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La weed extraterrestre, si on en parlait ?

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En attendant la mise en culture de mars, de nombreux indices laissent supposer l’existence d’herbe dans l’espace. Embarquement immédiat pour un voyage inédit.

Voilà un mois que Perseverance est en rodage. Le rover robotisé américain fait ses premières tours de roues. Il devrait bientôt partir à la chasse de traces de vie : but de sa mission. La Nasa ne le confirmera jamais, mais son objectif ultime est de rendre Mars habitable. Dans les années 1970, l’un de ses plus brillants chercheurs, Carl Sagan, avait proposé de « terraformer » la planète rouge.

Coup de chance, plusieurs méthodes sont à notre disposition. Les scientifiques proposent de précipiter sur mars des gaz riches en ammoniac. En contaminant la fine atmosphère martienne, l’ammoniac apporterait de l’oxygène à l’atmosphère et réchaufferait le climat. Important, si l’on se souvient que la température moyenne qui règne à la surface de la quatrième planète du système solaire est de -63°C, contre +14°C sur terre. Cette solution « collisionnaire » pose tout de même quelques questions éthiques.

Merveilles chimiques

Faute de corps célestes à sacrifier, on peut injecter à la surface de Mars des gaz de synthèse. La liste est longue : PFC, HFC ou SF6 : leur pouvoir de réchauffement est plusieurs milliers de fois supérieur à celui du CO2. Efficace. Saturer l’atmosphère martienne avec ces merveilles de la chimie terrestre recréerait une atmosphère respirable et monterait les températures à des niveaux acceptables pour l’espèce humaine. A condition d’avoir beaucoup, mais vraiment beaucoup, de fusées sous la main.

La solution la plus « sioux » reste la dissémination de cyanobactéries à la surface. Des chercheurs de l’université de Brême (Allemagne) ont montré que ces micro-organismes terrestres se contenteraient du sol et de l’atmosphère martiens tels qu’ils existent. Au bout de quelques siècles, ces cyanophycées produiraient une atmosphère riche en oxygène et un substrat cultivable. De quoi favoriser la colonisation.

Les preuves

Le problème de l’habitabilité étant résolu, posons-nous la seule question qui vaille : Mars offre-t-elle un terrain favorable à la culture de la weed ? Cela semble évident. Le sol est riche, gorgé d’eau (dans les roches), bientôt fertile. La température y sera progressivement compatible avec les besoins du cannabis. Que demander de plus ? Une preuve.

La littérature en fournit pléthore. Dans les Chroniques martiennes, Ylla K a, à l’évidence, consommé de l’herbe avant de s’endormir. Pour preuve : elle rêve de beaux cosmonautes. Comme si l’on pouvait tomber amoureuse de militaires aux tempes rasées, vêtus de pyjamas moulants.

Quelques chapitres plus loin Ray Bradbury nous conte l’histoire de Monsieur Xxx. Télépathe et sympathique, le psychiatre en chef des Martiens confond fusée et sucette : une indication, s’il en était besoin, de ses très avouables penchants cannabiques.

Musique extraterrestre

La weed n’a pas seulement colonisé la Terre et Mars. A en croire Arthur C. Clarke, on en trouve d’indiscutables traces sur la lune. Dans 2001, l’odyssée de l’espace, une escouade de cosmonautes se met à creuser frénétiquement la surface de la lune jusqu’à mettre à jour un monolithe noir de 11 pieds de haut, et 11/4 sur 5 pieds de section transversale diffusant une assourdissante musique interstellaire. Personne ne l’a jamais revu. Jusqu’à ce jour de mai 1969. En survolant la face cachée de l’astre de la nuit, les astronautes d’Appolo 10 ont clairement entendu la même musique extraterrestre que les occupants de la base lunaire Clavius. La Nasa gardera l’information secrète jusqu’en … 2016.

Dans l’espace, les effets de l’herbe sont aussi puissants que ceux de l’ergot de seigle. Ce n’est pas David Bowman qui me contredira. En route pour Jupiter, le commandant de Discovery One n’a pas cessé, nous raconte toujours Arthur C. Clarke, d’avoir des visions psychédéliques. Ce qui laisse supposer l’existence d’un nuage psychotrope et invisible entre la lune et la plus grosse planète du système solaire.

Vous n’êtes pas obligés de me croire. Notre galaxie, la Voie lactée, abrite plus d’un milliard d’étoiles comparables à notre soleil. Avec leur cortège de planètes, plus ou moins capables d’abriter la vie. Libre à vous d’en tester le potentiel cannabique. Mais souvenez-vous d’une chose : dans l’espace personne ne vous verra fumer.

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Ancien militaire, passé à l’activisme écologique, Volodia arrose désormais les ennemis du climat à coup d’articles. Créateur de L’Usine à GES, première lettre francophone sur la politique et l’économie du réchauffement, Volodia partage son temps libre entre les dégustation de vins et de cigares. Deux productions qui ne renforcent pas l’effet de serre.

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