France - Page 8

La France arrive sur le marché des boissons au CBD avec BAGA.

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Les bordelais Gaspard Duval et Antoine Grenier viennent de lancer BAGA, une ligne de boissons au CBD. Fabriqués en Nouvelle-Aquitaine, ces rafraichissements zénifiants se déclinent en trois parfums. Disponibles en commande sur le net, BAGA fera son arrivée en rayonnages dans le courant du mois d’octobre.

L’aventure des boissons BAGA ne commence pas avec qui on pourrait l’imaginer : loin des stéréotype, les fondateurs ne sont ni des hipsters-surfeurs de tendance, ni des serials-opportunistes, ni des stoners momentanément reconvertis dans le CBD en attendant la légalisation.
Mais deux jeunes hommes sains, smart et simples dont les motivations initiales prennent à rebrousse poil tous les clichés des cannabis start-uper.
Nous avons découvert le CBD il y a 2 ans en recherchant un traitement alternatif pour la pelade universelle, une maladie auto-immune dont je suis atteint. A l’époque, nous étions en Master 2 IAE à Bordeaux. Il faut savoir que le CBD est un formidable régulateur du système immunitaire. Et ça, c’était une très bonne nouvelle pour moi (rires). J’ai donc commencé à prendre du cannabidiol, et là, petit miracle : mes symptômes ont suffisamment disparus pour que je puisse me passer du lourd traitement que je suivais depuis des années. Aujourd’hui, je ne prend que du CBD, et si j’ai encore ça et là quelques manifestation de la maladie, ça n’a rien à voir avec ma condition « ante-CBD ». Ne serait-ce que d’arrêter les médicament et leur kyrielle d’effets secondaires et pour moi une petite révolution. Puis, aussi bien de façon empirique qu’à la lecture d’études, nous avons  réalisé que le CBD est surtout une solution naturelle particulièrement efficace pour se détendre. (des observations faites en 2018, alors que le CBD et ses vertus étaient encore peu connus du public NDLR). C’est cette sensation de bien-être que nous souhaitons apporter au plus grand nombre » nous explique Gaspard dans un interview on ne peut plus « gestes barrière » puisque conduite au téléphone.

La gamme BAGA (entendez par l’acronyme « les Boissons Audacieuses de Gaspard et Antoine ») de ces Michel et Augustin du breuvage qui soulage est entièrement made in France, et se décline en trois saveurs :
Pêche-Blanche-Verveine,
Framboise-Mélisse et Pomme
Kiwi -Camomille.
Les plantes à tisane, reconnues pour leur effet apaisant, parfument et renforcent l’action relaxante du CBD, tandis que les aromatisations fruitées apportent une touche de gourmandise.
Enrichies avec du CBD naturel (20mg par bouteille de 33 cl), les boissons Baga sont produites dans une démarche responsable, conditionnées dans du verre 100% recyclable.
Une attention particulière portée à la qualité des composants qui se voit et surtout se goûte, tous les ingrédients étant cultivés en France et provenant de l’agriculture biologique ou s’inscrivant dans une démarche de développement durable. Une belle et bonne boisson relaxante pour nous comme pour la planète.

BAGA, entre 4 et 5 euros en boutiques spécialisés (courant octobre) et disponible tout de suite en commande ici :
https://fr.ulule.com/projects/102042/checkout/

Yannick Jadot, le Vert qui se lève pour la légalisation.

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En cas de victoire à l’élection présidentielle française de 2020, le chef de file des écologistes compte bien en finir avec la prohibition du cannabis, proposant un modèle proche de celui pratiqué au Québec: un commerce de weed qui serait sous le contrôle de l’État.

C’est dans les colonnes de l’Obs daté du 17 septembre que l’ancien/prochain candidat à la présidentielle -Il s’était présenté en 2017, avant de se retirer au profit de Benoît Hamon (PS)-  a précisé sans détours ni ambiguïté sa position sur le brûlant sujet cannabis.
« Nous voulons réguler le cannabis, le légaliser avec une organisation par l’État de la production et de la distribution. C’est une question de santé publique : la France est le pays le plus répressif en Europe et pourtant celui qui consomme le plus, notamment chez les jeunes, avec des logiques d’addiction très graves. J’en parlais avec Renaud Muselier, le patron de la région PACA, qui est pour, lui aussi. Il me dit qu’à  Marseille, des gamins fument du goudron. C’est aussi un enjeu de sécurité : ces trafics mettent des quartiers entiers sous tutelle mafieuse. Sortons des postures ! »
L’homme vert du moment, et probable futur élu à la magistrature suprême, propose un schéma de contrôle et distribution proche de celui qui a fait ses preuves dans notre Belle Province. Depuis novembre 2018,  c’est le gouvernement du Québec, via la Société Québécoise De Cannabis (SQDC), qui a le monopole de la vente et distribution de la belle plante.
La SQDC organise ainsi le commerce de cannabis, grâce à une douzaine de dispensaires, là aussi sous contrôle du gouvernement.
Une position progressiste que Yannick Jadot ne sort pas de son chapeau puisqu’en juin 2019, le député européen affichait déjà sa volonté de légaliser, de façon responsable, la vente et la consommation de cannabis.

 

 

Amis Français, rendez-vous en mai 2022!

Ikea se lance dans les panneaux solaires pour particuliers

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Dès aujourd’hui, il sera possible d’acheter des panneaux solaires chez Ikea, associé à Voltalia, le géant des énergies renouvelables. De 6 990 euros les six panneaux à 7 990 euros pour neuf panneaux, désormais installer ce type de service devient “simple et accessible”.

Le géant suédois de l’ameublement se lance dans les énergies renouvelables ! L’entreprise, qui s’associe pour l’occasion avec Voltalia, acteur international des énergies renouvelables, propose deux types d’offres, une “pour s’adapter aux toitures les mieux exposées, à partir de 6 990 euros pour six panneaux, et 7 990 euros pour neuf panneaux”, une autre “s’adaptant à différents types de toits, avec du matériel pour optimiser la production et l’autoconsommation”, 1 000 euros plus cher.

Ikea annonce des garanties dont “5 ans pour le service après-vente tout compris”, “5 ans de garanties de performance” lors de laquelle “s’il y a une différence entre la performance annoncée lors du devis final et la production réelle de l’installation, le client se verra rembourser la différence”, “10 ans minimum de garantie du fabricant sur les composants (panneaux et onduleur) et “25 ans de garantie sur la performance des panneaux”.

France : Des députés dénoncent le « retard préoccupant » de l’expérimentation du cannabis médical

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Mercredi 16 septembre, la mission parlementaire sur les usages du cannabis a estimé que l’expérimentation du cannabis médical a pris un « retard préoccupant ». « Plus aucun retard ne doit être pris », insiste-t-elle.

L’expérimentation du cannabis médical a pris un retard préoccupant et le gouvernement doit maintenant agir vite, a estimé la mission parlementaire sur les usages du cannabis à l’occasion d’un rapport publié mercredi 16 novembre, qui réclame aussi le feu vert à une production française.

La mission dénonce le retard fort regrettable et préoccupant pris par ce projet, alors que « la France est à la traîne sur la question du cannabis thérapeutique », déjà autorisé dans de nombreux pays européens.

Le gouvernement n’a pas agi de manière suffisamment volontariste, a déploré le président de la mission, le député Robin Réda (LR) en présentant le rapport à la presse. Pour les patients aujourd’hui, ce n’est plus supportable d’attendre un peu plus, a ajouté son rapporteur général Jean-Baptiste Moreau (LREM).

L’Assemblée nationale a autorisé en 2019 l’expérimentation du cannabis thérapeutique pour au moins 3 000 patients souffrant de maladies graves. Elle devait initialement débuter en septembre, avant d’être repoussée à janvier par les autorités sanitaires, qui invoquent les imprévus liés à l’épidémie de Covid-19.

France : Le cannabis médical dans le brouillard

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En raison du Covid-19, le début de l’expérimentation sur le cannabis thérapeutique, prévue en septembre, est « reporté au plus tard en janvier 2021 », annonçait l’Agence du médicament (ANSM) en juin.

Le soutien d’Olivier Véran

Cette perspective semble elle-même s’éloigner, déplore le collectif de patients ACT (Alternative cannabis thérapeutique). Approuvée par l’Agence du médicament en 2018, fortement soutenue par Olivier Véran alors député et auteur de l’amendement voté par le Parlement en octobre 2019, l’expérimentation, qui devait recruter 3 000 patients souffrant de douleurs résistantes aux autres traitements, reste dans les limbes.

Pas avant mars ?

Béchir Saket, porte-parole et juriste du Collectif ACT, fait les comptes : « Même si le décret sortait aujourd’hui, le temps de former les médecins, de passer les appels d’offres… on ne pourrait pas démarrer avant mars. »

D’autres écueils sont saillants, telle l’absence de budget alloué à l’expérimentation qui suppose notamment que les produits seraient fournis gratuitement par des sociétés étrangères. Ou la tentation de subordonner l’essai au développement d’une filière française. « La mission d’information parlementaire a auditionné plus d’entreprises que de patients. C’est avant tout un sujet sanitaire. »

Statut de produit de santé

ACT, qui menace de démissionner du comité scientifique mis en place par l’ANSM, pousse pour que le cannabis thérapeutique ait au plus vite un statut de produit de santé, et milite pour un moratoire des poursuites contre les patients consommant la substance pour raisons médicales.

Leur crainte est que, les retards s’accumulant, le sujet redevienne politique à l’approche de la prochaine présidentielle, et soit enterré dans l’attente du résultat de celle-ci.

 

Article provenant de Ouest-France par Pierre Richard

France : Que penser de l’amende forfaitaire pour les consommateurs de cannabis ?

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En vigueur dès ce mardi en France, les fumeurs de cannabis et consommateurs d’autres stupéfiants seront passibles d’une amende forfaitaire afin de réduire les achats et trafics de drogue.Si certains espèrent un assouplissement de la répression, d’autres craignent que la mesure ne favorise les dealers. Nos confrères de Libération ont interrogé des consommateurs de cannabis pour savoir ce que cette nouvelle amende allait changer dans leurs habitudes.

La mesure avait été annoncée fin juillet par le premier ministre, Jean Castex, en visite à Nice après des violences commises dans le quartier des Moulins, haut lieu du trafic de drogue de la ville. Elle entre en vigueur ce mardi. Désormais, les fumeurs de cannabis et consommateurs d’autres stupéfiants seront passibles d’une amende forfaitaire de 200 euros. Si elle est réglée sous quinze jours, elle est minorée à 150 euros. Au-delà de 45 jours, elle sera majorée à 450 euros

Nos confrères de Libération sont allés dans les rues de Paris pour aborder ce sujet avec des consommateurs de cannabis. Extrait :

Rémy, 34 ans, Paris

«Ce projet d’amende nous a pas mal intrigués avec mes amis. On en a beaucoup parlé pendant l’été. A la base, je trouvais ça cool de s’orienter vers une amende plutôt que de rester dans ce flou juridique. J’ai vu passer beaucoup de publications sur des blogs spécialisés dans la culture cannabis qui faisaient part de leur opposition. Mais après m’y être intéressé un peu, ce qui en ressort n’est pas hyper positif. «En vérité, l’Etat ne cherche pas à légiférer. C’est encore une fois mettre le sujet sous le tapis et sanctionner. Plus de 1% des Français fument de l’herbe ou du shit quotidiennement. On ne règle pas un problème de société et de santé publique en délivrant des amendes. L’Etat a voulu rendre la lutte contre les stupéfiants plus réaliste avec cette amende, mais on voit que c’est totalement absurde, rien qu’au niveau des quantités. Jusqu’à 100 grammes de cannabis pour bénéficier de l’amende ! Au final, ce sont les dealers qui vont pouvoir sortir plus tranquillement. Sans tomber dans le complotisme, les consommateurs des beaux quartiers sont beaucoup plus en mesure de payer 200 euros. Cette mesure est encore un très bon moyen de contrôler les populations. Dans certains quartiers populaires, là où les gens ne peuvent pas forcément fumer chez eux, la police pourra se faire plaisir et mettre des prunes dans tous les sens.»

Retrouvez l’intégralité de l’article sur le site de Libération

 

“La France vue du Canada”. Lobbying de la Chasse en France: l’avis de Yolaine.

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Ce livre, les ayatollahs de l’écologie s’en serviront pour allumer le barbecue où ils cuiront leurs steaks de soja”.
Le ministre de la justice Français n’aura pas prêché la tolérance dans sa préface au livre du prophète de la chasse; Willy Schraen. Une position du controversé Eric Dupont-Moretti à contre-courant d’une opinion publique défavorable à cette chasse que le gouvernement soutient pourtant.
Une semaine avant la nomination de l’ancien avocat de Patrick Balkany au poste de garde des Sceaux, nous avions rencontré Yolaine de la Bigne qui nous a donné son très clairvoyant sentiment sur le sujet.

 

-Sur cette question de la chasse où en est-t-on aujourd’hui en France, quelle est la position de l’actuel gouvernement ?
La position du gouvernement et de l’exécutif est à mon sens aussi claire que consternante. Et  ça me reste encore en travers de la gorge car nous repartons en arrière! Emanuel Macron a choisi de favoriser la chasse, sans s’en cacher: il est pour les chasses présidentielles -j’ai entendu dire que la famille de Brigitte adorait ça-, il protège la chasse de vénerie (la chasse à courre NDLR) et a fait baisser le prix du permis de chasse, tant et si bien que le nombre de permis délivré a explosé.

-Et le contre-pouvoir vert ?
Avec un ministre ultra-populaire, Nicolas Hulot, qui démissionne en larmes parce qu’il a face à lui Thierry Coste, un type que j’ai en horreur et qui est LE lobbyiste français de la chasse et aussi un proche du Président… ça en dit long sur la volonté d’inclure une réduction de la chasse en France dans leurs objectifs. Et c’est là que je trouve cette position aussi scandaleuse que bête: quand on lit les chiffres, c’est 2,5% de français qui chassent alors que 80% de nos concitoyens sont contre! Regardons ce qui se passe en France:  il y a plein de manifestations, de pétitions et mouvements en défaveur de la chasse… et  pourtant Macron ne bouge pas, ou plutôt bouge en faveur de la chasse. Je trouve ça extrêmement grave.

-Si l’élan ne vient pas du haut, pourrait-il venir du bas ?
Oui, l’opinion publique est derrière cette cause animale que je défend depuis plus de 30 ans. Et si elle l’est de façon de plus en plus marquée, nous verrons des changements rapidement.
J’espère que les jeunes générations seront très proactives sur le sujet. Des associations comme L.214 font un travaille exceptionnel. C’est d’ailleurs comme ça que je suis devenue végétarienne, en tombant en 1989, alors que j’étais enceinte, sur un reportage de Brigitte Bardot qui filmait les abattoirs. Ça m’a horrifié. Trois semaines plus tard, je ne mangeais plus jamais de viande.
J’espère que ces interventions d’associations auront un jour, on peut toujours rêver, le même effet sur ces grands prédateurs que sont les hommes politiques.

 

Entretient A.L.

Parmi les multiples talents de Yolaine de la Bigne, celle d’être l’instigatrice de la formidable et nécessaire Université d’Été de l’Animal .
Pour cette 5ème édition, le château et parc animalier de La Bourbansais ( entre Rennes et Saint-Malo), accueilleront l’Université d’été de l’Animal, et ça se tient du 28 au 30 août 2020.

 

Le programme de cet incontournable rendez-vous organisé par la créatrice de la Journée Mondiale de l’Intelligence Animale:

 

Le vrai geste citoyen: Participer à l’enquête du collectif ACT sur le cannabis thérapeutique en France.

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C’est le collectif Alternative pour le Cannabis à visée Thérapeutique  (ACT) qui a eu la bonne initiative de lancer une grande enquête sur le dit cannabis thépeutique, alors que la date initiale du début de la  phase d’expérimentation prévue pour septembre est repoussée à janvier 2021. Un grand bravo au  collectif ACT qui réunit des associations de patients et des personnalités engagées pour promouvoir l’usage médical du cannabis en France, pour ce sondage-test que nous relayons avec plaisir:

Cliquez ici pour accéde à l’enquête sur le cannabis thérapeutique en France.

France : Cannabis, retour sur 50 ans de politique de répression

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Le nouveau Premier Ministre français Jean Castex a annoncé la généralisation d’une amende de 200€ pour les consommateurs de cannabis.

Après deux mois de tests dans cinq villes, le Premier ministre Jean Castex vient d’annoncer la généralisation d’une amende forfaitaire de 200 euros à tout le territoire. Une mesure dans la continuité de la politique de la France depuis les années 1970 en matière de lutte contre les drogues.

Nos confrères de Brut nous proposent aujourd’hui un récapitulatif des différentes mesures posées contre le cannabis. Dominique Voynet en 1997, Nicolas Sarkozy en 2003, Emmanuel Macron en 2017… Tous ont, à leur manière, ont abordé le sujet controversé du cannabis. Retour sur 50 années d’une politique répressive.

 

Hôpital Français cherche fumeurs de joints

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Si votre boulot de barman saisonnier au Macumba-Club vous a planté cet été pour cause de Covid-19, Zeweed, jamais à court de bons plans, vous a trouvé un reality-check summer-job.

C’est le  CHRU de Nancy qui, dans le cadre d’une étude visant à « mettre fin à l’addiction au cannabis » (sic), cherche des fumeurs de cannabis.
Et pas du petit smoker : au moins sept spliff par jour.
Pour faire parti du programme,  il vous faudra aussi avoir plus de 18 ans et vouloir arrêter de consommer la belle plante pendant au moins deux mois.
Un appel à candidature relancé ce mardi 28 juillet 2020 après des recherches déjà engagées en 2018 et 2019, mais dont les études avaient fourni des résultats trop partiels,  faute de participants.
A croire que dans le Grand Est, les gens préfèrent rester à l’ouest.

Le CHRU lance donc cette année un  nouvel appel à volontaires en mal de réalité pour « affiner les résultats » de l’ étude « Mac Beth »  (Oui, comme la pièce de Shakespeare qui finit bien).

L’étude, qui a pour ambition de mettre fin à l’addiction au cannabis via des séances de méditation en pleine conscience (mindfulness), sera testée en comparaison à un programme plus classique de suivi thérapeutique (consultation privée avec psychiatre )

Les membres du groupe « mindfulness » suivront ainsi un programme de méditation de deux heures hebdomadaires pendant 8 semaines.

Si vous répondez aux critères de cette étude, que vous n’avez plus de weed, que vous êtes fauchés à en manger vos cheveux longs alors que les huissiers viennent d’embarquer votre nana, vous pourrez toujours adresser un mail à macbeth@cpn-laxou.com.

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