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Comment les cannabiculteurs californiens s’adaptent au feu du réchauffement

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L’allongement de la saison des feux dans l’Ouest américain oblige les planteurs à s’adapter pour protéger leurs plantations.

On dit souvent des forêts méditerranéennes qu’elles ont besoin du feu pour vivre. C’est, en partie vrai. Certaines variétés de résineux profitent des incendies. Les flammes éradiquent leurs concurrents et font éclater les pignes, répandant aux alentours les graines qui coloniseront l’espace brûlé.
Dans l’Ouest américain, les planteurs de cannabis ne profitent pas des incendies : ils les subissent. Et doivent désormais s’adapter à cette nouvelle donne climatique. En réchauffant le climat de la Californie, notamment, le changement climatique a réduit les précipitations et accru les températures.

Un risque qui s’accroît

Déjà minée par l’urbanisation, la forêt y est plus fragile et brûle plus facilement. Dans les années 1970, la saison annuelle des incendies californiens durait 140 jours. Depuis le début du siècle, on approche des 230 jours par an. Selon les statistiques des pompiers californiens, 17 des 20 plus gros incendies répertoriés depuis le début du XXe siècle se sont produits entre 2003 et 2020.

Souvent installés dans des massifs forestiers ou en lisière de bois, les cannabiculteurs de Californie, de l’Oregon et de l’Etat de Washington commencent à s’adapter. En empruntant une technique simple aux gestionnaires de réseaux électriques : on éloigne la forêt.

Cordon sanitaire

A coup de tronçonneuses, ils établissent un cordon sanitaire entre les arbres et les plantations. Ce défrichement préventif évite ou ralentit la propagation des flammes. Lorsque le risque d’incendie est élevé, certains n’hésitent pas à réaliser des pare-feux d’une quinzaine de mètres de large tout autour de leur propriété. La sécurité y gagne ce que perd l’aménagement paysager.

Comme le font les forestiers dans certains pays méditerranéens, on dispose aussi des réserves d’eau aux quatre coins des exploitations. En cas d’incendie, la lutte contre les flammes sera ainsi plus rapide et donc plus efficace. Certaines plantations sont aussi équipées de sprinklers. La diffusion d’eau par microgouttelettes entrave la diffusion du feu et abaisse la température ambiante. Attention, toutefois, à disposer dans ce cas d’un générateur d’électricité de secours pour alimenter les pompes en cas de coupure de courant.

Sprinklers et jets d’eau

Last but not least : les planteurs dotent aussi les cheminées de leur ferme d’un chapeau en zinc. L’esthétique n’a rien à voir là-dedans. En coiffant ainsi leur cheminée, ils empêchent d’éventuelles retombées de brandons à l’intérieur de la maison : un risque d’incendie en moins.

Après le passage du feu, un impératif : laver les plants avec un jet d’eau. L’accumulation des cendres sur les feuilles peut favoriser la contamination des plants par des métaux lourds que l’on retrouverait dans les produits finis.

Les Sept Papiers Capitaux.

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Parce que le contenant importe autant que le contenu, Zeweed vous a concocté un top 7 bien léché des meilleurs marques de papier à rouler.

OCB
En 1918, alors qu’il connaît un franc succès avec son «  papier bible  », un papier d’imprimerie d’une si grande finesse qu’il en est translucide, le breton Jean Guillaume Claude Bolloré a une brillante idée: celle d’imposer son produit phare sur le marché des papier à cigarette. La consommation de tabac explose en cet après-guerre, et l’industriel, fort de son savoir-faire sur ses outils de production bien rodés, fera des papiers OCB un véritable carton.

Une affaire qui roulera en amassant mousse pendant plus de huit décennies  pour la famille Bolloré. En avril 2000, Vincent Bolloré cèdera  81% des actifs de la société à l’américain Don Levin.

Côté qualité, ces feuilles ultraminces , frappées d’un élégant filagramme laissent toute la place à ce qu’elles enrobent,  tant on sent à peine leur présence.Cerise sur le space cake  : le bord collant est fait de gomme arabique, un composant 100% naturel garanti sans produits chimiques.

OCB propose ses services en plusieurs formats  : court, long, long avec filtres, il y a une dizaine de types de papiers, mais seules trois références sont facilement trouvables dans les tabacs  : les classiques (packaging blanc ), les longues et les longues avec filtre (packaging noir).

La recommandation Zeweed  : le paquet OCB longue (32 feuilles, 32 filtres en carton)
Verdict  : OCB est à la fumette ce que l’Iceberg est au Titanic  : un solide incontournable à l’effet coule garantie.

OCB papers.com

 

Juicy Jay
Dans un packaging très fluo et très bonbon (pour les non-ruminants, Juicy Fruit est une des marques de chewing-gum très courues en Amérique du Nord), pas moins de 24 fragrances «  tutti frutti  » sont proposées.

Des fragrances type Haribo que le géant de la mâche applique sur quatre formats différents (regular, slim, king size, roll). Si les feuilles Juicy Jay cartonnent autant aux US et au Canada, c’est pour leur côté «  mixologie gustative  »  :

Chaque variété de weed développe une odeur qui lui est particulière, via ses  terpènes. Et puisqu’on roule des fleurs, pourquoi ne pas marier les bouquets  ? Agrumes, menthe, fruits rouges, ananas champignons, pins et même fromage, sont des notes olfactives que l’on retrouve dans les ganja les plus appréciées. Le mélange des deux goûts (herbe et feuilles à rouler aromatisées) est ludique et fun.
Il peut se révéler salvateur pour les amateurs de variétés hardcore à avaler comme : la Cat Piss, la Sour Cheese  ou la Grand Pa’s breath …

La recommandation Zeweed  :Le Juicy Jay Pinnaple avec une Lemon Haze, et pour cacher une Cheese bien costaud, le sucré du JuicyJay Vanilla,
Le verdict  : Pas un produit de puriste, recommandé pour les amateurs d’ail.

Juicyjays.com

 

 

Blazy Susan’s Pink Rolling Papers
New York 1977,  Bill Murray, grand fan de papier à rouler rose, (voir notre article) revient au petit matin d’une longue nuit avec son ami John Belushi. Alors que les deux compères s’approchent de l’appartement  qu’ils partagent, Murray s’arrête acheter des feuilles et ne trouver que du papier blanc. Bill propose à John d’aller en trouver ailleurs. Ils reviendront victorieux. Après avoir ratissé la ville qui ne dort pas (non plus) pendant 6 heures. La marque était très probablement le « Blasy Susan’s Pink Rolling Paper ».

Sous un packaging assez sexy, frappé d’une Pin Up 50’s, se propose un produit de très bonne facture, garanti sans OGM, avec un colorant aux pigments bio fabriqué en France.

Au-delà de la caution « Healthy » et du moment Barbara Cartland qu’impose la couleur, le papier a un goût très fin et agréable, loin du piquant d’un Zigzag orange et se consume lentement et régulièrement; une très bonne façon d’éviter la désagréable carotte que certains smokers trop enthousiastes peuvent vous refourguer.

La recommandation Zeweed : Cherchez-le sur Amazon, pas dans la rue.
Le Verdict : Même si, comme Bill Muray, il vous faudra faire un petit effort pour obtenir le papier,  le jeu en vaut la chandelle.

Disponible sur amazon

   

 

Raw Papers
Comme son nom l’indique en anglais, les produits Raw occupent le créneau roots et ultra-nature de cette sélection. Pas d’agents chimiques, d’additifs comme la craie, pas traités au chlore, sans OGM et… sans gluten (  ?!), peut-on aussi lire dans le topo-promo du site.

Indépendamment de cet excès de zèle de quelque marqueteur trop joyeux, la gamme des papiers Raw offre une déclinaison de produits aussi variée qu’originale. On trouvera pas moins de quatre formats différents pour trois qualités de papier différentes  :  la classique, la Pure Hemp faite en chanvre et la série «  black  », qui propose des feuilles fines et solides, en gardant cette teinte beige/brune; couleur signature de la marque.

Le vrai bon plan Raw, c’est «  Roll  », un rouleau d’une seule et longue feuille de 3 ou 5 mètres pour deux largeurs  : classique et King Size. Un rouleau qu’il  vous conviendra de diviser à sa  guise, pour en faire soit un nanostick soit une batte de base-ball à la Bob Marley.

Tous les paquets de feuilles Raw sont vendus emballés d’une ficelle pour le côté authentique, mais surtout d’un élastique des plus pratiques pour bien fermer son distributeur de yeuf’.
Autre bonus, Raw s’associe régulièrement avec des artistes pour des collaborations et produits éphémères, comme des feuilles Wiz Khalifa, des filtres en verre B-Real…

La recommandation Zeweed  : le roll King Size pour le coté fun et la série Black, en format 1.1/4 pour sa finesse de feuille et sa  combustion lente et régulière.
Le verdict  : avec une offre de 20 formats différents largement distribués, dont une feuille de cinq mètres de long,  Raw est la marque idéale pour les fans de joints sophistiqués (voir notre article).

Raw Papers.com

 

Elements
La très écoresponsable entreprise Elements s’est donné pour tâche de proposer  un papier à cigarette dont la fabrication laisserait une empreinte carbone minimum sur notre belle planète.

Les usines sont exclusivement alimentées par l’énergie éolienne, au sein d’unités de production «  zéro déchet polluant  » que l’entreprise américaine a implantées dans les montagnes de la province espagnole  d’Alicante. Green attitude oblige, les feuilles Elements sont élaborées à partir  de matières premières dont la culture est éco-friendly, en harmonie avec  faune et flore. En l’occurrence , du  riz (pour le papier) et de la canne à sucre  (pour la bande collante). Aucun agent chimique ni de produit facilitant la combustion n’est ajouté.

Côté esthétique et pratique  : Les feuilles Elements sont  presque aussi fines qu’une OCB classique et  affichent, à l’instar de la marque bretonne, un filigrane qui est conçu pour empêcher les carottes  et permettre une brûlure plus douce. Coté saveurs,  le papier de riz peut se révéler âpre au goût, presque irritant en gorge particulièrement la version la plus épaisse de la marque.

Un autre bonus : tout comme les paquets de feuilles Cartel et Gizeh, les paquets Éléments sont munis d’une fermeture magnétique bien pratique.

La recommandation Zeweed : le paquet Elements 300 1.1/4, un bon rapport qualité prix.
Le verdict : Produire un papier qui permet de faire tourner les joints dans le même sens que  la planète, c’est la louable mission d’Éléments, mais hélas à un tarif peu economico-friendly.

Elementpapers.com

Randy’s
Randy’s, c’est un peu le  papier Mac Giver . La société basée à San Francisco propose un étonnant concept  : mettre un fil de fer dans chaque feuille. Une idée en somme assez bonne au pays de l’oncle Sam, où les ganja aficionados se passent souvent de filtre quand ils roulent un «  doobie  ». Entendez par là qu’arrivé à la fin de joint, il reste de la weed à fumer, mais au péril de vos doigts. À moins d’avoir sur vous une pince à épiler ou quelque outil de cet acabit; ce sera session Biafine assurée.

Et c’est là que le fil de fer intervient: après quelques tafs, arrivée à mi-joint/début joyeux,  le fil est resté intact lors de la combustion et s’offrira à vous dans sa splendide raideur.  Il  vous suffira de tordre à 90° le composant rigide et vous en servir de protège-doigt pour  fumer votre spliff jusqu’à la lie.
Côté goût, ce n’est pas exactement ça, la marque américaine s’étant peut-être un peu perdue dans ses velléités métalliques aux dépens de la qualité du papier.

Un aperçu ici  de la bête ici  :

La recommandation Zeweed  : la majeure partie des  papiers de Randy’s sont faits de «  pulpe d’écorce  de diverses provenances»  (l’argument commercialement correct pour dire «  chutes de bois low cost  »). Sur la gamme «  classique  », le goût n’est franchement  pas au rendez-vous.
Nous  conseillons plutôt les «  pures hemp  », dont les feuilles sont faites de  chanvre.
Le verdict  : Un produit pratique et fonctionnel comme les Américains en ont le secret…mais  probablement un peu trop exotique pour une clientèle européenne.

Randy’s.com

 

“80 Benny” Papers from Empire Rolling
L’instant bling-bling de ce dossier conso’. En 1984, dans un mémorable moment de télévision, Serge Gainsbourg avait allumé et brulé un billet de 500 francs en direct. Pour le commun des stoner qui n’ont pas les largesses financières du grand Serge, mais ne sont pas contre un petit show (off) à la West Coast,  il existe les “80 Benny” Papers from Empire Rolling sur chaque feuille king size au format d’un billet de banque US, figure une très fidèle réplique d’un  Benjamin. ( Entendez par là un billet de 100$, billets sur lesquels figure Benjamin Franklin.)

Si le bon goût du concept est des plus discutables, le goût (le vrai) est à peu près au rendez-vous : Les 80 Bennys, de Empire Rolling,  sont fabriqués à partir de fibres végétales naturelles, de colorants à base d’huile végétale non toxiques et de colle à sucre biologique. Bonus  : Leurs packs «portefeuille» contiennent 20 souches de filtre perforées.

La recommandation Zeweed  : Frimer, pourquoi pas, nous vous conseillerons néanmoins de frimer mollo  : les 80 feuilles étant au prix de 20 dollars.
Le verdict  :Flamber son fric n’aura jamais autant creusé l’appétit et donné envie de mater la télé.

Empirerolling.com


 

 

CBD, le plus sain des anti-dépresseurs.

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Les oiseaux chantent de nouveau alors que l’on se surprend à se promener en T-shirt… Pas de doutes, l’été arrive!  Si l’action du Soleil sur le moral n’est plus à démontrer, il existe d’autres éléments qui jouent un rôle essentiel sur notre santé mentale. Parmi eux, le cannabidiol (CBD).

Les deux années que nous venons de traverser ont ressemblé à un hiver sans fin pour nombre de français. En cause, les confinements et couvre-feu  qui nous auront privés des joies nécessaires à notre bien-être. En lieu et place de ces dernières, c’est l’anxiété et la dépression qui se sont invité dans notre psyché. Rien d’étonnant lorsque l’on sait que l’anxiété est symptomatique d’une inquiétude constante face à un événement traumatique ( deuil, séparation, catastrophe naturelle) alors que la dépression est souvent due à un manque de perspectives.

Face à la détresse, si l’accompagnement psychothérapeutique est nécessaire, il n’est pas toujours suffisant. Car si certains sont enclins à se confier, d’autres n’ont pas la même facilité. De plus, les troubles de l’humeur génèrent de profonds dérèglements dans notre organisme, qui ne produit plus assez de sérotonine, la molécule de la bonne humeur. Lorsque le corps humain en produit moins, notre système nerveux central est  affecté. Fatigue chronique,  perte d’appétit, absence de libido, pensées négatives, baisse de motivation… Face à cela réponse médicale est souvent trop lourde à supporter, les anxiolitiques et anti-dépresseurs ayant de lourds effets secondaires.

CBD, l’alternative saine et non addictive

Le CBD apparaît alors comme une alternative intéressante puisqu’il ne provoque pas d’accoutumance et agit directement sur notre bien être. En atteste les nombreuses études démontrant le rôle prépondérant des récepteurs CB1 et CB2 présent dans notre système endocannabinoïde. Il agit sur l’homéostasie du corps, c’est-à-dire la capacité de notre organisme à s’auto réguler.
Tandis que Le CB2 gère l’immunité, la douleur et l’inflammation, le CB1 se charge du système nerveux central, donc de la production de sérotonine. Souvenez-vous, la molécule responsable du bonheur. Le CBD favorise donc la production de cette molécule lorsque celle-ci ne se synthétise plus correctement. Adieu donc, insomnie, irritabilité, et stress.

Le cannabidiol booste nos défenses immunitaires, détend, apaise et procure une sensation de bien-être. Une cure de CBD est sans doutes le meilleur moyen de retrouver notre bonne humeur et d’aborder l’été avec un sourire aussi détendu que naturel .

Master Class: Comment rouler un joint

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Le joint est sans aucun doutes le plus populaire des moyens de transports en commun cannabique.  Mais si la pratique est des plus répandues, la bonne maîtrise de sa confection l’est nettement moins. Pas de panique, avec Zeweed, c’est une affaire qui roule!

Avant de se lancer dans les travaux pratiques, il faudra vous munir de :

  • Weed
  • Papiers à rouler
  • Cartons à filtre
  • Un grinder (ou vos doigts)
  • Un stylo (ou un objet de forme similaire) pour tasser le joint

Quelle quantité d’herbe ?
Pour débuter, nous vous recommandons d’utiliser 1/2 gramme de weed et du papier à rouler de format normal pour cigarettes type OCB.
Lorsque vous maîtriserez bien le roulage, vous pouvez passer aux papiers King Size qui accueillent jusqu’à un gramme de ganja.

Étape 1 : Emiettez

Utilisez un grinder pour séparer et broyer uniformément votre tête de weed. Un grinder produit une taille et une texture régulière des débris de fleurs, ce qui donne une fumée plus douce. Si vous n’avez pas de grinder, séparez les têtes avec vos doigts. Soyez doux avec vos fleurs pour minimiser les dommages aux trichomes.

Étape 2 : Faites un filtre.

Dans les années 60 et 70, les filtres étaient peu utilisés au Etats-Unis. Les adeptes de la weed consumée sont vite revenus de ces joints qu’il fallait finir avec une pince à épiler. Mettre un filtre change radicalement et pour le mieux votre expérience en augmentent le flux d’air et en minimisant le risque de se brûler les lèvres ou d’inhaler de minuscules morceaux de weed.

Etape 3: Assemblez

Remplissez le papier avec votre weed (éventuellement mélangée avec du tabac ou un substitut) et déposez le filtre à l’une des deux extrémités de la feuille, selon votre “main d’appel” (gaucher ou droitier).
Une fois les deux éléments en place, vous pouvez commencer à former et à façonner le joint avec vos doigts en rabattant légèrement les deux cotés de la feuille à rouler.
Assurez-vous que le côté adhésif du papier est du coté le plus éloigné de vous alors que vous tenez le joint en devenir entre les index et pouces de vos deux mains. Utilisez-les  pour pincer le papier en forme de taco, en tamisant le papier d’avant en arrière pour répartir le mélange uniformément et le tasser un peu. Travaillez le tout comme si vous vouliez lui donner la forme d’un cylindre en veillant à ne pas trop serrer, ce qui restreindrait le flux d’air.

Etape 4: Roulez

Voici venu le moment le plus difficile (et crucial) de ce cursus accéléré. Rentrez le côté non collé du papier dans le mélange de weed compressé, enroulez-le et utilisez le bord collé en donnant un léger coup de langue sur la bande collante de la feuille coté filtre.
Une fois le papier collé à cette extrémité, continuez de rouler jusqu’à l’extrémité
Rentrez le côté non adhésif du papier à rouler sur l’herbe et roulez-le lentement vers le côté adhésif. Utilisez vos pouces pour rouler et vos index pour soutenir l’extérieur. Léchez ou mouillez la bande collante et commencez encore une fois par l’extrémité filtre pour remonter vers l’embout à allumer.

Étape 5 : Scellez

Une fois que la feuille est collée, prenez une baguette, un stylo ou un autre objet cylindrique long pour tasser le mélange en direction du filtre. C’est là que vous pouvez rajouter toute l’herbe perdue pendant la phase de roulage.
Tournez entre votre pouce et index le reste du papier à l’opposé du filtre pour fermer le joint.
Et voilà, il ne vous reste plus qu’à savourer le fruit de votre travail. Pas de panique si vous n’y parvenez pas du premier coup, l’erreur ne vous aura couté qu’une feuille à rouler.

Bon voyage!

Savez-vous ce qu’il y a (vraiment) dans votre weed?

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Alors que le marché du cannabis légal se développe aux Etats-Unis, la nécessité d’un label qualité garantissant au consommateur un produit sain et sans risque se pose comme une obligation incontournable pour producteurs et distributeurs. Pionniers dans l’audit qualité de la weed, Floride ACS Laboratory propose un spectre d’analyse complet qui pourrait bien servir de référence à ce marché estimé à 65 milliards de dollar en 2022.

Lorsque la Californie a légalisé ce cannabis que l’on dit récréatif, la plupart des consommateurs s’attendaient à pouvoir profiter d’une weed saine, voir bio, mais en  tous cas sans autre danger que celui de trop planer.
Las! Ce qu’ils ont trouvé chez le dispensaire, c’est une weed qui à 85% était couverte de pesticides.
Pire encore, d’après une étude menée par Steep Hill Labs, Inc pour Green Entrepreneur, 65% des échantillons soumis à leur laboratoire contenaient du myclobutanil, un pesticide qui, lorsqu’il est fumé ou vaporisé, est converti en cyanure d’hydrogène.

Cyanure d’hydrogène

Comme son nom l’indique ou le laisse supposer, le produit chimique est extrêmement toxique. C’est exactement ce genre de mauvaise surprise qui souligne l’importance d’imposer des règles et des normes, afin de garantir aux acheteurs un produit sain, que ce soit à des fins médicales ou récréatives.
Alors que le cannabis fait des petits pas vers la légalisation fédérale, les marques de cannabis et les consommateurs ont plus que jamais besoin de faire confiance aux réseaux légaux de distribution.
A cette problématique, le laboratoire d’essais de Floride ACS Laboratory propose des solutions. En plus du certificat d’analyse standard obligatoire, l’équipe  de Floride ACS Lab. travaille à l’élaboration d’un label qualité pour la weed. Bien qu’il soit encore en développement, cette certification pourrait bien servir de standard et repère pour les distributeurs et consommateurs.

Pollution aux Hydrocarbures

Gagner la confiance du consommateur, c’est la mission que s’est donnée ACS. l’entreprise d’audit chimique a déjà été certifiée  “Emerald” 21 fois (Emerald est une certification interlaboratoires et un test de compétence décerné deux fois par an et un indicateur de qualité reconnu aux États-Unis. Ils sont également agréés CLIA, ce qui leur permet de mener des essais sur l’homme et d’effectuer des études pharmacocinétiques.
Alors que de nombreux laboratoires testent les cannabinoïdes les plus courants (THC, CBD, CBG, CBN…), l’ACS teste plusieurs composés uniques. Il s’agit de l’un des rares laboratoires à proposer des tests pour le Delta 8 THCV, l’EXO-THC (présent dans le THC synthétique), les flavonoïdes et les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP). Cette dernière catégorie est particulièrement importante puisque les  HAP sont des produits chimiques formés à partir de la combustion du bois ou d’autres matériaux comme les ordures, le pétrole ou le charbon.

La confiance du consommateur en jeu

La Californie, le Colorado, l’Oregon et plusieurs autres États ont lutté cette année contre des incendies de forêt records. Résultat: l’air est hautement pollué aux  particules d’HAP. Celles-ci peuvent facilement s’infiltrer dans l’eau, le sol ou les nutriments et sont extrêmement dangereux pour l’homme. Hors, il n’y a actuellement, aucun test obligatoire pour les cancérogènes de type HAP.
Pour assurer la sécurité des consommateurs et maintenir la réputation de leurs clients, ACS ont offert un test HAP gratuit avec un panel complet aux cultivateurs de la côte oust (Californie et Oregon) pendant tout le mois de novembre dernier, après les grands feux. Un engagement en faveur de la sécurité et du bien-être qui contribue à donner à cette industrie florissante la crédibilité dont elle souffre toujours.

Vers un label qualité commun

Si aujourd’hui, les cannabis-aficionados achètent des produits bien plus surs et sains qu’ il y a à peine quelques années, c’est  grâce à une surveillance réglementaire et ce genre de techniques d’audit qualité. Comme pour toute industrie naissante, il faudra du temps et de la recherche pour créer des protocoles de sécurité pérennes. Les pesticides en sont un excellent exemple. Testés comme étant sans danger dans l’alimentaire, ils se sont révélés êtres ultra-toxiques quand inhalés.
La réhabilitation du cannabis ne se fera pas sans que tous les acteurs se plient aux mêmes contraintes qui pèsent sur l’industrie agro-alimentaire ou pharmaceutique. C’est en tous cas dans le plus grand intérêt des producteurs et des consommateurs.

Syndrôme cannabinoïde: quand l’abus de THC se paie trop cher le lendemain

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Avec la légalisation du cannabis, les cas de “syndrôme cannabinoïde” ont explosé aux Etats-Unis. Alors que les hôpitaux US voient affluer aux urgences des consommateurs en proie à l’affection, Zeweed fait le point sur cette gueule de bois de l’herbe, conséquence directe d’un marché débridé où des entrepreneurs peu scrupuleux proposent des produits toujours plus forts en THC.

Depuis quatre ou cinq ans, le matin, j’avais assez systématiquement une légère nausée latente, une petite heure après le réveil” témoigne Vincent*, 43 ans. “Dès que je me mettais à lire ou regardais mon écran trop près, c’était vertiges, hypersalivation et une franche envie de vomir. En général, vers midi-une heure, ça passait.” explique ce dessinateur projeteur en architecture et gros consommateurs de cannabis” Il y a eu des jours où j’étais carrément incapable de travailler le matin, alors je rattrapais le temps perdu le soir” poursuit Vincent, qui ne boit pas d’alcool, ne se drogue pas, mais fume de l’herbe depuis ses 18 ans. “Au début je pensais que j’avais un problème oculaire et je suis allé voir un ophtalmologiste qui n’a rien trouvé. Mon médecin traitant n’a à ce moment-là rien trouvé non plus au niveau gastrique ni quoi que ce soit d’anormal après un bilan sanguin complet. Puis, en juillet dernier, je suis parti en croisière en Grèce et ça a été régime sec question weed. Au bout de quatre jours, plus de tête qui tourne, plus de nausées alors que je m’attendais à avoir le mal de mer!” s’amuse-t-il.

Nausées, crampes et douches chaudes

Ca ne m’a pas pris longtemps pour comprendre d’où venait le problème, ou tout du moins  faire un lien de cause à effet. Une fois revenu à terre, j’ai cherché confirmation sur le Web et en ai parlé à mon médecin qui lui aussi s’est renseigné: j’avais tout les signes du syndrome cannabinoïde, symptômes qui ont disparu en mer avec l’abstinence. Depuis, je me suis mis au CBD et à la weed beaucoup plus légère alors qu’avant je faisais la course à la beuh la plus dosée. Si je n’avais pas fait moi-même le rapprochement, je serais encore à fumer ma GG4 ou ma Gelato (deux variétés à plus de 20% de THC NDLR) et à passer des grands moment de solitude après chaque réveil“.
Vincent a de la chance dans son malheur: en n’habitant pas dans un pays ayant légalisé où l’on peut acheter des concentrés (Dabs) à 80-90% de THC, il aura limité les dégâts engendrés par l’absorption régulière d’une trop grande quantité de THC et se sera épargné un passage par la case hospitalisation.

Aussi connu sous la dénomination “syndrome d’hyperémèse cannabinoïde”, le syndrome cannabinoïde (SC) se caractérise cliniquement par l’association de douleurs abdominales, de nausées et de vomissements consécutifs à une consommation chronique/quotidienne de cannabis. Un syndrome qui peut être difficile à diagnostiquer pour le praticien qui a en face de lui un sujet en bonne santé qui est loin de se douter que c’est la weed de la veille qui l’amène aux urgences. Autre donnée connue: le SC est plus fréquent chez les adultes de moins de 50 ans qui consomment du cannabis de façon soutenue. Pour une raison inexpliquée, le SC ne semble pas toucher les stoners de la première heure. Enfin, dénominateur commun à tous les patients admis aux urgence: la consommation régulière de produits à haute teneur en THC (fleurs, Dabs, vape-pen, edibles…).

La légalisation sauvage en cause

Les crises peuvent durer jusqu’à 48 heures et se répéter tous les mois si la consommation de cannabis est poursuivie avec la même intensité. Le SC évolue classiquement en trois phases, avec une première phase dite “prodromique”  d’une à deux semaines, où le sujet est pris de nausées matinales, vomissements et troubles digestifs. Elle est suivie d’une phase dite “émétique” avec vomissements intenses, persistants et douleurs abdominales pouvant durer plusieurs heures. Les douleurs abdominales peuvent alors être soulagées par des bains d’eau chaude, parfois prolongés, remède de grand-mère stoner développés par des patients qui n’osent pas toujours se rendre à l’hôpital, pour ces raisons financières ou légales. Devant l’efficacité de la pratique et l’innocuité de la plupart des médicaments conventionnels, c’est ce même traitement qui est désormais adopté en milieu hospitalier.

Si la physiopathologie du syndrome cannabinoïde reste mal connue, de même que ses facteurs de prédisposition, une chose est certaine: à doses modérés, le cannabis n’engendre pas de SC. C’est le manque d’encadrement du marché du cannabis et de fait une offre de produits beaucoup trop corsés en THC, molécule dont le taux n’a toujours pas été limité aux Etats-Unis, qui sont les grands responsables de cette inédite vague du mal de l’herbe.

*le nom a été changé.
Sources:
-Allen JJ, de Moore GM, Heddle R (2004) Cannabinoid hyperemesis: cyclical hyperemesis in association with chronic cannabis abuse. Gut 53:1566–70
-Pelissier F, Claudet I, Gandia-Mailly P, et al (2016) Cannabis hyperemesis syndrome in the emergency department: how can a specialized addiction team be useful? A pilot study. J Emerg Med 51:544–51
-Fabries P, Renard A, Puidupin A, et al (2014) Diagnostic méconnu à la douche miraculeuse. Ann Fr Med Urg 4:334–5

Le retour de la weed nature

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En réaction au quasi-monopole des weeds génétiquement modifiées qui affichent des taux de THC vertigineux, un nombre croissant de cannabis aficionados se tournent vers des weed dites “Landrace”, ces variétés qui poussent depuis des millénaires à l’état naturel. Et si l’avenir de la fumette était la ganja d’hier?

Ils ont entre 30 et 50 ans sont musiciens, photographes, designers ou journalistes.
Si tous sont de gros fumeurs d’herbe, aucun d’entre eux ne tient à se retrouver scotché devant la télé.
Pour ces consommateurs aguerris, il s’agit de retrouver le plaisir de consommer une ganja de qualité, qui a poussé au soleil, et dont les alcaloïdes ont été harmonieusement répartis au fil des siècles par dame nature.
« Je me rappelle bien des weeds que je fumais en 1995-2000 », se souvient Arnaud C. 43 ans et photographe de presse à Paris. «La Zaïroise (aujourd’hui congolaise) te donnait une bonne patate sans trop donner faim. Ça tombait bien, j’étais étudiant. Pour l’équivalent de 75 euros, j’avais 25 grammes. Pour d’évidentes raisons de gain de place pour ces marijuanas par définition importées, ces weeds arrivaient par blocs d’un kilo, compressés à la César.

Taux de THC plus bas

Si ces weeds affichent un taux de THC plus bas, elles offrent un effet plus nuancé et contrôlable, sans pour autant perdre de leur magie.
Pour ces gourmets de la fumette pour qui les années coach-lock n’ont que trop vécu, les effets du cannabis sont un moyen et non une fin.
« Imagine que tu es en train de déjeuner, et veux te boire un verre tranquille en terrasse. Simplement, sur le menu, t’as que de la vodka, de la Tequila ou du Gin » continue Arnaud.
« Soit tu passes, soit tu prends, et si tu prends, tu prends cher. Ça s’applique à la weed.
Avec Ganja commerciales, ton après-midi est foutue en terme de boulot, de créativité productive et même de relations sociales. L’après-midi, je fume de l’Acapulco gold. Un peu l’équivalent d’une bonne bière mexicaine bien fraîche : ça me détend sans me rendre con. » s’amuse le photographe.
Cyrille, commissaire d’expo et peintre à ses heures partage la même conception du plaisir cannabique « j’ai trouvé un excellent landrace, une Thaï sativa qui me met dans un bon esprit, me retourne pas et me permet de faire ce que j’ai à faire… peut-être en mieux » s’amuse ce père de famille de 38 ans.
« L’été, je suis plus ACEH, l’équivalent d’un rosé léger ou d’une bière. Elle n’assomme pas, rend jovial, actif et créatif en ce qui me concerne » explique de son côté Arnaud.
Et à l’instar de bons vins ou d’une bière, pas de syndrome « gueule de bois du pétard », cet état léthargique qui vous ramolli plusieurs heures après que les effets se soient estompés.

Plaisir raisonnable des vieux loup de l’herbe

« En Europe, la majeure partie de ces weeds ont été créés pour répondre à une attente de la part des consommateurs dans les coffee shops d’Amsterdam, or, quand le touriste lambda se pointe, il veut se pulvériser la tête » explique Ben, un franco-hollandais qui a été budtender au Pink King Coffee shop pendant 5 ans.
Et les breeders indoor *de répondre, business oblige, à une demande qui veut du lourd, du gros vert qui tâche.
À ce jour 12 700 variétés de weed ont été génétiquement créées depuis 2010. Une offre démesurée en nombre comme en chiffre (taux de THC/CBN/CBD), bien souvent au détriment des vraies qualités de la ganja.
Si les variétés affichant des taux de THC de 25 à 35% trouvent aujourd’hui preneurs, il y a fort à parier que dans quelques années, ce sont aussi ces mêmes consommateurs qui se laisseront séduire par quelques grammes de finesse des bongs de brutes.
« Les ventes de weeds Landrace importées explosent » remarque Ben le Budtender/dealer.
« Ce sont les petits Mickeys qui fumaient jusqu’à la cataracte il y a 7-8 ans qui, une fois posés dans la vie, se mettent aux naturelles » continu-t-il sourire aux lèvres.
« À l’approche de la trentaine, en matière de cannabis, ces ex stoners ont tout essayé dans tous les sens. Alors pour ne pas se retrouver avec une mémoire de bulot, ils y vont mollo » poétise-t-il.

Beuh Bio et Ganja AOC

Ce retour des « Beuh bio » ou des « Ganja AOC » s’inscrit aussi dans une approche responsable de notre corps, une tendance actée depuis quelques années déjà côté bouffe.
Mais pas seulement.
« Quand le cannabis est interdit, ça crée un phénomène comparable à celui de la prohibition de l’alcool aux États-Unis au début des années 30. Pour des raisons de rentabilité et de sécurité, seuls des alcools forts étaient produits, car ils prenaient moins de place. Comme les consommateurs n’avaient pas ou peu de choix, ils prenaient ce qu’il y avait : c’est-à-dire un alcool puissant, franchement mauvais pour le corps comme pour le cerveau. C’est exactement la même chose pour le cannabis. Interdire la distribution et consommation de  weed, c’est encourager la production de ganja de plus en plus forte et de plus en plus nocive » conclue Ben.
Le retour des weeds old school et leur succès comme signe d’évolution ?
À n’en pas douter.
*Breeder Indoor : cultivateur de cannabis poussant sous lampes, sans source de lumière naturelle, à partir de graines génétiquement modifiées.

The Green Revolution: Weed Is Now Legal In Connecticut, Virginia, and New Mexico 

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3 US states have changed the way they legislate cannabis. Read on to learn more about new cannabis laws in New Mexico, Virginia, and Connecticut.

It’s been a busy week in the world of weed; the end of June 2021 saw 3 different US states legalize cannabis to varying degrees. Below we’ll walk you through legal weed in New Mexico, Virginia, and Connecticut.

Legal Cannabis in New Mexico

New Mexico’s revised cannabis law came into effect on Tuesday, June 29th. Adults aged 21 or older can now legally possess up to 2 ounces of cannabis flower and 16 grams of concentrates, as well as grow up to 6 mature plants.
The state’s Cannabis Control Division (part of New Mexico’s Department of Regulation and Licensing) has also set out a clear timeline with key dates to help facilitate the rollout of legal cannabis across the state.

According to the Division’s timeline, the state of New Mexico will:

  • Create a Cannabis Regulatory Advisory Committee and begin accepting cannabis business licenses no later than September 1st, 2021,
  • Start issuing cannabis business licences as well as cannabis training and education programs by January 1st, 2022, and
  • Start legal retail sales of cannabis by April 1st, 2022.

Legal Cannabis in Virginia

On Thursday, July 1st, Virginia became the first Southern US state to legalize the recreational use of cannabis.
Virginia’s laws, however, aren’t as liberal as those of other states; adults aged 21 or older can possess up to 1 ounce of cannabis, share or gift cannabis to other adults, and grow up to 4 plants per household.

The sale or distribution of cannabis for recreational use will remains illegal across the entire state. Individuals also have the right to restrict the use of cannabis on their property, and employers can adopt their own cannabis policies. Finally, state colleges or universities that receive federal funding also will not allow cannabis on their premises.
Virginia’s new cannabis bill also includes a reenactment clause, meaning state lawmakers will have to vote on the topic again next year. State officials have made it clear that legalizing the sale of recreational cannabis won’t be on the agenda until 2024.

Legal Weed In Connecticut

July 1st also marked the legalization of recreational cannabis in Connecticut.
Under the state’s new laws, adults aged 21 and over can now possess or consume up to 1.5 ounces of “dried cannabis plant material” as well as have an extra 5 ounces in a locked container in their house or in the trunk or locked glove compartment of their car. As of July 23rd, adults will also be able to legally grow up to 6 plants per person or 12 per household.

Under the new laws, police officers have also lost the right to stop or search any person or their vehicle for “probable cause” if they detect the smell of cannabis. They may, however, test the driver or passenger of a car for cannabis if they believe either to be high.

Retail cannabis sales aren’t expected to be legalized in Connecticut until 2022. When it does, however, the state has set aside 50% of its licenses for equity applicants (which the state defines as residents of communities “disproportionately impacted” by the War on Drugs), and 75% of the revenue from cannabis sales will be dedicated toward equity efforts and community reinvestment, according to Marijuana Policy Project. 

 

Réchauffement climatique : la weed devra s’adapter

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Paradoxe. A l’heure où produire du cannabis devient de plus en plus difficile dans l’ouest des Etats-Unis, son usage va sensiblement se développer.

En plus d’avoir désigné le prochain locataire de la Maison blanche, le scrutin américain du 3 novembre aura aussi été l’occasion pour quatre Etats de libéraliser l’usage de la marijuana. Sans grande surprise, une majorité d’électeurs ont voté en faveur d’une dérégulation de l’usage du cannabis en Arizona (récréatif), dans le Mississipi (médical), dans le Montana (récréatif), le New Jersey (récréatif) et le Dakota du sud (médical et récréatif).
Voilà donc plus de 20 millions d’Américains supplémentaires qui vont pouvoir déguster. Pour ce faire, les producteurs américains devront toutefois s’adapter aux effets du changement climatique.

Toujours plus de feux
L’un des plus évidents est l’allongement, en Californie notamment, de la saison des incendies. Avec l’irrépressible montée du mercure, le changement de régime des précipitations et la diminution des budgets à la gestion des forêts, la saison annuelle des incendies s’étend désormais sur 230 jours, en Californie, contre 140 jours dans les années 1970.
Pour les producteurs de weed du Golden State, cette année s’annonce contre un terrible millésime. D’ores et déjà, plus de 2 millions d’hectares sont partis en fumée. Et de très nombreux planteurs ont vu s’embraser leurs plantations. D’autres ont été touchés par les fumées et les retombées de cendres, nuisibles pour la floraison. Des conséquences d’autant plus terribles que la majorité de ces entrepreneurs ne sont pas assurés. Les compagnies d’assurance rechignent à contractualiser avec une industrie qui est toujours considéré comme illégale au niveau fédéral, rappelle le San Francisco Chronicle.

Des solutions existent
A l’évidence, ces paysans de l’herbe doivent anticiper un nouveau paradigme climatique. Fort heureusement, les solutions ne manquent pas. Chez Wo/Men’s Alliance for Medical Marijuana (WAMM), pionniers de la culture du cannabis à usage médical, on minore les risques en cultivant une partie des plants dans des mottes hors sol contenues dans de vastes big bags. Lorsque l’incendie menace, chaque plant peut être mis en sécurité.
Pour les champs en pleine terre, certains experts recommandent une protection par brumisation. Des sprinklers installés tout autour des propriétés peuvent briser la dynamique d’un incendie et réduire la température ambiante, qui peut être dévastatrice pour les plantes. A condition, bien sûr, de disposer de réserves d’eau suffisantes. Ce qui n’est pas toujours le cas en Californie.
On peut aussi diversifier les productions. Les fleurs ayant été délicatement cendrées peuvent être nettoyées à coup de souffleuses. Pour les cas (presque) perdus, on peut aussi les distiller. L’huile ainsi obtenue est débarrassée de toute odeur de fumée. C’est déjà ça.

Place à l’indoor
Pour les années qui viennent, mieux vaut prévenir. Par exemple, en privilégiant la culture sous serre dans des zones éloignées des forêts. Bon nombre de vignobles de la Napa Valley détruits par les flammes pourraient ainsi laisser la place. Dotées de l’air conditionné et de système de protection solaire informatisés, ces installations pourront être aussi équipées de filtres à charbon actif, capables d’abattre de fortes concentrations de suies et de cendres.
Les plus audacieux tenteront l’émigration vers le Colorado : un Etat où les plantations de weed ne se comptent plus. Le Centennial State a aussi vu le climat s’échauffer de 2°C en un siècle (un rythme deux fois supérieur à la moyenne mondiale), où les vagues de sécheresse sont toujours plus longues et sévères. Et où 20% des cultures sont déjà irriguées. ça ne va décidément pas être facile.

Top 5 des variétés de cannabis à cultiver chez soi

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Si planter une graine de cannabis n’est pas compliqué, bien choisir la variété à mettre en terre est une autre affaire. Pas de panique, la rédaction a sélectionné 5 souches aussi incontournables que faciles à cultiver. De la Northern Light Automatic à la Green Gelato, voici notre Top 5 des Ganja à faire pousser à la maison.

Northern Light Automatic

Cette variété à croissance rapide combine les génétiques légendaires de la Northern Light avec la croissance accélérée du ruderalis. Après avoir semé vos graines en terre, préparez-vous à voir se développer de superbes fleurs mêlant le bleu et le vert, le tout en moins de 10 à 12 semaines.
Les niveaux de THC de Northern Light Automatic avoisinent les 14 % et prodiguent un effet physique relaxant idéal pour une après-midi tranquille ou une soirée peinard. Les terpènes évoquent les agrumes, la terre, le poivre et le pin. Sa hauteur moyenne est de 80–120 cm, une taille parfaite pour une culture discrète.

La grande classique Northern Light, en deux mois seulement.

La Northern Light Automatic est disponible ici

Cookies Gelato

Comme son nom l’indique, Cookies Gelato offre des arômes aussi gourmands qu’alléchants, issu de ses savoureux parents  Girl Scout Cookies et Gelato 33. Profitez de ses saveurs de terre, fruits et menthe… sans en abuser.
Son impressionnant  28 % de THC vous frappera tel un astéroïde pour un voyage spatial. Préparez-vous à un effet de longue durée qui inspire l’esprit tout en plongeant le corps dans un état de relaxation profonde.

Cookies Gelato: toute la puissance d’une star de la weed US.

Green Gelato

La Green Gelato combine un effet intense avec un incroyable profil terpénique. Après un bon blunt ou une douille de bang, place aux arômes de vanille, de menthe et d’agrumes et aux 27 % de THC de cette weed costaud mais bien équilibrée.
Les couleurs deviennent plus vives, la musique plus mélodieuse avec cette variété tonique et pleine d’énergie. Idéale en journée pour rester motivé, productif et créatif. Le conseil Zeweed: on y va doucement, une taffe à la fois.

Green Gelato: avec ses 27% de THC, c’est le Far West dans votre salon

Les graines de Green Gelato sont disponibles via ce lien.

White Widow Automatic

Cette variété autofloraison simple et rapide est issue de l’aristocratie cannabique. Connue des stoners du monde entier, la White Widow originale est issue de génétiques landrace d’Inde et du Brésil.
Après l’avoir croisé avec du Cannabis ruderalis, les sélectionneurs sont parvenus à créer une variété rapide à cultiver pour des effets plus apaisants que sa grande soeur. En intérieur, les plants sont de 40 à 80 cm de hauteur, de quoi ravir ceux qui veulent une culture discrète. Après avoir allumé un joint de cette weed légendaire, c’est un effet aussi physique que mental qui vous attend. De quoi oublier tous les jours votre quotidien.

Jamais veuf de plaisir avec la White Widow

Purple Queen Automatic

Chauds pour la grande euphorie? Non seulement Purple Queen Automatic produit de superbes têtes aux violettes, mais elle vous enivrera d’ un état de paix et de joie absolue. Son profil génétique à dominance indica et son taux de 16 % de THC convergent pour créer un effet relaxant et agréable, idéal pour vos randonnées en pleine nature.
Allumez ces têtes lors de vos promenades ou à la plage pour vraiment vous plonger dans votre environnement et être reconnaissant d’être en vie et en forme. De délicieuses saveurs d’agrumes et de gros rendements d’approximativement 350–400 g/m² viennent parfaire ce cultivar émérite.

Purple Queen: l’automatique a ses lettres de noblesse.
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