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Jay-Z se dans le ganja-business équitable

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Le rappeur et entrepreneur Jay-Z vient de lancer un fond d’investissement de 10 millions de dollars pour soutenir les petites entreprises du cannabis-trade appartenant à des Afro-américains.

Shawn “Jay-Z” Carter, qui veut devenir un leader de l’industrie légale du cannabis aux Etats-Unis, a crée un fond de capital risque après le rachat en décembre de Caliva,  une plateforme californienne de vente de weed en B to C.
“Avec un objectif initial de 10 millions de dollars de financements et une contribution annuelle d’au moins 2% du bénéfice net, nous nous concentrons sur la diversification du leadership commercial et la main-d’oeuvre”, indique dans un communiqué  The Parent Company la société mère dont Jay-Z est le “visionnaire en chef” (Traduire Chief Visionary Officer: CEO)

The Parent Company (TPCO), est cotée depuis la semaine dernière sur Neo Exchange une plateforme financière canadienne.
TPCO s’engage à investir chaque année 2% de son résultat dans ce nouveau “Fonds d’investissement pour l’équité sociale”.

Rihanna dans la partie

Si Beyoncé, la femme de Jay-Z, ne s’est pas lancée dans l’aventure, Rihanna fait elle parti des investisseurs de cet instrument de soutient.
La holding, basée à San José en Californie, revendique un chiffre d’affaires de 185 millions de dollars en 2020 pour un marché du cannabis évalué à 7,5 milliards de dollars pour la Californie, qui fait parti des 15 Etats qui ont légalisé la consommation de cannabis récréatif.
“Je voulais faire quelque chose de concret, apporter mon écot”, indiquait cette semaine Jay-Z au Wall Street Journal,  dénonçant les déséquilibres de l’industrie du cannabis, alors que les Afro-américains sont plus souvent mis en prison pour des délits liés à la marijuana mais très peu représentés dans son commerce légalisé.

Selon une étude de 2017 des Instituts nationaux de la Santé, les Afro-américains sont incarcérés  à des taux cinq à sept fois supérieurs à ceux des personnes blanches pour des délits liés aux drogues.

“Nous sommes ceux qui avons fait les frais de la guerre contre la drogue et tout à coup l’Amérique  fait volte-face pour créer un secteur qui vaut des milliards de dollars”, a ajouté le rappeur au grand coeur.
Pour l’ensemble du pays, où l’usage du cannabis reste illégal au niveau fédéral, le marché de la marijuana pourrait atteindre 75 milliards de dollars d’ici 2030.

 

Zeweed avec AFP

USA: la dépénalisation pour le printemps.

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Alors que Joe Biden vient de prêter serment et que les démocrates ont le contrôle à la fois de la Chambre des représentants et du Sénat, la dépénalisation fédérale du cannabis n’est plus qu’une question de formalités. Un premier pas vers une légalisation attendu pour le printemps.

Si les premiers Executif Orders qui ont été signés hier par Joe Biden sur le Resolute Desk étaient consacrés à la crise du Covid et à l’aide aux foyers en détresse, la dépénalisation fédérale du cannabis reste parmi les décisions à venir les plus attendues.
Pour le 46ème président des Etats-Unis et son administration, tous les voyants sont désormais au vert pour que la progressiste initiative aboutisse.
Une libération historique dont les textes, ratifiés par le parlement et le Sénat, devraient parvenir dans les semaines qui viennent sur le Bureau Oval, pour ultime validation de la main du nouveau locataire de la Maison Blanche.

Le Sénat sous contrôle démocrate

Depuis le 20 janvier, c’est Chuck Schumer, – élu démocrate de l’Etat de New York et fervent pro-légalisation- qui préside le Sénat. Remplaçant Mitch McConnell, le sénateur républicain qui n’avait pas hésité à larguer Trump après l’épisode de l’attaque du Capitole.
A cet avantage dans la chambre sénatoriale, il faut ajouter un nombre croissant d’États, dont dernièrement le New Jersey, qui ont légalisé le cannabis.
Près d’un tiers des sénateurs – 30 exactement – viennent maintenant d’États qui autorisent la vente et consommation de ganja à usage récréatif.

Plus important encore, sur ses 30 sénateurs, six sont républicains. A l’instar du sénateur américain Cory Gardner du Colorado en 2014, ils devront céder à la demande de leurs électeurs qui sont majoritairement pour la légalisation, et faire équipe avec les démocrate pour mettre fin à l’interdiction fédérale du cannabis.

Dépénalisation et libérations

La mesure dépénalisera le cannabis au niveau fédéral, obligera les tribunaux fédéraux à effacer les condamnations antérieures pour consommation de weed ou revente (du moment qu’aucune violence n’a été perpétrée et que l’auteur des faits n’a jamais été jugé pour un crime lourd ).
Elle permettra ainsi à de nombreux condamnés pour consommation ou petit deal de sortir de prison. Cette réforme taxera aussi les ventes de cannabis pour aider les communautés les plus touchées par la guerre contre la drogue dure. La réforme financera aussi des programmes de formation professionnelle et fournira des prêts aux petites entreprises (Small Business Administration ). Un coup de pouce à l’entrepreneuriat cannabique qui permettra aux minorités, pour l’instant mises à l’écart du ganja-business, de se lancer dans l’industrie légale de la weed.

Le premier chef d’Etat à être reçu à la Maison Blanche est Justin Trudeau, qui arrive aujourd’hui à Washington fort d’un bilan ultra-positif de la légalisation du cannabis au Canada.
Il est dit de Joe Biden qu’il est des plus emphatique, faisant montre d’une rare capacité d’écoute et d’ouverture.
A notre brillant Premier ministre de faire le reste.

Le lombricompost: pour une culture de weed saine et bio.

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De plus en plus de cultivateurs fertilisent leurs plantations avec du lombricompost. Une très bonne façon d’alléger l’empreinte environnementale de l’élevage tout en faisant pousser une weed saine et bio 

Le cannabis a beau être une plante robuste, elle a tout de même ses petites exigences agronomiques. La belle ne dédaigne pas la bonne terre, apprécie l’eau la plus neutre possible. Et selon les périodes de sa croissance, sera plus ou moins gourmande en azote, potassium, phosphore, hydrates de carbone, calcium ou le magnésium. Sans oublier quelques oligoéléments : fer, zinc.
Les fabricants d’engrais le savent bien. Et nombre de préparations pondéreuses ou liquides attendent amateurs et professionnels dans les boutiques spécialisées. On peut aussi se fournir auprès d’autres producteurs : les vers de terre.

Milieu humide et chaud

Les plus productifs sont des cousins des lombrics, appelés eisenia. Tous ces vers de terre se plaisent dans des milieux humides et si possible pas trop froids. Entre 18 °C et 40 °C, c’est parfait. Véritables estomacs rampants, les esenia se délectent de toutes sortes de déchets : litière forestière, reliefs de repas, déchets de jardinage, mais surtout lisiers de l’élevage. En fait, pour esenia, le vrai bonheur est dans la bouse.

Millions de vers

Créée en 2003, Worm Power fait le lien entre weed culture et production de lait. Située dans l’Etat de New York, elle collecte des centaines de tonnes de fumiers et de lisiers de bovins, issus des fermes laitières voisines. Déshydratée et réchauffée, cette matière première est épandue sur de longues tables où fourmillent des millions de vers de terres. En toute liberté, ils se repaissent de cet apport et … défèquent à leur tour. En quelques jours, le fumier a laissé la place à une couche de turricules, bien noire et bien calibrée. Très riche en azote, notamment, ce terreau noir est d’une grande fertilité et totalement compatible avec les préceptes de l’agriculture biologique.

Economie circulaire

Worm Power l’affirme : l’utilisation du lombricompost en culture de cannabis est gagnante à tous les coups. études universitaires à l’appui, la compagnie affirme que les plants nourris aux turricules (ou à la fraction liquide, également très riche en matière nutritives) affichent d’intéressantes teneurs en THC. En valorisant ainsi des déchets de l’élevage, relativement polluants pour les sols et l’eau, le lombricompost permet d’appliquer à l’élevage bovin et à la culture d’herbe les principes de l’économie circulaire.

Les performances des vers de terre ont donné des idées aux bipèdes. On ne compte plus les start-up à se lancer dans le gavage des esenia. Etudiant en gestion du paysage et de l’entreprise à l’université (mormone) Brigham Young, Joseph Walker a mis son double cursus à profit de sa petite entreprise de lombricompostage. Aujourd’hui, Omni Earth est l’un des principaux fournisseurs de terreaux de vers de terre des planteurs bio de l’Utah. Le vers à moitié plein ?

Les législateurs du New Jersey s’apprêtent à voter pour légaliser le cannabis

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Le New Jersey vient de franchir un pas de plus vers le lancement des ventes légales de weed, une initiative approuvée par ses électeurs le mois dernier, après que le Sénat et l’Assemblée de l’État ont adopté jeudi une loi historique visant à établir un cadre pour le nouveau marché. La proposition n’attend plus que l’aval du gouverneur Phil Murphy (D) pour  signature et mise en application.

Les deux chambres de la législature ont également approuvé des projets de loi distincts pour dépénaliser la possession de six onces maximum de marijuana.

La législation sur la vente de marijuana  – adoptée par l’Assemblée sur un vote de 49 à 24, avec six abstentions, et approuvée par le Sénat avec un total de 23 à 17 – est de loin le plus radical des projets de loi.

Cela a également suscité une certaine controverse. Introduit par des sponsors quelques jours seulement après que plus de 67% des électeurs aient approuvé un référendum sur la légalisation de la marijuana le jour du scrutin, il a connu des retards répétés en raison de préoccupations concernant l’équité sociale, les règles d’octroi de licences et le dépistage des drogues des travailleurs.

La proposition de décriminalisation de la marijuana a été approuvée par l’Assemblée dans un vote de 64-12, avec trois abstentions, et le Sénat l’a approuvée, 31-2.

Une fois l’accord conclu, le gouverneur et les dirigeants législatifs ont publié une déclaration commune indiquant que la législation révisée «atteindra nos objectifs communs de prestation de justice réparatrice et de garantir que les communautés les plus touchées par la guerre contre la drogue voient les avantages économiques de la consommation par des adultes. marché du cannabis. »

Parmi les changements les plus notables apportés au projet de loi depuis son introduction le mois dernier, il y a l’inclusion d’une taxe d’accise sur l’équité sociale et une disposition visant à acheminer 70% de toutes les taxes de vente de marijuana vers les zones dites d’impact, des zones déterminées par l’État comme ayant été touchés de manière disproportionnée par l’interdiction de la marijuana. L’argent permettrait de financer l’aide juridique, les soins de santé, la formation de la main-d’œuvre et d’autres programmes destinés aux résidents de ces régions.

 

JAY-Z lance une nouvelle marque d’herbe : MONOGRAM

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MONOGRAM, la marque de cannabis très en vogue de Jay-Z, fait enfin ses débuts après une introduction animée en octobre.

On vous en parlait il y a peu, le célèbre rappeur Jay-Z avait été nommé stratégiste en chef de l’entreprise Caliva (une entreprise qui commercialise de la weed en Californie). On ne savait alors pas grand-chose de la marque, à part que c’était une idée originale de Jay-Z. Aujourd’hui, MONOGRAM a annoncé via communiqué de press qu’après 18 mois de sélection et de culture de souches, “MONOGRAM est enfin prêt à présenter sa collection de produits au monde”.

Les produits MONOGRAM seront classés en trois catégories: légers, moyens et lourds. Et plutôt que d’avoir les noms de variétés traditionnels auxquels nous sommes tous habitués (Blue Dream, OG Kush, Pineapple Express, etc.), nous aurons le droit à des produits numérotées: No. 88, No. 96, No. 70 et No. 01.

“Le cannabis existe depuis des milliers d’années, mais c’est toujours une industrie dont l’héritage de savoir-faire artisanal est souvent négligé”, a déclaré JAY-Z dans le communiqué de presse. “J’ai créé MONOGRAM pour donner au cannabis le respect qu’il mérite en mettant en valeur l’énorme travail acharné, le temps et le soin nécessaires pour fabriquer une fumée supérieure. Les produits MONOGRAM sont au niveau supérieur en matière de qualité et de cohérence et nous ne faisons que commencer.”

Source : Weedmaps

USA: ventes record de weed à la Thanksgiving .

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Les ventes de cannabis aux Etats-Unis ont atteint de nouveaux sommets au cours du week-end de Thanksgiving. Confirmant qu’entre une crise du Covid-19 favorisant la consommation de ganja et une légalisation croissante de la belle herbe, le weed-business a de très beaux jours devant lui.

Les excellents résultats enregistrés lors du week-end de Thanksgiving attestent une nouvelle fois de la bonne santé de la filière cannabis américaine.
Alors que certains investisseurs s’attendaient à ce que le boom des ventes consécutif à la première vague du coronavirus ne s’estompe durant l’été, les chiffres mensuels du commerce weed made in USA n’auront cessé de grimper, atteignant mois après mois de nouveaux records.

Green Thursday de la Thanksgiving

Une tendance confirmée par Akerna*, l’un des principaux collecteurs de données du secteur.
L’entreprise d’analyse américaine rapporte que la veille de Thanksgiving, les ventes étaient 80% au-dessus de la moyenne des 10 premiers mois de année 2020.
Et ce dans un millésime déjà extraordinaire pour le commerce de la verte industrie.
Avec un record absolu de 175 millions de dollars de recettes pour la seule journée du jeudi 24 novembre, ce green Thursday n’aura rien à envier au black Friday.
Pour ce seul week-end de Thanksgiving, le montant total des ventes de cannabis se sera élevé à la modique somme de 238 millions de dollars.

Produit star du confinement

Pandémie et confinement ont aussi largement contribué à stimuler la demande cette année.
Et même si la crise de COVID-19 est en passe d’être jugulée, tous les observateurs s’accordent désormais à dire que 2020 marque l’avènement de l’industrie du cannabis.
Autre facteur de croissance: les États ayant considéré les ventes de cannabis comme « activité essentielle» durant les confinements.
Un effet boule de weed qui a attiré nombre d’investisseurs vers la florissante industrie.

L’autre bonne nouvelle du scrutin présidentiel

A cela il faut ajouter  4 états qui le 3 novembre, légalisaient l’usage de cannabis récréatif.
Enfin, cerise sur le space-cake : vendredi dernier, la Chambre des représentants adoptait un projet de loi visant à dépénaliser la consommation de cannabis au niveau fédéral.
Même s’il faudra attendre 2021 pour que l’initiative soit votée et validée par Joe Biden, la perspective d’une dépénalisation fédérale aura largement boosté la confiance des places boursières.
Le modèle du Canada, qui a légalisé en 2018 et enregistre des recettes records ainsi qu’une criminalité en baisse, fait figure de modèle.
Il ne reste donc plus aux États récalcitrants qu’à suivre le bon exemple.

 

*Source données Akerna: Reuters

Comment Joe Biden va dynamiser la culture du chanvre.

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La prochaine administration fédérale pourrait favoriser la plantation de cannabis pour doper la lutte contre le réchauffement.

Pas plus Joe Biden que Kamala Harris ne sont des fans du cannabis. Dans les années 1980, le président-élu des Etats-Unis préconisait l’application de la peine de mort pour les trafiquants. Comme procureur générale de Californie, Kamala Harris a instruit plus d’affaires touchant aux stupéfiants que son prédécesseur. Pour autant, la future vice-présidente semble avoir mis un peu d’herbe dans son tabac : en septembre 2019, elle a publiquement désapprouvé l’incarcération systématique des consommateurs de marijuana.
Malgré ce lourd passif, Biden et Harris pourraient dynamiser la culture du chanvre. Et ce, pour deux raisons.
La première est que le nombre d’Etats fédérés autorisant la fumette récréative ne cesse d’augmenter. Lors des scrutins du 4 novembre, les électeurs de l’Arizona, du Montana, du New Jersey et du Dakota du Sud ont approuvé des projets de loi allant dans ce sens. En Oregon, la possession de toute drogue est désormais autorisée.

Projet de loi “dérégulateur”.
Un tiers des Américains est donc libre de consommer de la weed en toute légalité. Un nombre appelé à progresser : le 4 décembre, la Chambre des représentants a adopté une proposition de loi visant à rayer le cannabis de la liste fédérale des drogues dangereuses. Biden n’ira pas contre le vent (parfumé) de l’histoire.
D’autant que ses projets de lutte contre le réchauffement climatique soufflent dans le sens de la production de chanvre.
Et c’est là la seconde raison: mi-novembre, une quinzaine d’anciens conseillers « climat » de l’ex-président Obama ont mis en ligne une série de recommandations pour le futur locataire de la Maison blanche.

Stratégie climatique
Esquisses des feuilles de route des administrations en charge de terres fédérales, de l’environnement, de l’énergie ou du budget, ces « mémos » ressemblent furieusement à une stratégie climatique cohérente et réfléchie.
Le chapitre traitant du département à l’agriculture (USDA) n’est pas le moins intéressant. Rédigés par trois anciens dirigeants du ministère, il rappelle que le secteur primaire américain est à l’origine de 10% des émissions américaines de gaz à effet de serre(Ges). Et ses capacités d’absorption du carbone sont plus importantes encore.
Aussi, Robert Bonnie, Leslie Jones et Meryl Harrell préconisent-ils d’inciter les agriculteurs, moyennant subventions, à adopter des pratiques favorisant le stockage du carbone dans le sol. L’un des outils les plus puissants serait la création d’une banque du carbone agricole.

Banque du carbone
Créée sous l’égide de l’USDA, cet établissement achèterait, à bon prix, les crédits carbone générés par les agriculteurs plantant des cultures favorisant le stockage du carbone organique dans le sol. Dans le lot, les cannabacées sont de bons candidats. Chaque hectare de cannabis capte l’équivalent d’une quinzaine de tonnes de CO2 par an. En achetant pour un milliard de dollars par an de crédits, la Carbon Bank pourrait contribuer à maintenir une cinquantaine de millions de tonnes de carbone dans le sol : l’équivalent des émissions annuelles des Pays-Bas.
Bien sûr, le bilan carbone du chanvre varie fortement selon l’usage qu’on en fait. Un chanvre servant de matière première à la fabrication de produits à longue durée de vie (fibres pour vêtements, cordage, isolation) affichera un meilleur bilan carbone que celui qui sera transformé en aliments ou en weed. Mais l’on peut parier qu’aux Etats-Unis comme en Europe, tous les usages cannabiques sont appelés à se développer.

Rendez-vous après le 20 janvier 2021. Joe Biden aura définitivement succédé à Donald Trump : un nouveau chapitre du cannabis américain sera alors ouvert.

La NBA n’imposera pas de test dépistage de cannabis pour sa prochaine saison

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Coup de tonnerre dans le monde du ballon orange!  Afin d’éviter les contacts inutiles en raison de la COVID-19, la National Basketball Association (NBA) renoncera à tester ses joueurs pour consommation de cannabis pour la saison 2020-2021 !

La ligue NBA , qui n’avait déjà pas testé ses joueurs lors du redémarrage de la saison 2019-2020 à Orlando, maintiendrait sa décision de continuer à ne pas tester les basketteurs, dans un soucis de protection dans le cadre de la lutte contre la COVID-19.
Suivant cette logique, il semblerait que la NBA se dirige bel et bien vers un arrêt définitif des test THC chez les joueurs de NBA, tout du moins dans les états où elle est autorisée.

Selon ESPN (la chaine américaine dédiée au sport) il n’y aurait que six États qui n’aurait pas légalisé la weed sous une forme ou une autre (thérapeutique ou récréative) Indiana, Géorgie, Caroline du Nord, Tennessee, Texas et Wisconsin. Alors que la ligue semble s’aligner sur une tolérance de au sujet de la  consommation de marijuana -un avis partagée avec de nombreuses personnes aux États-Unis- , le commissaire de la NBA Adam Silver reste prudent quant à la modification de sa position sur la façon dont la décision pourrait être interprétée par les fans en bas âge «Lorsque nous modifions notre politique, nous devons être très prudents car nous envoyons clairement un message aux jeunes», a déclaré Silver précédemment. “Tout comme avec l’alcool, vous devez apprendre aux jeunes à utiliser une substance de manière appropriée et responsable pour qu’elle ne vous submerge pas.”

Pour information,  la MLB (Major League Basebal) et la NHL (National Hockey League) ont déjà renoncé de pénaliser leurs athlètes pour la consommation de cannabis,  une drogue plante largement consommée par nombre de joueurs.

Quelques athlètes du panier, à l’instar de l’ancien joueur Al Harrington qui est sur le point de devenir milliardaire grâce à son entreprise de cannabis, auront eu la sagesse de sagement attendre la retraite pour se consacrer entièrement au cannabis.

Les États-Unis proche de la dépénalisation du cannabis.

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Pour la première fois dans l’histoire du Congrès, la Chambre des représentant a aujourd’hui voté en faveur d’une dépénalisation du cannabis dans tout les États-Unis.

Une initiative qui intervient des mois après que les démocrates aient déposé ledit projet de loi, ces derniers craignant la perspective d’une controverse qui aurait pu compromettre la candidature de Biden à la présidentielle .
Ce projet de loi sur la dépénalisation du cannabis, qui prévoit  la radiation judiciaire des dossiers en cours, impliquerait également une réévaluation des condamnations antérieures pour consommation de cannabis et ouvrirait le financement de la Small Business Administration américaine aux entreprises légales du commerce de weed.

Malgré le large soutien des démocrates à la Chambre des représentants, le projet de loi n’a cela étant presque aucune chance d’aboutir en 2020 à un vote positif au Congrès, en raison d’un pare-feu républicain au Sénat et d’un Donald Trump qui squatte toujours la Maison Blanche.

Après l’investiture du président élu Joe Biden en janvier, les démocrates devront faire adopter à nouveau la mesure par les deux  Chambres, mais également par le Sénat.
Le contrôle de la Chambre haute (qui est constituée de parlementaires appointés par chaque État US ) reste encore à conquérir par le camp démocrate ( avec deux scrutins en Géorgie prévus au début du mois prochain qui devrait favorablement jouer en faveur du parti de Joe Biden) alors que la Chambre des représentants est déjà sous contrôle de ces derniers.
Deux obstacles qui ne devraient donc pas poser de problèmes: la Chambre haute passera très probablement sous contrôle démocrate alors que coté Sénat, seul 60 votes en faveur de l’initiative progressiste seront suffisant  pour faire passer la loi vers le  Resolute Desk, dernière étape avant validation.

Joe Biden prêtera serment le 20 janvier : si la dépénalisation ne sera probablement pas votée avant la fin de cette année, il y a fort à parier qu’elle le sera bien avant la fête des amoureux (de la weed) , soit le 20 avril 2021.

Mike Tyson avoue avoir fumé un joint avant un combat

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Mike Tyson a admis avoir fumé de l’herbe juste avant son combat d’exhibition contre Roy Jones Jr en Californie.

Un combat de huit rounds qui s’est terminé par un match nul !

Iron Mike s’est exprimé dernièrement sur sa consommation quotidienne de cannabis. Lors de la conférence de presse post-exposition, il a expliqué que cette routine n’avait pas changé même dans la préparation de son combat contre Roy Jones Jr. “Je fumais tous les jours”, a déclaré Tyson aux médias, selon un reportage sur BadLeftHook.com. “Je n’ai jamais arrêté de fumer.” Les journalistes ont ensuite demandé à Mike s’il fumait juste avant un combat. “Absolument, oui”, a répondu l’ancien champion incontesté des poids lourds.

“C’est juste qui je suis, cela n’a aucun effet sur moi d’un point de vue négatif”, a ajouté Tyson. “C’est juste ce que je fais, ce que je suis et comment je vais mourir. Il n’y a pas d’explication, il n’y a pas de début, il n’y a pas de fin.”

Bien qu’il y ait eu des tests de dépistage de drogue VADA dans la préparation de l’événement, le cannabis – qui est légal en Californie – ne figurait apparemment pas sur la liste des substances interdites. Tyson a expliqué qu’à ses yeux, ce n’est certainement pas un médicament améliorant la performance.

En 2016, Tyson, aujourd’hui âgé de 54 ans, a créé sa propre société, Tyson Holistic Holdings, à travers laquelle il vend une gamme de produits  à base de cannabis. Le Tyson Ranch, hôtel de luxe de 164 hectares dédié au cannabis lui rapporte aujourd’hui environ 500 000 $ par mois.

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