USA - Page 8

Richard Branson walks on the sunny side of the weed.

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Richard Branson has never hidden his fondness for cannabis, advocating during the last decade for a responsible legalization. In an article published on his website on November 26, the iconic founder and CEO of Virgin  takes a keen and optimistic look on weed’s upcoming emancipation. And he’s usually right.

As the free world waits for the end of recess to be whistled for Donald Trump and for President-elect Joe Biden to take office, Richard Branson has welcomed other (uncontested) results : those from states where legalization of recreational cannabis has been approved . “I was excited to see some of the other outcomes of this year’s US election. Voters in several states embraced sensible drug policy reforms that will make a huge difference to people’s lives, take the burden off criminal justice systems, improve public health and, ultimately, save lives.  ”wrote Sir Branson.
In Arizona, New Jersey, Montana and South Dakota, voters approved the regulated sale of recreational cannabis on November 3, bringing to 15 the total of number of States in which ganja is legalised.

For the serial success entrepreneur, the good news could be followed tomorrow by another strong sign towards an ineluctable global legalization of cannabis:
UN member states will come together in Vienna for an important session of the Commission on Narcotic Drugs (CND), the inter-governmental forum where discussions on the direction and content of global drug policy take place. The item on the agenda is a vote on rescheduling cannabis. What sounds like a tedious bureaucratic exercise has enormous significance for correcting a damaging historical error . For decades, without credible scientific basis, cannabis has been scheduled as a substance with negligible medical or therapeutic value ”  explains Branson on his website.

After a multitude of reports and scientific commissions on a subject that, according to Branson,  has dragged on too long, the World Health Organization (WHO) has finally recommended a limited rescheduling of cannabis, which is clearly a gesture in recognizing its enormous therapeutic potential .
A promising first step while waiting for CND’s vote. During this 63rd session on the matter, CND will look at changes in the scope control substances, in this case: cannabis. This vote is expected to follow the positive WHO recommendations regarding the control of cannabis and related substances. A vote that would free cannabis from various legal shackles in which it has been locked since 1961.
A positive vote to remove cannabis from the strictest schedule would signal that the international drug control system, traditionally a driver of repressive drug policies, might be able to reflect with the ever-accelerating reforms happening on the ground. I hope the CND will come down on the right side of science, public health – and history. » concluded a visionary and always well informed Richard Branson.

Richard Branson voit la weed en rose.

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Richard Branson n’a jamais caché son penchant pour le cannabis, prônant depuis des années une légalisation responsable de la weed. Dans un texte publié le 26 novembre sur son site, l’iconique fondateur et CEO de Virgin pose un regard affuté et optimiste sur l’émancipation de la weed. Extraits et explications.

Alors que le monde libre attend que la fin de la récréation soit sifflée pour Donald Trump et que le président élu Joe Biden prenne ses fonction dans une transition qui promet d’être cocasse, Richard Branson s’est félicité d’autre résultats non contestés ceux-là : ceux des États où la légalisation du cannabis récréatif a remporté la majorité des suffrages. « J’ai été ravi de voir certains des autres résultats de l’élection américaine de cette année. Les électeurs de plusieurs États ont adopté des réformes judicieuses de la politique en matière de drogues, qui feront une énorme différence dans la vie des gens, allégeront le fardeau des systèmes de justice pénale, amélioreront la santé publique et, en fin de compte, sauveront des vies » s’est réjoui Sir Branson.
En effet, en Arizona, au New Jersey, au Montana et au Dakota du Sud, les électeurs ont approuvé le 3 novembre dernier la vente réglementée de cannabis récréatif, poursuivant une tendance amorcée en 2014 au Colorado, portant aujourd’hui à 15 le nombre total d’États ayant légiféré en faveur de la belle herbe.

Pour le serial-succès-entrepreneur, cette bonne nouvelle pourrait demain s’accompagner d’un autre signe fort vers une légalisation globale de l’Herbe.
« Les États membres de l’ONU se réuniront (le 2 décembre NDLR) à Vienne pour une importante session de la Commission des stupéfiants (ONUDC), le forum intergouvernemental où ont lieu les débats sur l’orientation de la politique mondiale en matière de drogues. Le point à l’ordre du jour est un vote sur le rééchelonnement du cannabis. Ce qui ressemble à un exercice bureaucratique fastidieux a en fait une importance énorme pour corriger une erreur historique  » explique Branson sur son site. « Pendant des décennies, sans fondement scientifique crédible, le cannabis a été classé comme une substance à valeur médicale ou thérapeutique négligeable, considérée comme nocive » poursuit-il.
Après une multitudes de rapports, de commissions scientifique et autre conciliabules de spécialistes sur un sujet qui selon Branson n’a que trop trainé, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a enfin recommandé un rééchelonnement limité du cannabis, ce qui en claire revient à reconnaître l’énorme potentiel thérapeutique du cannabis. Un premier pas en attendant le vote du mercredi 2 décembre.
Lors de cette 63ème session sur le sujet,  l’ONUDC se penchera sur les modifications du champ d’application du contrôle des substances en l’occurrence le cannabis. Ce vote devrait suivre les positives recommandations de l’OMS concernant le placement sous contrôle du cannabis et produits apparentés. Un vote qui libèrerait plus encore l’herbe du carcan légal dans lequel elle est enfermée depuis 1961.
«  Un vote positif pour retirer le cannabis de sa classification encore très prohibitive serait un signal fort envoyé aux organisations de contrôle des drogues, traditionnellement moteurs des politiques répressives en matière de cannabis. J’espère et pense que l’ONUDC passera du bon côté de la science, de la santé publique et de l’histoire. » conclu Branson, toujours visionnaire.

 

Le cours des actions du cannabis-business explose.

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La victoire de Joe Biden vient donner un sérieux boost à l’industrie du cannabis:  dès l’annonce officielle de la transition Trump-Biden, le cours de titres d’acteurs majeurs du commerce de weed, comme Canopy Growth, a monté en flèche.

Une hausse anticipée et  alimentée par les attentes envers une administration Biden en faveur du marché du cannabis et qui assouplira très vraisemblablement la législation encadrant son commerce. Contrairement à Donald Trump, Biden n’entravera pas la proposition fédérale qui laisse à chaque État américain le pouvoir de  légaliser le cannabis, un soulagement pour les acteurs du secteur, une invitation pour les investisseurs.

Plus tôt ce mois-ci, les électeurs de l’Arizona, du Montana, du New Jersey et du Dakota du Sud ont légalisé la vente et consommation de weed, portant à 15 le nombre total d’États qui authorise l’herbe Les dirigeants de l’industrie verte n’auront pas tardé à publiquement faire part de  leur satisfaction quant au résultat des présidentielles US: Le PDG de Canopy, fort du soutien financier du propriétaire de Corona Constellation Brands(STZ), s’est montré particulièrement optimiste quant à ce que les changements dans le paysage politique pourraient signifier pour l’industrie.

«Nous pensons que la victoire de Biden est une étape importante sur la voie de l’autorisation fédérale du cannabis sur le marché américain grâce à la décriminalisation et à la dépollution», expliquait le  PDG de Canopy David Klein lors d’une récente conférence téléphonique avec des analystes.

“Les résultats des initiatives de vote montrent clairement que le soutien pour la légalisation de la marijuana à l’usage des adultes s’étend à travers les frontières géographiques et partisanes et est soutenu par une majorité d’Américains. La marijuana légale est en train de devenir la norme américaine”.“Cela augmentera probablement la pression sur le Congrès pour qu’il adopte une réforme fédérale majeure pour la marijuana dans un avenir très proche.” a conclu le CEO de l’entreprise canadienne.

 

 

Amazon s’attaque (enfin) au réchauffement climatique.

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 Jeff Bezos, le créateur d’Amazon, a fait amende honorable en allouant plus de 800 M$ de sa fortune personnelle à des ONG investies dans le climat. Et ce n’est qu’un début.

Pour les écologistes (et les libraires !), Jeff Bezos, c’est le mal absolu. Après avoir bâti, en une vingtaine d’années, le plus grand groupe mondial de commerce en ligne, le propriétaire du Washington Post fait monter le thermomètre climatique. Dynamisant le commerce international, transportant ses marchandises par avions et par camions, Amazon affiche un bilan carbone désastreux.

Lourd bilan carbone

Rien qu’au Royaume-Uni, Amazon a directement relâché 19 000 tonnes de dioxyde de carbone lors du dernier Black Friday. Au niveau mondial, le groupe évalue son empreinte carbone à plus de 50 millions de tonnes de gaz à effet de serre : un peu plus que la Suisse. Bonne nouvelle : l’entreprise affirme désormais que ce bilan sera réduit à néant d’ici à … 2040.
Pour autant, le millardaire new-yorkais n’entend pas se croiser les bras. Comme nombre de ses camarades « Sans Difficultés Financières », l’homme le plus riche du monde (selon Forbes !) va consacrer une partie de sa gigantesque fortune personnelle à la lutte contre le changement climatique.

10 milliards pour le climat

Le démarrage de la pandémie a un peu masqué la nouvelle : en février dernier, l’ancien étudiant de l’université Princeton a annoncé la création du Bezos Earth Fund (BEF). Doté de 10 milliards de dollars (8 milliards d’euros), le BEF financera la recherche scientifique, des organisations non gouvernementales, mais aussi n’importe quelle initiative bonne pour faire redescendre le thermomètre planétaire.
Visiblement, le plan de distribution n’était pas tout à fait prêt. Il aura fallu plus de 8 mois avant que les premiers bénéficiaires (tous Américains) soient connus. Dans un premier temps, le mécène du climat va doter l’Environmental Defense Fund (EDF), le Natural Resources Defense Council (NRDC), le World Wildlife Fund (WWF) et Nature Conservancy de 100 millions de dollars (81 millions d’euros) chacun. Grand pourvoyeur d’études sur les effets du réchauffement, le World Resources Institute (WRI) devrait recevoir 85 millions de dollars (70 millions d’euros). .

Coordonner l’action des ONG

Moins connus du grand public et des journalistes, l’Energy Foundation et la ClimateWorks Foundation seront créditées de plusieurs dizaines de millions de dollars. Cette dernière nouvelle n’est pas inintéressante. Car ces deux organisations, habituellement soutenues par un réseau de philanthropes (les familles Rockfeller, Ford, Hewlett ou Packard, par exemple), sont réputées pour coordonner l’action de centaines d’associations environnementales de par le monde.
En 2009 et en 2015, elles avaient notamment organisé le lobbying des ONG en amont des sommets climatiques de Copenhague et de Paris. L’an prochain, l’Écosse doit accueillir, à Glasgow, la COP 26, à l’issue de laquelle les Etats doivent, en principe, rehausser leurs ambitions climatiques. Les associations ne seront pas de trop pour les convaincre de ne pas renoncer.

 

Weed: Biden’s lukeworme program.

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As the world -and half of the US- are celebrating Biden’s election, a crucial question arises: what about cannabis?
Here’s some answers… and a whole lotta questions.

Just say no!

Joe Biden is a fierce legalization opponent and on a mission to give a hard time to any weed enthousiast.
It’s 1986, and Biden (who works at the time under Reagan’s Republican administration) is a key figure in an all-out “War on Drugs”, carried by the (in)famous “Just Say No”.
In 1990, he was one of the main architects of an ultra-coercive series of measures, where the common foot stoner would -roughly- be sentenced to the same jail time than a street crack dealer.
2010. The times they are A’changin‘ and Biden softens his speech. “There is a difference between sending someone to jail for a few ounces [of weed] and legalizing it. The punishment should fit the crime. Yet I still believe think legalization is wrong. I still believe [cannabis] is a getaway drug

Or maybe?

A decade later, Barack Obama’s former vice president views on cannabis have changed again. “I wasn’t always right. I know we haven’t always done it right [with regards to incarceration for marijuana offenses]; but I always tried, “admits Biden in 2019 interview with ABC.
No one should be in jail for smoking marijuana,” concluded the then chairman of the Senate Judiciary Committee.
Biden’s current position, if it does not follow that of his fellow citizens (66% of Americans are for a nationwide legalisation ), has at least one perk: that of paving the way for reform of the banking system.
Between technical problems and a certain mistrust of the green gold industry, most players in the legal cannabis business indeed have the greatest difficulty in accessing basic banking services. Whether getting a loan or simply opening a corporate current account, banks and credit institutions prefer to play it safe and avoid any criminal and / or financial sanctions that’d be imposed on them. And although the law of the states that have legalised is on the side of ganja-entrepreneurs, mistrust and fear of bad publicity prevents them from gaining access to any major financial institutions.

Decriminalization, the bogus idea?

Biden’s decriminalization plan, beyond being a cautious compromise between prohibition and legalization, could quickly  turn into a logistical nightmare for the cannabis industry.
By simply decriminalizing weed, Joe Biden is legally placing its trade under the control of the Food and Drug Administration (FDA).
And that’s no good news: by seizing the certifications and approvals of the cannabis business, the FDA would also be responsible for overseeing the manufacturing, packaging and distribution of all cannabis related products, thus imposing strict requirements on producers, especially when it comes to the levels of THC, CBD and CBN, the three potent molecules.
And if it  could look like a relaxation of the legislation, Biden’s decriminalization is quite far away from the cannabis paradise suggested by the former candidate Bernie Sanders, who was eager to legalize all over the country once elected.
If Biden has by the past demonstrated his ability to evolve, let’s hope Sleepy Joe won’t take a nap on the matter once in the White House.

Weed in USA: le timide programme de Joe Biden

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Alors que le monde libre fête la victoire de Joe Biden et que se dessine son mandat, quelques précisions s’imposaient quant à la politique sur le cannabis du 46ème président des États-Unis.
Éléments de réponse… et de questionnement.

Just say no!
Joe Biden est farouchement anti-cannabis.
Ou plutôt, il l’était.
Nous sommes en 1986, et Biden (qui œuvre sous l’administration républicaine de Ronald Reagan) est un personnage clefs d’une « War on Drugs » tous azimuts, portée par le fameux “Just Say No” de la first Lady Reagan.
En 1990, il sera d’ailleurs un des artisans d’une série de mesures ultra-coercitives où le fumeur de joint est légalement mis dans le même sac que le dealer de crack.
Les lois promulguées prévoyant alors des peines de prison des plus sévères pour tout auteurs d’infractions à la législation sur les stupéfiants.
En 2010, le candidat démocrate, palpant l’air du temps, assouplira son discours “Il y a une différence entre envoyer quelqu’un en prison pour quelques onces [de weed] et la légaliser. La punition devrait correspondre au crime. Mais je pense que la légalisation est une erreur. Je crois toujours que [le cannabis ] est une drogue tremplin vers d’autres

Or maybe?
Une petite décennie plus tard, la position de l’ancien vice-président de Barack Obama sur le cannabis a évoluée « Je n’ai pas toujours eu raison. Je sais que nous n’avons pas toujours bien fait les choses [concernant les incarcérations pour des infractions liées à la marijuana]; mais j’ai toujours essayé» accorde Joe Biden lors d’une interview donnée à ABC .
Personne ne devrait être en prison pour avoir fumé de la marijuana” conclura celui qui est à l’époque Président de la commission judiciaire du Sénat.
La position actuelle de Biden, si elle ne suit pas celle de ses concitoyens (66% des américains sont favorables à une légalisation dans tout le pays), présente au moins un avantage : celui d’ouvrir la voie à une réforme du système bancaire.
Entre problèmes technique et une certaine méfiance à l’égard de l’industrie de l’or vert, la plupart des acteurs du cannabis-business légal ont en effet le plus grand mal à accéder à des services bancaire de base. Que l’on parle de prêt ou de la simple ouverture d’un compte courant corporate, les banques et instituts de crédit préfèrent pour l’instant jouer la sécurité et éviter des  sanctions pénales et /ou financières qui pourraient leurs être imposées. Et même si la loi des états libérés est du coté des ganja-entrepreneurs, la méfiance et la peur d’une mauvaise publicité leur empêche tout accès aux grandes institutions financières.

La dépénalisation, une bonne nouvelle?
Le plan de dépénalisation de Biden, au delà d’être un tiède compromis entre prohibition et légalisation, pourrait bien tourner au petit cauchemar logistique pour l’industrie du cannabis. En se contentant de décriminaliser l’herbe, Joe Biden place de facto son commerce sous contrôle de la Food and Drug Administration (FDA).
Et ce n’est pas une bonne nouvelle: en se saisissant des certifications et homologations du cannabis-trade, la FDA serait également chargée de superviser la fabrication, l’emballage et la distribution de la belle plante, imposant des exigences strictes aux producteurs, particulièrement en ce qui concerne les niveaux de THC, CBD et CBN, les trois principaux agents actifs de l’herbe magique.
Si elle est un assouplissement de la législation, la dépénalisation proposée par Biden est loin de l’eldorado cannabique proposé par un Berbie Sanders qui voulait légaliser dans tout le pays  ou de proposer une solution viable pour l’essor de l’industrie la plus florissante des États-Unis.
« Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis », nous enseigne le dicton.
Si le 46ème président des USA aura démontré ces dernières années sa faculté d’adaptation, il ne reste plus qu’à espérer que Sleepy Joe ne s’endorme pas sur ses lauriers une fois arrivé à la Maison Blanche.

USA: Montana, New Jersey, Arizona et Dakota du Sud légalisent le cannabis!

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Alors que le monde attend les résultats de l’élection Trump-Biden, d’autres questions votées lors du même scrutin ne se sont pas fait attendre pour fournir leur réponse:  l’Arizona, le New Jersey, le Montana et le Dakota du sud ont approuvé hier soir  l’usage récréatif du cannabis. Une chouette nouvelle qui porte à 15 le nombre d’états libérés. Et en cas de victoire de Joe Biden, les chances de légalisation au niveau fédéral seraient , selon les observateurs, assez grandes.
Vivement la passation de pouvoirs!

Plusieurs Etats américains ont profité mardi des référendums qui accompagnent traditionnellement l’élection présidentielle US, en l’occurence  pour assouplir la législation sur la weed, Quatre nouveaux Etats vont ainsi rejoindre la liste de ceux où l’usage de cannabis à titre récréatif est légal, portant leur nombre à quinze au total: l’Arizona, le Montana, le New Jersey et le Dakota du Sud.

Si le scrutin reste serré entre Joe Biden et Trump, la victoire de Biden serait une très bonne nouvelle pour les ganja-aficionados: sans avoir affiché un enthousiasme à la Bernie Sanders, le candidat démocrate se dit ouvert à l’idée d’une légalisation dans tout le pays, proposition dont son adversaire républicain ne veut pas entendre parler.
Reste à espérer que le président sortant ne tente pas le coup de force en jouant la montre via de longues procédures, pour tenter d’invalider la victoire de Joe Biden.

 

Klay Thompson rebondit dans le commerce de weed pour sportifs.

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Le basketteur Klay Thompson, associé à Alex Morgan, Paul Rodriguez et Travis Pastrana, vient de lancer « Just Live », soit une ligne de produits au CBD destinée aux sportifs. Un panier gagnant et un joli pied de nez de la part du joueur star des Warriors arrêté en 2011 pour possession de cannabis.

C’est lors d’une rééducation après la rupture d’un ligament croisé en 2019 que Klay Thompson a découvert plus précisément le cannabidiol (CBD) molécule qui lui permettra une rapide convalescence. Question weed, l’arrière des Warriors de San Francisco s’y connaissait pourtant bien, puisque le jeune homme de 30 ans tâtait déjà abonnement de la chose, mais plutôt sa version planante, celle avec force THC et moult effets drôles.
Une passion pour la ganja qui lui valu une arrestation pour consommation, lors d’une soirée organisée pour fêter la victoire des Warriors contre les Cougars de Houston, nous sommes en 2011.

9 ans et une révolution cannabique plus tard,  Klay Thompson va continuer de déclarer sa flamme pour la belle plante, mais avec un business plan et un cannabis qui serait cultivée sur mesure pour les sportifs.
Plus question de  weed  taillée pour des  soirées-fumette-pompette autour de la table basse, l’idée est  d’utiliser les propriétés de la ganja pour la récupération après entraînement ou en cas de blessures.
Lancée avec d’autres figure A-list du monde sportif  comme la footballeuse Alex Morgan, le skater Paul Rodriguez et le pilote moto Travis Pastrana, la marque « Just Live » propose uniquement des produits contenant du CBD  et très peu de THC.
« Après ma blessure et considérant la direction que je souhaite donner à ma carrière, la façon avec laquelle je veux me préparer en dehors des matches et séances d’entraînement ; utiliser un produit sain pour me soulager (le cannabis NDLR) plutôt  que des opioïdes ou des médicaments s’est naturellement imposé. »
 « Cela m’aide à dormir. Je dors huit heures par nuit désormais, et j’en ai besoin. Cela aide mes performances aussi, ainsi que pour mes douleurs corporelles que j’avais au quotidien. » explique Klay dans le dossier de presse qui accompagne le lancement de « Just Live »

https://vimeo.com/472422361

Le triple champion (et toujours THC aficionados à ces heures perdues) est conscient d’une certaine image négative que peut colporter l’herbe et des inquiétudes de certains à voir des sportifs et athlètes de haut niveau en faire la promotion. Son autre mission: casser les préjugés.
« La stigmatisation vient du fait que c’est une “drogue” que l’on fume. Mais il y a tellement de formes différentes, que ce n’est pas obligatoire de le fumer. Ça peut être de la crème, des comprimés ou de la lotion. C’est une façon naturelle de soigner les athlètes de haut niveau, et d’un point de vue personnel, c’est comme prendre de l’aspirine pour un mal de tête ou du paracétamol pour les courbatures. » Et pour les maux de tête d’une toute autre nature, il y a la ligne de weed de Santana, pour des performances  de (très) haut niveau.

4 Etats américains pourraient bien légaliser le cannabis le 3 novembre.

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En votant pour élire leur président le 3 novembre, les américains vont très probablement légaliser l’usage de la weed dans 4 états durant le même scrutin. Demandez le programme !

Les électeurs de quatre États Américains seront appelés à se prononcer sur la légalisation de la weed le 3 novembre, lors de la tenue de l’élection présidentielle.
L’Arizona, le Dakota du Sud,  le New Jersey ainsi que le Montana se prononceront très probablement pour, tandis que l’issu de la bataille pour le contrôle du Congrès et de la Maison-Blanche sera déterminante pour statuer sur la législation du cannabis au niveau fédéral.
Une majorité d’ Américains habitent déjà un État où le cannabis est légale d’une manière ou d’une autre, et 11 États l’ont entièrement légalisée — le Colorado, l’Alaska, la Californie, l’Oregon, l’État de Washington, le Nevada, la Californie, le Colorado, le Michigan, l’Illinois, le Massachusetts, le Maine et le Vermont. La consommation de ganja est aussi légale dans la capitale, Washington D.C.
Au Mississippi, État ultra-conservateur (perpétuité si vous êtes arrêté avec un kilo d’herbe et une première infraction, quelle qu’elle soit…ambiance)  il sera demandé aux électeurs ce qu’ils pensent d’une éventuelle légalisation du cannabis thérapeutique, dont l’usage et autorisé dans 33 États.

Légalisation fédérale: la politique de l’ambiguïté.

L’élection présidentielle sera aussi déterminante en ce qui concerne la politique fédérale en la matière, même si la question a été largement éclipsée par la crise du Covid-19 pendant la campagne.
La position de Donald Trump reste des plus floue:  le locataire de la maison blanche se dit en faveur d’efforts bi-partisans pour alléger l’interdiction fédérale sur le cannabis… tout en refusant de clarifier son propos concernant une  éventuelle légalisation dans tout le pays. Exemple de cette ambiguïté: le chef de l’État a  nommé des procureurs généraux farouchement opposés au cannabis, mais il n’a pas sévi contre les entreprises dans les États où la weed est légale.
Joe Biden a de son coté indiqué qu’il dépénaliserait l’usage de la belle plante, sans préciser s’il légaliserait dans tout le pays. Il a en revanche promis d’effacer les condamnations antérieures liées au cannabis et qu’il mettrait fin aux peines de prison pour simple usage. Les pros-légalisation se souviendront amèrement que c’est le même Joe Biden qui avait fait adopté en 1994 une loi qui aura envoyé des milliers de personnes en prison pour des infractions mineures liées à la consommation de stupéfiants, dont l’herbe.
Même si des doutes persistent quant à la véritable position du candidat démocrate, le Parti de Joe Biden est historiquement nettement plus ouvert à une réforme profonde des disposition légales entourant le commerce et la consommation de cannabis, une position du “Légalisons partout”  particulièrement soutenue l’aile libérale du parti. Sa colistière Kamala Harris a d’ailleurs préparé le terrain en déclarant que légaliser l’usage du cannabis  au niveau fédéral «serait la chose intelligente à faire».

 

 

Jay-Z se lance dans le business du cannabis

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Le rappeur américain a été nommé stratégiste en chef de l’entreprise Caliva qui commercialise du cannabis en Californie.

C’est un beau coup de projecteur  pour Caliva qui jouira évidemment d’une grande notoriété avec Jay-Z à son côté.  «Tout ce que j’entreprends, je veux le faire correctement et au plus haut niveau. Avec tout le potentiel de l’industrie du cannabis, l’expertise et l’éthique de Caliva en font le meilleur partenaire pour cette aventure. Nous voulons créer quelque chose d’extraordinaire, nous amuser dans le processus, répandre le bien et accompagner les gens le long du chemin», a-t-il déclaré.

Le PDG de Caliva, Dennis O’Malley, a estimé sur la chaîne CNN que cette collaboration avec Jay-Z, 49 ans, ouvrait la porte à « d’importants changements pour l’industrie en matière de visibilité ».

Le mari de la popstar Beyoncé contribuera également à travers ce poste à encourager la réinsertion d’anciens détenus, « dont beaucoup sont privés des bénéfices financiers de la légalisation », note l’entreprise de 600 salariés. Pointant le « potentiel de l’industrie du cannabis », Jay-Z, cité dans le communiqué, dit vouloir « créer quelque chose de formidable, s’amuser en le faisant, faire le bien et accompagner des gens ».

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