Cannabis Thérapeutique - Page 5

Le cannabis efficace contre certaines tumeurs? Une étude le démontre.

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C’est peut-être le début d’un révolution dans la lutte contre le cancer. Une étudiante en biologie israélienne vient d’isoler la concentration de cannabinoides nécessaire à la destruction de tumeurs malignes. Publiés par le Volcani Institute, centre à la pointe de la recherche appliquée sur le cannabis, les travaux préliminaires de la jeune Hadar Perisi font déjà beaucoup parler d’eux. Zeweed l’a contacté pour en savoir un peu plus.

Hadar Perisi suit un master de biologie environnementale à l’université de Bar-Ilan et au sein de l’Organisme de Recherche Agricole du Volcani Institute, en Israël. Alors que, face à sa webcam, elle me parle ses travaux (qui sont aussi sortis dans la revue d’oncologie Cancers de mai 2021) elle ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire aux lèvres. « C’est un réel honneur. C’est très enthousiasmant d’imaginer vers quoi cela peut nous mener » me dit-elle.

Cannabis VS gliome

C’est en étudiant les effets de certains cannabinoïdes sur le glioblastome multiforme (GBM), que Hadar en a isolé la quantité et répartition nécessaire pour le GBM, tumeur aussi agressive et létale.
« Un gliome est une tumeur qui se développe dans les cellules gliales, qui sont les cellules non-neuronales de notre cerveau, les glioblastomes sont les tumeurs les plus agressives , les plus envahissantes et fatales » précise Hadar, sans le sourire.

Le traitement des tumeurs GBM consiste généralement en une intervention chirurgicale, visant à extraire la tumeur là où cela est possible, combinée à une chimiothérapie agressive et/ou à de la radiothérapie. « Même avec ces traitements, le pronostic pour les patients ayant un glioblastome ne s’est pas amélioré depuis trente ans », poursuit Hadar. “Ce pronostic correspond à un temps médian de survie estimé entre 12 et 15 mois. Les glioblastomes sont particulièrement difficiles à traiter car leur développement ne ressemble à celui d’aucun autre type de tumeur“.

Scanner cérébral montrant un gliome papillon (GPM). Image reproduite avec l’aimable autorisation d’Eurorad.

Au lieu de croître comme une boule de neige, en devenant progressivement de plus en plus gros, les glioblastomes croissent à travers le cerveau. Certains d’eux peuvent attaquer les deux hémisphères, tandis que d’autres sont multi-focaux : ils se développent dans plusieurs parties du cerveau simultanément. Les glioblastomes sont particulièrement difficiles à extraire du fait de leur expansion rapide à travers la substance blanche du cerveau. Ils peuvent également adopter des formes complexes tridimensionnelles qui endommagent des zones essentielles du cerveau, affectant ainsi la capacité à se mouvoir, à parler et à penser.

Cellules GBM humaines A172 au microscope inversé. Image reproduite avec l’aimable autorisation du laboratoire de recherche Koltai.

Effet entourage VS cannabinoïdes isolés.

Je suis rejoint dans ma conversation sur Zoom par Hinanit, la professeur de Hadar et chef de département au Volcano Institute. Hinanit m’explique que les recherches d’Hadar sont une avancée majeure car jusque là, les études étaient menées sur des composants uniques. Une des principales limites rencontrées jusqu’alors par la recherche sur le cannabis est qu’elle s’est faite sur les effets spécifiques de composants isolés. « Quand vous prenez de l’huile de CBD, elle contient bien sûr du CBD. Mais cette huile contient aussi de nombreux autres éléments, dont la composition est si importante que si vous ne la comprenez pas exactement, vous ne pourrez pas savoir ce qui est vraiment efficace pour vous ».

L’azote liquide permet d’isoler et extraire précisément chaque cannabinoïde . Image reproduite avec l’aimable autorisation du laboratoire de recherche Koltai.

Selon la professeure, cette mauvaise compréhension des différents composants du cannabis est une des principales raisons du manque d’essais cliniques réalisés sur chacun de ces composants en tant que traitements contre le cancer. L’étude menée par Hadar est la première a rétablir notre compréhension du potentiel médicinal du cannabis. Ses recherches, qui portent sur des extractions de cinq différentes variétés de cannabis, ont identifié la variété Dairy Queen (une riche en THC, et une sans THC mais riche en CBG) comme particulièrement efficace pour détruire les cellules GBM et les empêcher de se multiplier.

Hinanit rappelle que les résultats de cette étude sont, comme toujours, limités. Notamment parce qu’ils n’ont pas été testés sur des patients dans un contexte clinique.

Rencontre avec une cannasexuelle.

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Cannasexuel(le) : Se dit d’une personne qui consomme systématiquement de la weed avant d’avoir un rapport intime.

Melody a 27 ans, pour elle le Cannabis c’est assez nouveau. Sa première expérience c’est en 2017 à Rotterdam avec un Space Cake “ C’était hyper fort, hyper violent. Un mix de l’exorciste et de shining.” Un an plus tard, en compagnie de son copain de l’époque, elle retente l’expérience avec un joint de weed pur. Depuis, il l’a quittée, mais “la weed est restée”. Elle fume aux alentours d’un gramme par jour et fait des pauses de temps à autre: “Je ne cherche plus d’excuses, je suis une stoner”.

Libido décuplée

Le Cannabis a complètement changé sa manière d’envisager le sexe, l’ouvrant à tout un volet jusque là ignoré de sa sensualité: “Je peux aller plus loin et ressentir plus ce qui est parfait”. Melody s’est longtemps sentie enfermée dans sa sexualité, bloquée par l’influence de ses proches et par la pression sociétale  “C’est une vraie liberté. Il n’y a pas cette honte et ce dégoût de soi post-sexe.”
Le Cannabis décuple sa libido et lui permet de vivre chaque expérience dans l’instant en  se laissant aller. Une soupape indispensable qui lui évite d’être coincé par le poids de sa propre psyché et surtout, de mieux s’accepter et de mieux accepter le regard de l’autre. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il existe de nombreuses huiles de massages au Cannabis et des variétés de weed spécialement dédiées au sexe.

Libération du corps

Melody a longtemps souffert du poids de son hypersensibilité. Elle parle de sa consommation comme d’une “protection” qui lui permet d’être plus détachée émotionnellement.  Une sensibilité qui s’est longtemps traduite par des douleurs chroniques aussi bien physique que psychique. Elle n’a jamais très bien su si elles étaient somatiques, mais elle apprend à vivre avec depuis qu’elle fume. Elle sent parfois une certaine gêne, de l’ordre de la tendinite, mais l’expérience est bien moins pénible:  “Disons que ça laisse la douleur physique, mais te retire la douleur psychique, et ça, c’est le mieux.

Il faut savoir que le Cannabis est actuellement en train d’être reconnu par une bonne partie de la communauté scientifique comme étant le traitement le plus efficace pour le traitement des troubles post-traumatiques et hypersensibles. Son seul regret? Une expérience pas très amusante de Camgirl (terme qui désigne les filles qui font des spectacles à caractère érotique pour des internautes). Elle a rapidement arrêté, trouvant que ça n’était “ni hyper glamour, ni hyper positif” de poser pour d’hommes se pensant des dieux du sexe, mais qui étaient en réalité assez lourdingue. Elle s’est sentie négligée et s’est retirée “comme un nom sur une liste”.

Quête de sens et de sensation

Melody m’explique qu’elle est plutôt dans une quête de contact, de connexion que de coups d’un soir.
La dernière fois qu’elle en a eu un justement c’était en deux temps: “Le soir même c’était ouf, on était complètement high et déchaînés.” Le lendemain en revanche c’était un autre registre bien plus gênant et bien plus sobre: “On savait plus où se mettre, on a quand même essayé de recommencer, mais j’avais mal dans les positions profondes” Elle soupire et lâche finalement “c’était beaucoup moins fun…”.

Melody confie qu’elle cherche plutôt des plans émotionnels avec des gens qui la rassure. Une recherche de sécurité et de confort qui joue aussi dans le choix de ses partenaires qui sont bien souvent des fumeurs comme elle. “Je préfère les consommateurs aux gens neutres” conclue-t-elle “ne serait-ce que pour aller au musée high ensemble, c’est merveilleux”.

Vice a enquêté sur le sujet, leur reportage (interdit aux moins de 18 ans) est disponible en deux clics à partir de ce lien

 

Le cannabis à la rescousse des travailleurs?

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Selon l’OMS, nous serions environ 1.71 milliard à être atteints musculo-squelettiques (TMS). L’immobilité imposée de ces derniers mois n’aura rien arrangé: entre la position assise prolongée devant les écrans et la manipulation répétée de la souris ou du smartphone, le dos, la nuque et le poignet ont été mis à très rude épreuve. Alors que le cannabis thérapeutique est légalisé dans la plupart des pays, Zeweed fait le point sur son efficacité pour soulager les TMS. La ganja bientôt recommandée par la médecine du travail?

Les troubles musculo-squelettiques plus connue sous l’acronyme TMS, regroupent un ensemble de maladies qui touchent les os, les vertèbres, les ligaments, les tendons et les muscles de tout le corps. On peut donc souffrir de pathologies bien différentes : cervicalgies, lombalgies, tendinites des épaules, des coudes ou encore syndrome du canal carpien (affection du poignet) qui se manifestent généralement par des douleurs localisées mais parfois aussi par de la raideur, de la  maladresse ou encore une de perte de force. Finalement, tous ces troubles ont un point commun essentiel : ils résultent d’une inadéquation entre les capacités physiques du corps et les sollicitations ou contraintes auxquelles il est exposé.

80% des maladies professionnelles

Les facteurs de déclenchement son variables mais la composante majeure est liée à l’activité professionnelle. Les travailleurs de force surtout effectuant un geste répétitif, (conditionnement, emballage…) sont plus souvent atteints que la population générale. Les TMS touchent toutes les catégories sociales et pas seulement les personnes de plus de 40 ans. Elles représentent plus de 80% des maladies professionnelles déclarées et  sont en forte augmentation sur la dernière decennie. Les soins de réadaptation ne sont pas toujours pris en charge. Aussi, ceux qui ont les moyens ou qui vivent en France et parviennent à les déclarer en maladie professionnnelle pourront s’offrir plusieurs séances chez un kinésithérapeute ou un ostéopathe et voir leur condition s’améliorer. Pour les autres en revanche, il sera question de gérer la douleur, parfois intense et souvent invasive. Les médicaments à base de paracétamol, d’ibuprofène ou même de codéïne peuvent soulager temporairement mais leurs effets secondaires peuvent être très dissuasifs. Le recours aux méthodes naturelles devient donc une alternative plutôt tentante.

La weed  pour tafer?

Les vertus antalgiques du cannabis Sativa sont indéniables quand il s’agit de lutter contre les douleurs, et les actions analgésiques et anti inflammatoires du THC et du CBD ne sont plus à démontrer, en témoigne l’essor du cannabis thérapeutique. Toutefois la concentration de  Tetrahydrocannibinol (THC) dans la plante n’est pas anodine car les effets sont plus puissants  le THC agit sur l’activité du sytème nerveux central et accélère la production de dopamine. C’est la raison pour laquelle, après un joint ou une vaporisation de fleurs contenant plus de THC, le corps est détendu, les douleurs s’effacent laissant place à une délicieuse sensation de bien-être. Celles et ceux qui ont la chance d’accéder au cannabis thérapeutique dans leur pays ont tout intérêt à en privilégier l’usage lorsque les douleurs apparaissent.

Pour les autres, le Cannabidiol (CBD) est une excellente alternative car plus accessible à la vente en Europe. Pour avoir un effet notable et immédiat sur les douleurs, je recommande l’usage du CBD full spectrum ou broad spectrum à 20 ou 30 % de concentration sous forme d’huile en ingestion sub-linguale. L’application locale en massage peut  compléter le soin et apporter un soulagement supplémentaire. Pour celles et ceux qui ont des douleurs aigües, je conseille la consommation alimentaire de CBD,  cookies ou tout autre aliment ayant une bonne concentration de CBD. L’action lors de la digestion est très diffuse, elle apporte un soulagement remarquable ! Lutter contre les douleurs peut désormais devenir un rituel agréable.

Etain: le cannabis thérapeutique dans le sang

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Pendant trois générations, de grand-mère en mère puis filles, les Pekhmam ont crus aux vertus du cannabis thérapeutique. Elles sont désormais propriétaires d’Etain, une des dix plus grandes chaînes de dispensaires de l’Etat de New York.

L’histoire commence en 1998 lorsque la mère d’Amy Peckham et désormais CEO d’Etain voit l’état de sa maman “Granny Franny”  se détériorer de jour en jour. Granny Fanny est atteinte de la maladie de Charcot, une maladie neurodégénérative qui se traduit par une paralysie progressive des muscles et rend tout mouvement incroyablement douloureux.

Cette mère de 4 enfants et ancienne assistante juridique cherchera sans relâche des médecines alternatives pour soulager les souffrances de Granny Fanny et finira par découvrir le cannabis et ses bienfaits. Hélas, en dépit de la légalisation du cannabis thérapeutique dès 1996 en Californie et dans d’autres États, New-York est longtemps resté un des bastions de la prohibition (notamment à cause du Maire de New York de l’époque et futur conseiller de  Donald Trump, Rudy Giuliani).
N’ayant aucun moyen légal d’aider Granny Fanny, elle enchaîne les road trips dans des États voisins afin d’offrir un peu de réconfort à sa mère en fin de vie.

Après le décès de sa mère en 2012, Amy continuera de se passionner pour le sujet. Après la légalisation du cannabis thérapeutique dans l’Etat de New York en 2014, elle crée Etain, une  entreprise de cannabis médical qu’elle a monté avec l’aide de ses filles Hillary (qui sera en charge de la partie commerciale) et Kelley (qui a étudié l’horticulture à l’université, dans le New-Jersey).

L’écologie des coccinelles

Soucieuse de l’environnement -une préoccupation transmise par Granny Fanny et leur mère-  Kelley a mis en place le label IPM. Ce dernier garantit une culture bio et sans pesticides, avec l’utilisation de prédateurs naturels pour lutter contre les nuisibles. De nombreux insectes sont sollicités, même si la grande majorité des plantes finirons protégées par la mascotte de l’entreprise: les coccinelles. L’herbe est ainsi bien plus saine pour les malades, qui peuvent la fumer sans risquer les effets secondaires typiques des pesticides.
Une méthode ultra-efficace puisque chaque coccinelle peut dévorer jusqu’à 50 pucerons par jour
Kelley et Hilary sont tellement amoureuses de nos amies à pois qu’elles confessent sur leur site “parfois les relâcher juste pour le plaisir de les voir voler”.
Quand on vous dit que l’amour est le meilleur engrais.

FFF succès-story: femmes, famille, finances

Aujourd’hui, 10 entreprises se partagent le juteux gâteau du Cannabis médical dans l’État de New-York. En dépit d’une énorme expansion (la marque est dorénavant propriétaire de 5 dispensaires dans la ville), c’est resté une entreprise familiale qui prend ses décisions sans influences ou investisseurs étrangers. C’est aussi, par choix, une entreprise majoritairement féminine. Hillary témoigne : “Nous avons fait de l’inclusion et de l’évolution des femmes dans l’entreprise une priorité”. Avec 70 % du management et 65 % du staff féminin, c’est une belle réussite pour cette marque qui monte et refuse de les réduire à une tendance.

Vous pouvez retrouver la localisation de tous les dispensaires de la marque (dont un juste en face de l’Empire State Building) ici, si vous passez dans le coin.
Attention, un certificat médical est nécessaire pour acheter tous les produits au THC de la marque, mais pas d’inquiétude, la marque propose aussi une grande variété de CBD afin de répondre à tous les besoins.

How Cannabis Kills Brain Cancer Cells

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Israel’s state-run Volcani Institute is at the forefront of cannabis research. One of the institute’s latest studies, published by a Master’s student from Bar-Ilan University, serves as the first study that identifies exact cannabinoid concentrations needed to kill brain cancer cells.

Image courtesy of the Koltai Research Lab.

Hadar Peeri is a Master’s student of Environmental Biology at Bar-Ilan University and the Agriculture Research Organization, Volcani Institute in Israel.
She can’t seem to stop smiling as she looks into her webcam and tells me about her first scientific paper, which was featured earlier this month in Cancers, a peer-reviewed, open access journal of oncology published by MDPI.

It’s a great feeling and a great honour. It’s very exciting to see where this will take us” she says, smiling through the entire sentence.
If you’d just published Hadar’s paper, you’d probably also struggle to wipe the smile from your face.
That’s because her study is truly the first of its kind.

It examines the effect of cannabis compounds on Glioblastoma multiforme (GBM) and, more specifically, demonstrates exactly what combination of cannabis compounds is most effective at treating this highly aggressive and deadly form of glioma.
Glioma is a general term used to describe tumors that arise in glial cells. These are the non-neuronal, supportive cells in our brain, “ Hadar explains. “Glioblastomas are actually grade-4 gliomas; they are the most aggressive, most invasive, and most lethal form of brain tumor”.

Treating glioblastoma typically consists of surgery to remove the tumor where possible, combined with aggressive chemo and/or radiation therapy.
Even then, the prognosis for glioblastoma patients has shown no improvement in the last 3 decades” explains Hadar. That prognosis consists of an estimated median survival time of 12-15 months.
Glioblastomas are so difficult to treat because they grow unlike any other tumor in the brain or body.

Brain scan showing a butterfly glioma. Image courtesy of Eurorad.

Instead of growing like a snowball and getting bigger and bigger over time, glioblastomas grow through the brain; some can attack both hemispheres (like the butterfly glioma pictured above) while others can even be multifocal, meaning they’re able to grow at many different sites in the brain simultaneously.
Glioblastomas are also particularly hard to remove with surgery because they spread rapidly through the brain via white matter pathways and can take on complex, 3-dimensional shapes that can compromise key centers of the brain that govern our ability to move, speak, and think.

There is also evidence that suggests GBM tumors contain subpopulations of cancer cells called GBM stem cells, which play a key role in the tumor’s recurrence, progression, and treatment resistance.
Treatment might give patients a bit more time, but new therapies or approaches to this disease are really needed,” says Hadar.
Her study, luckily, may just serve as the basis for finding these new and improved approaches to treating GBM.
As far as we can say, based on our results, cannabis has 2 very important functions on glioblastoma cells. The first is to kill the cells, and the second is to abolish their ability to warp and form the secondary structures that characterize the spread of this disease,” explains Prof. Hinanit Koltai, Hadar’s supervisor and the Head of Koltai Lab at the Volcani Institute.

A172 human GBM cells under an inverted microscope. Image courtesy of Koltai Research Lab.

Hinanit has worked as a scientist at the Volcani Center for 2 decades, but she only shifted her focus to cannabis roughly 6 years ago.
I worked for years on different subjects such as plant physiology and plant hormones, but still I felt like I wasn’t fulfilling my abilities. Even though I was a professor-grade scientist and probably could have just relaxed, I felt like something was missing,” Hinanit laughs.
That’s when she decided to completely shift her research focus to study medicinal plants.
I started abandoning my other fields of research. My aim was that through my research in this new field, we would help develop medical products derived from plants. And that is the journey we are still on today.” tells me Hinanit.

Hinanit explains that Hadar’s research is a huge step forward in helping us derive functional medicines from cannabis because it helps identify specific compositions of the plant’s compounds that work in the treatment of this particular disease.
One of the biggest limitations of the research that’s been conducted on cannabis so far, says Hinanit, is that it is very focused on the specific actions of single compounds.
When you take CBD oil, there’s CBD in it, for sure. But the oil also contains many other compounds, and their composition is so important so that if you don’t understand exactly the composition of what you’re taking or the composition you need to be taking, you cannot know what works for you,

Using liquid nitrogen to pulverize and extract cannabis flowers. Image courtesy of the Koltai Research Lab.

She believes that this gap in our understanding of cannabis is one of the main reasons underlying the lack of clinical trials on cannabis compounds as anti-cancer drugs.
Hadar’s study, however, is the first piece of research starting to address this gap in our understanding of cannabis as a medicine.
Her research looked at extractions from 5 different strains of cannabis and found two extract fractions from a strain called Dairy Queen (one rich in THC and another with no THC but loaded with CBG) to be significantly effective in killing GBM cells and inhibiting their ability to spread.

Despite the fact that humans have been using cannabis for over 6,000 years, understanding and optimising our use of this seemingly familiar plant is no simple task.
In fact, it’s what Hinanit and her team of researchers have been working towards for the past 6 years.
The fact that cannabis contains hundreds of different compounds, including roughly 150 phytocannabinoids, hundreds of terpenes, and hundreds of flavonoids, poses a huge challenge in our ability to create medicines that need to treat specific ailments in very precise ways.
Each cannabis plant is also capable of producing varying concentrations of all of these different compounds. In fact, the specific concentration of cannabis compounds can vary among the flowers taken from plants considered to be the same strain as well as individual flowers taken from the same plant.

Understanding these challenges lay even more weight to Hadar’s findings, especially once we consider that the last stretch of her study was conducted under strict regulations imposed by the global COVID-19 crisis.
However, Hinanit is quick to mention that there are, as always, limitations to the results of this study, the biggest being that it hasn’t been tested in a clinical setting on patients.
In many preclinical trials and animal studies it’s been quite clear that cannabis has anti-cancer properties. However, and this needs to be made very clear, to-date there are still no clinical trials that show that cannabis has anti-cancer effects” Hinanit explains.
Hadar’s research, however, has started to lay down the foundations to test specific concentrations of cannabis compounds in clinical trials on patients with Glioblastoma.
“Right now, I am just focused on my thesis, which is a lot of work and a lot of writing,” Hadar laughs, when I ask her about her plans for the future.

Once she finishes her thesis, she says she hopes to go on to a PhD and continue expanding her knowledge on cannabis.
I am just really happy I had the opportunity to research such an interesting and important field. It’s a great honour, and I’d like to express my sincere gratitude to all my lab mates and to my supervisor Hinanit for all their support along the way. I am really thankful,” she finishes, still smiling.

L’Italie forme des médecins au cannabis thérapeutique

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L’Université de Padoue (UNIPD) est l’une des 5 plus anciennes universités au monde. Si le CHU peut se targuer d’avoir 8 siècles d’expérience enseignante à son actif, il n’en reste pas moins une formation des plus avant-guardiste en Europe, puisqu’il est le seul à proposer une spécialisation cannabis thérapeutique. Entretient avec la docteur et enseignante Viola Brugnatelli, à l’origine de l’initiative.

La route a été difficile mais le résultat est là: nous avons réussis notre travail de pionnier de la médecine” me lâche d’une voix enjouée le Dr Viola Brugnatelli, neuroscientifique et maître de conférences sur le cannabis à l’Université de Padoue.
Il y a de quoi: Viola célèbre l’arrivée de  56 étudiants de 6e année en médecine au cursus  “La Cannabis Medicinale” 2021, le premier cours sur le cannabis médical du programme de l’Université de Padoue pour étudiants de premier cycle en médecine et en chirurgie.
«C’est un accomplissement de taille qui, espérons-le, sera suivie par d’ autres académies italiennes. Et je suis des plus fières de faire partie de cette révolution culturelle

Viola donne des conférences sur le cannabis à l’UNIPD depuis 2017, année où l’école a commencé à offrir un cours de troisième cycle d’un an sur le cannabis médical, réservé aux médecins et à d’autres professionnels de la santé.
Cette année cependant, elle ne se contentera pas de donner des conférences à des professionnels déjà diplômés: pour la première fois, elle enseignera à des étudiants de premier cycle les bienfaits du cannabis thérapeutique.

Ce nouveau cursus est dirigé par le professeur Gastone Zanette, qui enseigne l’anesthésiologie au sein du département de neurosciences de l’UNPID. Il est accompagné dans sa mission par le Dr Viola Brugnatelli bien entendu, mais aussi des Dr Stefano Bona,  Stefano Dall’Acqua et Ulderico Freo.

Le cursus “La Cannabis Medicinale” propose une approche globale du cannabis thérapeutique. Que l’on parle de l’utilisation de la plante au fil des siècles, de son application clinique aujourd’hui, de sa biochimie et pharmacologie, des cannabinoïdes, des processus d’extraction ou de l’analyse du cannabis et de ses composés moléculaires.
En initiant les étudiants en médecine au cannabis dès le début de leur formation, Gastone et Viola espèrent remédier à l’un des principaux inconvénients en Italie: à savoir la difficulté pour les patients de trouver des médecins et / ou des pharmacies capables de prescrire du cannabis ou de l’incorporer à des préparations.

«Le cannabis n’est pas un médicament prêt à l’emploi. Ce qui signifie qu’il est essentiel pour les médecins de comprendre les différentes méthodes d’administration et la pharmacocinétique afin de prescrire le bon produit. Pour ces raisons et bien d’autres, il est essentiel que les professionnels de la santé soient formés en endocannabinologie et en botanique du cannabis, en biochimie et en pharmacologie» .

Gastone Zanette et Viola Brugnatelli lors de leur présentation à l’International Association Cannabinoid Medicine Conference, à Berlin.

Le début d’une nouvelle ère pour la médecine conventionnelle

Le professeur Gastone Zanette, lui, a piloté le processus de lancement des cours de l’UNIPD sur le cannabis, un process entamé il y a près de 10 ans, et non sans mal.
A l’époque, l’université comme les instances régulatrices -à l’instar de l’Association médicale iItalienne- étaient des plus sceptiques quant aux vertes propositions de Gastone.
Il en fallait plus pour décourager l’homme de science.

«J’ai commencé à assister à de grandes et passionnantes conférences sur les cannabinoïdes et la médecine, organisées par l’International Cannabinoid Research Society (ICRS) et l’International Association for Cannabinoids in Medicine (IACM). Ce qui m’a permis d’acquérir de solides connaissances en la matière au contacte de sommités sur le sujet comme  Mark Ware, Ethan Russo, John M McPartland et William A Devane » détaille Zanette.

En 2016, Gastone Zanette a inauguré un cours de troisième cycle sur un an à l’Université de Padoue. Intitulé  “La cannabis medicinale: aspetti agro-produttivi, botanici, medici, legali e sociali” (cannabis médical: agro-production, botanique, aspects médicaux, juridiques et sociaux).
«Ce cours est l’aboutissement d’une longue lutte pour surmonter les préjugés et idées reçues du monde médical classique, un défi de taille. Le problème avec le cannabis thérapeutique, c’est que nous disposons de peu de données.  Ce qui est une conséquence de difficultés juridiques qui restreignent la recherche, et faute de résultats probants, nous avons peu de financements. C’est un cercle vicieux », poursuit-il.

Cette année l’UNIPD n’a pas été en mesure de proposer le cursus cannabique en raison de la crise sanitaire qui a entraîné un manque d’inscriptions et redirigé les étudiants en distanciel sur d’autres cursus.
Il fallait plus qu’une pandémie pour décourager Viola.
Afin de pouvoir continuer à offrir leur cours de troisième cycle, Viola a crée à sa propre académie en ligne privée, Cannabiscienza.

Cannabiscienza propose l’intégralité des cours postuniversitaire de l’UNIPD en ligne. L’académie en ligne est parrainée par certaines des institutions médicales et scientifiques les plus prestigieuses d’Italie ainsi que par l’Association multidisciplinaire pour les études psychédéliques (MAPS), un leader international de la recherche psychédélique.

Cannabiscienza dispense actuellement l’enseignement de 3 masters et 6 cours (tous enseignés entièrement en ligne) très ciblés pour les vétérinaires, les médecins, les pharmaciens, les chimistes, les pharmacologues et les infirmières.
«Lorsqu’il est utilisé consciemment, le cannabis est un outil incroyablement utile dans la trousse à outils des soins de santé» estime l’enseignante. “Cependant, en raison de sa nature de contenir une multitude de composés, nous avons besoin d’une compréhension actualisée de sa pharmacodynamique.”

Grâce à son travail à l’UNIPD et à Cannabiscienza, Viola et ses coéquipiers contribuent à construire cette compréhension et à la transmettre à la prochaine génération de professionnels de la santé en Italie.
«En lançant le cours de premier cycle, nous espérons avoir établi un modèle positif pour les académies du monde entier. Rien que ça!» conclue Viola dans un grand éclat de rire.
Le cursus “La Cannabis Medicinale” de l’UNIPD accueillera de nouveau des élèves en octobre prochain.

 

Training Italy’s next doctors to use medical Cannabis

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The University of Padua (UNIPD) is one of the 5 oldest surviving universities in the world. It’s served as a hub for medical studies since 1250, and is home to one of Europe’s oldest anatomical theatres. Today, almost 800 years after opening its doors in 1222, UNIPD remains at the forefront of pioneering medical education, serving as the only European university offering cannabis courses to its undergraduate med students. 

It’s a long and winding road, but today marks the beginning of a new era” confesses Dr Viola Brugnatelli, a cellular neuroscientist and cannabis lecturer at the University of Padua.
Viola is celebrating arguably one of the biggest milestone’s of her career; 56 6th-year med students just enrolled in La Cannabis Medicinale 2020-2021, the first medical cannabis course within the University of Padua’s curriculum for undergrad medicine and surgery students.

This is a huge achievement that hopefully will be followed by all other Italian academies. And I’m proud to be part of the cultural revolution.Viola has been lecturing about cannabis at UNIPD since 2017, when the school started offering a 1-year postgraduate course on medicinal cannabis to MDs and other health professionals. This year, however, she won’t just be lecturing graduated professionals: for the first time, she’ll be introducing undergraduate students to the power of medicinal cannabis. 

Teaching “the power of medicinal cannabis”

This new course is directed by Professor Gastone Zanette, Assistant Professor of Anesthesiology at UNPID’s Department of Neurosciences, who also teaches the course alongside Dr Viola Brugnatelli, Dr Stefano Bona, Dr Stefano Dall’Acqua, and Dr Ulderico Freo.
It may seem like a small achievement,” explains Viola, “but it will have a huge impact on our healthcare in the medium to long term.” 

La Cannabis Medicinale offers an in-depth look at medical cannabis and explores the historical use of the plant, its clinical application today, the biochemistry and pharmacology of cannabinoids, and the processes behind extracting and analysing medical cannabis and its compounds.
By introducing undergraduate medicine students to cannabis early on in their education, Gastone and Viola hope to address one of the main downfalls of Italy’s medical cannabis system, namely the difficulty for patients to find doctors and/or pharmacies capable of prescribing cannabis or incorporating it into their therapy. 

Cannabis is not a ready-to-use drug, meaning it is critical for MDs to understand different methods of administration and pharmacokinetics in order to prescribe the right product. For these and many other reasons, it is critical for health professionals to be trained in endocannabinology and cannabis botany, biochemistry and pharmacology.”

The Beginning Of A New Era 

Gastone Zanette and Viola Brugnatelli presenting at the 2019 International Association Cannabinoid Medicine conference in Berlin.

Professor Gastone Zanette headed the long and arduous process of launching UNIPDs cannabis courses almost 10 years ago.
Unfortunately, both the university and the necessary public authorities, such as the Italian Medical Association, were skeptical about Gastone’s initial proposals.
But he wasn’t so quick to give up.
I started to attend important events on cannabinoids and medicine held by the International Cannabinoid Research Society (ICRS) and the International Association for Cannabinoids in Medicine (IACM) to gain expertise, information, and skills from the scholars in this area, such as Mark Ware, Ethan Russo, John M McPartland, and William A Devane,” explains Pr. Zanette 

In 2016, Gastone finally succeeded at getting approval to direct a 1-year postgraduate course at the University of Padua, titled La cannabis medicinale: aspetti agro-produttivi, botanici, medici, legali e sociali (or Medicinal cannabis: agro-productive, botanical, medical, legal and social aspects).
This course was born after a huge effort to overcome an antagonistic medical and healthcare environment characterized by bias and false belief. It was a big challenge. The real problem with medicinal cannabis is the paucity of scientific evidence supporting its use, which is a consequence of the legal difficulties restricting the ability to perform high-quality studies on it. It’s a vicious cycle” he continues. 

Unfortunately, UNIPD was unable to offer its postgraduate degree during 2020 due to the COVID-19 pandemic, which brought with it a lack of enrollments and a sudden shift to online tuition models.
But even in the face of a global pandemic, Gastone and Viola weren’t willing to give up their efforts to continue training Italy’s medical professionals on how to use cannabis in their practice. 

3 master degree, 6 courses

In order to be able to continue offering their post-graduate course, Viola called on her own private online academy, Cannabiscienza.
To keep offering up our knowledge on cannabis during these challenging times, Cannabiscienza stepped in to recreate UNIPD’s entire post-graduate course and adapted it to the online tuition model. This halved the tuition costs for applicants and has allowed us to start offering the course again in October 2021” .
Viola founded Cannabiscienza in 2017 to help address the lack of formal cannabis education and training for Italy’s healthcare professionals.

Today, Cannabisscienza is sponsored by some of the most prestigious medical and scientific institutions in Italy as well as the Multidisciplinary Association for Psychedelic Studies (MAPS), an international leader in psychedelic research.
The academy currently offers 3 Masters degrees and 6 courses (all taught completely online) highly-targeted to veterinarians, MDs, pharmacists, chemists, pharmacologists, nurses, and more.
When used consciously cannabis is an incredibly useful tool in the healthcare tool bag, However, due to its nature of containing a multitude of compounds, we need an updated understanding of its pharmacodynamics.” details Viola.

Through her work at the UNIPD and Cannabiscienza, Viola and her team-mates are helping construct this understanding and pass it on to Italy’s next generation of healthcare professionals.
“The University of Padua will be celebrating 1000 years in 2022. Since its early days, the university has played a leading role in the identification and treatment of diseases and ailments, confirming its role as a solid science-based hub dedicated to innovation, even in the face of stigma. Through launching this year’s undergraduate course, we hope to have set a positive model for academies worldwide. Ad maiora semper!

 

How Cannabis Helps Veterans Heal Their Battle Scars

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Many veterans swear cannabis helps them cope with their post-war symptoms. And thanks to Bryan Buckley and the team at the Battle Brother’s Foundation, US vets might soon have a stronger case to support their claim that cannabis can help treat PTSD. 

Bryan Buckley served in the US Marine Corps for 9 years, his first deployment was to Fallujah, Iraq. He has also served in Africa and SouthEast Asia.
I went into the military after the events of 9/11,
Once he made Team Commander for the Marine Raiders (the US Marines’ special operations force), Bryan also served in Afghanistan, particularly in the Helmand Valley. 

I’ve had some high ranking people tell me that the summer of 2012 when we were in Afghanistan was the bloodiest summer for American special operation forces since Vietnam”, Bryan explains, remembering his service in Operation Enduring Freedom (the US government’s tag name for its Global War on Terror).
“And I came out of the military 100% disabled and with 100% post-traumatic stress.”

I swallowed before asking Bryan about his injuries.
In 2012, we were fighting in the Helmand province”. His words cut through the silent phone line like a knife.
During one of those days, I heard a round go past my head. It was from an underbarrel grenade launcher. The grenade exploded right next to me. I took shrapnel to my leg, all throughout my back and to my face. Two of my teammates were wounded as well; one of them lost part of his tricep and the other guy took shrapnel to his stomach.
Bryan nearly lost his left leg following the injuries he sustained that day.
Later that year, he also fell 15 feet from a helicopter, dislocating his ankle and fracturing his spine.
War is a crazy place”.

Image courtesy of Helmand Valley Growers Company.

Bryan’s physical wounds healed quickly. In fact, he was back out in the field just 1 week after having surgery to save his leg from the grenade shrapnel.
But when he transitioned out of the military, Bryan realized that he’d brought home emotional wounds that were a lot harder to heal than the physical ones.
In the military, you always have to stay focused on the mission, even when you’re taking casualties. You just have to focus on the enemy and keep the fight on them. You can’t go internal because that’ll just create more casualties“.
War is a crazy place indeed.


Once I got out and life slowed down, that’s when some of the things you suppress in your mind start to come back up”.
After coming back from war, Bryan’s PTSD started to make its mark. He suffered from sleep issues, depression, and anxiety.
He often found himself reliving his past on the battlefield, especially once he had children. 

The enemy would often use women and children as human shields. You just see some gnarly things”.
Most importantly, Bryan felt like he’d lost his identity and purpose after he returned home to a civilian life.
I couldn’t watch the news for years because they’d talk about actions in Afghanistan and Iraq and I’d feel guilty for not being there” remembers Bryan.
It’s this lack of purpose that leaves many vets battling depression and substance abuse.
It’s also what leads almost 22 US veterans to take their own lives every day

Luckily, Bryan was able to regain that lost sense of purpose by teaming up with fellow Marine veterans Andy Miears and Matt Curran to form the Helmand Valley Growers Company (HVGC); a Californian cannabis company that donates 100% of its profits to researching the benefits of medical cannabis for veterans.
Alongside HVGC, Bryan, Andy, and Matt also founded the Battle Brothers Foundation; a non-profit NGO that aims to empower US veterans through personal development, employment opportunities, and the right kind of medical support. 

It all started in 2016, when Bryan suddenly noticed his friend and co-founder Andy looking better than usual.
He didn’t have that lethargic look about him like he’d been drinking the night before”.
He admits that drinking is one of the most common ways veterans face the symptoms that strike once they end their service.
It’s just part of our culture, but when I asked Andy what was going on, he said ‘I’ve traded in a 5th of Jack for a joint.”
Besides using cannabis to sleep better and relieve his PTSD symptoms, Andy was also working to become a licensed cannabis cultivator. 

Image courtesy of Helmand Valley Growers Company.

One day, Andy told me that cannabis was helping him transition from a warrior to a gardener”, Bryan recalls.
After seeing the positive effect cannabis was having on his friend, Bryan decided to try cannabis for himself.
It was incredible. I was sleeping better, I was waking up feeling refreshed, it was helping my anxiety and depression. Now, cannabis is just part of my daily routine“.

And it wasn’t long before he realized that cannabis could be the purpose he’d been missing after leaving the army.
From the get-go, one of Battle Brothers main goals was to change the US medical landscape by making cannabis a legal and accessible treatment option for veterans, be it for pain-relief, better sleep, or any other medical condition.
Cannabis isn’t for everyone” Bryan says firmly. “But it should be a tool in the toolkit”.

And the Battle Brothers foundation is well underway to completing its mission; it just got approval from a private institutional review board to conduct an observational study that’ll evaluate the safety and efficacy of using medical cannabis in the treatment of PTSD.
In 2016, we spoke to members of Congress to see what it would take to make cannabis available to veterans, they told us to collect reliable data alongside American doctors and build a strong case to present to Veteran’s Affairs. And that’s what we’re doing.”

The study is expected to launch in July and will involve 60 Californian veterans with moderate to severe PTSD.
The participants will purchase and dose cannabis products at their own discretion over 90 days and report to a team from NiaMedic, a medical data company from Israel, to evaluate the effects the different products have on their PTSD symptoms.
And while this is a huge milestone for Bryan and his team, they show no signs of slowing down.
Confident that this study will harbour positive results, Bryan believes this research will put down the foundations for more aggressive studies in the future that will help build a better reality for America’s veterans. 

These brave men and women raise their right hand and sign a blank cheque that’s payable with their lives. And when they’re back here in America, maybe they’re back here in a physical sense, but not spiritually or mentally. At Helmand Valley Growers Company, we want to be that beacon in the night that lights the path so that these people can live the life of peace that they deserve, and live the American dream that they fought so hard to defend.” 

 

 

Le cannabis thérapeutique arrive dans les pharmacies françaises.

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Repoussée pour cause de pandémie, l’expérimentation du cannabis thérapeutique a officiellement débuté. L’essai se fera auprès de 3000 volontaires. Ce sont les entreprises canadiennes Tilray et Aurora qui fourniront pharmacies et patients Français.

Le ministre français de la Santé Olivier Véran a donné vendredi 26 mars le coup d’envoi de l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France. L’initiative, qui devait débuter en septembre dernier avait été repoussé de 7 mois pour cause de pandémie.
L’expérimentation sera pilotée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

3000 patients triés sur le volet

Les résultats de ce test à échelle nationale sont attendus en septembre 2023. Ils devraient permettre  “de juger de l’opportunité de généraliser l’usage des médicaments à base de cannabis en France ” (communiqué Ministère de la Santé)
En pratique, 3.000 patients se verrons prescrire de l’herbe pour cinq type de pathologies: douleurs neuropathiques réfractaires aux morphiniques, épilepsie aïgue, effets secondaires de traitement en encologie, certaines maladies du système nerveux central et soins paliatifs de dernier recours.

La première prescription de médicaments à base de cannabis devra être rédigée en milieu hospitalier encadré. Le renouvellement et la délivrance pourront ensuite être assurés par des médecins généralistes et distribuée en pharmacies.
En tant que médecin, en tant que ministre, je suis fier que la France puisse expérimenter l’usage du cannabis à des fins médicales, et d’ainsi mieux accompagner des milliers de patients qui affrontent des pathologies lourdes“,  s’est félicité Olivier Véran. 

Production Canadienne.

Alors que la production de cannabis en France est toujours interdite, ce sont des entreprises canadienne qui fourniront gratuitement le cannabis aux français. Un caribou-cocorico puisque c’est Tilray et Aurora, deux fleurons de l’industrie du cannabis au Canada, qui ont emporté le marché.
En pratique, les patients sélectionnés se verront essentiellement prescrire des flacons d’huile administrée par voie orale. “Ces produits sont généralement les plus prescrits, car ils offrent des possibilités de dosage plus précises aux patients”, expliquait pour France Info un responsable de Tilray.

Dans un second temps, les patients pourront se voir prescrire des fleurs séchées. Mais là encore, pas question de les fumer : ces fleurs seront destinées à être chauffées à l’aide d’un vaporisateur.
Santé d’abord.

 

Avec Reuters

La France lance une consultation citoyenne sur le cannabis bien-être.

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Après s’être penchée sur le cannabis thérapeutique, la mission parlementaire sur les usages du cannabis aborde le délicat sujet du cannabis récréatif. Une nouveau volet sur le chanvre qui fait rire que la mission parlementaire ouvre avec une consultation citoyenne dans le pays au 5 millions de consommateurs occasionnels et 900.000 aficionados quotidien.

La consultation -une première- sera faite via un questionnaire mis en ligne sur pour une durée de six semaines, alors que le rapport de la mission d’information sur le cannabis récréatif est attendu début avril. «La démarche n’est pas de montrer comment légaliser, mais qu’il y a une véritable attente des citoyens sur le sujet» de l’évolution de la législation, précisait à l’AFP le député de la Moselle Ludovic Mendes (LREM), un des rapporteurs de la mission qui, depuis son lancement en janvier 2020, a auditionné de nombreux spécialistes et professionnels.

«Le questionnaire va permettre de comprendre comment l’opinion publique perçoit ces sujets, quelles sont ses attentes en terme de politique publique et de répression associées à la consommation et au trafic de cannabis», a souligné de son côté la députée du Loiret Caroline Janvier (LREM). Il permettra également de «vérifier le constat fait par des sondages selon lequel près d’un Français sur deux est favorable à un changement de législation», a ajouté la rapporteuse sur le cannabis récréatif.

Le gouvernement contre le récréatif

Ce sujet mérite d’être «traité de façon moins caricaturale qu’il l’a souvent été, avec l’argument moral qui fait qu’on a souvent du mal à avancer», a poursuivi l’élue. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui a fait de la lutte contre le trafic de stupéfiants une priorité, s’est dit en septembre dernier farouchement opposé à la légalisation de «cette merde», démontrant de son opprobre pour le “shit” à grand renfort de verbalisation et contrôles accrus.

La députée de l’Ardèche Michèle Victory (PS) a de son coté souligné «l’importance économique» d’une évolution future de la législation en France. Il faut savoir que la politique de l’hexagone est parmi les  plus répressives d’Europe,  alors que les français  sont les premiers consommateurs de cannabis du Vieux Continent, avec 5 millions d’usagers occasionnels  et 900.000 fumeurs quotidiens.
«Dans les territoires assez ruraux où l’agriculture peut être en difficulté, beaucoup de jeunes agriculteurs ont envie de se lancer sur ces exploitations (du cannabis) mais il y a un flou législatif énorme. Il y a un besoin de clarification», a ainsi développé l’élue.

Un nombre croissant de députés pour

Après s’être penchée sur le cas du cannabis thérapeutique et avant de livrer sa copie sur le cannabis «récréatif», la mission d’information parlementaire doit tout d’abord rendre, d’ici mi-février, ses conclusions sur le cannabis dit «bien-être» (le cannabidiol, ou CBD). Le CBD a par ailleurs été libéré en France:  Son interdiction en France ayant été jugée illégale le 19 novembre par la Cour de justice de l’Union européenne. Cette décision qui prive de base légale de nombreux procès en France ouvre de nombreux horizons pour la filière chanvre made in France.

À partir du 13 janvier et jusqu’au 28 février, le questionnaire en ligne  proposé par  l’Assemblée Nationale est ouvert afin de recueillir les opinions des français sur le cannabis dit “récréatif”, c’est à dire avec plus de 0,2% de THC.  Ce questionnaire permetra notamment de recueillir les impressions des citoyens sur la législation en vigueur en matière de lutte contre le marché noir,  et notamment sur l’efficacité des mesures prohibitives.
Les réponses à ce sondage citoyen risquent de fortement déplaire au locataire de la place Beauvau et sa politique farouchement prohibitionniste.

Dans ce même questionnaire, il sera demandé aux interrogés si ils sont plutôt favorables à une dépénalisation du cannabis, à une légalisation, au maintien ou encore au renforcement des sanctions actuelles. Une réflexion sur le cannabis en comparaison de l’alcool ou du tabac figure également parmi les sujets abordés.
Enfin, les députés souhaitent savoir comment les Français imagineraient le commerce de weed si elle venait à être légalisée.
«On veut médiatiser cette question. Le but est de nourrir le plus possible le débat. Le succès de l’enquête dépendra de la participation du plus grand nombre», a expliqué à l’AFP le président de la mission d’information parlementaire et député de la 7ème circonscription de l’Essonne, Robin Reda. 

Vous l’aurez compris, plus nombreux seront les français à répondre oui à ce micro-référendum à questions multiples, plus l’initiative d’une légalisation aura de chances d’aboutir.
Alors à vos claviers, à vos portables et faites tourner! (le questionnaire)

Zeweed avec AFP

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