Cannabis - Page 8

Pénurie de Ganja en Jamaïque!

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Après une saison à la météo désastreuse, les Jamaïcains sont en passe de se retrouver privés de la plus célèbre de leurs matières premières.

Panique en Jamaïque! Sur l’île de Bob Marley, où tout tourne généralement rond sous le Soleil, Rastas, Stoners et patients pourraient bien être mis à la diète de weed.
Une très mauvaise nouvelle en pleine pandémie confinée.
Deux raisons à cette situation inédite, qualifiée par un responsable politique de “culturellement embarrassante”.
En premier lieu, la saison des ouragans a été des plus féroce alors que cet été, une canicule hors-norme s’abattait sur les plans qui avaient survécu aux tempêtes.
La seconde explication à cette dèche historique est liée à la pandémie: avec un couvre-feu de 18 heures à 6h00 du matin, les agriculteurs n’ont pas pu s’occuper de leurs champs la nuit, comme ils en ont l’habitude. De plus, la plue part des zones de culture ne sont pas accessibles par la route: il faut donc effectuer de très longs trajets à pied pour chercher l’eau au puits ou à la source pour arroser les plants. Pas simple quand les horaires sont restreints. Certains producteurs ont fini par jeter l’éponge.

Quant aux cultivateurs qui ont récoltés, leur manque à gagner se chiffre à plusieurs dizaines de milliers de dollars, à l’image de cet agriculteur qui au lieu de produire 300 kilos comme il l’espérait, il ne pourra en fournir que 180 (AFP).
Sur le marché noir, la demande est naturellement devenue beaucoup plus grande, pour une offre sérieusement réduite alors que confinés, les ganja-aficionados consomment plus. Les autorités jamaïcaines ont pour leur part tenu à faire remarquer sur le marché réglementaire, l’herbe qui fait rire serait toujours disponible, mais à prix plus élevé.

Le cannabis est une plante dont l’usage est profondément ancré dans la culture jamaïcaine, utilisée entre autre lors de rituels religieux, comme aide à la transe. Ce n’est que depuis 4 ans que l’herbe a été dépénalisée, dans un effort de réguler un marché potentiellement énorme dans le pays.
L’île a déjà commencé à fournir le Canada en huile de cannabis concentrée. Elle vise d’autres marchés comme l’Australie et l’Allemagne. Des pays qui devront encore attendre un peu avant de profiter des plaisirs récréatifs de la Ganja.

Thaïlande: de la weed au menu des repas de l’hôpital.

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Alors que la Thaïlande vient de très largement légaliser le cannabis thérapeutique, un hôpital au sud de Bangkok a revisité son menu pour proposer des plats assaisonnés à la Ganja. A faible teneur en THC mais bien relevés au CBD, les préparations et leurs effets ont déjà conquis patients et praticiens.

En 2018, la Thaïlande devenait le premier pays d’Asie du Sud-Est à légaliser le cannabis à visée médicale.
Depuis, le Royaume s’est lancé dans la production et la commercialisation de weed thérapeutique, avec la ferme intention de ne pas rater le coche d’une industrie mondiale de plusieurs milliards de dollars.
Et même si la consommation de weed à des fins récréatives est toujours pénalement sanctionnée, les feuilles et tiges, qui ont une faible teneur en THC mais un taux de CBD élevé, ont été retirées de la liste des stupéfiants fin décembre.
Depuis le début de l’année, plusieurs fournisseurs agréés, à l’instar des hôpitaux, ont ainsi recours à la belle plante pour donner à leurs plats un petit supplément d’âme.
Au delà de d’effet d’annonce ou du coup de publicité, le corps médical de l’hôpital de Chao Phraya Abhaibhubejhr met en avant les vertus apaisantes et myorelaxantes offertes par le CBD. Jugulé à un faible pourcentage de THC, le CBD, fort de l’effet entourage, a de réels intérêts thérapeutique.

Boeuf sauté à la Ganja.

Au menu du restaurant de cet hôpital situé à environ deux heures de la capitale Thaï, on trouvera par exemple une salade épicée aux feuilles de weed, du pain de chanvre ou du boeuf sautée aux feuilles de cannabis frites.
Point de nouveauté dans ces recettes pour autant: ces plats à la Ganja font parti de l’ancestrale tradition culinaire du pays.
Mais avaient disparus des menus officiel, depuis la prohibition imposée en 1934.

Pakakrong Kwankhao, chef de service dans l’établissement, se félicite de ce retour aux traditions.
Avant que le cannabis ne soit  banni au siècle dernier, “il était utilisé par les Thaïlandais en petites quantités dans la cuisine comme herbe d’assaisonnement et aussi comme remède”, rappelle-t-elle.

Si les feuilles contiennent donc très peu de THC, le restaurant a tout de même pour politique de ne pas en utiliser plus de cinq par patient. “S’ils ont une faible tolérance, ils peuvent choisir le plat qui contient juste une demi-feuille”, poursuit le Dr. Pakakrong Kwankhao, avertissant que les femmes enceintes ou les personnes fragiles devraient éviter le menu où l’herbe est infusée,  et donc un plus forte.
Malgré la très faible quantité de THC dans les plats, la nourriture servie dans ce restaurant “ a de nombreux bénéfices, en particulier celui daméliorer l’humeur, la concentration et la créativité”, assure le Dr. Kwankhao, sans doute la première praticienne à être ravie de déjeuner à la cafétéria.

 

Zeweed avec Reuters

De la weed pour les vaccinés

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Un dispensaire de weed basé au Michigan offre de l’herbe gratuite à toute personne vaccinée contre la Covid-19

Pour aider à endiguer la pandémie de coronavius, le Greenhouse of Walled Lake offre des joints pré-roulés gratuits à toute personne qui reçoit le vaccin contre la  Covid-19.

“Nous sommes tous stressés, mais le vaccin est, espérons-le, ce qui va finalement mettre fin à cette pandémie, et nous voulons juste récompenser les gens qui prennent de l’avance pour lutter contre ce fléau”, a déclaré le propriétaire de la serre Jerry Millen à CNN. “Si je peux aider à arrêter la pandémie de quelque manière que ce soit, et si c’est comme ça que je peux le faire, qu’il en soit ainsi.”

La promotion “Pot for Shots” s’est faite avec UBaked Cannabis Company, qui fournit les pré-rolls. La campagne a commencé vendredi et se poursuit jusqu’en février.

Pour obtenir de l’herbe gratuite, il suffit à quelqu’un de se faire vacciner et de se présenter au dispensaire avec une preuve de vaccination.

Millen a déclaré qu’il envisageait de prolonger la date limite si il n’y avait pas assez de personnes qui se faisaient vacciner d’ici la fin du mois de février pour encourager les autres à faire le pas; afin que tout le monde «puisse revenir à la normale». “Nous soutenons la liberté des choix, chacun choisit quoi faire, mais il est important que les gens prennent des mesures pour arrêter la pandémie en restant à la maison et en portant un masque, ou en se faisant vacciner s’ils choisissent de le faire”, a déclaré Millen.  “C’est notre façon de remercier les gens qui le font.” 

USA: la dépénalisation pour le printemps.

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Alors que Joe Biden vient de prêter serment et que les démocrates ont le contrôle à la fois de la Chambre des représentants et du Sénat, la dépénalisation fédérale du cannabis n’est plus qu’une question de formalités. Un premier pas vers une légalisation attendu pour le printemps.

Si les premiers Executif Orders qui ont été signés hier par Joe Biden sur le Resolute Desk étaient consacrés à la crise du Covid et à l’aide aux foyers en détresse, la dépénalisation fédérale du cannabis reste parmi les décisions à venir les plus attendues.
Pour le 46ème président des Etats-Unis et son administration, tous les voyants sont désormais au vert pour que la progressiste initiative aboutisse.
Une libération historique dont les textes, ratifiés par le parlement et le Sénat, devraient parvenir dans les semaines qui viennent sur le Bureau Oval, pour ultime validation de la main du nouveau locataire de la Maison Blanche.

Le Sénat sous contrôle démocrate

Depuis le 20 janvier, c’est Chuck Schumer, – élu démocrate de l’Etat de New York et fervent pro-légalisation- qui préside le Sénat. Remplaçant Mitch McConnell, le sénateur républicain qui n’avait pas hésité à larguer Trump après l’épisode de l’attaque du Capitole.
A cet avantage dans la chambre sénatoriale, il faut ajouter un nombre croissant d’États, dont dernièrement le New Jersey, qui ont légalisé le cannabis.
Près d’un tiers des sénateurs – 30 exactement – viennent maintenant d’États qui autorisent la vente et consommation de ganja à usage récréatif.

Plus important encore, sur ses 30 sénateurs, six sont républicains. A l’instar du sénateur américain Cory Gardner du Colorado en 2014, ils devront céder à la demande de leurs électeurs qui sont majoritairement pour la légalisation, et faire équipe avec les démocrate pour mettre fin à l’interdiction fédérale du cannabis.

Dépénalisation et libérations

La mesure dépénalisera le cannabis au niveau fédéral, obligera les tribunaux fédéraux à effacer les condamnations antérieures pour consommation de weed ou revente (du moment qu’aucune violence n’a été perpétrée et que l’auteur des faits n’a jamais été jugé pour un crime lourd ).
Elle permettra ainsi à de nombreux condamnés pour consommation ou petit deal de sortir de prison. Cette réforme taxera aussi les ventes de cannabis pour aider les communautés les plus touchées par la guerre contre la drogue dure. La réforme financera aussi des programmes de formation professionnelle et fournira des prêts aux petites entreprises (Small Business Administration ). Un coup de pouce à l’entrepreneuriat cannabique qui permettra aux minorités, pour l’instant mises à l’écart du ganja-business, de se lancer dans l’industrie légale de la weed.

Le premier chef d’Etat à être reçu à la Maison Blanche est Justin Trudeau, qui arrive aujourd’hui à Washington fort d’un bilan ultra-positif de la légalisation du cannabis au Canada.
Il est dit de Joe Biden qu’il est des plus emphatique, faisant montre d’une rare capacité d’écoute et d’ouverture.
A notre brillant Premier ministre de faire le reste.

5 façons de voir si votre herbe est bonne.

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Difficile de savoir avant de gouter l’herbe si elle est de bonne ou mauvaise qualité. Pourtant, quelques signes ne trompent pas. Voici 5 façons de voir si votre herbe vaut le coup.

L’ODEUR
Notre nez est ce qu’il y a de plus efficace pour savoir si oui ou non cela vaut le coup de fumer.
Le cannabis de haute qualité est cultivé dans des conditions optimales par des cannabilculteurs expérimentés. Si c’est le cas, elle produira des arômes et des parfums assez forts.
Si votre cannabis est presque inodore, c’est très mauvais signe. Cela veut dire qu’elle n’est pas assez frais et ses effets seront donc également différent.

LA COULEUR.
La fleur de cannabis est généralement verte, verte foncée ou même claire. Si vous voyez du rose, il n’y a pas de problème par contre si la fleur est brune ou jaune, passez votre chemin.
Il s’agira d’un produit de faible qualité.

LA SEXUALITÉ.
La règle principale dans la fleur de cannabis est simple : la qualité se trouve sur celles qui ont évolué sur un plant femelle. Les plantes mâles ne sont pas destinés à être utilisés.
Pour différencier, il faut savoir reconnaitre sur la plante des petites ”bourses” qui émergent de la fleur. Si c’est le cas, ça sera un type mâle.

 LES GRAINES ET BRANCHES.
Une fleur de cannabis de qualité aura au minimum quelques branches et donc quelques graines. Il faut  un maximum de “matière exploitable”. Un excès de branches indique une croissance non qualitative, et la présence de graines (même une ou deux), témoigne de la présence d’un plant mâle au cours de la croissance.

LES TRICHROMES.
Les trichomes sont les petites bulles brillantes qui ornent les fleurs de cannabis. On y trouve la résine collante et ses richesses: les cannabinoïdes THC, CBD, etc.
Une fleur sans aucun trichome est une fleur de mauvaise qualité, Plus les trichomes sont bons, meilleure est la fleur.

Alerte au cannabis frelaté en Europe

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Depuis quelques mois, plusieurs pays européens font face à un nombre croissant d’intoxications aux cannabinoïdes de synthèse. Vaporisés sur de l’herbe classique à l’insu des consommateurs, ces alcaloïdes de laboratoire ont déjà emportés la vie de 105 consommateurs en 2020. L’OMS et Europole tirent la sonnette d’alarme.

Bordeaux, le 30 décembre. Quatre adolescents se font tourner un joint d’une herbe achetée dans la rue. Quelques minutes plus tard, l’un d’entre eux s’écroule à terre, alors que les trois autres sont saisis de tremblements, convulsions et nausées.
Ils viennent de fumer de la weed sur laquelle a été ajouté du MDMB-4en-PINACA, un cannabinoïde de synthèse surpuissant. Quelques tafes auront suffi à créer chez les quatre jeunes vomissement, tachycardie, hypotension et évanouissements.
Ils passeront entre deux et cinq jours en observation.

Le 3 janvier, à Anvers, c’est deux adolescents qui finiront aux urgences après avoir fumé ce qu’ils pensaient être du cannabis naturel.
Là aussi, les analyses révèleront la présence de MDMB-4en-PINACA.
Apparu en Europe en 2017, le MDMB-4en-Pinaca est un des cannabinoïde de synthèse responsable d’une centaine de décès en 2020 sur le vieux continent.
Ce THC chimique, souvent vendu en poudre via le Darknet, est dilué et vaporisé sur des fleurs de cannabis de mauvaise qualité afin de les rendre “vendables” par des dealer peu scrupuleux.

Car si ces cannabinoïdes artificiellement crées sont conçus pour imiter les effets du THC en se fixant sur le récepteurs CB1 et CB2, ils sont loin d’être aussi inoffensifs que leur naturel aïeul.
Parce qu’ils sont 30 à 50 fois plus puissants que le THC et sont dépourvus de la balance psychotrope qu’offre l’effet entourage, ces poudres boostante ont des effets dévastateurs sur le cerveau et l’organisme.

La faute au Covid?

Les difficultés d’approvisionnement dues aux confinements successifs ont crée des pénuries de cannabis dans tous les pays interdisant son usage. A cela il faut ajouter une situation économique des plus précaires. Il n’en fallait pas plus pour que des revendeurs peu scrupuleux refourguent à des clients en pleine dèche un produit aussi bon marché pour les dealers que fatal pour les fumeurs.

En décembre dernier à Berne, la police a saisi des centaines de pochons d’herbe vendus comme de la marijuana naturelle et y a trouvé d’importantes quantités de CUMYL-4CN-BINACA, un autre cannabinoïde de laboratoire.
Pour la seule année 2020, c’est une centaine de décès que la fondation suisse Drug Checking impute à la consommation de ganja frelatée.
Le CUMYL-4CN-BINACA, tout comme le MDMB-4en-PINACA fait parti des cannabinoïdes de synthèse les plus fréquemment saisis par la police, confirme une enquête conjointe d’Europol et de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies .
Mais de tous ces alcaloïdes chimiques, c’est surtout le  MDMB-4en-PINACA qui inquiète au plus haut point les autorités sanitaires.
50 à 100 fois plus puissant que le THC, le MDMB-4en-PINACA fait depuis février 2020 l’objet de mise en garde répétées sur des sites spécialisés comme know-drugs.chet Safezone.ch

Alertes de l’OMS et d’Europole

En octobre 2020, l’OMS recommandait la classification du MDMB-4en-Pinaca dans le tableau I de l’Annexe IV, considérant la substance comme une drogue au fort potentiel addictif ayant aucun ou peu d’intérêts thérapeutiques, au même titre que l’héroïne ou le crack. Pour mémoire, l’ONU a retiré le cannabis -naturel- du tableau I de l’Annexe IV en décembre 2020
Toujours en octobre, une note de l’ARS* de la région PACA faisait état de “la circulation en région PACA d’herbe vendue pour du cannabis ne contenant finalement que du cannabidiol (CBD) et un cannabinoïde de synthèse (MDMB-4en-PINACA), dont la puissance pharmacologique expose à des risques pour la santé“.
Et c’est bien là le problème: rien ne peut différentier au premier regard une herbe naturelle d’une herbe frelatée.
Un dangereux jeu de roulette russe qui se profile pour les acheteurs se fournissant dans la rue, auprès de revendeurs qu’ils ne reverront jamais.

De 1929 à 1933, aux Etats-Unis,  la prohibition sur l’alcool a poussé de nombreux enthousiastes de la bibine et du profit a vendre à des consommateurs désespérés du Moonshine, un alcool bricolé qui fera des milliers de victimes. Cette crise sanitaire ne prit fin que lorsque le président F.D.Roosevelt légalisa de nouveau l’alcool, assurant aux consommateurs un liquide sans autre danger que celui d’une bonne gueule de bois.
Un argument de plus, s’il en fallait, pour une légalisation responsable du cannabis sur le vieux continent.

 

*L’Agence Régionale de Santé (ARS) est un établissement public administratif de l’État français chargé de la mise en œuvre de la politique de santé dans sa région

Le lombricompost: pour une culture de weed saine et bio.

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De plus en plus de cultivateurs fertilisent leurs plantations avec du lombricompost. Une très bonne façon d’alléger l’empreinte environnementale de l’élevage tout en faisant pousser une weed saine et bio 

Le cannabis a beau être une plante robuste, elle a tout de même ses petites exigences agronomiques. La belle ne dédaigne pas la bonne terre, apprécie l’eau la plus neutre possible. Et selon les périodes de sa croissance, sera plus ou moins gourmande en azote, potassium, phosphore, hydrates de carbone, calcium ou le magnésium. Sans oublier quelques oligoéléments : fer, zinc.
Les fabricants d’engrais le savent bien. Et nombre de préparations pondéreuses ou liquides attendent amateurs et professionnels dans les boutiques spécialisées. On peut aussi se fournir auprès d’autres producteurs : les vers de terre.

Milieu humide et chaud

Les plus productifs sont des cousins des lombrics, appelés eisenia. Tous ces vers de terre se plaisent dans des milieux humides et si possible pas trop froids. Entre 18 °C et 40 °C, c’est parfait. Véritables estomacs rampants, les esenia se délectent de toutes sortes de déchets : litière forestière, reliefs de repas, déchets de jardinage, mais surtout lisiers de l’élevage. En fait, pour esenia, le vrai bonheur est dans la bouse.

Millions de vers

Créée en 2003, Worm Power fait le lien entre weed culture et production de lait. Située dans l’Etat de New York, elle collecte des centaines de tonnes de fumiers et de lisiers de bovins, issus des fermes laitières voisines. Déshydratée et réchauffée, cette matière première est épandue sur de longues tables où fourmillent des millions de vers de terres. En toute liberté, ils se repaissent de cet apport et … défèquent à leur tour. En quelques jours, le fumier a laissé la place à une couche de turricules, bien noire et bien calibrée. Très riche en azote, notamment, ce terreau noir est d’une grande fertilité et totalement compatible avec les préceptes de l’agriculture biologique.

Economie circulaire

Worm Power l’affirme : l’utilisation du lombricompost en culture de cannabis est gagnante à tous les coups. études universitaires à l’appui, la compagnie affirme que les plants nourris aux turricules (ou à la fraction liquide, également très riche en matière nutritives) affichent d’intéressantes teneurs en THC. En valorisant ainsi des déchets de l’élevage, relativement polluants pour les sols et l’eau, le lombricompost permet d’appliquer à l’élevage bovin et à la culture d’herbe les principes de l’économie circulaire.

Les performances des vers de terre ont donné des idées aux bipèdes. On ne compte plus les start-up à se lancer dans le gavage des esenia. Etudiant en gestion du paysage et de l’entreprise à l’université (mormone) Brigham Young, Joseph Walker a mis son double cursus à profit de sa petite entreprise de lombricompostage. Aujourd’hui, Omni Earth est l’un des principaux fournisseurs de terreaux de vers de terre des planteurs bio de l’Utah. Le vers à moitié plein ?

Graine de Star : Le cannabis, de la plante à la feuille.

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Il est de notoriété publique que notre espèce a toujours su dompter les bienfaits de notre chère mère Nature.
Deux pierres dans les mains? Faisons un feu. Une vague sur une mer? Allons la surfer. De la neige sur les montages? Allons skier. De l’herbe sous nos pieds? Allons la fumer.

MADE IN CHINA
Si la majorité du collectif humain associe aujourd’hui le cannabis comme un fléau sociétal, il est important de préciser que c’est aussi l’une des plus anciennes exploitations de l’homme.
Le cannabis côtoie nos ancêtres depuis le néolithique, une période ancrée dans l’histoire comme étant la plus importante en matière de mutations techniques et sociales suite à plusieurs améliorations dans l’agriculture et l’élevage.

La première trace verte du cannabis remonte à 6 000 ans en Chine pour son usage dans la confection de vêtements, d’huiles, d’aliments et dans divers écrits de l’empereur Shen Nung qui stipulait déjà ses valeurs médicales.
On en trouve ensuite en Inde, Afrique, Mexique et surtout dans le Moyen-Orient qui avec ses nomades participera à l’arrivée du cannabis en Afrique et en Europe. Tour à tour, les différents pays du globe acceptent et reconnaissent sa valeur.

 

Au début du XXème siècle, la révolution mexicaine et ses coups d’état provoquent le départ de milliers de migrants vers les États-Unis et avec eux c’est le cannabis qui s’immisce dans les valises. De cette migration naît un usage plus récréatif.
Malheureusement l’usage du cannabis devient la seule et unique raison qui explique les différents actes criminels commis par les immigrants hispaniques, les préjugés fusent, il n’en fallait pas plus pour annoncer sa prohibition.

COUPER L’HERBE SOUS LE PIED
En 1915, l’Utah devient le premier État à interdire son usage, un an plus tard la France et la Grande-Bretagne font de même.
La mode déferle et 1931 voit le cannabis devenir illégal dans 29 États américains.
L’Amérique devient le précurseur de la médiatisation interdisant le cannabis, plusieurs campagnes menées par Le Bureau fédéral des narcotiques sont lancées :

Le Congrès Américain fait passer en 1937 la marijuana Tax Act, une loi qui impose de sévères sanctions à la vente et à la possession de marijuana.

CULTIVER SON PROPRE JARDIN
En 1977 les Pays-Bas légalisent l’usage et la vente de cannabis dans les “coffe shops”.
On y voit pour la première fois une solide rupture, délimitant ainsi la drogue douce de la drogue dure.
Si les Pays-Bas amorcent une certaine ”relâche” face à la marijuana, d’autres pays européens comme l’Espagne et la République Tchèque suivent le pas.
2005 marque le renouvellement d’une vision plus laxiste à travers la consommation du cannabis : l’assouplissement de la législation de certains pays comme le Canada, l’Uruguay et le Royaume-Uni.
La prescription médicale de THC est autorisée et des laboratoires pharmaceutiques ont pour la première fois acheté officiellement du cannabis au Maroc.

Le 20 janvier 2009, Obama devient Président des Etat-Unis et déclare symboliquement lors d’une interview de campagne qu’il a déjà consommé de l’herbe lorsqu’il était étudiant.


En 2012, Le Colorado et l’Etat de Washington sont les têtes de file à autoriser la vente et l’usage de marijuana pour les personnes de plus de 21 ans.
Le 8 novembre 2016, c’est l’État le plus peuplé des USA: la Californie qui légalise par référendum la marijuana à usage récréatif.

Aujourd’hui le cannabis thérapeutique est désormais en vente au Portugal, Italie, Roumanie, Espagne, Pologne, Royaume-Uni, l’Autriche, la Belgique, la Finlande, les Pays-Bas, l’Irlande, la Suisse, l’Allemagne.
La France quant à elle, décide de rester en retrait pensant qu’une éventuelle ouverture du cannabis à des fins médicales soit un premier pas vers sa totale légalisation…

Récap Vidéo :

 

 

 

 

La France lance une consultation citoyenne sur le cannabis bien-être.

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Après s’être penchée sur le cannabis thérapeutique, la mission parlementaire sur les usages du cannabis aborde le délicat sujet du cannabis récréatif. Une nouveau volet sur le chanvre qui fait rire que la mission parlementaire ouvre avec une consultation citoyenne dans le pays au 5 millions de consommateurs occasionnels et 900.000 aficionados quotidien.

La consultation -une première- sera faite via un questionnaire mis en ligne sur pour une durée de six semaines, alors que le rapport de la mission d’information sur le cannabis récréatif est attendu début avril. «La démarche n’est pas de montrer comment légaliser, mais qu’il y a une véritable attente des citoyens sur le sujet» de l’évolution de la législation, précisait à l’AFP le député de la Moselle Ludovic Mendes (LREM), un des rapporteurs de la mission qui, depuis son lancement en janvier 2020, a auditionné de nombreux spécialistes et professionnels.

«Le questionnaire va permettre de comprendre comment l’opinion publique perçoit ces sujets, quelles sont ses attentes en terme de politique publique et de répression associées à la consommation et au trafic de cannabis», a souligné de son côté la députée du Loiret Caroline Janvier (LREM). Il permettra également de «vérifier le constat fait par des sondages selon lequel près d’un Français sur deux est favorable à un changement de législation», a ajouté la rapporteuse sur le cannabis récréatif.

Le gouvernement contre le récréatif

Ce sujet mérite d’être «traité de façon moins caricaturale qu’il l’a souvent été, avec l’argument moral qui fait qu’on a souvent du mal à avancer», a poursuivi l’élue. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui a fait de la lutte contre le trafic de stupéfiants une priorité, s’est dit en septembre dernier farouchement opposé à la légalisation de «cette merde», démontrant de son opprobre pour le “shit” à grand renfort de verbalisation et contrôles accrus.

La députée de l’Ardèche Michèle Victory (PS) a de son coté souligné «l’importance économique» d’une évolution future de la législation en France. Il faut savoir que la politique de l’hexagone est parmi les  plus répressives d’Europe,  alors que les français  sont les premiers consommateurs de cannabis du Vieux Continent, avec 5 millions d’usagers occasionnels  et 900.000 fumeurs quotidiens.
«Dans les territoires assez ruraux où l’agriculture peut être en difficulté, beaucoup de jeunes agriculteurs ont envie de se lancer sur ces exploitations (du cannabis) mais il y a un flou législatif énorme. Il y a un besoin de clarification», a ainsi développé l’élue.

Un nombre croissant de députés pour

Après s’être penchée sur le cas du cannabis thérapeutique et avant de livrer sa copie sur le cannabis «récréatif», la mission d’information parlementaire doit tout d’abord rendre, d’ici mi-février, ses conclusions sur le cannabis dit «bien-être» (le cannabidiol, ou CBD). Le CBD a par ailleurs été libéré en France:  Son interdiction en France ayant été jugée illégale le 19 novembre par la Cour de justice de l’Union européenne. Cette décision qui prive de base légale de nombreux procès en France ouvre de nombreux horizons pour la filière chanvre made in France.

À partir du 13 janvier et jusqu’au 28 février, le questionnaire en ligne  proposé par  l’Assemblée Nationale est ouvert afin de recueillir les opinions des français sur le cannabis dit “récréatif”, c’est à dire avec plus de 0,2% de THC.  Ce questionnaire permetra notamment de recueillir les impressions des citoyens sur la législation en vigueur en matière de lutte contre le marché noir,  et notamment sur l’efficacité des mesures prohibitives.
Les réponses à ce sondage citoyen risquent de fortement déplaire au locataire de la place Beauvau et sa politique farouchement prohibitionniste.

Dans ce même questionnaire, il sera demandé aux interrogés si ils sont plutôt favorables à une dépénalisation du cannabis, à une légalisation, au maintien ou encore au renforcement des sanctions actuelles. Une réflexion sur le cannabis en comparaison de l’alcool ou du tabac figure également parmi les sujets abordés.
Enfin, les députés souhaitent savoir comment les Français imagineraient le commerce de weed si elle venait à être légalisée.
«On veut médiatiser cette question. Le but est de nourrir le plus possible le débat. Le succès de l’enquête dépendra de la participation du plus grand nombre», a expliqué à l’AFP le président de la mission d’information parlementaire et député de la 7ème circonscription de l’Essonne, Robin Reda. 

Vous l’aurez compris, plus nombreux seront les français à répondre oui à ce micro-référendum à questions multiples, plus l’initiative d’une légalisation aura de chances d’aboutir.
Alors à vos claviers, à vos portables et faites tourner! (le questionnaire)

Zeweed avec AFP

C’est quoi la Kush ?

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Dans le jargon cannabique, “Kush” est à la weed ce que  “double zéro” est au haschich; un terme qui veut pas dire grand chose mais qui fait grande impression. Entre les infinies déclinaisons (OG Kush, Purple Kush, Master Kush, Bubba Kush, Hindou Kush) et le flou qui entoure cette ganja au suffixe trop souvent galvaudé, la rédaction se devait de faire un point sur une des plus anciennes variétés de cannabis utilisée par l’homme.

Nous l’apprenons dès le regard posé sur le menu d’un coffee-shop ou la liste d’un dispensaire: le nombre de variété désormais proposées est à donner le vertige aux cartes de restos chinois les plus ambitieuses. S’il est essentiel de savoir ce que l’on mange, il n’est pas moins futile de se renseigner sur les origines de l’herbe que l’on s’apprête à avaler…

Mais qu’est-ce, la Kush?

La Kush tire son origine de la chaîne de montagnes Hindu Kush, qui part de la frontière afghano-pakistanaise et s’étire  jusqu’à l’ Inde. À noter qu’elle fait aussi partie du même ensemble montagneux que l’Himalaya. Dans cette région rocheuse, le cannabis pousse de manière naturelle et des deux côtés de la montagne.

Sur ces montagnes on y trouvera principalement de l’Afghan, considéré comme l’un des meilleurs haschich du monde, rien que ça. L’afghan Kush est une indica à part, elle a grandi dans l’Himalaya et en respire la sagesse de ses plaines et sa sérénité.
Ses têtes sont denses et vertes foncées. La couleur des pistils des fleurs se mélange entre le bronze et l’orange.
Son gout sera épicé et frais tandis que son odeur se rapprochera d’un encens légèrement citronné, tapissé tout ça par une fumée épaisse, c’est un vrai voyage qui s’échappera de votre joint.

L’effet de cette plante vous enfoncera dans votre canapé avec le sourire d’un enfant, une weed qui sera adaptée aux personnes qui veulent soulager une douleur ou pour combattre la dépression.

 

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