Santé - Page 7

Le cannabis efficace contre certaines tumeurs? Une étude le démontre.

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C’est peut-être le début d’un révolution dans la lutte contre le cancer. Une étudiante en biologie israélienne vient d’isoler la concentration de cannabinoides nécessaire à la destruction de tumeurs malignes. Publiés par le Volcani Institute, centre à la pointe de la recherche appliquée sur le cannabis, les travaux préliminaires de la jeune Hadar Perisi font déjà beaucoup parler d’eux. Zeweed l’a contacté pour en savoir un peu plus.

Hadar Perisi suit un master de biologie environnementale à l’université de Bar-Ilan et au sein de l’Organisme de Recherche Agricole du Volcani Institute, en Israël. Alors que, face à sa webcam, elle me parle ses travaux (qui sont aussi sortis dans la revue d’oncologie Cancers de mai 2021) elle ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire aux lèvres. « C’est un réel honneur. C’est très enthousiasmant d’imaginer vers quoi cela peut nous mener » me dit-elle.

Cannabis VS gliome

C’est en étudiant les effets de certains cannabinoïdes sur le glioblastome multiforme (GBM), que Hadar en a isolé la quantité et répartition nécessaire pour le GBM, tumeur aussi agressive et létale.
« Un gliome est une tumeur qui se développe dans les cellules gliales, qui sont les cellules non-neuronales de notre cerveau, les glioblastomes sont les tumeurs les plus agressives , les plus envahissantes et fatales » précise Hadar, sans le sourire.

Le traitement des tumeurs GBM consiste généralement en une intervention chirurgicale, visant à extraire la tumeur là où cela est possible, combinée à une chimiothérapie agressive et/ou à de la radiothérapie. « Même avec ces traitements, le pronostic pour les patients ayant un glioblastome ne s’est pas amélioré depuis trente ans », poursuit Hadar. “Ce pronostic correspond à un temps médian de survie estimé entre 12 et 15 mois. Les glioblastomes sont particulièrement difficiles à traiter car leur développement ne ressemble à celui d’aucun autre type de tumeur“.

Scanner cérébral montrant un gliome papillon (GPM). Image reproduite avec l’aimable autorisation d’Eurorad.

Au lieu de croître comme une boule de neige, en devenant progressivement de plus en plus gros, les glioblastomes croissent à travers le cerveau. Certains d’eux peuvent attaquer les deux hémisphères, tandis que d’autres sont multi-focaux : ils se développent dans plusieurs parties du cerveau simultanément. Les glioblastomes sont particulièrement difficiles à extraire du fait de leur expansion rapide à travers la substance blanche du cerveau. Ils peuvent également adopter des formes complexes tridimensionnelles qui endommagent des zones essentielles du cerveau, affectant ainsi la capacité à se mouvoir, à parler et à penser.

Cellules GBM humaines A172 au microscope inversé. Image reproduite avec l’aimable autorisation du laboratoire de recherche Koltai.

Effet entourage VS cannabinoïdes isolés.

Je suis rejoint dans ma conversation sur Zoom par Hinanit, la professeur de Hadar et chef de département au Volcano Institute. Hinanit m’explique que les recherches d’Hadar sont une avancée majeure car jusque là, les études étaient menées sur des composants uniques. Une des principales limites rencontrées jusqu’alors par la recherche sur le cannabis est qu’elle s’est faite sur les effets spécifiques de composants isolés. « Quand vous prenez de l’huile de CBD, elle contient bien sûr du CBD. Mais cette huile contient aussi de nombreux autres éléments, dont la composition est si importante que si vous ne la comprenez pas exactement, vous ne pourrez pas savoir ce qui est vraiment efficace pour vous ».

L’azote liquide permet d’isoler et extraire précisément chaque cannabinoïde . Image reproduite avec l’aimable autorisation du laboratoire de recherche Koltai.

Selon la professeure, cette mauvaise compréhension des différents composants du cannabis est une des principales raisons du manque d’essais cliniques réalisés sur chacun de ces composants en tant que traitements contre le cancer. L’étude menée par Hadar est la première a rétablir notre compréhension du potentiel médicinal du cannabis. Ses recherches, qui portent sur des extractions de cinq différentes variétés de cannabis, ont identifié la variété Dairy Queen (une riche en THC, et une sans THC mais riche en CBG) comme particulièrement efficace pour détruire les cellules GBM et les empêcher de se multiplier.

Hinanit rappelle que les résultats de cette étude sont, comme toujours, limités. Notamment parce qu’ils n’ont pas été testés sur des patients dans un contexte clinique.

Le cannabis à la rescousse des travailleurs?

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Selon l’OMS, nous serions environ 1.71 milliard à être atteints musculo-squelettiques (TMS). L’immobilité imposée de ces derniers mois n’aura rien arrangé: entre la position assise prolongée devant les écrans et la manipulation répétée de la souris ou du smartphone, le dos, la nuque et le poignet ont été mis à très rude épreuve. Alors que le cannabis thérapeutique est légalisé dans la plupart des pays, Zeweed fait le point sur son efficacité pour soulager les TMS. La ganja bientôt recommandée par la médecine du travail?

Les troubles musculo-squelettiques plus connue sous l’acronyme TMS, regroupent un ensemble de maladies qui touchent les os, les vertèbres, les ligaments, les tendons et les muscles de tout le corps. On peut donc souffrir de pathologies bien différentes : cervicalgies, lombalgies, tendinites des épaules, des coudes ou encore syndrome du canal carpien (affection du poignet) qui se manifestent généralement par des douleurs localisées mais parfois aussi par de la raideur, de la  maladresse ou encore une de perte de force. Finalement, tous ces troubles ont un point commun essentiel : ils résultent d’une inadéquation entre les capacités physiques du corps et les sollicitations ou contraintes auxquelles il est exposé.

80% des maladies professionnelles

Les facteurs de déclenchement son variables mais la composante majeure est liée à l’activité professionnelle. Les travailleurs de force surtout effectuant un geste répétitif, (conditionnement, emballage…) sont plus souvent atteints que la population générale. Les TMS touchent toutes les catégories sociales et pas seulement les personnes de plus de 40 ans. Elles représentent plus de 80% des maladies professionnelles déclarées et  sont en forte augmentation sur la dernière decennie. Les soins de réadaptation ne sont pas toujours pris en charge. Aussi, ceux qui ont les moyens ou qui vivent en France et parviennent à les déclarer en maladie professionnnelle pourront s’offrir plusieurs séances chez un kinésithérapeute ou un ostéopathe et voir leur condition s’améliorer. Pour les autres en revanche, il sera question de gérer la douleur, parfois intense et souvent invasive. Les médicaments à base de paracétamol, d’ibuprofène ou même de codéïne peuvent soulager temporairement mais leurs effets secondaires peuvent être très dissuasifs. Le recours aux méthodes naturelles devient donc une alternative plutôt tentante.

La weed  pour tafer?

Les vertus antalgiques du cannabis Sativa sont indéniables quand il s’agit de lutter contre les douleurs, et les actions analgésiques et anti inflammatoires du THC et du CBD ne sont plus à démontrer, en témoigne l’essor du cannabis thérapeutique. Toutefois la concentration de  Tetrahydrocannibinol (THC) dans la plante n’est pas anodine car les effets sont plus puissants  le THC agit sur l’activité du sytème nerveux central et accélère la production de dopamine. C’est la raison pour laquelle, après un joint ou une vaporisation de fleurs contenant plus de THC, le corps est détendu, les douleurs s’effacent laissant place à une délicieuse sensation de bien-être. Celles et ceux qui ont la chance d’accéder au cannabis thérapeutique dans leur pays ont tout intérêt à en privilégier l’usage lorsque les douleurs apparaissent.

Pour les autres, le Cannabidiol (CBD) est une excellente alternative car plus accessible à la vente en Europe. Pour avoir un effet notable et immédiat sur les douleurs, je recommande l’usage du CBD full spectrum ou broad spectrum à 20 ou 30 % de concentration sous forme d’huile en ingestion sub-linguale. L’application locale en massage peut  compléter le soin et apporter un soulagement supplémentaire. Pour celles et ceux qui ont des douleurs aigües, je conseille la consommation alimentaire de CBD,  cookies ou tout autre aliment ayant une bonne concentration de CBD. L’action lors de la digestion est très diffuse, elle apporte un soulagement remarquable ! Lutter contre les douleurs peut désormais devenir un rituel agréable.

Mon remède contre le psoriasis.

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Le psoriasis est une maladie inflammatoire de la peau qui touche 2% des hommes et femmes. Si les causes du mal sont sujettes à débat, les symptômes sont toujours les mêmes : plaques de peau desquamées (qui se détachent sous forme « d’écailles blanches ») se logeant sur les mains, les coudes, les genoux ou le cuir chevelu. Au delà de pénibles démangeaisons, parce que c’est une pathologie des plus visibles, le psoriasis a de sérieuses répercussions sur le moral, la vie sociale et sexuelle des personnes qui en sont atteintes. Parce que  je connais (hélas) bien le sujet,  je vous livre dans cet article mes recettes pour éviter qu’il ne refasse surface.

Le psoriasis, c’est quoi exactement ?
Le psoriasis est une maladie chronique généralement bénigne ( mais grave dans 20% des cas) qui touche la peau et les articulations pour les formes sévères et affaiblit le système immunitaire. Elle fait partie de la liste des 80 maladies auto-immunes connues à ce jour. Il existe plusieurs types de psoriasis plus ou moins invasifs, tous difficiles à supporter. Les démangeaisons comme le regard des autres réduisent considérablement la qualité de vie des personnes atteintes qui découvrent que le simple fait de porter un pull en laine peut tourner au cauchemar. Plus les plaques sont nombreuses et répandues sur le corps, plus la qualité de vie diminue, générant souvent isolement et déprime.

Il est communément admis que les causes sont psychologiques, or ce n’est pas une explication suffisante: les facteurs génétiques, immunitaires, l’interaction avec certains médicaments, le stress ou encore la fatigue peuvent être à l’origine d’une éruption de psoriasis.

Si les causes sont nombreuses, les remèdes efficaces sont en revanche peu nombreux, les maladies auto-immunes restent pun mystère pour la médecine. Certains dermatologues prescrivent des séances d’UV ou des traitements à base de cortisone qui ne soulagent que momentanément:  dès du traitement, les crises reviennent de plus belle. On a donc tout intérêt à se tourner vers des alternatives naturelles.

Remèdes naturels

S’il on est sujet au psoriasis, on sait que les crises durent en moyenne deux mois et sont susceptibles de revenir de façon chronique. La première des choses à faire est  de prendre conscience qu’il est temps de faire une pause et de prendre soin de soi. Le sommeil, l’alimentation et l’hydratation sont à la base de l’équilibre de notre corps. Il est donc important de soigner son hygiène de vie pour éviter que la crise ne s’aggrave ou ne dure trop longtemps.

L’exposition au soleil à dose modérée peut aider, des séances d’UV sont d’ailleurs souvent prescrites par les dermatologues.

Le vrai remède contre ce fléau je l’ai trouvé en Inde après un séjour dans une clinique Ayurvédique. J’y étais allée pour traiter une crise sévère de psoriasis goutte (80% du corps). J’ai découvert le Neem ou Margousier, une plante ancestrale reconnue pour ses vertus antibactériennes, antifongiques, anti inflammatoire et antispetique. Son odeur est très forte donc on peut la mélanger à une autre huile végétale en application locale. On peut en consommer également les feuilles réduites en poudre et les mélanger à la nourriture. Les soignants indiens m’avaient également conseillé d’éviter les aliments qui favorisent l’inflammation comme les laitages, la viande, l’alcool, les œufs et de privilégier les fruits et légumes et les légumineuses. J’ai donc appliqué leurs conseils à la lettre et utiliser l’huile de Neem sur les lésions après chaque douche et consommé une cuillère à soupe de poudre à chaque repas.

Trois semaines après mon retour en France, mon psoriasis avait complètement disparu. Aujourd’hui, l’orsque je vois la naissance d’une plaque apparaître, je fais une pause et retourne au régime anti inflammatoire. J’ai remplacé l’huile de Neem par de l’huile à base de CBD (beaucoup plus facile à trouver ici) que je prends sous forme de gouttes en sub linguale et en application locale sur la peau. Les propriétés de la plante de cannabis et de celle de margousier sont équivalentes, une bonne nouvelle pour se sentir bien dans sa peau !

L’Italie forme des médecins au cannabis thérapeutique

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L’Université de Padoue (UNIPD) est l’une des 5 plus anciennes universités au monde. Si le CHU peut se targuer d’avoir 8 siècles d’expérience enseignante à son actif, il n’en reste pas moins une formation des plus avant-guardiste en Europe, puisqu’il est le seul à proposer une spécialisation cannabis thérapeutique. Entretient avec la docteur et enseignante Viola Brugnatelli, à l’origine de l’initiative.

La route a été difficile mais le résultat est là: nous avons réussis notre travail de pionnier de la médecine” me lâche d’une voix enjouée le Dr Viola Brugnatelli, neuroscientifique et maître de conférences sur le cannabis à l’Université de Padoue.
Il y a de quoi: Viola célèbre l’arrivée de  56 étudiants de 6e année en médecine au cursus  “La Cannabis Medicinale” 2021, le premier cours sur le cannabis médical du programme de l’Université de Padoue pour étudiants de premier cycle en médecine et en chirurgie.
«C’est un accomplissement de taille qui, espérons-le, sera suivie par d’ autres académies italiennes. Et je suis des plus fières de faire partie de cette révolution culturelle

Viola donne des conférences sur le cannabis à l’UNIPD depuis 2017, année où l’école a commencé à offrir un cours de troisième cycle d’un an sur le cannabis médical, réservé aux médecins et à d’autres professionnels de la santé.
Cette année cependant, elle ne se contentera pas de donner des conférences à des professionnels déjà diplômés: pour la première fois, elle enseignera à des étudiants de premier cycle les bienfaits du cannabis thérapeutique.

Ce nouveau cursus est dirigé par le professeur Gastone Zanette, qui enseigne l’anesthésiologie au sein du département de neurosciences de l’UNPID. Il est accompagné dans sa mission par le Dr Viola Brugnatelli bien entendu, mais aussi des Dr Stefano Bona,  Stefano Dall’Acqua et Ulderico Freo.

Le cursus “La Cannabis Medicinale” propose une approche globale du cannabis thérapeutique. Que l’on parle de l’utilisation de la plante au fil des siècles, de son application clinique aujourd’hui, de sa biochimie et pharmacologie, des cannabinoïdes, des processus d’extraction ou de l’analyse du cannabis et de ses composés moléculaires.
En initiant les étudiants en médecine au cannabis dès le début de leur formation, Gastone et Viola espèrent remédier à l’un des principaux inconvénients en Italie: à savoir la difficulté pour les patients de trouver des médecins et / ou des pharmacies capables de prescrire du cannabis ou de l’incorporer à des préparations.

«Le cannabis n’est pas un médicament prêt à l’emploi. Ce qui signifie qu’il est essentiel pour les médecins de comprendre les différentes méthodes d’administration et la pharmacocinétique afin de prescrire le bon produit. Pour ces raisons et bien d’autres, il est essentiel que les professionnels de la santé soient formés en endocannabinologie et en botanique du cannabis, en biochimie et en pharmacologie» .

Gastone Zanette et Viola Brugnatelli lors de leur présentation à l’International Association Cannabinoid Medicine Conference, à Berlin.

Le début d’une nouvelle ère pour la médecine conventionnelle

Le professeur Gastone Zanette, lui, a piloté le processus de lancement des cours de l’UNIPD sur le cannabis, un process entamé il y a près de 10 ans, et non sans mal.
A l’époque, l’université comme les instances régulatrices -à l’instar de l’Association médicale iItalienne- étaient des plus sceptiques quant aux vertes propositions de Gastone.
Il en fallait plus pour décourager l’homme de science.

«J’ai commencé à assister à de grandes et passionnantes conférences sur les cannabinoïdes et la médecine, organisées par l’International Cannabinoid Research Society (ICRS) et l’International Association for Cannabinoids in Medicine (IACM). Ce qui m’a permis d’acquérir de solides connaissances en la matière au contacte de sommités sur le sujet comme  Mark Ware, Ethan Russo, John M McPartland et William A Devane » détaille Zanette.

En 2016, Gastone Zanette a inauguré un cours de troisième cycle sur un an à l’Université de Padoue. Intitulé  “La cannabis medicinale: aspetti agro-produttivi, botanici, medici, legali e sociali” (cannabis médical: agro-production, botanique, aspects médicaux, juridiques et sociaux).
«Ce cours est l’aboutissement d’une longue lutte pour surmonter les préjugés et idées reçues du monde médical classique, un défi de taille. Le problème avec le cannabis thérapeutique, c’est que nous disposons de peu de données.  Ce qui est une conséquence de difficultés juridiques qui restreignent la recherche, et faute de résultats probants, nous avons peu de financements. C’est un cercle vicieux », poursuit-il.

Cette année l’UNIPD n’a pas été en mesure de proposer le cursus cannabique en raison de la crise sanitaire qui a entraîné un manque d’inscriptions et redirigé les étudiants en distanciel sur d’autres cursus.
Il fallait plus qu’une pandémie pour décourager Viola.
Afin de pouvoir continuer à offrir leur cours de troisième cycle, Viola a crée à sa propre académie en ligne privée, Cannabiscienza.

Cannabiscienza propose l’intégralité des cours postuniversitaire de l’UNIPD en ligne. L’académie en ligne est parrainée par certaines des institutions médicales et scientifiques les plus prestigieuses d’Italie ainsi que par l’Association multidisciplinaire pour les études psychédéliques (MAPS), un leader international de la recherche psychédélique.

Cannabiscienza dispense actuellement l’enseignement de 3 masters et 6 cours (tous enseignés entièrement en ligne) très ciblés pour les vétérinaires, les médecins, les pharmaciens, les chimistes, les pharmacologues et les infirmières.
«Lorsqu’il est utilisé consciemment, le cannabis est un outil incroyablement utile dans la trousse à outils des soins de santé» estime l’enseignante. “Cependant, en raison de sa nature de contenir une multitude de composés, nous avons besoin d’une compréhension actualisée de sa pharmacodynamique.”

Grâce à son travail à l’UNIPD et à Cannabiscienza, Viola et ses coéquipiers contribuent à construire cette compréhension et à la transmettre à la prochaine génération de professionnels de la santé en Italie.
«En lançant le cours de premier cycle, nous espérons avoir établi un modèle positif pour les académies du monde entier. Rien que ça!» conclue Viola dans un grand éclat de rire.
Le cursus “La Cannabis Medicinale” de l’UNIPD accueillera de nouveau des élèves en octobre prochain.

 

How Cannabis Helps Veterans Heal Their Battle Scars

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Many veterans swear cannabis helps them cope with their post-war symptoms. And thanks to Bryan Buckley and the team at the Battle Brother’s Foundation, US vets might soon have a stronger case to support their claim that cannabis can help treat PTSD. 

Bryan Buckley served in the US Marine Corps for 9 years, his first deployment was to Fallujah, Iraq. He has also served in Africa and SouthEast Asia.
I went into the military after the events of 9/11,
Once he made Team Commander for the Marine Raiders (the US Marines’ special operations force), Bryan also served in Afghanistan, particularly in the Helmand Valley. 

I’ve had some high ranking people tell me that the summer of 2012 when we were in Afghanistan was the bloodiest summer for American special operation forces since Vietnam”, Bryan explains, remembering his service in Operation Enduring Freedom (the US government’s tag name for its Global War on Terror).
“And I came out of the military 100% disabled and with 100% post-traumatic stress.”

I swallowed before asking Bryan about his injuries.
In 2012, we were fighting in the Helmand province”. His words cut through the silent phone line like a knife.
During one of those days, I heard a round go past my head. It was from an underbarrel grenade launcher. The grenade exploded right next to me. I took shrapnel to my leg, all throughout my back and to my face. Two of my teammates were wounded as well; one of them lost part of his tricep and the other guy took shrapnel to his stomach.
Bryan nearly lost his left leg following the injuries he sustained that day.
Later that year, he also fell 15 feet from a helicopter, dislocating his ankle and fracturing his spine.
War is a crazy place”.

Image courtesy of Helmand Valley Growers Company.

Bryan’s physical wounds healed quickly. In fact, he was back out in the field just 1 week after having surgery to save his leg from the grenade shrapnel.
But when he transitioned out of the military, Bryan realized that he’d brought home emotional wounds that were a lot harder to heal than the physical ones.
In the military, you always have to stay focused on the mission, even when you’re taking casualties. You just have to focus on the enemy and keep the fight on them. You can’t go internal because that’ll just create more casualties“.
War is a crazy place indeed.


Once I got out and life slowed down, that’s when some of the things you suppress in your mind start to come back up”.
After coming back from war, Bryan’s PTSD started to make its mark. He suffered from sleep issues, depression, and anxiety.
He often found himself reliving his past on the battlefield, especially once he had children. 

The enemy would often use women and children as human shields. You just see some gnarly things”.
Most importantly, Bryan felt like he’d lost his identity and purpose after he returned home to a civilian life.
I couldn’t watch the news for years because they’d talk about actions in Afghanistan and Iraq and I’d feel guilty for not being there” remembers Bryan.
It’s this lack of purpose that leaves many vets battling depression and substance abuse.
It’s also what leads almost 22 US veterans to take their own lives every day

Luckily, Bryan was able to regain that lost sense of purpose by teaming up with fellow Marine veterans Andy Miears and Matt Curran to form the Helmand Valley Growers Company (HVGC); a Californian cannabis company that donates 100% of its profits to researching the benefits of medical cannabis for veterans.
Alongside HVGC, Bryan, Andy, and Matt also founded the Battle Brothers Foundation; a non-profit NGO that aims to empower US veterans through personal development, employment opportunities, and the right kind of medical support. 

It all started in 2016, when Bryan suddenly noticed his friend and co-founder Andy looking better than usual.
He didn’t have that lethargic look about him like he’d been drinking the night before”.
He admits that drinking is one of the most common ways veterans face the symptoms that strike once they end their service.
It’s just part of our culture, but when I asked Andy what was going on, he said ‘I’ve traded in a 5th of Jack for a joint.”
Besides using cannabis to sleep better and relieve his PTSD symptoms, Andy was also working to become a licensed cannabis cultivator. 

Image courtesy of Helmand Valley Growers Company.

One day, Andy told me that cannabis was helping him transition from a warrior to a gardener”, Bryan recalls.
After seeing the positive effect cannabis was having on his friend, Bryan decided to try cannabis for himself.
It was incredible. I was sleeping better, I was waking up feeling refreshed, it was helping my anxiety and depression. Now, cannabis is just part of my daily routine“.

And it wasn’t long before he realized that cannabis could be the purpose he’d been missing after leaving the army.
From the get-go, one of Battle Brothers main goals was to change the US medical landscape by making cannabis a legal and accessible treatment option for veterans, be it for pain-relief, better sleep, or any other medical condition.
Cannabis isn’t for everyone” Bryan says firmly. “But it should be a tool in the toolkit”.

And the Battle Brothers foundation is well underway to completing its mission; it just got approval from a private institutional review board to conduct an observational study that’ll evaluate the safety and efficacy of using medical cannabis in the treatment of PTSD.
In 2016, we spoke to members of Congress to see what it would take to make cannabis available to veterans, they told us to collect reliable data alongside American doctors and build a strong case to present to Veteran’s Affairs. And that’s what we’re doing.”

The study is expected to launch in July and will involve 60 Californian veterans with moderate to severe PTSD.
The participants will purchase and dose cannabis products at their own discretion over 90 days and report to a team from NiaMedic, a medical data company from Israel, to evaluate the effects the different products have on their PTSD symptoms.
And while this is a huge milestone for Bryan and his team, they show no signs of slowing down.
Confident that this study will harbour positive results, Bryan believes this research will put down the foundations for more aggressive studies in the future that will help build a better reality for America’s veterans. 

These brave men and women raise their right hand and sign a blank cheque that’s payable with their lives. And when they’re back here in America, maybe they’re back here in a physical sense, but not spiritually or mentally. At Helmand Valley Growers Company, we want to be that beacon in the night that lights the path so that these people can live the life of peace that they deserve, and live the American dream that they fought so hard to defend.” 

 

 

Le rire au travail, c’est sérieux !

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Si le travail c’est la santé, la santé du travail passe par le rire. Et si l’évidence ne s’était imposée à vous devant la machine à café ou dans le bureau du DRH, plusieurs études viennent confirmer que pour bien tafer, mieux vaut bien se marrer.

Se fendre la poire pour avoir la pèche au boulot. Voilà la conclusion à laquelle sont parvenus les très sérieux chercheurs de l’université de Wharton, du MIT et de la London Business School.
Confirmant, si besoin était, l’impact positif de l’humour au travail. « Le rire soulage le stress et l’ennui, il stimule l’engagement et le bien-être, ainsi que la créativité et la collaboration, mais également la précision analytique et la productivité », explique Alison Wood Brooks, professeure à la Harvard Business School. Récemment, un groupe de scientifiques qui menait des recherches sur le bonheur au travail a fait une découverte étonnante : regarder une vidéo humoristique a rendu les sujets de leur expérience… 10% plus productifs. En mettant les collaborateurs dans une disposition d’esprit favorable et ouverte aux autres – et à l’instar de toutes les émotions positives – le rire est bon pour le moral… et pour le travail.

Nos confrères du magazine Le Temps viennent de publier un article qui fait du bien au moral et qui fait surtout écho à ces études : “Observer un problème à travers le prisme de l’humour permet non seulement de prendre de la hauteur, mais aussi de voir la réalité différemment et d’explorer des pistes de solutions ingénieuses. L’humour aide également à se concentrer dans les moments de fatigue, voire d’inconfort. Ainsi, quinze minutes de rire par jour augmentent de 10% la tolérance à la douleur, selon une étude publiée dans la revue de l’Académie des sciences britanniques Proceedings of the Royal Society B.”

Article à retrouver en entier ici 

De la weed pour les vaccinés

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Un dispensaire de weed basé au Michigan offre de l’herbe gratuite à toute personne vaccinée contre la Covid-19

Pour aider à endiguer la pandémie de coronavius, le Greenhouse of Walled Lake offre des joints pré-roulés gratuits à toute personne qui reçoit le vaccin contre la  Covid-19.

“Nous sommes tous stressés, mais le vaccin est, espérons-le, ce qui va finalement mettre fin à cette pandémie, et nous voulons juste récompenser les gens qui prennent de l’avance pour lutter contre ce fléau”, a déclaré le propriétaire de la serre Jerry Millen à CNN. “Si je peux aider à arrêter la pandémie de quelque manière que ce soit, et si c’est comme ça que je peux le faire, qu’il en soit ainsi.”

La promotion “Pot for Shots” s’est faite avec UBaked Cannabis Company, qui fournit les pré-rolls. La campagne a commencé vendredi et se poursuit jusqu’en février.

Pour obtenir de l’herbe gratuite, il suffit à quelqu’un de se faire vacciner et de se présenter au dispensaire avec une preuve de vaccination.

Millen a déclaré qu’il envisageait de prolonger la date limite si il n’y avait pas assez de personnes qui se faisaient vacciner d’ici la fin du mois de février pour encourager les autres à faire le pas; afin que tout le monde «puisse revenir à la normale». “Nous soutenons la liberté des choix, chacun choisit quoi faire, mais il est important que les gens prennent des mesures pour arrêter la pandémie en restant à la maison et en portant un masque, ou en se faisant vacciner s’ils choisissent de le faire”, a déclaré Millen.  “C’est notre façon de remercier les gens qui le font.” 

Ma petite planète : le jeu de société écolo

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Ma petite Planète c’est votre prochain challenge écolo ! Le principe ? Une compétition en ligne autour de la réalisation de défis écologiques.

Inventé par un groupe de jeunes Français aux profils variés et sérieusement engagés, le jeu “Ma Petite Planètedisponible en ligne (ainsi que via une application) propose d’opposer deux équipes composées de six à vingt-quatre joueurs. Pendant trois semaines, la “team Greta” et “la team Hulot” s’affronteront et devront réaliser une série de challenges “bons pour la planète”. Les joueurs peuvent créer leur propre ligue ou en rejoindre une déjà constituée.

L’idée est “d’accélérer le changement vers des pratiques plus écoresponsables à travers l’émulation et la cohésion d’équipe grâce à la mécanique de jeu” et ce, à travers des thèmes aussi divers que variés : alimentation, déchets, mobilités, énergie, biodiversité.”

Ce jeu de société version digitale propose à ses joueurs de relever un maximum de défis écolos en trois semaines chrono : deux équipes s’affrontent pour valider le plus d’actions possibles parmi les 60 proposées dans le jeu, tout en évitant les 20 “malus” qui leur feraient perdre des points. Exemples : se passer de la grande distribution pendant une semaine pour cocher 4 points supplémentaires, ou ne pas prendre la voiture ou les VTC pour les petits trajets sous peine d’en perdre 3.

Chaque année, l’association propose trois éditions dites “grand public” pour jouer en famille ou entre amis, mais aussi “en entreprises” pour jouer entre collègues. Pour les plus jeunes, deux éditions “à l’école” sont également mises en place. Le coup d’envoi de la prochaine partie grand public est prévu pour ce 25 janvier.

Du cannabis pour gérer les douleurs de la ménopause.

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Dans une étude présentée à la réunion virtuelle 2020 de la Société nord-américaine de la ménopause (NAMS), près d’une femme sur deux déclare consommer du cannabis pour gérer les symptômes gênants de la ménopause.

Le système endocannabinoïde a un rôle fondamental à jouer dans tous les aspects de la fertilité féminine; c’est un fait.

Bien que les études sur les effets des cannabinoïdes sur la ménopause n’aient pas encore été suffisamment approfondies, des recherches ont été menées sur le traitement des cannabinoïdes pour d’autres maladies affectant les organes reproducteurs féminins, comme l’endométriose. Des études cliniques individuelles suggèrent que les symptômes de la ménopause peuvent être corrigés séparément.

Une femme ménopausée sur quatre consommatrice

Ces travaux ont porté sur 232 femmes (âge moyen de 55,95 ans) résidant en Californie du Nord. Plus de la moitié d’entre elles ont déclaré avoir des symptômes gênants dus à l’apparition de la ménopause : des bouffées de chaleur et des suées nocturnes (54%), des insomnies (27%) et des symptômes génito-urinaires (69%).

Parmi les femmes interrogées, 27% ont déclaré avoir consommé ou consommer actuellement du cannabis pour gérer leurs symptômes. Trente-sept pour cent des participantes ont quant à elles déclaré être intéressées par le cannabis pour mieux gérer leurs symptômes à l’avenir.  En revanche, seulement 19 % ont déclaré avoir utilisé un type plus traditionnel de gestion des symptômes de la ménopause, comme l’hormonothérapie.

D’après les résultats, le cannabis est principalement utilisé par les femmes qui avaient signalé des bouffées de chaleur et des sueurs nocturnes. Fait intéressant, cette utilisation ne diffère pas selon l’âge, l’ethnicité, le statut socio-économique ou les conditions de santé mentale.

“Ces résultats suggèrent que la consommation de cannabis pour gérer les symptômes de la ménopause peut être relativement courante”, analyse Carolyn Gibson, psychologue et autrice principale des travaux. Toutefois, tempère-t-elle, “nous ne savons pas si la consommation de cannabis est sûre ou efficace pour la gestion des symptômes de la ménopause ou si les femmes discutent de ces décisions avec leurs prestataires de soins de santé”. Il est pourtant nécessaire d’en discuter avec son médecin mais aussi de “poursuivre les recherches dans ce domaine”.

“Cette étude met en évidence une tendance quelque peu alarmante et la nécessité de mener davantage de recherches sur les risques et les avantages potentiels de la consommation de cannabis pour la gestion des symptômes gênants de la ménopause”, conclut le docteur Stéphanie Faubion, directrice médicale du NAMS.

Les bonnes résolutions du parfait Stoner

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2021 ! Une nouvelle année sans nouvelles résolutions n’existe pas. Quels que soient vos objectifs, les résolutions doivent être prises afin de vous rendre heureux et plus épanoui, sans jamais ajouter un stress supplémentaire. Alors faites confiance à votre bonne vieille rédaction Zeweed, ici on vous vous donne les outils pour fumer plus sereinement !

 

Connaitre votre limite

Bien que fumer de l’herbe puisse être une expérience formidable, ce qui compte le plus, c’est de maintenir une relation saine avec elle. Une relation où vous en récoltez les avantages sans compter sur le fait que la weed puisse effacer vos problèmes. Explorer et approfondir votre relation avec la marijuana est une chose positive qui peut vous aider à comprendre ce qui fonctionne pour vous et ce qui ne fonctionne pas. Alors allez y mollo les copains, copines. Fumez avec modération. 

Planifiez vos séances fumettes

Oui on sait. Fumer le matin c’est chouette, on pense que la journée nous sourit et que le bonheur est devant notre palier. Ne nous voilons pas la face ici. Choisir votre horaire, le cerner, et se fixer une heure précise en fin de journée pour rouler un pétard sera la meilleure solution. Gardez ce plaisir pour des moments de décontraction que vous vous accordez comme une récompense après un long travail ! Ce n’est pas un secret :  les gens ont besoin de périodes pendant lesquelles ils sont sobres pour travailler et être productifs.

Mangez sainement

Parlons en des Munchies ! Oui, on aime tous les friandises, mais cela ne veut pas dire que nous devrions nous défoncer et manger deux boîtes de chipsters . Cette année, essayez de garder des fruits frais ou une autre collation saine à portée de main pour accompagner vos pétards .

Sortez de votre canapé de temps en temps

Arrêtez d’être un fumeur paresseux. Il n’y a rien de mal à se défoncer et à se défouler sur le canapé. Assurez-vous simplement que vous ne le faites pas toujours. Planez et créez quelque chose. Faire de l’art. Apprenez une compétence. Écrire un roman. Construisez une chaise. Ce que vous faites n’a pas vraiment d’importance. Trouvez simplement quelque chose que vous aimez et utilisez l’herbe comme catalyseur pour l’expression de soi. Nous avons tous un artiste en nous ! 

Suivez l’actualité politique

La politique peut parfois devenir assez ennuyeuse. Cela ne veut pas dire que nous pouvons les ignorer. Un grand nombre de lois très importantes sur la marijuana sont à venir, il est donc très important que tout le monde garde un œil sur ce qui se passe dans votre ville. Prenez la résolution de rester informé et de voter dans la mesure du possible. En gros, lisez Zeweed !

Et pour finir…

Brisez les stéréotypes  Les fumeurs de pot ont longtemps été considérés comme des stéréotypes négatifs. La vérité est qu’il y a beaucoup de gens qui réussissent et qui fument de l’herbe. Cette année, montrons au monde que la communauté de la marijuana n’est pas remplie de gens paresseux, confus et paranoïaques. Montrons au monde que nous sommes intelligents, ingénieux et en bonne santé.


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