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CBD Expo: la filière chanvre bien-être française a son salon

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CBD Expo, le premier Salon professionnel du CBD en France vient de fermer ses portes. Premier enseignement de cet évènement qui a réuni à Paris la plupart des acteurs de la filière: le commerce du chanvre bien-être a de beaux jours devant lui.

Ce ne sont pas moins de 50 exposants qui se donnés rendez-vous du 16 au 18 octobre à coté de la porte de la Villette pour le 1er salon français du CBD. Toutes les forces vives du chanvre avaient répondu présent à l’appel de Patrick Bédué, le créateur de l’évènement. Durant trois jours, rencontres et affaires se sont succédées au Paris Event center dans une ambiance conviviale et sur les quelques 1200m2 du salon.
Le salon du CBD ne se concentre pas seulement sur le CBD. Il s’appelle CBD Expo parce que c’est vendeur, mais le vrai nom, c’est le salon du CBD et du chanvre et on veut inviter des acteurs comme des agriculteurs, des personnes du BTP qui font de l’isolation et autres produits dérivés de la plante. Nous n’allons pas montrer que des huiles sublinguales ou des gélules. Nous voulons montrer toutes les applications des dérivés du chanvreexpliquait Patrick Bédué la veille de l’ouverture de CBD Expo.

Au programme, de nombreuses conférences et animations en présence des grands acteurs du cannabiniol-trade, des ateliers conseils et surtout  une cinquantaine d’exposants, du producteur de graines à la solution traçabilité en ligne en passant par l’entreprise spécialisée dans le packaging. L’événement B2B, qui se veut aussi centre d’affaires du secteur, aura permis à de nombreux entrepreneurs de mieux approcher prestataires, fournisseurs et clients de ce tout nouveau marché composé en grande partie de start-up.

1200 m2, 50 exposants

Dans un contexte légal à géométrie variable où nombre de producteurs ne savent à quel loi se fier, un pôle juridique composé de plusieurs avocats proposait services et conseils. Lors de modules de 10 minutes environ, les visiteurs professionnels auront ainsi pu bénéficier d’un entretien avec un spécialiste. “Nous voulons vraiment aider les nouveaux entrepreneurs à éviter les problèmes juridiques, c’est pour ça que nous inviterons des spécialistes  pour répondre à toutes les questions.”  précisait Patrick Bédué en amont de la tenue du salon.

Plus de 5000 visiteurs

Pour Aurélien Delcroix, président du Syndicat Professionnel du Chanvre (SPC), cette première édition est un franc succès.
En enregistrant plus de 5000 visiteurs sur trois jours, CBD expo confirme la bonne santé de la filière et l’engouement des français pour le CBD et le chanvre bien-être. Parce qu’il regroupait tous les acteurs du business, du producteur aux cabinets de conseils en passant par les distributeurs ou les solutions traçabilité, le salon CBD expo aura permis de concentrer l’ensemble des acteurs clefs de la filière. L’évènement aura aussi été un accélérateur de développement  pour de nombreux projets, tant sur la partie “marque” que sur la partie agricole et commerce de détail” se félicite le président du SPC, contacté par Zeweed.
Avec des conférences qui ont permis de bien cerner les enjeux de la filière et l’une intervention remarquée de Ludovic Mendes (député  LREM de la Moselle) lors de la table ronde sur les enjeux politiques, je crois que nous avons assis notre position et démontré le sérieux de la profession. Et pour le SPC, ça aura été trois jours des plus productifs puisque nous avons enregistré un joli nombre de nouveaux adhérents” . Un pari réussi donc pour Patrick Bédué, qui avait du repousser de 4 mois cette première édition, initialement programmée en juin.
Rendez-vous l’année prochaine et sans masques!

 

Plus d’informations sur CBD Expo via ce lien

Chanvre : une décision française contre la loi et l’ordre

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A huit mois des élections présidentielles et sur fond de surenchère sécuritaire, le gouvernement semble plus déterminé que jamais à mener une guerre sans quartier contre le cannabis. Quitte à inclure dans un combat que d’aucun qualifierait de vain le chanvre bien-être. Sur la question du CBD, l’exécutif persiste à vouloir interdir le commerce de sommités florales en France, dont le marché est estimé à un milliard d’euros avec à la clef des centaine de milliers d’emplois crées. Dans une tribune publiée dans Les Echos et que nous relayons ici, le président du Syndicat Professionnel du Chanvre Aurélien Delcroix analyse les tenants et aboutissants d’une telle décision.

La France vient de rendre sa copie revue aux autorités européennes sur l’arrêté encadrant la culture, l’importation et l’exportation de chanvre. Et elle n’est pas bonne. Le Gouvernement français s’apprête à mettre en œuvre un cadre réglementaire non seulement contraire au droit, mais également contreproductif en matière de santé publique et d’ordre public. Cet arrêté pénaliserait également le développement économique national, et en premier lieu celui des territoires oubliés de la République.

Un cadeau fait aux réseaux criminels

Alors que l’innocuité du produit fait l’objet d’un large consensus et que de nombreux utilisateurs témoignent d’une amélioration de leur qualité de vie (stress, sommeil, récupération musculaire , etc.) grâce à l’utilisation de chanvre bien-être, c’est-à-dire non psychotrope, le Gouvernement choisit d’en bannir la vente sous forme de fleurs et de feuilles séchées, tournant ainsi le dos à tout raisonnement scientifique. Pire, le nouvel arrêté aurait des effets négatifs en matière de santé publique. En effet, pour de nombreux consommateurs de cannabis, la fleur de chanvre est un produit de substitution assimilable à ce que la cigarette électronique est au tabac : un dispositif à risque réduit. Elle permet donc d’en réduire la consommation. Et sur ce point les preuves scientifiques démontrant l’utilité du CBD dans le sevrage cannabique existent. La commercialisation de fleurs de chanvre CBD permet de réduire les trafics de cannabis et le lot de violence et de criminalité qu’ils engendrent. En l’autorisant, c’est 1 milliard d’euros que l’on détourne des réseaux criminels. Le Gouvernement s’attaque à l’humble commerçant de chanvre, une victime idéale, plus facile à punir que le dealer de cannabis. Le seul argument invoqué est une hypothétique protection de l’ordre public en arguant qu’il serait impossible de distinguer une fleur de chanvre sans propriétés stupéfiantes d’une fleur de cannabis récréatif. Une position française une nouvelle fois mise à mal par l’exemple des autres pays européens. Nos voisins ont mis en place des outils adaptés permettant aux forces de l’ordre de faire facilement la distinction. Le constat est clair : on ne veut pas donner à nos forces de l’ordre les moyens modernes de leurs homologues européens.

Une perte de chance économique

Nos dirigeants ne souhaitent pas faire de notre pays une puissance souveraine du chanvre dans le concert des nations européennes. Le marché du chanvre sera laissé à nos voisins européens. Plutôt que de voir une filière économique nationale se développer, le Gouvernement refuse les points de croissance escomptés par ce marché en plein boum. Après tout, la soumission économique est aussi une politique, même si elle n’est jamais la plus bénéfique pour les emplois nationaux et le partage de valeurs avec nos concitoyens. Nous pensions benoîtement qu’1 milliard d’euros de volumes d’affaires et une centaine de milliers d’emplois créés pour la seule fleur de chanvre, pouvaient avoir du sens, en France, après des mois de contraction de l’économie. Pour nos dirigeants, la reprise économique est préférable de l’autre côté du Rhin, des Alpes ou des Pyrénées. Car c’est bien là-bas que ce marché nouveau et prometteur des fleurs de CBD va se développer.
Les produits seront importés sur le sol français, créant confusion et difficultés pour nos forces de l’ordre, en l’absence d’un cadre adapté. En plus de s’affranchir des règles européennes, cet arrêté risque donc de devenir une source de désorganisation pour le travail des forces de l’ordre.

Notre pays fait le choix d’abandonner les bénéfices potentiels que nos agriculteurs et nos commerçants auraient pu générer pour ne leur laisser que les tracasseries administratives et les miettes économiques. En nous coupant de ce marché, nous sommes, une nouvelle fois, condamnés au déclassement dans le palmarès européen et mondial en raison de décisions dogmatiques et ubuesques.
Et pourtant, la France dispose d’une longue histoire avec cette culture qui fait partie de notre terroir et de notre patrimoine national. Si les variétés cultivées sur notre territoire n’ont jamais été perçues comme “stupéfiantes” le chanvre était reconnu comme plante médicinale. Le marché “nouveau” du chanvre CBD pourrait d’abord profiter aux territoires périphériques français, éloignés des dynamiques économiques. Elle permettrait à cette France rurale et périurbaine de renouer avec le chemin de la croissance.

A ce titre, la manne économique du chanvre permettrait d’apporter des revenus solides à nos agriculteurs en difficulté. Elle pourrait aussi attirer des cadres de l’industrie agroalimentaire dans ces territoires. L’arrivée d’une population à fort pouvoir d’achat profiterait également à l’écosystème de commerçants locaux, tout en redynamisant l’offre immobilière tertiaire et de logement, aujourd’hui en décrépitude. En suivant les recommandations des parlementaires de la majorité autour du chanvre, la France s’autoriserait une nouvelle dynamique d’aménagement du territoire plus inspirée par la cohésion. L’arrêté sur le chanvre de nos autorités prend aujourd’hui le chemin exactement inverse.

Pour toutes ces raisons, le Syndicat Professionnel du Chanvre continue son combat et se prépare à saisir les autorités administratives et judiciaires compétentes afin de redonner du pragmatisme à nos orientations nationales, économiques et agricoles sur le sujet.

Aurélien DELECROIX, Président du Syndicat Professionnel du Chanvre

Sauvez le monde à coup de graines!

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Le chanvre est une plante ultra-écologique, une dévoreuse de CO2 dont la culture ne nécessite aucun insecticide. Et puisque se sont les petits gestes qui font les grandes actions, il ne nous reste plus qu’à sauver la planète plantant du Cannabis partout où l’herbe pousse! 

Faisons un rêve. Les administrateurs d’entreprises réaliseraient tout le tort que leurs usines causent à l’environnement et au climat. Pris d’un incommensurable remord, ces dirigeants tanceraient les chercheurs. Que n’ont-ils trouvé d’aspirateur à CO2 pour minorer le renforcement de l’effet de serre ? Pourquoi doit-on toujours extraire du pétrole pour faire avancer nos voitures et décoller nos avions ? Sommes-nous condamnés à nous parer de fibres d’origine gazière pour sortir dans la rue ? Et si la solution était devant nous, évidente ?

Six pieds sous terre

Imaginez une plante robuste, à pousse rapide, qui boufferait du carbone comme une ogresse les enfants dodus ? Cette rosale existe. Vous l’avez rencontrée. Car le chanvre est un carbophage comme on aimerait en voir plus souvent. Imaginez des champs de sativa, d’indica ou de ruderalis exhalant leur puissante et suave odeur. Par la magie de la photosynthèse, ces centaines de milliers de plants absorbent en cadence le gaz carbonique que nous rejetons sans conscience. Avant de l’expédier six pieds sous terre.

Un seul hectare de chanvre peut ainsi stocker 22 tonnes de gaz carbonique. 22 tonnes : c’est, grosso modo, ce que chacun(e) d’entre nous rejetons en deux années déconfinées. C’est deux fois moins qu’une forêt moyenne, mais 20 fois plus qu’un pâturage. Et à moins que les dieux de la météo ne soient en cure de désintox, nos latitudes autorisent deux récoltes par an. Doublant du même coup la capacité du puits de carbone chanvrier.

Diesel et Ford

A dire vrai, il fait mieux encore pour la planète que d’interpréter la mélodie du carbone en sous-sol. Car, du chanvre dont on bourre certaines pipes, on extraie, je ne vous l’apprends pas, de l’huile. Ce précieux nectar constitue une excellente base à la production de carburants totalement décarbonés.

Des graines à l’huile, il n’y a qu’un tour de meule ! Le 10 août 1893, l’inventeur Rudolf Diesel fait fonctionner à l’huile de weed le moteur de son invention. Quelques décennies plus tard, les designers de Ford construisent un prototype de voiture en plastique d’origine végétale carburant à l’huile cannabique. Un seul hectare de chanvre suffit pour produire 800 litres de carburants routiers (riches en oméga 3 de surcroit !). Prenons-en de la graine !

Flower Power is big power

Mais le chènevis n’est pas tout. Si la semence de notre cannabacée préférée est oléagineuse, sa tige est, elle, riche en fibres. Ses fibres ont longtemps servi à tisser les plus forts des cordages de la marine à voile. Elles sont de retour dans les plus solides des jeans et les plus écologiques des matériaux de construction bas carbone.

Et la fleur vous demandez-vous ? On l’a gardée pour la fin. La soif, plutôt. Car, en ajoutant les inflorescences à leur production, les brasseurs produisent des bières plus citronnées qu’à l’accoutumée. L’inverse eut été surprenant.

Le chanvre s’apprête à porter l’industrie textile vers le développement durable

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Le 100% coton vit-il ses derniers jours? Si la fibre star du prêt-à-porter reste une matière incontournable sont hégémonie sur les cintres est remise en question. En cause, sont impact environnemental. Alternative à la fibre de cellulose blanche, le chanvre est de plus en plus tendance dans les rayonnages.

On le sait peu, mais l’industrie mondiale de la mode est l’une des pires destructrices de l’environnement que l’on connaisse. Mondialisation, multiplication du nombre de collection et production à la chaîne ont fait décoller la production textile, propulsé les prix vers le bas, sans qu’aucune régulation environnementale ne soit imposée. Le résultat ne pouvait qu’être désastreux.

Une industrie plus polluante que celles des transport aériens et maritime réunis.

La Fondation Ellen MacArthur estime que l’industrie textile rejette plus de gaz à effet de serre (GES) que les transports aériens et maritimes réunis. Dans les champs, la production de coton est connue pour son appétit en eau (la quasi disparition de la mer d’Aral en témoigne) et sa consommation de pesticides. Les procédés utilisés pour vieillir artificiellement certaines toiles sont toxiques pour l’eau et les bronches des salariés des usines. Last but not least : la plupart des tissus industriels sont truffés de matières synthétiques (élasthanne, polyester, acryliques) dont la dégradation, lors du lavage en machine, contribue à la pollution des océans par les déchets microplastiques.

Des fibres en béton

Devons-nous arrêter nos machines à laver ? Repriser nos vêtements en jeans jusqu’à la trame ? Il y a une autre option : le chanvre. Cultivé depuis les premiers temps de l’agriculture, Cannabis sativa ressemble comme deux gouttes de pétrole à Cannabis indica. Contrairement à son cousin, le chènevis est extrêmement pauvre en THC (inférieur à 0,2 % en France et 0,3 % au Canada !). Solidement bâti en fibres, le chanvre servait à produire quantités industrielles de cordages, de voiles, de vêtements, de papier (pour imprimer les billets de banque notamment). Hélas, coton et matières plastiques sont venus à bout de ce matériau noble. Occupant 300 000 hectares au XIXe siècle, les plantations françaises ont pratiquement disparu à la moitié du siècle suivant.

Série limitée

À l’heure du réchauffement climatique, ce sont les industriels de l’isolation qui lui redonnent vie. Ses fibres servent désormais à produire de la laine de chanvre, l’un des isolants les plus efficaces, les plus sains et les plus écologiques qui soient. Cette renaissance intéresse aussi les industriels du textile. En 2019, Levi’s a fait un galop d’essai en commercialisant une série limitée de vêtements contenant un tiers de chanvre et deux tiers de coton. Amusant, si l’on se souvient que les premiers pantalons produit par le géant du jeans, au temps de la ruée vers l’or, était en … chanvre.

Objectif : développement durable

A Floirac, dans la Lozère (sud de la France), les Ateliers Tuffery (créateurs du jeans français !) proposent depuis quelques années toute une gamme de prêt-à-porter en chanvre. Les fibres sont produites par VirgoCoop. Originalité de cette coopérative de Cahors : elle achève la mise au point d’une machine qui permettra aux agriculteurs de produire, eux-mêmes, leurs fibres de chanvre, gage d’une meilleure valeur ajoutée. Comme quoi, on peut conjuguer consommation responsable, relocalisation de l’industrie et agriculture raisonnable. En se mettant du chanvre sur les fesses, on contribue au développement durable !

 

Oubliez le coton, les jeans en cannabis arrivent.

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Très utilisée au XIXème pour tisser voiles et vêtements, la fibre de chanvre -AKA fibre de cannabis- est en passe de revenir dans les armoires grâce à la marque française Tuffery. Une très bonne nouvelle pour la planète: le chanvre se passe d’insecticides et consomme dix fois moins d’eau que le coton.

Quelques mois après que Levis a inauguré une collection faite de chanvre et de coton, la marque Tuffery lui emboite le pas et s’apprête à proposer une ligne de jean entièrement composée de chanvre. Une double révolution pour le fabriquant français.
Une révolution déjà puisque l’enseigne crée en 1892 fait un 360° en renouant avec la matière de ses premières productions textiles.
Une révolution aussi parce que l’initiative de la maison Tuffery annonce une ère nouvelle dans le prêt-à-porter.

Si le XXème siècle a été celui du tout coton, le XXIème pourrait bien être celui du 100% chanvre.
Ne serait-ce que pour -excusez du peu- tenter de sauver la planète
Car il faut dire que le coton est loin d’être écologique. Alors que la culture du chanvre ne demande aucun apport d’insecticides et engrais chimiques, celle du coton ne peut s’en passer. Quand à la consommation d’eau de ce dernier, elle est dix fois supérieure à celle du chanvre.

Et le blue jean devient vert.

Les efforts de l’Atelier Tuffery en matière de développement durable ne s’arrêtent pas là puisque la fabrication de ces “bleu de Nîmes” sera entièrement locale, de la graine à la dernière couture.
La fibre est cultivée dans le Lot alors que le tissage et la teinture sont effectuées en Lozère. En raccourcissant au maximum les circuits, la marque baisse son empreinte carbone.

Coté pratique, la toile de chanvre est thermorégulatrice et antiseptique: on peut donc la porter été comme hiver.
Un frein aux achats de saison qui nous font souvent reléguer nos habits à la cave, anti-chambre de la poubelle.
Cerise verte sur le gâteau: une large partie du prix de vente sera ré-injectée dans le développement de la fillière chanvre française.
Pour chaque jean vendu, Tuffery s’engage ainsi à replanter 70m2 de chanvre dans le Lot.
Porter du chanvre pour contribuer à son essor, en sommes.

Une première série de 300 jeans sera proposée en pré-commande à partir du 1 mai.

Swissx: le Bitcoin de la Weed.

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Alors que le cours du Bitcoin atteint les 60.000 dollars et que la crypto-monnaie s’impose comme la devise du XXIème siècle, l’apparition d’un Bitcoin dédié au marché du cannabis est une fantastique opportunité pour les acteurs du weed-business. Petites explications sur ce qui est en passe  de devenir la principale plateforme d’échange de la plus dynamique des industries.

« La Swissx Bank of Cannabis est ouverte ! ». C’est par ces mots que l’excentrique milliardaire David Alkiviades a inauguré le premier réseau d’échange de biens liés au cannabis sur le modèle d’une blockchain (à l’instar du Bitcoin)  « La Swissx Bank of Cannabis » devient ainsi officiellement le premier établissement bancaire entièrement dédié au commerce de la ganja crypto monnayable.

Le but de l’entreprise, qui a ouvert ses portes à la fin du mois de juillet 2019,  est de faciliter les transactions légales liées au cannabis dans le monde. Et ce à tous les niveaux de production, échange et distribution. La Swissx Bank of Cannabis (SBC) aura pour mission d’offrir aux acteurs et investisseurs du secteur cannabique  « un lieu sécurisé et transparent pour toutes les transactions ».

Montée en collaboration avec le consortium suisse Swissx, déjà très actif dans la distribution de CBD en Suisse, la plateforme d échange, « Swissx Global Exchange » sorte de CAC 40 de la weed « constituera une ressource faisant autorité pour l’ensemble du secteur, mieux que Nielsen et plus grand que le Nasdaq. Ensemble, la banque et le service de change et d’échange ne permettent pas seulement d’assurer le bon fonctionnement des opérations internationales de Swissx. Cela deviendra le moteur du secteur des affaires à la croissance la plus rapide au monde. » estime son fondateur David Alkiviades.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À terme, la banque exploitera le « SWX Coin », décrit comme «une crypto-monnaie basée sur le modèle du Bitcoin avec une tarification à l’unité unique, qui sera indexée directement sur le prix mondial médian de la fleur de chanvre de qualité supérieure ».

À l’image de l’indexation du baril de pétrole brut sur le marché du NYMEX de Wall Street, mais en 2.0. pour un produit  qui ne pollue que la mémoire à court terme.

La SBC a aussi mis en place le « Farmer’s wallet », un système de rémunération qui fonctionnera sous la blockchain de la SWX Coin (le bitcoin de la weed) et qui servira à payer les membres de la coopérative Swissx Hemp Farmers. Une   coopérative qui a été créée pour répondre à la demande en produits de la marque Swissx, marque déjà bien implantée dans la confédération helvétique. Swissx distribue comestibles et huiles au CBD, disponibles en ligne comme dans la distribution classique en magasins.

La coopérative Swiss Hemp Farmers garantira l’achat de toutes les cultures produites par les membres de la coopérative. Une stratégie verticale du milliardaire grec, qui place David Alkiviades sur tous les maillons économiques du cannabis, de la graine ou marché financier, et dont la Swissx Banque of Cannabis sera le centre névralgique.

Alexis 

Graine de Star : Le cannabis, de la plante à la feuille.

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Il est de notoriété publique que notre espèce a toujours su dompter les bienfaits de notre chère mère Nature.
Deux pierres dans les mains? Faisons un feu. Une vague sur une mer? Allons la surfer. De la neige sur les montages? Allons skier. De l’herbe sous nos pieds? Allons la fumer.

MADE IN CHINA
Si la majorité du collectif humain associe aujourd’hui le cannabis comme un fléau sociétal, il est important de préciser que c’est aussi l’une des plus anciennes exploitations de l’homme.
Le cannabis côtoie nos ancêtres depuis le néolithique, une période ancrée dans l’histoire comme étant la plus importante en matière de mutations techniques et sociales suite à plusieurs améliorations dans l’agriculture et l’élevage.

La première trace verte du cannabis remonte à 6 000 ans en Chine pour son usage dans la confection de vêtements, d’huiles, d’aliments et dans divers écrits de l’empereur Shen Nung qui stipulait déjà ses valeurs médicales.
On en trouve ensuite en Inde, Afrique, Mexique et surtout dans le Moyen-Orient qui avec ses nomades participera à l’arrivée du cannabis en Afrique et en Europe. Tour à tour, les différents pays du globe acceptent et reconnaissent sa valeur.

 

Au début du XXème siècle, la révolution mexicaine et ses coups d’état provoquent le départ de milliers de migrants vers les États-Unis et avec eux c’est le cannabis qui s’immisce dans les valises. De cette migration naît un usage plus récréatif.
Malheureusement l’usage du cannabis devient la seule et unique raison qui explique les différents actes criminels commis par les immigrants hispaniques, les préjugés fusent, il n’en fallait pas plus pour annoncer sa prohibition.

COUPER L’HERBE SOUS LE PIED
En 1915, l’Utah devient le premier État à interdire son usage, un an plus tard la France et la Grande-Bretagne font de même.
La mode déferle et 1931 voit le cannabis devenir illégal dans 29 États américains.
L’Amérique devient le précurseur de la médiatisation interdisant le cannabis, plusieurs campagnes menées par Le Bureau fédéral des narcotiques sont lancées :

Le Congrès Américain fait passer en 1937 la marijuana Tax Act, une loi qui impose de sévères sanctions à la vente et à la possession de marijuana.

CULTIVER SON PROPRE JARDIN
En 1977 les Pays-Bas légalisent l’usage et la vente de cannabis dans les “coffe shops”.
On y voit pour la première fois une solide rupture, délimitant ainsi la drogue douce de la drogue dure.
Si les Pays-Bas amorcent une certaine ”relâche” face à la marijuana, d’autres pays européens comme l’Espagne et la République Tchèque suivent le pas.
2005 marque le renouvellement d’une vision plus laxiste à travers la consommation du cannabis : l’assouplissement de la législation de certains pays comme le Canada, l’Uruguay et le Royaume-Uni.
La prescription médicale de THC est autorisée et des laboratoires pharmaceutiques ont pour la première fois acheté officiellement du cannabis au Maroc.

Le 20 janvier 2009, Obama devient Président des Etat-Unis et déclare symboliquement lors d’une interview de campagne qu’il a déjà consommé de l’herbe lorsqu’il était étudiant.


En 2012, Le Colorado et l’Etat de Washington sont les têtes de file à autoriser la vente et l’usage de marijuana pour les personnes de plus de 21 ans.
Le 8 novembre 2016, c’est l’État le plus peuplé des USA: la Californie qui légalise par référendum la marijuana à usage récréatif.

Aujourd’hui le cannabis thérapeutique est désormais en vente au Portugal, Italie, Roumanie, Espagne, Pologne, Royaume-Uni, l’Autriche, la Belgique, la Finlande, les Pays-Bas, l’Irlande, la Suisse, l’Allemagne.
La France quant à elle, décide de rester en retrait pensant qu’une éventuelle ouverture du cannabis à des fins médicales soit un premier pas vers sa totale légalisation…

Récap Vidéo :

 

 

 

 

La France lance une consultation citoyenne sur le cannabis bien-être.

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Après s’être penchée sur le cannabis thérapeutique, la mission parlementaire sur les usages du cannabis aborde le délicat sujet du cannabis récréatif. Une nouveau volet sur le chanvre qui fait rire que la mission parlementaire ouvre avec une consultation citoyenne dans le pays au 5 millions de consommateurs occasionnels et 900.000 aficionados quotidien.

La consultation -une première- sera faite via un questionnaire mis en ligne sur pour une durée de six semaines, alors que le rapport de la mission d’information sur le cannabis récréatif est attendu début avril. «La démarche n’est pas de montrer comment légaliser, mais qu’il y a une véritable attente des citoyens sur le sujet» de l’évolution de la législation, précisait à l’AFP le député de la Moselle Ludovic Mendes (LREM), un des rapporteurs de la mission qui, depuis son lancement en janvier 2020, a auditionné de nombreux spécialistes et professionnels.

«Le questionnaire va permettre de comprendre comment l’opinion publique perçoit ces sujets, quelles sont ses attentes en terme de politique publique et de répression associées à la consommation et au trafic de cannabis», a souligné de son côté la députée du Loiret Caroline Janvier (LREM). Il permettra également de «vérifier le constat fait par des sondages selon lequel près d’un Français sur deux est favorable à un changement de législation», a ajouté la rapporteuse sur le cannabis récréatif.

Le gouvernement contre le récréatif

Ce sujet mérite d’être «traité de façon moins caricaturale qu’il l’a souvent été, avec l’argument moral qui fait qu’on a souvent du mal à avancer», a poursuivi l’élue. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui a fait de la lutte contre le trafic de stupéfiants une priorité, s’est dit en septembre dernier farouchement opposé à la légalisation de «cette merde», démontrant de son opprobre pour le “shit” à grand renfort de verbalisation et contrôles accrus.

La députée de l’Ardèche Michèle Victory (PS) a de son coté souligné «l’importance économique» d’une évolution future de la législation en France. Il faut savoir que la politique de l’hexagone est parmi les  plus répressives d’Europe,  alors que les français  sont les premiers consommateurs de cannabis du Vieux Continent, avec 5 millions d’usagers occasionnels  et 900.000 fumeurs quotidiens.
«Dans les territoires assez ruraux où l’agriculture peut être en difficulté, beaucoup de jeunes agriculteurs ont envie de se lancer sur ces exploitations (du cannabis) mais il y a un flou législatif énorme. Il y a un besoin de clarification», a ainsi développé l’élue.

Un nombre croissant de députés pour

Après s’être penchée sur le cas du cannabis thérapeutique et avant de livrer sa copie sur le cannabis «récréatif», la mission d’information parlementaire doit tout d’abord rendre, d’ici mi-février, ses conclusions sur le cannabis dit «bien-être» (le cannabidiol, ou CBD). Le CBD a par ailleurs été libéré en France:  Son interdiction en France ayant été jugée illégale le 19 novembre par la Cour de justice de l’Union européenne. Cette décision qui prive de base légale de nombreux procès en France ouvre de nombreux horizons pour la filière chanvre made in France.

À partir du 13 janvier et jusqu’au 28 février, le questionnaire en ligne  proposé par  l’Assemblée Nationale est ouvert afin de recueillir les opinions des français sur le cannabis dit “récréatif”, c’est à dire avec plus de 0,2% de THC.  Ce questionnaire permetra notamment de recueillir les impressions des citoyens sur la législation en vigueur en matière de lutte contre le marché noir,  et notamment sur l’efficacité des mesures prohibitives.
Les réponses à ce sondage citoyen risquent de fortement déplaire au locataire de la place Beauvau et sa politique farouchement prohibitionniste.

Dans ce même questionnaire, il sera demandé aux interrogés si ils sont plutôt favorables à une dépénalisation du cannabis, à une légalisation, au maintien ou encore au renforcement des sanctions actuelles. Une réflexion sur le cannabis en comparaison de l’alcool ou du tabac figure également parmi les sujets abordés.
Enfin, les députés souhaitent savoir comment les Français imagineraient le commerce de weed si elle venait à être légalisée.
«On veut médiatiser cette question. Le but est de nourrir le plus possible le débat. Le succès de l’enquête dépendra de la participation du plus grand nombre», a expliqué à l’AFP le président de la mission d’information parlementaire et député de la 7ème circonscription de l’Essonne, Robin Reda. 

Vous l’aurez compris, plus nombreux seront les français à répondre oui à ce micro-référendum à questions multiples, plus l’initiative d’une légalisation aura de chances d’aboutir.
Alors à vos claviers, à vos portables et faites tourner! (le questionnaire)

Zeweed avec AFP

2020: En vert et contre tout.

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Si l’année que nous venons d’enterrer est à oublier à bien des égards, elle aura été mémorable pour le cannabis. Retour sur les 365 jours les plus prospères que la ganja ai jamais connu.

Le 3 décembre, les 53 États membres de la commission sur les stupéfiants de l’ONU se réunissaient à Vienne pour un vote très attendu. Sur les cinq propositions soumises, une seule va récolter les suffrages nécessaire à son adoption.
Heureux hasard, il s’agit de la plus importante.
En retirant le cannabis de l’annexe IV du tableau I, l’Organisation des Nations-Unis lui reconnaît enfin une valeur médicale et thérapeutique. Cette déclassification signifie un meilleur accès au cannabis thérapeutique dans de nombreux pays ainsi qu’un feu vert pour sa recherche appliquée.
Jusqu’à présent, le cannabis était considéré par les États membres de l’ONU comme « une substance dangereuse avec peu ou pas de potentiel thérapeutique », au même titre que l’héroïne ou la cocaïne. Un vote crucial qui intervient deux semaines après que la Cour de Justice de l’Union européenne ai donné un énorme coup de boost au marché du chanvre-bien-être, le CBD .

Le THC est reconnu par l’ONU,
Le
CBD est légalisé en Europe.

Le 19 Novembre, la CJUE  rendait son verdict dans l’affaire Kanavape. Dans cet arrêt historique et capital pour l’avenir de la filière chanvre en Europe, la CJUE estimait légal la vente libre de cannabidiol (CBD), arguant que le CBD  «n’a pas d’effet psychotrope ni d’effet nocif sur la santé humaine ». En bref, le CBD venait d’être légalisé sur le vieux continent.
Quelques heures plus tard, la Commission Européenne faisait marche arrière et renonçait à classer le CBD en tant que stupéfiant.

Si le CBD est légalisé de facto dans l’Hexagone, ce qui met à l’abri les distributeurs de toute peine de prison, il faudra se montrer patient avant que les autorités françaises acceptent la décision de Bruxelles.
Malgré cette victoire, qui acte de la légalisation complète du CBD et qui confirme que le droit Européen prévaut sur le droit français, nous sommes encore en zone grise aux yeux de la loi française. Et même si ce jugement fait  jurisprudence, les commerces vendant des produits CBD qui sont  issus de la fleur restent dans la ligne de mire des autorités.” nous a précise Aurélien Delecroix, président du Syndicat des Professionnels du Chanvre. C’est donc une question de temps et de politique.

Grand gagnant de la Présidentielle US

Le 3 novembre, l’Arizona, le New Jersey, le Montana et le Dakota du Sud légalisaient le cannabis récréatif, portant à 15 le nombre d’États libérés de la prohibition verte. Un mois plus tard, pour la première fois dans l’histoire du Congrès Américain, la Chambre des Représentants votait en faveur d’une dépénalisation fédérale de la consommation de cannabis, pavant la route vers une légalisation dans tout le pays. Ce projet de loi prévoit  la radiation judiciaire des dossiers en cours, l’annulation des condamnations antérieures pour consommation et ouvrirait le financement de la Small Business Administration américaine aux entreprises légales du commerce de weed.

Après l’investiture de Joe Biden le 20 janvier, les démocrates devront faire adopter à nouveau la mesure par les deux Chambres, mais également par le Sénat.
Deux formalités qui ne devraient donc pas poser de problèmes: la Chambre haute passera très probablement sous contrôle démocrate alors que coté Sénat, seul 60 votes en faveur de l’initiative progressiste seront suffisant à faire passer la loi sur le  “Resolute Desk” du Bureau oval, pour ultime validation.

…Et de la crise du COVID-19

Toujours au pays de l’oncle Sam, l’année 2020 aura été celle de tous les records de vente avec près de 20 milliards de dollars de recette. Un joli chiffre qui devrait dépasser 40 milliards de dollars/an jusqu’en 2026. Alors que l’industrie de la ganja continue de croître, les entreprises continuent à embaucher pour suivre le rythme. Aux États-Unis, le marché légal du cannabis soutient désormais quelque 243 700 emplois.
Avec 250% de croissance annuelle estimée entre 2021 et 2028, l’industrie de la weed se pose comme la plus grande source d’embauche et de croissance aux USA.

Le constat est le même au Canada où la Société Québécoise Du Cannabis (SQDC) a annoncé dans son rapport d’activité annuel avoir vendu 47 tonnes de cannabis pour quelque 300 millions de dollars, générant 26,3 millions de dividendes reversées au gouvernement.
Considéré comme un « commerce essentiel » en Amérique du Nord durant le confinement, autorisé à la culture pour usage personnel en Argentine  en Grèce ou en Italie, proche de la légalisation au Mexique, en Israël ou au Luxembourg, le cannabis a de très beaux jours devant lui.
A commencer par ceux d’une année 2021 que l’on vous souhaite aussi heureuse qu’elle le sera pour la weed.  

 

La commission Européenne ne classifiera pas le CBD en tant que stupéfiant.

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Quelques heures après que l’ONU ai retiré hier le cannabis de l’annexe IV, la Commission Européenne a fait marche arrière, expliquant dans un discret courrier envoyé à l’Association Européenne du chanvre industriel que le CBD ne serait pas classé en tant que stupéfiant. Une décision qui confirme plus encore une légalisation du cannabidiol actée par  la cour de justice de l’Union Européenne il y a deux semaines.

C’est l’Association Européenne du chanvre industriel (EIHA)  qui a eu la primeur de la bonne nouvelle.
La troisième réjouissante annonce en faveur d’une libération du cannabis en deux semaines.
Dans la missive reçue par l’EIHA et publiée sur son site, la Commission européenne indique que le CBD ne saurait être considéré comme un  stupéfiant, mais comme un complément alimentaire (novel food).
Quelques heures  auparavant, l’ONU annonçait le retrait du cannabis de l’annexe IV du tableau I. Une reclassification qui facilitera l’accès au cannabis thérapeutique de malades dans de nombreux pays, et qui devrait ouvrir le champ à des recherches financés par les états en faveur de l’essor du cannabis à visée médicale.

C’est à la lumière de l’arrêt récent de la Cour C-663/18, que la Commission Européenne a réexaminé sa conclusion préliminaire sur le cannabidiol, indiquant qu’il ne devrait pas être considéré comme un stupéfiant au sens de la Convention unique des Nations Unies de 1961. Ce boost en faveur de l’industrie du chanvre bien-être fait ainsi écho au vote de la  Commission des stupéfiants des Nations Unies (CND) qui a eu pour effet de retirer le cannabis du tableau IV de la Convention de 1961 dans lesquels étaient cataloguées les produits aux  “propriétés particulièrement dangereuses avec peu ou aucune valeur thérapeutique”. «Un moment vraiment historique pour l’humanité: les Nations Unies, sur la base des recommandations de l’OMS, reconnaissent la valeur médicale du cannabis et le supprime du Tableau IV de la Convention de 1961. Enfin, l’utilité médicinale du cannabis est officiellement reconnue », s’est réjouit Daniel Kruse, président de l’EIHA . «Après ce vote historique, il convient de souligner que le chanvre industriel et le CBD non médical restent toujours hors du champ d’application de la Convention unique. C’est pourquoi, la deuxième décision de cette semaine est encore plus importante pour notre industrie: à la lumière des commentaires reçus entre autres de l’EIHA et du récent arrêt de la Cour européenne de justice, la Commission européenne conclut que le CBD ne doit pas être considéré comme une drogue et peut être qualifié de nourriture. En tant que président de l’EIHA et pionnier de l’industrie du chanvre depuis 26 ans, je remercie sincèrement l’ONU et notre commission européenne pour ces cadeaux de Noël absolument géniaux! » a conclu M.Kruse, qui a été parmi les premiers à recevoir ce beau cadeau de la hotte du père Bruxelles.