’explosion permanent.
La simplicité même, on vous disait.

Arme de distraction massive

Un peu à la manière de la mythique Pineapple Express de Seth Rogen, cette super weed de synthèse est le résultat d’expérimentations par l’armée autour des armes chimiques (une tendance lancée par le terrible gaz moutarde de l’armée allemande, utilisé lors de la première guerre mondiale).
Des origines quelque peu sombres, qui s’inscrivent dans la logique américaine classique pendant la guerre froide : si les soviétiques le font… nous aussi.
C’est ainsi qu’en 1948 est lancé l’arsenal Edgewood dont le but est de développer un armement non létal et incapacitant.

Structure moléculaire du THC-O

Quelques années plus tard (le laboratoire ayant fermé en 1975), l’acétate est testé sur des chiens et on découvre qu’il perturbe nettement leur coordination : 2 fois plus que le Delta 9.
C’est d’ailleurs uniquement en 1978 que la substance est trouvée pour la première fois « dans la nature », lors d’une descente de la FDA dans un laboratoire souterrain, avant de retomber dans l’oubli jusqu’à très récemment.

Des tests sur les humains et plus récemment des essais par des youtubeurs évoquent un trip plus “spirituel” évoquant presque une version douce du LSD, mettant aux alentours de 30 minutes à monter. Les effets étant bien plus durables que le THC classique, il est conseillé de le consommer très progressivement.

L’huile de moteur… pour humain

Le THC-O se présente sous la forme d’un liquide marron épais, comparable à de l’huile de moteur. Il n’est donc consommable qu’en cartouche, teinture ou en produit alimentaire, jamais sous forme de fleur.
Attention il est TRÈS fortement déconseillé d’essayer de produire votre propre version du produit. Comme l’explique le site Honest Marijuana : “C’est beaucoup trop risqué et un laboratoire fera toujours un bien meilleur boulot”.

Le THC-O étant un acétate, il est très volatile sous sa forme originelle et son processus de fabrication est notoirement explosif.
En résumé, pour les plus scientifiques d’entre vous, cela implique d’ajouter de l’Anhydride acétique (un produit notoirement urticant), à du Delta-8 pur extrait du chanvre, pour en changer la structure au niveau moléculaire.
Pas d’inquiétude, si vous souhaitez tester le produit sans passer par un doctorat en chimie (ou risquer de terminer comme Walter White), certaines marques proposent déjà des produits comportant l’isolat.

Selon les forums spécialisés, les cartouches de la marque Binoid sont actuellement les plus fiables du marché pour tester le THC-O (avec un ratio de 92 pourcents de distillat et 8 pourcents de terpènes et 4 saveurs proposées).
La marque offre aussi des extractions sous forme de Wax, pour les amateurs de dab.

Comme toujours, Zeweed vous invite à ne vous fournir qu’auprès de marques fiables, à la traçabilité prouvée. Cette substance n’est pas actuellement encadrée par la législation américaine ou canadienne, puisqu’elle n’est que très récemment devenue disponible auprès du grand public.

Halloweed special : Cannabis et sorcellerie

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Et si le pouvoir mystérieux et occulte des sorcières du moyen-Age venait du cannabis? C’est en tous cas ce que soutient Chris Benette dans son livre  « Liber 420: Cannabis, Magickal Herbs and the Occult ». Sortez vos chaudrons, philtres et feuilles en tous genre, je vous emènne sur les chemins de la ganja-magie.

Les sorcières fumeuses de weed: réalité ou fiction?

Un peu des deux, comme le résume assez bien la thèse très controversée du célèbre Jack Herrer . Ce grand prêtre de la weed pensait que la plante démoniaque évoquée lors du procès de Jeanne d’Arc (accusée de sorcellerie) était tout simplement du cannabis.
Le peu de certitudes établies, comme l’explique Chris Bennett , sont les témoignages apposés sur grimoires qui étaient à l’époque interdits (et donc pas toujours en très bon état) ou via les retranscriptions des fameuses minutes des procès de l’Inquisition. C’est-à-dire des aveux tirées sous la torture et à la relative fiabilité.

In weed we trust

Difficile donc de ne pas généraliser les pratiques des sorcières car dès l’arrivée des inquisiteurs la limite entre les pratiquantes de magie blanche (du type divinatoire et guérisseur) ou noire (qui est destinée à contrôler ou à blesser autrui) est devenue ténue.

Cannabis et mandragore

Ce qui est certain c’est que le cannabis était parmi leurs plantes de prédilection . Elle était principalement utilisée pour ses vertues médicinales équilibrant d’autres plantes aux principes actifs puissants comme par exemple la mandragore. Utilisée souvent sous forme de teinture, le cannabis faisait parti des ingrédients premiers de ces magiciennes des bois.
Ses décoctions sont d’ailleurs à l’origine de la légende des balais volants : le bout du manche était recouvert de potions aphrodisiaques et psychédéliques pour faire de l’instrument ménager un infernal sex toy pour vraiment s’envoyer en l’air.

Crowley et l’avènement des Wicca

Pour que la cannabis devienne un élément central  de la magie, il faut attendre l’arrivée d’Aleister Crowley au 19ème siècle. Le père décrié de la magie dite « cérémoniale » dont les travaux reposent sur les fondamentaux païens et intellectuels de la sorcellerie.
Ce grand fêtard connu pour ses orgies « démoniaques » incite tous ses disciples à fumer avec panache pour mieux communier avec les esprits et surtout pour s’approcher un des buts ultimes des pratiquants de la magie: atteindre le plan astral.

Aleister Crowley, AKA « L’homme le plus malsain du monde ».

« L’homme le plus malsain au monde » comme il était surnommé par ses détracteurs sera une influence majeure (une fois quelque peu assainie) pour le mouvement Wicca qui se concentrera plus sur la communion avec l’univers qu’avec la chair. Le cannabis en revanche est resté intact parmi les fondamentaux incontournables pour ses nouvelles pratiquantes de la magie qui sont près d’un million de nos jours.

Sorcières verte et herbe rouge

Même à l’ère digitale Weed et sorcières semblent toujours aller de paire.
Le cannabis menstruel est une des dernières modes parmi les néo sorcières Wicca. Une tendance qui vient d’Équateur ou elles appellent cette herbe sacrée utilisée lors de cérémonies mystiques « Santa Maria« . Le principe est simple, la plante est nourrie par le sang très chargé en azote des règles et, si possible, elle est toujours arrosée les soirs de pleine lune.
Cela donne d’après les témoignages des plantes très riches qui apportent des visions puissantes.
Apparemment le goût serait étonnement doux et la ganja luxuriante. Un vrai tour de magie verte.

 

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