Weed VIP - Page 9

Etain: le cannabis thérapeutique dans le sang

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Pendant trois générations, de grand-mère en mère puis filles, les Pekhmam ont crus aux vertus du cannabis thérapeutique. Elles sont désormais propriétaires d’Etain, une des dix plus grandes chaînes de dispensaires de l’Etat de New York.

L’histoire commence en 1998 lorsque la mère d’Amy Peckham et désormais CEO d’Etain voit l’état de sa maman “Granny Franny”  se détériorer de jour en jour. Granny Fanny est atteinte de la maladie de Charcot, une maladie neurodégénérative qui se traduit par une paralysie progressive des muscles et rend tout mouvement incroyablement douloureux.

Cette mère de 4 enfants et ancienne assistante juridique cherchera sans relâche des médecines alternatives pour soulager les souffrances de Granny Fanny et finira par découvrir le cannabis et ses bienfaits. Hélas, en dépit de la légalisation du cannabis thérapeutique dès 1996 en Californie et dans d’autres États, New-York est longtemps resté un des bastions de la prohibition (notamment à cause du Maire de New York de l’époque et futur conseiller de  Donald Trump, Rudy Giuliani).
N’ayant aucun moyen légal d’aider Granny Fanny, elle enchaîne les road trips dans des États voisins afin d’offrir un peu de réconfort à sa mère en fin de vie.

Après le décès de sa mère en 2012, Amy continuera de se passionner pour le sujet. Après la légalisation du cannabis thérapeutique dans l’Etat de New York en 2014, elle crée Etain, une  entreprise de cannabis médical qu’elle a monté avec l’aide de ses filles Hillary (qui sera en charge de la partie commerciale) et Kelley (qui a étudié l’horticulture à l’université, dans le New-Jersey).

L’écologie des coccinelles

Soucieuse de l’environnement -une préoccupation transmise par Granny Fanny et leur mère-  Kelley a mis en place le label IPM. Ce dernier garantit une culture bio et sans pesticides, avec l’utilisation de prédateurs naturels pour lutter contre les nuisibles. De nombreux insectes sont sollicités, même si la grande majorité des plantes finirons protégées par la mascotte de l’entreprise: les coccinelles. L’herbe est ainsi bien plus saine pour les malades, qui peuvent la fumer sans risquer les effets secondaires typiques des pesticides.
Une méthode ultra-efficace puisque chaque coccinelle peut dévorer jusqu’à 50 pucerons par jour
Kelley et Hilary sont tellement amoureuses de nos amies à pois qu’elles confessent sur leur site “parfois les relâcher juste pour le plaisir de les voir voler”.
Quand on vous dit que l’amour est le meilleur engrais.

FFF succès-story: femmes, famille, finances

Aujourd’hui, 10 entreprises se partagent le juteux gâteau du Cannabis médical dans l’État de New-York. En dépit d’une énorme expansion (la marque est dorénavant propriétaire de 5 dispensaires dans la ville), c’est resté une entreprise familiale qui prend ses décisions sans influences ou investisseurs étrangers. C’est aussi, par choix, une entreprise majoritairement féminine. Hillary témoigne : “Nous avons fait de l’inclusion et de l’évolution des femmes dans l’entreprise une priorité”. Avec 70 % du management et 65 % du staff féminin, c’est une belle réussite pour cette marque qui monte et refuse de les réduire à une tendance.

Vous pouvez retrouver la localisation de tous les dispensaires de la marque (dont un juste en face de l’Empire State Building) ici, si vous passez dans le coin.
Attention, un certificat médical est nécessaire pour acheter tous les produits au THC de la marque, mais pas d’inquiétude, la marque propose aussi une grande variété de CBD afin de répondre à tous les besoins.

Le Flower Power en 3 titres.

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Qu’il était doux et simple, le temps du Flower Power, heureuse période insouciante et souriante, remplie de fleurs et d’espoir. Des commodités précieuses en ces temps de pandémie. Retour sur trois performances emblématiques du mouvement qui aurait pu sauver le monde.

Indie, underground, alternative, punk, anti-système ou nihiliste, les églises de la contre-culture des 60 dernières années ont toutes été construites sur les bases jetées par la Beat génération et les beatniks, grands frères du mouvement Flower Power. Sans l’exaltation de Ginsberg, Bukowski n’aurait jamais eu le même impact et sans les Beatles au Ed Sullivan Show, pas de Clash dans les bacs pour cracher sur le système (tout en crachant sur la Beatlemania au passage).
Aujourd’hui, on va rester du côté lumineux de la force avec trois moments clefs du mouvement hippie et son pacifisme forcené.
Pour apprécier cet article, une cigarette roulée avec des fleurs vertes dedans est de bon aloi.

Le festival de l’amour :  “Somebody to love” des Jefferson Airplane au festival de Monterey (1967)

Contrairement à l’idée communément admise, Woodstock n’est pas le premier festival hippie.
C’est le festival de Monterey qui deux ans plus tôt sera le vrai départ du mouvement. Et pour cause, nous sommes à l’été 1967, aussi connu sous “the summer of love”.
Au programme, Ravi Shankar évidemment, mais c’est aussi la première grande apparition de Jimi Hendrix, des Who et de Janis Joplin pour un déluge de révolte non violente.

À l’occasion de ce festival au casting 4 étoiles, un groupe et une chanson se démarquent tout de même, grâce à son message choc : Find me somebody to love. Un hymne doux-amer qui fait écho à l’amour libre, au refus du carcan sociétal et à la violence de la guerre du Vietnam. Une pièce fondatrice du mouvement Flower Power, qui se reconnaîtra aussi dans les thèmes bien plus psychédéliques de leur White Rabbit, inspiré par Alice au Pays des merveilles. Comme le résume la journaliste Jann Wenner de Rolling Stone magazine : “Monterey était un Nexus influencé par les Beatles, qui est à l’origine de tout ce qui suivra”.

L’émission de l’amour planétaire : “All you need is love” des Beatles lors du live mondial “Our World” en 1967

La toute première performance live de cet hymne à l’amour qui était — selon Ginsberg lui-même — la quintessence du Flower Power s’est faite devant 400 millions de personnes, lors d’une émission diffusée par satellite dans le monde entier. Pour la première fois, le son des Beatles résonna du Japon au Brésil. C’est considéré comme un des moments les plus marquants du Summer of Love, puisque la performance a eu lieu en Juin 1967 (ce qu’on peut confirmer grâce tenues psychédéliques des Fab Four).
Un moment d’histoire et d’humanisme auquel Pablo Picasso et la chanteuse Maria Callas se sont aussi joints. Rien de plus normal : l’art, tout comme l’amour, n’a pas de frontières. On notera que l’intro du mythique morceau reprend la Marseillaise, hymne aux paroles des plus belliqueuses.

Le dernier amour : “Love is all” par Roger Glover and guests (avec Ronnie Dio au chant) en 1974

Comment corrompre toute une génération de petits français ?
Si vous avez répondu avec des couleurs chatoyantes et une délicieuse ballade folk, vous êtes très probablement la mère d’association chrétienne qui a porté plainte contre la chaîne publique Antenne 2 (l’ancêtre de France 2) pour l’utilisation du dessin animé.

La chanson et le clip qui l’accompagnent sont les seuls rescapés d’un projet d’adaptation d’un livre pour enfant par l’ancien leader de Deep Purple et chanté par Ronnie Dio (qui a notamment fait partie de Black Sabbath).
L’extrait a marqué des générations entières, puisqu’il passait à chacune des (très nombreuses) coupures techniques rencontrées par la chaîne en France et en Belgique.
Avec son iconographie très psychédélique et son message d’acceptation de son prochain, aussi différent soit-il, cette délicieuse anomalie du PAF a inconsciemment initié au Flower Power les enfants de tous âges pendant des années. Un morceau de Flower power devenu presque français et qui a même eu les honneurs d’une reprise dans la langue de Molière par Sacha Distel.

 

Victoria et la Ganja

 Après trois semaines de galette des rois, c’est au tour de la reine de nous régaler. Victoria et la Ganja, c’est Zeclip de la semaine

 

Toute l’histoire de l’amour royal de Victoria pour la weed ici

 

Le cannabis thérapeutique arrive dans les pharmacies françaises.

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Repoussée pour cause de pandémie, l’expérimentation du cannabis thérapeutique a officiellement débuté. L’essai se fera auprès de 3000 volontaires. Ce sont les entreprises canadiennes Tilray et Aurora qui fourniront pharmacies et patients Français.

Le ministre français de la Santé Olivier Véran a donné vendredi 26 mars le coup d’envoi de l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France. L’initiative, qui devait débuter en septembre dernier avait été repoussé de 7 mois pour cause de pandémie.
L’expérimentation sera pilotée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

3000 patients triés sur le volet

Les résultats de ce test à échelle nationale sont attendus en septembre 2023. Ils devraient permettre  “de juger de l’opportunité de généraliser l’usage des médicaments à base de cannabis en France ” (communiqué Ministère de la Santé)
En pratique, 3.000 patients se verrons prescrire de l’herbe pour cinq type de pathologies: douleurs neuropathiques réfractaires aux morphiniques, épilepsie aïgue, effets secondaires de traitement en encologie, certaines maladies du système nerveux central et soins paliatifs de dernier recours.

La première prescription de médicaments à base de cannabis devra être rédigée en milieu hospitalier encadré. Le renouvellement et la délivrance pourront ensuite être assurés par des médecins généralistes et distribuée en pharmacies.
En tant que médecin, en tant que ministre, je suis fier que la France puisse expérimenter l’usage du cannabis à des fins médicales, et d’ainsi mieux accompagner des milliers de patients qui affrontent des pathologies lourdes“,  s’est félicité Olivier Véran. 

Production Canadienne.

Alors que la production de cannabis en France est toujours interdite, ce sont des entreprises canadienne qui fourniront gratuitement le cannabis aux français. Un caribou-cocorico puisque c’est Tilray et Aurora, deux fleurons de l’industrie du cannabis au Canada, qui ont emporté le marché.
En pratique, les patients sélectionnés se verront essentiellement prescrire des flacons d’huile administrée par voie orale. “Ces produits sont généralement les plus prescrits, car ils offrent des possibilités de dosage plus précises aux patients”, expliquait pour France Info un responsable de Tilray.

Dans un second temps, les patients pourront se voir prescrire des fleurs séchées. Mais là encore, pas question de les fumer : ces fleurs seront destinées à être chauffées à l’aide d’un vaporisateur.
Santé d’abord.

 

Avec Reuters

La grosse question de Mike: Mais au fait, quelle est la couleur de la folie?

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Quelle est la couleur de la folie ?
C’est la question que posent Nicolas Cage et H.P. Lovecraft dans l’atmosphérique ”Colour out of Space’‘, notre coup de coeur et dernier chef d’œuvre de Richard Stanley, le plus sulfureux des réalisateurs d’avant-garde.
Un film aussi trippant que profondément poétique, disponible sur Amazon Prime.

Vous vous demandez peut-être pourquoi, dans un magazine consacré au chanvre et à l’écologie, nous vous parlons d’un film de science-fiction.
Il y a en fait un paquet de raisons à cela. Nous nous arrêterons à 5 essentielles :

L’origine : Tout d’abord, ce film est un must, parce qu’il est basé sur une nouvelle de Lovecraft (le maître incontesté du fantastique) publiée en 1927. Un auteur qui est très rarement adapté avec autant de subtilité et dont l’horreur cosmique est particulièrement difficile à transcrire à l’écran (sauf sous format parodique comme dans South Park ou de manière Super héroïque comme dans Hellboy).
Le film raconte la contamination progressive d’une famille et de ses terres par une présence extraterrestre tombée du ciel.
Tout comme dans le texte original, on suit la lente descente en enfer de cette famille qui lutte contre l’influence pernicieuse d’une couleur qui les dépasse.

Le casting : Avec Nicolas Cage au casting, un film ne peut jamais être complètement inintéressant. L’acteur livre étonnamment ici une de ses prestations les plus mesurées. C’est un père raté qui élève des lamas, tout en essayant de gérer sa famille. Une situation tendue qui devient vite intenable… un rôle parfait pour cet acteur écorché vif dont les réaction rationnelles et mesurées dans la première partie du film ne sont finalement que des lampées de gasoil sur le brasier du final explosif.

Le réalisateur : Richard Stanley est un de ces très rares fous furieux qui parviennent à se faire confier des gros budgets pour des projets aussi ambitieux qu’étranges.
Il signe ici son premier film depuis le légendaire L’île du Docteur Moreau, un long métrage ruiné par un Marlon Brando tyrannique et bouffi, une production intrusive et de nombreuses intempéries.
Désabusé par la production et par l’attitude du Parrain, le réalisateur s’est enfui dans la jungle pour ne plus revenir… Pendant 25 ans.
Jusqu’à l’intervention de Saint Nicolas Cage qui connaissait l’amour du réalisateur pour le travail de Lovecraft.
De retour derrière la caméra avec cette perle noire, il livre ici son projet le plus personnel. Un opus qui devait être le premier d’une trilogie et qui a été applaudi par la critique… Mais qui n’a pour l’instant ramené qu’un septième de son budget.
Le génie, ça ne paye décidément pas.

Le sous-texte écologique : Le film est une dénonciation assez judicieuse du Fracking, un concept “cher” à Joe Biden, autrement dit la fracturation hydraulique des couches géologiques pour récupérer des gaz naturels.
La contamination de son environnement par la créature est tout de même très similaire à celle causée par la destruction des nappes phréatiques.
Dans les deux cas, c’est d’abord la nature qui dépérit, puis les animaux et enfin les humains.

Tommy Chong : le plus grand comédien Stoner de l’histoire joue un voisin de la famille de Nicolas Cage, un Ermite aussi sage qu’il est mystérieux. Un rôle parfait pour l’homme qui est connu pour ses histoires fumeuses et qu’on a jamais vu jouer dans une prestation aussi inquiétante. Sans rien divulguer, c’est lui qui permet au spectateur de comprendre la profondeur du gouffre dans lequel les personnages sont en train de s’enfoncer.
Une prestation magistrale de vieux hippie désabusé, prophète malgré lui.

 

Jay-Z se dans le ganja-business équitable

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Le rappeur et entrepreneur Jay-Z vient de lancer un fond d’investissement de 10 millions de dollars pour soutenir les petites entreprises du cannabis-trade appartenant à des Afro-américains.

Shawn “Jay-Z” Carter, qui veut devenir un leader de l’industrie légale du cannabis aux Etats-Unis, a crée un fond de capital risque après le rachat en décembre de Caliva,  une plateforme californienne de vente de weed en B to C.
“Avec un objectif initial de 10 millions de dollars de financements et une contribution annuelle d’au moins 2% du bénéfice net, nous nous concentrons sur la diversification du leadership commercial et la main-d’oeuvre”, indique dans un communiqué  The Parent Company la société mère dont Jay-Z est le “visionnaire en chef” (Traduire Chief Visionary Officer: CEO)

The Parent Company (TPCO), est cotée depuis la semaine dernière sur Neo Exchange une plateforme financière canadienne.
TPCO s’engage à investir chaque année 2% de son résultat dans ce nouveau “Fonds d’investissement pour l’équité sociale”.

Rihanna dans la partie

Si Beyoncé, la femme de Jay-Z, ne s’est pas lancée dans l’aventure, Rihanna fait elle parti des investisseurs de cet instrument de soutient.
La holding, basée à San José en Californie, revendique un chiffre d’affaires de 185 millions de dollars en 2020 pour un marché du cannabis évalué à 7,5 milliards de dollars pour la Californie, qui fait parti des 15 Etats qui ont légalisé la consommation de cannabis récréatif.
“Je voulais faire quelque chose de concret, apporter mon écot”, indiquait cette semaine Jay-Z au Wall Street Journal,  dénonçant les déséquilibres de l’industrie du cannabis, alors que les Afro-américains sont plus souvent mis en prison pour des délits liés à la marijuana mais très peu représentés dans son commerce légalisé.

Selon une étude de 2017 des Instituts nationaux de la Santé, les Afro-américains sont incarcérés  à des taux cinq à sept fois supérieurs à ceux des personnes blanches pour des délits liés aux drogues.

“Nous sommes ceux qui avons fait les frais de la guerre contre la drogue et tout à coup l’Amérique  fait volte-face pour créer un secteur qui vaut des milliards de dollars”, a ajouté le rappeur au grand coeur.
Pour l’ensemble du pays, où l’usage du cannabis reste illégal au niveau fédéral, le marché de la marijuana pourrait atteindre 75 milliards de dollars d’ici 2030.

 

Zeweed avec AFP

Banana Kush : le podcast qui nous parle de weed

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Banana Kush, on vous en parlais en 2018. Deux ans plus tard,  Christophe Payet et Camille Diao continuent d’explorer toutes les dimensions de la culture cannabique –ses usages mais aussi son aspect santé, son business ou encore ses effets. Et toujours avec des invités stars qui viennent  livrer leurs expériences et évoquer leur rapport au cannabis. Banana Kush : le premier podcast français qui parle librement du cannabis.

Bien plus qu’une substance illicite, le cannabis est devenu un véritable objet culturel. Une fois par mois, Christophe Payet et Camille Diao auscultent le cannabis dans toutes ses dimensions – actualité, société, business, politique, art, langage – avec des personnalités du monde de la culture.

Des fun facts, des chiffres, des témoignages, des interventions d’experts, en bref, une méditation documentéele tout roulé dans un format bien pop “on voulait sortir de l’imagerie cliché du stoner” décrit Christophe Payet, fondateur de Nique – La Radio qui édite le podcast et co-animateur de Banana Kush avec la journaliste Camille Diao. L’un des enjeux du podcast, poursuit-il, c’est de “montrer que le cannabis n’est plus un truc de rasta et de stoners mais fait partie de nos usages et de notre pop culture. Donc on voulait éviter les feuilles de weed, les joints etc. On a consulté une liste de variétés de cannabis et on est tombés sur la “Banana Kush”, qui existe donc vraiment.”

Article complet dispo sur Cannnaweed et Hiya.fr

Tous les épisodes sont disponibles ici

BD, CBD et pâtisseries : La savoureuse chronique du Concierge Masqué

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Le coup de coeur éditorial de cette fin d’année revient au Concierge Masqué et sa truculente chronique, à déguster dans les pages de Vanity Fair France. Dans un article des plus savoureux, Pierre Léonforte, l’homme derrière le masque et la plume, nous parle du CBD, de sa légalisation sur le vieux continent, de gastronomie planante made in Philippe Conticini et de Pif Gadget.

L’article est disponible ici.

 

JAY-Z lance une nouvelle marque d’herbe : MONOGRAM

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MONOGRAM, la marque de cannabis très en vogue de Jay-Z, fait enfin ses débuts après une introduction animée en octobre.

On vous en parlait il y a peu, le célèbre rappeur Jay-Z avait été nommé stratégiste en chef de l’entreprise Caliva (une entreprise qui commercialise de la weed en Californie). On ne savait alors pas grand-chose de la marque, à part que c’était une idée originale de Jay-Z. Aujourd’hui, MONOGRAM a annoncé via communiqué de press qu’après 18 mois de sélection et de culture de souches, “MONOGRAM est enfin prêt à présenter sa collection de produits au monde”.

Les produits MONOGRAM seront classés en trois catégories: légers, moyens et lourds. Et plutôt que d’avoir les noms de variétés traditionnels auxquels nous sommes tous habitués (Blue Dream, OG Kush, Pineapple Express, etc.), nous aurons le droit à des produits numérotées: No. 88, No. 96, No. 70 et No. 01.

“Le cannabis existe depuis des milliers d’années, mais c’est toujours une industrie dont l’héritage de savoir-faire artisanal est souvent négligé”, a déclaré JAY-Z dans le communiqué de presse. “J’ai créé MONOGRAM pour donner au cannabis le respect qu’il mérite en mettant en valeur l’énorme travail acharné, le temps et le soin nécessaires pour fabriquer une fumée supérieure. Les produits MONOGRAM sont au niveau supérieur en matière de qualité et de cohérence et nous ne faisons que commencer.”

Source : Weedmaps

La NBA n’imposera pas de test dépistage de cannabis pour sa prochaine saison

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Coup de tonnerre dans le monde du ballon orange!  Afin d’éviter les contacts inutiles en raison de la COVID-19, la National Basketball Association (NBA) renoncera à tester ses joueurs pour consommation de cannabis pour la saison 2020-2021 !

La ligue NBA , qui n’avait déjà pas testé ses joueurs lors du redémarrage de la saison 2019-2020 à Orlando, maintiendrait sa décision de continuer à ne pas tester les basketteurs, dans un soucis de protection dans le cadre de la lutte contre la COVID-19.
Suivant cette logique, il semblerait que la NBA se dirige bel et bien vers un arrêt définitif des test THC chez les joueurs de NBA, tout du moins dans les états où elle est autorisée.

Selon ESPN (la chaine américaine dédiée au sport) il n’y aurait que six États qui n’aurait pas légalisé la weed sous une forme ou une autre (thérapeutique ou récréative) Indiana, Géorgie, Caroline du Nord, Tennessee, Texas et Wisconsin. Alors que la ligue semble s’aligner sur une tolérance de au sujet de la  consommation de marijuana -un avis partagée avec de nombreuses personnes aux États-Unis- , le commissaire de la NBA Adam Silver reste prudent quant à la modification de sa position sur la façon dont la décision pourrait être interprétée par les fans en bas âge «Lorsque nous modifions notre politique, nous devons être très prudents car nous envoyons clairement un message aux jeunes», a déclaré Silver précédemment. “Tout comme avec l’alcool, vous devez apprendre aux jeunes à utiliser une substance de manière appropriée et responsable pour qu’elle ne vous submerge pas.”

Pour information,  la MLB (Major League Basebal) et la NHL (National Hockey League) ont déjà renoncé de pénaliser leurs athlètes pour la consommation de cannabis,  une drogue plante largement consommée par nombre de joueurs.

Quelques athlètes du panier, à l’instar de l’ancien joueur Al Harrington qui est sur le point de devenir milliardaire grâce à son entreprise de cannabis, auront eu la sagesse de sagement attendre la retraite pour se consacrer entièrement au cannabis.