Weed business - Page 8

Savez-vous ce qu’il y a (vraiment) dans votre weed?

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Alors que le marché du cannabis légal se développe aux Etats-Unis, la nécessité d’un label qualité garantissant au consommateur un produit sain et sans risque se pose comme une obligation incontournable pour producteurs et distributeurs. Pionniers dans l’audit qualité de la weed, Floride ACS Laboratory propose un spectre d’analyse complet qui pourrait bien servir de référence à ce marché estimé à 65 milliards de dollar en 2022.

Lorsque la Californie a légalisé ce cannabis que l’on dit récréatif, la plupart des consommateurs s’attendaient à pouvoir profiter d’une weed saine, voir bio, mais en  tous cas sans autre danger que celui de trop planer.
Las! Ce qu’ils ont trouvé chez le dispensaire, c’est une weed qui à 85% était couverte de pesticides.
Pire encore, d’après une étude menée par Steep Hill Labs, Inc pour Green Entrepreneur, 65% des échantillons soumis à leur laboratoire contenaient du myclobutanil, un pesticide qui, lorsqu’il est fumé ou vaporisé, est converti en cyanure d’hydrogène.

Cyanure d’hydrogène

Comme son nom l’indique ou le laisse supposer, le produit chimique est extrêmement toxique. C’est exactement ce genre de mauvaise surprise qui souligne l’importance d’imposer des règles et des normes, afin de garantir aux acheteurs un produit sain, que ce soit à des fins médicales ou récréatives.
Alors que le cannabis fait des petits pas vers la légalisation fédérale, les marques de cannabis et les consommateurs ont plus que jamais besoin de faire confiance aux réseaux légaux de distribution.
A cette problématique, le laboratoire d’essais de Floride ACS Laboratory propose des solutions. En plus du certificat d’analyse standard obligatoire, l’équipe  de Floride ACS Lab. travaille à l’élaboration d’un label qualité pour la weed. Bien qu’il soit encore en développement, cette certification pourrait bien servir de standard et repère pour les distributeurs et consommateurs.

Pollution aux Hydrocarbures

Gagner la confiance du consommateur, c’est la mission que s’est donnée ACS. l’entreprise d’audit chimique a déjà été certifiée  “Emerald” 21 fois (Emerald est une certification interlaboratoires et un test de compétence décerné deux fois par an et un indicateur de qualité reconnu aux États-Unis. Ils sont également agréés CLIA, ce qui leur permet de mener des essais sur l’homme et d’effectuer des études pharmacocinétiques.
Alors que de nombreux laboratoires testent les cannabinoïdes les plus courants (THC, CBD, CBG, CBN…), l’ACS teste plusieurs composés uniques. Il s’agit de l’un des rares laboratoires à proposer des tests pour le Delta 8 THCV, l’EXO-THC (présent dans le THC synthétique), les flavonoïdes et les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP). Cette dernière catégorie est particulièrement importante puisque les  HAP sont des produits chimiques formés à partir de la combustion du bois ou d’autres matériaux comme les ordures, le pétrole ou le charbon.

La confiance du consommateur en jeu

La Californie, le Colorado, l’Oregon et plusieurs autres États ont lutté cette année contre des incendies de forêt records. Résultat: l’air est hautement pollué aux  particules d’HAP. Celles-ci peuvent facilement s’infiltrer dans l’eau, le sol ou les nutriments et sont extrêmement dangereux pour l’homme. Hors, il n’y a actuellement, aucun test obligatoire pour les cancérogènes de type HAP.
Pour assurer la sécurité des consommateurs et maintenir la réputation de leurs clients, ACS ont offert un test HAP gratuit avec un panel complet aux cultivateurs de la côte oust (Californie et Oregon) pendant tout le mois de novembre dernier, après les grands feux. Un engagement en faveur de la sécurité et du bien-être qui contribue à donner à cette industrie florissante la crédibilité dont elle souffre toujours.

Vers un label qualité commun

Si aujourd’hui, les cannabis-aficionados achètent des produits bien plus surs et sains qu’ il y a à peine quelques années, c’est  grâce à une surveillance réglementaire et ce genre de techniques d’audit qualité. Comme pour toute industrie naissante, il faudra du temps et de la recherche pour créer des protocoles de sécurité pérennes. Les pesticides en sont un excellent exemple. Testés comme étant sans danger dans l’alimentaire, ils se sont révélés êtres ultra-toxiques quand inhalés.
La réhabilitation du cannabis ne se fera pas sans que tous les acteurs se plient aux mêmes contraintes qui pèsent sur l’industrie agro-alimentaire ou pharmaceutique. C’est en tous cas dans le plus grand intérêt des producteurs et des consommateurs.

Online Shopping Review: Zamnesia

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In this article I am going to review Zamnesia, an online retailer that, based on my experience, delivers on all of these fronts and many more. Read on to learn more about Zamnesia, what it does best, and what to keep in mind when shopping at one of Zamnesia’s online stores.

Today, there’s no shortage of online retailers selling cannabis seeds, smoke accessories, or vapes. Great prices, reliable and discreet shipping, and a sense of trust, however, are what make me (and probably you too) choose one site over another when you’re buying seeds, vaporizers, or other smoking accessories online.

The Zamnesia Seed Shop

The Zamnesia brand basically comprises 6 different online stores that cover all things cannabis and legal psychedelics. The Zamnesia Seedshop, as the name implies, is devoted to selling cannabis seeds from 100+ seed banks from across the globe.
Shopping at the Zamnesia Seedshop is super easy. The entire store is organized in a way that’s very user-friendly and makes finding the right strain for your garden or grow room really simple. You can browse seeds based on whether they are regular, feminized, or autoflowering; by seed bank; THC or CBD concentration, and much more.
Zamnesia also regularly publishes hand-curated lists highlighting their favorite strains across different categories (feminized, auto, high THC, high CBD, etc) which can be a great source of inspiration when you’re stuck on what to grow next. The site’s search function also works great if you’re looking for something specific.

Prices across the Zamnesia seed store vary depending on the strain and seedbank, and shipping costs vary between €5 and €10 depending on the country you’re in (note that Zamnesia currently only ships to Europe and The UK).
I particularly like that each Zamnesia product listing comes with reviews where you can read about other users’ experiences with a particular strain. Zamnesia also regularly holds promos where you can score free seeds or accessories on your next purchase.
Besides its seed store, the Zamnesia brand also encompasses the following online shops:

  • Zamnesia Headshop, which features a wide variety of smoking accessories, including everything from grinders and rolling papers to bongs and pipes, cannabis-related books, lighters, scales, and much more.
  • Zamnesia Vaporshop, dedicated to vaporizers of all shapes, sizes., and price points. From big, table-top units like the Volcano to small, portable units like the Pax or G-Pen, the Zamnesia Vaporshop has a ton of variety.
  • Zamnesia CBDshop. If you’re looking for legal CBD from reliable manufacturers, I highly recommend checking out Zamnesia’s CBD shop, which carries oil tinctures, capsules, edibles, cosmetics, and many other products from brands like Cibdol, Zamnesia, SupMedi, and more.
  • Zamnesia Smartshop. Inspired by Amsterdam’s infamous smart stores, the Zamnesia Smartshop sells natural aphrodisiacs, herbs, mushroom tinctures, salvia divinorum, and many other natural and legal psychedelics and plant extracts. *

Zamnesia guarantees fast, discreet shipping across all of its stores. The brand also stands out for accepting various payment methods (including credit cards, bank transfers, and cryptocurrencies), and its attentive customer service.
If you’re looking for great cannabis seeds, vaporizers, or other smoke accessories, I highly recommend checking out Zamnesia and signing up to their mailing list for a 10% discount off your first purchase.

 

*Be informed before you purchase. Always check your local laws before ordering such products.

USA: les plantations de cannabis menacées par une sécheresse historique

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Alors qu’elles sont en proie aux incendies, les plantations de cannabis de l’Ouest pourraient être achevées par la sécheresse et la pénurie de sels minéraux. Dantesque !

Il ne fait pas bon être un cultivateur de weed, ces temps-ci, dans l’ouest américain. Des années de sécheresses, renforcées par le « dôme de chaleur » du début de l’été ont créé les conditions idéales au déclenchement de méga feux dans les deux états. Déployés par dizaines de milliers, les pompiers ne parviennent pas toujours à maîtriser les centaines de foyers qui ne cessent de surgir, allumés par les éclairs des orages, dans les forêts asséchées et les montagnes inaccessibles.

D’ores et déjà, le cap du million d’hectares brûlés a été franchi dans l’Ouest. De nombreuses exploitations ont été détruites par les flammes. Et il faudra sans doute attendre la fin de l’automne pour disposer d’un bilan précis de cette Fire Season hors normes.

350 fois plus d’eau que dans le Lac Léman

Mais le pire est, peut-être, à venir. Le 16 août, le gouvernement fédéral américain a déclaré le lac Mead en manque d’eau. Situé aux confins du Nevada et de l’Arizona, ce vaste lac artificiel (640 km2) contient habituellement 32 000 km3 d’eau : 350 fois plus que le Lac Léman. Mais ça, c’était avant le changement climatique. Aujourd’hui, le lac, qui alimente les turbines du barrage Hoover et, accessoirement, le Colorado, n’est rempli qu’au tiers de sa capacité.

Le lac Mead depuis le barrage Hoover le 19 juillet.

Pour la première fois, le Bureau des réclamations (BoF, une administration dépendant du ministère de l’intérieur US) a décrété des restrictions de consommation d’eau pour le bassin aval. En clair, les consommateurs de l’Arizona pourront pomper dans le Colorado 20 % d’eau en moins par rapport à une année normale, ceux du Nevada 7 % de moins et du Mexique, où le Colorado finit sa course, 5 % de moins.

Malheur à ceux qui ne pourront pas réduire leur consommation ou qui ne disposent pas d’eau dans leur sous-sol. Les cannabiculteurs de l’Arizona devraient particulièrement souffrir. Ils ne sont pas les seuls.

Manque de sels

Car le BoF a d’ores et déjà fait savoir qu’il comptait bien imposer, l’an prochain, des mesures d’économie comparables au bassin amont : Nouveau Mexique, Utah, Colorado et Wyoming. Quatre autres états qui fleurent bon la weed.

Un malheur n’arrivant jamais seul. Le service géologique américain (USGS) a indiqué, au printemps dernier, que l’irrigation industrielle, la déforestation et le changement climatique avaient lessivé les sols des sels minéraux du bassin du Colorado ; des éléments vitaux pour les cultures. Un nouvel écueil pour les plantations.

Le retour de la weed nature

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En réaction au quasi-monopole des weeds génétiquement modifiées qui affichent des taux de THC vertigineux, un nombre croissant de cannabis aficionados se tournent vers des weed dites “Landrace”, ces variétés qui poussent depuis des millénaires à l’état naturel. Et si l’avenir de la fumette était la ganja d’hier?

Ils ont entre 30 et 50 ans sont musiciens, photographes, designers ou journalistes.
Si tous sont de gros fumeurs d’herbe, aucun d’entre eux ne tient à se retrouver scotché devant la télé.
Pour ces consommateurs aguerris, il s’agit de retrouver le plaisir de consommer une ganja de qualité, qui a poussé au soleil, et dont les alcaloïdes ont été harmonieusement répartis au fil des siècles par dame nature.
« Je me rappelle bien des weeds que je fumais en 1995-2000 », se souvient Arnaud C. 43 ans et photographe de presse à Paris. «La Zaïroise (aujourd’hui congolaise) te donnait une bonne patate sans trop donner faim. Ça tombait bien, j’étais étudiant. Pour l’équivalent de 75 euros, j’avais 25 grammes. Pour d’évidentes raisons de gain de place pour ces marijuanas par définition importées, ces weeds arrivaient par blocs d’un kilo, compressés à la César.

Taux de THC plus bas

Si ces weeds affichent un taux de THC plus bas, elles offrent un effet plus nuancé et contrôlable, sans pour autant perdre de leur magie.
Pour ces gourmets de la fumette pour qui les années coach-lock n’ont que trop vécu, les effets du cannabis sont un moyen et non une fin.
« Imagine que tu es en train de déjeuner, et veux te boire un verre tranquille en terrasse. Simplement, sur le menu, t’as que de la vodka, de la Tequila ou du Gin » continue Arnaud.
« Soit tu passes, soit tu prends, et si tu prends, tu prends cher. Ça s’applique à la weed.
Avec Ganja commerciales, ton après-midi est foutue en terme de boulot, de créativité productive et même de relations sociales. L’après-midi, je fume de l’Acapulco gold. Un peu l’équivalent d’une bonne bière mexicaine bien fraîche : ça me détend sans me rendre con. » s’amuse le photographe.
Cyrille, commissaire d’expo et peintre à ses heures partage la même conception du plaisir cannabique « j’ai trouvé un excellent landrace, une Thaï sativa qui me met dans un bon esprit, me retourne pas et me permet de faire ce que j’ai à faire… peut-être en mieux » s’amuse ce père de famille de 38 ans.
« L’été, je suis plus ACEH, l’équivalent d’un rosé léger ou d’une bière. Elle n’assomme pas, rend jovial, actif et créatif en ce qui me concerne » explique de son côté Arnaud.
Et à l’instar de bons vins ou d’une bière, pas de syndrome « gueule de bois du pétard », cet état léthargique qui vous ramolli plusieurs heures après que les effets se soient estompés.

Plaisir raisonnable des vieux loup de l’herbe

« En Europe, la majeure partie de ces weeds ont été créés pour répondre à une attente de la part des consommateurs dans les coffee shops d’Amsterdam, or, quand le touriste lambda se pointe, il veut se pulvériser la tête » explique Ben, un franco-hollandais qui a été budtender au Pink King Coffee shop pendant 5 ans.
Et les breeders indoor *de répondre, business oblige, à une demande qui veut du lourd, du gros vert qui tâche.
À ce jour 12 700 variétés de weed ont été génétiquement créées depuis 2010. Une offre démesurée en nombre comme en chiffre (taux de THC/CBN/CBD), bien souvent au détriment des vraies qualités de la ganja.
Si les variétés affichant des taux de THC de 25 à 35% trouvent aujourd’hui preneurs, il y a fort à parier que dans quelques années, ce sont aussi ces mêmes consommateurs qui se laisseront séduire par quelques grammes de finesse des bongs de brutes.
« Les ventes de weeds Landrace importées explosent » remarque Ben le Budtender/dealer.
« Ce sont les petits Mickeys qui fumaient jusqu’à la cataracte il y a 7-8 ans qui, une fois posés dans la vie, se mettent aux naturelles » continu-t-il sourire aux lèvres.
« À l’approche de la trentaine, en matière de cannabis, ces ex stoners ont tout essayé dans tous les sens. Alors pour ne pas se retrouver avec une mémoire de bulot, ils y vont mollo » poétise-t-il.

Beuh Bio et Ganja AOC

Ce retour des « Beuh bio » ou des « Ganja AOC » s’inscrit aussi dans une approche responsable de notre corps, une tendance actée depuis quelques années déjà côté bouffe.
Mais pas seulement.
« Quand le cannabis est interdit, ça crée un phénomène comparable à celui de la prohibition de l’alcool aux États-Unis au début des années 30. Pour des raisons de rentabilité et de sécurité, seuls des alcools forts étaient produits, car ils prenaient moins de place. Comme les consommateurs n’avaient pas ou peu de choix, ils prenaient ce qu’il y avait : c’est-à-dire un alcool puissant, franchement mauvais pour le corps comme pour le cerveau. C’est exactement la même chose pour le cannabis. Interdire la distribution et consommation de  weed, c’est encourager la production de ganja de plus en plus forte et de plus en plus nocive » conclue Ben.
Le retour des weeds old school et leur succès comme signe d’évolution ?
À n’en pas douter.
*Breeder Indoor : cultivateur de cannabis poussant sous lampes, sans source de lumière naturelle, à partir de graines génétiquement modifiées.

Jim Belushi: le frère du Blues Brother voit vert.

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Les Blues Brothers John Belushi et Dan Aykroyd sont rentrés dans l’histoire du cinéma avec la comédie musicales éponyme, un film culte aussi déjanté que brillant. Parmi les grands moments, une course effrénée dans le Dixie Square Mall de Harvey, Illinois, à bord d’ une voiture de police Dodge Monaco. 40 ans plus tard, Jim Belushi, le brother du vrai blues brother John Belushi, s’est mis en tête de conduire une réplique de la célèbre Bluesmobile, à l’occasion de l’ouverture de son dispensaire de weed situé… au milieu d’un mall.

«Ce que je voulais faire, c’est traverser le centre commercial Old Orchard, comme ils l’ont fait dans les « Blues Brothers », mais je pense que c’est devenu un peu trop coûteux», explique Belushi  dans une interview au Sun-Times. Belushi, qui cultivait déjà sa weed dans sa ferme de l’Oregon depuis cinq ans, s’est associée à Grassroots Cannabis pour vendre une variété estampillée « Blues Brothers »

Il faut dire qu’en la matière, Jim Belushi n’est pas un bleu de la verte, puisque c’est dès le collège (la Wheaton Central High School ) qu’il a commencé à fumer de l’herbe. Aficionado de la belle plante depuis, aussi bien pour ses effets curatifs et médicinaux que pour son coté récréatif, il préfère désormais «micro doser» sa ganja,  comme somnifère et pour gérer son anxiété d’hyperactif.
Cette association Belushi-Grassroots a commencé il y a un an  avec le PDG de la société, Mitchell Kahn pour qui «c’était une décision naturelle» pour cette société basée à Chicago, de s’associer à une personnalité qui «travaille sans relâche pour changer la façon dont les gens voient le cannabis». « Nous sommes fiers de ramener les Blues Brothers à leur place: chez nous, à Chicago » explique l’entrepreneur.

Grassroots, qui exerce également des activités dans quatre autres États, gère actuellement la ferme de culture de Litchfield et cinq dispensaires de l’Illinois. Alors que les ventes de weed légale sont en plein essor neuf mois après la légalisation complète dans l’Illinois, Grassroots et d’autres entreprises produisant de la ganja  localement se battant férocement pour se faire une place au soleil, concluant des partenariats de marque et en ouvrant des dispensaires de cannabis de très grande taille, des « Hyper-dispensaires ».
L’intérieur du dispensaire  Grassroots à Skokie – le premier magasin de la société dans l’Illinois à ne vendre que de l’herbe à usage récréatif-  s’étend par exemple sur quelque 5000 m2. On est loin du coffee shop d’alcôve des petites rues d’Amsterdam ou du petit dispensaire SQDC. La boutique sera équipée de suffisamment de systèmes de point de vente pour servir une dizaine de clients à la fois.
«En tant que notre plus grand dispensaire à ce jour, cet emplacement phare devrait consolider notre présence dans l’Illinois» explique Mitchell Kahn dans le dossier de presse lancé à l’occasion de l’ouverture, aujourd’hui, du mega weed-store.

 

Une partie du dispensaire Grassroot et ses 5000m2.

Sur sa  variété indica, un croisement entre la Bubba Kush et la Triangle Kush cultivée dans le centre de culture de Grassroots, à l’extrême nord de Litchfield,  Jim Belushi ne tarit pas d’éloges. Mettant en avant un taux THC plutôt costaud et un coté euphorisant qui « vient à bout des pires crises de blues »
La boucle est bouclée.

 

 

Les entrepreneurs transgenre du cannabis.

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Alors que les jeux olympiques ont pour la première fois récompensé un athlète transgenre (Quinn, représentant le Canada pour le football), Zeweed se devait de parler de la représentation LGBTQ dans le monde du cannabis.
Allons ensemble over the rainbow avec Renee Gagnon et Buck Angel, chefs d’entreprises transgenres qui ont redéfinit leur identité de genre et imposé leur place dans la société grâce à beaucoup de volonté, de courage et tout autant de panache.

Les origines Queer du Cannabis légal

On oublie souvent que sans le combat mené par la communauté gay, le cannabis n’aurait jamais été légalisé aux Etats-unis.
C’est ainsi que le tout premier dispensaire à ouvert à San Francisco: pour aider les malades du Sida, largement délaissés par le système.
Ces origines militantes sont trop souvent mises de côté par les méga corporations du cannabis, mais pas par Renee Gagnon, (la première femme trans à la tête d’une entreprise cotée en bourse au Canada) ou Buck Angel (la première icône transgenre du porno mainstream), qui ont créé des entreprises revenant aux fondamentaux du mouvement: la reconnaissance et la représentation.

Renee Gagnon : la green warrior

Renee Gagnon est une femme d’affaire canadienne qui connait bien les limites du système et pour cause: jusqu’à ses 48 ans elle a vécu dans la peau d’un autre. En dépit de son succès et jusqu’à son coming out et son divorce en 2015 elle se sentait à part.
Pionnière du cannabis, elle a dirigé Thunderbird Biomedical Inc. (une des plus grosses sociétés du cannabis médical canadienne, bien avant la légalisation en 2018) jusqu’à sa transition. Ce qu’elle décrit comme “un point de départ privilégié” est devenu le sujet d’un combat quotidien qu’elle mène au nom des femmes qui l’ont acceptées immédiatement telle qu’elle était. Un moment de grâce qui a changé sa vie lors de sa première conférence lors du salon “Women grow” à Vancouver.

“J’ai ressenti un sentiment d’appartenance immédiat grâce à notre passion commune pour le cannabis.” raconte-t-elle dans une interview pour le magazine Forbes.
Sa nouvelle société Hollyweed North est dirigée en grande majorité par des femmes, 11 sur 18 membres de son conseil d’administration. Elles sont minoritaires dans l’industrie du chanvre, remplacée par des cadres venus d’autres industries qui pensent autant aux revenus qu’à la qualité de leur produits: “J’ai décidé d’utiliser mon privilège pour créer de l’équité” rétorque la CEO. Un pari qui fonctionne très bien pour cette société qui s’est diversifiée dans tous les domaines du chanvre de la production à la distribution en passant par l’extraction d’isolats ou la confection de Space Cakes.

Buck Angel: le machistador militant

À la manière de la réalisatrice féministe Ovidie en France, Buck Angel est une figure iconique du porno qui est passé de l’autre côté de la caméra tout en se mettant à l’activisme.
Le premier acteur ouvertement transgenre de l’histoire du X s’est associé à Leon Mostovoy, un militant de longue date, pour lancer la marque Pride Wellness.


Les produits mis au point par Pride Wellness sont élaborés pour répondre aux besoins spécifiques de la communauté LGBT.
Au programme parmi leurs créations le Buckshot, la première boisson au CBD conçue pour augmenter les performances sexuelles, des produits de toilette intimes pour toutes les anatomies, des lubrifiants anal au cannabis et même un parfum pour barbe pour allier chic et glamour.


Des initiatives de toutes les couleurs à la manière de l’arc en ciel LGBT qui laisse rêver d’un futur tolérant et ouvert.

Borat ne badine pas avec la beuh

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Sacha Baron Cohen ne rigole ni avec son image, ni avec la weed. L’acteur récompensé aux Golden-Globe attaque en justice une entreprise de cannabis américaine pour publicité mensongère. A l’origine de la plainte, un panneau d’autoroute sur lequel figure Borat, son personnage de journaliste Kazakh aux valeurs et compétences discutables. Le comique aurait-il perdu son sens de l’humour?

9 millions de dollars de dommages et intérêts… au minimum. L’addition est salée pour l’entreprise Solar Therapeutics qui est poursuivie par Sacha Baron Cohen pour violation du droit d’auteur, publicité mensongère et détournement de son droit de publicité. D’autant plus salée qu’il ne s’agit que d’un visuel planté sur le bord d’une autoroute Inter-States au Massachusetts.
Sur le panneau de la discorde, on peut voir Borat qui, deux pouces en l’air, lance son célèbre “it’s nice”, gimmick de son personnage de journaliste kazakh attardé envoyé en mission-reportage aux Etats-Unis.


L’action en justice ne manquera de surprendre les fans de l’acteur qui doit deux de ses plus grands rôle à la stoner culture. Ali-G, jeune brit’ de la banlieue bourgeoise pavillonnaire de Londres, rapper-wannabe à l’accent jamaïcain aussi improbable que sa dégaine et surtout grand consommateur de ganja, ressort comique d’une bonne partie des sketchs.

 

Dans le très bon “The Chicago 7” , c’est Abbie Hofmann, célèbre contestataire hippie, que Baron Cohen interprète en portant un message sommes toutes très libertaire et permissif au sujet de la weed.

L’acteur aurait-il eu une récente prise de conscience? Loin de là puisque ses avocats ont fait savoir dans un communiqué queM. Baron Cohen est né dans une famille juive orthodoxe; c’est un Juif Observateur et il est fier de son héritage culturel. Il ne souhaite pas être impliqué dans la controverse sur le cannabis au sein de la communauté juive orthodoxe, ni sur la question de savoir si le cannabis peut être utilisé selon les règles juives“.
Dans un autre communiqué publié conjointement, son agent précise “M. Baron Cohen n’a jamais consommé de cannabis de sa vie. Il ne participerait jamais à une campagne publicitaire pour le cannabis, pour quelque somme que ce soit“.
En 2019, la fortune personnelle de l’acteur était estimée à 245 millions de dollars. Cette année entre son rôle dans “The Chicago 7” et “Borat 2” Sacha Baron Cohen a empoché 82 millions de dollars.

La Colombie autorise l’exportation de cannabis thérapeutique

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Vendredi 23 Juillet, la Colombie a autorisé la production et l’exportation de fleurs de cannabis à visée thérapeutique. La décision arrive alors que plusieurs pays d’Amérique du sud ont déjà largement assoupli leur législation afin de ne pas rater l’opportunité économique de la décennie.

C’est lors de la visite d’une entreprise de cannabis thérapeutique à Boyaca que le président Colombien Ivan Duque a annoncé la levée de l’interdiction d’exportation de fleurs de cannabis. Cette évolution de la réglementation, qui peu paraître anecdotique, est pourtant l’annonce de grandes évolutions à venir dans le pays.
La Colombie devient un acteur majeur sur le marché international” a alors estimé le président Duque, et non sans ironie  “Nous avons un environnement, des connaissances, du talent et désormais des règles” .

“Nous entrons par la grande porte sur le marché international” 

La Colombie a légalisé la production de cannabis à visée médicale en 2016, mais n’autorisait jusqu’à présent que l’exportation de teintures et extraits. Un manque à gagner certain puisque la vente de fleurs représente 53% du marché légal du cannabis thérapeutique dans le monde.

La nouvelle réglementation autorise également la culture de “dérivés non psychoactifs” à partir de la plante, comme le CBD.
Nous ne sommes plus uniquement focalisés sur le pharmaceutique. Nous commençons aujourd’hui et comptons faire beaucoup plus, que ce soit dans les cosmétiques, les aliments, les boissons ou d’autre produits qui connaissent un essor notable dans plusieurs pays”  expliquait le Président, laissant entendre que la loi pourrait encore évoluer vers un cadre plus permissif.

Le président colombien Ivan Duque (à gauche) lors de sa visite à l’entreprise de production de cannabis thérapeutique Clever Leaves à Boyaca, le 23 juillet 2021. (Crédit Présidence Colombienne/AFP)

Après l’Uruguay, la Colombie?

Fabian Currea, directeur des cultures, expliquait à l’AFP que ces nouvelles dispositions  “nous donnent la chance d’explorer de nouveaux marchés et de profiter des faibles coûts de production de la plante en Colombie. A l’heure où de nombreux Etats sont demandeurs et démontrent que la légalisation est bénéfique, il serait dommage de rater une telle opportunité. Cette disposition aidera également à contrôler le marché informel des produits frauduleux ” a-t-il conclu.

L’Argentine, l’Équateur et le Pérou ont également légalisé récemment la production de marijuana à des fins médicales.
Alors que l’Amérique du Nord est en passe d’être le premier continent à avoir complètement légalisé  le cannabis (Le Mexique à dépénalisé son usage, au Canada, l’herbe est légale depuis 2018 et aux Etats-Unis, pas moins de 17 Etats ont déjà enterré la prohibition) et que l’Uruguay s’apprête à fêter une décennie de légalisation, plusieurs pays d’Amérique du Sud sont en train de changer de politique sur le cannabis, ne serait-ce que pour des raisons commerciales..

De la weed pour les nominés aux Oscars

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Alors que le Festival de Cannes s’achève, Zeweed revient sur les Oscars 2019 et ses cadeaux VIP que la Croisette leur envie encore.

Comme chaque année, les nominés de cinq des plus prestigieuses catégories en lice ont reçu un package de cadeaux VIP. Offerts par l’agence Distinctive Assets, les fameux « swag bags » envoyés aux 25 élus contenaient, légalisation de la weed oblige, de stupéfiants goodies au cannabis. Et personne, pas même Glenn Close, ne s’en est plaint.

Des chocolats fourrés à l’indica ou à la sativa. Des crèmes hydratantes au THC, des scrubs au CBD, un abonnement d’un an au Coffee Shop le plus hype de Los Angeles… Il avait de quoi s’amuser dans les « Oscar swag bag »  offerts l ’agence Distinctive Assets . Spécialisée dans les relations publiques et le celebrity placement, Distinctive Assets avait déjà fait le buzz en 2018.
L’année dernière, le montant total des cadeaux offerts  (270.000 $) avait choqué plus d’un mangeur de pop-corn middle size.

« Il n’y a pas de mauvaise publicité »

S’ils ne sont pas directement financés par l’Académie des arts et des sciences du cinéma, les swag bags font partie intégrante du show depuis 2002.Et c’est tout bénef’ pour les Oscars qui se font un coup de promo à tarot zéro.
Parce que si Hollywood a depuis belle lurette fait sienne la maxime du poète irlandais défroqué, une certaine idée de la pondération s’est cette année invitée dans la généreuse tradition du swag bag. En effet, pour la 91ème cérémonie des Oscars, le montant de la pochette surprise n’excédera pas 105.000$. Question de décence.

Parmi les nominés gâtés: Spike Lee, Yorgos Lanthimos, Melissa McCarthy, Lady Gaga, Glenn Close, Olivia Wilde, Christian bale, Rami Malek, Bradley Cooper, Willem Dafoe, Viggo Mortensen, Rachel Weisz,  Mahershala Ali, Sam Rockwell, Richard E. Grant ou Sam Elliot.

Parmi les 53 cadeaux figurants dans la hotte du père oscars 2019, on retiendra :

  • Une bouteille d’absinthe A. Junod.
  • Un bong en forme de pomme, cadeau du MOTA , le cannabis social club branché de Los Angeles.
  • Un traitement anti-age au CBD de CBDRxSupreme.
  • Un coffret Coda Signature  de la marque éponyme. Capsules pour bains effervescentes au THC, truffes et berlingots au cacaotés dosés à 10 mg du même  THC, baumes au CBD, une plaquette de  chocolat au lait contenant 300 mg de tétrahydrocannabinol (réservé aux nominés expérimentés. Un euphémisme ?)
  • Un balai pour toilettes phosphorescent en forme d’émoji, par Mister Poop.
  • Une pompe à lait maternel ultra silencieuse et discrète signée  Elvie Pump.
  • Un portrait original ultra-réaliste et maxi-kitch de  l’atelier Reian Williams Fine Art.
  • 30.000$ de produits de beauté rajeunissant de célèbre Dr Konstantin Vasyukevich.
  • Toute une gamme de produits de beauté contenant du THC et/ou CBD, ainsi que d’autre principes actifs de la marijuana, par High Beauty. Aussi efficace qu’une tranche de  space-cake .

De très sympathiques prix de consolation qui, s’ils ne peuvent pas grand-chose contre les yeux rouges et gonflés, aideront en tous cas les nominés en question à sécher leurs larmes.

Ganja RP gonflée, mais efficace

Ce n’est pas vraiment un choc de découvrir que les marques qui distribuent des consommables contenant du THC et/ou du CBD comme d’autres dérivés cannabiques misent sur le  « celebrity product placement », particulièrement en Californie où plusieurs acteurs connus ont déjà lancé leur marque de weed sur le marché de la côte ouest. Ce qui est plus gonflé en revanche, c’est de distribuer à des personnalités aussi connues que variées un produit qui, il y a deux ans, vous faisait passer par la case commissariat.
Au risque de véhiculer un message qui aurait pu être mal perçu par les nominés comme par le public. Un pari gonflé donc, mais gagnant pour Distinctive Assets ainsi que  pour les marques Coda et High Beauty, fournisseurs de ces produits de rêve.
A ce jour ce jour, l’agence de relations publiques n accusé aucun retour à l’envoyeur.

 

Aux Etats-Unis, les employés du cannabis-business se syndicalisent

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Alors que la légalisation gagne du terrain aux États-Unis, les salariés de la filière cannabis se mobilisent pour protéger leurs droits.

Dans le Massachusetts les salariés de Cresco Labs sont à la fête: ils viennent de signer leur premier contrat syndical.
Je suis émue et fière de cette victoire, fruit de notre combat commun“, se réjouit Molly Balbuena négociatrice de l’accord et employée depuis 3 ans chez Cresco Labs à Fall River.

La convention syndicale prévoit des augmentations de salaire annuelles durant les 3 prochaines années et définit une politique d’horaires équitables, protégeant les employés d’heures supplémentaires abusivement imputées. L’accord garantit également aux salariés de Cresco Labs l’accès à une couverture sociale et médicale complète ainsi qu’un bonus-retraite.

Augmentations de salaire garanties pour les 3 prochaines années

Les employés de Cresco ne sont pas une exception: mercredi 23 juin, ce sont les employés d’un dispensaire March & Ash de Mission Valley, Californie, qui avaient obtenu gain de cause en votant majoritairement pour la syndicalisation de leurs statut, suivant l’exemple d’un autre dispensaire de la même chaîne fraîchement syndiqué et situé à San Diego. Les employés des dispensaires de Mission Valley et San Diego sont désormais protégés par le très puissant syndicat du United Food and Commercial Workers (UFCW).

Quelques semaines plus tôt, d’autres employés de March et Ash travaillant dans d’autres succursales demandaient eux aussi à adhérer au syndicat UFCW. Très rapidement, ils ont pu négocier un contrat leur garantissant des remboursements de garde d’enfants, de frais scolaires, des primes en espèces, des bonus de retraite, des augmentations salariales, des congés payés et même des congés en cas de deuil. Faisant de l’UFCW le premier grand syndicat à couvrir les salariés du cannabis-business dans les États ayant légalisé.

Production de CBD syndiquée

Le CBD avait pavé la route de la syndicalisation des travailleurs de l’herbe: le 25 mai, L’UFCW annonçait la signature d’un accord syndiquant l’ensemble du personnel de Union Harvest et Nature’s Root Lab, entreprise spécialisée dans le CBD. L’accord s’étend à tous les employés du Colorado et de la Floride travaillant dans les domaines de la production, de l’emballage, des achats, des ventes et de la formation relation-client.

« Nous nous engageons à gérer une entreprise favorable aux syndicats qui produira et vendra des produits CBD de haute qualité aux consommateurs de tout le pays et honorera le travail acharné de nos employés avec un contrat syndical » commentait le même jour Justin Eisenach, directeur général et fondateur de Union Harvest.

« Cela signifie des salaires plus élevés et de meilleurs avantages sociaux, ainsi que le fait de donner une voix aux travailleurs, ce qui peut être essentiel dans toute entreprise, mais particulièrement important dans une industrie émergente telle que le cannabis. Avoir une bonne relation avec nos employés est crucial et la signature d’un contrat syndical en fait partie. Désormais, les consommateurs auront le choix lorsqu’ils achèteront du CBD et pourront acheter des produits fabriqués par des employés syndiqués, emballés et vendus aux États-Unis de façon juste et équitable ” s’est félicité le CBD-entrepreneur.

1,3 millions de travailleurs concernés

Faire parti de l’UFCW était un enjeu de taille pour les travailleurs de la filière cannabis:  le syndicat représente plus de 1,3 million de travailleurs aux États-Unis et au Canada. Aujourd’hui, c’est aussi le plus grand représentant des employés du cannabis-business. Hélas, les velléités de syndicalisation des travailleurs de l’herbe ne portent pas toujours leurs fruits.

La semaine dernière, les employés du Greenleaf Compassion Center (un dispensaire agréé de Rhode Island) se sont mis une grève, accusant leur PDG, Seth Bock, d’avoir licencié à tort Ben Telford, membre du comité de négociation du syndicat UFCW de l’entreprise.

Le 23 juin, alors qu’il se présentait à son travail, la direction du Green Leaf Compassion Center (sic) lui a fait savoir sans explications préalables que ses “services n’étaient plus nécessaires”.
Quand j’ai demandé des explications supplémentaires, on m’a dit qu’il n’y en avait pas besoin à ce moment-là. J’ai rassemblé mes affaires et suis parti en une après-midi, après avoir à peine eu le temps de dire  j’ai dit au revoir à tout le mondea ensuite détaillé Ben Telford au Cannabis Business Times .

Barrage aux licenciements abusifs

Quelques semaines plus tôt, les employés de Greenleaf avaient voté à une écrasante majorité (21 voix pour sur 22) en faveur de l’adhésion à l’UFCW. Selon le syndicat, le licenciement de M. Telford n’est pas un incident isolé et démontre qu’il y a encore beaucoup à faire pour garantir les droits des travailleurs au sein l’industrie du cannabis américaine.

Selon le même communiqué, M. Bock aurait licencié 4 autres employés de Greenleaf au cours des 6 derniers mois . Il est depuis  poursuivi par un ancien employé pour discrimination fondée sur l’âge et le handicap, et fait actuellement l’objet d’une enquête par le National Labor Relations Board des États-Unis pour représailles et intimidation.

Jusqu’à présent, le secteur du cannabis reste un no man’s land juridique en ce qui concerne les droits des salariés, ce qui n’est guère surprenant étant donné que l’herbe reste une drogue inscrite à l’annexe 1, comme la cocaïne et l’héroïne 1 en vertu de la loi fédérale américaine.
La solution? La légalisation dans les 52 Etats de l’oncle Sam.

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