France - Page 6

To legalize or not to legalize?

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Alors que les élections présidentielles approchent en France, la question de la légalisation du cannabis s’invite dans le débat. Si les pays ayant mis fin à la prohibition de l’herbe affichent un bilan positif et que le marché du cannabis est en pleine explosion, la position des pouvoirs publique reste de faire dans la repression, sans donner de signe d’ouverture.

La France est non seulement le premier consommateur de cannabis d’Europe, avec un marché évalué par l’OFDT à plus de 3,24 milliards d’euros de revenus par an, mais aussi le premier pays producteur de chanvre d’Europe avec 35% des surfaces européennes cultivées en chanvre. Un cadeau du ciel pour les consommateurs, les entrepreneurs et l’État : la plus grande offre et la plus grande demande de cannabis sur le même territoire d’Europe… Et pourtant, les gouvernements successifs, s’ils ne rechignent pas à en débattre, refusent d’autoriser la production et la vente de fleurs de chanvre françaises.

Alors que l’État de New York vient de légaliser son usage récréatif et que le cannabis canadien légal fête ses deux ans, voyons comment se portent nos amis d’Amérique du Nord… Au Québec où la vente de cannabis est nationalisée, sous la forme des dispensaires de la SQDC, le gouvernement du Québec a encaissé 103 millions de dollars en 18 mois, dont il a reversé 20 millions aux municipalités. Le nombre de fumeurs n’a pas explosé mais augmenté de seulement 2%. Aux Etats-Unis, le marché du cannabis, alors qu’il n’est pas autorisé sur tout le territoire serait estimé à plus de 70 milliards de dollars en 2021. Ça fait quand même un peu réfléchir…

Une crise économique et sociale sans précédent se profile à l’horizon. Dans ce contexte, l’ouverture d’un nouveau marché très prometteur, qui crée de l’emploi (qualifié et non qualifié) et rapporte autant d’argent à l’État, tout en permettant d’assener un coup furieux au marché noir et à la criminalité qui l’entoure, n’est pas une mesure qu’on peut balayer avec indifférence.

Les français attendent des candidats qu’ils s’emparent de la thématique et prennent position, à l’instar des citoyens qui ont répondu très clairement à la consultation nationale lancée par le gouvernement avec un écrasant 80,8% de répondants favorables la légalisation du cannabis récréatif. Je ne crois pas qu’un politique, de quel bord soit-il, puisse passer à côté de 80% des électeurs, dont certains ne voteraient probablement pas si cette question n’était pas abordée (on rappelle que le taux d’abstention des dernières élections présidentielles était de 25% soit un quart des votants).

On peut imaginer que la question de la légalisation du cannabis en France devienne un des axes centraux des prochaines présidentielles, voire même qu’elle prenne la forme d’un référendum (qui ferait du bien aux français qui ressentent plus que jamais le fossé entre eux et leurs élus).

Terra Nova: le think tank français croit au cannabis

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Selon Terra Nova, la légalisation du cannabis en France rapporterait 1,8 milliard d’euros à l’Etat. Alors que la COVID coûte à l’Etat français “un pognon de dingues” et que la relance est incertaine, l’étude menée par le Think Tank en 2014 est plus que jamais d’actualité.

Trois scénarios

Dans son rapport, Terra Nova a imaginé trois scénarios – la dépénalisation, la légalisation dans le cadre d’un monopole public, la légalisation dans un cadre concurrentiel – et en a mesuré les différents impacts sur les finances publiques.
C’est la deuxième option, celle d’une production, d’une vente et d’un usage sous contrôle de l’Etat, qui est privilégiée par l’étude. Cela “permettrait de fixer le prix à un niveau plus élevé qu’aujourd’hui“, contrairement à l’option de la dépénalisation ou d’une distribution du cannabis gérée par des entreprises privées. Le contrôle d’Etat garantirait ainsi “une relative stabilité du nombre de consommateurs et du volume consommé“.
En premier lieu, “pour assécher les filières clandestines”, Tera Nova envisagerait de s’aligner à un prix de vente proche de celui du marché noir, “avant d’augmenter progressivement ce tarif pour réduire la prévalence“, précise l’étude.

Près de 15.000 emplois crées

Avec quelque 600.000 fumeurs quotidiens et 5 millions d’usagers en France, “non seulement la prévalence du cannabis ne diminue pas significativement, mais elle reste l’une des plus élevées d’Europe“, souligne Terra Nova, qui rappelle que le budget consacré à la lutte contre le cannabis s’élève à 568 millions d’euros par an.
Alors que l’Uruguay, le Canada et 15 états américains ont légalisés “notre pays ne devrait-il pas, à son tour, envisager un tel tournant idéologique et politique ?” appuie Terra Nova.
Le rapport avait été publié quand François Hollande était chef de l’Etat. Si Emmanuel Macron a toujours esquivé la question, il ne reste plus qu’à espérer que le prochain président français soit celui de la légalisation.

Info-Intox? Le documentaire: “La jeunesse en fumée”, diffusé sur France 2.

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France 2 a diffusé le mardi 8 avril un documentaire sur la consommation de cannabis chez les jeunes. Au travers de témoignages, nous apprendrons que le cannabis est tout aussi dangereux que les drogues dites dures.

Meet Aurélien (29 ans), Johanna (22 ans) et Randy (24 ans). Leur point commun? Avoir perdu leur jeunesse et gâché leurs vies après avoir consommé du cannabis.
Le documentaire “La jeunesse en fumée“, diffusé ce soir à 22h50 sur France 2, fait état sans détours des ravages de cette drogue prétendue douce.
Au travers de trois portraits, qui d’après la réalisatrice Andre Rawlins-Gaston reflètent “de la réalité des jeunes face au cannabis”, le reportage nous démontre que l’herbe se pose comme un des défis sanitaires majeurs de ce début de  XXIème siècle.
En 2021, le cannabis est dix fois plus puissant et dix fois plus nocif qu’il y a 20 ans. Une toxicité qui fait des ravages.
Ce 70 minutes diffusé sur la première chaîne du service publique se propose de dresser un état des lieux de la consommation de cannabis chez les jeunes. Et le constat est franchement effrayant.

Aurélien en est venu à voler dès l’âge de 16 ans pour nourrir son addiction à l’herbe (téléphones portables, ordinateurs puis sa famille). Il ira même jusqu’à violenter sa maman, la bâillonner et l’attacher à une chaise dans une crise de folie liée à sa consommation de weed et à l’argent dont il avait besoin pour acheter sa dose quotidienne de fumette. “Je mangeais des pizzas dans mon lit et écrasais mes cigarettes par terre, j’était comme un junkie à l’héroïne ou au crack. Tout ce qui je voulais, c’était baver de la bouche et être une véritable loque humaine“. Aurélien passera par des périodes d’intense manque physique pour se débarrasser de son addiction à la marijuana. A l’heure du reportage, le jeune homme de 29 ans vit dans un centre de désintoxication de jour.

Johanna, 22 ans, admet qu’elle a fini par “voir les fumeurs juste pour (son) cul et son corps. Avant de (se)réveiller hagarde le lendemain , attendant de pouvoir fumer un joint qui me fera repartir vers le même enfer”. Le tapin pour le pétard… qui l’eut cru?

Randy, 24 ans, a lui aussi tout perdu. Incapable de travailler, obligé de suivre un lourd traitement au lithium et aux neuroleptiques à cause de ce cannabis dont il n’arrive toujours pas à se défaire “(sa) vie est foutue“.

Il est bien loin, le bon vieux joint rigolo!
Le Dr Hélène Donnadieu prévient d’amblé les curieux qui pourraient avoir envi de tater du pétard: “quand on arrête de fumer du cannabis, on est saisi de manque physique: spasmes et douleurs au ventre, tremblement, fébrilité, accès de violence ou accès psychotiques. Il est véritablement très difficile de sortir de l’addiction au cannabis, et ce quel que soit l’âge(…) Pour l’addiction à l’héroïne, il y a la méthadone. Or, pour le cannabis, il n’existe aucun traitement de substitution à l’heure actuelle“.

Trois portait emblématiques de la détresse des jeunes face au cannabis, prévient la réalisatrice. De quoi s’inquiéter pour les 5 millions de fumeurs de joints que compte la France, et de la crise sanitaire en instance de s’abattre sur le Canada ou les USA, qui ont légalisé et/ou dépénalisé. A moins qu’il ne faille s’inquiéter de l’emprise du lobby big pharma et du dangereux entêtement du gouvernement français à diaboliser le cannabis plutôt que d’encadrer sa consommation.

Bonne séance!

La jeunesse en fumée, diffusé sur France 2 à 22h50 le 6 avril est disponible en VOD par ici

Via ce lien pour les abonnés Orange.

Le cannabis thérapeutique arrive dans les pharmacies françaises.

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Repoussée pour cause de pandémie, l’expérimentation du cannabis thérapeutique a officiellement débuté. L’essai se fera auprès de 3000 volontaires. Ce sont les entreprises canadiennes Tilray et Aurora qui fourniront pharmacies et patients Français.

Le ministre français de la Santé Olivier Véran a donné vendredi 26 mars le coup d’envoi de l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France. L’initiative, qui devait débuter en septembre dernier avait été repoussé de 7 mois pour cause de pandémie.
L’expérimentation sera pilotée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

3000 patients triés sur le volet

Les résultats de ce test à échelle nationale sont attendus en septembre 2023. Ils devraient permettre  “de juger de l’opportunité de généraliser l’usage des médicaments à base de cannabis en France ” (communiqué Ministère de la Santé)
En pratique, 3.000 patients se verrons prescrire de l’herbe pour cinq type de pathologies: douleurs neuropathiques réfractaires aux morphiniques, épilepsie aïgue, effets secondaires de traitement en encologie, certaines maladies du système nerveux central et soins paliatifs de dernier recours.

La première prescription de médicaments à base de cannabis devra être rédigée en milieu hospitalier encadré. Le renouvellement et la délivrance pourront ensuite être assurés par des médecins généralistes et distribuée en pharmacies.
En tant que médecin, en tant que ministre, je suis fier que la France puisse expérimenter l’usage du cannabis à des fins médicales, et d’ainsi mieux accompagner des milliers de patients qui affrontent des pathologies lourdes“,  s’est félicité Olivier Véran. 

Production Canadienne.

Alors que la production de cannabis en France est toujours interdite, ce sont des entreprises canadienne qui fourniront gratuitement le cannabis aux français. Un caribou-cocorico puisque c’est Tilray et Aurora, deux fleurons de l’industrie du cannabis au Canada, qui ont emporté le marché.
En pratique, les patients sélectionnés se verront essentiellement prescrire des flacons d’huile administrée par voie orale. “Ces produits sont généralement les plus prescrits, car ils offrent des possibilités de dosage plus précises aux patients”, expliquait pour France Info un responsable de Tilray.

Dans un second temps, les patients pourront se voir prescrire des fleurs séchées. Mais là encore, pas question de les fumer : ces fleurs seront destinées à être chauffées à l’aide d’un vaporisateur.
Santé d’abord.

 

Avec Reuters

La France, berceau de Révolutions.

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S’il est une qualité à laquelle les français n’ont jamais renoncé, c’est bien une certaine aptitude à donner du fil à retordre à leurs dirigeants. Cette propension à la contestation, de Gaulle la commentait d’un cynique « en 1944 les Français étaient malheureux, maintenant ils sont mécontents. C’est un progrès. ». Bien connus pour être “ingouvernables”, les irréductibles gaulois nous rappellent que le peuple souverain ne devrait jamais craindre son gouvernement.

L’eau bout dans les campagnes et se déverse dans les villes. Entre Gilets Jaunes, grèves des transports et manifestations quotidiennes les français ont clairement affiché leur méfiance pour la classe politique. En ce printemps où les étudiants sont au bord de la crise de nerfs, où un ancien Président est condamné à de la prison ferme et qu’une épidémie met l’économie à mal avec une bonne partie de l’Hexagone au chômage partiel, la situation devient explosive. Dans un pays où un quart des salariés sont fonctionnaires, un quart des moins de 25 ans est au chômage pendant qu’un dixième de la population vit avec le RSA (soit 564,78 euros par mois), où la différence entre le seuil de pauvreté (1063 euros) et le SMIC net mensuel (1197,03) est d’une centaines d’euros, il est légitime de se demander pourquoi les pavés n’ont pas volés plus tôt.

A cela il convient d’ajouter le mépris affiché des politiques pour leurs électeurs, à l’heure où députés et sénateurs sont les grands absents du débat politique et que les “suggestions” du Comité Scientifique et du Conseil d’État (aucun des deux n’ayant été élus) deviennent des lois dignes d’Orwell. Le pays en état d’urgence depuis le 11 juillet 2017, le couvre-feu à 19h qui est, je le rappelle, une mesure militaire, l’interdiction de se déplacer librement sur le territoire, le suivi personnalisé et digital des données de santé, la fermeture des frontières et bien entendu, bonus sous-jacent, l’impossibilité pratique de manifester.. Tout cela est tellement plus facile à imposer quand on a pas à écouter ceux qui vous élisent.

Quand éclatera l’orage du désespoir

Dès lors, la comparaison avec le contexte de la Révolution Française est légitime tant ça sent l’orage. Car un système politique qui repose sur la classe moyenne pour mettre du beurre dans les épinards des dirigeants est voué à rencontrer un jour ou l’autre une sérieuse opposition. Et pour mémoire, ce ne sont pas les paysans qui ont lancé la Révolution en 1789, mais la bourgeoisie excédée par l’abus de privilège de la noblesse et sa sourde oreille aux demandes d’un peuple affamé, « ils veulent du pain, qu’on leur donne de la brioche… »

A cet état de fait, le jeu des médias français n’arrange rien.  Où est le cinquième pouvoir quand les plus grands médias nationaux appartiennent à Lagardère, Dassault, Bouygues, Bolloré, Niel ou Pinault?
La France vit sous perfusion d’un État sur le point de s’écrouler. Toutes les minutes comptent pour agir dans le bon sens.
Ceci n’est pas un appel à la révolte mais à la prise de conscience. Je vous quitte avec ses mots de  Marguerite Yourcenar « la révolte qui vous inquiète était en moi, ou peut-être dans le siècle ».

Festival Arcadia: “L’ampleur de toutes choses” en projection virtuelle ce soir.

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Cette année, le festival Aracadia aura lieu vraiment tout près de chez vous puisque c’est dans votre salon que se seront diffusés les documentaires de cette 10ème édition de l’Environemental Film Festival, qui met à l’honneur les meilleurs reportages en faveur d’un monde vert, juste et durable.

Ce soir, c’est l’excellent “L’ampleur de toutes choses” qui est nous est proposé en séance virtuelle par Arcadia.
Synopsis: Lorsque Jennifer Abbott perd sa sœur, décédée d’un cancer, son chagrin la rend sensible à l’extrême gravité de la crise climatique. Dans son nouveau documentaire, L’ampleur de toutes choses, elle esquisse des parallèles intimes entre les deuils vécus à l’échelle personnelle aussi bien que planétaire. Aux récits des manifestations du changement climatique observées en première ligne s’amalgament les souvenirs d’enfance qu’évoque pour la cinéaste la région de la baie Georgienne, en Ontario. Qu’ont en commun ces histoires ? Eh bien, tout, étonnamment.

 

Pour celles et ceux que l’on présente à l’écran, le changement climatique n’appartient pas à un futur lointain : il est à leur porte. Les combats livrés, les pertes douloureuses et les témoignages poignants se croisent dans une trame extraordinaire tissée d’émotions brutes et de beautés fulgurantes transformant l’obscurité en lumière et le chagrin en action.

🎫 Pour réserver vos places :
1. Rendez-vous sur www.aff.eco/le-festival-2021 pour découvrir la programmation
2. Sélectionnez le ou les films qui vous intéressent et soutenez votre cinéma local en trouvant la séance la plus proche de chez vous sur www.25eheure.com
3. Achetez votre place (6€) directement sur le site, l’e-mail de confirmation contient le lien de la projection

Bonne séance!

Les pâtes au cannabis débarquent à Paris!

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Après la meringue de Conticini et la pizza au CBD de Steve Bonnet, les pâtes au chanvre bien-être font leur arrivée dans les assiettes parisiennes.

En tisane, fleurs, vapotage, en huile intime, gummy-bears ou encore en gel hydroalcoolique, le cannabidiol (CBD) est partout! Un succès légitime pour la molécule légalisée depuis novembre 2020, et dont les vertus apaisantes ne sauraient mieux convenir à notre condition d’homo sapiens sous lockdown.

Si en France, quelques chefs se sont lancés dans l’aventure, force sera de reconnaître que les propositions auront été soit éphémères (à l’instar de Philippe Contici) soit décevantes.
A cette demande en devenir, le restaurateur Anthony Amar répond par un premier plat aussi réussi que prometteur: des pappardelles de chanvre relevées à l’huile de CBD et fleurs de cannabis*. Rien que ça.
Fin gourmet et rompu aux charmes de cette belle plante qu’est le chanvre, le créateur du site Haschill a choisi de jouer la carte du tout cannabis, avec trois déclinaisons de chanvre dans une même assiette.

Les pappardelles (fraîches) sont préparées avec de la farine de chanvre dans laquelle a été ajouté une généreuse quantité de fleurs d’Amnesia Haze. Après trois minutes de cuisson, les pappardelles sont alliées aux pignons, à la crème et au basilic, puis relevées à l’huile de CBD.
Cerise sur la pasta: une belle fleur de chanvre posée en touche finale.
Le résultat est littéralement stupéfiant; un véritable régal du corps et de l’esprit.

Pour déguster cette merveille, il vous faudra en revanche être Francilien.
Si vous avez cette chance, le pappardelles chanvrées peuvent être commandées :
-sur le site www.haschill.com
-par téléphone au 01 42 88 40 28
-en vous rendant “Aux As Trattoria”, 82 rue Boileau 75016 Paris.

*fleur de cannabis dont le taux de THC est inférieur à 0,2%

Et pour les cuisiniers en herbe, voici la recette en images:

 

 

 

 

Green R : la top appli écolo conçu par un lycéen.

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Green R, c’est la géniale application qui permet de signaler une zone polluée et d’organiser un ramassage avec d’autres utilisateurs. Conçue par un français de 16 ans, L’appli est à l’image de la génération de son créateur; impliquée, intelligente et farouchement écologiste

La nouvelle génération n’a pas peur du futur. Elle s’arme, prête  à en découdre avec la pollution.
S’appuyant sur la technologie et sur la capacité de mobilisation des citoyens, Green R compte aujourd’hui des milliers de personnes. Le principe : Si vous apercevez un dechet sur la voie publique et que vous n’avez pas le temps ou l’équipement ; Green R vous permettra de donner la localisation de la vilaine ordure pour que quelqu’un d’autre s’en charge. Mais ce n’est pas tout ! Vous pouvez aussi organiser des « Green walk ». Lorsqu’il y a beaucoup d’ordures, les gens peuvent se donner rendez-vous pour nettoyer un endroit à quatre ou cinq personnes en une heure .

« Quand j’ai eu l’idée de cette appli, je me suis dit que j’allais la faire sans trop savoir comment ». On est une génération de plus en plus engagée, on peut faire des choses même en étant jeune », assure Ruben Longin, 16 ans . Fort de son idée et ses convictions,  il n’a pas hésité à soumettre son projet à un codeur informatique rencontré par hasard lors d’un repas avec ses parents. Convaincu, l’homme âgé de 40 ans s’associe à lui. C’est le début de la collaboration et du projet.

Après quelques mois de conception, l’application GreenR voit le jour le 26 juillet 2020.

France : le premier vin au cannabis débarque !

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Et évidemment il est bordelais ! Disponible depuis le 1 février dans le fief du vin français, le premier vin au cannabis est disponible légalement à la vente.

Si vous êtes de ceux qui accompagnent leurs repas d’un petit verre de vin ; vous ne pouvez pas passer à côté de ce plaisir des sens. “Le Burdi W” est une boisson aromatisée à base de vin, affichant du cannabidol dans sa liste d’ingrédients.

Au niveau du goût, Raphaël de Pablo, qui est derrière le projet, explique à nos confrères du 20 Minutes: « On obtient des notes très fruitées, avec une pointe de cassis et surtout on ressent vraiment cet effet relaxant après la dégustation ».   La dégustation est garantie sans effet secondaire, « puisqu’il n’y a pas de THC », la molécule du cannabis qui fait « planer ».

Ce vin contient une présence de THC inférieure à 0.2%, de telle manière que sa consommation ne produit aucun effet indésirable sur l’état d’esprit, excepté ceux causés par l’alcool. Par conséquent, tout sommelier ou amateur de vin pourra le consommer sans problème. Il compte également du CBD et d’autre cannabinoïdes sans effets psychoactifs, qui en optimisent les vertus thérapeutiques.

Et si la France gagne à être connue comme un pays producteur de (bon) vin, le Burdi W a de grandes chances de bousculer les codes.  Pour le moment, seules 500 bouteilles ont été produites et ont d’ores et déjà été vendues. De nouvelles bouteilles devraient être produites très rapidement. 

Avant la commercialisation du produit, une campagne de financement et de précommandes avait été lancée sur la plateforme KissKissBankBank. 125 contributeurs auront permis à Raphaël de Pablo de récolter près de 9 500 €.

Algoflash, des engrais très Weed-friendly.

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La célèbre marque d’engrais Algoflash propose en France une gamme «  plantes médicinales et aromatiques ». Soit trois produits qui, malgré les fumeux efforts de l’équipe marketing pour ne pas trop en dire sur la vraie cible, sont clairement destinés à la culture de weed. A la conquête (discrète) du homegrowing dans l’Hexagone?

En France, faire germer une graine de chanvre est interdit. Une disposition du code Pénal qui n’empêche pas le pays de compter plusieurs dizaines de milliers cultivateurs opérant dans l’illégalité. De l’étudiant aux trois plans dans un placard au quadra’ qui fait pousser sa beuh bio en Provence en passant par la bande de potes qui se ferait bien un billet en fumant gratuit, le marché de la micro-production n’a jamais compté autant de clients. Un marché de la botanique stupéfiante qu’Algoflash compte bien pénétrer en douceur (faudrait pas non plus se griller ou sombrer dans l’incitation)  avec trois produits. Trois essentiels couvrant le B.A-BA de la culture cannabique : un engrais de croissance, un engrais pour la floraison et un terreau light. Un rapide examen du visuel et de la fiche technique ne laisse planer aucun doute: le très bien nommé  Algoflash et son nain de jardin s’adresse au homegrower en herbe!

 

 

 

 

Sur l’étiquette, le prometteur engrais de croissance nous promet des tiges vigoureuses et feuillage dense…on oubliera le thym et la ciboulette, la sarriette ou l’aneth.

 

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