Légalisation - Page 13

C’est officiel, 3000 Français auront le droit à du cannabis (thérapeutique).

//

La phase d’expérimentation du cannabis à visée thérapeutique a (enfin) été validée hier par le ministère de la Santé. Ce premier essai dans l’Hexagone se fera dans un cadre très limité (3000 patients) et devrait débuter fin février 2021.

L’Assemblée nationale française avait pourtant bien validé, il y a un an, sa mise en œuvre pour le mois de septembre 2020.
Une date reculée en raison de la crise sanitaire.
Selon le texte paru dans le Journal Officiel, l’expérimentation devra commencer nécessairement avant mars 2021 et concernera 3 000 patients.
Le cannabis à fumer sera en revanche exclu du protocole. Les médicaments verts se présenteront sous forme d’huiles, de gélules ou de fleurs séchées uniquement vaporisables, et ne seront administrés qu’à des patients souffrant de conditions graves, comme certaines formes d’épilepsie, de douleurs neuropathique, d’effets secondaires de chimiothérapie ou de sclérose en plaques.
« Le décret est publié dans un contexte difficile pour les malades en particulier, victimes d’une stigmatisation toujours plus forte et d’un discours gouvernemental offensif contre le cannabis en général », s’est félicité dans un communiqué le Collectif Alternative pour le cannabis à visée thérapeutique (ACT).

Urgence de traitement contre urgence sanitaire

Concernant la mise en place de l’expérimentation, les députés de la mission parlementaire d’information sur les usages du cannabis ainsi que  plusieurs associations de malades n’auront eu cesse d’inviter l’Etat à agir plus vite. « Il faut que la France sorte de la préhistoire en matière de cannabis », une plante « qui est une drogue mais qui peut aussi être un médicament », a ainsi estimé le rapporteur général de la mission, le député Jean-Baptiste Moreau (LREM).
Las ! Entre la crise sanitaire et une position gouvernementale des plus récalcitrantes vis-à-vis de la belle plante, les 3000 patients triés sur le volet auront du prendre leur mal en patience durant 6 mois, quitte à avoir recours au marché noir
Pour info, le cannabis à usage médical est autorisé dans une trentaine de pays. Au Canada bien évidemment ainsi que dans 38 États Américains. En Europe, les Pays-Bas en ont été les pionniers dès 2003, suivi depuis par 22 pays (sur 27), dont la France… timidement.

Zeweed avec AFP.

 

 

 

Make Cannabis Great Again: Le Vermont devient le 11e État à légaliser la weed!

///

Le club de marijuana des États-Unis vient de passer à 11 avec l’ajout du Vermont mercredi.

Tout le monde l’attendait, c’est maintenant chose faite : le Vermont a accepté de légaliser pleinement la marijuana. La possession personnelle (jusqu’à une once) et la culture de marijuana ont été légalisées au Vermont en 2018, mais les ventes au détail étaient toujours illégales. La législature de l’État a remédié à cela en acceptant finalement l’article 54, un projet de loi qui finalise aujourd’hui le processus de légalisation du Vermont.

«Je suis vraiment heureux qu’après avoir présenté certains des premiers projets de loi sur la légalisation du cannabis il y a plus de 20 ans, nous ayons enfin mis en place un système fiscal et réglementaire avec certains des contrôles les plus stricts sur la propriété des entreprises et des protections et des ressources supplémentaires pour la prévention des jeunes», a déclaré Le lieutenant-gouverneur du Vermont, David Zuckerman. «Ce projet de loi complet et avant-gardiste s’attaque aux méfaits historiques de la guerre contre la drogue, qui affecte de manière disproportionnée les communautés de couleur, y compris ici au Vermont.»

En même temps que l’article 54 passait par le Sénat du Vermont, son projet de loi sœur, l’article 234, était également approuvé. «Ce projet de loi supprimera automatiquement les casiers judiciaires de plus de 10 000 personnes reconnues coupables de possession de deux onces ou moins de marijuana. Le projet de loi décriminalise également la possession de une à deux onces de marijuana», a expliqué Zuckerman.

La France verbalise les fumeurs de weed: amendes ou peanuts?

//

Le 1er septembre, le gouvernement français mettait en place un système de verbalisation pour les consommateurs de cannabis. Une initiative qui au-delà d’être à contre-courant d’une opinion publique favorable à la légalisation, n’est pas sans rencontrer quelques difficultés quant à son application. Bilan provisoire.

6000 amendes pour infraction à la législation sur les stupéfiants auront été infligées aux consommateurs français au mois de septembre.
Soit près de 200 procès-verbaux par jour. Un chiffre que l’on doit au zèle imposé aux forces de l’ordre, qui se sont vu signifier une obligation de résultat (et donc verbalisation) par le ministère de l’intérieur. En exemple, cette note distribuée dans tous les commissariats dans laquelle le locataire de la place Beauvau, Gérald Darmanin, estime qu’il est   «inconcevable que certains services n’aient encore réalisé aucune AFD » (Amende Forfaitaire Délictuelle).
Force sera pourtant de constater que 6000 PV dressés à l’encontre des 900.000 fumeurs quotidien  et 5 millions occasionnels (soit au moins une fois par semaine), c’est peu et c’est peu dissuasif.
Et pas faute d’avoir motivé les troupes à coup de bâton, ce terme qui dans le jargon policier désigne une arrestation ou verbalisation. Car la nouvelle disposition légale du gouvernement Castex n’est pas des plus aisées à appliquer, nous apprend Le Figaro dans son édition datée du jeudi 1er octobre.

Une note de la Chancellerie émise la veille de l’arrivé de l’amende verte dans l’Hexagone nous informe en effet que la sanction payante n’est pas applicable « Lorsque le délit a été commis par un mineur » ou « lorsque plusieurs infractions, dont l’une au moins ne peut donner lieu à une amende forfaitaire ont été constatées simultanément ». Comme par exemple se faire arrêter pour non port du masque avec une barrette de shit. Échappent aussi à cette procédure pour usage de stupéfiants le délit« aggravé par la qualité de son auteur ». Entendez par là qu’un gendarme, pilote d’avion, conducteur de train ou chauffeur de bus ne sauraient être invité à payer mais à passer par la case commissariat.
Autre exception : « les conducteurs de véhicules terrestres à moteur ». Sous-titré : si vous vous faites arrêter pour excès de vitesse quand vous revenez de chez le revendeur d’herbe… vous êtes marron (mais échappez à la prune).
Si vous ne pouvez justifier de votre identité, ce sera aussi direction le poste, de même que si l’interpellé nie les faits ou si il est « ivre ou sous l’emprise de drogue ».
Il va donc falloir arrêter les consommateurs avant qu’il ne consomment…
Dernière exception (qui fini par faire la règle) ; pas de verbalisation non plus si vous êtes pris la main dans deux sacs : c’est à dire avec deux substances interdites différentes.
Herbe et extasy par exemple ou encore haschich et cocaïne puisque les trois produits rentrent dans le périmètre de la nouvelle disposition Castex. Mais dans ce cas, point de note de la Chancellerie, c’est ici à un problème technique que les force de l’ordre se heurtent. « Mais qui a conçu ce logiciel ? » s’étonnera sans surprise un gradé dans les colonnes du Figaro.
Vous l’aurez compris, les policiers français n’ont pas fini de transpirer des gouttes carrées à chaque fois qu’ils appréhenderont un enthousiaste de l’herbe.
A ce casse-tête pratique opposons son bénéfice, l’argent rapporté par la mesure: 6000 PV par mois à 200 euros (en supposant qu’ils soient tous payés par les vilains), ça fait 14 millions par an.
Chez nous au Canada, en moins de  deux ans, la légalisation aura rapporté 580 millions de dollars dans les caisses de l’État.

 

 

 

Belgique : le bourgmestre de Bruxelles appelle à une légalisation de la weed.

/

Le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close invite le gouvernement Vivaldi à s’emparer du sujet pour “en finir avec l’hypocrisie”

Le bourgmestre de Bruxelles prend position ! « Je suis pour la légalisation, annonce-t-il. Il faut arrêter l’hypocrisie, la consommation de cannabis est largement présente dans la population. Chez les jeunes aussi. Il faut sortir ces jeunes des réseaux criminels. »

Philippe Close demande enfin à la Vivaldi de se saisir de la question et que soit entendu au Parlement “le cri des bourgmestres et des policiers” qui, selon lui, “perdent leur temps à courir derrière les fumeurs de pétard et les dealers”.

“Nous dépensons des millions d’euros pour lutter contre le trafic de cannabis alors que les parquets ne poursuivent plus en dessous de 100 grammes”.

Le bourgmestre socialiste ajoute : « Nous voulons créer des magasins d’État qui vendent le cannabis. Je le dis comme bourgmestre : on perd notre temps et l’argent public ».

 

 

 

Campagne présidentielle US: Let’s Make Weed Great Again!

///

Alors que nous avons assisté lors de l’affrontement Biden-Trump à  des échanges de bas étages, Zeweed se propose de relever (bien haut perché) le niveau du débat en abordant en rythme et en rimes le brulant sujet de la légalisation du cannabis. Avec Prince EA ft. Barack Obama en avocat de la Ganja, voici sans doute le meilleur des plaidoyers en la matière (verte).

 

 

 

La légalisation du cannabis a fait baisser sa consommation

///

Pour Pierre-Yves Geoffard, professeur à l’Ecole d’Economie de Paris et expert de la santé, la légalisation encadrée du cannabis n’est pas une “lâcheté” comme l’affirme Gérald Darmanin. C’est une politique rationnelle qui a réussi à réduire la consommation chez les jeunes, notamment au Canada.

Paradoxale ?  Depuis le 1er septembre, en France, il est dorénavant possible de recevoir une “amende forfaitaire délictuelle” permettant aux forces de l’ordre de condamner plus rapidement les consommateurs de cannabis ou de cocaïne. La loi française, déjà la plus répressive d’Europe sur l’usage de drogues, dispose désormais d’un outil supplémentaire.

Nos confrères de Challenges Magazine délivrent aujourd’hui la tribune de Pierre-Yves Geoffard -expert de la Santé- expliquant que la légalisation encadrée du cannabis n’est pas un délit. Au contraire, cela pourrait plutôt s’apparenter à une politique rationnelle qui aurait réussi à réduire la consommation chez les jeunes, notamment au Canada.

La suite de l’article paru dans “Challenges” est disponible ici

 

 

Yannick Jadot, le Vert qui se lève pour la légalisation.

//

En cas de victoire à l’élection présidentielle française de 2020, le chef de file des écologistes compte bien en finir avec la prohibition du cannabis, proposant un modèle proche de celui pratiqué au Québec: un commerce de weed qui serait sous le contrôle de l’État.

C’est dans les colonnes de l’Obs daté du 17 septembre que l’ancien/prochain candidat à la présidentielle -Il s’était présenté en 2017, avant de se retirer au profit de Benoît Hamon (PS)-  a précisé sans détours ni ambiguïté sa position sur le brûlant sujet cannabis.
« Nous voulons réguler le cannabis, le légaliser avec une organisation par l’État de la production et de la distribution. C’est une question de santé publique : la France est le pays le plus répressif en Europe et pourtant celui qui consomme le plus, notamment chez les jeunes, avec des logiques d’addiction très graves. J’en parlais avec Renaud Muselier, le patron de la région PACA, qui est pour, lui aussi. Il me dit qu’à  Marseille, des gamins fument du goudron. C’est aussi un enjeu de sécurité : ces trafics mettent des quartiers entiers sous tutelle mafieuse. Sortons des postures ! »
L’homme vert du moment, et probable futur élu à la magistrature suprême, propose un schéma de contrôle et distribution proche de celui qui a fait ses preuves dans notre Belle Province. Depuis novembre 2018,  c’est le gouvernement du Québec, via la Société Québécoise De Cannabis (SQDC), qui a le monopole de la vente et distribution de la belle plante.
La SQDC organise ainsi le commerce de cannabis, grâce à une douzaine de dispensaires, là aussi sous contrôle du gouvernement.
Une position progressiste que Yannick Jadot ne sort pas de son chapeau puisqu’en juin 2019, le député européen affichait déjà sa volonté de légaliser, de façon responsable, la vente et la consommation de cannabis.

 

 

Amis Français, rendez-vous en mai 2022!

France : Des députés dénoncent le « retard préoccupant » de l’expérimentation du cannabis médical

/

Mercredi 16 septembre, la mission parlementaire sur les usages du cannabis a estimé que l’expérimentation du cannabis médical a pris un « retard préoccupant ». « Plus aucun retard ne doit être pris », insiste-t-elle.

L’expérimentation du cannabis médical a pris un retard préoccupant et le gouvernement doit maintenant agir vite, a estimé la mission parlementaire sur les usages du cannabis à l’occasion d’un rapport publié mercredi 16 novembre, qui réclame aussi le feu vert à une production française.

La mission dénonce le retard fort regrettable et préoccupant pris par ce projet, alors que « la France est à la traîne sur la question du cannabis thérapeutique », déjà autorisé dans de nombreux pays européens.

Le gouvernement n’a pas agi de manière suffisamment volontariste, a déploré le président de la mission, le député Robin Réda (LR) en présentant le rapport à la presse. Pour les patients aujourd’hui, ce n’est plus supportable d’attendre un peu plus, a ajouté son rapporteur général Jean-Baptiste Moreau (LREM).

L’Assemblée nationale a autorisé en 2019 l’expérimentation du cannabis thérapeutique pour au moins 3 000 patients souffrant de maladies graves. Elle devait initialement débuter en septembre, avant d’être repoussée à janvier par les autorités sanitaires, qui invoquent les imprévus liés à l’épidémie de Covid-19.

Législation sur le CBD en Europe : le grand bon en arrière?

//

Rien ne va plus pour le CBD et la filière chanvre du vieux continent! Dans une conclusion préliminaire rendue publique en juin dernier, la commission européenne se dit favorable au classement du cannabidiol (CBD) en tant que stupéfiant. Si cette avis est retenu (le jugement sera rendu à la fin du mois), le CBD naturellement issu du chanvre deviendrait interdit de vente, sa distribution serait désormais régie par l’industrie pharmaceutique et soumise à ordonnance. Une mise à mort de la filière comme du bien-être des patients, au profit du lobby Big Pharma. Analyse.

La Commission européenne travaille actuellement sur le statut du Cannabis sativa L. (chanvre industriel) dans le but d’évaluer si les inflorescences de chanvre et les extraits d’inflorescences de chanvre doivent être considérés comme des aliments ou comme des stupéfiants.
La conclusion préliminaire de la Commission a estimé que  le «cannabidiol, lorsqu’il est extrait du chanvre, doit être considéré́ non pas comme un aliment mais comme un produit stupéfiant”. Une conclusion préliminaire qui s’est déjà concrétisée :  la Commission ayant déjà récemment décidé́ de bloquer toute application d’extraits naturels de chanvre dans le cadre de la règlementation ​NovelFood.​ ​En revanche les applications pour les produits contenant du CBD issu de synthèses chimiques, elles, n’ont pas été́ bloquées​.
Si le CBD est listé comme produits narcotique, seuls les opérateurs pharmaceutiques pourront traiter le CBD naturel… et le processus coûteux de production de cannabis synthétique condamnerait de fait les entrepreneurs et les agriculteurs qui ont massivement investit dans le très prometteur secteur.
Cette conclusion va aussi à l’encontre des propositions faites cette année par l’OMS,  relatives à la modification de la ​convention unique sur les stupéfiants​, propositions qui souhaitent faire sortir de la catégorie narcotique tous les extraits de chanvre contenant moins de 0,2% de THC.

Pourquoi un tel revirement alors que nombre de pays assouplissent leur réglementation aussi bien pour le CBD que le THC ? A qui profite l’interdiction ? Aux Big Pharma.
Pour l’industrie pharmaceutique, l’arrivée et la disponibilité du CBD est une très mauvaise nouvelle. Alors que les laboratoires et distributeurs ont pu compter sur le juteux et accrocheur marché des tranquillisants, antidépresseurs, opiacés et anti-inflammatoire, voilà qu’arrive sur le marché le CBD, une substance naturelle, non addictive, sans effets secondaires et tout à fait efficace dans une grande partie des cas. Et qui serait même prometteuse dans la lutte contre la COVID-19. Une grande avancée pour les patients et malades qui trouvent dans le CBD un véritable soulagement à leurs maux, sans une myriade d’effets indésirables. Une mauvaise nouvelle pour les  grands groupes pharmaceutiques qui ne saurait accepter de perde quelques parts de marché, quand bien même se soit au détriment de l’homme.
Une position qui ne manque pas de nous surprendre, nous, Nord-Américains qui avons adressé avec courage et de beaux résultat la question de la légalisation de la belle plante.
Si cette décision de classer en stupéfiant le CBD était entérinée, c’est un message sans équivoque qu’enverrait les dirigeants du vieux continent : le monde de demain sera celui d’hier, en plus cynique.

C’est encore loin, l’Amérique ?

Suisse : Des tests de distribution de cannabis autorisés

///

Par 31 voix contre 7, le Conseil des Etats a accepté de modifier la loi sur les stupéfiants comme l’avait déjà décidé le National. Des études scientifiques sur les effets d’une utilisation contrôlée du cannabis pourront être menées

Des tests de distribution de cannabis seront menés en Suisse. Le Conseil des Etats a donné mercredi le feu vert à de telles expériences dans les grandes villes helvétiques. Le produit ne devrait toutefois pas être exclusivement d’origine indigène, ni biologique.

Par 31 voix contre 7, la Chambre des cantons a accepté de modifier la loi sur les stupéfiants comme l’avait déjà décidé le National. Des études scientifiques sur les effets d’une utilisation contrôlée du cannabis pourront être menées. Elles détermineront notamment les effets des nouvelles réglementations sur la consommation de cannabis à des fins récréatives et leurs conséquences.

Un tiers de la population suisse indique avoir déjà fumé du cannabis, 200’000 personnes en consomment régulièrement. La situation actuelle n’est pas satisfaisante, a relevé le ministre de la Santé Alain Berset. Les répercussions de la consommation de cannabis sont particulièrement visibles dans les villes.

Les essais seront réglementés. Une ordonnance d’application a déjà été rédigée et elle fixe un cadre très strict. La participation aux projets pilotes sera limitée aux consommateurs de cannabis âgés d’au moins 18 ans, a expliqué Johanna Gapany (PLR/FR) au nom de la commission.

Les participants devront prouver qu’ils consomment déjà du cannabis pour participer aux essais pilotes. Ils seront étroitement accompagnés et l’évolution de leur état de santé devra faire l’objet d’une surveillance constante.

Les essais seront limités géographiquement. Ils ne devront pas durer plus de cinq ans prolongeables de deux ans sur demande. La taille du groupe dépendra du type d’essai, mais ne devra pas dépasser 5000 participants.

 AVERTISSEMENT