Kira moon

Journaliste, peintre et musicien, Kira Moon est un homme curieux de toutes choses. Un penchant pour la découverte qui l'a amené à travailler à Los Angeles, New York ou Londres pendant une dizaine d'années. Revenu en France, l'oiseau à plumes bien trempées s'est posé sur la branche Zeweed en 2018. Il en aujourd'hui le rédacteur en chef.

Cannabis thérapeutique : le sort d’Overseed et de 300 000 patients toujours incertain à quelques jours du vote du PLFSS

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En 2021 Overseed obtenait de la part de l’ANSM la première licence de culture de cannabis a visée médical en France. Alors que le cannabis thérapeutique ne figure toujours pas au plan de financement de la sécurité sociale (PLFSS),  la start-up Orléanaise pourrait voir son avenir compromis malgré un remarquable travail mené de concert avec les autorités publiques. En février dernier, ZEWEED avait rencontré son président Hugues Péribère, pour qui tous les feux étaient encore au vert.  A moins de 10 jours du vote du PLFSS à l’Assemblée nationale, Hugues Péribère et les 300 000 malades concernés espèrent que le gouvernement tiendra ses promesses. En attendant, acteurs de la filière et patients se mobilisent.*

ZEWEED : Quand et pourquoi avez-vous démarré ce projet ?
Hugues Péribère
: Le projet Overseed est né il y a 3 ans. Après avoir étudié l’environnement international en Amérique du nord, en Europe puis en France, il m’est apparu nécessaire de se positionner en avance de phase dans le domaine du cannabis Médical. En effet, la France dispose de toutes les expertises de pointe en agronomie, extraction, industrie pharmaceutique et médicale pour se positionner dans l’innovation et la fabrication de médicaments issus du Cannabis sativa L. Le momentum était donc favorable à la constitution d’une filière d’excellence dans ce domaine.
Overseed a l’ambition d’agréger ces meilleures expertises autour de l’agronomie pour produire des médicaments et faciliter ainsi la souveraineté nationale et l’accessibilité de ces produits aux patients.

Auprès de qui avez-vous levé les 2.5 millions d’euros nécessaires à la mise en place d’une chaine de production de la graine au produit fini ?
Dès l’obtention de l’autorisation délivrée par l’ANSM, nous étions prêts à lever les fonds nécessaires à notre première phase du projet. En 1,5 mois, 2,5 M€ ont été levés auprès de 33 BA et de la BPI qui nous a soutenu auprès de l’Etat et de la région centre.

Quels sont les types de produits que vous proposerez ?
Notre premier objectif est de valider des fleurs séchées pour l’inhalation et des huiles sublinguales dans le cahier des charges de l’ANSM. Nous souhaitons pouvoir disposer de ces produits pour la date de généralisation des médicaments, attendue pour le 26 mars 2024. Ces produits se distinguent en 3 catégories: riche en CBD sans THC; équilibré en CBD et THC et riche en THC sans CBD.

Hugues Péribère, PDG de la start up Overseed, spécialisée dans le cannabis thérapeutique

Combien de variétés allez-vous proposer, et lesquelles ?
Nous nous concentrons sur une dizaine de variétés dans notre programme de phénotypage (sélection massale). L’objectif est de stabiliser ces variétés pour leur permettre de répondre aux exigences d’une production très exigeante de qualité pharmaceutique. Nous recherchons la qualité plus que la quantité. Ces variétés seront réduites à quelques-unes qui répondront parfaitement à ces besoins de par leur profil phytochimique. Elles visent des applications thérapeutiques précises.
La caractérisation fine de leur composition est une part essentielle de notre programme. Pour cela, Camille Beaugendre, Docteure en chimie des substances naturelles pilote un programme de collaboration avec l’université d’Orléans- ICOA sur le screening moléculaire, les méthodes d’extractions et l’analytique.

Combien de temps/essais avant d’obtenir un phénotype mère stable,  répondant aux exigences thérapeutiques que vous visez ?
Le programme de phénotypage s’étend sur une période d’une année, mais continuera par la suite sur de nouvelles variétés. C’est un domaine qui évolue fortement et dans lequel nous devrons être en pointe. Chaque plante issue d’une variété est évaluée sur des critères agronomiques et phytochimiques. Elles doivent ensuite suivre des runs techniques et pharmaceutiques avant d’être validées en tant que MPUP (matière première à usage pharmaceutique) ou médicament produit fini.

Quelles sont les pathologies que vous ciblez, pour lesquelles vous avez mis au point ces phénotypes ?
Les pathologies concernées sont nombreuses : douleurs neuropathiques réfractaires, la sclérose en plaque, les effets secondaires de la chimiothérapie, l’épilepsie réfractaire ou encore les soins palliatifs. Les patients en grande souffrance sont en échec thérapeutique, c’est-à-dire qu’ils n’ont plus de médicaments pour les soigner.  Le cannabis médical représente ainsi pour eux un grand espoir, d’autant plus que son efficacité a été largement démontrée à l’étranger. D’autres applications thérapeutiques sont par ailleurs en phase d’étude internationalement et en France. L’accessibilité à ces médicaments devient donc une nécessité.
Nous travaillons en collaboration avec le CHU d’Orléans et le Docteur Prazuck (Chef de service maladies infectieuses et tropicales) et le CNRS-CBM et Lucile Mollet (centre de Biophysique Moléculaire). D’autres partenariats sont en cours d’élaboration.

Comment seraient à priori distribués les médicaments ? Uniquement en hôpitaux ? Sur ordonnance initiale en milieu hospitalier puis renouvelées par un médecin traitant ? Directement par un médecin traitant/généraliste ?
Ces questions sont essentielles. Elles ne sont pas encore déterminées, même si nous savons que ces médicaments seront prescrits par des médecins et distribués en pharmacie.
Ce sera déterminé dans le premier semestre 2023 au travers du statut de ces médicaments qui déterminera les prescripteurs, les pathologies adressables et le taux de remboursement pour les patients.
Plus que la date de généralisation qui permettra l’accessibilité à ces médicaments, il est important pour les patients en attente de connaître ce statut. C’est celui-ci qui permettra ou pas, une accessibilité au plus grand nombre et nous souhaitons bien évidemment qu’au travers des prescripteurs, cela puisse être le cas. C’est un enjeu de santé publique car les patients, comme dit précédemment, sont en échec thérapeutique et pourront trouver avec le Cannabis médical, un soulagement à leurs souffrances.
L’adaptation efficace des traitements nécessite parfois plusieurs semaines d’échanges entre le médecin et le patient. Il est indispensable pour l’obtention d’une bonne efficacité que ce travail soit réalisé dans un contexte médical.

Overseed proposera des services R&D. A quelles entreprises ? A l’international ?
Les travaux que nous menons avec une équipe qualifiée peuvent bénéficier à d’autres acteurs pharmaceutiques. Nous sommes effectivement ouverts à des services de R&D pour d’autres entreprises, dans un cadre de confidentialité totale. Ces travaux concernent le phénotypage, l’analytique et l’extraction que nous travaillons en collaboration étroite avec l’entreprise Stanipharm (CDMO) qui possède une grande expertise sur le Cannabis médical en extraction CO2 supercritique.

Votre première récolte est prévue mi-2023, alors que l’expérimentation du cannabis thérapeutique, qui devait prendre fin en mars prochain est prolongée. N’êtes-vous pas un peu en avance sur le calendrier ?
Oui, et c’est bien là l’enjeu ! Nous souhaitons être le premier acteur Français à proposer nos produits sur le territoire. Notre programme se déroule dans les temps et dans les budgets. Nous en sommes fiers et restons concentrés sur nos livrables.

Quel horizon vous êtes-vous fixé pour une entrée sur le marché, pour un marché du cannabis thérapeutique légalisé en France ?
Nous serons prêts pour la date de généralisation, soit le second trimestre 2024.

Combien de patients seraient concernés par un traitement au cannabis thérapeutique et quel est en euros la valeur annuelle projeté de ce marché ?
Le nombre de patients concerné sera déterminé par le statut des médicaments. Il est donc difficile de définir ce chiffre. Néanmoins, la connaissance de marchés plus avancés dans l’accessibilité des médicaments pour les patients montre que 1% de la population est concernée par les pathologies retenues actuellement par l’ANSM, soit près de 300 000 patients.
Néanmoins, les médecins disposent encore de peu d’informations sur le sujet et l’information des professionnels de santé joue un rôle essentiel dans la prise en charge des patients et les prescriptions. Mais nous disposons de plus en plus de données fiables dans le domaine et l’on peut espérer que rapidement les prescripteurs intégreront les médicaments issus du Cannabis dans leurs prescriptions. Un diplôme universitaire sur le cannabis médical a été mis en place par l’université de Paris Saclay et de Montpellier à cet effet. Les professionnels de santé peuvent s’y inscrire dès maintenant.

Propos recueillis par Alexis Lemoine en février 2023
* Pour que le remboursement du cannabis thérapeutique soit inscrit au PLFSS 2024, les patients en souffrance ont besoin de vous afin que le médicament vert ait une chance d’être pris en charge par la sécurité sociale et donc prescrit. 
Agissez pour que le cannabis à visée médicale soit enfin accessible en France en cliquant sur ce lien.

Queen Victoria et la ganja : une histoire d’amour

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Il y a un an, la Reine Elizabeth II nous quittait. A ce triste anniversaire, Zeweed a voulu rendre un joyeux hommage à son aïeule de trois générations : Queen Victoria. Forte d’un demi-siècle de consommation quotidienne de marijuana ordonnée par son médecin personnel, la monarque qui a fait les riches heures de l’Empire Britannique démontre royalement que l’usage régulier de cannabis n’est pas incompatible avec les plus hautes fonctions.

Londres, avril 1840. La reine Victoria, à peine 20 ans, finit d’emménager à Buckingham Palace avec Albert de Saxe-Cobourg-Gotha, l’homme de sa vie  à qui elle vient de passer la bague au doigt. Ils sont jeunes,  ils s’aiment, il est beau.
Victoria, elle, est intelligente, parle cinq langues, dessine admirablement et est surtout à la tête  d’un empire qui écrit ses plus belles pages.
Aussi fusionnels et inséparables qu’un collage deux feuilles OCB, le couple s’entend à merveille. Ou presque.

Victoria’s secret

Depuis quelques semaines, venant des appartements royaux, ce sont les cris de la reine qu’on entend à merveille.
La souveraine est prise de “vives douleurs menstruelles” ainsi que de “pertes de sang froid et d’hystérie continue”1
Sir Russel Reynolds, le médecin royal, est sommé.
Belladone et vin d’opium sont prescrits, mais avec beaucoup trop d’effets secondaires au goût de Victoria et sans réels effet sur son affection.2

En 1841, le Dr Reynolds suggère alors un autre traitement:
Il prescrit à la reine une teinture et et huiles d’une plante déjà bien connue au XIXème mais peu utilisée en médecine : le cannabis.
En l’occurence, du cannabis Sativa L

Ganja save the Queen!

Liesse et autres effusions de joie pour le couple royal: les douleurs de la reine partent en fumée dès la première prise!3
Double effet Kiss-Cool,  on dit de Victoria qu’elle est désormais  “d’un caractère prompt au rire, d’un grand appétit et d’un bon sommeil”, tu m’étonnes.
Sir Russell Reynolds prescrira ensuite à la reine, décoctions, huiles et sirop de chanvre Indica pour surmonter les difficultés liés à ses grossesse.
Puis pour encaisser le baby-blues en résultant, suivi de 4 traitement idem pour surmonter le deuil de son mari en 1861.
La même ordonnance fut enfin proposée par Reynolds la reine pour prévenir la sénilité. 4
On est jamais trop prudent.
En 1890, le  Dr Russell Reynolds (fournisseur et balance royal)  écrira que “le cannabis pur, utilisé dans de bonnes proportions, est l’un des remède les plus efficaces que l’on puisse trouver…”4

La reine aura neuf enfants avec Albert 1er tout en étant à la tête du plus grand empire colonial du globe. Avec 63 ans sur le bon trône, elle est dans le top 3 des plus long règnes de l’histoire de la monarchie. Victoria aura aussi consommé de la weed de 1841 à 1889 (date à laquelle le royal toubib prendra sa retraite et cessera donc de consigner dans son journal les soins prodigués à son illustre patiente), soit 48 ans de relation avec la plante magique.
Quant aux quantité réelles consommées, nous n’avons peu ou pas de données disponibles : Secret-défonce.

Bonus: Victoria et la Ganja en 40 secondes!

 

1 Cecil Woodham-Smith, Queen Victoria: her life and times,1819-1861, Londres, Hamish Hamilton, 1972 , pp 328-3)
2 Paul Butel, L’opium, Perrin, 2011 pp 213-214
3 Christophe Hibbert: Queen Victoria: a personal history, Londres, HarperCollins 2000
4 Reynolds, J. Russell, 1890. Therapeutic Uses and Toxic Effects of Cannabis Indica, Lancet 1 (March 22, 1890), pp 637-638., pp 145-149.

Arjan Roskam, le “King of Cannabis”

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En 2001, Arjan Roskam s’autoproclamait « King of Cannabis ». Un titre jamais remis en cause pour ce multi-millionnaire aux 40 victoires à la Cannabis Cup. Portrait.

Arjan Roskam a 16 ans quand il fume son premier joint. Nous sommes en 1981, dans un Amsterdam qui ne compte encore que 10 coffee shops. « On fumait tout ce qu’on trouvait parce qu’on était jeunes et qu’on ne savait pas grand-chose. De toute façon, il n’y avait que du marocain ou de l’Afghan sur le menu. De temps à autre de la jamaïcaine ou de la Thaï, mais c’était bien trop chère » .

Initiation Thaïlandaise

En 1983 Arjan est en voyage en Thaïlande avec des amis. Un peu par hasard, le jeune homme se retrouve dans un petit village près de la frontière birmane . « J’y ai rencontré un homme de 78 ans qui traitait des héroïnomanes avec de la ganja. Il y avait un grave problème d’héroïne en Thaïlande , j’y avais moi-même un peu gouté. Ce médecin man faisait des infusions à base d’indica  pour sevrer les junkies. 
Après 7 jours, alors que je faisais mes affaires pour partir, il m’a pris par la main et a placé cing graines dans ma paume. Puis il m’a regardé dans les yeux, gravement, en me disant: garde ces graines. Dans quelques années, ces graines feront tomber des gouvernements. »

“Ces graines feront tomber des gouvernements”

L’épisode thaï et la prophétie du shaman hanteront Arjan jusqu’à ce qu’il revienne aux Pays-Bas, deux ans plus tard.
De retour en Hollande, Arjan commence à faire pousser des variétés de marijuana offertes par certains de ses amis ainsi que celles récoltées lors de ses voyages (en Thaïlande, au Népal ou dans d’autres pays du Sud-Est asiatique.). Mauvaise pioche: Les coffee-shop -quand ils achètent de la weed- sont à ce moment-là uniquement intéressés par des variétés importées comme la Thaï, la Sensimilia Mexicaine ou la Jamaïcaine. Les variétés indoor, elles, en sont à leurs balbutiements et sont au mieux considérées comme une excentricité du samedi soir. Avec un taux de THC relativement bas par rapport aux hash et un prix assez conséquent, les weed ne représentent alors que 10% des ventes.

La dèche

Pas grave, dans  un  Amsterdam qui  fume marron, Arjan continue de voir la ville en vert, cultivant frénétiquement sa Haze dans une serre paumée dans la banlieue de la ville, la perfectionnant de récolte en récolte.
Entre 1987 et 1989, Roskam continue de créer son répertoire avec les propriétaires de Coffee Shop.  Il leur dépose des échantillons, revient le lendemain… pour rapidement comprendre qu’il n’est pas le bienvenu. «Je me suis pointé  avec quelque chose de nouveau, mais ils appelaient ça pisse de chat. Les gens n’étaient pas habitués » nuls n’étant prophète en son Pays-Bas, Arjan essuie pendant deux ans refus et humiliations.

Green House Coffee Shop

«Bref, je n’avais pas d’argent. Je n’avais rien.  Nous étions, ma femme et moi pauvres. Très. À un moment donné, nous étions si fauchés que nous vivions dans la rue ». Le futur entrepreneur et sa femme Celeste se retrouvent à naviguer un peu partout dans le centre d’Amsterdam, de petits jobs en galères. « J’avais une bonne amie dont la sœur, Martha, avait quatre bars. Des endroits branchés où venaient tous les gens du théâtre d’Amsterdam: les musiciens, la communauté gay, les artistes, les peintres… »
Grâce à l’appui financier de Martha, Roskam -toujours sans le sou- ouvrira The Green House en janvier 1992.
Le Coffee shop restera désert pendant plus d’un an.

Les grands jours, je vendais peut-être 25 dollars de bière et de café ”

De neuf heures à une heure du matin, Roskam passe ses journées vautré sur le canapé du magasin, en fumant, en déprimant et en attendant des consommateurs qui ne viennent toujours pas. “Les grands jours, je vendais peut-être 25 dollars de bière et de café ” .
Nous sommes alors au printemps 1992. Affolée de ne voir personne fouler le pas de la porte  du Green House Coffee Shop, sa partenaire-investisseur Martha  jette l’éponge au bout de trois mois. « J’avais plus de 120 000 € de dettes que je ne pouvais pas payer, et un loyer que je ne pouvais pas non plus payer. Alors j’ai dû emprunter un paquet d’argent grâce à un ami pour continuer. »

Kennedy et limousine

Jusqu’à ce jour de janvier 1993 où une grosse limousine s’arrête devant la porte du Green House. Dedans, un membre aujourd’hui disparut de la famille Kennedy qui s’intéresse à la presse. «  Je ne savais pas du tout de qui il s’agissait, qui étaient ces personnes. En fait, je ne connaissais même pas l’existence de High Times, » (le titre avait été racheté par la famille Kennedy NDLR). « Ils m’ont dit: «Nous avons entendu dire que vous aviez une herbe qui sort de l’ordinaire. Voulez-vous participer à un concours qui aura lieu début novembre? “J’ai dit:” bien sûr, pourquoi pas? “Je n’avais rien à perdre. Et puis  la limousine est repartie”.

Cannabis Cup

Quelques mois plus tard, un après-midi de novembre, grosse surprise pour Arjan: sans raison apparente une foule d’à peu près  500 personnes se pointe progressivement dans le coffee shop d’Arjan. « Je ne comprenais pas, je n’avais pas fait de publicité ou de promo, j’ai même cru que c’était une arnaque ou une sale blague d’autres budtender ». Puis 700 clients sont arrivés le lendemain, 800 le surlendemain…

«En fait, j’avais  gagné la Cannabis Cup, mais j’étais tellement à côté de mes pompes, dans mes cultures de ganja et mes problèmes de fric, que j’avais complètement oublié la compétition. Et pour tout dire, au début quand les Kennedy m’en ont parlé,  je trouvais ça un peu bidon et louche cette affaire. Pour faire court: il y avait en fait 7 récompenses en lice et j’ai gagné 7 trophées! Avec une telle couverture média, c’était mon heure de gloire., et moi j’étais sur mon sofa en train de flipper dans mon café. »

King of Cannabis

Trois ans plus tard, face à ce fulgurant succès et après trois cannabis cup de plus remportées , le magazine High Times met Arjan en couverture de son numéro de juillet. Voyant son mari en une de la bible périodique des ganja-aficionados, son épouse lui dira en riant qu’il est devenu le « roi du cannabis». Un surnom en forme de blague qu’Arjan s’ appropriera quelques années plus tard.  À ce jour, personne ne lui a réclamé  sa couronne ou son titre. Et pour cause : au-delà des 38 cannabis cup remportées, il faudra ajouter 20 coupes Highlife et une myriade d’autres récompenses.

Parmi les variétés les plus acclamées et fruit des pérégrinations botaniques de Roskam : la Super Silver Haze, la Hawaiian Snow, la Ultra Haze d’Arjan, la Super Lemon Haze, l’Himalayan Gold, la White Rhino, la White Widow, la Great White Shark, The Doctor, la Hawaiian Snow, la Trainwreck, la Church ou plus récemment la Flowerbomb Kush.

High Times#237, mai 1995

De 1995 à 2005, Roskam verse dans la pédagogie en dispensant des cours de sensibilisation. «Je formais les policiers, des  hauts fonctionnaires, des juges, procureurs… des gens qui m’auraient mis en prison il y a vingt ans » s’amuse Roskam. Éliminer les nombreux et faux a priori qui entourent le cannabis est une autre idée fixe de ce  gonzo-ganja-entrepreneur.
Tout simplement parce qu’Arjan Roskam est, quoi qu’en disent ses nombreux détracteurs et concurrents, un passionné de weed qui se donne pour mission d’évangéliser le monde au sujet des bienfaits de l’herbe comme de la nécessité de légaliser son usage.

Arjan Roskam a aussi créé une fondation (pour des raisons fiscales diront les mauvaises langues et les mauvais perdants) qui vient en aide aux plus démunis en Afrique comme en Asie. De façon assez élégante et sur la demande d’Arjan, il est très peu fait mention de l’œuvre caritative du monarque de la weed. Il y a deux ans, l’équipe de Roskam a également créé une usine au Congo, qui nourrit actuellement 250 familles et près de 700 enfants. Et le King de déclarer: «Nous allons fabriquer des médicaments pour la population congolaise, puisque les gouvernements n’y parviennent visiblement pas.»

Canopy Growth et Canada

Au début de l’année 2020, Roskam a fait équipe avec Canopy Growth et Organa Brands pour introduire sa marque Green House dans le paysage de la vente au détail au Canada. Alors que l’automne s’installe, Roskam et son équipe achèvent la construction d’une grande usine au Canada. «Nous venons d’acquérir la première licence de plein air de l’histoire de l’Ontario, au Canada», explique-t-il. «Nous agrandissons notre usine et produirons 12 tonnes de ganja premium l’année prochaine, qui poussera au soleil, comme il se doit ». Car c’est le savoir-faire horticole néerlandais qui est recherché par les Canadiens. Et quel meilleur maître en la matière que le King ?

Le but de l’entreprise d’Arjan au Canada est de pouvoir offrir au public qualité en quantité, et donc de la weed à des prix nettement plus abordables. « J’ai 54 ans, et ne compte prendre ma retraite que sur mon lit de mort. Si tout va bien, vous me verrez encore pendant 30 ans. Maintenant que la légalisation se profile en Europe, l’aventure peut vraiment commencer. »

Long live the King!

Sources: High Times, The Green House Company, Business Wire, Radio Canada, The Guardian, Arte doc.
Crédits photo: High times, The Green House Company.

Quand ça tourne dans le bureau ovale.

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Sur quarante-six élus à avoir exercé la magistrature suprême, dix (sans compter Bill Clinton) auront entretenu une liaison assumée avec le cannabis. Soit un président aux yeux rouge pour quatre locataires de la Maison Blanche. Petits portraits des dirigeants  les plus détendus du monde libre.

Georges Washington

Au XVIIIème siècle, le chanvre était largement cultivé afin de produire cordes et textiles (le chanvre utilisé pour sa fibre ne contient en revanche qu’une faible quantité de THC, l’agent psychoactif). Si le premier président des États-Unis a largement incité ses concitoyens à faire pousser la plante pour sa fibre, les cultures personnelles de Georges W. étaient destinées à un tout autre usage. Le 5 mai 1765, le premier président des États-Unis notera « qu’il est nécessaire de séparer plants mâles et femelles dès que possible, afin de tirer du chanvre le meilleur profit ».  À la fin de la même année l’homme  dont ont retrouve le visage sur tous les billets de 1 dollar écrira que « le chanvre est une remarquable plante, tant pour ses applications textiles et maritimes que pour ses vertus médicinales hautement appréciables».  Un Nouveau Monde est né !

Thomas Jefferson

Avant de devenir Président, Jefferson occupait le poste d’ambassadeur des États-Unis en France.
En cette fin du XVIIIème siècle, alors que le futur chef d’Etat est encore diplomate, le tout Paris s’entiche du cannabis. Salons et clubs dédiés au haschisch fleurissent et s’installent dans les beaux quartiers de la capitale. Jefferson est immédiatement conquis par l’effet de la plante, tant et si bien qu’une fois revenu au pays, il fit venir de Chine des graines d’indica réputées pour leur puissance psychotrope. Le co-rédacteur de la Déclaration d’Indépendance écrira au sujet de ses stupéfiantes habitudes que  “Certaines de mes meilleures heures ont été passées assis sur ma véranda arrière, fumant du chanvre et observant à perte de vue.” Dude présidentiel.

James Madison

Le père et co-rédacteur de la Constitution des US a régulièrement soutenu que c’est un beau soir de juillet qu’il avait soudainement eu  “l’inspiration et la perspicacité” de concevoir et rédiger les bases du texte fondateur de la démocratie américaine. Wikileaf précise à cet effet que “il est probable que le président Madison se réfère à une variété de cannabis récréatif très prisée par les premiers colons.” Et tout porte à croire que la partie «perspicacité»” dont il fait mention, lorsqu’il rédigeât une grande partie de la constitution, fait référence aux propriétés psychotropes de la belle plante.

James Monroe

France encore. Dans le pays de toutes les tentations, le futur président James Monroe qui fut (comme Jefferson) ambassadeur des États-Unis en France, s’est adonné à Paris (encore comme Jefferson) aux plaisirs du haschisch.  De retour aux États-Unis,  le  premier chef d’Etat du Nouveau Monde à avoir pris parti contre l’esclavagisme continuera de consommer du haschisch régulièrement, et ce jusqu’à sa mort à 74 ans.

Andrew Jackson

Le célèbre général de l’armée américaine et président Andrew Jackson consignait régulièrement dans son journal fumer du cannabis avec ses troupes. « Pour apaiser ma conscience comme celle de mes hommes après l’horreur du combat ». (durant les peu glorieuses guerres amérindiennes du Mississippi). Une intuitive initiative tant il est désormais prouvé que le cannabis est un très bon traitement contre la douleur les angoisses post-traumatique.

Zachary Taylor

À l’instar de Jackson, le 12e président américain fumait de la marijuana avec ses officiers et soldats. Toujours à l’instar de Jackson, le chef de l’exécutif avait souligné les avantages thérapeutiques de mère ganja, remarques scrupuleusement notées dans son journal. Il fut emporté par le choléra après seulement un an et quatre mois de présidence.

Franklin Pierce

L’un des trois militaires de cette liste à devenir président. L’un des trois présidents issus de l’école la plus stricte qui soit; l’armée. Et pourtant, tout comme ses illustres prédécesseurs Jackson et Taylor, le président Pierce aimait tâter du pétard autour du feu avec ses troupes, durant la guerre américano-mexicaine.  Dans une lettre à sa famille, Franklin Pierce écrira que fumer de la weed était «à peu près la seule bonne chose à faire dans cette guerre ».  Les G.I envoyés au front pendant la guerre du Viet Nam suivront le conseil.

 

John F. Kennedy

JFK a utilisé la marijuana pour traiter de sévères douleurs au dos. Selon nombre de témoignages écrits, dont celui de Michael Meagher qui dans «John F. Kennedy: A Biography», décrit une scène à la Maison Blanche: «Le 16 juillet au soir, Jim Truitt, Kennedy et Mary Meyer ont fumé de la marijuana ensemble. … Le président a fumé trois des six joints que Mary lui a apportés. Au début, il ne ressentait aucun effet. Puis il ferma les yeux et refusa un quatrième joint. ” « Peut-être pas une bonne idée… supposons que les Russes fassent quelque chose maintenant”.

Bill Clinton

Sacré Bill, jamais avare de quelque étonnante pirouette sémantique ( voir son témoignage devant le congrès à la suite de l’affaire Lewinski). En 1992, au sujet de sa consommation de marijuana  le 42e président américain declarera: «Quand j’étais en Angleterre, j’ai expérimenté la marijuana une ou deux fois. Mais je n’ai jamais inhalé la fumée parce que je n’aimais pas. ». Une rhétorique d’avocat dans toute sa superbe: effectivement, Clinton dit vrai comme le confirmera Christopher Hitchens, un de ses amis étudiants à Oxford de l’époque : « Bill ne fumait pas. Il n’aimait pas la fumée. Mais les space cakes en revanche, oh oui ! ».
Son compagnon d’études précisera :  « Bill, il était très brownies chocolat-pécan au beurre de cannabis. Ça, oui, il aimait beaucoup. Mais effectivement, il ne les inhalait pas. »

 

George W. Bush

Le successeur de Bill, nettement plus candide, est connu pour avoir dans sa jeunesse abusé de l’alcool et des excitants colombien, travers  qu’il a à plusieurs reprises admis. Maias curieusement, Georges W. esquivait toute question concernant sa consommation de weed. Un soucis de discrétion vite balayé par le naturel de Junior qui en 2010 confessera à son biographe Douglas Wead (oui, à prononcer comme «weed») «Je ne répondrais pas aux questions sur la marijuana. Tu sais pourquoi? Parce que je ne veux pas qu’un petit enfant fasse ce que j’ai essayé”. Douglas Wead fera évidemment mention de cette phrase dans le livre…

Barack Obama

Le président qui aura sans aucun doute le plus œuvré pour la dépénalisation et légalisation du cannabis a évoqué sans tabou sa consommation de weed dans ses vertes années, taclant gentiment  à Bill Clinton au passage «Quand j’étais plus jeune, je fumais. Et oui… j’inhalais. C’est comme ça que ça marche, non ? » (en 2008, lors de sa course à la présidence). Pendant son mandat  et de façon précise : «  Oui, j’ai fumé de l’herbe quand j’étais jeune, et oui, je considère ça comme une mauvaise habitude. Un léger vice ? Peut-être. Mais pas différent de celui des cigarettes que j’ai fumé gamin. Et je ne crois pas que cela soit plus dangereux que l’alcool » Enfin, en saluant  la  décision du Colorado et de l’État de Washington de légaliser la ganja il ajoutera : « Il est important pour une société de ne pas avoir une situation dans laquelle une grande partie des gens ont à un moment ou un autre enfreint la loi et dont seulement une petite partie soit punie pour cela. ».

Quant à Donald J. Trump, il est farouchement contre et a toujours soutenu n’avoir jamais tâter du pétard.  Un hermétisme aux vertus apaisantes de la belle plante (nous parlons de weed, pas de Melania) qui pourrait expliquer le troublant comportement de l’ex-locataire de la Maison Blanche.

Enfin, si Joe Biden n’a pas exactement le profil d’un grand enthousiaste de l’herbe (et ce malgré une propension à la lenteur qu’aucun sofa-stoner ne pourrait lui envier) il n’a pas encore déclaré sa flamme pour l’herbe. Gageons que quatre ans à la tête du pays de tous les possibles auront raison de ses sobres convictions.

Belgique : le vice Premier ministre et ministre de l’économie pour une légalisation du cannabis

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Le vice-Premier ministre belge Pierre-Yves Dermagne, qui est aussi en charge du ministère de l’économie et du travail, souhaite légaliser le cannabis. Un avis qui divise aussi bien sur l’échiquier politique qu’entre Wallons et Flamands.

Dans un entretient accordé à nos confrères du journal L’Avenir, le vice-Premier Pierre-Yves Dermagne (PS) estime qu’il faut en finir avec la prohibition du cannabis et imagine une légalisation encadrée par l’Etat. “Il ne s’agit pas de promouvoir le cannabis, Mais il faut être réaliste: le cannabis est omniprésent et socialement accepté” argumente le numéro 2 du gouvernement.

Pour Pierre-Yves Demargne “une légalisation nous permettrait de mieux encadrer les consommateurs, d’interdire la vente aux mineurs, de reprendre une source importante de revenus au milieu criminel – y compris aux terroristes – et de permettre à la police de se concentrer sur des problèmes plus importants.

660 millions de recette pour l’Etat

Avec 660 millions d’euros de recettes, la proposition est séduisante alors que la Belgique est un des pays où l’on consomme le plus de cannabis en Europe.
Un des principaux arguments avancé par la droite conservatrice, qui s’oppose à une légalisation de la plante, repose sur les effets délétères du cannabis sur la santé. L’herbe qui fait rire ayant des impacts certains (au même titre que l’alcool et nombre de médicaments psychotropes vendis en pharmacie) sur le système cognitif, avec des troubles de l’attention et de la mémoire. Des effets majorés si la drogue est consommée par des jeunes dont le cerveau est encore en devenir. Est aussi pointé par les détracteurs d’une légalisation le risque que le cannabis soit une porte d’entrée à la consommation de drogues dures.

Cette nocivité pour la santé est aussi avancée par le parti de centre-droite MR “Cela vient à contretemps“, estimait sur Bel.RTL le président des libéraux francophones Georges-Louis Bouchez. “On ne comprend pas cette banalisation que fait le PS, c’est un signe de laxisme. On n’est pas absolument opposé, mais il faut rester prudent. Ce n’est pas une priorité “

Wallons et Bruxellois VS Flamands

Pour Pierre-Yves Dermagne “il faut pouvoir organiser et contrôler la production, mais aussi la vente de cannabis. ”
Sauf le MR qui affiche aujourd’hui ses réticences, les autres partis francophones sont favorables à une fin de prohibition, même si les modalités de cette légalisation divisent. Au déla du gouvernement et du Parlement, le sujet divise le pays :  les Flamands se montrant plus réservés quand à une fin de l’interdit pesant sur la plante depuis plus de 50 ans.

Le débat sur la légalisation s’invitera formellement au Sénat et au parlement dans quelques mois, lors de la publication d’un rapport d’information basé notamment sur l’audition de nombreux experts.

CBD, THC et sommeil : le guide

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Avec ses vertus relaxantes, anxiolytiques et apaisantes, le chanvre est un formidable moyen de trouver le sommeil.  Mais qu’il s’agisse de CBD ou de cannabis, quelques règles sont essentielles à observer. Notre guide vert anti-nuit blanche.

Dès lors que l’on envisage le cannabis pour retrouver le sommeil, une première question se pose: CBD ou THC?
Les deux cannabinoïdes les plus connus de la belle plante ayant chacun des effets et mécanismes d’action très différents.
A ce premier distingo s’ajoutera un autre paramètre non négligeable: contrairement au CBD, le THC est encore une substance prohibée aux yeux d’une majorité de gouvernements.
Si l’Amérique du nord a en grande partie légalisé l’usage du cannabis récréatif (et donc du THC), la consommation de ce dernier reste proscrite dans la quasi-totalité de l’Europe.
Un paramètre a prendre en considération si vous ne souhaitez pas (mal) dormir au commissariat. Il est donc impératif de bien se renseigner sur les lois en vigueur dans le pays où réside votre lit.

CBD: le régulateur de sommeil soft et naturel

Le cannabidiol (CBD), c’est l’alcaloïde “sobre” du cannabis.
Si, contrairement à célèbre son cousin THC, le CBD n’a aucun effet psycho-actif (entendez par là qu’il ne fait pas planer), son action sur le système endocannabinoïde (SEC) n’est plus à prouver. Via ses vertus myorelaxantes, le CBD se pose comme un très bon agent relaxant et surtout un extraordinaire régulateur du SEC, et donc de votre horloge interne. Une action régulatrice qui a de nombreux points communs avec celle de la mélatonine. C’est d’ailleurs cette similitude et complémentarité qui explique qu’un nombre croissant de marques ajoutent aujourd’hui de la mélatonine à leurs huiles ou teintures au CBD, pour une efficacité maximum… et sans danger.

Le CBD étant certes un relaxant mais surtout un gentil gendarme du SEC, il est inutile de boire un demi litre d’huile au cannabidiol pour s’endormir: quelques gouttes toute les 24 heures suffiront à harmoniser SEC et sommeil.
Votre corps saura naturellement accueillir la molécule et la répartir afin de rééquilibrer un corps mis à mal par un stress passager comme une anxiété chronique.
Question posologie, les dosages thérapeutiques vont de 20 à 200mg pour une personne de 70 kilos et en bonne santé. Pour ce même poids, 50mg/jour est un dosage qui devrait rapidement vous réconcilier avec votre oreiller.
En ce qui concerne l’horaire de la prise, il est conseillé de le prendre en une seule fois à la meme heure; un peu avant le diner étant la fenêtre généralement recommandée.
En cas d’association CBD-mélatonine, il sera en revanche plus judicieux d’attendre 22h si vous comptez vous endormir vers 23h-23h30.

THC : Efficace mais non sans effets secondaires

Une idée aussi répandue que solidement ancrée en chaque cannabis enthousiaste consiste à penser que l’Indica est la variété la plus appropriée pour tomber rapidement dans les bras de Morphée. Inversement, les Sativa sont supposées avoir un effet tonique Un distingo qui peut aiguiller vos choix, mais qui n’est loin d’être systématique
Pour vous éviter des heures de recherche sur le Web, une fortune en essais plus ou moins fructueux et des nuits blanches ou vertes, nous avons sélectionné 5 variétés des plus efficaces en la matière, de la plus légère à la plus forte.
1- God’s Gift
2- Tahoe OG Kush
3- Granddaddy Purple
4- Ogre
5- 9 Pound Hammer

Cas sévères : Préférez avaler votre nightcap-weed plutôt que de le fumer

Si vous souffrez de réveils nocturnes post sommeil profond, c’est à dire à peu près trois heures après vous être assoupis, avaler votre somnifère naturel vous maintiendra dans la plus radicale horizontalité jusqu’au petit matin.
Au Canada les produits comestibles au THC (edibles) sont légaux depuis le 1er janvier et le sont dans 11 états américains.
Profitez-en si une simple aide à l’endormissement sous forme de fumée n’est pas suffisante.
Les comestibles au THC mettront plus de temps faire effet, mais ces derniers dureront beaucoup plus longtemps (entre 7 et 9 heures, c’est-à-dire une belle nuit).

« À bédot dodo, matin ramolo »

La consommation de cannabis avant de dormir, particulièrement de cannabis fort en THC à l’instar de la Granddaddy ou de la God’s Gift (et à plus forte raison pour les comestibles) peut provoquer une «gueule de bois de la weed», AKA “gueule de bois verte”.
Alors non, vous ne serez pas penché sur les toilettes avec une céphalée de 1er janvier russe,  mais vous pourriez vous sentir léthargique, mou, embrumé, déshydraté, avec une mémoire pas au top. Ce sont des signes de votre corps qui vous indiquent que vous avez dépassé la dose dont vous aviez besoin. Avantage de la déplaisante expérience : vous permettre d’ajuster quantité ou variété de weed selon vous besoins. Si vous vous réveillez dans un tel état, un peu comme un abus d’alcool, les gestes qui vous sauveront seront les mêmes : boire de l’eau (beaucoup) faire de l’exercice et ne pas rechigner à prendre 1000 mg de vitamine C… mais à distance de votre café, pour ne pas contrarier votre estomac qui aura pu être fragilisé par cet excès cannabique.

Cannabis et rêves : le paradoxe du sommeil paradoxal

En retrouvant le sommeil grâce au cannabis, vous pourriez y perdre vos rêves (ou une partie).  C’est tout du moins la conclusion de plusieurs études. Un comble pour une plante qui invite aux songes éveillés autant qu’elle fait voyager sans bouger.
Explication : les rêves se produisent au cours de la dernière étape de votre cycle de sommeil, appelé sommeil REM (Rapid Eye Mouvement). Il est démontré que la consommation de cannabis avant le coucher réduit le temps passé en sommeil REM, ce qui signifie que vous n’auriez pas autant de rêves ou de rêves vifs. Cependant, l’étude a aussi démontré que ce principe ne s’appliquait pas à tous. Une observation confirmée par le rédacteur qui n’a jamais cessé de rêver, même en dormant.

 

Arnold Schwarzenegger, champion de la weed

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Des fumeuses frasques de sa jeunesse aux lois pro-cannabis votées sous son gouvernorat, Arnold Schwarzenegger n’aura jamais caché ni renié son penchant pour la ganja, au plus grand bonheur des Californiens. Petit portrait d’un géant vert.

C’est avec un titre de M. Univers Europe pour seul bagage et un corps aussi robuste qu’un bong en acier qu’Arnold Schwarzenegger arrive aux États-Unis en 1968. S’il est bien taillé, le jeune homme débarque du vieux continent franchement fauché. À 21 ans, il n’a qu’un objectif:  devenir le culturiste numéro un des States. Une profession qui outre-Atlantique rapporte gros.
Il y parviendra, en 1970 précisément, grâce à une discipline tout autrichienne et un régime des plus naturels. Élu M.Olympe à 23 ans  (faisant de lui le plus jeune mortel récompensé par la plus haute distinction des mecs qui ne se dégonflent pas), il  devient en quelques semaines mondialement célèbre. Incarnant dans la foulée et à juste titre un des athlètes les plus en forme(s) de la planète.  Une excellente nouvelle pour les défenseurs d’une consommation de cannabis intelligente et saine. Parce que si l’homme fort du culturisme a mérité ses médailles à la force entre autres du poignet, il n’a jamais eu les doigts patauds lorsqu’il s’agit de s’en pomper un gros. De joint.

Totale rigole

En effet, les séances dans les salles de muscu’ sont intenses. Comme nombre de ses haltères-égo, Arnold trouve dans la weed une manière saine de se détendre, de faire passer les douleurs dues aux lourds entrainements comme de se donner un appétit suffisant pour remplir ce grand corps en devenir.
Tommy Chong, un de ses collègue et partenaire de sudation, se souvient d’ailleurs bien de son Autrichien d’ami:«  Arnold, c’était le Golden Boy du bodybuilding, un des types les plus sains de la planète. D’une incroyable force mentale quand il travaillait.  Après il fumait de l’herbe. Il en fumait pas mal parce qu’il savait que c’est inoffensif » (propos confirmés par le Governator lui-même qui ajoutera : « c’est vrai, avec Tommy on passait de très bons moments, on savait s’amuser »)

Pour autant, si Arnold a toujours assumé ses folles et vertes années cannabiques (véhiculant par la même occasion une image aux antipodes du stoner sofa-surfer)  c’est surtout son engagement politique en faveur de la weed qui lui vaut aujourd’hui, la reconnaissance à laquelle il a droit.

Total légal (genesis)

En 2003, l’acteur et ex-bodybuilder devient le 38e Gouverneur de Californie. Élu républicain, cette étiquette conservatrice ne l’empêchera pas pour autant d’agir de concert avec Obama contre le changement climatique ou d’imposer dans son état une politique toute keynésienne de grands travaux publics.
Mais surtout de faire passer deux lois qui poseront les bases juridiques nécessaires à la future légalisation du cannabis en Californie.

Depuis 1996, il était déjà possible d’y obtenir du cannabis à usage médical : mais sous d’assez strictes conditions.
La prescription magique devait émaner d’un des rares médecins agréés, uniquement pour de lourdes pathologies et avec à l’époque très peu de points de vente.Qui plus est, la possession d’herbe était encore un crime.
Même en possession de l’ordonnance de toutes les convoitises, les patients devaient faire attention lors du transport de leur cargaison depuis le point de vente des dispensaires jusqu’à chez eux.
Les consommateurs même en situation légale restaient malgré tout dans une zone grise peu confortable. Une première solution législative en faveur des consommateurs de cannabis médical a été votée en janvier 2003 avec l’adoption du projet de loi 420 (oui-oui… 420, comme le fameux 4/20, ça ne s’invente pas ) du Sénat connu sous le nom de « loi sur le programme de marijuana à des fins médicales ».
Le projet de loi 420 du Sénat a mis en place un système de carte d’identité pour les patients sous cannabis médical et a permis la création de collectifs à but non lucratif pour la fourniture de cannabis aux patients.
La loi 420 a  aussi rendu l’accès au cannabis médical nettement plus aisé pour les patients,  couvrant beaucoup plus de pathologies (anxiété, dépression, anorexie…).

Le Cannabisator.

En  janvier 2010, la Cour suprême de Californie déclare que l’application de la loi  SB 420 ne limite plus la quantité de cannabis qu’un patient pouvait posséder. Toutes les limites de quantité autorisées ont donc été levées.
Puis,  le 30 septembre 2010 , grande date s’il en est,  est promulguée la loi 1449 qui stipule que  « la possession de cannabis n’est plus un crime » (en Californie).
Cela n’a l’air de rien, mais c’est une immense avancée pour la cause Ganja du Gloden State : tout simplement parce que c’est la loi 1449 qui, déjà amandée, ouvrira de facto la possibilité d’un vote en faveur d’une légalisation totale (en novembre 2016).

L’état le plus à l’ouest qui soit, fera appliquer ces très cools dispositions le 1er janvier 2018. En pleine campagne pour faire passer la loi 420 et 1449, le Governator se chargera par ailleurs de préciser son opinion  sur le sujet : « Le cannabis n’est pas une drogue, c’est une feuille » ou encore  « franchement, aujourd’hui tout le monde s’en fout de savoir si vous fumez de l’herbe ou pas ».
En normalisant la consommation de cannabis, en défendant sa non-dangerosité puis en réduisant les sanctions criminelles pour sa possession, Arnold Schwarzenegger aura mérité haut la main le balèze portrait que la rédaction ZeWeed dresse chaque mois.

 

Zurich, seconde ville pilote et plus grande distributrice de cannabis récréatif en Suisse

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Après Bâle, c’est au tour de Zurich de se lancer dans la vente contrôlée de cannabis récréatif en pharmacie et dans les Social Clubs. Un premier pas expérimental vers une légalisation dans l’ensemble de la Confédération Helvétique, que d’aucun verrait arriver à l’horizon 2027.

Depuis mardi, les participants au projet-pilote de la ville de Zurich peuvent acheter 5 types de cannabis (bio et de qualité suisse!)  dans dix pharmacies, six clubs sociaux ainsi que  dans le centre municipal d’information sur les drogues, indique la mairie dans un communiqué. Quatre autres produits viendront s’ajouter à cette offre dès l’automne.

1200 personnes âgées de 18 à 80 ans se sont inscrites pour participer au projet-pilote “Züri Can – Cannabis avec responsabilité“, dont 80% d’hommes. L’étude zurichoise doit durer trois ans. C’est la plus large du genre en Suisse en nombre de participants. Elle se penche sur les effets d’une vente régulée de cannabis sur la consommation et la santé.

Pour y prendre part, il faut être majeur, habiter à Zurich et avoir consommé du cannabis depuis au moins un an. La plupart des participants zurichois fument des joints deux à plusieurs fois par semaine. Tous les six mois, chacun doit remplir un formulaire en ligne sur l’évolution de sa consommation et de sa santé.

Les Socials Clubs, alternative aux pharmacies

La ville a reçu de nombreuses candidatures de Social Clubs pour participer au projet. Sur 34 demandes, elle en a retenu dix. Seuls les membres de ces clubs pourront venir y acheter et y consommer des produits cannabiques et ce, avec une carte de participant à l’étude. Un sésame indispensable pour acheter du cannabis en pharmacie ou au centre d’information sur les drogues.

Contrairement aux autres partenaires du projet-pilote, la plupart des Social Clubs accrédités louent un fumoir, un endroit réservé à la consommation de la plante si longtemps maudite. Ces Social Clubs auront pour vocation de devenir de véritables lieux de rencontre pour leurs membres, détaillait la directrice Barbara Burri aux médias réunis en conférence de presse.

Prix alignés sur ceux du marché noir

Le risque de revente du cannabis fournit par le projet-pilote se veut quasi-nul: les prix correspondent à ceux pratiqués par les dealers du marché noir. Soit entre  7 et 10 CHF par gramme, selon le degré de THC.

Le canton de Bâle-Ville s’était lancé en fevrier dernier dans une étude semblable, mais avec nettement moins de participants autorisés.

5 variétés de weed pour survivre à la flippe de la rentrée

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Alors que la rentrée se profile,  il est important de pouvoir compter sur des valeurs aussi sûres que naturelles. Jetez vos Xanax, oubliez les triple expressos et laissez votre vodka au congelo:  la rédaction vous a déniché 5 variétés de weed sur mesure. Suivez le guide (de survie).

Jack Herer

Jack Herer est une hybride à dominante sativa qui a acquis autant de renommée que son homonyme l’illustre Jack Herer, l’activiste et auteur américain. Créée par Sensi Seeds et fruit d’une union entre Haze et Nothern Light #5, la Jack Herer donne quick élévateur, mais plus euphorisant que la Durban Poison ou la Green Crack figurant dans cette sélection. Côté saveurs, les terpènes aux arômes de pins et poivre prennent le dessus. En culture intérieure, les rendements sont satisfaisants sans être mirobolants.
Il faut compter en moyenne 9 semaines pour que Jack Herer produise de belles fleures , 11 semaines de la graine à la récolte.
THC : 17.5¨%
Effets : Énergisante, euphorisante, bon moteur à création arty.
Indications: Depression, anxiété, trouble de l’humeur (cyclothymie)
Verdict : « Y’a pas d’erreurs avec Jack Herer » dit-on à Amsterdam « No error with Jack Herer ».
Une valeur sûre, sans doute la variété plus docile et adaptée à tous de cette liste.

https://www.zamnesia.fr/zamnesia-seeds/3325-jack-herer-automatic-feminisee.html

Strawberry Cough

Connue pour son odeur sucrée de fraises fraîches et une longue montée qui ne semble jamais finir, la Strawberry Cough peut faire tousser même les consommateurs les plus aguerris… mais pour la bonne cause. Côté parenté, c’est un peu le mystère (entrenu) pour cette weed franchement puissante malgré un taux de THC « normal »

Les saveurs de baies proches de la Skunk #11 captiveront vos sens tandis que les effets cérébraux et édifiants fournissent une euphorie qui ne manquera pas de laisser une «grande banane sur votre visage aux yeux rouges. La  « toux aux fraises » : une excellente solution en période de stress élevé.

THC : 17.5%
Effets: Énergisants, relaxants, euphorisants
Indications: dépression, anxiété, stresse, périodes difficiles…
Verdict :Strawberry Cough, c’est un peu la force tranquille de la weed, l’énergie zen. Parfait pour l’Homo-Urbanis-Stressos

https://www.zamnesia.fr/dutch-passion/396-strawberry-cough-feminisee.html

Durban Poison

Une pure sativa originaire de la ville portuaire sud-africaine. Un grand classique à l’odeur douce et ses effets stimulants au possible. Le Red Bull de la weed, une Ganja parfaite pour rester productif dans une journée bien remplie. Très apprécié par artistes et créatifs pour son boost énergisant des plus inspirants. Côté culture et production, les amateurs de concentrés apprécieront tous les deux les glandes de résine surdimensionnées qui font de cette variété un choix de qualité pour l’extraction de Dabs. Les bourgeons sont ronds et trapus, et laissent une épaisse couche de trichomes sur presque toutes les zones de la plante. En auto floraison indoor, comptez 10 semaines de la graine à la récolte

THC : 17,5 %
Effets : énergisant, créatif, source d’inspiration
Indications: dépression, stress, douleurs musculaires.
Verdict : Déjà très appréciée dans les années 70, c’est une pure Sativa dans toute sa splendeur, un grand cru classé de la weed.

Green Crack

Ne vous laissez pas tromper par le nom: point de drogue ici : nous parlons d’une variété 100% cannabis. Peu de souches peuvent se targuer des pouvoirs énergisants et aidant à la concentration que cette variété star de l’année 2019. Avec une saveur acidulée et fruitée évoquant la mangue, Green Crack est une excellente variété de jours qui peut aider les consommateurs qui ont un petit coup de mou ou qui ont besoin d’un petit coup de fouet pour se mettre au boulot. Cette variété s’appelait initialement Green Cush, (avec un C), mais en la découvrant, Snoop Dogg l’a immédiatement rebaptisé Green Crack, une weed que le rapeur apprécie particulièrement. En culture indoor, c’est sans doute un des meilleurs plans : haut rendement, très facile à cultiver, nécessite peu de lumière (100 watt en croissance et 250 en floraison lui suffiront), pour une récolte en 8 semaines seulement !

THC : 17%
Effets : Énergisant, aide à la concentration, excellent anti-migraine
Indications: Dépression, manque de tonus, migraines.
Verdict : Bon sang de Snoop Dogg ne saurait mentir pour cette weed qui ne vous affamera pas non plus.

Ghost Train Haze

La Ghost Train Haze, c’est un croisement de sativa, en l’occurrence de Ghost OG et de Neville’s Wreck, grande classique du pionnier des cultivateurs hollandais des années 80. Contrairement aux sativas typiques, Ghost Train Haze produit des bourgeons denses recouverts de trichomes blancs,  eux-mêmes recouverts de cristaux. Ce qu’on appelle des têtes bien pleines. Avec des arômes floraux et d’agrumes, la Ghost Train Haze fournit une puissante dose de THC des plus efficaces contre la douleur, la dépression et la perte d’appétit. La plus puissante de ce top 5, risque de ne pas convenir aux âmes sensibles et nouveaux consommateurs. À noter :1% de CBG, un chiffre intéressant pour les patients cherchant une weed thérapeutique traitant le syndrome du côlon irritable ou en proie à des TDAH
Coté culture, la Ghost Train Haze est une variété plutôt vouée à pousser en d’extérieur, et comme toute Haze, il faudra être plus patient : entre 60 et 80 jours.

THC : 18% CBG:%
Effets: Aide à la concentration, énergisante, euphorisante
Indications: Troubles de l’attention, hyperactivité, dépression.
Verdict : Top pour la concentration et à la créativité, quand consommée avec pondération. Au-delà, vous risquez de partir dans de trop abstraites rêveries. À utiliser avec parcimonie pour éviter de passer la journée comme un fantôme.

 

Allemagne : le gouvernement valide le projet de loi de légalisation du cannabis récréatif

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L’Allemagne a franchi mercredi 16 août une étape supplémentaire vers la légalisation du cannabis à usage adulte, avec l’approbation par le Conseil des ministres du projet de loi encadrant une fin de prohibition.
Dernier obstacle avant une légalisation attendue pour le mois de décembre 2023 : la validation par le parlement de l’initiative progressiste. Une formalité à priori : la majorité des membres du Bundestag sont favorables à une levée de l’interdit qui pèse sur la plante depuis plus de 50 ans.

Comme évoqué dans notre article du 17 juillet, la légalisation du cannabis à usage adulte en Allemagne n’est plus qu’une formalité et devrait bientôt être une réalité outre-Rhin.
Selon le texte initial présenté et approuvé par le gouvernement “tricolore” d’Olaf Sholz , qui doit encore recevoir l’aval du Bundestag (chose à priori acquise), il sera possible pour les adultes de plus de 18 ans d’acheter et de posséder jusqu’à 25 grammes de cannabis, mais aussi de cultiver jusqu’à trois plants de weed pour un usage personnel. L’Allemagne se dotera ainsi d’une des législations les plus libérales d’Europe, emboîtant le pas à Malte et au Luxembourg, qui ont légalisé le cannabis respectivement en 2021 et en 2023.

Critiques de la droite dure et des syndicats de la police

La coalition du social-démocrate d’Olaf Scholz avec les Verts et les libéraux avait fait de cette légalisation un projet phare de son mandat, même si le plan initial allait beaucoup plus loin. Face aux réserves de l’Union européenne, Berlin a dû revoir sa copie. La réforme suscite également des critiques de l’opposition de la droite dure et de syndicats de policiers qui estiment qu’elle ne mettra pas fin aux trafics, alors que c’est l’un des objectifs du projet.

Les Social Clubs, dispensaires kolkhoziens d’une légalisation light

La nouvelle législation prévoit la création d’associations “Cannabis Social Clubs”, des structures à but non lucratif dont les membres (500 maximum, qui doivent être majeurs) pourront cultiver l’herbe qui fait rire pour leur seule consommation, et ce sous la surveillance des pouvoirs publics. Ces “Cannabis Social Clubs” seront assujettis à une activité strictement réglementée : ils ne pourront par exemple approvisionner leurs membres qu’ à raison de 25 grammes par jour. quand aux jeunes âgés de 18 à 21 ans, ce sera limité à 30 grammes par mois. .

Protection de la jeunesse

La consommation de cannabis devra se faire à l’extérieur de ces clubs, sera interdite à moins de 200 mètres de ces lieux, ainsi que des écoles, aires de jeux, terrains de sport et associations pour les jeunes. Le ministre de la Santé, Karl Lauterbach, prévoit par ailleurs le lancement d’une grande campagne de sensibilisation à l’intention des mineurs sur les dangers du cannabis “particulièrement néfaste quand celui-ci est encore en période de croissance“.

Alors que de nombreux pays de l’Union Européenne (UE)  ont désormais dépénalisé le cannabis, dans certaines parties de l’UE, elle reste légalement passible d’incarcération, comme c’est la cas en France, en Irlande ou en Bulgarie.

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