France - Page 7

La 5G, pas géniale pour le climat

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En cours de déploiement dans de nombreux pays, la norme de téléphonie mobile de 5e génération devrait alourdir notre bilan carbone.

Le nouveau mantra des dirigeants des compagnies de téléphonie tient en un chiffre et une lettre : 5G. Promise depuis une trentaine d’années par les ingénieurs, cette cinquième génération de norme de téléphonie mobile a un gros atout.
Elle pourrait donner accès à des débits de transfert de données 100 fois supérieurs à ceux de la norme actuelle, la 4G. Concrètement, cela permettra de faire dialoguer, dans un rayon donné, un très grand nombre de terminaux téléphoniques ou d’objets communicants (voitures autonomes, par exemple). Formidable !

Technologie made in China

Ce qui l’est moins, en revanche, c’est le cortège de critiques qui s’est abattu sur cette technologie, d’abord maîtrisée par des industriels chinois (Huawei, ZTE). Les Américains et les Européens craignent que l’introduction de ce standard (et des équipements qui vont avec) dope l’efficacité des services de renseignements de l’empire du Milieu.

Sans preuve pour l’instant, des ONG craignent les conséquences sanitaires du déploiement de ces nouvelles ondes. Dans un article publié par Nature, des météorologues ont aussi rappelé qu’une fréquence attribuée aux industriels de la 5G (23,8-gigahertz) était susceptible de réduire l’efficacité de mesures de l’atmosphère par certains satellites météorologiques.

La faute aux équipements importés

Côté environnemental, en revanche, les critiques semblent fondées. Dans les derniers jours de l’année passée, le Haut conseil français pour le climat (HCC) a publié une première évaluation de l’introduction de la 5G en France. La multiplication annoncée des terminaux, antennes, centres de données et objets connectés devrait accroître de 6 à 13 % la consommation d’électricité entre 2021 et 2030.  Selon le rythme et l’ampleur du déploiement, la 5G devrait aussi alourdir de 2,7 à 6,7 millions de tonne équivalent carbone (Mtéq.CO2) le bilan carbone français. L’essentiel de ce bilan carbone étant imputable à la production et à l’importation d’équipements électroniques.

Le sénat veut faire la loi

Bien sûr, souligne le HCC, les émissions attribuables à la surconsommation d’électricité seront prises en charge par le marché européen du carbone. Sans que cela garantisse « l’atteinte des objectifs de la France inscrits dans la loi ». Dit autrement, la France qui est incapable de tenir ses propres engagements climatiques devrait poursuivre son dérapage carbonique, en partie à cause de la 5G.

Le pire est-il inéluctable ? Pas forcément. Une fois n’est pas coutume, le sénat français s’est saisi d’une question touchant au climat. Plusieurs dizaines de parlementaires ont déposé une proposition de loi visant à « réduire l’empreinte environnementale du numérique ». Pas sûr que cela suffise. Aux dernières nouvelles, ledit numérique émet autant de gaz à effet de serre que le transport aérien. Et cela n’est pas près de diminuer.

Durant l’automne 2O2O, la France a attribué aux 4 opérateurs français de téléphonie mobile les licences d’utilisation des fréquences utilisées par la 5G. A cette occasion, l’Etat a empoché plus de 2,7 milliards d’euros. Les licences ont été attribuées pour 15 ans. Et les premiers abonnements 5G ont été proposés à l’occasion des fêtes de Noël.

La France lance une consultation citoyenne sur le cannabis bien-être.

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Après s’être penchée sur le cannabis thérapeutique, la mission parlementaire sur les usages du cannabis aborde le délicat sujet du cannabis récréatif. Une nouveau volet sur le chanvre qui fait rire que la mission parlementaire ouvre avec une consultation citoyenne dans le pays au 5 millions de consommateurs occasionnels et 900.000 aficionados quotidien.

La consultation -une première- sera faite via un questionnaire mis en ligne sur pour une durée de six semaines, alors que le rapport de la mission d’information sur le cannabis récréatif est attendu début avril. «La démarche n’est pas de montrer comment légaliser, mais qu’il y a une véritable attente des citoyens sur le sujet» de l’évolution de la législation, précisait à l’AFP le député de la Moselle Ludovic Mendes (LREM), un des rapporteurs de la mission qui, depuis son lancement en janvier 2020, a auditionné de nombreux spécialistes et professionnels.

«Le questionnaire va permettre de comprendre comment l’opinion publique perçoit ces sujets, quelles sont ses attentes en terme de politique publique et de répression associées à la consommation et au trafic de cannabis», a souligné de son côté la députée du Loiret Caroline Janvier (LREM). Il permettra également de «vérifier le constat fait par des sondages selon lequel près d’un Français sur deux est favorable à un changement de législation», a ajouté la rapporteuse sur le cannabis récréatif.

Le gouvernement contre le récréatif

Ce sujet mérite d’être «traité de façon moins caricaturale qu’il l’a souvent été, avec l’argument moral qui fait qu’on a souvent du mal à avancer», a poursuivi l’élue. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui a fait de la lutte contre le trafic de stupéfiants une priorité, s’est dit en septembre dernier farouchement opposé à la légalisation de «cette merde», démontrant de son opprobre pour le “shit” à grand renfort de verbalisation et contrôles accrus.

La députée de l’Ardèche Michèle Victory (PS) a de son coté souligné «l’importance économique» d’une évolution future de la législation en France. Il faut savoir que la politique de l’hexagone est parmi les  plus répressives d’Europe,  alors que les français  sont les premiers consommateurs de cannabis du Vieux Continent, avec 5 millions d’usagers occasionnels  et 900.000 fumeurs quotidiens.
«Dans les territoires assez ruraux où l’agriculture peut être en difficulté, beaucoup de jeunes agriculteurs ont envie de se lancer sur ces exploitations (du cannabis) mais il y a un flou législatif énorme. Il y a un besoin de clarification», a ainsi développé l’élue.

Un nombre croissant de députés pour

Après s’être penchée sur le cas du cannabis thérapeutique et avant de livrer sa copie sur le cannabis «récréatif», la mission d’information parlementaire doit tout d’abord rendre, d’ici mi-février, ses conclusions sur le cannabis dit «bien-être» (le cannabidiol, ou CBD). Le CBD a par ailleurs été libéré en France:  Son interdiction en France ayant été jugée illégale le 19 novembre par la Cour de justice de l’Union européenne. Cette décision qui prive de base légale de nombreux procès en France ouvre de nombreux horizons pour la filière chanvre made in France.

À partir du 13 janvier et jusqu’au 28 février, le questionnaire en ligne  proposé par  l’Assemblée Nationale est ouvert afin de recueillir les opinions des français sur le cannabis dit “récréatif”, c’est à dire avec plus de 0,2% de THC.  Ce questionnaire permetra notamment de recueillir les impressions des citoyens sur la législation en vigueur en matière de lutte contre le marché noir,  et notamment sur l’efficacité des mesures prohibitives.
Les réponses à ce sondage citoyen risquent de fortement déplaire au locataire de la place Beauvau et sa politique farouchement prohibitionniste.

Dans ce même questionnaire, il sera demandé aux interrogés si ils sont plutôt favorables à une dépénalisation du cannabis, à une légalisation, au maintien ou encore au renforcement des sanctions actuelles. Une réflexion sur le cannabis en comparaison de l’alcool ou du tabac figure également parmi les sujets abordés.
Enfin, les députés souhaitent savoir comment les Français imagineraient le commerce de weed si elle venait à être légalisée.
«On veut médiatiser cette question. Le but est de nourrir le plus possible le débat. Le succès de l’enquête dépendra de la participation du plus grand nombre», a expliqué à l’AFP le président de la mission d’information parlementaire et député de la 7ème circonscription de l’Essonne, Robin Reda. 

Vous l’aurez compris, plus nombreux seront les français à répondre oui à ce micro-référendum à questions multiples, plus l’initiative d’une légalisation aura de chances d’aboutir.
Alors à vos claviers, à vos portables et faites tourner! (le questionnaire)

Zeweed avec AFP

France : quels sont les produits en plastique interdits en 2021 ?

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Pailles, touillettes, couverts… Depuis le 1er janvier 2021 et dans le cadre de la loi anti-gaspillage, ces objets en plastique à usage unique ne sont plus autorisés à la vente en France. Une liste qui devrait s’allonger d’année en année, selon le gouvernement.

De nombreux produits en plastique comme les couverts jetables, les pailles, les couvercles de gobelets à emporter, les agitateurs (à sucre), les boîtes de kebab en polystyrène, les piques à steak, les tiges pour ballons et encore les confettis, seront interdits dès ce vendredi 2021. Pour continuer à exister, ils devront être fabriqués en bois, en carton ou en plastique réutilisable.

L’usage du plastique jetable est de plus en plus restreint pour suivre les directives européennes, et ainsi permettre la réduction des déchets. Le tout bien sûr afin de préserver la planète. Saviez-vous par exemple que pour la seule Mer Méditerranée, ce sont chaque année 600 000 tonnes de plastique qui finissent au fond de son eau ? Ou encore qu’en France, moins de 2 % des plastiques usagés sont recyclés de manière optimale ? “Seuls les plastiques de type bouteilles en PET peuvent se plier aux contraintes du recyclage en boucle fermée et être régénérés pour une utilisation identique” détaille Nathalie Gontard, chercheuse à l’INRA à nos confrères de Reporterre.
Si rien n’est fait pour réduire leur utilisation, en 2050 il y aura plus de plastiques que de poissons dans les océans !

Banana Kush : le podcast qui nous parle de weed

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Banana Kush, on vous en parlais en 2018. Deux ans plus tard,  Christophe Payet et Camille Diao continuent d’explorer toutes les dimensions de la culture cannabique –ses usages mais aussi son aspect santé, son business ou encore ses effets. Et toujours avec des invités stars qui viennent  livrer leurs expériences et évoquer leur rapport au cannabis. Banana Kush : le premier podcast français qui parle librement du cannabis.

Bien plus qu’une substance illicite, le cannabis est devenu un véritable objet culturel. Une fois par mois, Christophe Payet et Camille Diao auscultent le cannabis dans toutes ses dimensions – actualité, société, business, politique, art, langage – avec des personnalités du monde de la culture.

Des fun facts, des chiffres, des témoignages, des interventions d’experts, en bref, une méditation documentéele tout roulé dans un format bien pop “on voulait sortir de l’imagerie cliché du stoner” décrit Christophe Payet, fondateur de Nique – La Radio qui édite le podcast et co-animateur de Banana Kush avec la journaliste Camille Diao. L’un des enjeux du podcast, poursuit-il, c’est de “montrer que le cannabis n’est plus un truc de rasta et de stoners mais fait partie de nos usages et de notre pop culture. Donc on voulait éviter les feuilles de weed, les joints etc. On a consulté une liste de variétés de cannabis et on est tombés sur la “Banana Kush”, qui existe donc vraiment.”

Article complet dispo sur Cannnaweed et Hiya.fr

Tous les épisodes sont disponibles ici

Cannabis : 3,24 milliards d’euros partiront en fumée en 2020

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Cette année, la dépense des Français en cannabis à l’année aura été de 3,24 milliards d’euros. Sont comptabilisés le trafic avec échanges monétaires, mais aussi l’autoculture et les dons qui en découlent occasionnellement. Les deux tiers de ce marché concernent l’herbe, et le reste, la résine.

Si l’on connait aujourd’hui que trop bien les retombées économiques du coronavirus, il est assez difficile de penser que l’Etat puisse faire l’impasse sur une telle somme d’argent.

Le cannabis est la drogue la plus consommée dans le monde et son usage ne cesse d’augmenter. Alors qu’en France, possession comme consommation d’herbe sont interdites, rien ne semble décourager les fumeurs .

« C’est la première fois que le marché est monétisé de cette façon, nous avons pris en compte les prix des points de ventes physiques, tels que constatés par notre équipe, et ceux en ligne, sur le darkweb et les messageries cryptées comme Telegram ou WhatsApp ». Selon Newsweed, il faut compter en moyenne 10 euros le gramme de « beuh », 5 euros le gramme de résine et 40 euros le gramme de concentrés.

L’OFDT dénombre près de 5 millions de consommateurs annuels de cannabis en France, dont 1,4 million de consommateurs réguliers (avec une consommation moyenne de 10 fois par mois). Au marché noir, ou via leur propre culture, les Français consomment entre 360 et 500 tonnes de cannabis par an. Une quantité difficile à estimer en raison du caractère illicite de ces habitudes. Et sur la base de 30 tonnes consommées chaque mois, la dépense des Français en cannabis en 2020, selon Newsweed, est donc estimée à 3,24 milliards….

 

Le chef Philippe Conticini crée un gâteau au CBD !

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Distingué tant pour ses travaux sucrés que salés, figure majeure de la gastronomie contemporaine française, Philippe Conticini vient de lancer un gâteau au CBD. De quoi passer des fêtes très zen et étoilées.

L’incontournable chef étoilé Philippe Conticini dévoile, à l’occasion de l’ouverture de sa nouvelle boutique à Paris, un gâteau au CBD aussi inédit, délicieux qu’ étonnant.
L’origine de la relaxate initiative gastronomique? Le maître lui même nous la livre: “En intégrant du CBD dans ma pâtisserie, j’ai, d’abord et avant tout, cherché à exploiter le goût herbacé de ce produit“, explique Philippe Conticini qui précise avoir voulu “explorer ces notes aromatiques d’herbe, particulièrement intenses, et l’amertume qui en découle, pour associer le tout à des agrumes“.
Frais et aérien, le Cirrus marie la saveur du cannabis au citron-vert, au yuzu, au pamplemousse, à l’orange sanguine et au citron jaune. Mais rassurez-vous, ce n’est qu’en en étourdissant nos papilles que le chef ambitionne de nous faire planer, et pas autrement. Le CBD, AKA cannabidiol, est un cannabinoïde sans aucun effet psycho-actif.

Gourmands, curieux et amateurs de sensations nouvelles vont ainsi pouvoir (re)découvrir ce produit, cette fois-ci, pour ses qualités gustatives.
“Depuis que j ai débuté dans ce métier, mon travail a toujours été nourri par au moins quatre sentiments, viscéralement ancrés en moi : la gourmandise, la quête perpétuelle du goût, la recherche incessante de l’émotion et la curiosité. Ce qui m’a permis de créer et d’innover sans cesse, comme au milieu des années 1990, lorsque j’ai eu l ‘idée d’associer à ma pâtisserie, des produits comme le tabac, le coca-cola, le céleri, la chicoré ou le radis noir, jusqu’alors totalement ignorés en pâtisserie.” précise le chef ès Ganja.

Pour cette collaboration, Conticini et ses équipes ont fait partenariat  avec la FrenchFarm.ac, une jeune société positionnée sur le CBD haut de gamme. Le CBD distillé et utilisé dans la recette de ce petit nuage sucré est issu d’une culture biologique, sans conservateur ni additif.
De quoi passer un bon réveillon sans se prendre des bûches en famille.

Pour commander le cool-cake, c’est ici

Europe legalizes CBD!

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Early in morning today, the long anticipated  judgment of the European Court of Justice was finally rendered, making any ban on CBD illegal in the E.U. And that’s very good news for the blooming and booming French hemp market.

Today marks a great victory for hemp in Europe and its free trade in France, as the European Court of Justice (ECJ) has just rendered its judgment in favor of a total legalisation of cannabidiol (CBD) trade on the old continent.
Deeming illegal the ban in France on CBD, arguing that the molecule has “no psychotropic or harmful effect on human health“.

The ECJ ruling thus validates the trading of CBD in all its forms (including full flower) “legally produced in another member state of the European Union when it is extracted from the Cannabis sativa plant in its entirety“. By doing so, the decision is depriving of any legal basis any inclination to prosecute CBD retailers.
This is also great news for Canadian cannabis companies such as Tyler, Aurora Cannabis, Canopy Growth, Aphria Stock and Cronos, all lurking on a promising Europeen market and its economic outlooks.

L’Europe légalise l’usage du CBD

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Le CBD vient d’être libéré par Cour de Justice Européenne.
Un arrêt historique pour la filière chanvre française et l’avenir de la belle plante.

C’est un grande victoire pour le chanvre français et son commerce dans l’Hexagone :  la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) vient de rendre son jugement, estimant illégale l’interdiction en France de la vente de cannabidiol (CBD) en France, arguant que le CBD en question n’a « pas d’effet psychotrope ni d’effet nocif sur la santé humaine ».

C’est en 2018 que la CJUE a été saisie, par la cour d’appel d’Aix-en-Provence du sort de deux pionniers du vapotage au CBD.
Ladite cour d’appel estimant il y a deux ans que la réglementation française était incompatible avec celle de l’UE.
Les deux entrepreneurs Marseillais, Sébastien Béguerie et Antonin Cohen, avaient été condamnés en première instance par le tribunal correctionnel de Marseille à 18 et 15 mois d’emprisonnement avec sursis, ainsi qu’à 10.000 euros d’amende, les deux hommes se voyant reprocher de vendre une huile pourtant légalement fabriquée en République tchèque, contenant du CBD extrait de la totalité de la fleur de chanvre (feuilles et fleurs comprises), alors que la France n’autorise que l’usage des graines et des fibres.

L’arrêt de la CJUE valide ainsi le négoce de CBD sous toutes ses formes (fleur comprise)  « légalement produit dans un autre Etat membre de l’Union européenne lorsqu’il est extrait de la plante de Cannabis sativa dans son intégralité ». Privant par là-même de base légale toute velléités de poursuite judiciaires d’un gouvernement encore retissant à l’essor de la belle herbe et son prometteur marché. Un sérieux revers pour les adversaires du cannabis, un jour historique pour deux marseillais comme pour un futur vert et prospère.

 

CBD: On a testé LAMARIEJEANNE

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L’année dernière nous vous avons présenté LAMARIEJEANNE,  une entreprise française spécialisée dans le CBD de luxe et de collection.
Après notre rencontre avec les trois entrepreneurs à l’origine du projet , nous avons décidé de tester leurs produits en compagnie d’une néophyte dont nous avons recueilli les candides avis.

2020 est décidément une année interminable, si vous souhaitez un peu de décontraction voici trois variétés de chanvres au CBD (toutes en dessous de 0,2 pourcents de THC) avec des palettes aromatiques très différentes.
Toutes les variétés ont été dégustées avec vaporisateur à fouet réglé à 180 degrés.

 

La plus accessible : la Mulâtresse Solitude (Sativa/ 2,98% de CBD)

L’histoire : Cette variété est nommée en hommage à une figure historique de la résistance des esclaves en Guadeloupe, malgré son destin tragique (elle est exécutée au lendemain de son accouchement) la Mulâtresse Solitude est une personnalité majeure du combat pour les droits de l’homme.

L’avis Zeweed :Aussi suave qu’exotique grâce à ses notes sucrées et à son doux effet, la Mulâtrasse Solitude est  idéale pour faire un break sans risquer de se déconcentrer.
A déguster aussi bien au bureau en rêvant de vacances qu’à la plage.

L’avis néophyte: “C’est bon! Ça me donne envie de boire un cocktail au rhum”

La palette de goût : Papaye/ Amande/ Coriandre

Le prix: 20 euros les quatres grammes

La plus littéraire: la George Sand (Sativa/ 4,35% de Cbd)

L’histoire : On ne présente plus l’une des écrivaines la plus prolifique de l’histoire de France. Une grande figure féministe à la plume acérée.

L’avis Zeweed : À la manière de la personnalité dont elle porte le nom cette variété est assez androgyne et correspond aux deux sexes grâce à son parfum raffiné évoquant la sensualité des boudoirs d’antan.

L’avis néophyte: “Ça pose mais dans le bon sens, je me sens plus détendue”

La palette de goût : Pamplemousse/ Menthe/ Aneth

Le prix: 30 euros les 4 grammes

La  plus fastueuse : la Marquise de Pompadour (Sativa/ 4,59% de CBD)

L’histoire : Cette favorite du Roi Louis XV était une grande protectrice des arts et une des plus grandes femmes fatales de l’histoire de France. 

L’avis de Zeweed : Si on avait fumé du chanvre à Versailles cette variété aurait probablement été la plus populaire, avec son parfum enivrant et son effet très décontractant sont parfaits pour écouter de la musique baroque en galante compagnie. Mention spéciale pour sa robe Or vert ravissante qui en fait un véritable bijou végétal.

L’avis néophyte: “Elle est vraiment super jolie cette weed !”

La palette de goût : Citron/ Ananas/ Poivre

Le prix: 40 euros les 4 grammes

Si vous souhaitez tester ses variétés, 20 % de réduction sont accordés à nos lecteurs sur le site de LAMARIEJEANNE avec le code Zeweed.

 

 

 

 

C’est officiel, 3000 Français auront le droit à du cannabis (thérapeutique).

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La phase d’expérimentation du cannabis à visée thérapeutique a (enfin) été validée hier par le ministère de la Santé. Ce premier essai dans l’Hexagone se fera dans un cadre très limité (3000 patients) et devrait débuter fin février 2021.

L’Assemblée nationale française avait pourtant bien validé, il y a un an, sa mise en œuvre pour le mois de septembre 2020.
Une date reculée en raison de la crise sanitaire.
Selon le texte paru dans le Journal Officiel, l’expérimentation devra commencer nécessairement avant mars 2021 et concernera 3 000 patients.
Le cannabis à fumer sera en revanche exclu du protocole. Les médicaments verts se présenteront sous forme d’huiles, de gélules ou de fleurs séchées uniquement vaporisables, et ne seront administrés qu’à des patients souffrant de conditions graves, comme certaines formes d’épilepsie, de douleurs neuropathique, d’effets secondaires de chimiothérapie ou de sclérose en plaques.
« Le décret est publié dans un contexte difficile pour les malades en particulier, victimes d’une stigmatisation toujours plus forte et d’un discours gouvernemental offensif contre le cannabis en général », s’est félicité dans un communiqué le Collectif Alternative pour le cannabis à visée thérapeutique (ACT).

Urgence de traitement contre urgence sanitaire

Concernant la mise en place de l’expérimentation, les députés de la mission parlementaire d’information sur les usages du cannabis ainsi que  plusieurs associations de malades n’auront eu cesse d’inviter l’Etat à agir plus vite. « Il faut que la France sorte de la préhistoire en matière de cannabis », une plante « qui est une drogue mais qui peut aussi être un médicament », a ainsi estimé le rapporteur général de la mission, le député Jean-Baptiste Moreau (LREM).
Las ! Entre la crise sanitaire et une position gouvernementale des plus récalcitrantes vis-à-vis de la belle plante, les 3000 patients triés sur le volet auront du prendre leur mal en patience durant 6 mois, quitte à avoir recours au marché noir
Pour info, le cannabis à usage médical est autorisé dans une trentaine de pays. Au Canada bien évidemment ainsi que dans 38 États Américains. En Europe, les Pays-Bas en ont été les pionniers dès 2003, suivi depuis par 22 pays (sur 27), dont la France… timidement.

Zeweed avec AFP.

 

 

 

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