Alexis Lemoine

Journaliste, peintre et musicien, Kira Moon est un homme curieux de toutes choses. Un penchant pour la découverte qui l'a emmené à travailler à Los Angeles et Londres. Revenu en France, l'oiseau à plumes bien trempées s'est posé sur la branche Zeweed en 2018. Il en est aujourd'hui le rédacteur en chef.

Hommage à Manu Dibango, le « Papa Groove » de l’Afro-Jazz

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Il a collaboré avec Nino Ferrer,  Youssou N’Dour, Sting, Peter Gabriel, Herbie Hancock ou Serge Gainsbourg et a fait danser la planète au son de « Soul Makossa », un titre qu’il avait composé dans son Cameroun natal. Manu Dibango, c’était aussi «  Papa Groove » un colosse de générosité, de talent et de gentillesse que le COVID a emporté il y a un an exactement.

L’aventure commence à Marseille pour Emmanuel N’Djoké Dibango. Il a 16 ans, et débarque de son Cameroun natal avec dans son sac trois kilos de café. Une denrée rare à l’époque qui lui permettra de payer ses premiers loyers. Dans cet univers blanc, l’adolescent, qui de son propre aveu “ne connaissait pas la culture africaine”, s’identifie aux vedettes black de l’époque: Count Basie, Duke Ellington, Charlie Parker sont ses idoles. C’est lors d’une colonie de vacances que Dibango découvrira le saxophone. Séduit par le jazz et les femmes, il vit et sort dans le Saint-Germain-des-Prés de Boris Vian et rate son bac. Pas content, son père lui coupera les vivres en 1956. Manu partira alors plus au nord: à Bruxelles où il court le cachet, jouant plus de la variété que ce Jazz qu’il adore. Trois ans plus tard, il est de retour en France, mais fauché. Après quelques auditions infructueuses, il est engagé comme pianiste par Dick Rivers, puis en tant organiste (sur Hammond, s’il vous plaît) et chef d’orchestre pour Nino Ferrer.

En 1972, le Cameroun lui commande un hymne pour la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN), qui doit se tenir à Douala. Sur la face B du 45-tours, il enregistre Soul Makossa, un air qui lui trotte dans la tête depuis un moment et qu’il aime à fredonner aux enfants des rues de la capitale camerounaise où il réside le temps de la CAN. Le succès critique est immédiat, de Paris à New York, les DJ s’emparent du titre au rythme saccadé et entêtant. C’est le début d’une reconnaissance qui sera planétaire.

La même année, le saxophoniste s’envole pour New York et joue au mythique théâtre Apollo, temple de la musique afro-américaine à Harlem qui fit en d’autres temps la gloire d’une Billie Holiday ou d’un James Brown. Dix ans plus tard, son irrésistible « Soul Makossa »  séduira un certain Michael Jackson qui pompe clairement le riff et la mélodie à la fin du titre « Wanna Be Startin’ Somethin’ », mais sans son autorisation et sans créditer Dibango sur l’album Thriller (1982). (Une  galette qui  se vendra à 33 millions d’exemplaires). Plusieurs procès se tiendront et un accord financier à l’amiable entre Bambi et Dibango sera finalement conclu. L’histoire se répètera quelques années plus tard lorsque Rihanna, dans son titre Don’t Stop the Music (2007) sample « Wanna Be Startin’ Somethin’ ». Et par voie de conséquence, « Soul Makossa ». Un autre arrangement sera trouvé, et le grand Manu de sortir de ces copier/coller musicaux que plus grand et respecté. L’année dernière encore, Papy Groove était en tournée et en pleine forme.

Le 18 mars, la contamination de l’artiste par le Coronavirus avait été annoncée sur sa page Facebook dans un communiqué qui laissait entendre que le solide colosse, qui en avait vu d’autres en 86 ans, surmonterait le coup dur. Six jours plus tard, ses proches annonçaient son décès.
Confinement oblige “les obsèques auront lieu dans la stricte intimité familiale. Un hommage lui sera rendu ultérieurement dès que possible”, a précisé la famille dans un communiqué publié mardi 24.
Manu Dibango est la première personnalité à avoir succombé au Covid-19 en France.

Quand le pape appelle à la révolution.

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Lundi 15 mars, le Pape François recevait en entretien informel une délégation venue parler environnement et crise économique. Alors que les invités faisaient part au chef de l’Eglise de leurs préoccupations, ce dernier les a tout simplement invité à “semer le désordre” et “faire la révolution”. Décryptage.

Michel Cermak (conseiller politique de l’eurodéputé Pierre Larrouturou), Eva Sadoun (entrepreneuse), Samuel Grzybowski (fondateur de Coexister) et Cyril Dion (écrivain, cinéaste, militant écologique) en ont perdus leur latin.
Arrivés pour un entretient informel avec le Pape François, ils sont repartis avec la consigne de répandre la bonne parole… révolutionnaire.
Les quatre français avaient obtenus en un temps record une audience sur l’écologie avec le souverain pontif, faveur que l’on doit aux bons liens qu’entretiennent le Pape et l’eurodéputé de gauche Pierre Larrouturou. L’élu, qui n’a pu se rendre à Rome car testé positif au Covid, était représenté par son bras droit Michel Cermak.

Ce rendez-vous, Pierre Larroutou regrettera sans doutes de l’avoir raté tant la discussion a pris une tournure des plus inattendues. Interrogés à la sortie de l’audience par nos confrères de La Croix et Ouest-France, les participants ont détaillé le court mais très révolutionnaire programme papal.

« Le Pape a beaucoup insisté sur le fait que pour lui, la jeune génération était la génération qui pouvait avoir la créativité et la force de faire bouger les choses. Il nous a encouragés à mettre le bazar dans les rues. À faire la révolution, sans confondre le peuple avec les mouvements populistes qui l’inquiètent. » expliquait Cyril Dion visiblement sous le choc.
Il nous a dit “Faites la révolution, faites du désordre. Le monde est sourd, il faut lui ouvrir les oreilles. Il se fie davantage aux citoyens militants, notamment les jeunes et les vieux, qu’aux gouvernements qu’il juge faibles  a poursuivit le réalisateur.

Particulièrement dans la ligne de mire du souverain pontif,  la finance:  “Elle est le brouillard qui trouble les esprits et paralyse les dirigeants ” analyse le Pape. Un message au président Macron? Une mise en garde des dérives du tout-argent? Toujours est-il que la prochaine encyclique risque de déménager.

 

Festival Arcadia: “L’ampleur de toutes choses” en projection virtuelle ce soir.

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Cette année, le festival Aracadia aura lieu vraiment tout près de chez vous puisque c’est dans votre salon que se seront diffusés les documentaires de cette 10ème édition de l’Environemental Film Festival, qui met à l’honneur les meilleurs reportages en faveur d’un monde vert, juste et durable.

Ce soir, c’est l’excellent “L’ampleur de toutes choses” qui est nous est proposé en séance virtuelle par Arcadia.
Synopsis: Lorsque Jennifer Abbott perd sa sœur, décédée d’un cancer, son chagrin la rend sensible à l’extrême gravité de la crise climatique. Dans son nouveau documentaire, L’ampleur de toutes choses, elle esquisse des parallèles intimes entre les deuils vécus à l’échelle personnelle aussi bien que planétaire. Aux récits des manifestations du changement climatique observées en première ligne s’amalgament les souvenirs d’enfance qu’évoque pour la cinéaste la région de la baie Georgienne, en Ontario. Qu’ont en commun ces histoires ? Eh bien, tout, étonnamment.

 

Pour celles et ceux que l’on présente à l’écran, le changement climatique n’appartient pas à un futur lointain : il est à leur porte. Les combats livrés, les pertes douloureuses et les témoignages poignants se croisent dans une trame extraordinaire tissée d’émotions brutes et de beautés fulgurantes transformant l’obscurité en lumière et le chagrin en action.

🎫 Pour réserver vos places :
1. Rendez-vous sur www.aff.eco/le-festival-2021 pour découvrir la programmation
2. Sélectionnez le ou les films qui vous intéressent et soutenez votre cinéma local en trouvant la séance la plus proche de chez vous sur www.25eheure.com
3. Achetez votre place (6€) directement sur le site, l’e-mail de confirmation contient le lien de la projection

Bonne séance!

Ze revue de presse, spécial Vélo.

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A l’instar de la weed, le vélo est un très bon moyen de transport tant qu’on roule. Véhicule vedette du lockdown et d’un monde en reconstruction, la bicyclette a de très beaux jours devant elle, en témoigne les articles de Shots, Métro, Le Point et La Presse  célébrant en grandes pompes le retour de la petite reine.

La marque Vanmoof se paie une campagne aussi barrée que gonflée (Shots).
Jim Stoten nous catapulte dans son univers psyché-60’s dans une pub délirante au crapaud qui fait du vélo. Un génial trip animé qui n’est pas sans rappeler Roger Glover et son très Beatles “Love is All” .
L’article sur les amphibiens en roue libre de la campagne Vanmoof, c’est ici

Les livraisons à vélo gagnent du terrain (Métro)
A Montréal plusieurs arrondissements profiteront de l’initiative Colibri, qui vise à remplacer les camions de livraison par des vélos-cargos. Métro nous en dit plus, et c’est ici.

Le vélo, nouveau Roi de New-York? (Le Point/AFP)
Outil indispensable des livreurs, précieuse soupape de New-Yorkais confinés, les vélos règnent sur la ville qui ne dort jamais. L’analyse de l’AFP et de nos confrères français de l’hebdomadaire Le point.

L’émancipation des femmes se fera-t-elle à deux roues? (La Presse)
Chaque semaine, à Khartoum, les femmes se retrouvent  pour pédaler ou pour apprendre à se mettre en selle. Une façon soft de tourner le dos aux préjugés qui  entourent encore les femmes en dépit de la chute du régime islamiste en 2019. L’article complet de La Presse sur ce lien.

 

En bonus, le titre phare du crooner de gauche au guidon droit: Yves Montant

 

 

 

 

Que nous apprend la couleur de la weed ?

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Que l’on parle de sa parure ou des effets qu’elle procure, une chose est claire : la weed offre une très large palette de couleurs. Au sens propre, les teintes vont du vert clair borderline fluo au violet en passant par le bleu gris ou le rose (oui oui). Mais au-delà de ces magnifiques couleurs arc-en-ciel, que cachent, over the rainbow, les différents pigments renfermés par la belle plante ?

Un phénomène assez répandu consiste à croire que de la couleur de la weed  indiquerait son taux de THC et donc sa force.
Hélas, les couleurs n’ont pas grand chose à voir avec la puissance qu’aura votre ganja. Elles peuvent en revanche être la manifestation de certaines propriétés psycho-actives. Explications:
Les jolies teintes dont se pare Marie-Jeanne sont dues à une réaction photochimique, dont le réactif est l’anthocyane, un flavonoïde aquasoluble qui manifeste sa présence et son intensité en pigmentant de tel ou tel couleur l’Herbe.

Hors, plusieurs facteurs déterminent l’intensité et la nature de cette coloration cannabique:

Le PH de l’eau
Une eau alcaline (Ph 6.5 et plus) fera virer le plan vers des teintes bleues, pourpres ou violettes. Pour un PH acide, en dessous de 6.5, le plan tirera vers le vert clair et le rouge (sur les têtes).
Ce principe de pigmentation induite par le PH des aliments donnés à la plante se retrouve dans les anthocyanes de fruits et  légumes tels que les grenades, les prunes, les aubergines ou les myrtilles.

La température durant la culture
À ce paramètre il faudra ajouter la température, qui plus elle est fraiche, foncera la couleur de la plante vers le bleu/violet . Une réaction due à la déficience en chlorophylle induite par un (petit) choc thermique négatif.
Un phénomène qui peut être observé sur les weed cultivées en extérieur et récoltés en automne
Avec une baisse des températures et une réduction du cycle de lumière, d’autres couleurs commenceront à apparaître, imitant le changement de saison qui tend vers le foncé.

Les gènes
Évidemment, la couleur dépend aussi en partie des gènes de la variété de cannabis, de leurs composés photochimiques.
Par exemple, l’anthocyane produit le bleu et le violet. L’anthoxanthine, elle, produira des couleurs crème et blanches. Les caroténoïdes  offriront des teintes tirant vers le jaune et l’orange alors que le lycopène produira des tonalités rouges. Sans oublier  évidemment la plus connue: la chlorophylle, qui génère les pigments vert présent dans toutes les plantes… vertes.
C’est en général quand les plants arrivent à maturation (la récolte), que cette  photochimique propre à chaque phénotype commencera à se développer révélant ainsi les différentes couleurs que chaque variété peut offrir.

Ces composés photochimiques affectent le goût, la couleur et l’odeur des fruits et des légumes, et aussi bien sûr, du cannabis.
Certains scientifiques pensent qu’il y a une connexion entre les composés photochimiques, leurs antioxydants et les bienfaits pour la santé fournie par la consommation de chou, d’oignons rouges et de framboises.
Il en va de même pour la weed.
À quand une classification des effets de la weed par couleur et les dispensaires qui proposeront des bleues, pourpres,  vertes ou rouges  à la place d’indica, sativa, hybride ou CBD ?

 

Les pâtes au cannabis débarquent à Paris!

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Après la meringue de Conticini et la pizza au CBD de Steve Bonnet, les pâtes au chanvre bien-être font leur arrivée dans les assiettes parisiennes.

En tisane, fleurs, vapotage, en huile intime, gummy-bears ou encore en gel hydroalcoolique, le cannabidiol (CBD) est partout! Un succès légitime pour la molécule légalisée depuis novembre 2020, et dont les vertus apaisantes ne sauraient mieux convenir à notre condition d’homo sapiens sous lockdown.

Si en France, quelques chefs se sont lancés dans l’aventure, force sera de reconnaître que les propositions auront été soit éphémères (à l’instar de Philippe Contici) soit décevantes.
A cette demande en devenir, le restaurateur Anthony Amar répond par un premier plat aussi réussi que prometteur: des pappardelles de chanvre relevées à l’huile de CBD et fleurs de cannabis*. Rien que ça.
Fin gourmet et rompu aux charmes de cette belle plante qu’est le chanvre, le créateur du site Haschill a choisi de jouer la carte du tout cannabis, avec trois déclinaisons de chanvre dans une même assiette.

Les pappardelles (fraîches) sont préparées avec de la farine de chanvre dans laquelle a été ajouté une généreuse quantité de fleurs d’Amnesia Haze. Après trois minutes de cuisson, les pappardelles sont alliées aux pignons, à la crème et au basilic, puis relevées à l’huile de CBD.
Cerise sur la pasta: une belle fleur de chanvre posée en touche finale.
Le résultat est littéralement stupéfiant; un véritable régal du corps et de l’esprit.

Pour déguster cette merveille, il vous faudra en revanche être Francilien.
Si vous avez cette chance, le pappardelles chanvrées peuvent être commandées :
-sur le site www.haschill.com
-par téléphone au 01 42 88 40 28
-en vous rendant “Aux As Trattoria”, 82 rue Boileau 75016 Paris.

*fleur de cannabis dont le taux de THC est inférieur à 0,2%

Et pour les cuisiniers en herbe, voici la recette en images:

 

 

 

 

Swissx: le Bitcoin de la Weed.

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Alors que le cours du Bitcoin atteint les 60.000 dollars et que la crypto-monnaie s’impose comme la devise du XXIème siècle, l’apparition d’un Bitcoin dédié au marché du cannabis est une fantastique opportunité pour les acteurs du weed-business. Petites explications sur ce qui est en passe  de devenir la principale plateforme d’échange de la plus dynamique des industries.

« La Swissx Bank of Cannabis est ouverte ! ». C’est par ces mots que l’excentrique milliardaire David Alkiviades a inauguré le premier réseau d’échange de biens liés au cannabis sur le modèle d’une blockchain (à l’instar du Bitcoin)  « La Swissx Bank of Cannabis » devient ainsi officiellement le premier établissement bancaire entièrement dédié au commerce de la ganja crypto monnayable.

Le but de l’entreprise, qui a ouvert ses portes à la fin du mois de juillet 2019,  est de faciliter les transactions légales liées au cannabis dans le monde. Et ce à tous les niveaux de production, échange et distribution. La Swissx Bank of Cannabis (SBC) aura pour mission d’offrir aux acteurs et investisseurs du secteur cannabique  « un lieu sécurisé et transparent pour toutes les transactions ».

Montée en collaboration avec le consortium suisse Swissx, déjà très actif dans la distribution de CBD en Suisse, la plateforme d échange, « Swissx Global Exchange » sorte de CAC 40 de la weed « constituera une ressource faisant autorité pour l’ensemble du secteur, mieux que Nielsen et plus grand que le Nasdaq. Ensemble, la banque et le service de change et d’échange ne permettent pas seulement d’assurer le bon fonctionnement des opérations internationales de Swissx. Cela deviendra le moteur du secteur des affaires à la croissance la plus rapide au monde. » estime son fondateur David Alkiviades.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À terme, la banque exploitera le « SWX Coin », décrit comme «une crypto-monnaie basée sur le modèle du Bitcoin avec une tarification à l’unité unique, qui sera indexée directement sur le prix mondial médian de la fleur de chanvre de qualité supérieure ».

À l’image de l’indexation du baril de pétrole brut sur le marché du NYMEX de Wall Street, mais en 2.0. pour un produit  qui ne pollue que la mémoire à court terme.

La SBC a aussi mis en place le « Farmer’s wallet », un système de rémunération qui fonctionnera sous la blockchain de la SWX Coin (le bitcoin de la weed) et qui servira à payer les membres de la coopérative Swissx Hemp Farmers. Une   coopérative qui a été créée pour répondre à la demande en produits de la marque Swissx, marque déjà bien implantée dans la confédération helvétique. Swissx distribue comestibles et huiles au CBD, disponibles en ligne comme dans la distribution classique en magasins.

La coopérative Swiss Hemp Farmers garantira l’achat de toutes les cultures produites par les membres de la coopérative. Une stratégie verticale du milliardaire grec, qui place David Alkiviades sur tous les maillons économiques du cannabis, de la graine ou marché financier, et dont la Swissx Banque of Cannabis sera le centre névralgique.

Alexis 

Ze Revue de Press

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Ze Revue de Press, c’est votre rendez-vous hebdomadaire avec l’actualité du cannabis et du chanvre bien-être.
Avec cette semaine: Elle, Richard Branson, Motley Fool, Le Courrier International et High Times

Angelina Jolie vole au secours des abeilles (Elle)
Actrice Oscarisée, réalisatrice de talent, égérie des plus grandes maisons de couture, ambassadrice ès honora auprès du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Angelina ajoute une casquette à sa jolie tête en se faisant marraine de la promotion 2021 de « Women for Bees » une initiative de Guerlain et l’UNESCO qui se propose de venir en aide aux femmes et aux abeilles. Tout un programme que le magazine français Elle détaille pour vous ici.

Richard Branson continu sont combat pour la légalisation du cannabis (Virgin-Branson’s Blog)
L’iconique fondateur et CEO de Virgin poursuit son rêve d’une weed légalisée sur le globe, félicitant dans une tribune les efforts faits en la matière par le nouveau locataire de la maison blanche Joe Biden. L’analyse de Sir Branson en accès direct ici.

Les bons résultats de Tilray sont-ils gage de croissance de l’entreprise Canadienne en 2021? (Motley Fool)
Alors que Canopy Growth et Aurora Cannabis peinent à remonter la pente d’une année 2020 difficile pour les deux entreprises, Tilray fait part de très bons résultats. Motley Fool analyse les chiffres de l’entreprise Canadienne et jauge la stabilité future de ce géant du cannabis-business.

Le Maroc à deux doigts de la légalisation du cannabis: une très bonne nouvelle pour le magazine TelQuel (Le Courrier Internationale)
Le royaume du Maroc envisage sérieusement de légaliser le cannabis, une manne financière considérable pour le plus grand exportateur de haschich (illégalement vendu) de la planète. Pour autant, le débat reste vif dans le pays, comme nous le rapporte l’hebdo TelQuel

La légalisation se profile à Malte (High Times)
Après le Danemark, le Portugal, la Suisse et l’Italie, l ‘île de Malte pourrait bien devenir le 5ème état à assouplir sa législation sur le cannabis en vue d’un probable légalisation. High Times fait le point.

 

 

Cannabis et espace: l’union sacrée

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Si le cannabis est le plus efficace moyen pour visiter le cosmos depuis son canapé, il aura aussi inspiré les plus brillants astronomes. Juste retour des choses, nombre d’avancées technologiques liées à la conquête de l’espace auront été imaginées dans les vapeurs du cannabis. Carl Sagan et vaporisateur instantané, voici space-weed culture.

Carl Sagan, pionnier planant

Le brillant, très audacieux et donc forcément très décrié scientifique Carl Sagan était non seulement un grand consommateur de Cannabis, mais il était surtout un fervent militant de sa légalisation. L’homme qui avait prédit l’existence de molécules organiques complexes sur la lune (bien avant qu’il soit possible de le vérifier) a eu de nombreuses théories polémiques au long de sa carrière. Son texte le plus culte, sujet tabou oblige, aura été publié dans l’anonymat. Il s’agit de l’ouvrage “Marijuana Reconsidered”. Sorti en 1971, l’ouvrage sera crédité au professeur Lester Grinspoon de l’université de Harvard.

Carl Sagan

Dans cet essai, Sagan déclare que l’euphorie typique liée à la Marijuana permettait une amélioration des facultés cognitives et de la créativité. Un must pour dépasser le carcan de la pensée occidentale et aboutir à des réflexions poussées qui “sortent du cadre”.
Une théorie qui a elle aussi été prouvée par des scientifiques qui étudiaient les effets du cannabis sur les patients victimes d’Alzheimer.
Un pionnier, donc, qui a même eu les honneurs d’avoir une variété portant son nom:  un ultime hommage posthume.

La Carl Sagan Ganja

Sa position pro-légalisation a d’ailleurs été appuyée par le plus célèbre des cosmologistes modernes à l’instar de Neil Degrasse Tyson pour lequel la prohibition de l’herbe est  “aberrante face au peu de danger que la plante représente en comparaison avec d’autre produits légaux”.

L’appel du gadget cosmique

L’espace, c’est tout un imaginaire, “la dernière frontière” rêvée par Kennedy, un théâtre des fantasmes à la fois extrêmement accessible (tout le monde peut lever les yeux) et réservé aux plus riches (tout le monde ne peut pas payer 2 millions pour un voyage en navette).

Cette fascination a créé tout un marché, dont les fameuses glaces d’astronautes qui ne sont en réalité qu’une création marketing. Ou encore le stylo capable d’écrire dans toutes les positions qui s’est ensuite vendu à des millions d’exemplaires.
Les stoners sont de grands enfants et ils aiment les gadgets, il est donc logique que plusieurs vaporisateurs se soient proclamés “du niveau technologique de la NASA” . Et pour le coup, ça n’est pas qu’un argument marketing.
Les céramiques ultra résistantes et thermo conductibles utilisées dans les fours des vaporisateurs haut de gammes s’inspirent de celles utilisées pour les navettes développées par la Nasa et c’est en particulier le cas du meilleur vaporisateur instantané du marché : le Herbalizer.

L’Herbalizer

Un bijou très coûteux (aux alentours de 1000 dollars canadiens) qui chauffe l’herbe sans la brûler en 30 secondes, création d’un ancien ingénieur de la NASA nommé Bob Pratt. Si cela vous intéresse, nous vous conseillons cette courte interview pour Vice qui explique les origines de sa quête… spatiale.

Consultation citoyenne: 80% des français souhaitent la légalisation du cannabis.

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Sur 250.000 Français ayant répondu à la consultation citoyenne sur la cannabis récréatif,  80% d’entre eux ont dit oui à la légalisation. En route pour un référendum national sur la question?

Les Français se sont mobilisés pour faire entendre leur voix en répondant à la consultation citoyenne sur le cannabis dit “récréatif”.
Le résultat est sans appel. Sur 250.000 citoyens interrogés, ils sont 200.000 à vouloir que le cannabis soit légalisé (soit 80%).
13,8% des participants souhaitaient la dépénalisation, alors que 4,6% des questionnés votaient pour un renforcement des sanctions.
Enfin, et c’est là un ultime désaveux de la législation en vigueur, seul 0,8% des sondés seraient pour le maintien de l’actuel cadre légal.

Ouverte le 15 janvier, la consultation en ligne s’est achevée dimanche 28 février avec un total de 253 194 contributions.
A titre de comparaison, la consultation sur le changement d’heure hiver/été avait atteint plus de 2 millions de participations en 2019, un record absolu pour une consultation parlementaire.

“On sait désormais que la légalisation du cannabis n’est plus un tabou en France et que nos concitoyens font le constat de l’inefficacité de la législation actuelle en la matière” analysait dimanche 28 la députée LREM Caroline Janvier, en parlant du succès de l’initiative.

Pour Jean-Baptiste Moreau*, qui est favorable à une fin de prohibition; «Aujourd’hui, on fait face à une interdiction mais à une consommation record, donc la situation n’est pas tenable. Qui plus est, on fait face à une économie parallèle très conséquente qui s’est constituée et qui finance d’autres réseaux, trafics d’armes et autres».

“On fera des propositions d’ici un mois.” a ajouté le rapporteur de la mission d’information sur les usages du cannabis, qui doit bientôt rendre sa copie et ses recommandations au gouvernement.
Espérons que ça tombe pas le 1er avril.

Entretiens AFP 
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