ZEweed

Graine de Star : Le cannabis, de la plante à la feuille.

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Il est de notoriété publique que notre espèce a toujours su dompter les bienfaits de notre chère mère Nature.
Deux pierres dans les mains? Faisons un feu. Une vague sur une mer? Allons la surfer. De la neige sur les montages? Allons skier. De l’herbe sous nos pieds? Allons la fumer.

MADE IN CHINA
Si la majorité du collectif humain associe aujourd’hui le cannabis comme un fléau sociétal, il est important de préciser que c’est aussi l’une des plus anciennes exploitations de l’homme.
Le cannabis côtoie nos ancêtres depuis le néolithique, une période ancrée dans l’histoire comme étant la plus importante en matière de mutations techniques et sociales suite à plusieurs améliorations dans l’agriculture et l’élevage.

La première trace verte du cannabis remonte à 6 000 ans en Chine pour son usage dans la confection de vêtements, d’huiles, d’aliments et dans divers écrits de l’empereur Shen Nung qui stipulait déjà ses valeurs médicales.
On en trouve ensuite en Inde, Afrique, Mexique et surtout dans le Moyen-Orient qui avec ses nomades participera à l’arrivée du cannabis en Afrique et en Europe. Tour à tour, les différents pays du globe acceptent et reconnaissent sa valeur.

 

Au début du XXème siècle, la révolution mexicaine et ses coups d’état provoquent le départ de milliers de migrants vers les États-Unis et avec eux c’est le cannabis qui s’immisce dans les valises. De cette migration naît un usage plus récréatif.
Malheureusement l’usage du cannabis devient la seule et unique raison qui explique les différents actes criminels commis par les immigrants hispaniques, les préjugés fusent, il n’en fallait pas plus pour annoncer sa prohibition.

COUPER L’HERBE SOUS LE PIED
En 1915, l’Utah devient le premier État à interdire son usage, un an plus tard la France et la Grande-Bretagne font de même.
La mode déferle et 1931 voit le cannabis devenir illégal dans 29 États américains.
L’Amérique devient le précurseur de la médiatisation interdisant le cannabis, plusieurs campagnes menées par Le Bureau fédéral des narcotiques sont lancées :

Le Congrès Américain fait passer en 1937 la marijuana Tax Act, une loi qui impose de sévères sanctions à la vente et à la possession de marijuana.

CULTIVER SON PROPRE JARDIN
En 1977 les Pays-Bas légalisent l’usage et la vente de cannabis dans les “coffe shops”.
On y voit pour la première fois une solide rupture, délimitant ainsi la drogue douce de la drogue dure.
Si les Pays-Bas amorcent une certaine ”relâche” face à la marijuana, d’autres pays européens comme l’Espagne et la République Tchèque suivent le pas.
2005 marque le renouvellement d’une vision plus laxiste à travers la consommation du cannabis : l’assouplissement de la législation de certains pays comme le Canada, l’Uruguay et le Royaume-Uni.
La prescription médicale de THC est autorisée et des laboratoires pharmaceutiques ont pour la première fois acheté officiellement du cannabis au Maroc.

Le 20 janvier 2009, Obama devient Président des Etat-Unis et déclare symboliquement lors d’une interview de campagne qu’il a déjà consommé de l’herbe lorsqu’il était étudiant.


En 2012, Le Colorado et l’Etat de Washington sont les têtes de file à autoriser la vente et l’usage de marijuana pour les personnes de plus de 21 ans.
Le 8 novembre 2016, c’est l’État le plus peuplé des USA: la Californie qui légalise par référendum la marijuana à usage récréatif.

Aujourd’hui le cannabis thérapeutique est désormais en vente au Portugal, Italie, Roumanie, Espagne, Pologne, Royaume-Uni, l’Autriche, la Belgique, la Finlande, les Pays-Bas, l’Irlande, la Suisse, l’Allemagne.
La France quant à elle, décide de rester en retrait pensant qu’une éventuelle ouverture du cannabis à des fins médicales soit un premier pas vers sa totale légalisation…

Récap Vidéo :

 

 

 

 

Du cannabis pour gérer les douleurs de la ménopause.

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Dans une étude présentée à la réunion virtuelle 2020 de la Société nord-américaine de la ménopause (NAMS), près d’une femme sur deux déclare consommer du cannabis pour gérer les symptômes gênants de la ménopause.

Le système endocannabinoïde a un rôle fondamental à jouer dans tous les aspects de la fertilité féminine; c’est un fait.

Bien que les études sur les effets des cannabinoïdes sur la ménopause n’aient pas encore été suffisamment approfondies, des recherches ont été menées sur le traitement des cannabinoïdes pour d’autres maladies affectant les organes reproducteurs féminins, comme l’endométriose. Des études cliniques individuelles suggèrent que les symptômes de la ménopause peuvent être corrigés séparément.

Une femme ménopausée sur quatre consommatrice

Ces travaux ont porté sur 232 femmes (âge moyen de 55,95 ans) résidant en Californie du Nord. Plus de la moitié d’entre elles ont déclaré avoir des symptômes gênants dus à l’apparition de la ménopause : des bouffées de chaleur et des suées nocturnes (54%), des insomnies (27%) et des symptômes génito-urinaires (69%).

Parmi les femmes interrogées, 27% ont déclaré avoir consommé ou consommer actuellement du cannabis pour gérer leurs symptômes. Trente-sept pour cent des participantes ont quant à elles déclaré être intéressées par le cannabis pour mieux gérer leurs symptômes à l’avenir.  En revanche, seulement 19 % ont déclaré avoir utilisé un type plus traditionnel de gestion des symptômes de la ménopause, comme l’hormonothérapie.

D’après les résultats, le cannabis est principalement utilisé par les femmes qui avaient signalé des bouffées de chaleur et des sueurs nocturnes. Fait intéressant, cette utilisation ne diffère pas selon l’âge, l’ethnicité, le statut socio-économique ou les conditions de santé mentale.

“Ces résultats suggèrent que la consommation de cannabis pour gérer les symptômes de la ménopause peut être relativement courante”, analyse Carolyn Gibson, psychologue et autrice principale des travaux. Toutefois, tempère-t-elle, “nous ne savons pas si la consommation de cannabis est sûre ou efficace pour la gestion des symptômes de la ménopause ou si les femmes discutent de ces décisions avec leurs prestataires de soins de santé”. Il est pourtant nécessaire d’en discuter avec son médecin mais aussi de “poursuivre les recherches dans ce domaine”.

“Cette étude met en évidence une tendance quelque peu alarmante et la nécessité de mener davantage de recherches sur les risques et les avantages potentiels de la consommation de cannabis pour la gestion des symptômes gênants de la ménopause”, conclut le docteur Stéphanie Faubion, directrice médicale du NAMS.

Banana Kush : le podcast qui nous parle de weed

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Banana Kush, on vous en parlais en 2018. Deux ans plus tard,  Christophe Payet et Camille Diao continuent d’explorer toutes les dimensions de la culture cannabique –ses usages mais aussi son aspect santé, son business ou encore ses effets. Et toujours avec des invités stars qui viennent  livrer leurs expériences et évoquer leur rapport au cannabis. Banana Kush : le premier podcast français qui parle librement du cannabis.

Bien plus qu’une substance illicite, le cannabis est devenu un véritable objet culturel. Une fois par mois, Christophe Payet et Camille Diao auscultent le cannabis dans toutes ses dimensions – actualité, société, business, politique, art, langage – avec des personnalités du monde de la culture.

Des fun facts, des chiffres, des témoignages, des interventions d’experts, en bref, une méditation documentéele tout roulé dans un format bien pop “on voulait sortir de l’imagerie cliché du stoner” décrit Christophe Payet, fondateur de Nique – La Radio qui édite le podcast et co-animateur de Banana Kush avec la journaliste Camille Diao. L’un des enjeux du podcast, poursuit-il, c’est de “montrer que le cannabis n’est plus un truc de rasta et de stoners mais fait partie de nos usages et de notre pop culture. Donc on voulait éviter les feuilles de weed, les joints etc. On a consulté une liste de variétés de cannabis et on est tombés sur la “Banana Kush”, qui existe donc vraiment.”

Article complet dispo sur Cannnaweed et Hiya.fr

Tous les épisodes sont disponibles ici

Zeweed vol.2, la compile qui réchauffe entre les oreilles.

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La musique apaise les maux, c’est connu. Heureux hazard, le chanvre aussi. Un mariage que Zeweed se devait d’honorer avec une playlist de 24 titres exclusifs, 24 titres à faire ronronner vos synapses dans un hiver particulièrement gris.
Alors on prend son temps et on se pose tranquille pour savourer une compile bien planante, dont l’esprit de curiosité et de découverte illustre pile-poil notre devise : « ouvrir les esprits sur les multiples bienfaits que propose la nature en général et le cannabis en particulier».
Bonne écoute !

 

Zeweed volume 2, c’est ici et sur toutes les plateformes!


Au programme et dans l’ordre de lecture

  1. De la hype avec le cloud rap enivrant du producteur américano-italien Clams Casino (plus connu pour avoir produit Lana del Rey et Asap Rocky) avec “I’m God”
  2. Un producteur Luxembourgeois, Sun Glitters dont la musique downtempo est idéale pour fumer de l’Indica en regardant les gens aller et venir (le titre du morceau étant “Bbaacckk and ffooorrtth”)
  3. Des percussions entêtantes dignes de Stomp avec les anglais de Rival Consoles et leur morceau “Articulations”
  4. Une exploration haletante de la Terre creuse et la psyché humaine par le Britannique Pye Corner Audio avec “Hollow Earth”
  5. L’anglais Werkha multiplie les casquettes sur “A Revolution Blue” un titre sur lequel il est à la fois DJ, musicien et producteur
  6. Un peu de douceur presque Folk avec la Trip Hop de Mounika. Tender Love, la chanson parfaite pour rester sous la couette
  7. La quête d’un secret avec l’electronica subtile d’Hidden Orchestra (le projet solo du multi-instrumentiste Ecossais Joe Acheson) avec son morceau tout en retenue “Spoken” remixé par Submerse
  8. Du sexy nonchalant avec “Use me” un morceau Neo-soul par les anglais de Pieces of a Man
  9. Direction l’espace avec la soul psychédélique de Space Captain avec la chanson “Chester Springs”
  10. Une touche de soleil avec la ballade mélancolique et exotique “Leon” du duo américain de Trip hop Arms and sleepers
  11. Prenez des synthés à la Carpenter, des beats acérés, mélangez le tout pour obtenir le travail de World Wild Web ici en featuring avec Tritha pour “Peacock Garden”
  12. Un détour par Détroit avec la House entêtant et poétique des français de Château Flight grâce au remix “Dam House” de leur morceau “Crazy”
  13. De la magie avec le morceau ésotérique avec “Tu ne peux pas savoir” une composition issue de la rencontre entre le DJ Gilbert Cohen et Ariel Kalma, sorcier new age de l’électroacoustique
  14. La berceuse Dance la plus groovy de la terre, “Lullaby n°2” par Jake the Rapper remixé par Freudenthal
  15. De la sueur venue des boîtes de Berlin avec le remix instrumental plein de basses funkys de “Sleep Stream” des allemands de Languages
  16. Un peu d’ambient avec les boucles mystérieuses venues d’Hollywood avec Dravier avec son morceau “Spirit Channels”
  17. Un français talentueux, Shlohmo et son morceau culte dont on aurait tort de ne pas faire remarquer le titre: “Looking for plants”, le choix idéal si vous cherchez votre joint
  18. Découvrez l’electronica Indonésienne avec Munir et son Interlinked qui évoque la science fiction dystopique d’Orwell
  19. Après toutes ses émotions voici la LoFi reposante de Lynd-oh et sa track si bien nommée: “Sit down music”
  20. Une touche de verdure avec un morceau qui mélange électro et chants d’oiseaux “Echo Point” de l’Australien Brad Buenen AKA Isophene
  21. En route pour la jungle avec “L’Île Amazone”, une composition presque bruitiste des Grenoblois de Vagues Imaginaires 
  22. Imaginez courir dans un champs de coton vous aurez un aperçu de “Something Sacred”, la prière pop de White Poppy
  23. Un moment de relaxation transcendentale avec “Undo Stress” par le discret génie français du DIY electro Kuston Beater

C’est la fin et on termine avec “Majolica”, une mélopée mystique par le mystérieux V. Kristoff

Israël: La Knesset va recommander une légalisation complète du cannabis

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Une commission ministérielle de la Knesset devrait recommander la légalisation complète du cannabis dans un rapport qui doit être publié cette semaine, à la suite d’un examen des lois actuelles du pays sur cette drogue, a rapporté Ynet.

Des représentants de la police israélienne, du ministère de la Sécurité publique et du ministère de la Santé auraient approuvé les recommandations, suite aux délibérations d’une commission interministérielle chargée d’examiner la future législation prévue sur le cannabis.
L’usage de cannabis récréatif en Israël est considéré comme illégal, mais le ministère de la Sécurité publique a partiellement dépénalisé cette drogue en 2017 et a continué à soutenir l’assouplissement des restrictions.
En août dernier, le ministre de la Santé Yuli Edelstein a publié une nouvelle réglementation visant à réduire le prix du cannabis médical d’environ 50%, tout en facilitant la délivrance d’ordonnances aux patients par les médecins.
Si la nouvelle loi est promulguée, le cannabis sera alors légalement vendu au public israélien de plus de 21 ans dans des magasins autorisés. Cependant, sa culture restera probablement illégale.

Les experts estiment par ailleurs que si le cannabis récréatif est légalisé, l’État juif pourrait devenir un exportateur majeur, ce qui représenterait des milliards de dollars sur les marchés internationaux et nationaux.

Zeweed avec AFP

Ze Green Docs: Régénération et Bringing it Home!

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Double Feature ce week-end avec “Régénération” et “Bringing it home”, deux documentaires tout frais pour poser un regard nouveau sur notre environnement en général et le chanvre en particulier.
Bonne séance!

 

Régénération (2020)

En pleine vague du bien-être, d’une conscience de la nécessité d’une alimentation meilleure et de la dé-consommation, le nouveau documentaire d’Alex Ferrini interroge sur notre relation à la nature, à ce qui nous entoure, à nos intentions et à notre bienveillance envers nous-mêmes.
Et si nous avions oublié qui nous étions et de quoi notre corps est capable ? Et si nous le voyions comme étant parfait, digne de confiance ?
« Régénération » propose pistes et éléments de réponse à travers des témoignages de personnes ayant vécu une régénération physique et psychique, qui nous livrent leur point de vue sur leur changement de cadre et de philosophie de vie, sur leur relation à la spiritualité, témoignages auxquels scientifiques et experts apportent un éclairage cartésien sur cette nouvelle approche de nos façon d’appréhender la vie.

 

Bringing it Home (2020)

Bringing it home,  où l’histoire du passé, présent et futur du cannabis AKA chanvre à travers des animations et des interviews avec chercheurs, innovateurs, activistes et chefs d’entreprises qui croient (et croissent) grâce à la belle plante, soulignant le potentiel du chanvre en tant que culture de plusieurs milliards de dollars qui pourrait créer des emplois, fabriquer des centaines  de produits durables et sains, proposer des solutions pour le changement climatique, lutter contre la malnutrition, les sols pollués… Demandez le programme du monde de demain !

 

L’Allemagne achète à l’Uruguay sa weed à visée thérapeutique

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Le cannabis thérapeutique cultivé en Uruguay vient de faire son arrivée sur le marché Allemand de la weed sur ordonnance.

La nouvelle met en lumière la destination finale des grandes exportations expédiées de l’Uruguay vers le Portugal à la fin de 2019; comme le rapporte Marijuana Business Daily. Les destinations finales des envois étaient alors inconnues à l’époque.
Le mystère n’est plus: c’est vers l’Allemagne la ganja curative se rendait.

La filiale allemande du producteur de cannabis  Tilray, a commencé à proposer son produit – «Tilray Cheese Quake (Indica Strong)», une fleur contenant 22% de THC – aux pharmacies allemandes le 30 septembre.
Frank Farnel, directeur du gouvernement et des affaires publiques de Tilray en Europe, a confirmé à MJBizDaily que la fleur était: “cultivé par un tiers en Uruguay, importé par la filiale portugaise de Tilray, transformé dans l’usine certifiée par l’Union européenne selon les bonnes pratiques de fabrication (EU-GMP) de Cantanhede, au Portugal puis expédié du Portugal vers l’Allemagne.”
Cette nouvelle fournit également une réponse à la question de savoir ce qui s’est passé avec tout ou partie des énormes exportations uruguayennes vers le Portugal à la fin de 2019 et à la mi-2020.

Plus tôt cette année, MJBizDaily a signalé qu’un envoi de 1000 kilos (2200 livres) avait été envoyé au Portugal fin  2019.
Le cultivateur agréé Fotmer Life Sciences, basé en Uruguay, a reconnu être le producteur et l’exportateur, bienque  Tilray,  seul producteur autorisé au Portugal à avoir refusé de dire s’il était impliqué dans l’0importation1.
Parce qu’aucune entreprise portugaise n’a obtenu les approbations nécessaires pour vendre du cannabis médical à des patients nationaux, MJBizDaily a qualifié cette énorme importation au Portugal d ‘«inhabituelle … à moins qu’elle ne soit destinée à un autre pays»

 

Tiré de l’article publié par le formidable et indispensable Marijuana Business Daily.

Auteur: Alfredo Pascual

In another Landes: Le Festival du cinéma Québécois de Biscarrosse

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Le festival du cinéma québécois de Biscarrosse revient en 2020 pour une 5ème édition, qui se tiendra du 10 au 15 novembre. Et bonne nouvelle, les inscriptions sont encore ouvertes! 

Fidèle à sa vocation initiale de faire découvrir le cinéma de notre région, le festival de Biscarrosse proposera pour sa 5ème édition une sélection de longs-métrages, documentaires et courts-métrages sur/de la Belle Province.

La volonté des organisateurs est d’accueillir un large public afin de partager leur passion pour le Québec et le cinéma. Rencontre et échanges seront les axes dynamiques qui animeront ce 5ème opus,  une fois le public sorti des salles.
Une belle opportunité de faire un blend Franco-Québécois des films et arts plastiques du Nouveau Monde francophone.

Le Festival de Biscarosse, c’est une sélection de films engagés, traitant de problématiques du Grand Nord, d’expositions d’artistes locaux,  de conférences et d’animations qui permettront au public de découvrir et apprécier la richesse du patrimoine cinématographique de notre beau territoire.

Enfin, si vous êtes cinéaste, peintre, artiste plasticien, écrivain et que le Québec est votre sujet de prédilection, la bonne nouvelle est que les inscriptions sont encore possibles pour le cru 2020 de ce festival qui fait chaque année craquer la rédaction.

Pour faire partie des artistes et film-makers de Biscarrosse 2020, les inscriptions se font via ce formulaire, à remplir et renvoyer avant le 30 septembre.

 

Le gouvernement néerlandais recrute des cultivateurs de cannabis

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Des cultivateurs de cannabis postulent dès le mois de juillet auprès du gouvernement néerlandais pour approvisionner légalement certains des célèbres “coffee shops” du pays.

Le gouvernement avait donné son feu vert en 2018 à une expérimentation à grande échelle, autorisant dix municipalités à cultiver légalement le cannabis. Le but de l’expérience est de mesurer les effets de la culture du cannabis sur la criminalité, la sécurité, les troubles à l’ordre public et la santé.

Du cannabis à destination des “coffee shops”

“Les producteurs candidats qui souhaitent participer à l’expérience sur le cannabis peuvent postuler à partir du 1er juillet 2020”, et ce, jusqu’au 28, a déclaré le ministère de la Santé dans un communiqué. Le gouvernement prévoit environ six mois pour sélectionner dix producteurs selon des critères précis: le projet d’un candidat doit notamment prévoir la production d’au minimum 6.500 kg de chanvre sec et un éventail de dix variétés différentes de chanvre ou de haschich. Selon ce plan du gouvernement, qui a reçu l’aval du Conseil d’État, les municipalités concernées vont superviser sur plusieurs années la culture de cannabis et sa distribution aux “coffee shops”, qui pourront le vendre aux clients.

Les Pays-Bas ont décriminalisé la vente de petites quantités de cannabis – moins de cinq grammes – en 1976 et la loi autorise chaque citoyen à cultiver légalement cinq plants de cannabis pour son usage personnel. Mais la culture et la vente en gros de marijuana demeurent interdites, ce qui incite les centaines de propriétaires des “coffee shops” à s’approvisionner auprès du crime organisé pour satisfaire la demande.

Source AFP 

“Weed the People”, para relembrar e para ver durante aquarentena

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Numa altura destas, em que o Mundo sofre com um virus, onde ainda não existe tratamento, falamos de um documentário lançado há uns anos – Weed The People- e que para quem não teve oportunidade de o ver, pode assitir na Netflix ou em canais alternativos, sendo uma excelente forma de passar 90 minutos. Dirigido por Abby Epstein, este documentário é didático, polémico e pessoal, de certo modo, alternando metodicamente entre esses três tipos, lançando finalmente um argumento convincente, embora às vezes sentimental e anedótico, para o licenciamento oficial da canábis como tratamento contra o cancro.

A história segue várias famílias com crianças doentes, que recorrem à canábis como um meio de tratamento médico. Ao longo do documentário são realizadas entrevistas com especialistas e profissionais da área medicinal e da canábis, intercaladas com um contexto histórico da droga.

A maioria das famílias que Epstein segue não considerou o óleo de CBD, no inicio, visto que na altura ainda permanecia ilegal em muitos estados, com pouca regulamentação ou pesquisa oficial sobre seus efeitos, mas usaram-nos de qualquer forma. Uma vez que se tenha um filho com cancro, uma mãe explica: “o livro de regras sai pela janela”. As cinco crianças em que Epstein se concentra têm idades variadas, desde a infância até a adolescência, e a gravidade de suas condições varia de maneira semelhante ao longo dos anos.

Para todas as famílias, parece que o óleo de canábis que eles introduzem no regime de seus filhos eventualmente ajuda a reduzir o tamanho do tumor ou até mesmo a curar o cancro por completo – mas é difícil ter certeza.

Nesse sentido, as entrevistas com especialistas foram úteis para fornecer validação suplementar, dando a oportunidade para que passem a mensagem de uma planta benéfica, onde as vozes de pais e filhos falam por si, planta esta que apesar desse beneficio foi desde sempre difamada continuando a ser um tabu para muita gente, apesar da evolução que se tem registado ao longo destes tempos.

Weed the People estreou na competição de Longa Metragem no Festival SXSW em 2018, o qual foi cancelado este ano de 2020, por causa do actual vírus.

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