Mars, Weed, extra-terrestre, cannabis,

Le mystère de la concorde martienne.

/

Alors que le français Thomas Pesquet nous observe depuis trois mois à bord de l’ISS, Zeweed se penche sur une cosmique question: et si les Martiens avaient téléporté la weed pour lubrifier les rouages du dialogue entre les civilisations ?

Une fois n’est pas coutume : les Français sont contents. Ils n’ont pas vaincu la Covid-19 ni gagné l’Euro mais l’un des leurs flotte dans l’espace. Et c’est une source de fierté. Objectif lune ? Pas vraiment.
Propulsé par sa fusée Falcon 9, Thomas Pasquet n’a fait qu’un saut de puce. Avec ses trois collègues américains et japonais, le pilote normand a abordé la station spatiale internationale (ISS), quelques heures à peine après son décollage d’une lagune de Floride. Ladite station se balade à 400 km au-dessus de nos têtes. 400 km … autant dire rien au regard de l’immensité du vide sidéral.

Objectif mars

Durant les six prochains mois de son deuxième séjour spatial, le cosmonaute réalisera une douzaine d’expériences à vocation scientifique : étudier objets et liquides sans les toucher, décrypter le sommeil lors des missions spatiales habitées de longue durée. Dans la tête des responsables du centre national d’études spatiales, tout ceci sert un objectif majeur : préparer les vols habités vers mars.
De longue date, la planète rouge fascine les terriens. Voilà un demi siècle que les Européens et les Américains lui décochent des volées régulières de satellites, robots, rovers et autres drones héliportés. Quel lien nous unit donc à cette sœur-terre, où la vie semble s’être asséchée il y a des milliards d’années ?

Plus forte que la violence

La mythologie romaine voyait en Mars un dieu de la guerre tellement belliqueux qu’il valait mieux le garder éloigné du centre de l’agora. Mais le pendant romain d’Ares est aussi le dieu des sols et du cycle phénologique. Selon certains, il serait à ce titre l’introducteur du cannabis dans les mondes romain, scythe, arabe. Autant de conquérants qui surent s’attirer les bonnes grâces des peuples qu’ils soumettaient. Quel était donc leur secret ? Le fil du glaive n’explique pas tout. Malgré la barrière de la langue, des religions et des conditions sociales, maîtres et esclaves se comprenaient. S’appréciaient parfois.
Imaginable qu’une civilisation martienne nous ai, par l’entreprise d’une divinité ambassadrice, légué son secret de la concorde universelle ? La réponse figure dans Rencontre nocturne. Dans ce onzième chapitre de ses Chroniques martiennes, Ray Bradbury conte la rencontre d’un terrien et d’un martien. Tomás Gomez et Muhe Ca se comprennent au premier regard grâce à une télépathie, cannabique. Forcément.

Dialogue à travers les siècles

Ils dialoguent, s’entendent, sans pouvoir se toucher, ni voir la même chose au même moment. Ils sont des fantômes l’un pour l’autre, mais se parlent. Grâce au miracle cannabique, deux être finalement distant de plusieurs siècles nouent un dialogue fructueux et amical.
Le miracle se poursuit. Aujourd’hui, en France, des partisans du libre fumet s’accordent avec des politiciens conservateurs pour libéraliser l’usage du cannabis dans l’un des pays les plus répressifs qui soit. La concorde cannabique a, une fois encore, fait la preuve de son efficacité à faire se comprendre des êtres venus d’autres dimensions.

Ne ratez rien de l’actualité du chanvre et du CBD, inscrivez-vous à la Zeweed Newsletter!

Ancien militaire, passé à l’activisme écologique, Volodia arrose désormais les ennemis du climat à coup d’articles. Créateur de L’Usine à GES, première lettre francophone sur la politique et l’économie du réchauffement, Volodia partage son temps libre entre les dégustation de vins et de cigares. Deux productions qui ne renforcent pas l’effet de serre.

Previous Story

La neutralité carbone: un projet de Société

Next Story

Ze Revue de presse.

Latest from Espace