Santé - Page 5

Assouplissez les règles, mettez-vous au CBD!

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Aujourd’hui,  j’ai choisi de vous parler d’un sujet délicat: les menstruations douloureuses ou SPM. Un calvaire chronique pour nombre de femmes que le cannabidiol ( CBD ) peut soulager, sans les effets secondaires des calmants et antalgiques classiques.  Relaxant, analgésique et anti-inflammatoire, le CBD pourrait bien être notre meilleur allié pour faire face à cette période du mois que nous sommes trop nombreuses à redouter.

Pour certaines femmes, le fameux « SPM » (syndrome prémenstruel et les dysménorrhées des douleurs liées aux règles) est synonyme de cauchemar. Irritabilité, rétention d’eau, tension dans les seins, migraines, modification de l’appétit: pas moins de 150 symptômes désobligeants liés aux règles ont été répertoriées  à ce jour!  Et ces symptômes touchent aujourd’hui 2 milliards de femmes dans le monde. Le Cannabidiol apparaît alors comme une alternative naturelle précieuse lorsque les antalgiques ne sont pas une option efficace ou souhaitée. En effet, cette molécule magique extraite du cannabis, agit sur les récepteurs cannabinoïdes présents dans notre organisme et aurait le pouvoir d’apaiser les douleurs et de  diminuer les inflammations, sans effet psycho-actif, ni “high “,  ni dépendance.

Et c’est une vraie bonne nouvelle ! Outre les fameux SPM et autres gênes durant les menstruations, il y a celles qui souffrent (comme moi hélas!) d’endométriose, ou encore celles qui subissent les désordres liés à l’arrivée de la ménopause. Entre sécheresse vaginale (donc douleurs pendant les rapports sexuels), stress accompagné de culpabilité et dérèglement hormonal, il y a de quoi se pencher sérieusement sur la question des palliatifs. Et s’il est nécessaire de revoir son hygiène de vie (comprenez sommeil et alimentation) , il est plus que tentant d’aller découvrir les vertus de cette molécule aux super-pouvoirs et d’envisager le CBD comme un allié de taille pendant notre cycle.

En 2019, le Dr John Thiel, chef du département de gynécologie obstétrique de l’Université de Saskatchewanau au Canada faisait la découverte de récepteurs dans les cellules de l’appareil génital féminin. Il a ensuite étudié les effets du Cannabis médicinal sur 134 patientes souffrant de douleurs menstruelles chroniques. 60% d’entre elles ont vu leurs douleurs diminuer. Autrement dit, l’action du CBD sur les cellules endocannabinoïdes des ovaires et de l’utérus serait incontestable. Ce n’est pas apparemment pas un scoop puisque déjà au XIXème siècle, la Reine Mère Victoria en consommait pour vaincre ses crampes menstruelles. Elle a même anobli le médecin qui lui prescrivait son remède royal!

Outre Atlantique, où le Cannabis médicinal est légal au Canada et dans 16 Etats US, la vente de produits à base de CBD à destination des femmes explose. En Californie, l’actrice Whoopi Goldberg a même lancé sa propre marque de produits pour en finir avec les inconforts périodiques. Si les huiles ont le vent en poupe, d’autres produits plus ciblés méritent toute notre attention. Le laboratoire américain Foria, a ainsi développé un ovule vaginal à base de CBD et de beurre de cacao: l’action est quasi immédiate puisque en 20 minutes, les principes actifs de la plante se libèrent et calment les contractions des muscles pelviens. La même société propose des lubrifiants destinés à la gent féminine. En France, des marques comme Merry’s ou Ho Karan proposent des tisanes, huiles de massage à l’usage des femmes en souffrance.
Ca donne envie d’essayer !

 

Sport & Weed : Just dank it.

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Quand on évoque les fumeurs de cannabis, quelques stéréotypes viennent rapidement en tête: de l’ado neurasthénique scotché à sa Playstation au stoner qui reprend Bob Marley dans le métro, les images d’Epinal de la lose ne manquent pas. Or, depuis que l’herbe a été légalisée au Canada et dans 17 états américains, l’offre considérablement a évolué. Et les comportements avec.
Les consommateurs ont pu trouver des weed aux effets positifs et stimulants alors qu’il y a 10 ans, le commun du stoner fumait ce qu’il trouvait, c’est à dire une herbe ou un haschich aussi soporifique que sédatif. Parmi les variétés qui sont désormais disponibles, il est des souches aux pouvoirs toniques qui, sans addiction à la clef, sont d’excellentes auxiliaires d’activité physique.
La preuve par deux avec les champions du ganja-sport Avery Collins et Jim McApline.

Avery Collins, la no dude attitude

Avery Collins, 26 ans, est ultra-marathonien. C’est-à-dire qu’il court en compétition, des distances allant de 80 à 320 kilomètres. Selon ce sportif hors-norme, le cannabis peut être complémentaire avec sa pratique sportive. “Si vous arrivez à trouver le juste équilibre, la marijuana élimine le stress de la course” explique l’athlète. “Et c’est aussi un remède après l’effort.” Véritable OVNI de la planète running, Collins a décidé de promouvoir sa façon « spirituelle » de faire du trekking. Son but étant d’en finir avec l’image du stoner loser au profit  de celle d’un sportif proche de la nature.

Bienvenue aux JO de la Ganja: les 420 Games de Jim McAlpine

En Californie, Jim McApline, 49 ans, est le fondateur des 420 Games . Les 420 Games sont en quelque sorte des Jeux olympiques pour les consommateurs de weed. C’est dans cet esprit que deux fois par an, des milliers de personnes se réunissent pour un cross de 8 kilomètres,  mais avec une règle d’or vert:  avoir consommé du cannabis.
Parce que oui, sport et ganja font bon ménage.

Ces deux  exemples illustrent une tendance croissante du healthy-weed. Et remettent au goût du jour le vieux proverbe de Juvénal : “Mens sana in corpore sano”: “un esprit sain dans un corps sain” .

 

Le Comité canadien de la Santé demande à ce que le CBD soit en vente libre et fasse l’objet de recherches financées par l’Etat.

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Au Canada, alors que le CBD n’est disponible que sur ordonnance en pharmacie ou dans les dispensaires de cannabis, le Comité consultatif scientifique Canadien demande au gouvernement que la molécule fasse l’objet d’études officielles et soit en vente libre.

Le Comité consultatif scientifique Canadien (CCSC) vient de demander au gouvernement de financer des recherches sur le CBD, afin d’évaluer ses vertus thérapeutique et proposer aux consommateurs un cadre garantissant leurs sécurité.
Soulignant qu’un manque de données fiables empêche de préciser les indications et dosages recommandés du CBD, le CCSC a exhorté le gouvernement à soutenir “une recherche clinique de haute qualité sur la sécurité et l’efficacité du CBD et d’autres phytocannabinoïdes“.
La requête du CCSC, qui vise notamment à délimiter les applications thérapeutiques du CBD, figure dans le dernier rapport de Santé Canada, l’autorité sanitaire du pays.

Un marché estimé à 1,7 milliards d’euros par an si le CBD est en vente libre

Le CCSC propose aussi étudier l’opportunité d’autoriser l’achat de produits CBD en vente libre, sans ordonnance.
Le 28 juillet, Santé Canada (l’équivalent du ministère de la santé en France) avait aussi préconisé que le CBD soit accessible sans prescription médicale, précisant que la molécule issue du chanvre était « sûr et tolérable » chez les adultes en bonne santé.

Au Canada, le CBD demeure une substance contrôlée et réglementée au même titre que le cannabis thérapeutique ou récréatif .
La réglementation fédérale canadienne impose que le CBD ne soit vendu que sur ordonnance dans les pharmacies ou par les dispensaires agrées faisant commerce de cannabis. Les ventes illicites de CBD en dehors du cadre réglementaire sont aujourd’hui courantes, voir majoritaires dans certaines provinces.

Au mois de mars de cette année, une étude de l’Association Canadienne des aliments de santé (ACAS) projetait que les ventes de CBD atteindraient 2 milliards de dollars canadiens (1,7 milliard d’euros) par an avec une croissance de 7 % annuelle si le chanvre CBD était en vente libre et commercialisé en tant que produit de santé.

Les recommandations du CCSC :

  • La posologie quotidienne de CBD par voie orale doit être fixée à une dose allant de 20 à 200 milligrammes par jour pour les adultes en bonne santé. Les consommateurs sont invités à discuter des effets potentiels de la combinaison de CBD, de médicaments et d’autres substances avec leur pharmacien.
  •  Le CBD ne doit pas être utilisé par les femmes enceintes ou envisageant une grossesse, par les mères qui allaitent ou par celles qui ont des allergies ou une hypersensibilité au cannabis, aux cannabinoïdes ou à toute substance pouvant être présente dans les produits à la suite du processus de fabrication.
  • Les produits CBD doivent avoir des instructions de dosage claires et des avertissements d’effets secondaires potentiels, doivent comporter des déclarations sur les interactions potentielles entre le cannabidiol et d’autres drogues ou alcool, et être emballés dans des boîtes contenant des notices d’information dans chaque unité de vente.
  • Le CBD peut être administré aux chiens par voie orale deux fois par jour, mais uniquement à de très faibles doses comprises entre 0,2 et 2 milligrammes par kilogramme de poids corporel. Aucune recommandation n’a été faite sur l’utilisation du CBD sur les chats, en raison du manque de recherches disponibles, a déclaré le comité.
  • Les propriétaires doivent consulter un vétérinaire avant d’administrer du CBD à leurs animaux de compagnie.
  • Les produits pour animaux de compagnie doivent également être emballés et inclure des encarts informatifs. Les étiquettes doivent indiquer que le produit ne doit être utilisé que si un vétérinaire a diagnostiqué l’état de l’animal et discuté des risques et des avantages avec le propriétaire.
  •  Des efforts d’éducation du public au sujet de la CDB devraient être menés.

Bill Clinton voit dans le CBD une possible sortie de la crise des opioïdes qui frappe les Etats-Unis

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Une récente étude sur l’efficacité du CBD en tant qu’analgésique vient d’être saluée par l’ancien président Bill Clinton qui voit en ces résultats “une piste très prometteuse” pour sortir les Etats-Unis de la crise sanitaire liée à l’abus d’opioïdes. En 20 ans, cette dernière a couté la vie a plus d’un million d’américains.

L’essai clinique, mené par des chercheurs du NYU Langone Health (Etat de New York) et du Baptist Health of Jacksonville  (Etat de Floride), a démontré qu’un comprimé de cannabidiol (CBD)  absorbé par voie orale “gérait en toute sécurité la douleur après une chirurgie mini-invasive et ne produisait aucun effets secondaires“.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi durant deux semaines  99 volontaires de plus de 18 et moins de 75 ans. Un premier groupe recevant un placebo et l’autre du CBD absorbé par voie orale. Les deux groupes recevaient une faible dose de Percocet  de façon décroissante afin de les sevrer des opiacés en faveur du CBD. Les 99 patients devaient  prendre le placebo ou le CBD 3 fois par jour pendant 14 jours après une intervention chirurgicale.

Le CBD aussi efficace que les opiacés à faible dose.

Le premier jour suivant la chirurgie, les patients recevant du CBD ont ressenti en moyenne 23% de douleur en moins par rapport aux patients recevant le placebo. Soulignant ainsi que chez les patients souffrant de douleur modérée, le CBD a un effet significatif.

Une seconde  analyse a également démontré que les patients recevant 50 mg de CBD faisaient état d’une douleur moindre par rapport aux patients recevant un placebo. Aucun effet secondaire majeur n’a été signalé chez les patients recevant du CBD.
Les résultats de l’étude ont été présentés en mars lors de la réunion annuelle 2022 de l’American Academy of Orthopaedic Surgeons (AAOS) à Chicago.

Lundi 11 juillet,  l’entreprise à l’origine de l’étude TR Processing déclarait dans un communiqué de presse que Bill Clinton “avait suivi  l’étude par le biais de la Fondation Clinton”.

100.000 américains morts de surdose d’opioïdes en 2021

L’ancien locataire de la Maison Blanche voit en ces résultats un prometteuse façon de réduire la dépendance aux opioïdes.
Alors que ces mêmes opiacés font de plus en plus de victimes TR Processing (citant des données des Centers for Disease Control and Prevention) soulignait dans le même esprit que “plus de 100 000 Américains sont morts de surdoses de drogue en 2021 et qu’un million de vies ont été perdues à cause de surdoses au cours des deux dernières décennies“.

Au-delà du tragic bilan humain, cette crise des opiacés (opioid crisis) coûte aux États-Unis plus de 1 000 milliards de dollars par an. La légalisation du CBD au niveau fédéral en 2018 pourrait bien permettre au pays de sortir de la plus grande crise sanitaire qu’il ait connu avec celle du Covid-19.

La Suisse rend impropre à la consommation l’huile de chanvre CBD

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Afin de “décourager l’ingestion abusive par voie orale“, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) impose aux producteurs d’huiles de CBD d’ajouter un dénaturant qui leur donnerait une saveur répulsive. Les producteurs de CBD Suisses entendent contester au tribunal la directive du mauvais goût.

Mardi 29 mars, L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) publiait un texte de loi obligeant les producteurs d’huiles contenant du CBD à introduire un dénaturant, et ce dans le but de “décourager l’ingestion abusive par voie orale”.

Cette décision intervient après une vaste opération de contrôle des produits au CBD qui aurait révélé de nombreux dépassements des taux de CBD autorisés. Dans un rapport publié en février dernier, l’Association des chimistes cantonaux avait ainsi révélé que 85% des produits analysés présentaient un risque pour la santé. Un risque jugé particulièrement marqué sur les huiles.

Partant du postulat que le CBD n’est pas un produit thérapeutique, l’OFSP a estimé cohérent d’obliger les producteurs à rendre leurs huiles de CBD impropres à la consommation, alors que ces dernières sont pourtant soumises aux normes applicables aux produits alimentaires. Rendre un complément alimentaire indigeste pour éviter son abus dépasse le plus zélé des principes de précaution : à quand l’ajout de vinaigre dans le chocolat pour éviter les crises de foi?

Peu de temps après l’annonce de la disposition légale qui est resté dans la gorge des producteurs de CBD,  suisses ont fait savoir qu’ils comptaient saisir le Tribunal administratif de leurs cantons d’ici à la fin du mois.

 

Passez un vrai printemps coquin avec Ho Karan.

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La marque Française Ho Karan élargit sa gamme de cosmétiques en proposant sa première huile intime au CBD. Soit 30 ml de bien-être pour faire glisser en plaisir nos peaux intimes.

Après avoir conquis l’Hexagone avec la ligne de cosmétiques, Laure Bouguen, fondatrice de Ho Karan, se lance dans le marché de ce plaisir que l’on dit charnel.
Son premier produit, baptisé “Huile Libertine” est une huile pour massages coquins. C’est aussi un lubrifiant intime qui est par ailleurs consommable, ce qui n’est pas le cas de la plupart des gels et autre auxiliaires de rapports polissons.
Un détail grandement appréciable en ces temps où s’embrasser sur la bouche est quasiment devenu tabou pour cause de Covid.

C’est motivée par l’envie de libérer la parole sur le désir sexuel que l’entrepreneuse bretonne (et petite fille de chanvrier) a conçu le stupéfiant agent de plaisir, riche en CBD et CBG.
Le Cannabidiol (CBD) permet une montée en douceur de l’excitation (évitant la précipitation) alors que le CBG, reconnu pour ses vertus anti-inflammatoires, limite l’inconfort et les sensations de friction.
Enfin, les extraits de plantes érogènes (ginseng, gingembre, figue et cacao) confèrent à cette huile 100% naturelle un effet aphrodisiaque à rester confiné trois mois entre deux draps .

Quelques gouttes de douceur pour la joie de vos ébats, qu’ils soient solitaires ou partagés.

 

Huile Libertine, 
30 ml
46 euros/54 CAD

Aux Etats-Unis, la légalisation n’a pas engendré de hausse de la consommation de cannabis chez les jeunes.

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Une récente étude gouvernementale vient de confirmer que la consommation de cannabis chez les adolescents n’a pas augmenté dans les États ayant légalisé le cannabis récréatif. C’est la cinquième de ce type à confirmer la tendance. Un argument de plus pour une fin de prohibition au niveau fédéral.

Nora Volkow, la directrice de l’Institut national sur l’abus des drogues (NIDA) à l’origine de l’étude, a fait part de ces résultats lors d’une audience devant le comité sénatorial de la santé, de l’éducation, du travail et des pensions (HELP). Si Mme Volkow a précisé que la consommation de weed n’était pas bonne pour la santé, elle a ainsi ajouté que l’argument des pro-prohibition consistant à dire que la légalisation du cannabis  entraîne une augmentation de la consommation des mineurs est infondé.

5 études pour un constat unanime

Aux États-Unis, la légalisation du cannabis par certains États n’a pas été associée à une augmentation de la consommation de marijuana chez les adolescents“, a développé Nora Volkow en réponse aux doutes émis par le sénateur républicain  Bill Cassidy lors de l’audience.

Pour le sénateur de la Lousianne “Si vous assouplissez les lois sur l’alcool, les adolescents finiront par consommer plus d’alcool“, l’élu faisant référence aux politiques en place dans plusieurs États où les achats d’alcool sont restreints ou interdits certains jours de la semaine.

Mais l’herbe n’est pas l’alcool. Pour les pro-légalisation, modéliser la consommation de ganja sur celle de l’alcool est une ineptie.  La directrice du NIDA a en revanche concédé qu’il pourrait y avoir une “association” entre la consommation de marijuana chez les jeunes et un risque accru de suicides, même s’il est difficile d’établir un lien de cause à effet. A ce titre, le NIDA mène des “études prospectives” qui devraient objectiver le débat. “L’un des domaines qui nous préoccupent le plus avec la légalisation de la marijuana est les conséquences négatives potentielles de la consommation de cannabis sur la santé mentale des jeunes“.

La santé mentale des jeunes américains pas plus en danger qu’avant la légalisation

La Coalition for Cannabis Policy, Education, and Regulation (CPEAR), un groupe pro-légalisation (étonnement soutenu par l’industrie de l’alcool et du tabac), a abondé dans le sens du rapport du NIDA . Le CPEAR ayant aussi publié récemment un rapport invalidant l’idée reçue consistant à dire que la légalisation inciterait les mineurs à la consommation de cannabis.

Une troisième enquête de 2020 financée par le gouvernement fédéral ( appelée Monitoring the Future) sur le même sujet a démontré que la consommation d’herbe chez les jeunes “avait considérablement diminué” en 2021, tout comme la consommation globale de substances illicites chez ces mêmes adolescents.

Impact global de la légalisation “statistiquement indiscernable de zéro” chez les mineurs

Toujours en 2020, une autre étude (menée par “l’enquête nationale sur la consommation de drogues et la santé (NSDUH)) et elle aussi financée par le gouvernement fédéral, prouvait qu’au niveau fédéral, la consommation de weed chez les jeunes de 18 à 25 ans avait chuté en 2020, alors que de plus en plus d’États adoptaient la légalisation.

Enfin,  une analyse publiée par le Journal of the American Medical Association en septembre dernier révélait que l’adoption de la légalisation a un impact global sur la consommation de cannabis chez les adolescents qui est “statistiquement indiscernable de zéro”.

Coup d’envoi pour la création d’une filière du cannabis thérapeutique française.

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L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), a lancé aujourd’hui vendredi 18 février ses travaux en vue de la création d’une filière française de production de cannabis thérapeutique. Pour l’instant, le cannabis qui est prescrit dans l’hexagone dans le cadre de son expérimentation est importé.

L’ANSM, qui pilote l’expérimentation du cannabis à usage médical, devrait définir dans les prochains jours les contours techniques des médicaments à base de cannabis que produira la future filière française.
Un comité scientifique temporaire de 11 membres se penchera jusqu’en juin  sur “les spécifications de la chaîne de production, de la plante au médicament“, précise le communiqué diffusé hier jeudi 17 février par l’ANSM.

Nicolas Authier, psychiatre au CHU de Clermont-Ferrand présidera le comité scientifique.
Le docteur Authier avait déjà piloté un autre comité scientifique temporaire : celui sur l’expérimentation du cannabis à usage médical. Le comité sera composé de représentants des ministères concernés (à savoir les ministères de l’agriculture, de la santé, de l’économie et de l’intérieur), de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement ainsi que de représentants du Conseil national de l’ordre des pharmaciens.

Depuis fin mars 2021, et dans le cadre d’une expérimentation de deux ans portant sur 3 000 patients, près de 1000 malades ont accès au cannabis thérapeutique pour soulager leurs maux.
Cette expérimentation, mise en place par l’ANSM, ne portera pas sur l’efficacité des traitements mais sur “la faisabilité d’une généralisation de leur usage sur le territoire“.  Les résultats des travaux du comité sont attendus pour septembre 2023.

Le cannabis, médicament miracle contre le coronavirus?

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CBD: Sus à la débandade!

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Dans un monde aussi flippant que flippé, de plus en plus de couples ont mis leur bien-être sexuel entre parenthèse, la faute au stress. Le CBD, lui, se pose comme le relaxant naturel du siècle. Le cannabis mettra-t-il fin à la crise (de fesse) ?

C’est la débandade chez les homme ! tout de moins est-ce la conclusion d’une étude Louis Harris portant sur ce sexe que l’on dit fort. Nous autres mâles y apprenons, la queue entre les jambes, que deux hommes sur cinq seraient concernés par des dysfonctionnements érectiles. Mené auprès de 1 000 questionnés de 25 à 40 ans, le sondage précise que  39 % des interrogés  ont connu un rude coup de mou.
Face à des chiffres qui appellent à la plus grande fermeté, plusieurs solutions, dont le cannabidiol (CBD).
Explications : l’anxiété est, dans les pays développés, la principale cause de dysfonctionnement érectile. Une angoisse de la performance qui s’invite entre les draps au point de devenir la première raison de non-bandaison, avant âge et maladie. Heureux hasard, le CBD et le THCn  aussi connus pour être désormais plus célèbre que le Christ (voir notre article) , ont des vertus relaxantes et apaisantes prouvées .

Bon pour les lève-tard

Si la molécule n’est pas la seule à pouvoir se targuer de telles propriétés, elle est la seule sans effet secondaire contre-productif comme l’alcool ou les anxiolytiques qui vous plongeront tout droit dans les bras… de Morphée. Et surtout, contrairement aux deux décontractants précités, le chanvre n’est pas addictif. Quant au Viagra, son prix prohibitif et ses effets indésirables fréquents (maux de tête, vertiges, troubles digestifs, accidents cardio-vasculaires) en auront refroidi plus d’un.
Pas d’accoutumance, pas de dose à ne pas dépasser, cliniquement prouvé pour être un redresseur de tords, inviter les cannabidiol entre vos draps peut être une bonne idée pour renouer avec les soirées coquines.

Bon pour les couche-tôt

Fermement efficace pour ceux qui n’arrivent pas à se lever à l’heure, le cannabis est aussi une bonne idée pour les couche-tôt: nous parlons ici d’éjaculation précoce.
Une étude commandée par GW auprès de 5398  Américains dévoile que les participants prenants du CBD avaient un rapport qui duraient  31 % plus longtemps que d’accoutumer, et que 33 % des femmes atteignaient l’orgasme plus rapidement. Une assez bonne nouvelle en termes de synchronisation pour les grands sentimentaux qui peinent à freiner leurs effusions de joie.
Une propriété « retardateur » du CBD  qui fut découverte par surprise,  nous explique le New England journal of Medicine, alors qu’un groupe de scientifiques menait une étude visant à confirmer les vertus antiépileptiques de l’alcaloïde miracle. Des propriétés antispasmodiques et myorelaxantes qui, à l’instar des antiépileptiques chimiques, sont une très bonne parade aux élans trop vites emballés.

Roi de la glisse

En 2015, le  Pr Debby Herbenick et ses collègues de l’université de l’Indiana et du Texas se sont penchés sur le douloureux problème des rapports qui font mal.
Commandée en 205 par le National Institut of Health Américain et menée auprès de  1700 personnes, l’étude fait état d’une vraie gène puisque l’on y apprend que plus d’une femme sur quatre (27,6 %) a eu des rapports douloureux et que 16% en ont toujours. Non sans stoïcisme puisque la moitié des femmes ne signalent pas à leur partenaire qu’elles ont eu mal en faisant du bien.

En Amérique du Nord, deux femmes sur trois ont déjà utilisé un lubrifiant lors de rapports, avant tout «pour le plaisir» pour les moins de 40 ans.
D’ailleurs 85 % des femmes estiment que les lubrifiants rendent le sexe plus agréable, 69 % qu’ils augmentent l’excitation et 56 % qu’ils facilitent l’orgasme. La situation est à peu près la même pour les hommes, sauf peut-être pour les moins de 25 ans qui ne sont qu’un sur deux à en utiliser.

Une consommation de lub’ qui a explosé avec l’arrivée des gels au CBD, tant les résultats sont efficaces. Médicalement, le CBD favorise et améliore la circulation sanguine et stimule la lubrification naturelle, appui une série de tests menés par le Journal of Experimental Medicine en 2012. Son côté anti-inflammatoire et analgésique est aussi apprécié en cas de fougueux ébats. De quoi redonner envie de se faire plaisir toute la nuit.
Est-ce l’une des raisons du succès du CBD chez les seniors suisses?

Booster d’orgasme ?

L’étude du New England Journal of Medecine fait aussi part d’une autre donnée invitant les hommes à la plus grande humilité: sur 2699 femmes sondées,  seules 29 % atteindraient l’orgasme (durant un rapport à deux).
Une statistique qui n’a heureusement rien de définitif puisque le même groupe de chercheur nous informe qu’après avoir consommé de la ganja, 76 % des femmes estimaient avoir eu un orgasme plus intense.

En 1974, l’Organisation mondiale de la Santé inscrivait ceci  dans sa charte “L’individu possède des droits fondamentaux, dont le droit à la santé sexuelle et au plaisir, et le pouvoir de contrôler son activité sexuelle et reproductrice en fonction d’une éthique sociale personnelle”.
Le cannabis se pose aujourd’hui comme l’un des plus remarquables alliés de notre épanouissement sexuel ainsi qu’un remarquable aphrodisiaque naturel.
Il n’appartient désormais  plus qu’aux gouvernements encore récalcitrants de légaliser le plaisir.

 

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