Légalisation - Page 10

Terra Nova: le think tank français croit au cannabis

///

Selon Terra Nova, la légalisation du cannabis en France rapporterait 1,8 milliard d’euros à l’Etat. Alors que la COVID coûte à l’Etat français “un pognon de dingues” et que la relance est incertaine, l’étude menée par le Think Tank en 2014 est plus que jamais d’actualité.

Trois scénarios

Dans son rapport, Terra Nova a imaginé trois scénarios – la dépénalisation, la légalisation dans le cadre d’un monopole public, la légalisation dans un cadre concurrentiel – et en a mesuré les différents impacts sur les finances publiques.
C’est la deuxième option, celle d’une production, d’une vente et d’un usage sous contrôle de l’Etat, qui est privilégiée par l’étude. Cela “permettrait de fixer le prix à un niveau plus élevé qu’aujourd’hui“, contrairement à l’option de la dépénalisation ou d’une distribution du cannabis gérée par des entreprises privées. Le contrôle d’Etat garantirait ainsi “une relative stabilité du nombre de consommateurs et du volume consommé“.
En premier lieu, “pour assécher les filières clandestines”, Tera Nova envisagerait de s’aligner à un prix de vente proche de celui du marché noir, “avant d’augmenter progressivement ce tarif pour réduire la prévalence“, précise l’étude.

Près de 15.000 emplois crées

Avec quelque 600.000 fumeurs quotidiens et 5 millions d’usagers en France, “non seulement la prévalence du cannabis ne diminue pas significativement, mais elle reste l’une des plus élevées d’Europe“, souligne Terra Nova, qui rappelle que le budget consacré à la lutte contre le cannabis s’élève à 568 millions d’euros par an.
Alors que l’Uruguay, le Canada et 15 états américains ont légalisés “notre pays ne devrait-il pas, à son tour, envisager un tel tournant idéologique et politique ?” appuie Terra Nova.
Le rapport avait été publié quand François Hollande était chef de l’Etat. Si Emmanuel Macron a toujours esquivé la question, il ne reste plus qu’à espérer que le prochain président français soit celui de la légalisation.

USA: la dépénalisation pour le printemps.

//

Alors que Joe Biden vient de prêter serment et que les démocrates ont le contrôle à la fois de la Chambre des représentants et du Sénat, la dépénalisation fédérale du cannabis n’est plus qu’une question de formalités. Un premier pas vers une légalisation attendu pour le printemps.

Si les premiers Executif Orders qui ont été signés hier par Joe Biden sur le Resolute Desk étaient consacrés à la crise du Covid et à l’aide aux foyers en détresse, la dépénalisation fédérale du cannabis reste parmi les décisions à venir les plus attendues.
Pour le 46ème président des Etats-Unis et son administration, tous les voyants sont désormais au vert pour que la progressiste initiative aboutisse.
Une libération historique dont les textes, ratifiés par le parlement et le Sénat, devraient parvenir dans les semaines qui viennent sur le Bureau Oval, pour ultime validation de la main du nouveau locataire de la Maison Blanche.

Le Sénat sous contrôle démocrate

Depuis le 20 janvier, c’est Chuck Schumer, – élu démocrate de l’Etat de New York et fervent pro-légalisation- qui préside le Sénat. Remplaçant Mitch McConnell, le sénateur républicain qui n’avait pas hésité à larguer Trump après l’épisode de l’attaque du Capitole.
A cet avantage dans la chambre sénatoriale, il faut ajouter un nombre croissant d’États, dont dernièrement le New Jersey, qui ont légalisé le cannabis.
Près d’un tiers des sénateurs – 30 exactement – viennent maintenant d’États qui autorisent la vente et consommation de ganja à usage récréatif.

Plus important encore, sur ses 30 sénateurs, six sont républicains. A l’instar du sénateur américain Cory Gardner du Colorado en 2014, ils devront céder à la demande de leurs électeurs qui sont majoritairement pour la légalisation, et faire équipe avec les démocrate pour mettre fin à l’interdiction fédérale du cannabis.

Dépénalisation et libérations

La mesure dépénalisera le cannabis au niveau fédéral, obligera les tribunaux fédéraux à effacer les condamnations antérieures pour consommation de weed ou revente (du moment qu’aucune violence n’a été perpétrée et que l’auteur des faits n’a jamais été jugé pour un crime lourd ).
Elle permettra ainsi à de nombreux condamnés pour consommation ou petit deal de sortir de prison. Cette réforme taxera aussi les ventes de cannabis pour aider les communautés les plus touchées par la guerre contre la drogue dure. La réforme financera aussi des programmes de formation professionnelle et fournira des prêts aux petites entreprises (Small Business Administration ). Un coup de pouce à l’entrepreneuriat cannabique qui permettra aux minorités, pour l’instant mises à l’écart du ganja-business, de se lancer dans l’industrie légale de la weed.

Le premier chef d’Etat à être reçu à la Maison Blanche est Justin Trudeau, qui arrive aujourd’hui à Washington fort d’un bilan ultra-positif de la légalisation du cannabis au Canada.
Il est dit de Joe Biden qu’il est des plus emphatique, faisant montre d’une rare capacité d’écoute et d’ouverture.
A notre brillant Premier ministre de faire le reste.

Amsterdam voudrait interdire les coffee shops aux touristes.

//

La maire écologiste d’Amsterdam souhaite changer cette image de capitale des “touristes du cannabis”. Dans le viseur : les nuisances causées par ces derniers.

“Au cours des dernières années, nous avons constaté que _la demande de cannabis à Amsterdam a énormément augmenté_, a précisé Femke Halsema, au cours d’une interview accordée vendredi à la télévision publique NOS.  “C’est surtout en raison de l’augmentation des touristes”, a-t-elle ajouté, estimant qu’une partie d’entre eux sont des “touristes du cannabis” qui se rendent à Amsterdam exclusivement afin de consommer cette drogue.

Ces “touristes du cannabis” sont source de nuisance pour le centre-ville de la capitale. “Amsterdam est une ville internationale et nous souhaitons accueillir les touristes, mais nous aimerions des touristes qui viennent pour la richesse de la ville, pour sa beauté, pour ses institutions culturelles”

Les Pays-Bas comptent 570 coffee-shops, selon les chiffres du ministère de la Santé publique. La capitale néerlandaise en compte à elle seule 166, soit 30% de l’ensemble des coffee-shops des Pays-Bas, selon les chiffres de la ville d’Amsterdam. Depuis les années 1970, le gouvernement néerlandais tolère ces établissements qui vendent du cannabis à des consommateurs. La production de cannabis et son approvisionnement sont en revanche illégaux.

Zeweed avec AFP 

 

La France lance une consultation citoyenne sur le cannabis bien-être.

//

Après s’être penchée sur le cannabis thérapeutique, la mission parlementaire sur les usages du cannabis aborde le délicat sujet du cannabis récréatif. Une nouveau volet sur le chanvre qui fait rire que la mission parlementaire ouvre avec une consultation citoyenne dans le pays au 5 millions de consommateurs occasionnels et 900.000 aficionados quotidien.

La consultation -une première- sera faite via un questionnaire mis en ligne sur pour une durée de six semaines, alors que le rapport de la mission d’information sur le cannabis récréatif est attendu début avril. «La démarche n’est pas de montrer comment légaliser, mais qu’il y a une véritable attente des citoyens sur le sujet» de l’évolution de la législation, précisait à l’AFP le député de la Moselle Ludovic Mendes (LREM), un des rapporteurs de la mission qui, depuis son lancement en janvier 2020, a auditionné de nombreux spécialistes et professionnels.

«Le questionnaire va permettre de comprendre comment l’opinion publique perçoit ces sujets, quelles sont ses attentes en terme de politique publique et de répression associées à la consommation et au trafic de cannabis», a souligné de son côté la députée du Loiret Caroline Janvier (LREM). Il permettra également de «vérifier le constat fait par des sondages selon lequel près d’un Français sur deux est favorable à un changement de législation», a ajouté la rapporteuse sur le cannabis récréatif.

Le gouvernement contre le récréatif

Ce sujet mérite d’être «traité de façon moins caricaturale qu’il l’a souvent été, avec l’argument moral qui fait qu’on a souvent du mal à avancer», a poursuivi l’élue. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui a fait de la lutte contre le trafic de stupéfiants une priorité, s’est dit en septembre dernier farouchement opposé à la légalisation de «cette merde», démontrant de son opprobre pour le “shit” à grand renfort de verbalisation et contrôles accrus.

La députée de l’Ardèche Michèle Victory (PS) a de son coté souligné «l’importance économique» d’une évolution future de la législation en France. Il faut savoir que la politique de l’hexagone est parmi les  plus répressives d’Europe,  alors que les français  sont les premiers consommateurs de cannabis du Vieux Continent, avec 5 millions d’usagers occasionnels  et 900.000 fumeurs quotidiens.
«Dans les territoires assez ruraux où l’agriculture peut être en difficulté, beaucoup de jeunes agriculteurs ont envie de se lancer sur ces exploitations (du cannabis) mais il y a un flou législatif énorme. Il y a un besoin de clarification», a ainsi développé l’élue.

Un nombre croissant de députés pour

Après s’être penchée sur le cas du cannabis thérapeutique et avant de livrer sa copie sur le cannabis «récréatif», la mission d’information parlementaire doit tout d’abord rendre, d’ici mi-février, ses conclusions sur le cannabis dit «bien-être» (le cannabidiol, ou CBD). Le CBD a par ailleurs été libéré en France:  Son interdiction en France ayant été jugée illégale le 19 novembre par la Cour de justice de l’Union européenne. Cette décision qui prive de base légale de nombreux procès en France ouvre de nombreux horizons pour la filière chanvre made in France.

À partir du 13 janvier et jusqu’au 28 février, le questionnaire en ligne  proposé par  l’Assemblée Nationale est ouvert afin de recueillir les opinions des français sur le cannabis dit “récréatif”, c’est à dire avec plus de 0,2% de THC.  Ce questionnaire permetra notamment de recueillir les impressions des citoyens sur la législation en vigueur en matière de lutte contre le marché noir,  et notamment sur l’efficacité des mesures prohibitives.
Les réponses à ce sondage citoyen risquent de fortement déplaire au locataire de la place Beauvau et sa politique farouchement prohibitionniste.

Dans ce même questionnaire, il sera demandé aux interrogés si ils sont plutôt favorables à une dépénalisation du cannabis, à une légalisation, au maintien ou encore au renforcement des sanctions actuelles. Une réflexion sur le cannabis en comparaison de l’alcool ou du tabac figure également parmi les sujets abordés.
Enfin, les députés souhaitent savoir comment les Français imagineraient le commerce de weed si elle venait à être légalisée.
«On veut médiatiser cette question. Le but est de nourrir le plus possible le débat. Le succès de l’enquête dépendra de la participation du plus grand nombre», a expliqué à l’AFP le président de la mission d’information parlementaire et député de la 7ème circonscription de l’Essonne, Robin Reda. 

Vous l’aurez compris, plus nombreux seront les français à répondre oui à ce micro-référendum à questions multiples, plus l’initiative d’une légalisation aura de chances d’aboutir.
Alors à vos claviers, à vos portables et faites tourner! (le questionnaire)

Zeweed avec AFP

2020: En vert et contre tout.

///

Si l’année que nous venons d’enterrer est à oublier à bien des égards, elle aura été mémorable pour le cannabis. Retour sur les 365 jours les plus prospères que la ganja ai jamais connu.

Le 3 décembre, les 53 États membres de la commission sur les stupéfiants de l’ONU se réunissaient à Vienne pour un vote très attendu. Sur les cinq propositions soumises, une seule va récolter les suffrages nécessaire à son adoption.
Heureux hasard, il s’agit de la plus importante.
En retirant le cannabis de l’annexe IV du tableau I, l’Organisation des Nations-Unis lui reconnaît enfin une valeur médicale et thérapeutique. Cette déclassification signifie un meilleur accès au cannabis thérapeutique dans de nombreux pays ainsi qu’un feu vert pour sa recherche appliquée.
Jusqu’à présent, le cannabis était considéré par les États membres de l’ONU comme « une substance dangereuse avec peu ou pas de potentiel thérapeutique », au même titre que l’héroïne ou la cocaïne. Un vote crucial qui intervient deux semaines après que la Cour de Justice de l’Union européenne ai donné un énorme coup de boost au marché du chanvre-bien-être, le CBD .

Le THC est reconnu par l’ONU,
Le
CBD est légalisé en Europe.

Le 19 Novembre, la CJUE  rendait son verdict dans l’affaire Kanavape. Dans cet arrêt historique et capital pour l’avenir de la filière chanvre en Europe, la CJUE estimait légal la vente libre de cannabidiol (CBD), arguant que le CBD  «n’a pas d’effet psychotrope ni d’effet nocif sur la santé humaine ». En bref, le CBD venait d’être légalisé sur le vieux continent.
Quelques heures plus tard, la Commission Européenne faisait marche arrière et renonçait à classer le CBD en tant que stupéfiant.

Si le CBD est légalisé de facto dans l’Hexagone, ce qui met à l’abri les distributeurs de toute peine de prison, il faudra se montrer patient avant que les autorités françaises acceptent la décision de Bruxelles.
Malgré cette victoire, qui acte de la légalisation complète du CBD et qui confirme que le droit Européen prévaut sur le droit français, nous sommes encore en zone grise aux yeux de la loi française. Et même si ce jugement fait  jurisprudence, les commerces vendant des produits CBD qui sont  issus de la fleur restent dans la ligne de mire des autorités.” nous a précise Aurélien Delecroix, président du Syndicat des Professionnels du Chanvre. C’est donc une question de temps et de politique.

Grand gagnant de la Présidentielle US

Le 3 novembre, l’Arizona, le New Jersey, le Montana et le Dakota du Sud légalisaient le cannabis récréatif, portant à 15 le nombre d’États libérés de la prohibition verte. Un mois plus tard, pour la première fois dans l’histoire du Congrès Américain, la Chambre des Représentants votait en faveur d’une dépénalisation fédérale de la consommation de cannabis, pavant la route vers une légalisation dans tout le pays. Ce projet de loi prévoit  la radiation judiciaire des dossiers en cours, l’annulation des condamnations antérieures pour consommation et ouvrirait le financement de la Small Business Administration américaine aux entreprises légales du commerce de weed.

Après l’investiture de Joe Biden le 20 janvier, les démocrates devront faire adopter à nouveau la mesure par les deux Chambres, mais également par le Sénat.
Deux formalités qui ne devraient donc pas poser de problèmes: la Chambre haute passera très probablement sous contrôle démocrate alors que coté Sénat, seul 60 votes en faveur de l’initiative progressiste seront suffisant à faire passer la loi sur le  “Resolute Desk” du Bureau oval, pour ultime validation.

…Et de la crise du COVID-19

Toujours au pays de l’oncle Sam, l’année 2020 aura été celle de tous les records de vente avec près de 20 milliards de dollars de recette. Un joli chiffre qui devrait dépasser 40 milliards de dollars/an jusqu’en 2026. Alors que l’industrie de la ganja continue de croître, les entreprises continuent à embaucher pour suivre le rythme. Aux États-Unis, le marché légal du cannabis soutient désormais quelque 243 700 emplois.
Avec 250% de croissance annuelle estimée entre 2021 et 2028, l’industrie de la weed se pose comme la plus grande source d’embauche et de croissance aux USA.

Le constat est le même au Canada où la Société Québécoise Du Cannabis (SQDC) a annoncé dans son rapport d’activité annuel avoir vendu 47 tonnes de cannabis pour quelque 300 millions de dollars, générant 26,3 millions de dividendes reversées au gouvernement.
Considéré comme un « commerce essentiel » en Amérique du Nord durant le confinement, autorisé à la culture pour usage personnel en Argentine  en Grèce ou en Italie, proche de la légalisation au Mexique, en Israël ou au Luxembourg, le cannabis a de très beaux jours devant lui.
A commencer par ceux d’une année 2021 que l’on vous souhaite aussi heureuse qu’elle le sera pour la weed.  

 

Cannabis : 3,24 milliards d’euros partiront en fumée en 2020

///

Cette année, la dépense des Français en cannabis à l’année aura été de 3,24 milliards d’euros. Sont comptabilisés le trafic avec échanges monétaires, mais aussi l’autoculture et les dons qui en découlent occasionnellement. Les deux tiers de ce marché concernent l’herbe, et le reste, la résine.

Si l’on connait aujourd’hui que trop bien les retombées économiques du coronavirus, il est assez difficile de penser que l’Etat puisse faire l’impasse sur une telle somme d’argent.

Le cannabis est la drogue la plus consommée dans le monde et son usage ne cesse d’augmenter. Alors qu’en France, possession comme consommation d’herbe sont interdites, rien ne semble décourager les fumeurs .

« C’est la première fois que le marché est monétisé de cette façon, nous avons pris en compte les prix des points de ventes physiques, tels que constatés par notre équipe, et ceux en ligne, sur le darkweb et les messageries cryptées comme Telegram ou WhatsApp ». Selon Newsweed, il faut compter en moyenne 10 euros le gramme de « beuh », 5 euros le gramme de résine et 40 euros le gramme de concentrés.

L’OFDT dénombre près de 5 millions de consommateurs annuels de cannabis en France, dont 1,4 million de consommateurs réguliers (avec une consommation moyenne de 10 fois par mois). Au marché noir, ou via leur propre culture, les Français consomment entre 360 et 500 tonnes de cannabis par an. Une quantité difficile à estimer en raison du caractère illicite de ces habitudes. Et sur la base de 30 tonnes consommées chaque mois, la dépense des Français en cannabis en 2020, selon Newsweed, est donc estimée à 3,24 milliards….

 

Les législateurs du New Jersey s’apprêtent à voter pour légaliser le cannabis

///

Le New Jersey vient de franchir un pas de plus vers le lancement des ventes légales de weed, une initiative approuvée par ses électeurs le mois dernier, après que le Sénat et l’Assemblée de l’État ont adopté jeudi une loi historique visant à établir un cadre pour le nouveau marché. La proposition n’attend plus que l’aval du gouverneur Phil Murphy (D) pour  signature et mise en application.

Les deux chambres de la législature ont également approuvé des projets de loi distincts pour dépénaliser la possession de six onces maximum de marijuana.

La législation sur la vente de marijuana  – adoptée par l’Assemblée sur un vote de 49 à 24, avec six abstentions, et approuvée par le Sénat avec un total de 23 à 17 – est de loin le plus radical des projets de loi.

Cela a également suscité une certaine controverse. Introduit par des sponsors quelques jours seulement après que plus de 67% des électeurs aient approuvé un référendum sur la légalisation de la marijuana le jour du scrutin, il a connu des retards répétés en raison de préoccupations concernant l’équité sociale, les règles d’octroi de licences et le dépistage des drogues des travailleurs.

La proposition de décriminalisation de la marijuana a été approuvée par l’Assemblée dans un vote de 64-12, avec trois abstentions, et le Sénat l’a approuvée, 31-2.

Une fois l’accord conclu, le gouverneur et les dirigeants législatifs ont publié une déclaration commune indiquant que la législation révisée «atteindra nos objectifs communs de prestation de justice réparatrice et de garantir que les communautés les plus touchées par la guerre contre la drogue voient les avantages économiques de la consommation par des adultes. marché du cannabis. »

Parmi les changements les plus notables apportés au projet de loi depuis son introduction le mois dernier, il y a l’inclusion d’une taxe d’accise sur l’équité sociale et une disposition visant à acheminer 70% de toutes les taxes de vente de marijuana vers les zones dites d’impact, des zones déterminées par l’État comme ayant été touchés de manière disproportionnée par l’interdiction de la marijuana. L’argent permettrait de financer l’aide juridique, les soins de santé, la formation de la main-d’œuvre et d’autres programmes destinés aux résidents de ces régions.

 

Le Rwanda se lance dans le commerce de cannabis thérapeutique

//

Le Rwanda vient d’autoriser la culture du cannabis à vocation médicale, mais uniquement  à destination de l’exportation.

Le gouvernement rwandais a autorisé la production sur son sol de cannabis à usage thérapeutique destiné exclusivement à l’export, précisant mercredi que cette autorisation ne remettait pas en cause l’interdiction d’en consommer dans le pays.

«Le Rwanda va commencer à recevoir des candidatures pour des licences de la part d’investisseurs intéressés par cette culture thérapeutique à haute valeur ajoutée», indique le gouvernement dans son communiqué. «Ce cadre spécifique d’investissement n’affecte en rien le statut légal de la consommation de cannabis dans le pays, qui demeure interdite», ajoute le communiqué.

D’après le Conseil rwandais du développement (RDB), plusieurs sociétés ont soumis leur offre pour débuter une production locale qui permettrait à Kigali d’accéder au juteux marché du cannabis thérapeutique.

«Nous avons des investisseurs intéressés avec lesquels nous allons travailler dans les jours qui viennent, à présent que les directives sont en place», a déclaré la présidente du RDB, Clare Akamanzi, à la radio-télévision publique. «Les Etats-Unis, le Canada et l’Union européenne (UE) sont d’importants marchés qui achètent ces produits», a-t-elle poursuivi.

Les autorités n’ont pas encore précisé quand la production serait susceptible de démarrer, ni dans quelles régions du pays, dont l’agriculture est le premier employeur. Mme Akamanzi a ajouté que les sociétés sous licence devront «présenter un très solide programme de sécurité qui devra être validé par nos service de sécurité».

«Il y a aura des mesures fortes comme des caméras de vidéosurveillance, des miradors, de l’éclairage public et du gardiennage pour s’assurer que les récoltes ne quittent pas l’exploitation pour se retrouver sur le marché local», a-t-elle précisé. La consommation du cannabis est interdite au Rwanda et les contrevenants sont passibles de deux ans de prison. Les vendeurs encourent 20 ans de prison et même dans certains cas, la prison à vie.

 

Zeweed avec AFP

 

JAY-Z lance une nouvelle marque d’herbe : MONOGRAM

//

MONOGRAM, la marque de cannabis très en vogue de Jay-Z, fait enfin ses débuts après une introduction animée en octobre.

On vous en parlait il y a peu, le célèbre rappeur Jay-Z avait été nommé stratégiste en chef de l’entreprise Caliva (une entreprise qui commercialise de la weed en Californie). On ne savait alors pas grand-chose de la marque, à part que c’était une idée originale de Jay-Z. Aujourd’hui, MONOGRAM a annoncé via communiqué de press qu’après 18 mois de sélection et de culture de souches, “MONOGRAM est enfin prêt à présenter sa collection de produits au monde”.

Les produits MONOGRAM seront classés en trois catégories: légers, moyens et lourds. Et plutôt que d’avoir les noms de variétés traditionnels auxquels nous sommes tous habitués (Blue Dream, OG Kush, Pineapple Express, etc.), nous aurons le droit à des produits numérotées: No. 88, No. 96, No. 70 et No. 01.

“Le cannabis existe depuis des milliers d’années, mais c’est toujours une industrie dont l’héritage de savoir-faire artisanal est souvent négligé”, a déclaré JAY-Z dans le communiqué de presse. “J’ai créé MONOGRAM pour donner au cannabis le respect qu’il mérite en mettant en valeur l’énorme travail acharné, le temps et le soin nécessaires pour fabriquer une fumée supérieure. Les produits MONOGRAM sont au niveau supérieur en matière de qualité et de cohérence et nous ne faisons que commencer.”

Source : Weedmaps

USA: ventes record de weed à la Thanksgiving .

//

Les ventes de cannabis aux Etats-Unis ont atteint de nouveaux sommets au cours du week-end de Thanksgiving. Confirmant qu’entre une crise du Covid-19 favorisant la consommation de ganja et une légalisation croissante de la belle herbe, le weed-business a de très beaux jours devant lui.

Les excellents résultats enregistrés lors du week-end de Thanksgiving attestent une nouvelle fois de la bonne santé de la filière cannabis américaine.
Alors que certains investisseurs s’attendaient à ce que le boom des ventes consécutif à la première vague du coronavirus ne s’estompe durant l’été, les chiffres mensuels du commerce weed made in USA n’auront cessé de grimper, atteignant mois après mois de nouveaux records.

Green Thursday de la Thanksgiving

Une tendance confirmée par Akerna*, l’un des principaux collecteurs de données du secteur.
L’entreprise d’analyse américaine rapporte que la veille de Thanksgiving, les ventes étaient 80% au-dessus de la moyenne des 10 premiers mois de année 2020.
Et ce dans un millésime déjà extraordinaire pour le commerce de la verte industrie.
Avec un record absolu de 175 millions de dollars de recettes pour la seule journée du jeudi 24 novembre, ce green Thursday n’aura rien à envier au black Friday.
Pour ce seul week-end de Thanksgiving, le montant total des ventes de cannabis se sera élevé à la modique somme de 238 millions de dollars.

Produit star du confinement

Pandémie et confinement ont aussi largement contribué à stimuler la demande cette année.
Et même si la crise de COVID-19 est en passe d’être jugulée, tous les observateurs s’accordent désormais à dire que 2020 marque l’avènement de l’industrie du cannabis.
Autre facteur de croissance: les États ayant considéré les ventes de cannabis comme « activité essentielle» durant les confinements.
Un effet boule de weed qui a attiré nombre d’investisseurs vers la florissante industrie.

L’autre bonne nouvelle du scrutin présidentiel

A cela il faut ajouter  4 états qui le 3 novembre, légalisaient l’usage de cannabis récréatif.
Enfin, cerise sur le space-cake : vendredi dernier, la Chambre des représentants adoptait un projet de loi visant à dépénaliser la consommation de cannabis au niveau fédéral.
Même s’il faudra attendre 2021 pour que l’initiative soit votée et validée par Joe Biden, la perspective d’une dépénalisation fédérale aura largement boosté la confiance des places boursières.
Le modèle du Canada, qui a légalisé en 2018 et enregistre des recettes records ainsi qu’une criminalité en baisse, fait figure de modèle.
Il ne reste donc plus aux États récalcitrants qu’à suivre le bon exemple.

 

*Source données Akerna: Reuters

1 8 9 10 11 12 14