Santé - Page 4

4 conseils pour sauver sa peau au Soleil.

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Quel que soit votre âge,  carnation et type de peau, il est important de ne pas négliger l’impact des rayons UVA et UVB sur notre doux derme. Pour éviter déshydratation et coups de Soleil, quelques gestes simples et sains suffisent.

Si l’hiver a protégé notre doux derme à coup de couches de vêtements superposés, les températures estivales nous incitent à nous découvrir et à exposer notre peau au soleil. Cet astre délicieux nous délivre la précieuse vitamine D et nous permet de produire plus d’endorphines et de mélanine: une vraie recette du bonheur ! Toutefois,  l’exposition prolongée peut-être très nocive  pour le corps. En effet, les radicaux libres libérés par les UV endommagent le collagène et l’élastine qui sont responsables du vieillissement prématuré de la peau, de tâches brunes, voire de certains cancers.
Il est donc indispensable de la préserver et d’adopter de bonnes habitudes pour pouvoir profiter des bénéfices du soleil sans en payer le prix fort. Plus on avance en âge, plus notre capital soleil diminue, on est donc plus sujets aux coups de soleil et à la sécheresse de la peau. Je vous livre ici mes secrets pour en optimiser l’hydratation et amorcer un bronzage sans rougeurs ni tiraillement.

Conseil N° 1 : buvez beaucoup d’eau! Eh oui, on a tendance à l’oublier mais l’hydratation passe d’abord par les voies internes: vous aurez donc beau vous badigeonner de crème, si vous ne buvez pas assez d’eau, votre peau sera toujours sèche, voire déshydratée dans certains cas. Buvez donc au moins 1,5 litres d’eau par jour.

Conseil N° 2 : mettez de la couleur dans vos assiettes et misez sur les aliments qui vous aideront à synthétiser la mélanine, autrement dit à boster le bronzage de votre peau et à ralentir la production de radicaux libres. Favorisez toujours les fruits et légumes de saison en fonction de la région où vous vivez. Ces derniers sont remplis de principes actifs que je vous détaille ici:

  • Les flavonoïdes : on les trouves dans les baies (myrtilles, framboises, mûres…) le café, le thé vert, les agrumes, jus de raisin et le cacao.
  • Les acides aminés : sont présents dans les œufs, avocat, bananes, germe de blé, soja, graines de courge, de tournesol, amandes, noix de cajou, pois chiche et dans quelques aromates comme la ciboulette, la menthe verte, le persil ou la coriandre.
  • Luthéine, Zéaxanthyne et Lycopène : derrière ces noms savants ce cachent en réalité des fruits et légumes savoureux que l’on trouve facilement à cette période : les carottes, les poivrons rouges et jaunes, les tomates, les mangues, les agrumes, les légumes à feuilles vertes. (choux verts, épinards, brocolis) et les fruits d’été comme les abricots, les nectarines, la pastèque ou le melon.
  • Le Bétacarotène ou la provitamine A sont présents bien sûr dans la carotte mais aussi dans les patates douces ou les légumes à feuilles vertes.

Conseil N°3 : lorsque le soleil est au rendez-vous, appliquez une crème solaire indice 30 ou 50 le matin après votre douche sur le visage et/ou le corps pour être prêt.e à affronter les UV les plus sournois. Un déjeuner en terrasse ou une promenade exposent votre visage tout autant qu’une session plage !

Conseil N° 4 : faire une cure d’huile de CBD full spectrum (en sub lingual) pendant 21 jours. L’extraction à spectre complet de la plante de chanvre (graines, feuilles, fleurs et tige) permet de profiter de ses 140 molécules. Plus besoin de compléments alimentaires, le CBD contient entre autres du bétacarotène et du zinc. Le premier aidera votre peau à lutter contre les radicaux libres, tandis que le second réduira l’excès de sébum (effet peau grasse). Voilà donc l’allié idéal pour votre peau !

Bonne bronzette!

C’est quoi, le CBG?

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Si le CBD et le THC sont les plus connus des cannabinoïdes, un autre alcaloïde de l’herbe commence à faire parler de lui: le cannabigérol (CBG). Focus sur une molécule aux pouvoirs thérapeutiques prometteurs.

Le CBG (à ne pas confondre avec le CBGB le club punk New-Yorkais) est l’abréviation de cannabigérol et a été découvert en 1964 par le scientifique Israélien Raphael Mechoulam (qui fut aussi le premier à isoler le THC). C’est un des 120 cannabinoïdes que compte la plante, mais surtout un cannabinoïde précurseur.
Il est dit du CBG que c’est un cannabinoïde précurseur (ou de molécule mère) car c’est grâce à lui que les molécules de THC et de CBD pourront ensuite se former. Le CBG sert ainsi de substrat (ou de bloc fondateur) pour leur développement de 60 cannabinoïdes.
Une caractéristique qui fait du CBG une molécule non-psychotrope, même à hautes doses.

Les bénéfices médicaux :
Le professeur Ethan Russo, médecin-chercheur américain, parle du CBG comme étant un des anti-anxiolytiques les plus efficaces à l’état naturel. D’après lui, c’est le CBG qui serait  responsable de la sensation de faim causée par le Cannabis.
Un effet particulièrement intéressant, quand on prend aussi en compte sa nature anti-cancérigène, qui en fera potentiellement un allié indispensable pour les patients subissant une chimio ou une radiothérapie qui affaiblissent le système immunitaire et coupent la faim.

D’après les recherches d’Ethan Russo,  le CBG pourrait être un traitement aux des infections résistantes aux médicaments conventionnels (en particulier les infection développées en milieu hospitalier comme le staphylocoque doré) puisque’il a des propriétés antibiotiques et un antifongiques avérées.
Le médecin prévient tout de même de se méfier des isolats et autres huiles de serpents des industriels du cannabis qui ne comprennent qu’une seule molécule. Pour lui, cet effet thérapeutique est avant tout le résultat d’une chaîne de composants présents dans la plante, l’effet entourage.

Le goût et les effets pour les consommateurs :
Lors d’un test de la “White Frost”, une fleur presque uniquement constituée de CBG  (avec 19,23 % de concentration) les américains de la CBD Hemp Library parlent d’un goût correct mais surtout d’un effet de relaxation bien plus important que le CBD, qui touche l’intégralité du corps. Il décrit “une sensation de tensions qui disparaissent  “Les fleurs de CBG sont caractérisées par une robe blanche car elles ne sont pas totalement développées.

À quelle température consommer le CBG en vaporisateur?
Contrairement à des légendes urbaines qui voudraient qu’il se vaporise à des températures très basses (52 degrés Celsius) de nombreux utilisateurs confirment sur les forums en profiter de manière optimale à 230 degrés Celsius sur leur vaporisateurs pour un maximum d’effets.
Le cannabis, toute une pharmacie en une plante.

Le HHC interdit à la vente en France à partir du 13 juin.

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Les produits à base de HHC, une molécule de synthèse dérivée du cannabis et jusque lors en vente libre en France, seront interdits de commercialisation dans l’Hexagone à compter de demain mardi 13 juin, a annoncé l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Selon l’ANSM, le HHC “présente un risque d’abus et de dépendance équivalent à celui du cannabis“.

Apparu sur le marché des cannabinoïdes de semi-synthèse fin 2021 aux Etats-Unis, le HHC a officiellement débarqué sur le vieux continent en mai 2022, lors d’une saisie douanière. Huit mois plus tard, le HHC était commercialisé dans une vingtaine de pays de l’Union Européenne (UE). Certains pays membres (Autriche, Danemark, Belgique) l’ont d’ailleurs récemment interdit.

Très en vogue en France depuis plusieurs en mois, le HHC peut se consommer sous différentes formes : gummies, vapoteurs jetables, fleurs à fumer…  Et attirait de facto large public, dont nombre d’adolescents.
La promesse ? Donner les mêmes effets que le cannabis récréatif (THC), mais en toute légalité.
Depuis la première identification du HHC en Europe, deux autres cannabinoïdes de synthèse ont été détectés sur le continent : le HHC-acétate (HHCO) et l’hexahydrocannabiphorol (HHCP), eux aussi désormais interdits par l’ANSM dès demain mardi 12 juin.

L’ANSM a fondé sa décision sur des travaux des centres d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance-addictovigilance, ces études ayant montré que “la structure chimique de ces produits est proche de celle du delta-9 tétrahydrocannabinol (delta-9 THC), classé comme stupéfiant“, précise l’ANSM dans son communiqué.

Pour autant, les ventes de HHC représentent une part importante dans le chiffre d’affaires des boutiques CBD et des ventes en ligne peu scrupuleuses… Les industriels vont-ils attaquer ce classement comme cela avait été fait pour le CBD ?
Les 3 principaux syndicats français de la filière chanvre bien-être (SPC, UPCBD, AFPC) n’ont jamais vu d’un bon œil l’arrivée sur le marché de cette molécule de synthèse dont on ignore tout des risques à moyen ou long terme, et qui n’est pas sans rappeler les tristes expériences des « herbes » de synthèse comme le Spice, le Yucatan Fire, le Sence ou l’Algerian blend. La consommation de ces dernieres avait couté la vie à des dizaines de jeunes anglais, avant leur interdiction définitive en 2016.

HHC : la fausse bonne alternative au THC

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Du chanvre bien-être en vente libre qui reproduit les effets du THC : voilà la promesse que prétendent honorer les entreprises faisant commerce de HHC. Le problème, c’est que cette molécule, qui n’a rien de naturel contrairement au CBD ou au CBG, s’avère être beaucoup plus nocive que sa proche cousine THC, encore prohibée en France. ZEWEED fait le point sur cette Herbe Hautement Contrefaite.

QU’EST-CE QUE LE HHC ?

Contrairement à ce que certains nouveaux entrepreneurs du cannabis argumentent, tout produit à base de chanvre n’est pas naturel. C’est le cas du HHC. Pour être commercialisée et source de profit, cette molécule « est surtout le résultat d’une transformation chimique », explique Sylvain Mélis, agronome de formation et cofondateur de CdC Lab, entreprise suisse spécialisée dans la recherche sur le cannabis. « Le HHC s’obtient en exposant des cannabinoïdes à des solvants, ce qui peut être toxique », alerte le spécialiste.

QUELS SONT SES EFFETS ?

À défaut d’études scientifiques jaugeant les effets du HHC sur la perception et le jugement, c’est vers les consommateurs qu’il faut se tourner pour avoir une idée des pouvoirs psycho-actifs de l’hexahy- drocannabinol, dont HHC est l’acronyme. Sur les forums, la majeure partie des posts mentionnent des effets qui « durent un peu moins longtemps que le THC », mais dont les sensations « body high sont plus fortes ». Le HHC n’offrirait donc pas à son consommateur les mêmes euphories psychotropes que celles du THC. Coté santé, il n’existe à ce jour aucune donnée scientifique permettant d’affirmer que la molécule est sans risque pour l’homme. En 2022, une étude américaine portant sur les cannabinoïdes et relayée par la National Library of Medicine soulignait le manque de connaissances quant aux conséquences sur l’organisme du HHC. Dans le chapitre consacré à la molécule, les auteurs, faute d’information, exhortent à la mise en place d’une « enquête approfondie pour déterminer la quantité de solvants et métaux lourds présents dans les articles commercialisés ». Rappelant au passage que ces deux produits nécessaires à la fabrication de HHC « posent de sérieux problèmes de sécurité, à court comme à long terme »…

Retrouvez l’intégralité de cet article dans le numéro 2 du magazine ZEWEED , disponible chez votre marchand de journaux sur ce lien .

Le professeur Nicolas Authier nous parle de ces deux “petits livres” sur le CBD et le cannabis médical.

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Alors que les vertus bien-être et bénéfices médicaux du chanvre restent méconnus du grand public, le professeur Nicolas Authier propose de défricher le terrain en publiant deux ouvrages aussi pédagogiques que fascinants : Le petit livre du CBD
et Le petit livre du cannabis médical. Zeweed a rencontré l’auteur pour lui poser quelques questions sur ces grands sujets.

LE PETIT LIVRE DU CBD

Zeweed : Bonjour professeur, commençons si vous le voulez bien avec le 1er de ces deux livres à avoir été publié. Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à rédiger “Le petit livre du CBD” ?
Nicolas Authier : Ce livre part d’un constat. Le CBD est dispo- nible en France depuis plusieurs années, et sous différentes formes. Cependant, une régulation assez imparfaite de ce marché induit un accompagnement pas toujours adapté des usagers. Comme le CBD est une substance active, l’idée de ce petit livre est de donner des informations aussi bien à celui qui vend du CBD qu’à celui qui va le consommer pour en faire bon usage, en fonction de la raison pour laquelle il en consomme. Ce petit livre s’adresse à des gens qui ont envie d’essayer le CBD ou qui en ont déjà consommé. Ma première préoccupation en écrivant ce livre est d’abord l’usager, celui qui est intéressé par le CBD et veut en savoir plus.

ZW : Quelles sont les thématiques que vous abordez ?
N.A. : Le petit livre du CBD répond aux questions suivantes : est- ce que le CBD peut m’être utile ? Si oui, comment en consom- mer à moindre risque ? Quel CBD consommer ? Quelle posologie prendre ? Où l’acheter ? Auprès de qui prendre des conseils ? L’idée est…

Retrouvez l’intégralité de cet article dans le numéro 2 du magazine ZEWEED , disponible chez votre marchand de journaux sur ce lien .

 

 

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Overseed, entreprise pionnière du cannabis thérapeutique Made in France

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En 2021 Overseed obtenait de la part de l’ANSM la première licence de culture de cannabis à visée médicale en France. Alors que son expérimentation a été reportée jusqu’en 2024, la start-up orléanaise continue de cultiver du cannabis thérapeutique et se prépare à l’ouverture d’un marché national qu’elle estime à 500 000 patients. Zeweed a rencontré son président et fondateur Hugues Péribère.

Zeweed : Quand et pourquoi avez-vous démarré ce projet ?
Hugues Péribère : Le projet Overseed est né il y a trois ans. Après avoir étudié l’environnement international en Amérique du nord, en Europe puis en France, il m’est apparu nécessaire de se positionner en avance de phase dans le domaine du cannabis médical. En effet, la France dispose de toutes les ex- pertises de pointe en agronomie, extraction, industrie pharmaceutique et médicale pour se positionner dans l’innovation et la fabrication de médicaments issus du Cannabis sativa L. Le momentum était donc favorable à la constitution d’une filière d’excellence dans ce domaine. Overseed a l’ambition d’agréger ces meilleures expertises autour de l’agronomie pour produire des médicaments et faciliter ainsi la souveraineté nationale et l’accessibilité de ces produits aux patients.

ZW : Auprès de qui avez-vous levé les 2,5 millions d’euros nécessaires à la mise en place d’une chaine de production de la graine au produit fini ?
H.P. : Dès l’obtention de l’autorisation délivrée par l’ANSM, nous étions prêts à lever les fonds nécessaires à notre première phase du projet. En 1,5 mois, 2,5 millions d’euros ont été levés auprès de la BPI et de la région Centre.

ZW : Quels sont les types de produits que vous proposerez ?
H.P. : Notre premier objectif est de valider des fleurs séchées pour l’inhalation et des huiles sublinguales dans le cahier des charges de l’ANSM. Nous souhaitons pouvoir disposer de ces produits pour la date de généralisation des médicaments, attendue pour le 26 mars 2024. Ces produits se distinguent en trois catégories : riche en CBD sans THC ; équilibré en CBD et THC ; et riche en THC sans CBD…

Retrouvez l’intégralité de cet article dans le numéro 2 du magazine ZEWEED , disponible chez votre marchand de journaux sur ce lien .

Le CBD pour lutter contre le tabagisme ?

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Une récente étude publiée dans la revue Chemical Research in Toxicology révèle que le CBD inhibe une enzyme clé du métabolisme de la nicotine. Cette réaction permettrait aux grands fumeurs de pouvoir retarder la prochaine prise de nicotine, et donc de diminuer leur consommation de cigarettes.

Les résultats d’une étude menée par des chercheurs de l’université de l’État de Washington (WSU) et relayée dans la revue Chemical Research in Toxicology démontre que le CBD inhibe une enzyme clé du métabolisme de la nicotine. Ce ralentissement métabolique pourrait permettre aux fumeurs d’espacer les prises.

Si des recherches supplémentaires doivent venir confirmer ces effets chez l’homme et déterminer les niveaux de dosage, ces résultats sont des plus encourageants : “Toute la mission est de réduire les méfaits du tabagisme, qui ne proviennent pas de la nicotine en soi, mais de tous les cancérigènes et autres produits chimiques présents dans la fumée de tabac” détaillait dans un communiqué Philip Lazarus, professeur de sciences pharmaceutiques à la WSU et auteur principal de l’étude.

Dans l’étude,  les chercheurs ont testé le CBD sur des cellules du foie humains et ont découvert que le cannabidiol (CBD) inhibait plusieurs enzymes, dont la principale responsable du métabolisme de la nicotine : la CYP2A6. L’impact du CBD sur cette enzyme spéciale est apparu assez fort, inhibant son activité de 50 % avec des concentrations de CBD relativement faibles. “En d’autres termes, il semble que vous n’ayez pas besoin de beaucoup de CBD pour ressentir l’effet positif” concluait Philip Lazarus.

L’équipe du professeur développe actuellement une étude clinique pour examiner les effets du CBD chez les fumeurs, en mesurant les niveaux de nicotine dans leur sang par rapport aux fumeurs prenant un placebo sur une période de six à huit heures. Ils espèrent ensuite lever assez de fonds pour pouvoir mener une étude beaucoup plus vaste sur le rôle du CBD pour lutter contre l’addiction au tabac, première cause de cancer chez l’homme.

 

SPORT ET CBD : LE COMBO GAGNANT

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“Un corps sain dans un esprit sain” dit l’adage. Un sage conseil que le CBD peut nous aider à suivre. Explications.

Pour être en pleine forme, indépendamment de bien dormir et avoir une alimentation équilibrée, pratiquer une activité physique régulière est indispensable. Pour autant, le sport n’a pas que des bénéfices, en témoigne les grands athlètes comme les sportifs du dimanche. Tandis que les uns subissent le stress  à l’approche d’une compétition, les autres souffrent des inévitables courbatures provoquées par l’effort musculaire. Bref, le sport est bon pour la santé mais on peut en éviter certains désagréments en y ajoutant quelques gouttes de CBD.

Le Cannabidiol, agit sur le système endocannabinoïdien de notre corps. Il influe directement sur le système nerveux central et immunitaire de notre organisme sans créer de dépendance ni d’effet planant. Sa consommation régulière aurait une multitudes d’avantages tant sur le plan mental que physique avant et après l’effort.

Zoom sur les propriétés du CBD:

  • Réduction sensible du stress lié à la compétition ou à la performance.
  • Facilite la récupération mentale en stabilisant le taux de sérotonine après un entraînement ou une compétition.
  • Stimule la  concentration  avant et pendant  une compétition ou un entraînement intensif.
  • Calme les douleurs liées à la sollictiation intense des muscles (crampes, courbatures, blessures musculaire et tendineusess). 
  • Réduirait les inflammations cutanées (eczéma, psoriasis, hématomes).
  • Favorise la décontraction musculaire pendant la récupération après l’effort.

Tous ses bénéfices pour la santé des sportifs ont amené L’AMA ( Agence mondiale anti dopage ) a enlevé le CBD de la liste des produits interdits lors des compétitions sportives le 1er janvier 2018.  Toutefois, il faut bien s’assurer que les produits à base de CBD contiennent moins de 0,3% de THC qui elle, reste une substance dopante prohibée. En France. Cette grande avancée pour le milieu sportif professionnel et amateur a boosté le développement de produits à destination de cette niche plus si minoritaire que ça.

Les athlètes de haut niveau adoubent le CBD et créent leur propre marque

Cédric Doumbé, grand champion français de Kickboxing vante désormais les mérites du CBD  pour le compte de la marque Green Fit Recovery, « une marque française indépendante crée par des sportifs pour les sportifs. » lui même inspiré par les vidéos éloquentes de son homologue outre Antlantique Nate Diaz. D’autres athlètes de haut niveau ne se sont pas fait prier pour mettre en avant les multiples vertus de la super molécule. Un article a même été consacré à Klay Thompson, joueur de NBA qui  rebondit dans le commerce de CBD pour sportifs. D’autres disciplines comme le football, le skate board et le running sont concernés.
La Fédération Internationale de Surf (World Surf League) surfe elle aussi sur la green wave puisqu’elle a donné son aval pour la consommation de CBD aux surfeurs inscrits en compétition afin de limiter l’usage des opioïdes et autres substances néfastes aux consommateurs.
Vous l’aurez compris, le sport et le CBD entament une belle histoire d’amour.

Comment bien choisir son CBD?

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Cannabinoïde star de ces dernières années, le CBD et ses vertus ne sont plus à présenter. Mais devant l’abondance de l’offre, pas facile de s’y retrouver ni décrypter les étiquettes. Pas de panique, Zeweed vous explique tout pour que vous puissiez tirer le meilleur parti de la molécule bien-être.

Il faut rappeler que, si le CBD n’est pas psychotrope (étant même adapté à une utilisation dans le cadre de sports à niveau professionnel), trop en consommer peut générer des effets déplaisants.
L’effet décontractant de la molécule peut assommer (ou en tous cas fortement ramollir) en cas d’excès.
Ce n’est évidemment pas dramatique, mais cela explique l’importance d’un produit de qualité bien dosé.
Un mauvais CBD sera forcément sollicité plus que nécessaire — en particulier pour soulager des douleurs — s’il est de moins bonne facture.

De l’importance de bien s’entourer

Pour éviter cela j’ai deux mots pour vous : Full Spectrum (ou spectre complet en Français).
Si le cannabis est une véritable corne d’abondance, c’est parce que les 120 cannabinoïdes qui le forment sont interconnectés ; si vous optez pour un CBD broad spectrum (sans THC) ou un isolat (ne contenant que le CBD) vous n’aurez du coup qu’une partie des avantages de la plante et donc de ses effets.
C’est ce qu’on appelle “l’effet entourage” et c’est vraiment capital.

De plus, puisque le Chanvre est une plante très sensible aux polluants dans l’atmosphère, nous vous conseillons un produit provenant de France ou d’Europe qui est une zone sensiblement moins saturée en métaux lourds que la Chine, par exemple. Cela garantit aussi une traçabilité accrue, législation européenne oblige.
Nous préconisons d’ailleurs, si possible, qu’il provienne d’une culture organique ou bio, afin de garantir au maximum l’absence de contamination par les pesticides.
Point bonus : cela garantit aussi un bilan carbone moindre, pour votre produit.

De l’importance d’être de bonne extraction

Si votre consommation est à fins médicales (antalgique, somnifère ou anxiolytique), il va peut-être falloir casser la tirelire.
En effet, si 3 méthodes d’extraction existent, elles sont loin d’avoir la même valeur. Aussi bien au sens propre que figuré.
Dans le cas où il s’agirait d’un appui santé, nous vous recommandons une extraction au CO2 (l’équivalent d’une extraction à froid pour l’huile d’olive). C’est la plus fiable et la plus qualitative, puisque toute la procédure qu’on qualifie de “super-critique” se fait à des températures contrôlées, dans un environnement clinique. Les meilleures marques l’utilisent, mais cela impacte directement le prix. L’avantage est que c’est forcément indiqué sur les étiquettes.

Extraction à froid, la fine fleure des extractions.

Si votre consommation est plus ludique, l’extraction à l’huile, bien moins coûteuse, peut vous convenir. Elle se fait en général avec l’huile de chanvre (de qualité alimentaire) dans laquelle les fleurs de cannabis sont cuites avant d’être filtrées une fois le CBD dissous.
C’est une méthode tout à fait viable, mais qui implique moins de CBD (une perte ayant forcément lieu) et un effet entourage moindre (puisque l’extraction se fait à chaud, elle peut altérer certains cannabinoïdes).
La durée de conservation est aussi moins importante qu’avec l’extraction à froid.
Les bonbons, eaux et autres produits alimentaires au CBD utilisent en général cette version qui présente un bon rapport qualité/prix.

Enfin, et si vous ne devez retenir qu’une chose de cet article : fuyez le CBD extrait aux solvants.
C’est la version la moins chère, la plus dangereuse et la moins naturelle, souvent utilisée par des CBD bas de gamme.
De l’éthanol, de l’alcool ou du butane sont utilisés dans cette méthode, qui contamine quasiment à coup sûr le produit final, les solvants ne pouvant jamais être filtrés à 100 pourcents.
Dans le doute, si la méthode d’extraction n’est pas indiquée il vaut donc mieux s’abstenir, même face à une TRÈS bonne affaire.

Extraction par solvants, à éviter absolument.

Thierry Bedossa, vétérinaire pionnier du CBD thérapeutique.

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Thierry Bedossa soigne nos amis à quatre pattes depuis plus de 30 ans. S’il est connu pour avoir présenté de nombreuses émissions, c’est surtout son approche éthologique et intuitive du métier de vétérinaire qui fait sa réputation. Nous avons rencontré «l’homme qui murmurait à l’oreille des chiens» pour discuter canins, cannabidiol et perspectives thérapeutiques.

Vous êtes en France un des pionniers dans le traitement au cannabidiol (CBD) de certaines pathologies chez les chiens, je me trompe?
Effectivement, j’ai été je crois parmi les premiers praticiens Français à me pencher sur les avantages liés aux traitements à base de CBD.
Pour mieux comprendre ce qui m’a amené à être convaincu de l’efficacité du CBD dans le traitement des certaines affections, il convient d’expliquer le contexte dans lequel j’ai découvert l’usage de cette molécule. J’ai fait la moitié de ma formation de vétérinaire en Amérique du nord, au Canada comme aux Etats-Unis.
À ce titre, j’ai gardé pas mal de contacts avec des propriétaires à Montréal, New-York ou encore Los Angeles. Or, depuis cinq ans environ, beaucoup de ces propriétaires avec qui je communique régulièrement me parlaient de façon très favorable de leur expérience de traitement au CBD avec leur animal de compagnie. Une possibilité de traitement lié à l’assouplissement, au niveau fédéral, de la vente de CBD, comme de la législation du cannabis dans certains Etats (douze Etats ont à ce jour légalisé la vente et consommation de cannabis NDLR). D’autre part, je suis Membre de L’American Animal Hospital Association (AAHA), qui défend une approche strictement rationnelle et scientifique de  tous traitements.
Je reçois régulièrement leurs conclusions d’essais clinique impliquant de nouvelles approches thérapeutiques pour pas mal de problèmes que rencontrent nos amis à poils. Or, depuis trois ans, je vois passer sous mes yeux études, colloques, essais cliniques et protocoles… tous en faveur de l’usage du CBD.
Ces essais cliniques menés par l’AHAA et les retours de mes amis vétérinaires en faveur de l’usage du CBD pour chiens et chats m’ont ainsi mis la puce à l’oreille, façon de parler (rires).
Enfin, allant aux États-Unis en 2017, j’ai pu constater que dans tous les « Pet-shops* », les étals étaient remplis de produits à base de CBD. Cette même année, au détour de conversations avec d’autres propriétaires, j’ai réellement pris la mesure de l’efficacité du produit… uniquement pour le traitement de certaines maladies.
Mais il ne s’agit pas de faire du CBD à tout va !

Quels types de pathologies sont concernées ?
L’usage du CBD est pertinent dans le traitement des douleurs chroniques, de l’épilepsie et surtout de l’anxiété comme de l’agressivité.
Je me concentre surtout sur l’anxiété et l’agressivité parce qu’en tant que comportementaliste, c’est uniquement sur cet axe que je me suis penché (Thierry Bedossa est LE comportementaliste animalier français, une spécialité qui a fait sa renommée, son succès comme celui de sa clinique NDLR).
J’ai donc tout naturellement orienté mon approche du CBD sur des problèmes d’agressivité, nervosité ou anxiété que les maîtres pouvaient rencontrer avec leurs animaux, plus particulièrement les chiens.

Quand avez-vous commencé à prescrire du CBD pour ces angoisses et états de grande nervosité ?
J’ai commencé en 2018. Il faut savoir qu’à ce moment-là le CBD n’était pas disponible en France.
Je travaille en tant que chercheur et praticien avec quelques Start-Up et, en novembre de l’année dernière, Hector Kitchen m’a sollicité pour savoir si je trouvais pertinent de mettre du CBD dans certains compléments alimentaires afin de traiter les problèmes que je viens de citer.
Hector Kitchen commercialisait un « complément alimentaire », et donc vendu en tant que tel, et non comme un médicament.
Parallèlement à cela, j’ai été démarché par Creso Pharma, un laboratoire Suisse qui lui aussi fabrique un complément alimentaire au CBD.
Fin 2018, des représentants de Creso Pharma sont venus me voir à la clinique pour me pitcher et démarcher sur le sujet CBD. Avec cet argumentaire que l’on retrouve sur leurs sachets de croquettes au CBD : « favorise le bien-être tout en renforçant les défenses immunitaires et en soutenant l’équilibre comportemental et la vitalité de l’animal » (concerné par les troubles cités NDLR). Ce qui correspondait effectivement à ce que j’avais lu dans les rapports d’étude et eu comme retour de la part de propriétaires américains.
Aussi convaincu par les études scientifiques que j’avais lues qu’enthousiaste à la suite de conversations avec des propriétaires américains, je décide alors d’essayer, mais en envoyant mes clients à l’étranger pour qu’ils puissent obtenir cette molécule qui, encore une fois, n’était pas disponible en France.
Après avoir informé les propriétaires, je rédigeais une ordonnance qu’ils pouvaient déposer en Suisse, Belgique ou Luxembourg.

Les résultats ?
Ils confirmaient ce que j’avais lu et constaté aux États-Unis : les résultats étaient aussi probants que pérennes. Encore une fois, en tant que comportementaliste, je ne me suis penché que sur les problèmes liés à l’agressivité, l’anxiété et la nervosité excessive chez l’animal.
J’en ai prescrit à une petite dizaine de chiens et chats et prendrai un exemple pour illustrer mon propos, celui de Kid. Kid est un chien de 16 ans qui avait ce que nous appelons chez l’homme des terreurs nocturnes. Probablement liées à un syndrome de stress post-traumatique.
Non seulement Kid dort maintenant d’un sommeil normal, mais il a retrouvé -qualité de sommeil et repos oblige- une forme assez épatante pour un labrador de son âge. Les retours des autres propriétaires auxquelles j’ai prescrit du CBD sont du même acabit.

Le fait que le CBD soit considéré comme Novel Food* a permis aux propriétaires d’animaux d’avoir un accès rapide à la molécule cannabidiol. C’est une bonne chose?
Les organisations professionnelles auraient préféré que le CBD soit considéré comme un médicament et non comme un aliment complémentaire.  La mise sur le marché de médicaments vétérinaires est en effet corrélée à de bien plus grandes contraintes réglementaires et leur usage est soumis à prescription vétérinaire, ce qui aurait permis d’encadrer plus fortement l’utilisation du CBD.
Mais le temps d’obtention d’une AMM est aussi beaucoup plus long et réserver le statut de médicament aux produits avec du CBD entraînerait, à mon avis, une perte de chance pour de nombreux animaux dont l’état douloureux est susceptible d’être amélioré avec cette molécule.
Par ailleurs, la France est assez en retard par rapport à d’autres pays européens qui ont déjà assoupli les règles concernant l’usage thérapeutique du CBD et il serait dommage de s’isoler encore davantage en adoptant une position restrictive. Il nous faut réfléchir dans l’intérêt de nos animaux, de leur santé et de leur bien-être. 

*Les « Pet-Shop » sont des magasins distribuant des aliments, produits et médicaments pour animaux, mais en dehors du circuit vétérinaire, sans consultation ni ordonnance donc.

** Le CBD est commercialisé comme Novel Food, entendre comme complément alimentaire,

 

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