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Sondage IFOP-JDD: 54% des Français disent oui à la légalisation

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54% des Français sont favorables à la légalisation du cannabis, nous apprend un sondage IFOP pour le Journal du Dimanche. Pour la première fois, un grand quotidien national confirme en caractères gras ce que les Français souhaitent tout bas. Ce désaveu chiffré de la politique repressive menée depuis 1970 dans l’hexagone vient en écho de la Consultation Citoyenne sur le Cannabis Récréatif et aux voix d’élus qui veulent en finir avec la prohibition de l’herbe. A quand le référendum?

Dans son édition d’aujourd’hui dimanche 25 avril, le journal du Dimanche nous fait part d’un chiffre sans équivoque: 54% des Français seraient pour une légalisation contrôlée du cannabis récréatif. Par légalisation contrôlée, entendre une vente et distribution du cannabis faites dans les mêmes conditions que l’alcool ou le tabac. Soit un produit contrôlé, validé par les autorités sanitaires et interdit de vente au mineurs.
Si le résultat du sondage ne surprend que peu au regard de l’évolution du sujet cannabis dans nos société,  alors que de plus en plus de pays ont dépénalisé*, légalisé** ou s’apprêtent à le faire***, il confirme la volonté des français d’en finir avec une politique repressive d’un autre siècle.

Quand le gouvernement joue au gaulois réfractaire

Cette volonté de changer de politique,  les Français l’avaient par ailleurs exprimé il y a deux mois lors de la consultation citoyenne sur le cannabis récréatif. A ce souhait d’ouverture, le gouvernement a répondu par un durcissement des contrôles pour possessions de cannabis: depuis le mois de mars, quelque 21 000 amendes délictuelles à 200 euros ont été infligés aux fumeurs d’herbe.
Contre cette ligne dure aux airs de gaulois réfractaire sur laquelle campe l’exécutif, plusieurs voix d’élus s’élèvent tant il y a urgence d’aller de l’avant.
Aller de l’avant pour ne pas se faire couper sous l’Herbe sous le pied et priver le pays d’une manne économique considérable, sur laquelle d’autres membre de la Communauté Européenne ont déjà commencé de miser. Pour rappel, la France dispose de toutes les structures agricoles ainsi que d’un climat idéale pour redevenir le leader de la production de chanvre qu’elle était historiquement. Aller de l’avant aussi pour ne pas ajouter une crise sanitaire à une autre, tant il y a urgence aussi  de trouver des solution aux ravages du cannabis chez les jeunes et très jeunes, conséquence directe de la prohibition et du marché noir.

En marche vers les élections

Du maire LR de Reims Arnaud Robinet au député LEF des bouches du Rhône François-Michel Lambert en passant par la sénateur LR Robin Réda ou la députée LREM Caroline Janvier, (qui vient d’exprimer sa volonté d’en finir avec l’interdit cannabique dans les colonnes du mensuel Technikart), ce sont des représentants de tous horizons politiques qui demandent, si ce n’est la légalisation, au moins un vrai débat sur la question et/ou un référendum.Vert voeu pieux ou enfumage politique? Toujours est-il que le Président Macron annonçait dimanche dernier dans les colonnes du Figaro “souhaite(r) un grand débat sur les drogues“.
L’avenir nous dira rapidement s’il s’agit d’une véritable ouverture ou si l’Elysée fait (encore?) marcher les Français.

*35 pays ont dépénalisé l’usage du Cannabis. Parmi eux: l’Espagne, le Portugal, la Suisse, Le Luxembourg, la République Tchèque, la Suisse, les Pays-Bas, le Danemark, la Croatie, l’Autriche, la Lituanie, la Lettonie, l’Italie, la Grèce, la Bulgarie, la Belgique, le Mexique, le Brésil ou l’Argentine.
** L’Uruguay, L’Afrique du Sud, Le Canada et 15 états Américains (16 avec Washington DC) ont légalisé l’usage du cannabis récréatif
*** La Suisse, Le Luxembourg, le Mexique, l’Australie et le Maroc devraient rejoindre les pays libérés avant la fin de l’année.

Comment cacher les odeurs de weed

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Nature ou consumée, la Ganja est une fleur qui ne manque pas de bouquet. Pour rester en odeur de sainteté avec votre concierge et éviter de mettre tout le voisinage au parfum, Zeweed vous donne 4 astuces pour fumer sans effluves.

Pour vivre heureux vivons cachés, dit l’adage. Las! Le cannabis dégage une odeur aussi puissante qu’identifiable.
Que l’on soit un étudiant vivant chez ses parents, un employé de bureau ou une rockstar coincée dans une chambre d’hôtel no smoking, la fumée de ganja est toujours un paramètre difficile à gérer quand on veut être discret. Heureusement, la rédaction a le nez creux.

La solution la plus bling: le Pure hot + cool de Dyson

Un appareil qui filtre les particules à plus de 99 % tout en gardant la température optimale de votre appartement cela sonne comme un rêve?
Et bien non, grâce à son filtre HEPA et à son système de régulation thermique, cet appareil créé par Dyson, le génie du design, est le meilleur filtre actif du marché (ainsi qu’un très bon ventilateur et un chauffage pour l’hiver). Il coûte cependant un rein et une testicule donc c’est une solution à réserver aux plus fortunés d’entre vous.

 976 CAD$

La solution la plus économique : Le coupe odeur de Josh Kesselman

Vous avez un rouleau de papier toilette vide, quatres feuilles d’essuie-tout et un élastique ?
Vous pouvez créer votre propre filtre en un instant grâce à cette astuce donnée par le fondateur de Raw.
Remplissez le rouleau de 3 feuilles d’essuie-tout froissées, couvrez le capuchon avec le quatrième et enroulez votre élastique sur celle-ci et voilà !
Une solution gratuite (mais qui ne fait que filtrer les de ⅔ l’odeur).
Attention cette solution ne fonctionne que pour un seul joint ou bong.

Gratuit 

La solution la plus écolo: le personal air filter ECO de Smoke Buddy

Vous voulez fumer au bureau en toute discrétion mais sans polluer ?
Le ‘Smokebuddy’ est un filtre à charbon actif spécial qui bloque les odeurs et les particules nocives grâce à un filtre à charbon actif capable d’encaisser jusqu’à 300 utilisations intensives. Une fois filtré l’air soufflé ressort pur et vous n’avez plus qu’à ranger votre appareil dans un endroit discret (comme dans un sac plastique dans le réservoir des toilettes de votre entreprise par exemple) pour commettre le “crime” parfait.
En plus la nouvelle gamme ECO sortie par la marque est faite à partir de plastique végétal et biodégradable ce qui implique une empreinte carbone presque neutre et un poids en moins sur votre conscience.

 33,71 CAD$

La solution la plus rock : Le système D de Keith Richards

Imaginez : vous êtes coincés dans une chambre d’hôtel blindée de détecteurs de fumée, les fenêtres sont bloquées et vous avez un grosse envie…
Grâce à Keith Richards, le légendaire guitariste des Rolling Stones, la solution est simple comme bonjour.
Sa méthode? Avec un simple tuyau en PVC acheté dans n’importe quel magasin de bricolage et inséré dans la canalisation des toilettes. Il s’agit de suffisamment bien placer le bout du tuyau pour que la fumée ressort par l’autre coté du siphon, direction les égouts. Attention cependant de toujours souffler, aspirer vous emmènera vers un tout autre trip.

Entre 5 et 15 CAD$

 

France: en route vers la légalisation?

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Alors que la députée Caroline Janvier s’apprête à rendre  son rapport sur le cannabis récréatif, l’élue LREM verrait bien le président Emmanuel Macron porter en mai 2022 l’initiative de sa légalisation. Hasard du calendrier? Hier dimanche, le chef de l’Etat a appelé  “à lancer un grand débat national sur la consommation de drogue“. Les jours de la prohibition de l’herbe sont-ils comptés?

Après les députés François-Michel Lambert (Liberté Ecologie Fraternité), Jean-Baptiste Moreau (LREM), la sénateur Robin Reda (LR), c’est au tour de Caroline Janvier (LREM) d’inviter la question de la légalisation à la table des négociations. La députée du Loiret, rapporteur de la mission d’information parlementaire sur les usages du cannabis et à l’origine de la consultation citoyenne sur le cannabis, a déjà réservé une place au président Emmanuel Macron que l’élue “verrait bien porter le projet ” (de la légalisation NDLR).

L’intenable prohibition

Il faut dire que la position française devient de moins en moins tenable pour l’exécutif: face au succès des pays ayant légalisé (Canada, Uruguay ainsi que 16 Etats Américains) ou dépénalisé (Espagne, Tchéquie, Luxembourg, Portugal, Italie, Pays-Bas, Belgique), l’Hexagone fait bande à part et traine des pieds. Un comble lorsque l’on sait que le pays est le plus gros consommateur de cannabis d’Europe, avec 5 millions d’usagers réguliers. De plus, il  dispose de tous les atouts naturels pour être le champion de la production de chanvre bien-être et de cannabis, production qui est aujourd’hui circonscrite au textile.

La légalisation déjà au programme de plusieurs présidentiables

Politiquement, il y a urgence pour le locataire de l’Elysée: l’ensemble des partis du centre et de gauche, d’EELV au PS en passant par le Modem ou la France Insoumise, ont fait part de leur volonté d’inscrire la légalisation à leur programme pour la présidentielle de l’année prochaine.
Très discret jusque lors sur la question d’une éventuelle légalisation, le Président a pour la première fois entrouvert la porte à l’idée d’une légalisation. Une habille façon de se mettre en avant et ne pas se faire couper l’herbe sous le pied.
Autre hasard du calendrier, plus curieux celui-ci: demain nous seront le 20 avril, aussi connu comme le 4/20.
Si les voix des électeurs restent prévisibles, les voies de la ganja sont impénétrables…

Pénurie de Ganja en Jamaïque!

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Après une saison à la météo désastreuse, les Jamaïcains sont en passe de se retrouver privés de la plus célèbre de leurs matières premières.

Panique en Jamaïque! Sur l’île de Bob Marley, où tout tourne généralement rond sous le Soleil, Rastas, Stoners et patients pourraient bien être mis à la diète de weed.
Une très mauvaise nouvelle en pleine pandémie confinée.
Deux raisons à cette situation inédite, qualifiée par un responsable politique de “culturellement embarrassante”.
En premier lieu, la saison des ouragans a été des plus féroce alors que cet été, une canicule hors-norme s’abattait sur les plans qui avaient survécu aux tempêtes.
La seconde explication à cette dèche historique est liée à la pandémie: avec un couvre-feu de 18 heures à 6h00 du matin, les agriculteurs n’ont pas pu s’occuper de leurs champs la nuit, comme ils en ont l’habitude. De plus, la plue part des zones de culture ne sont pas accessibles par la route: il faut donc effectuer de très longs trajets à pied pour chercher l’eau au puits ou à la source pour arroser les plants. Pas simple quand les horaires sont restreints. Certains producteurs ont fini par jeter l’éponge.

Quant aux cultivateurs qui ont récoltés, leur manque à gagner se chiffre à plusieurs dizaines de milliers de dollars, à l’image de cet agriculteur qui au lieu de produire 300 kilos comme il l’espérait, il ne pourra en fournir que 180 (AFP).
Sur le marché noir, la demande est naturellement devenue beaucoup plus grande, pour une offre sérieusement réduite alors que confinés, les ganja-aficionados consomment plus. Les autorités jamaïcaines ont pour leur part tenu à faire remarquer sur le marché réglementaire, l’herbe qui fait rire serait toujours disponible, mais à prix plus élevé.

Le cannabis est une plante dont l’usage est profondément ancré dans la culture jamaïcaine, utilisée entre autre lors de rituels religieux, comme aide à la transe. Ce n’est que depuis 4 ans que l’herbe a été dépénalisée, dans un effort de réguler un marché potentiellement énorme dans le pays.
L’île a déjà commencé à fournir le Canada en huile de cannabis concentrée. Elle vise d’autres marchés comme l’Australie et l’Allemagne. Des pays qui devront encore attendre un peu avant de profiter des plaisirs récréatifs de la Ganja.

Highly Inventive : The Ultimate Weed-Related Bathroom Read

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What do King Tut, Christopher Colombus, Louis Armstrong, and Al Capone have in common? Find out in Highly Inventive, the perfect bathroom book for weed lovers

I have a lot of ideas and not all of them are good, explains BS Wedeman as I am interviewing the two authors of  Highly Inventive: A Highbrow History of Man’s Quest For Weed, a fantastic book that was published last summer.
But this was a good idea,” Ted Tronnes quickly chimes in.
Together, Ted and BS Wedeman wrote and illustrated the hilarious Highly Inventive: A Highbrow History of Man’s Quest For Weed, a piece that  instantly became my number one read whenever I had 10 minutes to spare. And that happens to often be in the loo. 

“The idea came about, as most of my ideas do: as I was rolling a joint.”

This “bathroom book,” as the authors so lovingly describe it too, boasts a collection of vignettes and illustrations that offer a brief-yet surprisingly detailed, quirky, and ultra-funny look into mankind’s history with weed.
The idea came about, as most of my ideas do: as I was rolling a joint.” laughs BS Wedeman,
I’d been reading a book about Benjamin Franklin, who of course invented bifocals. I was using my bifocals at that very moment to see and be able to roll my j, and I started thinking; ‘what other people have, through an invention or some other way, influenced my ability to enjoy marijuana?’” she says, immediately recalling some of the early stars of her book:
There’s John Landis Mason, who invented the mason jar (a go-to recipient for weed); Luis Marcus who invented the bobby pin (which many people use to hold a joint), and the Phoenicians, who discovered glass-blowing and may have invented some of the first glass pipes.
Immediately, I called Ted and told him about my new idea,” adds BS Wedeman. 

Trump, weed,
A little indulgence in marijuana makes the people in the U.S. government much easier and nicer to deal with. John Adams recognized this 1763 when he wrote under the pen name “Humphrey Ploughjogger” for the Boston Evening Post, “Seems to me if great men don’t leave off writing politics, breaking heads, boxing ears, ringing noses and kicking breeches, we shall by and by want a world of hemp for our own consumption.” In other words, not much has changed in politics over the past 250 years. (excerpt)

Fun facts for a witty weed read

From Ancient Egypt to the colonial US, Ted and BS Wedeman managed to combine close to 90 weed-related vignettes that offer an eye-opening account of just how present cannabis has been throughout human history.
Did you know, for example, that Egyptian pharaohs like Hatshepsut and Tutankhamun used cannabis to relieve menstrual cramps, cleft palate, scoliosis, malaria, and hemorrhoids?
Or that refusing to grow hemp as a US farmer was a crime punishable by jail time up until the 1800s? 

One of the biggest challenges we faced was differentiating between what was true and what wasn’t” explains Ted.
Luckily, BS Wedeman is a professor and professional researcher, so she had access to plenty of reliable databases and information to fuel her research.
To help add some weight to the stories she and Ted included in the book, the two decided to add an appendix with links for those readers wanting to dive deeper into weed history. 

 

Madison, Weed,
James Madison, fourth president of the U.S., said that hemp gave him wisdom on how to structure a democracy and inspired the writing of the Constitution. Unlike another, more recent American president, Madison no doubt inhaled!. (excerpt)

Banned from advertising

Now, almost 18 months after BS Wedeman first called Ted with her idea, the two are psyched to have published their work.
We never thought we’d publish a book about weed,” laughs Ted, who works as a freelance graphic designer and art director in Kansas City, Missouri.
BS Wedeman also has a well established career as a renowned author, researcher, and consultant.
But the comfort of their day-jobs hasn’t slowed the authors’ enthusiasm for getting their book out there:
“I’d love for this book to earn it’s place in every weed-lover’s bathroom,” says BS Wedeman. 

Unfortunately, like with most cannabis-related business ideas, achieving that goal is no smoke in the park.
We just learned that we can’t advertise on Amazon,” says Ted, “because the book relates to an illicit substance.”
BS Wedeman has also opted to write under a pseudonym out of fear of being criticized in her industry.
If the book were really successful, I would put my name on it. But right now I can’t risk it,” she says.
But the two hope to overcome these hurdles by getting their book into brick-and-mortar retailers like CBD stores and vape/head shops this year. 

A podcast based on the book

They are also planning on launching a new line of merch, a podcast with the working title The One Hitter by Highly Inventive (made up of 1-2 minute segments of more weed trivia), and possibly even a second book.
We’re just having fun with it,” says Ted. “If the book manages to rake in a few dollars, then great, we’ll just pass them on to Haley (the Highly Inventive one-woman marketing team),” he laughs. 

If you’re looking for the perfect gift for that weed-loving friend or want to stock up on facts to fuel the banter at your next smoke sesh, make sure to check out Highly Inventive: A Highbrow History of Man’ Quest For Weed on Amazon. 

De la weed pour les vaccinés

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Un dispensaire de weed basé au Michigan offre de l’herbe gratuite à toute personne vaccinée contre la Covid-19

Pour aider à endiguer la pandémie de coronavius, le Greenhouse of Walled Lake offre des joints pré-roulés gratuits à toute personne qui reçoit le vaccin contre la  Covid-19.

“Nous sommes tous stressés, mais le vaccin est, espérons-le, ce qui va finalement mettre fin à cette pandémie, et nous voulons juste récompenser les gens qui prennent de l’avance pour lutter contre ce fléau”, a déclaré le propriétaire de la serre Jerry Millen à CNN. “Si je peux aider à arrêter la pandémie de quelque manière que ce soit, et si c’est comme ça que je peux le faire, qu’il en soit ainsi.”

La promotion “Pot for Shots” s’est faite avec UBaked Cannabis Company, qui fournit les pré-rolls. La campagne a commencé vendredi et se poursuit jusqu’en février.

Pour obtenir de l’herbe gratuite, il suffit à quelqu’un de se faire vacciner et de se présenter au dispensaire avec une preuve de vaccination.

Millen a déclaré qu’il envisageait de prolonger la date limite si il n’y avait pas assez de personnes qui se faisaient vacciner d’ici la fin du mois de février pour encourager les autres à faire le pas; afin que tout le monde «puisse revenir à la normale». “Nous soutenons la liberté des choix, chacun choisit quoi faire, mais il est important que les gens prennent des mesures pour arrêter la pandémie en restant à la maison et en portant un masque, ou en se faisant vacciner s’ils choisissent de le faire”, a déclaré Millen.  “C’est notre façon de remercier les gens qui le font.” 

USA: la dépénalisation pour le printemps.

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Alors que Joe Biden vient de prêter serment et que les démocrates ont le contrôle à la fois de la Chambre des représentants et du Sénat, la dépénalisation fédérale du cannabis n’est plus qu’une question de formalités. Un premier pas vers une légalisation attendu pour le printemps.

Si les premiers Executif Orders qui ont été signés hier par Joe Biden sur le Resolute Desk étaient consacrés à la crise du Covid et à l’aide aux foyers en détresse, la dépénalisation fédérale du cannabis reste parmi les décisions à venir les plus attendues.
Pour le 46ème président des Etats-Unis et son administration, tous les voyants sont désormais au vert pour que la progressiste initiative aboutisse.
Une libération historique dont les textes, ratifiés par le parlement et le Sénat, devraient parvenir dans les semaines qui viennent sur le Bureau Oval, pour ultime validation de la main du nouveau locataire de la Maison Blanche.

Le Sénat sous contrôle démocrate

Depuis le 20 janvier, c’est Chuck Schumer, – élu démocrate de l’Etat de New York et fervent pro-légalisation- qui préside le Sénat. Remplaçant Mitch McConnell, le sénateur républicain qui n’avait pas hésité à larguer Trump après l’épisode de l’attaque du Capitole.
A cet avantage dans la chambre sénatoriale, il faut ajouter un nombre croissant d’États, dont dernièrement le New Jersey, qui ont légalisé le cannabis.
Près d’un tiers des sénateurs – 30 exactement – viennent maintenant d’États qui autorisent la vente et consommation de ganja à usage récréatif.

Plus important encore, sur ses 30 sénateurs, six sont républicains. A l’instar du sénateur américain Cory Gardner du Colorado en 2014, ils devront céder à la demande de leurs électeurs qui sont majoritairement pour la légalisation, et faire équipe avec les démocrate pour mettre fin à l’interdiction fédérale du cannabis.

Dépénalisation et libérations

La mesure dépénalisera le cannabis au niveau fédéral, obligera les tribunaux fédéraux à effacer les condamnations antérieures pour consommation de weed ou revente (du moment qu’aucune violence n’a été perpétrée et que l’auteur des faits n’a jamais été jugé pour un crime lourd ).
Elle permettra ainsi à de nombreux condamnés pour consommation ou petit deal de sortir de prison. Cette réforme taxera aussi les ventes de cannabis pour aider les communautés les plus touchées par la guerre contre la drogue dure. La réforme financera aussi des programmes de formation professionnelle et fournira des prêts aux petites entreprises (Small Business Administration ). Un coup de pouce à l’entrepreneuriat cannabique qui permettra aux minorités, pour l’instant mises à l’écart du ganja-business, de se lancer dans l’industrie légale de la weed.

Le premier chef d’Etat à être reçu à la Maison Blanche est Justin Trudeau, qui arrive aujourd’hui à Washington fort d’un bilan ultra-positif de la légalisation du cannabis au Canada.
Il est dit de Joe Biden qu’il est des plus emphatique, faisant montre d’une rare capacité d’écoute et d’ouverture.
A notre brillant Premier ministre de faire le reste.

5 façons de voir si votre herbe est bonne.

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Difficile de savoir avant de gouter l’herbe si elle est de bonne ou mauvaise qualité. Pourtant, quelques signes ne trompent pas. Voici 5 façons de voir si votre herbe vaut le coup.

L’ODEUR
Notre nez est ce qu’il y a de plus efficace pour savoir si oui ou non cela vaut le coup de fumer.
Le cannabis de haute qualité est cultivé dans des conditions optimales par des cannabilculteurs expérimentés. Si c’est le cas, elle produira des arômes et des parfums assez forts.
Si votre cannabis est presque inodore, c’est très mauvais signe. Cela veut dire qu’elle n’est pas assez frais et ses effets seront donc également différent.

LA COULEUR.
La fleur de cannabis est généralement verte, verte foncée ou même claire. Si vous voyez du rose, il n’y a pas de problème par contre si la fleur est brune ou jaune, passez votre chemin.
Il s’agira d’un produit de faible qualité.

LA SEXUALITÉ.
La règle principale dans la fleur de cannabis est simple : la qualité se trouve sur celles qui ont évolué sur un plant femelle. Les plantes mâles ne sont pas destinés à être utilisés.
Pour différencier, il faut savoir reconnaitre sur la plante des petites ”bourses” qui émergent de la fleur. Si c’est le cas, ça sera un type mâle.

 LES GRAINES ET BRANCHES.
Une fleur de cannabis de qualité aura au minimum quelques branches et donc quelques graines. Il faut  un maximum de “matière exploitable”. Un excès de branches indique une croissance non qualitative, et la présence de graines (même une ou deux), témoigne de la présence d’un plant mâle au cours de la croissance.

LES TRICHROMES.
Les trichomes sont les petites bulles brillantes qui ornent les fleurs de cannabis. On y trouve la résine collante et ses richesses: les cannabinoïdes THC, CBD, etc.
Une fleur sans aucun trichome est une fleur de mauvaise qualité, Plus les trichomes sont bons, meilleure est la fleur.

Alerte au cannabis frelaté en Europe

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Depuis quelques mois, plusieurs pays européens font face à un nombre croissant d’intoxications aux cannabinoïdes de synthèse. Vaporisés sur de l’herbe classique à l’insu des consommateurs, ces alcaloïdes de laboratoire ont déjà emportés la vie de 105 consommateurs en 2020. L’OMS et Europole tirent la sonnette d’alarme.

Bordeaux, le 30 décembre. Quatre adolescents se font tourner un joint d’une herbe achetée dans la rue. Quelques minutes plus tard, l’un d’entre eux s’écroule à terre, alors que les trois autres sont saisis de tremblements, convulsions et nausées.
Ils viennent de fumer de la weed sur laquelle a été ajouté du MDMB-4en-PINACA, un cannabinoïde de synthèse surpuissant. Quelques tafes auront suffi à créer chez les quatre jeunes vomissement, tachycardie, hypotension et évanouissements.
Ils passeront entre deux et cinq jours en observation.

Le 3 janvier, à Anvers, c’est deux adolescents qui finiront aux urgences après avoir fumé ce qu’ils pensaient être du cannabis naturel.
Là aussi, les analyses révèleront la présence de MDMB-4en-PINACA.
Apparu en Europe en 2017, le MDMB-4en-Pinaca est un des cannabinoïde de synthèse responsable d’une centaine de décès en 2020 sur le vieux continent.
Ce THC chimique, souvent vendu en poudre via le Darknet, est dilué et vaporisé sur des fleurs de cannabis de mauvaise qualité afin de les rendre “vendables” par des dealer peu scrupuleux.

Car si ces cannabinoïdes artificiellement crées sont conçus pour imiter les effets du THC en se fixant sur le récepteurs CB1 et CB2, ils sont loin d’être aussi inoffensifs que leur naturel aïeul.
Parce qu’ils sont 30 à 50 fois plus puissants que le THC et sont dépourvus de la balance psychotrope qu’offre l’effet entourage, ces poudres boostante ont des effets dévastateurs sur le cerveau et l’organisme.

La faute au Covid?

Les difficultés d’approvisionnement dues aux confinements successifs ont crée des pénuries de cannabis dans tous les pays interdisant son usage. A cela il faut ajouter une situation économique des plus précaires. Il n’en fallait pas plus pour que des revendeurs peu scrupuleux refourguent à des clients en pleine dèche un produit aussi bon marché pour les dealers que fatal pour les fumeurs.

En décembre dernier à Berne, la police a saisi des centaines de pochons d’herbe vendus comme de la marijuana naturelle et y a trouvé d’importantes quantités de CUMYL-4CN-BINACA, un autre cannabinoïde de laboratoire.
Pour la seule année 2020, c’est une centaine de décès que la fondation suisse Drug Checking impute à la consommation de ganja frelatée.
Le CUMYL-4CN-BINACA, tout comme le MDMB-4en-PINACA fait parti des cannabinoïdes de synthèse les plus fréquemment saisis par la police, confirme une enquête conjointe d’Europol et de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies .
Mais de tous ces alcaloïdes chimiques, c’est surtout le  MDMB-4en-PINACA qui inquiète au plus haut point les autorités sanitaires.
50 à 100 fois plus puissant que le THC, le MDMB-4en-PINACA fait depuis février 2020 l’objet de mise en garde répétées sur des sites spécialisés comme know-drugs.chet Safezone.ch

Alertes de l’OMS et d’Europole

En octobre 2020, l’OMS recommandait la classification du MDMB-4en-Pinaca dans le tableau I de l’Annexe IV, considérant la substance comme une drogue au fort potentiel addictif ayant aucun ou peu d’intérêts thérapeutiques, au même titre que l’héroïne ou le crack. Pour mémoire, l’ONU a retiré le cannabis -naturel- du tableau I de l’Annexe IV en décembre 2020
Toujours en octobre, une note de l’ARS* de la région PACA faisait état de “la circulation en région PACA d’herbe vendue pour du cannabis ne contenant finalement que du cannabidiol (CBD) et un cannabinoïde de synthèse (MDMB-4en-PINACA), dont la puissance pharmacologique expose à des risques pour la santé“.
Et c’est bien là le problème: rien ne peut différentier au premier regard une herbe naturelle d’une herbe frelatée.
Un dangereux jeu de roulette russe qui se profile pour les acheteurs se fournissant dans la rue, auprès de revendeurs qu’ils ne reverront jamais.

De 1929 à 1933, aux Etats-Unis,  la prohibition sur l’alcool a poussé de nombreux enthousiastes de la bibine et du profit a vendre à des consommateurs désespérés du Moonshine, un alcool bricolé qui fera des milliers de victimes. Cette crise sanitaire ne prit fin que lorsque le président F.D.Roosevelt légalisa de nouveau l’alcool, assurant aux consommateurs un liquide sans autre danger que celui d’une bonne gueule de bois.
Un argument de plus, s’il en fallait, pour une légalisation responsable du cannabis sur le vieux continent.

 

*L’Agence Régionale de Santé (ARS) est un établissement public administratif de l’État français chargé de la mise en œuvre de la politique de santé dans sa région

Amsterdam voudrait interdire les coffee shops aux touristes.

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La maire écologiste d’Amsterdam souhaite changer cette image de capitale des “touristes du cannabis”. Dans le viseur : les nuisances causées par ces derniers.

“Au cours des dernières années, nous avons constaté que _la demande de cannabis à Amsterdam a énormément augmenté_, a précisé Femke Halsema, au cours d’une interview accordée vendredi à la télévision publique NOS.  “C’est surtout en raison de l’augmentation des touristes”, a-t-elle ajouté, estimant qu’une partie d’entre eux sont des “touristes du cannabis” qui se rendent à Amsterdam exclusivement afin de consommer cette drogue.

Ces “touristes du cannabis” sont source de nuisance pour le centre-ville de la capitale. “Amsterdam est une ville internationale et nous souhaitons accueillir les touristes, mais nous aimerions des touristes qui viennent pour la richesse de la ville, pour sa beauté, pour ses institutions culturelles”

Les Pays-Bas comptent 570 coffee-shops, selon les chiffres du ministère de la Santé publique. La capitale néerlandaise en compte à elle seule 166, soit 30% de l’ensemble des coffee-shops des Pays-Bas, selon les chiffres de la ville d’Amsterdam. Depuis les années 1970, le gouvernement néerlandais tolère ces établissements qui vendent du cannabis à des consommateurs. La production de cannabis et son approvisionnement sont en revanche illégaux.

Zeweed avec AFP 

 

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