Légalisation - Page 14

France : Le cannabis médical dans le brouillard

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En raison du Covid-19, le début de l’expérimentation sur le cannabis thérapeutique, prévue en septembre, est « reporté au plus tard en janvier 2021 », annonçait l’Agence du médicament (ANSM) en juin.

Le soutien d’Olivier Véran

Cette perspective semble elle-même s’éloigner, déplore le collectif de patients ACT (Alternative cannabis thérapeutique). Approuvée par l’Agence du médicament en 2018, fortement soutenue par Olivier Véran alors député et auteur de l’amendement voté par le Parlement en octobre 2019, l’expérimentation, qui devait recruter 3 000 patients souffrant de douleurs résistantes aux autres traitements, reste dans les limbes.

Pas avant mars ?

Béchir Saket, porte-parole et juriste du Collectif ACT, fait les comptes : « Même si le décret sortait aujourd’hui, le temps de former les médecins, de passer les appels d’offres… on ne pourrait pas démarrer avant mars. »

D’autres écueils sont saillants, telle l’absence de budget alloué à l’expérimentation qui suppose notamment que les produits seraient fournis gratuitement par des sociétés étrangères. Ou la tentation de subordonner l’essai au développement d’une filière française. « La mission d’information parlementaire a auditionné plus d’entreprises que de patients. C’est avant tout un sujet sanitaire. »

Statut de produit de santé

ACT, qui menace de démissionner du comité scientifique mis en place par l’ANSM, pousse pour que le cannabis thérapeutique ait au plus vite un statut de produit de santé, et milite pour un moratoire des poursuites contre les patients consommant la substance pour raisons médicales.

Leur crainte est que, les retards s’accumulant, le sujet redevienne politique à l’approche de la prochaine présidentielle, et soit enterré dans l’attente du résultat de celle-ci.

 

Article provenant de Ouest-France par Pierre Richard

France : Que penser de l’amende forfaitaire pour les consommateurs de cannabis ?

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En vigueur dès ce mardi en France, les fumeurs de cannabis et consommateurs d’autres stupéfiants seront passibles d’une amende forfaitaire afin de réduire les achats et trafics de drogue.Si certains espèrent un assouplissement de la répression, d’autres craignent que la mesure ne favorise les dealers. Nos confrères de Libération ont interrogé des consommateurs de cannabis pour savoir ce que cette nouvelle amende allait changer dans leurs habitudes.

La mesure avait été annoncée fin juillet par le premier ministre, Jean Castex, en visite à Nice après des violences commises dans le quartier des Moulins, haut lieu du trafic de drogue de la ville. Elle entre en vigueur ce mardi. Désormais, les fumeurs de cannabis et consommateurs d’autres stupéfiants seront passibles d’une amende forfaitaire de 200 euros. Si elle est réglée sous quinze jours, elle est minorée à 150 euros. Au-delà de 45 jours, elle sera majorée à 450 euros

Nos confrères de Libération sont allés dans les rues de Paris pour aborder ce sujet avec des consommateurs de cannabis. Extrait :

Rémy, 34 ans, Paris

«Ce projet d’amende nous a pas mal intrigués avec mes amis. On en a beaucoup parlé pendant l’été. A la base, je trouvais ça cool de s’orienter vers une amende plutôt que de rester dans ce flou juridique. J’ai vu passer beaucoup de publications sur des blogs spécialisés dans la culture cannabis qui faisaient part de leur opposition. Mais après m’y être intéressé un peu, ce qui en ressort n’est pas hyper positif. «En vérité, l’Etat ne cherche pas à légiférer. C’est encore une fois mettre le sujet sous le tapis et sanctionner. Plus de 1% des Français fument de l’herbe ou du shit quotidiennement. On ne règle pas un problème de société et de santé publique en délivrant des amendes. L’Etat a voulu rendre la lutte contre les stupéfiants plus réaliste avec cette amende, mais on voit que c’est totalement absurde, rien qu’au niveau des quantités. Jusqu’à 100 grammes de cannabis pour bénéficier de l’amende ! Au final, ce sont les dealers qui vont pouvoir sortir plus tranquillement. Sans tomber dans le complotisme, les consommateurs des beaux quartiers sont beaucoup plus en mesure de payer 200 euros. Cette mesure est encore un très bon moyen de contrôler les populations. Dans certains quartiers populaires, là où les gens ne peuvent pas forcément fumer chez eux, la police pourra se faire plaisir et mettre des prunes dans tous les sens.»

Retrouvez l’intégralité de l’article sur le site de Libération

 

Du cannabis pour les éléphants du zoo de Varsovie

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Le zoo de Varsovie va administrer à ses éléphants du cannabis médical pour tenter de diminuer leur niveau de stress, a-t-on appris mercredi auprès des responsables du projet.

Des thérapies au cannabis médical pour chiens ou chevaux sont déjà connues dans le monde mais « il s’agit probablement du premier projet du genre centré sur les éléphants », a indiqué à l’AFP Agnieszka Czujkowska, vétérinaire responsable du programme dans le jardin zoologique de la capitale polonaise.

Du cannabis pour lutter contre le stress des éléphants

Abritant trois éléphants d’Afrique, le zoo commence ainsi à tester les effets sur ces animaux d’une concentration élevée de Cannabidiol dit CBD, qui n’a pas d’effets euphorisants et qui reste inoffensif pour le foie et les reins. « Il s’agit de trouver éventuellement une nouvelle alternative naturelle aux méthodes existantes de lutte contre le stress, surtout aux médicaments » qu’on a tendance à administrer généralement, selon Mme Czujkowska. Les éléphants du zoo de Varsovie, qui ont vécu récemment la perte de la femelle dominante, sont déjà soumis à des contrôles en continu du niveau de stress, évalué sur la base des fluctuations hormonales et des observations comportementales.

Il s’agit d’un projet de longue haleine qui devrait s’étaler sur un an et demi voire deux ans, avant qu’on arrive à des résultats concluants, selon elle. Des programmes similaires pourraient ensuite être lancés sur d’autres animaux vivant en captivité. « Contrairement à ce que certains s’imaginent, le cannabis ne sera administré aux éléphants ni par tonneaux ni par pipe », ajoute en riant Mme Czujkowska.

Les premières doses minimales seront comparables à celles qu’on administre aux chevaux: un flacon d’une dizaine de gouttes d’huile CBD, deux à trois fois dans la journée. « La femelle Fryderyka a déjà pu y goûter et elle n’a pas dit non », s’est félicitée Mme Czujkowska.

Source : AFP

Notre top des universités du cannabis.

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C’est la rentrée ! Que vous soyez tout juste bachelier, écœuré par un première année de droit ou tout simplement à la recherche d’une reconversion dans un secteur florissant, les Cannabis School, ces université de la weed, sont là pour tout vous apprendre sur le ganja-business, et en vous assurant de très hautes études.
Covid-19 oblige, nous avons choisi 3 cursus d’enseignement en ligne, un type d’enseignement qui au-delà de ne pas faire tourner le virus pendant les travaux pratiques, est ouvert aux citoyens de tous pays.

1 -Oaksterdam University

Une rapide recherche Google des «meilleures écoles de marijuana en ligne», fera apparaître l’Oaksterdam University en tête de gondole.
Normal, fondée en 2007, l’institution basée à Oakland, Californie, est la «première université de cannabis aux États-Unis» (autoproclamée), revendiquant «des racines éducatives remontant à 1995», s’est construit en près de 15 ans une solide réputation.
La plupart de ses cours sont centrés sur la culture et l’horticulture.
L’Oaksterdam University propose dorénavant des cours en ligne, une bonne initiative en pleine pandémie.
Qui plus est, il est désormais possible de bénéficier de plusieurs cours en ligne gratuits dont :
-Droit
-Classe d’horticulture
-Cannabis, douleur et crise des opioïdes
Les étudiants bénéficient d’un accès de 180 jours pour chaque cours.

Oaksterdam propose également une grande variété d’options de classe en direct, mais payantes :
Semestre horticulture: 1995 $
Semestre Business of Cannabis: 1995 $
Les deux classes réunissent l’ensemble des élèves en visio-conférence une fois par semaine pendant 14 semaines.

La note Zeweed 4/5

2 -The Cannabis Training University (CTU)

La CTU  propose une sélection de cours nettement plus étendue que l’Université d’Oaksterdam.
Créée à San Francisco en 2009 , elle a en 2019 entamé un cursus de formation  en ligne. Son programme de certificat de cannabis médicale propose plus de 5 000 pages de guides de formation sur les livres électroniques et plus 200 vidéos en HD.
Les étudiants de la CTU bénéficient d’une année complète d’accès à partir du jour de leur inscription, pour décrocher, à l’issu de la formation, un Master of Marijuana Certification.
Le prix affiché est de 597 $. Un tarif qui n’est pas fixe, puisque la CTU ne rechigne pas à baisser l’addition selon les profils. (nombre d’inscrits ont eu droit, avec lettre de motivation, à un tarif light de 247 $). Le cursus comprend les sept cours suivants:
-Emplois dans le domaine du cannabis, cannabis business-plan
-Culture de la marijuana médicale
-Cuisiner avec du cannabis
-Comment devenir un Budtender
-Comment ouvrir un service de dispensaire/ de dispensaire en livraison à domicile.
-Droit du cannabis
-La marijuana comme médicament: mythes et miracles révélés.

Ainsi que 7 certifications reconnues dans la profession:
-Droit.
-Budtender advanced course.
-Affaires-commerce.
-Bases du stockage de cannabis.
-Cannabis médical.
-Cuisine à l’herbe.
-Production de weed.

La note Zeweed: 4,5/5

3 -Clover Leaf University (CLU)

L’établissement d’enseignement de la belle plante est le plus ancien du genre dans le Colorado. La CLU se targue aussi, et à juste titre, d’être la première université accréditée spécialisée en phytotechnologie «approuvée, réglementée et agréée par le Conseil des écoles professionnelles privées du Département de l’enseignement supérieur du Colorado».
L’UCF offre une vaste sélection de cours et de certifications.
Il s’agira notamment de programmes de formation et d’ateliers spécifiques aux États, de formations professionnelles dans l’industrie du cannabis et de séminaires sur la culture de weed.

Coût des cours :
-Certification de Cannabis Budtender
600 $ + 3% de frais de traitement du marchand
-Procédures de gestion des dispensaires
800 $ + 3% de frais de traitement du marchand
-Culture de cannabis 101
600 $ + 3% de frais de traitement du marchand
-Culture de cannabis 102
800 $ + 3% de frais de traitement du marchand
-Culture industrielle de chanvre
600 $ + 3% de frais de traitement du marchand

Chacun de ces cours consiste en une leçon de 4 heures en classe, en ligne toujours.
Vous pouvez consulter l’intégralité du catalogue ici. Le célèbre cours de formation en phytotechnologie / horticulture de CLU comprend plusieurs des sujets énumérés ci-dessus. Les personnes intéressées peuvent également postuler pour un emploi à l’université! Mais là, c’est sur place, et dans l’éventualité que vous soyez super-motivés mais fauchés : contre votre labeur, l’UFC vous dispensera gratuitement sa formation.

La note Zeweed: 3,5/5

Bonus : David Letterman nous en parle, à sa façon,  dans son « Late Night Show »

 

Sortez cartons et crayons, n’oubliez pas vos feuilles… et bonne rentrée !

 

Le vrai geste citoyen: Participer à l’enquête du collectif ACT sur le cannabis thérapeutique en France.

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C’est le collectif Alternative pour le Cannabis à visée Thérapeutique  (ACT) qui a eu la bonne initiative de lancer une grande enquête sur le dit cannabis thépeutique, alors que la date initiale du début de la  phase d’expérimentation prévue pour septembre est repoussée à janvier 2021. Un grand bravo au  collectif ACT qui réunit des associations de patients et des personnalités engagées pour promouvoir l’usage médical du cannabis en France, pour ce sondage-test que nous relayons avec plaisir:

Cliquez ici pour accéde à l’enquête sur le cannabis thérapeutique en France.

France : Cannabis, retour sur 50 ans de politique de répression

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Le nouveau Premier Ministre français Jean Castex a annoncé la généralisation d’une amende de 200€ pour les consommateurs de cannabis.

Après deux mois de tests dans cinq villes, le Premier ministre Jean Castex vient d’annoncer la généralisation d’une amende forfaitaire de 200 euros à tout le territoire. Une mesure dans la continuité de la politique de la France depuis les années 1970 en matière de lutte contre les drogues.

Nos confrères de Brut nous proposent aujourd’hui un récapitulatif des différentes mesures posées contre le cannabis. Dominique Voynet en 1997, Nicolas Sarkozy en 2003, Emmanuel Macron en 2017… Tous ont, à leur manière, ont abordé le sujet controversé du cannabis. Retour sur 50 années d’une politique répressive.

 

Valeria Salech, Argentina’s cannabis pasionaria

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Meet Valeria, the woman fighting for legal weed in Argentina. Not because it’s cool and hype, but because her son’s life depends on it. Portrait of a Mama warrior.

In 2014, Valeria Salech and her husband gave their 8-year-old son, Emiliano, cannabis for the first time.
Valeria recalls that afternoon like the day she first really met her son.
“About 30 minutes after taking the resin, Emi started looking me in the eyes and smiling. He had a look I’d never seen before,” says Valeria. “That day changed our lives forever.”
Today, Valeria stands at the frontlines of the battle to legalize cannabis as the founder of Mamá Cultiva Argentina (Mother Grows), the nation’s most recognized cannabis activist group with a proud feminist agenda. 

Coming To Life With Cannabis 

 

“Have you ever seen the look of someone doped out on anxiolytics?”
I froze as Valeria’s question shot out of the loudspeaker on my phone.
“My son has had that look since the day he was born,” she says.
“Seeing that look go away thanks to a grain of rice of cannabis resin, I knew then and there that I would keep giving the resin to Emi, even if it just meant he could look me in the eyes and smile.”
That was 6 years ago. Back then, Emi (who suffers from epilepsy and severe autism) saw the world through a daze of pharmaceuticals and still used diapers and a bib.
I ask Valeria to recall the changes to Emiliano’s condition and behaviour over the years since he started using cannabis, and she sighs.
“That’s hard, because it requires me to think back to a boy that no longer exists,” she says.
“The same month he started using cannabis, Emiliano stopped using his bib,” Valeria recalls. A few months later, he started learning to eat with a fork, and after about 1 year, Emiliano stopped using diapers.
“Step by step, Emi has been gaining independence and the ability to show himself the way he really is,” says Valeria.
Seeing the way cannabis changed Emiliano’s life, Valeria didn’t hesitate to take it upon herself to fight for the rights of every other mom in Argentina who’s children or family could benefit from cannabis. 

2016: The Birth of Mamá Cultiva Argentina

On the 22nd of March 2016, 2 years after first trying cannabis with Emi, Valeria sat in on the presentation of a draft bill aiming to decriminalize the medical use of marijuana in Argentina.
Looking around the room, she noticed the overwhelming number of women, in particular mothers, at the presentation.
“I said to the woman sitting beside me, ‘we need an organization to represent the women here,” Valeria recalls. 

A little over 2 weeks later, on April 7th, 2016, she founded Mamá Cultiva Argentina (MCA).
Valeria laughs as she remembers the early days of the organization, storming congress with other moms to intercept deputies in the hallways and hand out their homemade brochures.
I ask her to tell me about her life outside of her activism.
“I can’t,” she says. “I was born an activist. This is my life. In kindergarten, I was the one who spoke up to the teacher to make sure all the students got the same amount of biscuits,” she laughs.
Since day one, MCA had a very clear mission:
“To demand a legal framework through which the Argentine state recognizes the therapeutic properties of cannabis and the right for individuals to cultivate it in order to secure a safe treatment for our children or whoever needs it,” says Valeria.
But besides its clear stance on cannabis, Mamá Cultiva Argentina also has a proud feminist agenda alligned with Argentina’s Ni Una Menos (“Not One Woman Less”) movement.
“I was inside the congress with the other moms handing out brochures and intercepting deputies when I heard the screams of the women outside,” says Valeria, thinking back to 2016 when she found herself inside the walls of congress during one of Argentina’s biggest feminist marches.
“We were being told how to live and being judged on whether or not we were good mothers. We were being told to heed to doctors and the police,” says Valeria.
“Once we realized that we were in the same fight as the women outside, we didn’t hesitate to join them on the street. It was an awakening, and from there on out we started to reveal all the violence we’ve suffered. And all the violence we’ve suffered comes from this capitalist and patriarchal system that oppresses us.”
In October 2016, Valeria travelled to Rosario for that year’s Encuentro Nacional de Mujeres (National Women’s Meeting). In one of the meeting rooms, there was a group of women talking about cannabis.
“I walked into the meeting and the entire room stopped to applaud me,” says Valeria. “I cried because the recognition of my peers, of women who like me had been battered by this completely patriarchal system, to this day means more to me than if I were to be applauded at the United Nations.”

The Times They Are A-Changin’

 

Today, the right to grow cannabis, the plant that’s changed Valeria’s life and the lives of countless other Argentines, seems closer than ever before.
On Wednesday, July 15th 2020, 6 years after Valeria first gave cannabis to Emi, the Argentine Health Ministry announced a draft of new reglementary changes to bill 27.350, the law that restricts the use of medical cannabis to public health trials on patients with epilepsy.
The draft makes big promises; the right for registered patients to cultivate their own medicine, the public production and sale of medical cannabis products at pharmacies, and free access to cannabis therapies for patients without health assurance.
And while it’s only a draft, Valeria’s gut tells her that change is on the horizon.
Since January, Mamá Cultiva Argentina has been part of an advisory council working together with other activist groups, doctors, universities, and institutions like CONICET [the Argentine National Scientific and Technical Research Council] to prepare its own draft reglementations of bill 27.350.
“When someone invites you to work with institutions like CONICET and the Health Ministry on a bill that actually plans to implement the change you’ve been fighting for, you tend to trust that,” says Valeria.
And while there’s still no news of when these new reglementations will come into effect, Valeria is confident it’ll be soon.
“If it’s not today, it’ll be tomorrow or after that. But I’m not ashamed to tell you that every morning I wake up and the first thing I do is check the boletin oficial**,” she laughs. 

 

**boletin oficial – the gazette where the Argentine state publishes its legal norms.

 

Hôpital Français cherche fumeurs de joints

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Si votre boulot de barman saisonnier au Macumba-Club vous a planté cet été pour cause de Covid-19, Zeweed, jamais à court de bons plans, vous a trouvé un reality-check summer-job.

C’est le  CHRU de Nancy qui, dans le cadre d’une étude visant à « mettre fin à l’addiction au cannabis » (sic), cherche des fumeurs de cannabis.
Et pas du petit smoker : au moins sept spliff par jour.
Pour faire parti du programme,  il vous faudra aussi avoir plus de 18 ans et vouloir arrêter de consommer la belle plante pendant au moins deux mois.
Un appel à candidature relancé ce mardi 28 juillet 2020 après des recherches déjà engagées en 2018 et 2019, mais dont les études avaient fourni des résultats trop partiels,  faute de participants.
A croire que dans le Grand Est, les gens préfèrent rester à l’ouest.

Le CHRU lance donc cette année un  nouvel appel à volontaires en mal de réalité pour « affiner les résultats » de l’ étude « Mac Beth »  (Oui, comme la pièce de Shakespeare qui finit bien).

L’étude, qui a pour ambition de mettre fin à l’addiction au cannabis via des séances de méditation en pleine conscience (mindfulness), sera testée en comparaison à un programme plus classique de suivi thérapeutique (consultation privée avec psychiatre )

Les membres du groupe « mindfulness » suivront ainsi un programme de méditation de deux heures hebdomadaires pendant 8 semaines.

Si vous répondez aux critères de cette étude, que vous n’avez plus de weed, que vous êtes fauchés à en manger vos cheveux longs alors que les huissiers viennent d’embarquer votre nana, vous pourrez toujours adresser un mail à macbeth@cpn-laxou.com.

France: Le cannabis thérapeutique testé “au plus tard en janvier”

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L’épidémie de Covid-19 a contraint l’Agence nationale de sécurité du médicament à repousser l’expérimentation du cannabis médical en France.

L’expérimentation du cannabis thérapeutique en France, qui doit concerner environ 3.000 patients pendant deux ans, devait initialement débuter en septembre. Elle est reportée “au plus tard en janvier” en raison de l’épidémie de Covid-19, a indiqué ce mercredi 3 juin l’Agence du médicament (ANSM). En dépit de ce report, dû à la mobilisation requise par le Covid-19, les travaux pour sa prochaine mise en place se sont poursuivis.

Ces travaux portent notamment sur la conception du registre national électronique de suivi des patients inclus dans l’expérimentation, sur le cahier des charges pour la sélection des futurs fournisseurs et distributeurs des médicaments à base de cannabis qui seront utilisés. Ils portent aussi sur l’élaboration de la plateforme de formation des professionnels de santé, qui doit être opérationnelle en décembre et enfin sur la liste des centres experts volontaires qui incluront les patients.

Fin octobre 2019, les députés avaient donné leur feu vert à une expérimentation du cannabis à usage médical. Elle doit concerner 3.000 patients qui souffrent de maladies graves: certaines formes d’épilepsies, de douleurs neuropathiques, d’effets secondaires de chimiothérapie, de soins palliatifs ou de scléroses en plaques. Ils consommeront du cannabis sous forme d’huile ou de fleurs séchées: la voie fumée a été écartée à cause des effets nocifs de la combustion sur la santé.

Le cannabis en dernier recours

Il leur sera prescrit “en dernière intention”, c’est-à-dire en cas d’échec des autres traitements existants pour les soigner, avait indiqué en janvier la directrice générale adjointe de l’ANSM, Christelle Ratignier-Carbonneil. Les patients concernés pourront bénéficier du cannabis gratuitement, avait-elle également précisé lors des premières auditions de la mission d’information parlementaire sur le cannabis lancée à l’Assemblée nationale.

L’expérimentation doit être menée dans plusieurs centres hospitaliers en France, en particulier des centres de référence pour les pathologies concernées. La prescription initiale sera faite par un médecin spécialiste, neurologue ou médecin de la douleur notamment. Les patients devront d’abord se fournir en pharmacie hospitalière puis pourront renouveler leurs traitements en pharmacie de ville.

De nombreuses études ont déjà été réalisées pour tester l’efficacité du cannabis thérapeutique. A la fin du mois de mai, par exemple, le Royaume-Uni a été le témoin d’une première mondiale selon le Guardian.

Un nouveau-né a été admis dans un essai clinique pour tester un médicament dérivé du cannabis. Une étude qui a pour objectif de trouver un remède aux risques de lésions cérébrales pour les bébés atteints d’encéphalopathie hypoxique-ischémique (EHI) néonatale. C’est la première fois qu’un médicament dérivé du cannabis est administré à un bébé.

 

Source AFP

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