Vendredi, le Parlement italien votait un amendement légalisant le commerce et la distribution de chanvre au CBD. Mardi , la présidente du Sénat enterrait l’initiative pour vice de cadre. C’est pour quand le bien-être ?
Samedi matin, une bonne nouvelle attendait les italiens : le Parlement avait, tard dans la soirée de vendredi, voté le budget 2020… et dans la foulée un amendement autorisant le commerce et la distribution de cannabis light *. Nos amis transalpins allaient pouvoir acheter du CBD comme on achète des cigarettes. Une très bonne nouvelle aussi pour les distributeurs qui avaient dû fermer boutique comme pour les producteurs italiens qui n’attendaient que cela pour faire fleurir leur filière.
La liesse n’aura pas duré puisque mardi, la présidente du Sénat Maria Elisabetta Casellati(Forza Italia) a déclaré l’amendement « inadmissible », puisque hors du cadre du vote du budget 2020.
Une décision sans appel que l’intéressée justifie d’un vice de forme, un arrêt éminemment politique de la part de la présidente qui réaffirme là son soutien à la position de son parti comme celle de la droite en général : non à toute légalisation, THC ou pas.
Le gouvernement gauche libérale de Giuseppe Conte (Parti démocrate) a d’ores et déjà annoncé son intention de faire promulguer une loi autorisant le négoce de la fleur de chanvre au CBD, bref, de légaliser le cannabis light.
Un retard dans le calendrier qui n’arrange pas producteurs et distributeurs dont l’activité est au point mort, et dont les finances sont souvent alourdies par des frais de procédures pénales.
Quant aux consommateurs italiens, il faudra leur attendre mi 2020 pour acheter un peu de détente au tabac du coin.
Alexis.