Mike Teeve

Collaborateur mystérieux à la plume acérée et a l'humour noir, Mike est notre spécialiste de la pop culture. La rumeur raconte qu'un agité bien connu des francophones se cacherait derrière ce pseudo.

La NBA se met au vert

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Après des années de prohibition, la NBA a annoncé pour la saison 2021 arrêter enfin les tests aléatoires liés au cannabis “pour éviter de mettre les sportifs en danger” suite à la pandémie.
Soit la fin d’une interdiction très hypocrite qui a été trop longtemps instrumentalisée par la célèbre fédération de Basketball.
Une évolution plus que bienvenue parmi les joueurs américains qui seraient, d’après le vétéran Californien Matt Barnes, 85 % à fumer

Ce changement de politique, bien que tardif, marque une évolution très positive, accompagnée par un mouvement global dans le monde du sport.
Suite à la controverse liée à la suspension de la sprinteuse américaine Sha’Carri Richardson (qui a été interdite de Jeux Olympiques, suite à la détection de THC dans son organisme), l’Agence mondiale antidopage a annoncé qu’elle considérait sérieusement retirer la ganja de sa liste des substances interdites.
Ils ont ainsi déclaré, dans un communiqué : « Après avoir reçu les demandes d’un certain nombre de parties prenantes, le comité exécutif a approuvé la décision du Groupe consultatif d’experts de la liste d’initier en 2022 un examen scientifique du statut du cannabis ».
Le docteur William Lowenstein, président de SOS Addictions a, par ailleurs, confirmé dans un entretien avec France info que le cannabis ne possède pas de vertus dopantes : “En termes de concentration et d’amélioration des réflexes, c’est loin d’être idéal et ça n’a pas d’apport sur la réactivité ni sur la masse musculaire. Le seul bénéfice, ça peut être en termes de relaxation, dans certaines disciplines comme le tir“.

Hypocrisie bien carrée et ballon rond

Cette interdiction était donc un comble pour les sportifs n’utilisant le Cannabis que pour ses immenses qualités thérapeutiques et pour gérer le stress des compétitions. Le Basket est un sport qui est très violent sur l’organisme, puisqu’il demande beaucoup d’efforts, qui peuvent être très dommageables sur les muscles et sur les articulations. Tout comme Bruce Lee à son époque ou les combattants de l’UFC plus récemment, c’est donc plutôt après les matchs que la fumette se fait, afin d’aider la récupération.

Une réalité confirmée par le journaliste Matt Sullivan dans son livre “Can’t Knock The Hustle”, dans lequel il évoque la vie somme toute très saine du MVP du moment, l’ailier des Nets Kevin Durant : “il fume encore plus de weed que vous pouvez l’imaginer. Une fois, j’étais chez lui à 1h du matin, et l’endroit tout entier empestait. Il n’a pas de petite amie. Il ne fait pas de folies en matière de vacances. En fait, il ne fait rien d’autre que jouer au basket [et fumer]. Genre, rien”.

La revue sportive Bleacher Report a d’ailleurs interviewé 4 vétérans (qui totalisent plus de 60 ans d’expérience), qui se réjouissent tous de cette évolution des mœurs. Ils témoignent avoir grandement bénéficié du Cannabis sur le plan physique et psychique, en dépit de la menace de suspension permanente.
Nous étions dans le seul sport qui était spécifiquement testé pour le Cannabis, le football et le baseball ils testent pour les stéroïdes. Il n’y a que dans le Basket qu’on nous testait 4 fois par an au hasard pour le Cannabis. Un sport rempli d’athlètes noirs.” dénonce Matt Barnes qui a joué dans toutes les équipes de Californie, un des premiers Etats américain à légaliser le Cannabis.

 

God & Angels: la web série diablement drôle.

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Et si Dieu n’était qu’un dude ahuri, cynique et fainéant? En ces temps maudits à la morosité aussi contagieuse que le variant Delta, l’idée est plutôt séduisante. Mettre tous nos maux sur le dos du tout puissant et en rire, c’est justement  le crédo de God & Angel, une création géniale dont Zeweed se devait de répandre la bonne parole.

Après 16 mois et 5 saisons en enfer, il nous fallait trouver bien trouver un responsable à conspuer, un coupable à blâmer pour nos emmerdes aux proportions bibliques.
Ca tombe bien,  c’est le rôle qu’ont décidés d’endosser ce duo de dudes Américain qui détourne les codes des testaments pour mieux rire de l’actualité des mortels.
Leur humour se situe quelque part entre la mauvaise foi de Beavis and Butthead, l’absurde des Monty Pythons et la grâce des sketchs de Saturday Night Live.
Le ressort comique est le même: Dieu est une adorable enflure peu captivée par sa création, affublé d’un ange aussi blasé que pragmatique.
Leurs sketchs, faits maison avec les moyens du salon, donnent à la série le charme candide de l’improvisation bricolée et de la déconne bon enfant… du bon Dieu.
Voici notre sélection:

Une chose est sûre: Dieu est un fumeur de weed dans ce sketch hilarant.
-Dieu: “Non mais mec tu me fais douter de ma propre existence”
-L’ange (tirant une taffe sur un céleste spliff): “Mais c’est pas pour ça que tu as créé cette herbe?”

Dans un autre Sketch la pandémie est simplement un accident (non assumé) après une nuit trop alcoolisée.
L’occasion pour une autre Punchline:
-Dieu: “Non mais t’en fais pas ils vont s’en sortir”
-L’ange: “Est-ce qu’on peut monter des Kangourous?

Pourquoi est-ce que les Poulpes sont aussi étranges?
Parce que Dieu s’est juste lâché en dessinant (à sa plus grande honte).
Sa réaction?
“Cette créature est destinée aux fonds marins, je ne veux pas ça dans les arbres où on la voit souvent”.

Et enfin un dernier sketch pour perturber tous nos amis Vegans (qu’on aime fort merci de ne pas nous noyer sous les brocolis avariés):
Pourquoi certains animaux sont-ils carnivores?
La réponse de God and Angel? Parce que sinon Dieu s’ennuierait.

Tous les sketchs de la troupe sont disponibles sur leur Instagram: https://www.instagram.com/god_n_angel/
et youtube:  www.youtube.com/c/godangel

 

Les entrepreneurs transgenre du cannabis.

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Alors que les jeux olympiques ont pour la première fois récompensé un athlète transgenre (Quinn, représentant le Canada pour le football), Zeweed se devait de parler de la représentation LGBTQ dans le monde du cannabis.
Allons ensemble over the rainbow avec Renee Gagnon et Buck Angel, chefs d’entreprises transgenres qui ont redéfinit leur identité de genre et imposé leur place dans la société grâce à beaucoup de volonté, de courage et tout autant de panache.

Les origines Queer du Cannabis légal

On oublie souvent que sans le combat mené par la communauté gay, le cannabis n’aurait jamais été légalisé aux Etats-unis.
C’est ainsi que le tout premier dispensaire à ouvert à San Francisco: pour aider les malades du Sida, largement délaissés par le système.
Ces origines militantes sont trop souvent mises de côté par les méga corporations du cannabis, mais pas par Renee Gagnon, (la première femme trans à la tête d’une entreprise cotée en bourse au Canada) ou Buck Angel (la première icône transgenre du porno mainstream), qui ont créé des entreprises revenant aux fondamentaux du mouvement: la reconnaissance et la représentation.

Renee Gagnon : la green warrior

Renee Gagnon est une femme d’affaire canadienne qui connait bien les limites du système et pour cause: jusqu’à ses 48 ans elle a vécu dans la peau d’un autre. En dépit de son succès et jusqu’à son coming out et son divorce en 2015 elle se sentait à part.
Pionnière du cannabis, elle a dirigé Thunderbird Biomedical Inc. (une des plus grosses sociétés du cannabis médical canadienne, bien avant la légalisation en 2018) jusqu’à sa transition. Ce qu’elle décrit comme “un point de départ privilégié” est devenu le sujet d’un combat quotidien qu’elle mène au nom des femmes qui l’ont acceptées immédiatement telle qu’elle était. Un moment de grâce qui a changé sa vie lors de sa première conférence lors du salon “Women grow” à Vancouver.

“J’ai ressenti un sentiment d’appartenance immédiat grâce à notre passion commune pour le cannabis.” raconte-t-elle dans une interview pour le magazine Forbes.
Sa nouvelle société Hollyweed North est dirigée en grande majorité par des femmes, 11 sur 18 membres de son conseil d’administration. Elles sont minoritaires dans l’industrie du chanvre, remplacée par des cadres venus d’autres industries qui pensent autant aux revenus qu’à la qualité de leur produits: “J’ai décidé d’utiliser mon privilège pour créer de l’équité” rétorque la CEO. Un pari qui fonctionne très bien pour cette société qui s’est diversifiée dans tous les domaines du chanvre de la production à la distribution en passant par l’extraction d’isolats ou la confection de Space Cakes.

Buck Angel: le machistador militant

À la manière de la réalisatrice féministe Ovidie en France, Buck Angel est une figure iconique du porno qui est passé de l’autre côté de la caméra tout en se mettant à l’activisme.
Le premier acteur ouvertement transgenre de l’histoire du X s’est associé à Leon Mostovoy, un militant de longue date, pour lancer la marque Pride Wellness.


Les produits mis au point par Pride Wellness sont élaborés pour répondre aux besoins spécifiques de la communauté LGBT.
Au programme parmi leurs créations le Buckshot, la première boisson au CBD conçue pour augmenter les performances sexuelles, des produits de toilette intimes pour toutes les anatomies, des lubrifiants anal au cannabis et même un parfum pour barbe pour allier chic et glamour.


Des initiatives de toutes les couleurs à la manière de l’arc en ciel LGBT qui laisse rêver d’un futur tolérant et ouvert.

Adult Swim, la télé en nage libre

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Si vous aimez les dessins animés 18+, l’humour décalé et l’absurde rigolo, Adult Swim est faite pour vous. Encore inconnue du grand publique il y a quelques années, la chaîne à qui l’on doit Rick & Morty, Rubber ou Tim & Eric est aujourd’hui un pilier de la stoner culture. Attention, la piscine est réservée aux adultes.

Nous sommes en 2001 quand Mike Lazzo, un des responsables de la programmation pour la chaîne de dessins animés “pour enfants” Cartoon Network, réalise qu’une bonne partie des téléspectateurs sont des adultes.
Une population plus ou moins enfumée qui voit le cartoon comme une forme d’art et qui recherche des sujets plus matures, entre deux blagues un peu salaces, comme dans le Fritz le Cat de Robert Crumb ou les dessins animés de Bill Plympton.

Pendant 4 ans, la chaîne mélange, de 23h à 5h du matin, des contenus originaux produits par leurs studios de William Street (qui sont responsables de 80% des séries phares de la chaîne) et des re-diffusions de contenus, pas toujours appréciés à leur juste valeur, sur les grandes chaînes.

On y retrouve des vieux cartoons, des étrangetés et des expérimentations uniques à la télévision. C’est ici que, sans la pression des annonceurs, la version non censurée de Family Guy en fait un succès (Seth McFarlane a d’ailleurs eu son premier boulot d’animateur chez Cartoon Network).
C’est aussi grâce à cette chaîne, que Futurama se voit offrir une nouvelle chance, renouvelée par la Fox après avoir conquis la fanbase et que certains contenus jugés trop polémiques sont enfin diffusés (dont un épisode coupé par la Fox, de Family Guy lapidant Harvey Weinstein, des années avant le moindre scandale).

Humour cringe

Comme pour remplacer le manque de contenu alternatif laissé par une MTV qui s’est reconvertie à la télé réalité, la chaîne propose un savant mélange de contre-culture et d’irrévérence.
Elle fait présenter un marathon de Aqua Teen Hunger Force (une série indescriptible mais hilarante) par Angus Scrimm, le grand méchant de la série de film d’horreurs de série B Phantasm. Elle propose des détournements de dessins animés Hanna Barbera redoublés pour l’occasion ou encore des marathons d’Anime comme Akira, Gundam ou Ghost in the Shell, avant que l’internet en fasse des parties intégrantes de la culture populaire.

Elle propose aussi des séries originales comme le Tim and Eric Awesome Show, Great Job!, qui lâche la vague de l’humour cringe (moitié drôle, moitié gênant) en 2007 sur le monde.

Tim et Eric.

La série accueille régulièrement de nombreux acteurs destinés à devenir des superstars, comme Zach Galifianakis, John C. Reilly ou Will Forte, qui peuvent enfin jouer des rôles de losers, sans avoir à se soucier de leur image.

Tim, Eric et un Mogwaï

Cette manière de dépeindre le monde toujours un peu de travers est une des marques de fabrique de la chaîne. Une forme d’insolence, qui permet à d’autres créateurs comme Quentin Dupieux, d’être enfin crédibles aux yeux des financiers américains. Le réalisateur est d’ailleurs très ami avec les deux trublions, qui ont joué dans plusieurs de ses films et même réalisé un de ses clips.

Consécration et cornichons

La série animée la plus regardée au monde, Rick et Morty, est le résultat de ce parcours.
Après s’être fait voler sa création, Dan Harmon (le papa de Community) veut enfin avoir le contrôle absolu et total.

Il imagine avec Justin Roiland (un acteur dont vous pouvez entendre la voix dans une centaine de cartoons) une parodie de Retour vers le Futur qui se veut nihiliste, chaotique et franchement vulgaire.
C’est le jackpot pour l’équipe, mais aussi pour les contenus maison comme Robot Chicken ou l’émission surréaliste d’Eric André, qui ont enfin l’attention qu’ils méritent.

Si sans Adult Swim, le déjanté “Rubber” de Quentin Dupieux n’aurait jamais été produit, Family Guy aurait été annulé lors de sa 3ème saison et le génial Genndy Tartakovsky  n’aurait jamais pu s’imposer, 19 ans après son lancement, la chaîne fait toujours la tendance :

  • La saison 5 de Rick et Morty est un buzz mondiale (qui est disponible au Canada et en France dans les versions locale de la chaîne).
  • Eric André est devenu le comédien le plus populaire pour les 18-24 américains.
  • Robot Chicken s’est payé le luxe de faire non pas 1 ou 2, mais 3 crossovers avec les héros de DC Comics.

Qui a dit qu’on ne pouvait plus rien faire d’intéressant à la TV ?

Eric André, showman détonnant

John McAfee: l’odieux, la brute et le truand

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Comment un pionnier de l’informatique est-il devenu un baron de la drogue puis un fugitif recherché par Interpol avant de tenter de se présenter aux élections présidentielles américaines ? Portait du Madmen de Silicon Valley.

Aujourd’hui nous parlons de John McAfee, un homme extrême au parcours aussi détonnant qu’une caisse de nitroglycérine posée sur des montagnes russes. Une épopée aussi terrible que fascinante qui s’est terminée dans une sinistre prison espagnole.
Et si Bill Gates avait eu un enfant avec Pablo Escobar ?
Que ce serait-il passé si Mark Zuckerberg avait commis un meurtre ?
À 4h du matin, c’est le genre d’uchronies qu’on partage avec un ami entre deux joints. Une hypothétique absurde mais amusante… qui est assez proche du monde fou de John McAfee.

Cet Anglo-Américain hors normes naît en 1945, sur une base militaire américaine en Angleterre. Il grandit aux États-Unis, sous le joug d’un père alcoolique et violent qui se suicide vers ses 15 ans. En dépit de ses débuts tragiques, il réussit ses études avec brio (qu’il ne termine pas, après avoir été renvoyé pour une histoire de coucherie avec une jeune étudiante, qui deviendra sa première femme) et il commence à travailler à la NASA, pour Xerox et d’autres prestigieuses entreprises.

NASA, Xerox et Yoga

C’est suite à ces expériences qu’il fonde un empire informatique, avec l’antivirus qui porte son nom, en 1987. John McAfee est le premier à réaliser la menace représentée par les virus informatiques, avant même l’avènement d’internet. Et en 1994, alors que tous les PC de la planète sont vendus pré-installés avec son logiciel, il vend son entreprise pour 100 millions de dollars.
Dans les années qui suivent, il tente de retrouver la recette du succès avec une des premières messageries instantanées, il essaye de révolutionner le tourisme avec des avions ultra légers et se convertit au Yoga, devenant gourou dans un Ashram ouvert gratuitement à tous ceux qui veulent détacher des choses matérielles (il a d’ailleurs écrit 4 livres sur le sujet).

McAfee “l’éclairé” se désintéresse rapidement du sujet, quand la crise financière arrive en 2009, faisant fondre sa fortune investie chez les Lehman Brothers de 100 à 4 millions de dollars. Si ce chiffre est discutable (il prétend avoir caché la plupart de ses ressources dans des comptes offshore), il est tout de même obligé de se séparer de ses propriétés américaines et part s’installer au Bélize.

De Bill Gates à Tony Montana

Pourquoi Bélize ? C’est un pays très pauvre d’Amérique centrale, dans lequel tout le monde parle anglais et où l’on peut vivre comme un roi avec peu d’argent.
Il fait de larges donations à la police, engage les gangs les plus violents du pays pour le protéger et monte un labo “dédié à la découverte des médecines naturelles” qui sert de couverture à la production de drogues. Un fait qui a été confirmé par les autorités suite à leur analyse des perquisitions faites dans son labo, mais qui n’a jamais donné lieu à inculpation, puisqu’il s’agissait d’une drogue de synthèse jamais vue auparavant.


La scientifique américaine qu’il a engagé pour développer des médicaments ne sert que de couverture et elle est logiquement insatisfaite. Quand elle tente de le convaincre de la laisser partir, ne supportant plus les aboiements des chiens d’attaques, les gardes armés ou le manque d’avancée de ses recherches, il la drogue avant de l’agresser sexuellement. Elle finira par s’échapper le lendemain et réussira à quitter le pays. Mais à son retour aux États-Unis, le FBI ignore ses propos.

Un acte impardonnable, qui est en phase avec son traitement très utilitariste des femmes. À Bélize, il a 4 “copines”, dont une qui n’a pour seul rôle que de faire ses besoins sur lui, via un trou percé au niveau des fesses dans un hamac, comme elle en témoigne dans l’hallucinant documentaire Gringo.

Face au dérangement permanent, un voisin craque et empoisonne un de ses chiens de garde.
Le voisin est retrouvé mort le lendemain, couvert de blessures. Accablé par de nombreux témoignages accusant John (il a littéralement dit à tous ceux qui voulaient l’entendre qu’il allait le tuer), il fuit, déguisé en vieillard, au Guatemala tout en continuant les interviews. Il réussit finalement à éviter la déportation en jouant la crise cardiaque.

Erreur 404 : La fin de John McAfee

De retour aux États-Unis “plus blanc que blanc” (aucun accord d’extradition n’existant entre Bélize et les États-Unis), il fait une vidéo parodique et à son image pour tacler l’entreprise qu’il a fondé, avant de se présenter aux élections présidentielles pour le partie libertaire en 2016.
Alors qu’il avait échappé à toutes les charges de meurtre, de viol, d’attaque à la propriété intellectuelle, c’est finalement pour avoir fraudé le fisc qu’il est poursuivi par la justice américaine. L’homme qui se vantait de n’avoir pas déclaré ses impôts depuis 2010 (et qui s’était entre-temps refait une fortune d’au moins 23 millions avec les crypto-monnaies) est arrêté en Espagne en 2020. Il est retrouvé pendu dans sa cellule, le 23 Juin 2021, quelques heures après la validation de l’accord d’extradition vers les États-Unis.

 

Son épouse depuis 2013, Janice McAfee (qu’il a d’abord engagée en tant que travailleuse du sexe, avant de la demander en mariage un an plus tard) réfute toute possibilité d’un suicide. Même si la cause du décès a été confirmée par les autorités espagnoles, elle insiste : ils étaient déjà en train de préparer une stratégie pour le faire libérer, dès son retour aux États-Unis.
Il laisse derrière lui approximativement 47 enfants et 61 petits enfants, selon ses propres estimations en 2020 ; la grande majorité sont illégitimes.

L’appel du 18 joint

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L’appel des 18 juin et 18 joint ont cela de commun qu’ils sont tous deux une invitation à la liberté. Si le voeu du grand Charles a été exhaussés un 8 mai 1945 avec la signature de l’Armistice, le combat en faveur de la libération de l’Herbe, toujours sous occupation de la loi du 31 décembre 1970, continu de faire des victimes. Zeweed fait le point sur la fête pro-ganja la plus vieille de l’hexagone, dont nous pourrions bien fêter cette année la dernière édition, le débarquement des élection présidentielles de mai 2022 ayant de forte chances de délivrer les français de la prohibition.

Nous sommes en 1976. La France de Giscard, dont le septennat a commencé en 1974, se veut moderne et dynamique.
Alors que les cendres de Mai 68 crépitent encore dans l’inconscient collectif la nation s’agite autour de sujets brûlants comme l’avortement, le divorce et l’âge de la majorité.
Cette même année, les Pays-bas font passer une loi pour dépénaliser l’usage du Cannabis, jugeant un encadrement favorable à une prohibition.
C’est du jamais vu en Europe et c’est un déclencheur pour cette pétition qui dénonce une justice à deux vitesses. Un système tronqué qui autorise les descentes de policiers pour une simple odeur d’herbe chez les plus défavorisés mais laisse “les gros bonnets de l’héroïne tranquille”.

Armée (du gros) rouge contre maquisards de la weed.

Un système d’autant plus absurde que la France se veut libérale dans ses valeurs et qu’elle est déjà marquée par un certain nombre d’addictions tout à fait légale comme le rappelle l’introduction du texte: “Cigarettes, pastis, aspirine, café, gros rouge, calmants font partie de notre vie quotidienne. En revanche, un simple joint de cannabis (sous ses différentes formes: marijuana, haschich, kif, huile) peut vous conduire en prison ou chez un psychiatre.”
Deux choix franchement pas très planants.

Roland Topor, Jean-François Bizot et Moebius entrent en résistance

Parmi les premiers signataires de cette lettre ouverte on retrouve des artistes de tous bords comme Roland Topor, Jean-François Bizot ou Moebius mais aussi des “grands esprits” comme André Glucksmann ou Bernard Kouchner. Un texte que vous pouvez retrouver dans son intégralité sur le site du magazine Libération ici

En 1993 le texte revient dans une version mise à jour sur le devant de la scène grâce au CIRC (le collectif d’information et de recherche cannabique) créé deux ans plus tôt.
Le collectif dénonce le ridicule de la théorie de l’escalade selon laquelle le Cannabis serait une porte vers des drogues bien plus dures rappelant que cela n’est vrai que pour 5% des consommateurs (et que c’est tout aussi vrai des antidépresseurs prescrits par les psychiatres).

C’est quoi, ce CIRC?

La logique est simple: les gens fument déjà autant s’assurer de la qualité de leur consommation et démanteler les trafics mafieux qui bénéficient de cette manne illégale. Des arguments très clairs et toujours d’actualité qu’on retrouve déjà dans un reportage de FR3 ressorti par l’Ina.
Cette nouvelle version qui inclut aussi la notion vitale de Cannabis médical sera signée par encore plus de grands noms comme Frédéric Beigbeder, Olivier Besancenot, Philippe Manoeuvre, Noël Mamère et Cécile Duflot.

Cette année sera la première sans un des grands rassemblements du 18 joint organisé par le CIRC, une tradition lancée en 1993 à Paris et à Lyon qui s’est répandue dans toute la France.
Malheureusement Pandémie (et surtout politique) oblige cette année pas de grand rassemblement  puisqu’il est interdit d’organiser des rassemblements de plus de 10 personnes dans un lieu public.

 

Faite votre 18 joint, et faites tourner!

Qu’à cela ne tienne, Zeweed vous propose d’organiser votre propre rassemblement pour l’année prochaine… en espérant qu’il n’ai pas à avoir lieu…. Le Circ propose -au cas où- un guide très accessible pour organiser votre propre rassemblement du 18 joint en six étapes.
Comme ils le rappellent sur leur site  ”le cannabis n’est ni de droite, ni de gauche. C’est une plante utile pour l’humanité qui pousse sous toutes les latitudes”.
Un point qu’on ne saurait que valider puisque même en Corée du Nord, la plus stricte dictature mondiale, le cannabis pousse librement.
Fumeurs du monde entier, unissez-vous!

Rencontre avec une cannasexuelle.

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Cannasexuel(le) : Se dit d’une personne qui consomme systématiquement de la weed avant d’avoir un rapport intime.

Melody a 27 ans, pour elle le Cannabis c’est assez nouveau. Sa première expérience c’est en 2017 à Rotterdam avec un Space Cake “ C’était hyper fort, hyper violent. Un mix de l’exorciste et de shining.” Un an plus tard, en compagnie de son copain de l’époque, elle retente l’expérience avec un joint de weed pur. Depuis, il l’a quittée, mais “la weed est restée”. Elle fume aux alentours d’un gramme par jour et fait des pauses de temps à autre: “Je ne cherche plus d’excuses, je suis une stoner”.

Libido décuplée

Le Cannabis a complètement changé sa manière d’envisager le sexe, l’ouvrant à tout un volet jusque là ignoré de sa sensualité: “Je peux aller plus loin et ressentir plus ce qui est parfait”. Melody s’est longtemps sentie enfermée dans sa sexualité, bloquée par l’influence de ses proches et par la pression sociétale  “C’est une vraie liberté. Il n’y a pas cette honte et ce dégoût de soi post-sexe.”
Le Cannabis décuple sa libido et lui permet de vivre chaque expérience dans l’instant en  se laissant aller. Une soupape indispensable qui lui évite d’être coincé par le poids de sa propre psyché et surtout, de mieux s’accepter et de mieux accepter le regard de l’autre. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il existe de nombreuses huiles de massages au Cannabis et des variétés de weed spécialement dédiées au sexe.

Libération du corps

Melody a longtemps souffert du poids de son hypersensibilité. Elle parle de sa consommation comme d’une “protection” qui lui permet d’être plus détachée émotionnellement.  Une sensibilité qui s’est longtemps traduite par des douleurs chroniques aussi bien physique que psychique. Elle n’a jamais très bien su si elles étaient somatiques, mais elle apprend à vivre avec depuis qu’elle fume. Elle sent parfois une certaine gêne, de l’ordre de la tendinite, mais l’expérience est bien moins pénible:  “Disons que ça laisse la douleur physique, mais te retire la douleur psychique, et ça, c’est le mieux.

Il faut savoir que le Cannabis est actuellement en train d’être reconnu par une bonne partie de la communauté scientifique comme étant le traitement le plus efficace pour le traitement des troubles post-traumatiques et hypersensibles. Son seul regret? Une expérience pas très amusante de Camgirl (terme qui désigne les filles qui font des spectacles à caractère érotique pour des internautes). Elle a rapidement arrêté, trouvant que ça n’était “ni hyper glamour, ni hyper positif” de poser pour d’hommes se pensant des dieux du sexe, mais qui étaient en réalité assez lourdingue. Elle s’est sentie négligée et s’est retirée “comme un nom sur une liste”.

Quête de sens et de sensation

Melody m’explique qu’elle est plutôt dans une quête de contact, de connexion que de coups d’un soir.
La dernière fois qu’elle en a eu un justement c’était en deux temps: “Le soir même c’était ouf, on était complètement high et déchaînés.” Le lendemain en revanche c’était un autre registre bien plus gênant et bien plus sobre: “On savait plus où se mettre, on a quand même essayé de recommencer, mais j’avais mal dans les positions profondes” Elle soupire et lâche finalement “c’était beaucoup moins fun…”.

Melody confie qu’elle cherche plutôt des plans émotionnels avec des gens qui la rassure. Une recherche de sécurité et de confort qui joue aussi dans le choix de ses partenaires qui sont bien souvent des fumeurs comme elle. “Je préfère les consommateurs aux gens neutres” conclue-t-elle “ne serait-ce que pour aller au musée high ensemble, c’est merveilleux”.

Vice a enquêté sur le sujet, leur reportage (interdit aux moins de 18 ans) est disponible en deux clics à partir de ce lien

 

Etain: le cannabis thérapeutique dans le sang

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Pendant trois générations, de grand-mère en mère puis filles, les Pekhmam ont crus aux vertus du cannabis thérapeutique. Elles sont désormais propriétaires d’Etain, une des dix plus grandes chaînes de dispensaires de l’Etat de New York.

L’histoire commence en 1998 lorsque la mère d’Amy Peckham et désormais CEO d’Etain voit l’état de sa maman “Granny Franny”  se détériorer de jour en jour. Granny Fanny est atteinte de la maladie de Charcot, une maladie neurodégénérative qui se traduit par une paralysie progressive des muscles et rend tout mouvement incroyablement douloureux.

Cette mère de 4 enfants et ancienne assistante juridique cherchera sans relâche des médecines alternatives pour soulager les souffrances de Granny Fanny et finira par découvrir le cannabis et ses bienfaits. Hélas, en dépit de la légalisation du cannabis thérapeutique dès 1996 en Californie et dans d’autres États, New-York est longtemps resté un des bastions de la prohibition (notamment à cause du Maire de New York de l’époque et futur conseiller de  Donald Trump, Rudy Giuliani).
N’ayant aucun moyen légal d’aider Granny Fanny, elle enchaîne les road trips dans des États voisins afin d’offrir un peu de réconfort à sa mère en fin de vie.

Après le décès de sa mère en 2012, Amy continuera de se passionner pour le sujet. Après la légalisation du cannabis thérapeutique dans l’Etat de New York en 2014, elle crée Etain, une  entreprise de cannabis médical qu’elle a monté avec l’aide de ses filles Hillary (qui sera en charge de la partie commerciale) et Kelley (qui a étudié l’horticulture à l’université, dans le New-Jersey).

L’écologie des coccinelles

Soucieuse de l’environnement -une préoccupation transmise par Granny Fanny et leur mère-  Kelley a mis en place le label IPM. Ce dernier garantit une culture bio et sans pesticides, avec l’utilisation de prédateurs naturels pour lutter contre les nuisibles. De nombreux insectes sont sollicités, même si la grande majorité des plantes finirons protégées par la mascotte de l’entreprise: les coccinelles. L’herbe est ainsi bien plus saine pour les malades, qui peuvent la fumer sans risquer les effets secondaires typiques des pesticides.
Une méthode ultra-efficace puisque chaque coccinelle peut dévorer jusqu’à 50 pucerons par jour
Kelley et Hilary sont tellement amoureuses de nos amies à pois qu’elles confessent sur leur site “parfois les relâcher juste pour le plaisir de les voir voler”.
Quand on vous dit que l’amour est le meilleur engrais.

FFF succès-story: femmes, famille, finances

Aujourd’hui, 10 entreprises se partagent le juteux gâteau du Cannabis médical dans l’État de New-York. En dépit d’une énorme expansion (la marque est dorénavant propriétaire de 5 dispensaires dans la ville), c’est resté une entreprise familiale qui prend ses décisions sans influences ou investisseurs étrangers. C’est aussi, par choix, une entreprise majoritairement féminine. Hillary témoigne : “Nous avons fait de l’inclusion et de l’évolution des femmes dans l’entreprise une priorité”. Avec 70 % du management et 65 % du staff féminin, c’est une belle réussite pour cette marque qui monte et refuse de les réduire à une tendance.

Vous pouvez retrouver la localisation de tous les dispensaires de la marque (dont un juste en face de l’Empire State Building) ici, si vous passez dans le coin.
Attention, un certificat médical est nécessaire pour acheter tous les produits au THC de la marque, mais pas d’inquiétude, la marque propose aussi une grande variété de CBD afin de répondre à tous les besoins.

Marijuanaman: Un super-héros fort en weed

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Marijuanaman est parmi nous!

Le superhéros a pris vie sous la plume de Joe Casey et le pinceau Jim Mahfood; deux artistes connus pour leur position favorable au Cannabis, mais ce comics est avant tout la collaboration de la maison d’édition Image (aussi responsable pour la publication de The Walking Dead) et de Ziggy Marley (fils de Bob) qui sert, à la manière de Stan Lee pour les superhéros ,de directeur artistique afin d’assurer la cohérence du Run (un terme américain qui veut dire “axe narratif”).

Lancé pour le 20 avril 2011 (donc le 4/20) le superhéros est tel Superman: un extraterrestre venu des étoiles pour arriver à notre secours. Quand il absorbe l’ADN d’une plante de Cannabis, son destin est scellé, il sera Marijuanaman, protecteur de la vie végétale (sauf quand il s’agit de la fumer).

Dans le premier Run on découvre la tentative de notre héros de s’adapter alors qu’il est accueilli par les habitants d’Exodus, une communauté rasta qui lui ouvre les bras.
Bien entendu un superhéros n’est rien sans un vilain à affronter. Tout cela se fait alors qu’un homme d’affaires maléfique, qui fait son revenu grâce à de néfastes drogues de synthèses, lance à sa chasse son futur némésis le froid et calculateur Cash Money. Un robot mercenaire en or (pas besoin de leur parler de C3PO).

En parlant de capitalisme, c’est l’occasion de préciser que la bande-dessinée est disponible sur Amazon pour 22 dollars juste ici.

Si vous êtes ouvert sur votre consommation, c’est une très bonne idée à rajouter à votre bibliothèque, c’est très bien dessiné et assez fun à lire. Pas d’inquiétude si vous êtes un peu fauché, Ziggy a mis à disposition deux comics animés basés sur les planches de la BD sur sa chaîne YouTube. Il double d’ailleurs Marijuanaman lui-même, et a même composé le générique des épisodes.

Le second épisode comporte d’ailleurs la voix du comédien Pauly Shore (qu’on retrouve dans beaucoup de comédies de stoner dont Bio-dome) pour toujours plus de WTF.

Ziggy marley est un grand musicien de Reggae avec trois groupes et une dizaine d’album à son effectif, qui compose aussi de nombreux morceaux pour des dessins animés comme Arthur ou Gang de requins.

L’homme d’affaires qui est aussi à l’origine de sa propre marque de feuille, d’un livre de cuisine et de snacks au chanvre, est depuis les années 80 un militant proéminent pour la légalisation du Cannabis. Avec autant de cordes à son arc Ziggy Marley est le rasta le plus prolifique de l’histoire. Et si c’était lui le vrai MarijuanaMan?

Mike Teeve

Jardins associatifs: le plusieurs power

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Et si le luxe c’était un petit coin de verdure ? Dans nos villes grises et bétonnées, une révolution écologique se met en place : les jardins associatifs.
Des espaces communs, qui sont présents dans le monde entier et qui sont aussi écologiques que sociaux. Zeweed vous présente ces espaces verts qui appartiennent à tous ceux qui en prennent soin.

Chez nos amis Français, cette initiative date de la fin du XIXème. Les jardins ouvriers (qui changeront de nom après la seconde guerre mondiale pour devenir des “jardins familiaux”) sont des oasis de verdure mis à la disposition des classes populaires par les municipalités.
L’idée est d’offrir une plus grande égalité sociale, les espaces verts étant jusque-là réservés aux plus aisés, qui peuvent s’offrir des maisons avec jardins, des résidences secondaires et des départs à la campagne.
Alors que la nourriture manque, c’est le jardin qui offre à l’ouvrier de quoi nourrir sa famille… Tout en l’éloignant des lieux de débauche, comme le cabaret dans lequel il dépense tout son solde.
Derrière un progressisme certain, des relents de paternalisme s’échappent malgré tout du compost primordial du concept.
De nos jours, l’esprit du jardin communautaire subsiste. Dans certains quartiers populaires, comme à Font-Vert à Marseille, ces espaces sont parfois à l’origine d’une véritable métamorphose dans la communauté qui les héberge. C’est ce que montre un reportage extrait d’une émission de nos confrères de France 2, diffusé en 2016 :

 

Le jardin associatif y est à la fois la source d’échanges (chacun apprenant aux autres les techniques et les bonnes pratiques qu’il a acquises précédemment), d’économies (les habitants du quartier ayant accès à des légumes frais à moindre coût) et il noue même un tissu social, comme le montre le méchoui à la fin de la vidéo.
Une petite fête qui sert de “récompense”, pour féliciter les bénévoles de leur travail sur le jardin, toute une année durant.

Différentes configurations existent, l’association Le jardin des possibles propose, de son côté, une version hédoniste et focalisée sur le développement durable : le jardin partagé.
Sur les terres d’un couvent à Royan, en France, les bénévoles montent de véritables œuvres vertes, réminiscentes des jardins à la française ; et ils ont aussi la possibilité de cultiver leur propre arpent de terre (sous la supervision d’un jardinier plus aguerri).
Autour de ce jardin, des événements culturels sont montés, comme des expositions, des ateliers de yoga et des initiations pour les plus jeunes.
En sensibilisant les enfants à ce qu’apporte la nature, c’est un véritable cercle vertueux qui se met en place pour le bénéfice de toute la communauté.
Leur jardin permet aussi de diminuer la masse des déchets de la commune, puisqu’un espace de compost ouvert à tous permet de jeter les restes de nourriture, pour en faire de l’engrais.


On retrouve des projets similaires en Belgique, en Allemagne, au Canada, au Japon et en Angleterre, mais mon préféré est sans hésiter le plus poétique de tous, à Paris.
Dans la petite ceinture (qui était auparavant réservée aux trains qui faisaient le tour de la ville, jusqu’en 1934) de nombreuses parcelles ont été aménagées par des associations de quartier dans les 14ème et 18ème arrondissements de Paris. 
Un espace longtemps laissé à l’abandon, qui est devenu un poumon salutaire pour la ville lumière.
Qui a dit qu’on ne pouvait pas rendre les transports en commun agréables ?

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