Cannabis Thérapeutique - Page 6

Du cannabis pour gérer les douleurs de la ménopause.

//

Dans une étude présentée à la réunion virtuelle 2020 de la Société nord-américaine de la ménopause (NAMS), près d’une femme sur deux déclare consommer du cannabis pour gérer les symptômes gênants de la ménopause.

Le système endocannabinoïde a un rôle fondamental à jouer dans tous les aspects de la fertilité féminine; c’est un fait.

Bien que les études sur les effets des cannabinoïdes sur la ménopause n’aient pas encore été suffisamment approfondies, des recherches ont été menées sur le traitement des cannabinoïdes pour d’autres maladies affectant les organes reproducteurs féminins, comme l’endométriose. Des études cliniques individuelles suggèrent que les symptômes de la ménopause peuvent être corrigés séparément.

Une femme ménopausée sur quatre consommatrice

Ces travaux ont porté sur 232 femmes (âge moyen de 55,95 ans) résidant en Californie du Nord. Plus de la moitié d’entre elles ont déclaré avoir des symptômes gênants dus à l’apparition de la ménopause : des bouffées de chaleur et des suées nocturnes (54%), des insomnies (27%) et des symptômes génito-urinaires (69%).

Parmi les femmes interrogées, 27% ont déclaré avoir consommé ou consommer actuellement du cannabis pour gérer leurs symptômes. Trente-sept pour cent des participantes ont quant à elles déclaré être intéressées par le cannabis pour mieux gérer leurs symptômes à l’avenir.  En revanche, seulement 19 % ont déclaré avoir utilisé un type plus traditionnel de gestion des symptômes de la ménopause, comme l’hormonothérapie.

D’après les résultats, le cannabis est principalement utilisé par les femmes qui avaient signalé des bouffées de chaleur et des sueurs nocturnes. Fait intéressant, cette utilisation ne diffère pas selon l’âge, l’ethnicité, le statut socio-économique ou les conditions de santé mentale.

“Ces résultats suggèrent que la consommation de cannabis pour gérer les symptômes de la ménopause peut être relativement courante”, analyse Carolyn Gibson, psychologue et autrice principale des travaux. Toutefois, tempère-t-elle, “nous ne savons pas si la consommation de cannabis est sûre ou efficace pour la gestion des symptômes de la ménopause ou si les femmes discutent de ces décisions avec leurs prestataires de soins de santé”. Il est pourtant nécessaire d’en discuter avec son médecin mais aussi de “poursuivre les recherches dans ce domaine”.

“Cette étude met en évidence une tendance quelque peu alarmante et la nécessité de mener davantage de recherches sur les risques et les avantages potentiels de la consommation de cannabis pour la gestion des symptômes gênants de la ménopause”, conclut le docteur Stéphanie Faubion, directrice médicale du NAMS.

2020: En vert et contre tout.

///

Si l’année que nous venons d’enterrer est à oublier à bien des égards, elle aura été mémorable pour le cannabis. Retour sur les 365 jours les plus prospères que la ganja ai jamais connu.

Le 3 décembre, les 53 États membres de la commission sur les stupéfiants de l’ONU se réunissaient à Vienne pour un vote très attendu. Sur les cinq propositions soumises, une seule va récolter les suffrages nécessaire à son adoption.
Heureux hasard, il s’agit de la plus importante.
En retirant le cannabis de l’annexe IV du tableau I, l’Organisation des Nations-Unis lui reconnaît enfin une valeur médicale et thérapeutique. Cette déclassification signifie un meilleur accès au cannabis thérapeutique dans de nombreux pays ainsi qu’un feu vert pour sa recherche appliquée.
Jusqu’à présent, le cannabis était considéré par les États membres de l’ONU comme « une substance dangereuse avec peu ou pas de potentiel thérapeutique », au même titre que l’héroïne ou la cocaïne. Un vote crucial qui intervient deux semaines après que la Cour de Justice de l’Union européenne ai donné un énorme coup de boost au marché du chanvre-bien-être, le CBD .

Le THC est reconnu par l’ONU,
Le
CBD est légalisé en Europe.

Le 19 Novembre, la CJUE  rendait son verdict dans l’affaire Kanavape. Dans cet arrêt historique et capital pour l’avenir de la filière chanvre en Europe, la CJUE estimait légal la vente libre de cannabidiol (CBD), arguant que le CBD  «n’a pas d’effet psychotrope ni d’effet nocif sur la santé humaine ». En bref, le CBD venait d’être légalisé sur le vieux continent.
Quelques heures plus tard, la Commission Européenne faisait marche arrière et renonçait à classer le CBD en tant que stupéfiant.

Si le CBD est légalisé de facto dans l’Hexagone, ce qui met à l’abri les distributeurs de toute peine de prison, il faudra se montrer patient avant que les autorités françaises acceptent la décision de Bruxelles.
Malgré cette victoire, qui acte de la légalisation complète du CBD et qui confirme que le droit Européen prévaut sur le droit français, nous sommes encore en zone grise aux yeux de la loi française. Et même si ce jugement fait  jurisprudence, les commerces vendant des produits CBD qui sont  issus de la fleur restent dans la ligne de mire des autorités.” nous a précise Aurélien Delecroix, président du Syndicat des Professionnels du Chanvre. C’est donc une question de temps et de politique.

Grand gagnant de la Présidentielle US

Le 3 novembre, l’Arizona, le New Jersey, le Montana et le Dakota du Sud légalisaient le cannabis récréatif, portant à 15 le nombre d’États libérés de la prohibition verte. Un mois plus tard, pour la première fois dans l’histoire du Congrès Américain, la Chambre des Représentants votait en faveur d’une dépénalisation fédérale de la consommation de cannabis, pavant la route vers une légalisation dans tout le pays. Ce projet de loi prévoit  la radiation judiciaire des dossiers en cours, l’annulation des condamnations antérieures pour consommation et ouvrirait le financement de la Small Business Administration américaine aux entreprises légales du commerce de weed.

Après l’investiture de Joe Biden le 20 janvier, les démocrates devront faire adopter à nouveau la mesure par les deux Chambres, mais également par le Sénat.
Deux formalités qui ne devraient donc pas poser de problèmes: la Chambre haute passera très probablement sous contrôle démocrate alors que coté Sénat, seul 60 votes en faveur de l’initiative progressiste seront suffisant à faire passer la loi sur le  “Resolute Desk” du Bureau oval, pour ultime validation.

…Et de la crise du COVID-19

Toujours au pays de l’oncle Sam, l’année 2020 aura été celle de tous les records de vente avec près de 20 milliards de dollars de recette. Un joli chiffre qui devrait dépasser 40 milliards de dollars/an jusqu’en 2026. Alors que l’industrie de la ganja continue de croître, les entreprises continuent à embaucher pour suivre le rythme. Aux États-Unis, le marché légal du cannabis soutient désormais quelque 243 700 emplois.
Avec 250% de croissance annuelle estimée entre 2021 et 2028, l’industrie de la weed se pose comme la plus grande source d’embauche et de croissance aux USA.

Le constat est le même au Canada où la Société Québécoise Du Cannabis (SQDC) a annoncé dans son rapport d’activité annuel avoir vendu 47 tonnes de cannabis pour quelque 300 millions de dollars, générant 26,3 millions de dividendes reversées au gouvernement.
Considéré comme un « commerce essentiel » en Amérique du Nord durant le confinement, autorisé à la culture pour usage personnel en Argentine  en Grèce ou en Italie, proche de la légalisation au Mexique, en Israël ou au Luxembourg, le cannabis a de très beaux jours devant lui.
A commencer par ceux d’une année 2021 que l’on vous souhaite aussi heureuse qu’elle le sera pour la weed.  

 

Le chef Philippe Conticini crée un gâteau au CBD !

/

Distingué tant pour ses travaux sucrés que salés, figure majeure de la gastronomie contemporaine française, Philippe Conticini vient de lancer un gâteau au CBD. De quoi passer des fêtes très zen et étoilées.

L’incontournable chef étoilé Philippe Conticini dévoile, à l’occasion de l’ouverture de sa nouvelle boutique à Paris, un gâteau au CBD aussi inédit, délicieux qu’ étonnant.
L’origine de la relaxate initiative gastronomique? Le maître lui même nous la livre: “En intégrant du CBD dans ma pâtisserie, j’ai, d’abord et avant tout, cherché à exploiter le goût herbacé de ce produit“, explique Philippe Conticini qui précise avoir voulu “explorer ces notes aromatiques d’herbe, particulièrement intenses, et l’amertume qui en découle, pour associer le tout à des agrumes“.
Frais et aérien, le Cirrus marie la saveur du cannabis au citron-vert, au yuzu, au pamplemousse, à l’orange sanguine et au citron jaune. Mais rassurez-vous, ce n’est qu’en en étourdissant nos papilles que le chef ambitionne de nous faire planer, et pas autrement. Le CBD, AKA cannabidiol, est un cannabinoïde sans aucun effet psycho-actif.

Gourmands, curieux et amateurs de sensations nouvelles vont ainsi pouvoir (re)découvrir ce produit, cette fois-ci, pour ses qualités gustatives.
“Depuis que j ai débuté dans ce métier, mon travail a toujours été nourri par au moins quatre sentiments, viscéralement ancrés en moi : la gourmandise, la quête perpétuelle du goût, la recherche incessante de l’émotion et la curiosité. Ce qui m’a permis de créer et d’innover sans cesse, comme au milieu des années 1990, lorsque j’ai eu l ‘idée d’associer à ma pâtisserie, des produits comme le tabac, le coca-cola, le céleri, la chicoré ou le radis noir, jusqu’alors totalement ignorés en pâtisserie.” précise le chef ès Ganja.

Pour cette collaboration, Conticini et ses équipes ont fait partenariat  avec la FrenchFarm.ac, une jeune société positionnée sur le CBD haut de gamme. Le CBD distillé et utilisé dans la recette de ce petit nuage sucré est issu d’une culture biologique, sans conservateur ni additif.
De quoi passer un bon réveillon sans se prendre des bûches en famille.

Pour commander le cool-cake, c’est ici

Le Rwanda se lance dans le commerce de cannabis thérapeutique

//

Le Rwanda vient d’autoriser la culture du cannabis à vocation médicale, mais uniquement  à destination de l’exportation.

Le gouvernement rwandais a autorisé la production sur son sol de cannabis à usage thérapeutique destiné exclusivement à l’export, précisant mercredi que cette autorisation ne remettait pas en cause l’interdiction d’en consommer dans le pays.

«Le Rwanda va commencer à recevoir des candidatures pour des licences de la part d’investisseurs intéressés par cette culture thérapeutique à haute valeur ajoutée», indique le gouvernement dans son communiqué. «Ce cadre spécifique d’investissement n’affecte en rien le statut légal de la consommation de cannabis dans le pays, qui demeure interdite», ajoute le communiqué.

D’après le Conseil rwandais du développement (RDB), plusieurs sociétés ont soumis leur offre pour débuter une production locale qui permettrait à Kigali d’accéder au juteux marché du cannabis thérapeutique.

«Nous avons des investisseurs intéressés avec lesquels nous allons travailler dans les jours qui viennent, à présent que les directives sont en place», a déclaré la présidente du RDB, Clare Akamanzi, à la radio-télévision publique. «Les Etats-Unis, le Canada et l’Union européenne (UE) sont d’importants marchés qui achètent ces produits», a-t-elle poursuivi.

Les autorités n’ont pas encore précisé quand la production serait susceptible de démarrer, ni dans quelles régions du pays, dont l’agriculture est le premier employeur. Mme Akamanzi a ajouté que les sociétés sous licence devront «présenter un très solide programme de sécurité qui devra être validé par nos service de sécurité».

«Il y a aura des mesures fortes comme des caméras de vidéosurveillance, des miradors, de l’éclairage public et du gardiennage pour s’assurer que les récoltes ne quittent pas l’exploitation pour se retrouver sur le marché local», a-t-elle précisé. La consommation du cannabis est interdite au Rwanda et les contrevenants sont passibles de deux ans de prison. Les vendeurs encourent 20 ans de prison et même dans certains cas, la prison à vie.

 

Zeweed avec AFP

 

Le Calendrier de l’avent au CBD

//

Attendre le 25 décembre au rythme des saveurs du CBD est tout à fait possible !

Marre du chocolat ? nous avons peut-être la solution.  CBD Faktory nous fait découvrir  ce petit bijou de Noël  avec l’occasion de gouter une saveur différente chaque jour en attendant les fêtes.

24 produits de France et d’Italie sont réunis dans ce coffret avec pas moins de 12 variétés différentes au menu, dont la fameuse Amnesia Haze pour les connaisseurs ou encore la Bubble gum. Des petites sucreries que vous pourrez placer dans votre tisane, un vaporisateur ou une feuille slim.

Rappelons que le CBD (cannabidiol) est légal en France, il s’agit de cannabis possédant un taux de moins de 0,2 % de THC, la molécule responsable des principaux effets psychoactifs de la marijuana. Si le CBD n’a pas d’effet stupéfiant, il permettrait de réduire la douleur, l’anxiété et de favoriser l’endormissement. Bref, parfait pour celles et ceux qui souffrent de la déprime hivernale.

Notons que la boutique invite tout de même leurs clients à modérer leur consommation en observant des jours « sans tisane ». Il faudra débourser 99 euros pour acquérir ce calendrier comprenant 12 grammes de verdure.

L’ONU retire le cannabis de l’annexe IV, une victoire de plus !

//

Les 53 membres de la commission sur les stupéfiants des Nations-Unies se sont réunis hier à Vienne pour un vote très attendu. En retirant le cannabis de l’annexe IV, l’ONU lui reconnaît enfin une valeur médicale et thérapeutique. Une reclassification qui devrait faciliter l’accès au cannabis thérapeutique dans de nombreux pays.

La Commission des stupéfiants des Nations Unies (ONUCD) a voté hier à Vienne la suppression du cannabis en tant que substance contrôlée de l’annexe IV, une désignation réservée aux substances les plus dangereuses (Cocaine, Heroine, LSD…).
L’annexe IV est techniquement un sous-groupe de la catégorie I, qui considère la substance qui y est inscrite comme «hautement addictive et hautement susceptible d’abus, particulièrement nocive et d’une valeur médicale ou thérapeutique extrêmement limitée».
Ce vote d’hier fait suite à rapport rendu il y a deux ans, dans lequel le comité de l’OMS estimait que si le cannabis peut entraîner une dépendance et avoir des effets indésirables, il est d’un réel intérêt thérapeutique et médical. Que l’on parle de gestion de la douleur, de son effet anti-nauséeux, anti-épileptique ou encore de sa pertinence dans le traitement de la sclérose en plaques. Dans son compte-rendu sur le cannabis, le comité de l’OMS a estimé qu’il y avait «des preuves scientifiques solides sur l’usage thérapeutique du cannabis».
Cette mention de «preuves scientifiques solides » faite par l’OMS était le principal argument en faveur d’une reclassification, suggérant que si l’ONU retirait le cannabis de la liste des substances de l’annexe IV, cela ouvrirait la porte à de nouvelles recherches sur les avantages médicinaux et thérapeutiques du médicament vert.

Le scrutin a néanmoins été serré (27 pour, 25 contre, une abstention) et fait suite aux recommandations de l’OMS de retirer la substance de sa classification précédente.
Parmi les pays en faveur d’une reclassification : tous les membres de l’Union Européenne, le Canada, les Etats-Unis, l’Inde, la Thaïlande, l’Australie, le Royaume-Uni, la Suisse, le Mexique, la Colombie, le Maroc, l’Afrique du Sud, le Salvador, le Népal et bien évidemment l’Uruguay, premier pays à avoir légalisé le cannabis.
Le bloc des pays contre comprenait la Russie, la Chine, le Brésil, Cuba, le Pakistan, le Kurdistan, la Libye, la Côte d’Ivoire, le Nigéria, l’Egypte, l’Angola ou encore la Turquie.

Si 2020 est une année noire à beaucoup d’égards, elle ne l’est pas pour le cannabis qui avait remporté le 19 novembre dernier  une victoire de taille après le jugement de la Cour de justice Européene, dans le cadre de l’affaire Kanavape, un jugement historique qui a instantanément légalisé le CBD en Europe.

 

Meet Maximillian White : le milliardaire du cannabis médical

///

Maximillian White, un homme d’affaires britannique, est sur le point de devenir milliardaire grâce au cannabis médical 

Des allures de star pour la télé réalité : chemise finement coupée, jean bien taillé, tatouages bien dessinés. A première vue Maximillian White cache bien son jeu et pourtant, pour ses 40 ans, l’homme d’affaire a eu l’idée de s’offrir 40 hectares de cannabis au Portugal pour le produire à des fins médical. Quatre ans après (décidément ce chiffre 4) , Maximillian compte plusieurs clients à travers le monde et emploie des centaines de personnes. 

S’adressant au Daily Star, Maximillian a déclaré: “Pour moi, ce n’est pas une question d’argent, c’est une question de vision. Tout le cannabis que nous vendons est médical. Il peut aider les personnes atteintes de psoriasis, de sclérose en plaques, de convulsions et d’innombrables autres choses. “

«Nos plus grandes plantations sont au Portugal, mais nous en avons également en Afrique pour la qualité. Nous allons également organiser des retraites de spa où nous pouvons analyser les gens et créer une souche de marijuana pour tout ce qui se passe dans leur corps. «Nous allons cultiver beaucoup de cannabis, environ 1,5 milliard d’euros par an.»

Il est vrai que l’argent, Max n’est pas à quelques euros près. Après avoir quitté Nottingham pour Majorque afin de devenir DJ dans la vingtaine, Maximillian a co-fondé une maison de disques et a ensuite investi dans Beatport. Aujourd’hui, Maximillian possède  une collection de vins d’une valeur de 30 millions de livres sterling, 50 maisons à Dubaï et des propriétés en Thaïlande, en Espagne et au Royaume-Uni ainsi qu’une flotte de plus de 20 véhicules de luxe. Il compte 4 millions d’abonnés sur son compte Instagram «thatboyyouhate», où il partage ses instants de vie…

Selon des récentes recherches , l’industrie du cannabis médical devrait valoir 73,6 milliards de dollars (55,3 milliards de livres sterling) d’ici 2027. Au Royaume-Uni, on pense que l’industrie vaudra 2,4 milliards de livres sterling d’ici 2024. Alors oui, on peut le dire : Maximillian a misé sur le bon cheval 

Argentina is (almost) legalizing.

///

Today marks the beginning of the end of prohibition in Argentina.
At midnight on Thursday, the Argentine government published a set of changes to bill 27.350, the nation’s heavily criticized medical cannabis law. 

Patients registered under RECANN, the national cannabis patients registry, now have the right to cultivate their own medicine, either individually or as part of a group or collective, or buy cannabis oils, tinctures, or topicals at pharmacies.
Moreover, the new legislation also broadens the qualifying conditions for medical cannabis treatments in Argentina.
Up until now, bill 27.350 restricted the use of medical cannabis only to public health trials including patients with refractory epilepsy.
The new legislation, however, gives any patient with a doctor’s prescription for cannabis (or its derivatives) the right to either cultivate their own medicine or buy it from a licensed pharmacy. The state even promises free access to cannabis therapies for people without health insurance.
For thousands of patients, caretakers, parents, and children, this is the day they’ve long been waiting for.
Up until now, anyone found in possession of cannabis seeds or plants ran the risk of being trialed under the nation’s drug law and faced up to 15 years in prison.
These new regulations promise an end to this injustice.
“Finally! Our right is law!” reads the latest post by Mamá Cultiva Argentina (MCA), the nation’s most recognized cannabis activist group.
“This right, won after many years of struggle by organizations across the country, not only brings  with it the peace of mind of not being criminalized for exercising our autonomy by cultivating our own medicine. It might also be a solution for many of the socioeconomic problems brought on by the neoliberalism [of the previous government] and the global pandemic,” the post reads. 

“This new era of bill 27.350 will begin to repair the injustice of the persecution and stigmatization of the plant that’s brought quality of life to many people. For this reason, we celebrate a State that accompanies us, that guarantees us access to the substance by the means we choose, that doesn’t punish us or paternalize us. This regulation demonstrates that the knowledge gained through our popular experience is of value when it comes to building our future.”
“Before us lies a long road of implementation. But we’re convinced that the construction [of the legal framework behind bill 27.350) will be rich and prosperous and that we have public interlocutors in place who demonstrate their priority in finding consensus,” the post continues.

Mamá Cultiva Argentina was founded in 2016 by Valeria Salech and a group of other mothers, many of whom have been cultivating cannabis illegally for years either for themselves or for members of their families.
Roughly 4 months ago, Valeria Salech and the rest of MCA were eager that change might come to bill 27.350 as the Argentine Health Ministry announced the first draft of the new regulations it signed off today.
“I’m not ashamed to tell you that every morning I wake up and the first thing I do is check the boletin oficial [the gazette where the Argentine state publishes its legal norms],” Valeria told us in an interview in July.  

Seems like that habit might die off tomorrow. 

USA: Montana, New Jersey, Arizona et Dakota du Sud légalisent le cannabis!

///

Alors que le monde attend les résultats de l’élection Trump-Biden, d’autres questions votées lors du même scrutin ne se sont pas fait attendre pour fournir leur réponse:  l’Arizona, le New Jersey, le Montana et le Dakota du sud ont approuvé hier soir  l’usage récréatif du cannabis. Une chouette nouvelle qui porte à 15 le nombre d’états libérés. Et en cas de victoire de Joe Biden, les chances de légalisation au niveau fédéral seraient , selon les observateurs, assez grandes.
Vivement la passation de pouvoirs!

Plusieurs Etats américains ont profité mardi des référendums qui accompagnent traditionnellement l’élection présidentielle US, en l’occurence  pour assouplir la législation sur la weed, Quatre nouveaux Etats vont ainsi rejoindre la liste de ceux où l’usage de cannabis à titre récréatif est légal, portant leur nombre à quinze au total: l’Arizona, le Montana, le New Jersey et le Dakota du Sud.

Si le scrutin reste serré entre Joe Biden et Trump, la victoire de Biden serait une très bonne nouvelle pour les ganja-aficionados: sans avoir affiché un enthousiasme à la Bernie Sanders, le candidat démocrate se dit ouvert à l’idée d’une légalisation dans tout le pays, proposition dont son adversaire républicain ne veut pas entendre parler.
Reste à espérer que le président sortant ne tente pas le coup de force en jouant la montre via de longues procédures, pour tenter d’invalider la victoire de Joe Biden.

 

Klay Thompson rebondit dans le commerce de weed pour sportifs.

///

Le basketteur Klay Thompson, associé à Alex Morgan, Paul Rodriguez et Travis Pastrana, vient de lancer « Just Live », soit une ligne de produits au CBD destinée aux sportifs. Un panier gagnant et un joli pied de nez de la part du joueur star des Warriors arrêté en 2011 pour possession de cannabis.

C’est lors d’une rééducation après la rupture d’un ligament croisé en 2019 que Klay Thompson a découvert plus précisément le cannabidiol (CBD) molécule qui lui permettra une rapide convalescence. Question weed, l’arrière des Warriors de San Francisco s’y connaissait pourtant bien, puisque le jeune homme de 30 ans tâtait déjà abonnement de la chose, mais plutôt sa version planante, celle avec force THC et moult effets drôles.
Une passion pour la ganja qui lui valu une arrestation pour consommation, lors d’une soirée organisée pour fêter la victoire des Warriors contre les Cougars de Houston, nous sommes en 2011.

9 ans et une révolution cannabique plus tard,  Klay Thompson va continuer de déclarer sa flamme pour la belle plante, mais avec un business plan et un cannabis qui serait cultivée sur mesure pour les sportifs.
Plus question de  weed  taillée pour des  soirées-fumette-pompette autour de la table basse, l’idée est  d’utiliser les propriétés de la ganja pour la récupération après entraînement ou en cas de blessures.
Lancée avec d’autres figure A-list du monde sportif  comme la footballeuse Alex Morgan, le skater Paul Rodriguez et le pilote moto Travis Pastrana, la marque « Just Live » propose uniquement des produits contenant du CBD  et très peu de THC.
« Après ma blessure et considérant la direction que je souhaite donner à ma carrière, la façon avec laquelle je veux me préparer en dehors des matches et séances d’entraînement ; utiliser un produit sain pour me soulager (le cannabis NDLR) plutôt  que des opioïdes ou des médicaments s’est naturellement imposé. »
 « Cela m’aide à dormir. Je dors huit heures par nuit désormais, et j’en ai besoin. Cela aide mes performances aussi, ainsi que pour mes douleurs corporelles que j’avais au quotidien. » explique Klay dans le dossier de presse qui accompagne le lancement de « Just Live »

https://vimeo.com/472422361

Le triple champion (et toujours THC aficionados à ces heures perdues) est conscient d’une certaine image négative que peut colporter l’herbe et des inquiétudes de certains à voir des sportifs et athlètes de haut niveau en faire la promotion. Son autre mission: casser les préjugés.
« La stigmatisation vient du fait que c’est une “drogue” que l’on fume. Mais il y a tellement de formes différentes, que ce n’est pas obligatoire de le fumer. Ça peut être de la crème, des comprimés ou de la lotion. C’est une façon naturelle de soigner les athlètes de haut niveau, et d’un point de vue personnel, c’est comme prendre de l’aspirine pour un mal de tête ou du paracétamol pour les courbatures. » Et pour les maux de tête d’une toute autre nature, il y a la ligne de weed de Santana, pour des performances  de (très) haut niveau.

1 4 5 6 7 8