Revue de Presse

Uruguay : Carnet de Voyage à l’ouest de Punta del este.

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Sauvage, flegmatique et distingué, l’Uruguay offre à ses visiteurs bien plus que les fleurs d’une légalisation qui s’apprête à fêter son 9ème anniversaire. Récit d’un coup de foudre sur fond de couchers de soleil.

Je quitte le Paris de janvier, celui qui se réveille sous un ciel gris clair, encore un peu aviné de la nouvelle année, pour rejoindre la femme que j’aime à l’autre bout du monde. 15 heures de vol en éco, entre les bébés qui pleurent et les gros qui ronflent, je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer. Paris, Madrid, Montevideo, et enfin Punta del Este. Nous longeons la côte en voiture, musique à fond et cigarette légale de cannabis au bec, c’est déjà les vacances…

« TOUT LE MONDE SE CONNAÎT ; NOM, PRÉNOM, SURNOM, ALCOOL ET GANJA DE PRÉDILECTION »

Depuis déjà un mois, c’est tout le pays qui célèbre l’été austral. Et quel goût pour la fête ! Les familles et les amis se réunissent, il y a toujours quelque chose à faire, on n’est jamais seul. J’ai rarement senti une telle impression de communauté, voire de tribu, tout le monde se connaît ; nom, prénom, surnom, alcool et ganja de prédi- lection. Ici, tout est calme, luxe et envoûtantes volutes d’un cannabis subtilement légalisé.

L’Uruguay est le premier pays du monde à avoir légalisé la vente, la consommation et la culture du cannabis. À peine arrivé, je me vois gratifié d’échantillons du terroir local, et je ne veux déjà plus rentrer en France. Ici, les consommateurs peuvent acheter jusqu’à 40 grammes par mois et ont le choix entre quatre variétés de fleurs, toutes avec de faibles teneurs en THC. Les enthousiastes de la belle plante peuvent trouver leur bonheur dans les quelques dizaines de pharmacies auto- risées. En 2021, 56 % du cannabis consommé en Uruguay provenait d’un circuit légal.

Retrouvez l’intégralité de cet article dans le numéro 2 du magazine ZEWEED , disponible chez votre marchand de journaux sur ce lien .

 

 

Zeweed : l’édito

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Quel plaisir de vous retrouver pour ce second numéro, dont nous avons voulu que sa sortie en kiosque coïncide
avec le premier jour du Printemps!
À l’image de la belle saison, cette édition de votre magazine se veut celle du renouveau, de l’amour et du retour des fleurs. Du renouveau avec un nouveau format, une nouvelle maquette, une pagination doublée et une ligne éditoriale plus ouverte aux Arts.
Des fleurs, bien entendu, avec un grand dossier sur le cannabis thérapeutique. Ces fleurs du bien que le professeur Nicolas Authier, pilote de l’expérimentation du cannabis à visée médicale, verrait arriver en pharmacie au début du second semestre 2024.
Des fleurs, toujours, avec un bouquet d’articles sur le CBD en France, pour mieux comprendre les tenants et aboutissants du combat pour la légalisation des sommités florales de chanvre bien-être.
Enfin, il sera question évidemment d’amour en cette saison qui lui est dédiée, cet amour que Vanille (notre coverstar) chante au fil des titres de ses deux albums, comme de son amour pour le CBD dont elle nous parle ouvertement.

Bonne lecture !

Alexis Lemoine
Rédacteur en chef

N’hésitez pas à partager vos idées et projets en lien avec l’univers du chanvre et du CBD sur le mail de la rédaction : redaction@zeweed.fr. Notre journal est là pour vous accompagner.

Retrouvez tous les articles du numéro 2 du magazine ZEWEED en cliquant  sur ce lien pour trouver un marchand de journeaux proche de chez vous.

 

L’indice CBD ZEWEED

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Pour éviter de vous faire rouler avant de rouler, Zeweed a relevé les prix au gramme constatés chez les grandes marques vendues en boutiques, en bureaux de tabac et en ligne.

Prix en constaté en boutique

High Society

  • –  Le prix de leur fleur de CBD premium
    au gramme Amnésia : 10,00€
  • –  Le prix de leur hasch premium au gramme : 7,00€
  • –  Le prix du trim CBD au gramme :
    1,80€

Green Vallée

  • Le prix de leur fleur de CBD premium
    au gramme Amnésia : 11,00€
  • Le prix de leur hasch premium au gramme : 13,00€
  • Le prix du trim CBD au gramme :
    2,00€

Le chanvrier Français

  • Le prix de leur fleur de CBD premium
    au gramme Amnésia : 11,00€
  • Le prix de leur fleur de CBG premium au gramme : 10,00€
  • Le prix de leur hasch premium au gramme : 15,00€ …

Dr smoke

  • Le prix de leur fleur de CBD premium au gramme :
    7,00€
  • Le prix de leur fleur de CBG premium au gramme : 12,90€
  • Le prix de leur hasch premium au gramme : 8,00€
  • Le prix du trim CBD au gramme :
    1,00€

Le lab du bonheur

  • Le prix de leur fleur de CBD premium
    au gramme Amnésia : 10,00€
  • Le prix de leur fleur de CBG premium au gramme :
    9,00€
  • Le prix de leur hasch premium au gramme : 12,50€

Prix constaté en bureaux de tabac

Mama Kana

  • Le prix de leur fleur de CBD premium
    au gramme Amnésia : 5,45€
  • Le prix de leur fleur de CBG premium au gramme :
    4,45€
  • Le prix de leur hasch premium au gramme : 5,45€
  • Le prix du trim CBD au gramme : 2,45€

Haschill

  • Le prix de leur fleur de CBD premium
    au gramme Amnésia : 3,57€
  • Le prix de leur fleur de CBG premium au gramme :
    3,67€
  • Le prix de leur hasch premium au gramme : 6,58€
  • Le prix du trim CBD au gramme :
    0,92€

Yummy Weed

  • Le prix de leur fleur de CBD premium
    au gramme Amnésia : 5,50€
  • Le prix de leur hasch premium au gramme 6,90€
  • Le prix du trim CBD au gramme :
    1,50€

The Herbalyst

  • Le prix de leur fleur de CBD premium
    au gramme Amnésia : 9,00€
  • Le prix de leur hasch premium au gramme 10,00€

My Bud Shop

  • Le prix de leur fleur de CBD premium
    au gramme Amnésia : 5,90€
  • Le prix de leur fleur de CBG premium au gramme :
    5,69€
  • Le prix de leur hasch premium au gramme : 6,20€
  • Le prix du trim CBD au gramme :
    1,00€

Prix constaté en ligne

 

 

Retrouvez l’intégralité de notre indice et les 5 meilleurs ventes en boutique, en bureaux de tabac et en ligne dans le numéro 2 du magazine ZEWEED , disponible chez votre marchand de journaux sur ce lien .

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Laure Bouguen (Ho Karan), la dame de coeur du chanvre bien-être français.

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L’amour du chanvre est-il contagieux? Très probablement à la vue du succès rencontré par la marque Ho Karan (“je vous aime” en breton).  Zeweed a rencontré Laure Bouguen, petite fille de chanvrier et passionnée de la belle plante, pour en savoir plus sur l’entreprise qu’elle a fondé en 2015.

Zeweed : Comment en êtes-vous arrivée à cette idée de faire des cosmétiques au CBD ?
Laure Bouguen : J’ai grandi en Bretagne. Mes parents et mes grands-parents étaient agriculteurs. Ils cultivaient des céréales comme le blé ou le maïs et élevaient des bovins, des lapins et des poules. L’exploitation n’avait rien à voir avec l’agriculture intensive et mono-culturelle d’aujourd’hui ; elle était mixte. Le chanvre étant une super culture de rotation et une matière première qu’utilisait l’usine de papier voisine de Quimperlé, ma famille en a donc longtemps cultivé se cantonnant à n’utiliser que la tige.

ZW : Pourquoi ?
L.B. : Parce que pour survivre aux restrictions des années 1960-1970, la filière du chanvre en France a dû accepter un cadre réglementaire extrêmement serré, notamment sur le taux de cannabinoïdes et le taux de THC. Du coup, la filière a été contrainte de fournir un gros effort de communication autour de la plante, en orientant par exemple le discours sur les applications industrielles, la fibre, la construction, etc. Le problème, c’est qu’à force d’orienter le discours dans une seule et même direction, avec pour mot d’ordre de ne pas utiliser le terme cannabis de crainte de perdre des marchés ou des subventions, on en a oublié que le cannabis et le chanvre, c’était la même plante.

 

ZW : Sauf vous…
L.B. : Je suis née en 1991, et dans les années 2000, les États-Unis avaient déjà amorcé leur décomplexion à l’égard de la plante ; que ce soit avec le cannabis à usage médical ou, déjà à l’époque, avec le bien-être. C’est à ce moment-là que je me suis dit qu’il était possible de valoriser toute la plante et pas seulement sa tige. C’est d’ailleurs aux États-Unis que je suis allée plus tard pour m’inspirer, faire la tournée des CBD shops, rencontrer Jeff de The 420 Chef, l’un des plus grands chefs de la cuisine infusée au cannabis, ou encore m’entretenir avec le fonds d’investissement de Snoop Dogg (rires)…

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Cannabis et littérature : voyage dans l’univers des psychonautes à plume du XIXème

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Cette chronique n’a pas vocation à établir une énième liste d’écrivains adeptes de substances illicites (même si je ne me refuserai pas d’en citer quelques-uns et d’en rapporter les observations), mais plutôt d’explorer le lien qu’entretient la littérature avec les effets psychotropes induits par des produits tels que le cannabis. Car il semblerait que leurs chants respectifs, bien des fois, aiment à jouer en chœur.

« DILATER LA VIE ET CREVER LE PLAFOND… »
En parlant de son ami écrivain et journaliste Roger Vailland, alors disparu, Joseph Kessel ne peut s’empêcher d’aborder le sujet de la drogue. Lauréat en 1957 du Prix Goncourt pour son ouvrage La Loi, Roger Vailland était connu pour sa grande consommation de produits illicites. Lors de cette interview, Joseph Kessel ne se cache d’ailleurs pas d’avoir lui aussi joué avec ces évasions, comme il les appelle. Il fait alors part d’une observation à ce sujet. Il existerait selon lui deux raisons pour lesquelles les gens se droguent : pour vaincre une angoisse permanente, ou bien pour dilater la vie et crever le plafond. Vailland était de la deuxième catégorie, assure l’auteur des Cavaliers, sans préciser toutefois celle dans laquelle lui-même se rangeait.

À LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU J’AI CROISÉ LE LAPIN BLANC
Tous les écrivains ne se droguent pas. Certes ! Mais l’écrivain que je suis, est prêt à parier que nous écrivons tous pour au moins l’une des deux raisons avancées par Monsieur Kessel. L’occasion pour moi de me confesser comme lui : « J’ai consommé et je consomme encore aujourd’hui ». L’occasion pour moi d’aller plus loin que lui : « Je consomme dans la seconde catégorie et j’écris dans la première ». J’écris pour vaincre mon angoisse : « le Temps perdu ; en espérant le retrouver, comme Proust, en le transcendant au moyen de l’œuvre littéraire. Mais, malgré ça, l’impression d’être en retard, toujours en retard… s’avère bien trop souvent persistante, et je me terre alors au Pays des merveilles pour que l’œuvre littéraire soit transcendée par la dilatation de la vie ; pour éprouver qu’une heure n’est pas qu’une heure, comme l’écrit l’auteur de La Recherche, mais que c’est un vase rempli de parfums, de sons, de projets et de climats ». Le cannabis était un des composés essentiels des cigarettes que fumait Proust…

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Qairos fera-t-il rouler la planète au carburant de chanvre?

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Fondateur de Qairos Energies, start-up sarthoise impliquée dans la transition énergétique et dans le stockage du carbone, Jean Foyer est le français qui pourrait bien enterrer notre dépendance aux énergies fossiles en faisant carburer les moyens de transport routiers au chanvre d’hydrogène. ZEWEED a voulu en savoir plus.

C’est en pyrogazéifiant de la biomasse de lin, de chanvre ou encore d’algues vertes bretonnes que Jean Foyer ambitionne de nous faire rouler vert. Cerise sur le gâteau, ces productions d’énergie seraient toutes issues de cultures locales, donc acheminées en circuit court. Par ce procédé, 6 kg de chanvre transformés en hydrogène permettraient à une voiture de parcourir 700 km, alors que 250 kg de chanvre autoriseraient le trajet d’un train sur 500 km. La France n’a pas de pétrole, mais elle a des chanvriers !

Zeweed : En quelque mots, pourriez-vous nous expliquer le process que vous avez développé pour changer le chanvre en hydrogène, dans le cadre vertueux de la transition énergétique et de la mobilité durable ?
Jean Foyer : Le process consiste à utiliser le formidable potentiel cellulosique du chanvre pour produire des gaz en utilisant un procédé très ancien utilisé pour les boues de pétrole et surtout le charbon depuis les années 1850 : la gazéification. en présence d’une forte quantité de chaleur, la tige de chanvre préparée de manière industrielle va se décomposer en gaz, principalement en hydrogène et en CO2. Pourquoi nous avons choisi le chanvre ? C’est premièrement pour la rapidité avec laquelle le chanvre se compose (moins de quatre mois) grâce à la capture du CO2 et la photosynthèse. Ce qui se compose rapidement se décompose également rapidement et la nature des gaz produits est proportionnelle à la qualité des matières organiques gazéifiée, avec le chanvre on maximise le taux d’hydrogène et de CO2 et donc la qualité des gaz en sortie est obtenue de manière naturelle et non artificielle avec des traitements nocifs parfois pour l’environnement. Le deuxième aspect qui nous a fait choisir le chanvre, c’est que c’est une plante très diversifiée en termes de débouchés, donc source de rémunération multiple pour les agriculteurs et les industriels, qui peuvent bénéficier de ses produits avant de nous livrer les co-produits issus des premières valorisations.

ZW : Avez-vous obtenu tout de suite, pour ce concept novateur, l’appui des autorités locales, vos démarches ont-elles été aisées ?
J.F. : Nous sommes localisés dans un département historique du chanvre et l’appui des autorités locales,chambre d’agriculture, groupement de producteurs de chanvre, DDT, DREAL, Préfecture, Métropole du Mans et Région Pays de la Loire, nous a réservé très rapidement un accueil très favorable et nous ont appuyé dans toutes nos démarches auprès de l’état. Tout ce qui peut être fait pour la transition écologique en lien avec la souveraineté alimentaire, industrielle et écologique…

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La revue de presse

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Après une petite pause estivale, l’équipe de la rédaction vous revient avec une revue de presse aussi verte que fraîche.
Au menu de ce lundi 22 août : des sénateurs français qui demandent la légalisation du cannabis, un podcast de la radio France Inter sur le même thème, des anglais qui se verraient bien voir prescrire de l’herbe, la Jamaïque qui vole au secours des petits cultivateurs de Ganja, le président Colombien qui veut en finir avec la prohibition de la marijuana et Hong Kong sur le point d’interdire le commerce de CBD.

France : 31 sénateurs de tous bords politiques demandent la légalisation du cannabis.
Plus 30 sénateurs des groupes socialiste, écologiste et républicain ont appelé à un référendum sur la légalisation du cannabis en France. Si le pays des droits de l’homme continue d’appliquer une des politiques les plus répressives d’Europe, il est aussi celui qui compte le plus grand nombre de consommateurs d’herbe sur le vieux continent.
La lettre, co-signée de 31 sénateurs et publiée dans Le Monde, explore plusieurs options de légalisation, rejetant celle de la dépénalisation. Les 31 sénateurs progressistes appellent au lancement d’une vaste consultation (sous forme de référendum) visant à légaliser la consommation adulte du cannabis en France.
L’article du journal Le Monde est disponible ici.

Royaume-Uni : Selon une récente étude, une large majorité de Britanniques envisagerait d’utiliser du cannabis à visée médicale.
La plupart des Britanniques envisagerait d’utiliser du cannabis pour traiter des conditions médicales, en particulier s’il est prescrit par un médecin, rapporte une nouvelle étude.
L’enquête, menée auprès de 4 000 personnes, est considérée comme la plus importante du genre jamais menée au Royaume-Uni.
Menée par la clinique privée de cannabis Mamedica, le sondage a ainsi révélé que la plupart des Britanniques (60%) envisageraient d’utiliser du cannabis médical au lieu des médicaments traditionnels.
L’étude a également précisé que 89% des Britanniques envisageraient ou seraient intéressés par un traitement au cannabis s’il était prescrit par un médecin (bien que 59% ne sachent pas que le cannabis est disponible sur ordonnance). Depuis 2018, il est légal de prescrire du cannabis en Grande-Bretagne.
L’article de Yahoo News Uk est accessible ici.

Colombie : Le président Petro jette les bases d’une légalisation du cannabis récréatif.
Conformément à ses promesses de campagne, le président Gustavo Petro emprunte le chemin d’une légalisation du cannabis récréatif. c’est lors du congrès des maires du Pacifique que le chef d’Etat a précisé ses intentions alors que plusieurs voix de la majorité comme de l’opposition le rejoignent sur ce point, à l’instar du sénateur Gustavo Bolivar, qui a été un des premiers à défendre le projet.
Le président a proposé, en plus de la légaliser la production de cannabis sans licences, que la Colombie devienne une puissance dans cette industrie , “‘il ne faut pas laisser les multinationales canadienne garder les dollars et faire les plantations de cannabis” a conclu Gustavo Petro lors du même discours.
L’article de Publimetro est disponible ici.

Jamaïque : Le ministère du Commerce et de l’Industrie recommande au gouvernement de soutenir financièrement les petits producteurs de cannabis.
La commission rattachée au ministère du Commerce et de l’Industrie Fair Trading Commission (FTC) recommande au gouvernement de créer un mécanisme de financement pour les petits cultivateurs de cannabis.
La recommandation fait suite à la publication d’une étude de marché sur l’industrie du cannabis qui a révélé que le financement est l’un des principaux obstacles rencontré par les producteurs.
Le rapport de la FTC, qui a été publié en août, indiquait que “les décideurs devraient envisager d’établir [une] source de financement pour encourager une entrée/expansion plus facile du commerce légitime du cannabis“.
L’agence précisé le caractère crucial d’un tel financement, les entrepreneur peinant à accéder à des prêts par le biais d’institutions financières encore réticentes à investir dans le secteur.
La recommandation a également été formulée compte tenu du fait que l’accès du cannabis produit légalement pour l’exportation est susceptible d’être entravé par de nombreux traités visant à réduire le commerce illégal de cannabis.
L’article du Jamaica Observer est disponible ici.

Hong Kong : L’interdiction de vente et possession de CBD imminente. 
En juin, le gouvernement de Hong Kong, qui est théoriquement semi-autonome de la Chine continentale, avait dévoilé un projet de loi visant à interdire la fabrication, l’importation, l’exportation, la vente et la possession de produits à base de CBD.
Le projet de loi est venu après que Pékin a annoncé l’année dernière une interdiction des cosmétiques contenant du CBD.
Les autorités ont fait valoir que le CBD peut se décomposer en THC dans des «conditions de stockage normales» et pourrait devenir une porte d’entrée pour les jeunes pour prendre des drogues illégales.
Ces mêmes pouvoirs publiques affirment également que plus d’un tiers des quelque 4 000 échantillons de CBD testés contiendraient des traces de THC, molécule prohibée dans l’Empire du milieu.
L’article de My Droll est disponible ici

France : Faut-il légaliser le cannabis?
Dans un podcast d’une heure sur le thème “faut-il légaliser le cannabis?” la radio France Inter se propose de donner des éléments de réponse en présence du docteur Nicolas Authier, qui pilote l’expérimentation du cannabis thérapeutique, de Ludovic Mendès (député LREM de la Moselle), d’Arnaud Robinet (maire LR de Reims), de la chercheuse Marie Geoffrey ou encore du sénateur LR de le Drôme Gilbert Bouchet.
Le lien vers le podcast est ici.

 

Le maire de Bruxelles prone la légalisation du cannabis.

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Le bourgmestre PS de Bruxelles Philippe Close souhaite un grand débat national sur la légalisation du cannabis récréatif, arguant que “L’approche répressive dure ne fonctionne pas” et que “Un joint, c’est comme un verre de whisky“.

Depuis le début de cette année 2022, plus d’une vingtaine de règlement de compte liés au traffic de drogue ont eu lieu en Région bruxelloise. Face à l’échec de la prohibition et un crime rampant, le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close appelle, dans une interview accordée le 19 juillet au journal le Soir,  à un “débat serein” sur la légalisation du cannabis.

“certains fument le samedi soir, d’autres boivent un verre”

Je suis convaincu que si nous retirons le cannabis du droit pénal, nous pourrons mieux nous concentrer sur le commerce des drogues dures” explique Philippe Close dans les colonnes du quotidien Belge. « Soyons clairs : ce n’est pas parce que la drogue arrive par Anvers qu’il ne faut pas soutenir Anvers et la police fédérale. Je sais que ce qui se passe dans le port d’Anvers a aussi des conséquences pour ma ville. Mais c’est une erreur de limiter la lutte contre la drogue à une approche répressive. Cela seul ne résoudra pas le problème de la toxicomanie. (…) Pour moi, un joint c’est comme un verre de whisky : certains fument le samedi soir, d’autres boivent un verre. Mais celui qui se lève avec un joint ou un verre de whisky a un gros problème. Nous devons continuer à nous rappeler que le cannabis peut tuer, tout comme l’alcool ou le tabac”.

“suivons l’exemple de l’Allemagne, du Luxembourg, du Portugal, de l’Espagne et des Pays-Bas et légalisons le cannabis”

Le maire de la capitale belge préconise un plan national de lutte contre la drogue au sein duquel chaque les ville, les État et  gouvernement fédéral uniraient leurs forces. “Et je dis : suivons l’exemple de l’Allemagne, du Luxembourg, du Portugal, de l’Espagne et des Pays-Bas et légalisons le cannabis.” Le bourgmestre souhaite ainsi l’instauration d’un débat parlementaire pour définir les contours légaux d’une éventuelle légalisation du cannabis. « Si vous contrôlez vous-même la distribution, il n’y a aucun revenu pour les groupes criminels. Nous devons en discuter” a conclu l’élu progressiste.

La revue de presse

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Chaque lundi, Zeweed vous propose le meilleur de l’actualité du chanvre bien-être et du cannabis avec cette semaine : Business Cann, Le Temps, Prague Morning, Benzinga, ProActive Investors et CTV News

Allemagne : Le calendrier de la légalisation du cannabis se précise.
Le projet de loi sur le cannabis proposé par le gouvernement d’Olaf Scholz  devrait être prêt d’ici la fin de l’année 2022 etr le lancement de son marché à usage adulte début 2024.
Au cours du mois de juin, plus de 200 experts ont échangé avec cinq comités  d’experts pour se préparer à la légalisation du cannabis à usage adulte
Deux d’entre eux – la santé et la protection des consommateurs et la protection des mineurs – se sont tenus la semaine dernière alors que trois autres (portant sur les chaînes d’approvisionnement, le contrôle et l’octroi de licences, et les expériences internationales) devaient se terminer d’ici au  30 juin.
Dans une interview accordée au portail d’information en ligne allemand WEB.DE, Burkhard Blienert, le commissaire du gouvernement fédéral aux toxicomanies et aux drogues, a déclaré que ces audiences ouvriraient la voie à une législation d’ici la fin de 2022.
L’article de Business Cann est disponible ici

Suisse : Au 1er août, le cannabis thérapeutique pourra être prescrit par tous les médecins.
Le Conseil fédéral a levé l’interdiction du cannabis à usage médical prescrit sans autorisation spéciale. Au 1er août, le recours à un tel traitement pourra être décidé directement entre docteur et patient. Le remboursement integral ne se fera en revanche que dans des cas exceptionnels.
Tous les médecins de la Confédération Helvétique pourront prescrire du cannabis thérapeutique,  malades auront ainsi plus facilement accès à ces médicaments. Le Conseil fédéral a fixé mercredi l’entrée en vigueur de la révision de la loi sur les stupéfiants.
Le cannabis, récréatif ou médical, est interdit en Suisse depuis 1951. Les médecins peuvent toutefois prescrire un médicament à base de cette substance s’ils obtiennent une autorisation exceptionnelle de l’Office fédéral de la santé publique.
L’article du temps est disponible ici

République tchèque : le pays en tête de la consommation de cannabis chez les jeunes.
La disponibilité des drogues dans les pays de l’Union européenne reste élevée et, dans certains cas, plus élevée qu’avant la pandémie de Covid-19, selon le rapport de cette année de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT).
En République tchèque, 23 % des personnes âgées de 15 à 34 ans ont essayé la marihuana au moins une fois. Par rapport aux 24 autres États de l’Union européenne, la République tchèque se classe au premier rang et est à égalité avec les États-Unis.
L’OEDT estime qu’environ 30 % des citoyens européens âgés de 15 à 64 ans ont essayé au moins une substance interdite au cours de leur vie. La substance la plus consommée est le cannabis, que 79 millions de personnes ont essayé au moins une fois dans leur vie. Au cours de l’année écoulée, 22 millions de personnes (7 % de la population de l’UE) ont consommé du cannabis au moins une fois. Chez les jeunes de 15 à 34 ans, ce chiffre était de 15,5 %.
L’article de Prague Morning est disponible ici

Canada : Les ventes de cannabis légal continuent de progresser.
Les ventes de cannabis au Canada semblent reprendre après un autre mois d’amélioration. De nouvelles données de Statistique Canada nous enseignent  que les ventes en avril se sont améliorées de 25,8 % d’une année sur l’autre pour atteindre 372,4 millions de dollars canadiens (286,5 millions de dollars), rapporte New Cannabis Ventures.
La croissance des ventes, selon le point de vente, peut être attribuée à une augmentation des points de vente au détail de cannabis et à la baisse des prix des fleurs.
L’Ontario, la plus grande province du Canada en termes de population, a vu ses ventes augmenter de 4 % en séquentiel et de 53 % d’une année sur l’autre. En Colombie-Britannique, les ventes ont diminué de 6 % d’un trimestre à l’autre et ont augmenté de 21 % par rapport à la même période l’an dernier.
L’article de Benzinga est disponible ici

Australie : le traitement au cannabis affiche de très prometteurs  résultats dans la lutte contre les tumeurs du cerveau.
MGC Pharmaceuticals Ltd a récemment fait part d’essais pré-clinique prometteurs quant à l’utilisation de cannabinoïdes psychotropes pour traiter une forme agressive de cancer du cerveau . Les donnés déjà récoltées ayant montré des “résultats exceptionnels”.
Plus précisément, le laboratoire pharma a mis en évidence qu’un tel traitement  induiraient la mort cellulaire programmée des tumeurs (plus connue sous le nom d’apoptose) et donc d’une compète rémission;
MGC prévoit d’entreprendre des recherches supplémentaires pour définitivement assoir le pouvoir de l’herbe sur de telles tumeurs.
L’article de Pro active Investors est disponible ici

Monde : La consommation mondiale de cannabis en hausse d’après une étude menée par l’ONU.
Selon un rapport de l’ONU portant tous les pays/régions du monde (y compris des États américains qui ont légalisé le cannabis),  l’observation est la suivante: la consommation de cannabis a augmenté ainsi que son utilisation régulière.
Le cannabis est depuis longtemps la drogue la plus consommée au monde et cette consommation augmente tandis que le cannabis sur le marché se renforce en termes de teneur en tétrahydrocannabinol (THC), a détaillé  l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans son rapport annuel World Rapport de drogue.
L’article de CTV News est accessible ici

 

 

La revue de presse

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Chaque lundi, Zeweed vous propose le meilleur de l’actualité du chanvre bien-être et du cannabis avec cette semaine : Prohibition Partners, Les Echos, Business of Cannabis, Marijuana Moments, El Planteo, High Times et Le Monde.

Autriche : Importations record de cannabis thérapeutique en 2021.
L’Autriche enregistre des importations record de cannabis médical pour l’année 2021, tandis qu’une affaire portée devant la Cour suprême conteste l’interdiction de consommer la plante de façon récréative.
L’Autriche abrite l’une des plus grandes populations de patients obtenant légalement du cannabis médical en Europe, bien que les améliorations de l’accès au cours des cinq dernières années aient été lentes. Désormais, une nouvelle remise en cause de la constitutionnalité de l’interdiction de consommation personnelle de cannabis fait espérer la fin effective de l’interdiction d’ici 2023.
L’article de Prohibition Partners est disponible ici

Canada : Programme pilote de dépénalisation des drogues en Colombie Britannique.
Le gouvernement fédéral canadien a approuvé mardi une vaste expérience de dépénalisation des drogues dans l’une des plus grandes provinces du pays, ce qui empêche la police de procéder à des arrestations, d’émettre des citations ou même de saisir quatre substances actuellement illicites en cas de possession de faible intensité.
Il s’agit d’une politique audacieuse de réduction des méfaits qui entrera en vigueur à partir du 31 janvier 2023 et durera au moins jusqu’au 31 janvier 2026,  en Colombie-Britannique, la quatrième province canadienne en termes de nombre d’habitants.
À partir de 2023, les personnes prises avec jusqu’à 2,5 grammes d’ opioïdes, de cocaïne, de méthamphétamine et la MDMA ne seront pas poursuivies ni verbalisées.
L’article de Marijuana Moments est disponible ici

Colombie : Le favori aux élections présidentielles en faveur de la légalisation.
Gustavo Petro, grand favori à la course à la magistrature suprême en Colombie se dit favorable à la légalisation du cannabis. “Il me semble stupide de continuer à cacher la question de la marijuana”, a récemment déclaré le candidat en dénonçant le fait que “les proches des anciens présidents font le commerce légal d’exportation de marijuana et, au lieu de cela, ils lancent des bombes sur les paysans et leurs enfants qui produisent de la marijuana dans le Cauca.”
“Si la Colombie ne se ressaisit pas, elle va perdre des affaires”, a conclu l’ancien maire de Bogotá entre 2014 et 2015.
Le résultat du second tour de l’élection présidentielle est attendu dimanche 19 juin.
L’article de EL Planteo est disponible ici

Etats-Unis : Le tourisme du cannabis aux États-Unis a rapporté 17 milliards de dollars aux économies locales.
L’industrie toute jeune du tourisme du cannabis aux États-Unis pèse déjà des milliards : des visites privées de cultures en intérieur aux visites de restaurants aux magasins d’objets/smartshops, Forbes estime que le tourisme lié au cannabis injecte environ 17 milliards de dollars dans les économies locales américaines. Et cela malgré le manque d’intérêt apparent des gouvernements des États pour la promotion de cette industrie.
Un sondage réalisé en mai par Harris Poll nous enseigne notemment que :
50% des milleniums estiment que l’accès au cannabis légal est un facteur dans la planification des vacances
43% de ces mêmes milleniums disent avoir intentionnellement choisi de prendre des vacances dans un état ou le cannabis est légalisé. Le ganja-tourisme a de beaux jours devant lui…
L’article de business of cannabis est disponible ici

France : L’Ordre National des Pharmaciens rappelle le cadre légal des ventes de CBD en officines.
La pharmacie d’officine est-elle autorisée à vendre des produits au CBD ? Jusqu’en 2021, le marché évoluait encore en zone grise et les incertitudes réglementaires appelaient à la plus grande prudence. Les règles semblent plus claires depuis la publication il y a 6 mois au Journal Officiel d’un arrêté précisant les règles relatives à l’importation, l’exportation et l’utilisation industrielle et commerciale du CBD. Ces produits sont désormais autorisés à la vente dans l’hexagone dès lors que leur teneur en THC ne dépasse pas 0,3 %. Ils peuvent aussi être commercialisés dans plusieurs circuits de distribution et sous différentes formes : huiles  cosmétiques et produits d’hygiène (crèmes, sérums, savons, masques, déodorants…), compléments alimentaires, produits pour animaux, e-liquides (vapotage), boissons et aliments (chocolats, thés, bonbons…). La question de la commercialisation en officines de fleurs et des feuilles brutes à infuser, à fumer ou à vaporiser n’est pas encore été statuée.
L’article des Echos est disponible ici

Japon : Le ministère japonais de la Santé ouvre les discutions sur la légalisation du cannabis thérapeutique.
Une délégation du ministère japonais de la Santé, du Travail et des Affaires sociales s’est réuni le 25 mai pour entamer des discussions concernant la levée de l’interdiction du cannabis médical,  au profit des patients souffrant d’épilepsie réfractaire.
Le ministère concerné pourrait réviser la loi actuelle dès cet été. La loi japonaise interdit actuellement toute possession ou culture de toute partie du cannabis, y compris “les épis, les feuilles, les racines et la tige non cultivée de la plante de cannabis”.
L’article de High Times est disponible ici

Maroc : Le Maroc se dote une agence chargée de réguler la culture légale du cannabis.
L’Agence marocaine de régulation du cannabis légal a tenu jeudi 2 juin sa première réunion, à Rabat. Dernière étape avant la mise en œuvre d’une loi légalisant l’usage thérapeutique de cette plante cultivée à grande échelle dans trois provinces du nord-est du pays.
La structure publique sera chargée de contrôler toutes les étapes  de la production, de l’importation des semences et la certification des plants à la commercialisation des produits.
L’article du Monde est disponible ici

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