Légalisation - Page 11

Comment Joe Biden va dynamiser la culture du chanvre.

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La prochaine administration fédérale pourrait favoriser la plantation de cannabis pour doper la lutte contre le réchauffement.

Pas plus Joe Biden que Kamala Harris ne sont des fans du cannabis. Dans les années 1980, le président-élu des Etats-Unis préconisait l’application de la peine de mort pour les trafiquants. Comme procureur générale de Californie, Kamala Harris a instruit plus d’affaires touchant aux stupéfiants que son prédécesseur. Pour autant, la future vice-présidente semble avoir mis un peu d’herbe dans son tabac : en septembre 2019, elle a publiquement désapprouvé l’incarcération systématique des consommateurs de marijuana.
Malgré ce lourd passif, Biden et Harris pourraient dynamiser la culture du chanvre. Et ce, pour deux raisons.
La première est que le nombre d’Etats fédérés autorisant la fumette récréative ne cesse d’augmenter. Lors des scrutins du 4 novembre, les électeurs de l’Arizona, du Montana, du New Jersey et du Dakota du Sud ont approuvé des projets de loi allant dans ce sens. En Oregon, la possession de toute drogue est désormais autorisée.

Projet de loi “dérégulateur”.
Un tiers des Américains est donc libre de consommer de la weed en toute légalité. Un nombre appelé à progresser : le 4 décembre, la Chambre des représentants a adopté une proposition de loi visant à rayer le cannabis de la liste fédérale des drogues dangereuses. Biden n’ira pas contre le vent (parfumé) de l’histoire.
D’autant que ses projets de lutte contre le réchauffement climatique soufflent dans le sens de la production de chanvre.
Et c’est là la seconde raison: mi-novembre, une quinzaine d’anciens conseillers « climat » de l’ex-président Obama ont mis en ligne une série de recommandations pour le futur locataire de la Maison blanche.

Stratégie climatique
Esquisses des feuilles de route des administrations en charge de terres fédérales, de l’environnement, de l’énergie ou du budget, ces « mémos » ressemblent furieusement à une stratégie climatique cohérente et réfléchie.
Le chapitre traitant du département à l’agriculture (USDA) n’est pas le moins intéressant. Rédigés par trois anciens dirigeants du ministère, il rappelle que le secteur primaire américain est à l’origine de 10% des émissions américaines de gaz à effet de serre(Ges). Et ses capacités d’absorption du carbone sont plus importantes encore.
Aussi, Robert Bonnie, Leslie Jones et Meryl Harrell préconisent-ils d’inciter les agriculteurs, moyennant subventions, à adopter des pratiques favorisant le stockage du carbone dans le sol. L’un des outils les plus puissants serait la création d’une banque du carbone agricole.

Banque du carbone
Créée sous l’égide de l’USDA, cet établissement achèterait, à bon prix, les crédits carbone générés par les agriculteurs plantant des cultures favorisant le stockage du carbone organique dans le sol. Dans le lot, les cannabacées sont de bons candidats. Chaque hectare de cannabis capte l’équivalent d’une quinzaine de tonnes de CO2 par an. En achetant pour un milliard de dollars par an de crédits, la Carbon Bank pourrait contribuer à maintenir une cinquantaine de millions de tonnes de carbone dans le sol : l’équivalent des émissions annuelles des Pays-Bas.
Bien sûr, le bilan carbone du chanvre varie fortement selon l’usage qu’on en fait. Un chanvre servant de matière première à la fabrication de produits à longue durée de vie (fibres pour vêtements, cordage, isolation) affichera un meilleur bilan carbone que celui qui sera transformé en aliments ou en weed. Mais l’on peut parier qu’aux Etats-Unis comme en Europe, tous les usages cannabiques sont appelés à se développer.

Rendez-vous après le 20 janvier 2021. Joe Biden aura définitivement succédé à Donald Trump : un nouveau chapitre du cannabis américain sera alors ouvert.

Les États-Unis proche de la dépénalisation du cannabis.

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Pour la première fois dans l’histoire du Congrès, la Chambre des représentant a aujourd’hui voté en faveur d’une dépénalisation du cannabis dans tout les États-Unis.

Une initiative qui intervient des mois après que les démocrates aient déposé ledit projet de loi, ces derniers craignant la perspective d’une controverse qui aurait pu compromettre la candidature de Biden à la présidentielle .
Ce projet de loi sur la dépénalisation du cannabis, qui prévoit  la radiation judiciaire des dossiers en cours, impliquerait également une réévaluation des condamnations antérieures pour consommation de cannabis et ouvrirait le financement de la Small Business Administration américaine aux entreprises légales du commerce de weed.

Malgré le large soutien des démocrates à la Chambre des représentants, le projet de loi n’a cela étant presque aucune chance d’aboutir en 2020 à un vote positif au Congrès, en raison d’un pare-feu républicain au Sénat et d’un Donald Trump qui squatte toujours la Maison Blanche.

Après l’investiture du président élu Joe Biden en janvier, les démocrates devront faire adopter à nouveau la mesure par les deux  Chambres, mais également par le Sénat.
Le contrôle de la Chambre haute (qui est constituée de parlementaires appointés par chaque État US ) reste encore à conquérir par le camp démocrate ( avec deux scrutins en Géorgie prévus au début du mois prochain qui devrait favorablement jouer en faveur du parti de Joe Biden) alors que la Chambre des représentants est déjà sous contrôle de ces derniers.
Deux obstacles qui ne devraient donc pas poser de problèmes: la Chambre haute passera très probablement sous contrôle démocrate alors que coté Sénat, seul 60 votes en faveur de l’initiative progressiste seront suffisant  pour faire passer la loi vers le  Resolute Desk, dernière étape avant validation.

Joe Biden prêtera serment le 20 janvier : si la dépénalisation ne sera probablement pas votée avant la fin de cette année, il y a fort à parier qu’elle le sera bien avant la fête des amoureux (de la weed) , soit le 20 avril 2021.

La commission Européenne ne classifiera pas le CBD en tant que stupéfiant.

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Quelques heures après que l’ONU ai retiré hier le cannabis de l’annexe IV, la Commission Européenne a fait marche arrière, expliquant dans un discret courrier envoyé à l’Association Européenne du chanvre industriel que le CBD ne serait pas classé en tant que stupéfiant. Une décision qui confirme plus encore une légalisation du cannabidiol actée par  la cour de justice de l’Union Européenne il y a deux semaines.

C’est l’Association Européenne du chanvre industriel (EIHA)  qui a eu la primeur de la bonne nouvelle.
La troisième réjouissante annonce en faveur d’une libération du cannabis en deux semaines.
Dans la missive reçue par l’EIHA et publiée sur son site, la Commission européenne indique que le CBD ne saurait être considéré comme un  stupéfiant, mais comme un complément alimentaire (novel food).
Quelques heures  auparavant, l’ONU annonçait le retrait du cannabis de l’annexe IV du tableau I. Une reclassification qui facilitera l’accès au cannabis thérapeutique de malades dans de nombreux pays, et qui devrait ouvrir le champ à des recherches financés par les états en faveur de l’essor du cannabis à visée médicale.

C’est à la lumière de l’arrêt récent de la Cour C-663/18, que la Commission Européenne a réexaminé sa conclusion préliminaire sur le cannabidiol, indiquant qu’il ne devrait pas être considéré comme un stupéfiant au sens de la Convention unique des Nations Unies de 1961. Ce boost en faveur de l’industrie du chanvre bien-être fait ainsi écho au vote de la  Commission des stupéfiants des Nations Unies (CND) qui a eu pour effet de retirer le cannabis du tableau IV de la Convention de 1961 dans lesquels étaient cataloguées les produits aux  “propriétés particulièrement dangereuses avec peu ou aucune valeur thérapeutique”. «Un moment vraiment historique pour l’humanité: les Nations Unies, sur la base des recommandations de l’OMS, reconnaissent la valeur médicale du cannabis et le supprime du Tableau IV de la Convention de 1961. Enfin, l’utilité médicinale du cannabis est officiellement reconnue », s’est réjouit Daniel Kruse, président de l’EIHA . «Après ce vote historique, il convient de souligner que le chanvre industriel et le CBD non médical restent toujours hors du champ d’application de la Convention unique. C’est pourquoi, la deuxième décision de cette semaine est encore plus importante pour notre industrie: à la lumière des commentaires reçus entre autres de l’EIHA et du récent arrêt de la Cour européenne de justice, la Commission européenne conclut que le CBD ne doit pas être considéré comme une drogue et peut être qualifié de nourriture. En tant que président de l’EIHA et pionnier de l’industrie du chanvre depuis 26 ans, je remercie sincèrement l’ONU et notre commission européenne pour ces cadeaux de Noël absolument géniaux! » a conclu M.Kruse, qui a été parmi les premiers à recevoir ce beau cadeau de la hotte du père Bruxelles.

 

L’ONU retire le cannabis de l’annexe IV, une victoire de plus !

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Les 53 membres de la commission sur les stupéfiants des Nations-Unies se sont réunis hier à Vienne pour un vote très attendu. En retirant le cannabis de l’annexe IV, l’ONU lui reconnaît enfin une valeur médicale et thérapeutique. Une reclassification qui devrait faciliter l’accès au cannabis thérapeutique dans de nombreux pays.

La Commission des stupéfiants des Nations Unies (ONUCD) a voté hier à Vienne la suppression du cannabis en tant que substance contrôlée de l’annexe IV, une désignation réservée aux substances les plus dangereuses (Cocaine, Heroine, LSD…).
L’annexe IV est techniquement un sous-groupe de la catégorie I, qui considère la substance qui y est inscrite comme «hautement addictive et hautement susceptible d’abus, particulièrement nocive et d’une valeur médicale ou thérapeutique extrêmement limitée».
Ce vote d’hier fait suite à rapport rendu il y a deux ans, dans lequel le comité de l’OMS estimait que si le cannabis peut entraîner une dépendance et avoir des effets indésirables, il est d’un réel intérêt thérapeutique et médical. Que l’on parle de gestion de la douleur, de son effet anti-nauséeux, anti-épileptique ou encore de sa pertinence dans le traitement de la sclérose en plaques. Dans son compte-rendu sur le cannabis, le comité de l’OMS a estimé qu’il y avait «des preuves scientifiques solides sur l’usage thérapeutique du cannabis».
Cette mention de «preuves scientifiques solides » faite par l’OMS était le principal argument en faveur d’une reclassification, suggérant que si l’ONU retirait le cannabis de la liste des substances de l’annexe IV, cela ouvrirait la porte à de nouvelles recherches sur les avantages médicinaux et thérapeutiques du médicament vert.

Le scrutin a néanmoins été serré (27 pour, 25 contre, une abstention) et fait suite aux recommandations de l’OMS de retirer la substance de sa classification précédente.
Parmi les pays en faveur d’une reclassification : tous les membres de l’Union Européenne, le Canada, les Etats-Unis, l’Inde, la Thaïlande, l’Australie, le Royaume-Uni, la Suisse, le Mexique, la Colombie, le Maroc, l’Afrique du Sud, le Salvador, le Népal et bien évidemment l’Uruguay, premier pays à avoir légalisé le cannabis.
Le bloc des pays contre comprenait la Russie, la Chine, le Brésil, Cuba, le Pakistan, le Kurdistan, la Libye, la Côte d’Ivoire, le Nigéria, l’Egypte, l’Angola ou encore la Turquie.

Si 2020 est une année noire à beaucoup d’égards, elle ne l’est pas pour le cannabis qui avait remporté le 19 novembre dernier  une victoire de taille après le jugement de la Cour de justice Européene, dans le cadre de l’affaire Kanavape, un jugement historique qui a instantanément légalisé le CBD en Europe.

 

Richard Branson walks on the sunny side of the weed.

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Richard Branson has never hidden his fondness for cannabis, advocating during the last decade for a responsible legalization. In an article published on his website on November 26, the iconic founder and CEO of Virgin  takes a keen and optimistic look on weed’s upcoming emancipation. And he’s usually right.

As the free world waits for the end of recess to be whistled for Donald Trump and for President-elect Joe Biden to take office, Richard Branson has welcomed other (uncontested) results : those from states where legalization of recreational cannabis has been approved . “I was excited to see some of the other outcomes of this year’s US election. Voters in several states embraced sensible drug policy reforms that will make a huge difference to people’s lives, take the burden off criminal justice systems, improve public health and, ultimately, save lives.  ”wrote Sir Branson.
In Arizona, New Jersey, Montana and South Dakota, voters approved the regulated sale of recreational cannabis on November 3, bringing to 15 the total of number of States in which ganja is legalised.

For the serial success entrepreneur, the good news could be followed tomorrow by another strong sign towards an ineluctable global legalization of cannabis:
UN member states will come together in Vienna for an important session of the Commission on Narcotic Drugs (CND), the inter-governmental forum where discussions on the direction and content of global drug policy take place. The item on the agenda is a vote on rescheduling cannabis. What sounds like a tedious bureaucratic exercise has enormous significance for correcting a damaging historical error . For decades, without credible scientific basis, cannabis has been scheduled as a substance with negligible medical or therapeutic value ”  explains Branson on his website.

After a multitude of reports and scientific commissions on a subject that, according to Branson,  has dragged on too long, the World Health Organization (WHO) has finally recommended a limited rescheduling of cannabis, which is clearly a gesture in recognizing its enormous therapeutic potential .
A promising first step while waiting for CND’s vote. During this 63rd session on the matter, CND will look at changes in the scope control substances, in this case: cannabis. This vote is expected to follow the positive WHO recommendations regarding the control of cannabis and related substances. A vote that would free cannabis from various legal shackles in which it has been locked since 1961.
A positive vote to remove cannabis from the strictest schedule would signal that the international drug control system, traditionally a driver of repressive drug policies, might be able to reflect with the ever-accelerating reforms happening on the ground. I hope the CND will come down on the right side of science, public health – and history. » concluded a visionary and always well informed Richard Branson.

Richard Branson voit la weed en rose.

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Richard Branson n’a jamais caché son penchant pour le cannabis, prônant depuis des années une légalisation responsable de la weed. Dans un texte publié le 26 novembre sur son site, l’iconique fondateur et CEO de Virgin pose un regard affuté et optimiste sur l’émancipation de la weed. Extraits et explications.

Alors que le monde libre attend que la fin de la récréation soit sifflée pour Donald Trump et que le président élu Joe Biden prenne ses fonction dans une transition qui promet d’être cocasse, Richard Branson s’est félicité d’autre résultats non contestés ceux-là : ceux des États où la légalisation du cannabis récréatif a remporté la majorité des suffrages. « J’ai été ravi de voir certains des autres résultats de l’élection américaine de cette année. Les électeurs de plusieurs États ont adopté des réformes judicieuses de la politique en matière de drogues, qui feront une énorme différence dans la vie des gens, allégeront le fardeau des systèmes de justice pénale, amélioreront la santé publique et, en fin de compte, sauveront des vies » s’est réjoui Sir Branson.
En effet, en Arizona, au New Jersey, au Montana et au Dakota du Sud, les électeurs ont approuvé le 3 novembre dernier la vente réglementée de cannabis récréatif, poursuivant une tendance amorcée en 2014 au Colorado, portant aujourd’hui à 15 le nombre total d’États ayant légiféré en faveur de la belle herbe.

Pour le serial-succès-entrepreneur, cette bonne nouvelle pourrait demain s’accompagner d’un autre signe fort vers une légalisation globale de l’Herbe.
« Les États membres de l’ONU se réuniront (le 2 décembre NDLR) à Vienne pour une importante session de la Commission des stupéfiants (ONUDC), le forum intergouvernemental où ont lieu les débats sur l’orientation de la politique mondiale en matière de drogues. Le point à l’ordre du jour est un vote sur le rééchelonnement du cannabis. Ce qui ressemble à un exercice bureaucratique fastidieux a en fait une importance énorme pour corriger une erreur historique  » explique Branson sur son site. « Pendant des décennies, sans fondement scientifique crédible, le cannabis a été classé comme une substance à valeur médicale ou thérapeutique négligeable, considérée comme nocive » poursuit-il.
Après une multitudes de rapports, de commissions scientifique et autre conciliabules de spécialistes sur un sujet qui selon Branson n’a que trop trainé, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a enfin recommandé un rééchelonnement limité du cannabis, ce qui en claire revient à reconnaître l’énorme potentiel thérapeutique du cannabis. Un premier pas en attendant le vote du mercredi 2 décembre.
Lors de cette 63ème session sur le sujet,  l’ONUDC se penchera sur les modifications du champ d’application du contrôle des substances en l’occurrence le cannabis. Ce vote devrait suivre les positives recommandations de l’OMS concernant le placement sous contrôle du cannabis et produits apparentés. Un vote qui libèrerait plus encore l’herbe du carcan légal dans lequel elle est enfermée depuis 1961.
«  Un vote positif pour retirer le cannabis de sa classification encore très prohibitive serait un signal fort envoyé aux organisations de contrôle des drogues, traditionnellement moteurs des politiques répressives en matière de cannabis. J’espère et pense que l’ONUDC passera du bon côté de la science, de la santé publique et de l’histoire. » conclu Branson, toujours visionnaire.

 

Le Mexique en passe de légaliser le cannabis!

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Le Sénat Mexicain a approuvé jeudi 19 novembre un projet de loi visant à légaliser le cannabis. Si l’année dernière, l’initiative avait échoué, il y a des grandes chances pour qu’elle reçoive cette année l’aval de la Chambre Basse, ce qui ferait du pays au 130 millions d’habitants le premier marché de weed légal.
La réponse est attendue avant le 15 décembre.

Le Mexique est sur le point de devenir le plus grand marché légal cannabis au monde !
Jeudi 19 novembre, quatre-vingt-deux sénateurs ont voté en faveur de la légalisation du cannabis, tandis que 18 seulement ont voté contre.
Le projet de loi doit désormais être approuvé par la chambre basse du Congrès afin que le rêve devienne réalité.

Un verdict qui devrait être rendu avant le 15 décembre, date butoir fixée par la Cour suprême.
La même
Cour suprême qui avait l’année dernière coupé court à toute vélehités de légalisation du cannabis en estimant que sa consommation était inconstitutionnelle.

Avec une population de près de 130 millions d’âmes, le Mexique deviendrait alors le pays le plus peuplé du monde à légaliser l’usage récréatif de la marijuana. Une légalisation qui serait aussi un signal fort en réaction aux violences engendrée par le trafic de drogues et son combat par les autorités. Soustraire le marché du cannabis aux griffes des Cartels réduirait cette violence, espèrent les législateurs pro-légalisation du pays.

Le projet de loi adopté par le Sénat permettrait la possession, pour les adultes, de 28 grammes de Ganja alors que les citoyens adeptes de la belle herbe seraient autorisés à cultiver jusqu’à quatre plants.
Si le Mexique légalisait, cela placerait les Etats-Unis dans une inconfortable position, prise entre deux voisins ayant entièrement légalisé.
Puis l’effet domino?

2020 sera une belle année pour le cannabis au Canada

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Pour sa première pleine année d’exercice , la Société Québécoise Du Cannabis (SQDC) a annoncé dans son rapport d’activité avoir vendu 47 tonnes de cannabis pour quelque 300 millions de dollars, générant 26,3 millions de dividendes reversées au gouvernement.

La SQDC estime avoir réussi à capter 30% du marché illicite du cannabis et être une « des sociétés d’État du cannabis les plus rentables au Canada ».
La société d’état en charge du commerce de weed au Québec reversera 26 millions de dollars au gouvernement de la Belle Province, une maille destinée à financer « la recherche, l’éducation et la prévention des méfaits en matière de cannabis ».
La pandémie aura surement joué un gros rôle dans ce jackpot tant l’usage récréatif du cannabis a explosé pendant le confinement: les profits de la SQDC ont été multipliés par sept entre mars et juin 2020.

En plus de l’impact de la COVID-19, l’augmentation du nombre de points de vente et des prix plus compétitifs que ceux pratiqués sur le marché noir ont aussi joué en faveur de la SDQC. (le prix de vente par gramme de cannabis au début de l’année, aurait été près d’un dollar moins cher sur le marché légal que sur le marché non-autorisé, détaillait l’Ontario Cannabis Store).

Pour David Soberman, professeur de marketing à l’Université de Toronto, les consommateurs devraient continuer à demeurer loyaux à l’industrie légale du cannabis, même une fois la crise sanitaire surmontée.
«Même quand la pandémie sera terminée et que nous aurons trouvé un vaccin, vous verrez que les gens se sont habitués à acheter leur herbe légalement. Et il faudra un certain temps avant que le marché noir ne puisse récupérer ne serait-ce qu’une partie de ce qu’il vendait auparavant», a-t-il enfin précisé au journal de Montréal /Global News.

Le cours des actions du cannabis-business explose.

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La victoire de Joe Biden vient donner un sérieux boost à l’industrie du cannabis:  dès l’annonce officielle de la transition Trump-Biden, le cours de titres d’acteurs majeurs du commerce de weed, comme Canopy Growth, a monté en flèche.

Une hausse anticipée et  alimentée par les attentes envers une administration Biden en faveur du marché du cannabis et qui assouplira très vraisemblablement la législation encadrant son commerce. Contrairement à Donald Trump, Biden n’entravera pas la proposition fédérale qui laisse à chaque État américain le pouvoir de  légaliser le cannabis, un soulagement pour les acteurs du secteur, une invitation pour les investisseurs.

Plus tôt ce mois-ci, les électeurs de l’Arizona, du Montana, du New Jersey et du Dakota du Sud ont légalisé la vente et consommation de weed, portant à 15 le nombre total d’États qui authorise l’herbe Les dirigeants de l’industrie verte n’auront pas tardé à publiquement faire part de  leur satisfaction quant au résultat des présidentielles US: Le PDG de Canopy, fort du soutien financier du propriétaire de Corona Constellation Brands(STZ), s’est montré particulièrement optimiste quant à ce que les changements dans le paysage politique pourraient signifier pour l’industrie.

«Nous pensons que la victoire de Biden est une étape importante sur la voie de l’autorisation fédérale du cannabis sur le marché américain grâce à la décriminalisation et à la dépollution», expliquait le  PDG de Canopy David Klein lors d’une récente conférence téléphonique avec des analystes.

“Les résultats des initiatives de vote montrent clairement que le soutien pour la légalisation de la marijuana à l’usage des adultes s’étend à travers les frontières géographiques et partisanes et est soutenu par une majorité d’Américains. La marijuana légale est en train de devenir la norme américaine”.“Cela augmentera probablement la pression sur le Congrès pour qu’il adopte une réforme fédérale majeure pour la marijuana dans un avenir très proche.” a conclu le CEO de l’entreprise canadienne.

 

 

Europe legalizes CBD!

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Early in morning today, the long anticipated  judgment of the European Court of Justice was finally rendered, making any ban on CBD illegal in the E.U. And that’s very good news for the blooming and booming French hemp market.

Today marks a great victory for hemp in Europe and its free trade in France, as the European Court of Justice (ECJ) has just rendered its judgment in favor of a total legalisation of cannabidiol (CBD) trade on the old continent.
Deeming illegal the ban in France on CBD, arguing that the molecule has “no psychotropic or harmful effect on human health“.

The ECJ ruling thus validates the trading of CBD in all its forms (including full flower) “legally produced in another member state of the European Union when it is extracted from the Cannabis sativa plant in its entirety“. By doing so, the decision is depriving of any legal basis any inclination to prosecute CBD retailers.
This is also great news for Canadian cannabis companies such as Tyler, Aurora Cannabis, Canopy Growth, Aphria Stock and Cronos, all lurking on a promising Europeen market and its economic outlooks.