Cannabis - Page 7

Sondage IFOP-JDD: 54% des Français disent oui à la légalisation

//

54% des Français sont favorables à la légalisation du cannabis, nous apprend un sondage IFOP pour le Journal du Dimanche. Pour la première fois, un grand quotidien national confirme en caractères gras ce que les Français souhaitent tout bas. Ce désaveu chiffré de la politique repressive menée depuis 1970 dans l’hexagone vient en écho de la Consultation Citoyenne sur le Cannabis Récréatif et aux voix d’élus qui veulent en finir avec la prohibition de l’herbe. A quand le référendum?

Dans son édition d’aujourd’hui dimanche 25 avril, le journal du Dimanche nous fait part d’un chiffre sans équivoque: 54% des Français seraient pour une légalisation contrôlée du cannabis récréatif. Par légalisation contrôlée, entendre une vente et distribution du cannabis faites dans les mêmes conditions que l’alcool ou le tabac. Soit un produit contrôlé, validé par les autorités sanitaires et interdit de vente au mineurs.
Si le résultat du sondage ne surprend que peu au regard de l’évolution du sujet cannabis dans nos société,  alors que de plus en plus de pays ont dépénalisé*, légalisé** ou s’apprêtent à le faire***, il confirme la volonté des français d’en finir avec une politique repressive d’un autre siècle.

Quand le gouvernement joue au gaulois réfractaire

Cette volonté de changer de politique,  les Français l’avaient par ailleurs exprimé il y a deux mois lors de la consultation citoyenne sur le cannabis récréatif. A ce souhait d’ouverture, le gouvernement a répondu par un durcissement des contrôles pour possessions de cannabis: depuis le mois de mars, quelque 21 000 amendes délictuelles à 200 euros ont été infligés aux fumeurs d’herbe.
Contre cette ligne dure aux airs de gaulois réfractaire sur laquelle campe l’exécutif, plusieurs voix d’élus s’élèvent tant il y a urgence d’aller de l’avant.
Aller de l’avant pour ne pas se faire couper sous l’Herbe sous le pied et priver le pays d’une manne économique considérable, sur laquelle d’autres membre de la Communauté Européenne ont déjà commencé de miser. Pour rappel, la France dispose de toutes les structures agricoles ainsi que d’un climat idéale pour redevenir le leader de la production de chanvre qu’elle était historiquement. Aller de l’avant aussi pour ne pas ajouter une crise sanitaire à une autre, tant il y a urgence aussi  de trouver des solution aux ravages du cannabis chez les jeunes et très jeunes, conséquence directe de la prohibition et du marché noir.

En marche vers les élections

Du maire LR de Reims Arnaud Robinet au député LEF des bouches du Rhône François-Michel Lambert en passant par la sénateur LR Robin Réda ou la députée LREM Caroline Janvier, (qui vient d’exprimer sa volonté d’en finir avec l’interdit cannabique dans les colonnes du mensuel Technikart), ce sont des représentants de tous horizons politiques qui demandent, si ce n’est la légalisation, au moins un vrai débat sur la question et/ou un référendum.Vert voeu pieux ou enfumage politique? Toujours est-il que le Président Macron annonçait dimanche dernier dans les colonnes du Figaro “souhaite(r) un grand débat sur les drogues“.
L’avenir nous dira rapidement s’il s’agit d’une véritable ouverture ou si l’Elysée fait (encore?) marcher les Français.

*35 pays ont dépénalisé l’usage du Cannabis. Parmi eux: l’Espagne, le Portugal, la Suisse, Le Luxembourg, la République Tchèque, la Suisse, les Pays-Bas, le Danemark, la Croatie, l’Autriche, la Lituanie, la Lettonie, l’Italie, la Grèce, la Bulgarie, la Belgique, le Mexique, le Brésil ou l’Argentine.
** L’Uruguay, L’Afrique du Sud, Le Canada et 15 états Américains (16 avec Washington DC) ont légalisé l’usage du cannabis récréatif
*** La Suisse, Le Luxembourg, le Mexique, l’Australie et le Maroc devraient rejoindre les pays libérés avant la fin de l’année.

France: en route vers la légalisation?

//

Alors que la députée Caroline Janvier s’apprête à rendre  son rapport sur le cannabis récréatif, l’élue LREM verrait bien le président Emmanuel Macron porter en mai 2022 l’initiative de sa légalisation. Hasard du calendrier? Hier dimanche, le chef de l’Etat a appelé  “à lancer un grand débat national sur la consommation de drogue“. Les jours de la prohibition de l’herbe sont-ils comptés?

Après les députés François-Michel Lambert (Liberté Ecologie Fraternité), Jean-Baptiste Moreau (LREM), la sénateur Robin Reda (LR), c’est au tour de Caroline Janvier (LREM) d’inviter la question de la légalisation à la table des négociations. La députée du Loiret, rapporteur de la mission d’information parlementaire sur les usages du cannabis et à l’origine de la consultation citoyenne sur le cannabis, a déjà réservé une place au président Emmanuel Macron que l’élue “verrait bien porter le projet ” (de la légalisation NDLR).

L’intenable prohibition

Il faut dire que la position française devient de moins en moins tenable pour l’exécutif: face au succès des pays ayant légalisé (Canada, Uruguay ainsi que 16 Etats Américains) ou dépénalisé (Espagne, Tchéquie, Luxembourg, Portugal, Italie, Pays-Bas, Belgique), l’Hexagone fait bande à part et traine des pieds. Un comble lorsque l’on sait que le pays est le plus gros consommateur de cannabis d’Europe, avec 5 millions d’usagers réguliers. De plus, il  dispose de tous les atouts naturels pour être le champion de la production de chanvre bien-être et de cannabis, production qui est aujourd’hui circonscrite au textile.

La légalisation déjà au programme de plusieurs présidentiables

Politiquement, il y a urgence pour le locataire de l’Elysée: l’ensemble des partis du centre et de gauche, d’EELV au PS en passant par le Modem ou la France Insoumise, ont fait part de leur volonté d’inscrire la légalisation à leur programme pour la présidentielle de l’année prochaine.
Très discret jusque lors sur la question d’une éventuelle légalisation, le Président a pour la première fois entrouvert la porte à l’idée d’une légalisation. Une habille façon de se mettre en avant et ne pas se faire couper l’herbe sous le pied.
Autre hasard du calendrier, plus curieux celui-ci: demain nous seront le 20 avril, aussi connu comme le 4/20.
Si les voix des électeurs restent prévisibles, les voies de la ganja sont impénétrables…

To legalize or not to legalize?

/

Alors que les élections présidentielles approchent en France, la question de la légalisation du cannabis s’invite dans le débat. Si les pays ayant mis fin à la prohibition de l’herbe affichent un bilan positif et que le marché du cannabis est en pleine explosion, la position des pouvoirs publique reste de faire dans la repression, sans donner de signe d’ouverture.

La France est non seulement le premier consommateur de cannabis d’Europe, avec un marché évalué par l’OFDT à plus de 3,24 milliards d’euros de revenus par an, mais aussi le premier pays producteur de chanvre d’Europe avec 35% des surfaces européennes cultivées en chanvre. Un cadeau du ciel pour les consommateurs, les entrepreneurs et l’État : la plus grande offre et la plus grande demande de cannabis sur le même territoire d’Europe… Et pourtant, les gouvernements successifs, s’ils ne rechignent pas à en débattre, refusent d’autoriser la production et la vente de fleurs de chanvre françaises.

Alors que l’État de New York vient de légaliser son usage récréatif et que le cannabis canadien légal fête ses deux ans, voyons comment se portent nos amis d’Amérique du Nord… Au Québec où la vente de cannabis est nationalisée, sous la forme des dispensaires de la SQDC, le gouvernement du Québec a encaissé 103 millions de dollars en 18 mois, dont il a reversé 20 millions aux municipalités. Le nombre de fumeurs n’a pas explosé mais augmenté de seulement 2%. Aux Etats-Unis, le marché du cannabis, alors qu’il n’est pas autorisé sur tout le territoire serait estimé à plus de 70 milliards de dollars en 2021. Ça fait quand même un peu réfléchir…

Une crise économique et sociale sans précédent se profile à l’horizon. Dans ce contexte, l’ouverture d’un nouveau marché très prometteur, qui crée de l’emploi (qualifié et non qualifié) et rapporte autant d’argent à l’État, tout en permettant d’assener un coup furieux au marché noir et à la criminalité qui l’entoure, n’est pas une mesure qu’on peut balayer avec indifférence.

Les français attendent des candidats qu’ils s’emparent de la thématique et prennent position, à l’instar des citoyens qui ont répondu très clairement à la consultation nationale lancée par le gouvernement avec un écrasant 80,8% de répondants favorables la légalisation du cannabis récréatif. Je ne crois pas qu’un politique, de quel bord soit-il, puisse passer à côté de 80% des électeurs, dont certains ne voteraient probablement pas si cette question n’était pas abordée (on rappelle que le taux d’abstention des dernières élections présidentielles était de 25% soit un quart des votants).

On peut imaginer que la question de la légalisation du cannabis en France devienne un des axes centraux des prochaines présidentielles, voire même qu’elle prenne la forme d’un référendum (qui ferait du bien aux français qui ressentent plus que jamais le fossé entre eux et leurs élus).

Cannabis et addictions

///

“Légaliser pour mieux encadrer”, c’est la réponse à la question de santé publique des pays ayant parié sur la légalisation.
En légalisant la vente et la consommation de cannabis, l’Uruguay, le Canada et une partie des USA auront permis d’offrir à tous une alternative bien-être au THC : le CBD.

Le 11 décembre 2013, l’Uruguay devenait le premier pays à légaliser le cannabis récréatif. Le 18 octobre 2018, sous l’impulsion de Justin Trudeau, c’est au tour du Canada de mettre fin à la prohibition du chanvre qui fait rire. Le 6 avril dernier, l’Etat de New York autorisait la vente et consommation de cannabis et devenait le 15ème Etat (le 16ème avec Washington D.C.) à lever l’embargo sur l’herbe aux US.
En légalisant et en encadrant la vente de cannabis, les trois pays ont permis au secteur de se développer et offrir aux consommateurs un large éventail de produits. A l’instar de la fin de la prohibition sur l’alcool sous Roosevelt en 1933, qui a vu  les américains redécouvrir les charmes de boissons plus raffinées que l’alcool de contrebande, la réhabilitation du cannabis a permis l’offre de plaisirs récréatifs plus subtiles. Parmi eux, une molécule cousine du THC: le cannabiniol (CBD), qui n’a pas d’effets psychotropes, n’entraîne aucune d’accoutumance mais procure en sensation de bien-être.

CBD, l’alternative THC

Normal donc que le  CBD ai le vent en poupe tant il a tout pour séduire. Tout comme son grand frère le THC, il détend l’esprit et relaxe physiquement. Mais à contrairement à  son sulfureux jumeau THC, il ne modifie pas la perception, n’altère pas le jugement ou la motivation.
Et ça, c’est une combinaison gagnante pour les grands aficionados de la ganja qui avec le temps cherchent des sensations, mais sans effets secondaires.
Cette petite révolution n’aurait jamais été possible sans la légalisation du cannabis, qui aura déjà permis à la recherche d’être financée et d’offrir une belle alternative au gros pétard qui tâche.
Aujourd’hui, le CBD est légal dans la plupart des pays (en Europe depuis le 18 novembre 2020) et semble ravir un nombre croissant de consommateurs qui voient en cette weed light un parfait compromis entre santé et hédonisme.

Zeweed cooking: les blueberries pancakes au chanvre.

////

Zeweed cooking, c’est votre rendez-vous gastronomique bien-être avec une délicieuse recette à base de CBD (ou THC pour les plus hardis) à confectionner chez vous.
Bon app’ et bon voyage… gustatif.

Cette semaine on commence par le dessert avec une recette que j’affectionne particulièrement : les pancakes aux myrtilles. C’est facile, gourmand et ça se mange à toute heure (idéal pour les fringales) !

Les ingrédients :

-150g de farine
-1 oeuf
-1 cuillère à soupe de sucre blanc ( 2 pour les gourmands)
-1 cuillère à soupe d’huile ou de beurre fondu (vous pouvez utiliser de l’huile au CBD ou bien du beurre de Marrakech )
-1 demi sachet de levure
-200 ml de lait
-Une grosse poignée de myrtilles fraîches ou surgelées

Pour la recette j’utilise de l’huile neutre comme l’huile de pépins de raisin et je rajoute 10 gouttes de mon huile maison coco THC plutôt concentrée.
La recette fonctionne très bien aussi avec de l’huile de CBD concentrée à 20%.

PRÉPARATION :

ÉTAPE 1 : battre grossièrement l’oeuf et le sucre dans un saladier.

ÉTAPE 2 : y ajouter le beurre fondu ou l’huile.

ÉTAPE 3 : mélanger à part la farine et la levure, puis en mélanger la moitié avec la préparation. Petit conseil : tamiser la farine à la passoire pour éviter les grumeaux

ÉTAPE 4 : délayer progressivement avec le lait tout en rajoutant l’autre moitié de farine petit à petit (cela évitera de créer des grumeaux).

ÉTAPE 5 : écraser  les myrtilles à l’aide d’un pilon pour en faire une bouillie et l’ajouter à la préparation. Vous obtiendrez une jolie couleur purple.

ÉTAPE 6 : aucun temps de repos n’est nécessaire, si ce n’est juste le temps de rouler un joint pendant que votre poêle chauffe ( température moyenne).

ÉTAPE 7 : à l’aide d’une petite louche, déposer la pâte dans la poêle sans l’étaler.

ÉTAPE 8 : Lorsque les bulles apparaissent et éclatent, retourner les pancakes et laisser cuire une minute max.

Ajouter du sirop d’érable à votre  convenance, quelques blueberries et un peu de menthe pour la fraîcheur et c’est prêt !
Accord mets et joints : La Blueberry Muffin de chez Humbodlt Seed Organization

Bonne dégustation !

Terra Nova: le think tank français croit au cannabis

///

Selon Terra Nova, la légalisation du cannabis en France rapporterait 1,8 milliard d’euros à l’Etat. Alors que la COVID coûte à l’Etat français “un pognon de dingues” et que la relance est incertaine, l’étude menée par le Think Tank en 2014 est plus que jamais d’actualité.

Trois scénarios

Dans son rapport, Terra Nova a imaginé trois scénarios – la dépénalisation, la légalisation dans le cadre d’un monopole public, la légalisation dans un cadre concurrentiel – et en a mesuré les différents impacts sur les finances publiques.
C’est la deuxième option, celle d’une production, d’une vente et d’un usage sous contrôle de l’Etat, qui est privilégiée par l’étude. Cela “permettrait de fixer le prix à un niveau plus élevé qu’aujourd’hui“, contrairement à l’option de la dépénalisation ou d’une distribution du cannabis gérée par des entreprises privées. Le contrôle d’Etat garantirait ainsi “une relative stabilité du nombre de consommateurs et du volume consommé“.
En premier lieu, “pour assécher les filières clandestines”, Tera Nova envisagerait de s’aligner à un prix de vente proche de celui du marché noir, “avant d’augmenter progressivement ce tarif pour réduire la prévalence“, précise l’étude.

Près de 15.000 emplois crées

Avec quelque 600.000 fumeurs quotidiens et 5 millions d’usagers en France, “non seulement la prévalence du cannabis ne diminue pas significativement, mais elle reste l’une des plus élevées d’Europe“, souligne Terra Nova, qui rappelle que le budget consacré à la lutte contre le cannabis s’élève à 568 millions d’euros par an.
Alors que l’Uruguay, le Canada et 15 états américains ont légalisés “notre pays ne devrait-il pas, à son tour, envisager un tel tournant idéologique et politique ?” appuie Terra Nova.
Le rapport avait été publié quand François Hollande était chef de l’Etat. Si Emmanuel Macron a toujours esquivé la question, il ne reste plus qu’à espérer que le prochain président français soit celui de la légalisation.

Info-Intox? Le documentaire: “La jeunesse en fumée”, diffusé sur France 2.

//

France 2 a diffusé le mardi 8 avril un documentaire sur la consommation de cannabis chez les jeunes. Au travers de témoignages, nous apprendrons que le cannabis est tout aussi dangereux que les drogues dites dures.

Meet Aurélien (29 ans), Johanna (22 ans) et Randy (24 ans). Leur point commun? Avoir perdu leur jeunesse et gâché leurs vies après avoir consommé du cannabis.
Le documentaire “La jeunesse en fumée“, diffusé ce soir à 22h50 sur France 2, fait état sans détours des ravages de cette drogue prétendue douce.
Au travers de trois portraits, qui d’après la réalisatrice Andre Rawlins-Gaston reflètent “de la réalité des jeunes face au cannabis”, le reportage nous démontre que l’herbe se pose comme un des défis sanitaires majeurs de ce début de  XXIème siècle.
En 2021, le cannabis est dix fois plus puissant et dix fois plus nocif qu’il y a 20 ans. Une toxicité qui fait des ravages.
Ce 70 minutes diffusé sur la première chaîne du service publique se propose de dresser un état des lieux de la consommation de cannabis chez les jeunes. Et le constat est franchement effrayant.

Aurélien en est venu à voler dès l’âge de 16 ans pour nourrir son addiction à l’herbe (téléphones portables, ordinateurs puis sa famille). Il ira même jusqu’à violenter sa maman, la bâillonner et l’attacher à une chaise dans une crise de folie liée à sa consommation de weed et à l’argent dont il avait besoin pour acheter sa dose quotidienne de fumette. “Je mangeais des pizzas dans mon lit et écrasais mes cigarettes par terre, j’était comme un junkie à l’héroïne ou au crack. Tout ce qui je voulais, c’était baver de la bouche et être une véritable loque humaine“. Aurélien passera par des périodes d’intense manque physique pour se débarrasser de son addiction à la marijuana. A l’heure du reportage, le jeune homme de 29 ans vit dans un centre de désintoxication de jour.

Johanna, 22 ans, admet qu’elle a fini par “voir les fumeurs juste pour (son) cul et son corps. Avant de (se)réveiller hagarde le lendemain , attendant de pouvoir fumer un joint qui me fera repartir vers le même enfer”. Le tapin pour le pétard… qui l’eut cru?

Randy, 24 ans, a lui aussi tout perdu. Incapable de travailler, obligé de suivre un lourd traitement au lithium et aux neuroleptiques à cause de ce cannabis dont il n’arrive toujours pas à se défaire “(sa) vie est foutue“.

Il est bien loin, le bon vieux joint rigolo!
Le Dr Hélène Donnadieu prévient d’amblé les curieux qui pourraient avoir envi de tater du pétard: “quand on arrête de fumer du cannabis, on est saisi de manque physique: spasmes et douleurs au ventre, tremblement, fébrilité, accès de violence ou accès psychotiques. Il est véritablement très difficile de sortir de l’addiction au cannabis, et ce quel que soit l’âge(…) Pour l’addiction à l’héroïne, il y a la méthadone. Or, pour le cannabis, il n’existe aucun traitement de substitution à l’heure actuelle“.

Trois portait emblématiques de la détresse des jeunes face au cannabis, prévient la réalisatrice. De quoi s’inquiéter pour les 5 millions de fumeurs de joints que compte la France, et de la crise sanitaire en instance de s’abattre sur le Canada ou les USA, qui ont légalisé et/ou dépénalisé. A moins qu’il ne faille s’inquiéter de l’emprise du lobby big pharma et du dangereux entêtement du gouvernement français à diaboliser le cannabis plutôt que d’encadrer sa consommation.

Bonne séance!

La jeunesse en fumée, diffusé sur France 2 à 22h50 le 6 avril est disponible en VOD par ici

Via ce lien pour les abonnés Orange.

Les meilleurs chocolats au cannabis

///

Le chocolat et le cannabis vont très bien ensemble, cannabis et confinement aussi. Il n’en fallait pas plus pour vous présenter notre top des chocolats bien-être et vous souhaiter de très (très) joyeuses fêtes de Pâques.

Le choco festif: “DIXIE Birthday Cake” (100 Mg de THC par tablette)
Attention! Si cette barre de chocolat blanc est certes jolie (avec ses décorations multicolore), écologiquement responsable (la marque est partenaire de l’association “One Tree Planted” qui replante des arbres sur l’ensemble de la planète) elle est loin d’être innocente.
Avec ces 8 Mg de THC d’origine Indica affichés, vous ressentirez un high très physique et relaxant  Si vous avez un anniversaire à fêter la “DIXIE BIRTHDAY CAKE” est idéale pour s’amuser et bien voyager sans sortir. Disponible ici

Le choco chic: “DEFONCE Expresso MILK” (90 Mg de THC par tablette)
Cette marque, qui est surnommée “Le Hermés des produits alimentaires au Cannabis” par le magazine Forbes, est réputée pour la très grande qualité de ses produits et de son marketing.
Par exemple, la tablette que j’ai sélectionnée parmi la dizaine disponible est fabriquée avec de véritables grains de cafés moulus pour apporter amertume et stimulation. Les carrés sont ici des triangles ce qui, en plus d’être très original, offre au consommateur la possibilité d’avoir exactement 5 Mg de THC à chaque portion. Une portion “faible” si vous souhaitez décoller, mais parfaite pour la vie de tous les jours.
Tous les magasins proposant leurs produits sont ici

 

Le choco zen: La Barre “CANNABICHOC” au Chocolat noir (200 Mg de CBD par Tablette)
Ce produit artisanal est fabriqué en Espagne dans la région de l’Alpujarra. Chaque tablette de 50 grammes contient 200 mg de CBD, le cousin non psychotrope et parfaitement légal du THC. Le chocolat contient uniquement 2% d’extrait de chanvre et possède même une certification biologique qui toujours pratique si on veut convaincre Tata d’en prendre une bouchée. Si vous avez besoin d’autres arguments supplémentaires pour la tenter, les voici: c’est bon pour son arthrite, c’est bon pour sa ligne et ça permettra d’être la plus cool du service comptabilité.
Pas de risque de Bad Trip, on parle ici d’une sensation très douce et très corporelle qui convient même aux plus sensibles.
Le fabricant prévient tout de même qu’il est préférable de limiter la consommation à 10 g par personne. Enfin un dessert capable de détendre votre famille après le débat du déjeuner Pascal. Le lien ici.

 

 

Tribune: La Morning Routine du Révolutionnaire

///

Le révolutionnaire a lui aussi sa morning routine, ses petites habitudes reconnaissables qui le rendent humain et accessible. S’il ne commence pas sa journée en sirotant un champagne gourmant (une coupe de Blanc de Blanc et deux traits de blanche neige) il doit bien trouver quelque part l’énergie d’éclater le régime établi. À la fois simple et essentiel, il est finalement le rejeton de son siècle, ce John le Conquérant…

Réveil 8h30. On ne saurait se lever avant Lord Soleil. Assis au bord de son lit, le révolutionnaire se gratte les yeux en pensant à tout le mal qu’on lui fait. Oh Marie, si tu savais… Après un café bien mérité et une claque sur les fesses de l’oreiller, il se dirige, princier, vers la douche qui lavera ses péchés d’hier et lui fera le poil luisant. Parce que nous ne sommes pas tous des sauvages, n’en déplaise à Robespierre. Alors assis sous le flot incessant de l’eau chaude et souffrant la volupté rythmée et discrète d’un gel douche Bio sans savon au Ph neutre, il refait son monde.

 Il soigne ses longs cheveux, apanage indispensable de tout révolté, avec l’attention et la tendresse d’un homme pour ses chien. En l’occurence deux golden retriver qu’il siffle en aboyant leurs noms: Karl et Max. Véritable Samson des temps modernes, il ne sort pas de chez lui sans avoir peaufiné sa crinière. Cette toison, signe extérieur de richesse capillaire a  toujours été pour lui symbole de liberté. Voire d’insolence, comme une petite pique en bouclette à ces normes irritantes. Un petit pas pileux  pour la cause contestataire,  un grand pas pour celle du hair conditionner.

Une fois sorti de la douche, il observe dans le miroir le reflet de l’homme révolté. Pas mal pour un mardi… On se brosse les dents, on vogue un peu sur les réseaux assis sur un trône de fortune en récitant sa prière matinale « café, clope c… » avant de se tartiner de crème au CBD. A défaut de balancer sur les porcs, on s’hydrate les siens, de pores.

Tout beau, tout propre, il ouvre la fenêtre et déguste son deuxième café. Il ne faudrait pas manquer de caféine tant la semaine s’annonce sportive (il paraît que Macron va reconfiner) … Il allume la radio, histoire de se tendre les nerfs, juste le temps d’écouter les spécialistes lui démontrer par A+B qu’il n’est pas essentiel et qu’il ferait mieux de rester chez lui à regarder BFMTV, une main droite dans le froc et la gauche sur la télécommande. N’est pas un héros moderne et révolutionnaire qui veut. Il leur remplirait bien le bide d’essence frelatée,  à ces spécialistes cathodisées… mais chaque chose en son temps: d’abord un petit pet’ de CBD.

Nul besoin visiblement d’être un trou du cul pour sortir de la merde: encore une annonce débile du gouvernement en boucle à la télé. J’en connais un qui va pouvoir se tailler sa réélection en pointe. Allez, c’est l’heure d’aller gueuler, ceux qui vont sourire vous saluent.
Toutes mes plus sincères.
Signé de ceux que l’on entend jamais mais qui ont tout perdu.

Swissx: le Bitcoin de la Weed.

//

Alors que le cours du Bitcoin atteint les 60.000 dollars et que la crypto-monnaie s’impose comme la devise du XXIème siècle, l’apparition d’un Bitcoin dédié au marché du cannabis est une fantastique opportunité pour les acteurs du weed-business. Petites explications sur ce qui est en passe  de devenir la principale plateforme d’échange de la plus dynamique des industries.

« La Swissx Bank of Cannabis est ouverte ! ». C’est par ces mots que l’excentrique milliardaire David Alkiviades a inauguré le premier réseau d’échange de biens liés au cannabis sur le modèle d’une blockchain (à l’instar du Bitcoin)  « La Swissx Bank of Cannabis » devient ainsi officiellement le premier établissement bancaire entièrement dédié au commerce de la ganja crypto monnayable.

Le but de l’entreprise, qui a ouvert ses portes à la fin du mois de juillet 2019,  est de faciliter les transactions légales liées au cannabis dans le monde. Et ce à tous les niveaux de production, échange et distribution. La Swissx Bank of Cannabis (SBC) aura pour mission d’offrir aux acteurs et investisseurs du secteur cannabique  « un lieu sécurisé et transparent pour toutes les transactions ».

Montée en collaboration avec le consortium suisse Swissx, déjà très actif dans la distribution de CBD en Suisse, la plateforme d échange, « Swissx Global Exchange » sorte de CAC 40 de la weed « constituera une ressource faisant autorité pour l’ensemble du secteur, mieux que Nielsen et plus grand que le Nasdaq. Ensemble, la banque et le service de change et d’échange ne permettent pas seulement d’assurer le bon fonctionnement des opérations internationales de Swissx. Cela deviendra le moteur du secteur des affaires à la croissance la plus rapide au monde. » estime son fondateur David Alkiviades.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À terme, la banque exploitera le « SWX Coin », décrit comme «une crypto-monnaie basée sur le modèle du Bitcoin avec une tarification à l’unité unique, qui sera indexée directement sur le prix mondial médian de la fleur de chanvre de qualité supérieure ».

À l’image de l’indexation du baril de pétrole brut sur le marché du NYMEX de Wall Street, mais en 2.0. pour un produit  qui ne pollue que la mémoire à court terme.

La SBC a aussi mis en place le « Farmer’s wallet », un système de rémunération qui fonctionnera sous la blockchain de la SWX Coin (le bitcoin de la weed) et qui servira à payer les membres de la coopérative Swissx Hemp Farmers. Une   coopérative qui a été créée pour répondre à la demande en produits de la marque Swissx, marque déjà bien implantée dans la confédération helvétique. Swissx distribue comestibles et huiles au CBD, disponibles en ligne comme dans la distribution classique en magasins.

La coopérative Swiss Hemp Farmers garantira l’achat de toutes les cultures produites par les membres de la coopérative. Une stratégie verticale du milliardaire grec, qui place David Alkiviades sur tous les maillons économiques du cannabis, de la graine ou marché financier, et dont la Swissx Banque of Cannabis sera le centre névralgique.

Alexis 

1 5 6 7 8 9 12