Weed business

THCV: le cannabinoïde anti-munchies

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Corne d’abondance pour le corps médical, le cannabis continue de livrer ses secrets. Parmi les molécules prometteuses, le THCV, un alcaloïde de la plante aux étonnants pouvoirs dynamisants et anorexigènes. A la découverte de ce cousin du THC aux très sains effets secondaires.

Le tétrahydrocannabivarine (ou THCV) est présent, de manière naturelle, dans de nombreuses variétés.
Après avoir été longtemps ignoré par des cultivateurs préférant créer des variétés plus puissantes, les weed fortes en THCV (et sa molécule pure) ont le vent en poupe. Avec ses effets ciblés et adaptés, le THCV pourrait bien devenir de meilleur ami des amateurs de cannabis, qui souhaitent rester actifs et planer “moins stone “sans dévaliser le frigo.

Potentiel thérapeutique

Ce composant du Cannabis a été découvert seulement en 1973, en raison de sa structure moléculaire très (et trop) proche de son grand cousin, le THC.
Longtemps délaissé au profit de cannabinoïdes plus populaires et psychotropes, il aide notamment à la régulation de la glycémie et agit comme un coupe faim.
C’est la raison pour laquelle il est actuellement étudié pour soigner des personnes ayant des troubles alimentaires de type boulimie, souffrant d’obésité ou encore pour aider les diabétiques dans la régulation de leur glycémie.

Attention cependant, il ne s’agit pas d’un remède miracle pour perdre du poids, mais plutôt pour mieux réguler son appétit. La guerre contre les munchies pourrait enfin être gagnée par nous autres, simples consommateurs.
On peut aussi souligner que des études mettant en valeur le potentiel anxiolytique et anti-inflammatoire offrent des résultats très prometteurs. De ce fait, il est aussi étudié dans le traitement des troubles post-traumatiques.
Enfin, grâce à ses effets neuro-protecteurs, il offre un véritable espoir pour le futur des thérapies contre Parkinson et Alzheimer, deux maladies pour le moment malheureusement dépourvues de remèdes.

Cafeïne verte

Contrairement au CBD, le THCV est psychoactif. Même s’il contre en partie les effets planants du THC, en offrant une expérience alternative bien plus douce., Les consommateurs décrivent un high énergétique, inspirant et beaucoup plus doux pour l’organisme, tout en restant très euphorique. Une molécule particulièrement efficace quand elle est associé aux effets relaxants du Delta-8, comme dans les cartouches de la marque Binoid.

La  concentration de ses cartouches  allant de 5 à 20 % de THCV, nous recommandons cependant de les consommer en soirée pour éviter de sauter toutes vos collations .

De nombreuses variétés de grande qualité sont déjà disponibles pour votre consommation, mais uniquement dans les pays proposant du cannabis légalement.

Parmi les plus marquantes,  la Durban Poison, une variété Sud-Africaine importée par Ed Rosenthal  dans les années 70 (5 % de THCV) et la championne absolue au niveau naturel : la Doug’s Varin qui affiche  jusqu’à 25% de THCV.
Et qui sait, dans le futur la journée parfaite pour perdre du poids sera peut-être un sauna aux lauriers… et au THCV.

Note: si vous souhaitez en profiter lors de vos séances de vaporisation, il a une température d’ébullition plus importante à 157°C (donc 315°F).

Ben Dronkers: le chanvre et l’oseille.

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Le premier millionnaire du chanvre fête cette année les 35 ans de sa multinationale Sensi Seeds, une marque aussi connue des amoureux de l’herbe que les feuilles OCB, les engrais Biobizz ou les briquets Bic.
Nous parlons du pionnier et leader des banques de graines aux Pays-Bas: Ben Dronkers.
Portrait d’un entrepreneur à la main verte et au sens des affaires bien mûr.

Mais d’où viennent les graines que les cultivateurs se font envoyer dans le monde entier pour faire pousser leur auto-production de ganja?
D’une plante forcément, mais surtout de banques de semences dédiées à notre fleur préférée. Vous avez forcément déjà fumé de la Jack Herer, voire peut-être de la Northern Lights ou de la White Widow. Et depuis 1985,  8 fois sur 10, ce sont  des entrepôts réfrigérés de Sensi Seeds à Amsterdam qu’elle sont envoyé aux growers.
Alors comment ce passionné de botanique a pu changer le monde du chanvre?
Une graine à la fois tout simplement.

Jardin d’enfance.

Parmi nos portraits de personnalités cultes du monde du Cannabis une constante se détache: Il s’agit  de personnes dont la vie a été changée par la plante, mais que rien ne destinait à une carrière toute entière à son service (à l’insar de Jack Herer: ancien militaire devenu militant,de  Nancy Whiteman: qui est passée de la communication aux fourneaux, ou de Mila Jansen: la femme qui a révolutionné le Hash en passant par la mode).
Dans le cas de Ben, c’est tout l’inverse. Il est presque né avec un sécateur dans la main (ndlr: c’est une expression, pas la peine d’appeler les services sociaux).
Dès son plus jeune âge, il observe sa mère prendre soin des très nombreuses plantes de la maison:  c’est elle qui lui apprendra les bases de sa future profession, lui transmettant avec amour sa verte passion.
C’est grâce à cet enseignement qu’il s’intéresse au développement des plantes, à leurs besoins mais surtout à leur croisements.
Une technique aujourd’hui bien connue parmi les cultivateurs, mais qui est à l’époque révolutionnaire, permettant de garder certaines caractéristiques d’une plante et de les optimiser en les associant avec une autre variété.
Si ce que nous fumons aujourd’hui est bien plus fort et surtout bien meilleur, c’est grâce à ses fameux croisements.

Weed et épinards

C’est une histoire de famille intergénérationnelle puisque c’est avec son fils ainé Alan Dronkers qu’il monte Sensi Seeds en 1985.
A l’époque cela fait déjà quelques années qu’il fait pousser le premier Cannabis Néerlandais de l’histoire contemporaine dans des serres bricolées avec des graines ramenées de ses voyages au Pakistan.A l’époque les gens fument du mauvais hasch issu de plants marocains et largement coupé, alors que  tous les Coffee Shop lui refusent sa ganja fraîche pourtant bien plus puissante.
Il finit, dépité,  par laisser “en dépôt” deux gros sacs papiers remplis d’herbe, précisant qu’il ne sera payé que si tout se vend.
Les propriétaires dubitatifs accepterons de prendre à l’essai ce qu’ils surnomment des “épinards”. C’est grâce aux touristes américains que l’engouement se créera autour de ses récoltes… et qu’il commence à se faire arrêter par la Police.
Heureusement il est aux Pays-Bas et à l’époque même en étant arrêté avec 10 kg d’herbe sur lui il n’écope en général que de quelques jours de prison.
En effet, si le cannabis est dépénalisé et sa vente contrôlée dans le cadre de l’Opium Act, il n’est en 1984 légalement interdit d’en faire pousser à des fins commerciales.

Graine de millionnaire

Après de nombreuses arrestations c’est en étudiant cette loi qu’il découvre une faille qui sera à la base de son empire: la loi anti-culture n’interdit pas, par omission, le commerce de graines.
Après avoir consulté son avocat, il monte donc sa boîte et multiplie les voyages pour récupérer un maximum de variétés.
C’est lors de cette période qu’il en apprend un maximum sur cette plante aux milles vertues et surtout sur son histoire méconnue.
Nous sommes avant l’avènement d’internet, tout est encore à découvrir. C’est grâce à des spécialistes devenus des amis comme Jack Herer et Ed Rosenthal qu’il perfectionne son savoir.
Afin de sensibiliser le public européen à la très longue histoire du Chanvre en Europe, il monte avec ce dernier le premier musée consacré au Cannabis en 1985.
Si vous y allez aujourd’hui vous aurez la chance de visiter par la même occasion la toute première boutique Sensi Seeds qui a été rénovée avec ses boiseries et ses dorures d’époques typiquement flamandes.
Un second musée à été ouvert en Espagne en 2012 en présence d’Ed Rosenthal bien entendu mais aussi de Sir Richard Branson, le fondateur de Virgin.

1993: le chanvrement.

Ce mélange d’activisme et de sens des affaires explique pourquoi en 1993 il lance Hempflax, une entreprise spécialisée dans la culture du chanvre qui devient légal aux Pays Bas en 1994 grâce à l’exemple de l’Angleterre et à son influence.
Le but est bien entendu de récupérer des graines mais aussi de faire commerce de fibres, d’ huiles et plus tard toute une armada de produits aux CBD.
Le chanvre de Ben est depuis peu utilisé dans le cadre en isolant naturel depuis le rachat de la marque allemande Thermo-Natur.
Une version bien plus consumériste du rêve du Jack Herer (qui voyait le chanvre sauver le monde) qui a en tout cas sauvé l’économie des Pays Bas et participé à une revitalisation agricole européenne en ramenant la plante dans le milieu industriel.
L’entreprise a récemment  investi 5 millions d’euros en Roumanie et possède plus de 500 hectares de cultures en Allemagne.
La prochaine étape?
Les biocarburants, afin de recycler les chutes de chanvre en éthanol et en Diesel.Le futur sera-t-il complètement vert?
Sans doutes: après que le Canada se soit ouvert, c’est au tour de l Europe de légaliser le CBD, les jours de la prohibition sont comptés…
Terminons sur une formule chère à un Ben Dronkers pro-legalisation:  “Soyez informés et autonomes!”

En bref, continuez à lire Zeweed!

Les mille vies de Mila Jansen, “Reine du Hasch”

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Entre voyages, inventions et rencontres, le parcours de Mila Jansen : “La Reine du hash”  force le respect et démontre que la connaissance vient bel et bien de l’expérience.  Portrait d’une pionnière qui a révolutionné l’industrie du pilon.

Certaines personnes ont le voyage dans le sang. Elles se reconnaissent à une certaine lueur dans le regard, perdue à l’horizon, comme si elles étaient appelées.
Dès son plus jeune âge, ça a été le cas de Mila.
Elle est née à Liverpool en 1944, mais s’installe avec ses parents à Amsterdam à l’âge de 11 ans.
Quand elle fume son premier joint de Hash en 1964, le cannabis n’est pas encore autorisé dans le pays. Ce goût d’exotisme est son premier aperçu d’un monde à découvrir. Une impulsion qui la poussera à voyager en Inde, au Tibet et en Afghanistan à la recherche de plantes, de rencontres et de tissus.
50 ans plus tard, elle admet qu’elle fume toujours du Hasch, simplement de meilleure qualité.

Contre Culture

À 21 ans, Mila ouvre une boutique à Amsterdam avec un jeune designer branché qu’elle a rencontré en travaillant en tant que couturière. “Kink 22” devient un épicentre de la contre-culture hollandaise grâce à ses créations osées et à la foule alternative que la boutique attire.
En 1967, inspirée par les écrits de Timothy Leary, le penseur Hippie, elle transforme sa boutique en salon de thé branché.
Dans l’esprit des salons français du 19ème (mais surtout du club des haschichins dont on vous parlait ici) le lieu permet aux jeunes de se retrouver pour refaire le monde en partageant du Hash venu d’Orient et de la musique venue des États-Unis d’Amérique.
Une musique qu’on entendait nulle part ailleurs en Hollande, fournie par sa copine ; une journaliste musicale pour un magazine underground qui recevait les derniers disques avant leur sortie.

Ce lieu devenu culte, coffee shop avant la création des coffee shops, a évidemment eu des problèmes avec la justice. C’est ce qui a poussé Mila à partir en Inde avec ses quatres enfants.
Elle restera sur place pendant 14 ans, vendant les créations qu’elle chine dans les Himalayas et à Goa à de riches américains lors de déplacements à New-York.
Celle qui se décrit comme une “militante feignante” est en tous cas une humaniste convaincue, puisqu’elle monte même un atelier à New Delhi, qui emploie uniquement des mères célibataires.
Sur place, elle découvre les techniques utilisées par les Indiens pour fabriquer leur propre Hasch et elle affine son palais.
Puisque la plante pousse naturellement, elle est accessible à tous et chacun élabore sa propre version.
Quand les autorités Indiennes refusent de renouveler à nouveau son visa, elle décide de revenir à Amsterdam.

Culture Indoor

Le retour est difficile et elle survit de petits boulots dans le jardinage ou dans la vente. Le Cannabis étant dépénalisé à partir de 1976 aux Pays-Bas, elle en profite pour utiliser les connaissances apprises lors de ses voyages. Pour joindre les deux bouts, elle demande aux cultivateurs de cannabis leurs chutes, pour fabriquer son propre hasch qu’elle revend, avant de monter sa propre serre, pour améliorer les conditions de vie de sa famille.
De 18 lampes, elle passe progressivement à 24 jardins, grâce à des amis qui la laissent utiliser leur terrains. Tout semble s’arranger. Jusqu’en 1992, quand toutes ses plantes (y compris celles de la serre) meurent, 10 jours avant leur récolte.

Dévastée, Mila refuse d’abandonner. C’est là qu’elle va trouver sa grande idée. Nécessité est mère d’invention et de son propre aveu, sa priorité était de nourrir ses enfants. Une persistance incroyable qu’elle a apprise au fil des années passées avec les femmes dans les Himalayas.
En observant un sèche linge, elle réalise qu’il existe de grandes similarités entre le processus manuel pour l’extraction du Hasch appris en Inde et le mouvement de la machine.

La méthode traditionnelle, qui existe depuis des milliers d’années, est longue et fastidieuse. Elle demande plusieurs heures pour obtenir un résultat satisfaisant.
C’est la première à penser à automatiser le processus pour extraire les cristaux de THC. Elle retire la partie chauffante du sèche-linge, installe son matériel et teste le tout. En 5 minutes, elle obtient son premier Hash. C’est le prototype de sa plus grande invention : le “Pollinator” dont elle vendra des milliers d’exemplaires et qui donnera son nom à son entreprise : la Pollinator Company.

Figure Culte

Une invention qui lui vaudra une mention dans le top 100 des personnes les plus influentes du monde du Cannabis dans High Times et son surnom de “Queen of Hasch”.
À l’heure actuelle, les machines utilisées pour fabriquer du Hash en grande quantité sont toujours basées sur son invention et sur celles qui ont suivies (elle a aussi inventé le Ice-o-lator, qui utilise la glace pour extraire du Hasch et le Bubbleator, qui est une version simplifiée pour les particuliers).
Son succès et sa reconnaissance lui ont même permis de lancer le premier prix dédié aux extraits de Cannabis : le Dab-a-doo, qui a lieu dans le monde entier (sous l’œil attentif mais toujours bienveillant de la patronne).
Le récit passionnant de la vie de Mila est raconté dans une autobiographie publiée en 2018 aux éditions MAMA. Vous pouvez acheter une version signée pour 24 euros ici et le documentaire basé sur sa vie .

Snoop Dogg, ou comment mettre le feu sans fumée (épilogue)

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Jeudi 16 novembre Snoop Dogg créait la sensation en laissant croire qu’il arrêtait de fumer des joints. Retour sur une géniale campagne à coup zéro, qui prouve que le plus célèbre des ambassadeurs de la stoner culture n’a rien perdu de son mordant lorsqu’il s’agit de faire le buzz.

Il n’aura fallu à Snoop Dogg que deux posts laconiques pour enflammer la toile et s’offrir une campagne virale inter-planétaire à coup zéro.  En annonçant sur Instagram et X( ex Twitter) le 16 novembre qu’il renonçait à la fumée  “I’ve given up smoke“, le rappeur Californien s’est offert en un temps record une visibilité premium dans les pages culture-sociétés des plus grands quotidiens nationaux, du LA.Times au Figaro en passant par le Sun.

La vérité est higher

Si nombre de fans ont vraiment cru en l’annonce et que les médias mainstream relayaient l’info aussi vite qu’on fait tourner un spliff aux US, certains se montraient plus circonspects quant à la sincérité de la déclaration. Avec raison : le chien farceur en aura roulé plus d’un, puisqu’il ne s’agissait que d’une campagne pour un braseros, campagne qui devrait faire école dans plus d’une agence de comm’.

 

Alors qu’il vient de sortir un livre de cuisine au cannabis, le Dogg tentera-t-il l’ultime publicity stunt” en postant un radical “I’ve given up food” ? Le chien en est bien chiche.

Josh Kesselman: Rock & Roule!

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Entrepreneur, inventeur, philantrope, le fondateur de la marque Raw Josh Kesselman est un homme au caractère aussi brûlant que les papiers qu’il vend avec succès depuis près de 20 ans. Portrait du plus rock-star des CEO du smoke business.

La première fois que j’ai vu Josh Kesselman, c’était dans une de ses vidéo de démonstration, qu’il post sur Facebook chaque semaine. J’étais persuadé qu’il s’agissait d’un “Hype man”. Ce genre de personnages qu’on retrouve dans les téléachats anglo-saxons et dont les démonstrations semblent tellement enthousiastes qu’on ne sait plus s’ils vendent une essoreuse à salade ou la pierre philosophale.
Au fur et à mesure des semaines, j’ai réalisé que cet homme à l’énergie débordante et au sourire omniprésent n’était pas un simple employé : c’était le fondateur et le président de Raw, la marque de papier à rouler la plus importante au monde.

Look à la Keith Richards

Avec son look de rock-star (on le voit toujours affublé d’écharpe à la Keith Richards surmontée d’une coupe toute aussi inspirée du fameux Stones),  Josh est loin de ressembler à un chef d’entreprise classique.
Vegan, engagé, l’homme cultive le paradoxe en jouant au trublion hyper-actif (et tout aussi agaçant) qui vient de découvrir le mot fuck (voir notre vidéo).

Sa fortune, estimée est de 42 millions de dollars, lui permet de bien s’amuser oui, mais aussi d’agir pour les autres et pour le globe.
Exemple green-bling: il roule dans la seule Ferrari dont la composition n’a pas nécessité une seule trace de produits animaux, même pour la colle utilisée (tout comme son papier à rouler).
Si il est frivole, l’homme à la Ferrari végan a aussi financé un programme humanitaire qui aura réussi a sauver 25 000 personnes de la famine en Afrique et aux Philippines.

Le philanthrope du commerce de filtres et feuilles

Là où des Bill Gates ou des Elon Musk pourraient être accusé de payer moins d’impôts au travers du financement de leurs fondations, Josh n’hésite pas à mettre la main à la poche en payant ces impôts plein pot, sans en faire aucune publicité.
Dans une interview pour High Times , il clamait ce carpe diem non sans égo qui le définit aussi« Je me rappelle constamment que je n’ai qu’un nombre de jours limités avant d’être mort et enterré et je veux être légendaire”.

Descente du FBI

Ses très nombreuses innovations lui ont été inspirées par ses propres problématiques de fumeur, en commençant par son obsession pour le papier.
En 1993, il utilise toutes ses économies pour lancer sa première boutique entièrement dédiée aux consommateurs de ganja. Il vit dans l’abri de jardin d’un ami. C’est là que ses affaires commencent à décoller grâce aux ventes de papiers à rouler de bien meilleure qualité que ceux disponibles jusque lors aux États-Unis. Son truc: les faire importer aux US  par des amis en voyage.

C’est une affaire qui roule… jusqu’en 1996. Cette année là, il aura le tord de vendre un bong à la fille d’un employé du gouvernement.
Qu’importe s’il n’était pas au courant, sa boutique est détruite par des agents fédéraux armés jusqu’aux dents, qui menacent de tirer sur son chien. Les Feds lui confisqueront toute sa marchandise… Sauf ses carnets de feuilles à rouler.

Juicy Jay’s et papier de riz

La raison de la clémence des officiers de l’Oncle Sam? Au pays du dollar, le papier est sacré et quelle que soit son utilisation, on ne peut pas l’interdire.
Dans la même année, comme un pied de nez, il ouvre une boutique dédiée exclusivement à cette gamme de produits nommée “HBI” et part à Alcoy en Espagne, la mecque du papier depuis l’arrivée en Europe du tabac que l’on doit à Christophe Colomb.
Sur place, il va créer deux marques devenues cultes avec un fabriquant local : Juicy Jay’s (des feuilles aromatisées) et Element, qui produit un vecteur de combustion à la texture comparable au papier de riz.

Adoubé par Snoop Dogg

C’est grâce à sa part des bénéfices qu’il va lancer Raw en 2004 avec 1 million de dollars. Il proposera le premier papier Vegan,  non blanchi et complètement naturel (contrairement aux papiers traités à la javel ou à la craie).
Qui plus est, les feuilles à bonheur sont fabriqué à partir de fibres de chanvre qui préserve le goût de l’herbe, un must pour les puristes.
17 ans plus tard, Josh continue d’innover au gré de son inspiration et surtout de sa propre consommation. S’il a lancé le rouleau “infini” de papier à rouler, que vous pouvez couper à la longueur de votre choix, c’était avant tout pour pouvoir fumer des joints longs comme son bras.
Sa consommation légendaire, qui rivalise avec celle du grand Snoop Dogg, lui a même valu un hommage par son ami Wiz Khalifa, qui lui a dédié une chanson logiquement nommée Raw.

 Une leçon de roulage du maestro et l’accès à sa chaine Youtube démente (et interdit au moins de 18 ans) via ce lien.

Le Portugal, 1er producteur-exportateur de cannabis thérapeutique en Europe

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Fort d’une législation permissive, d’un climat parfait et d’une main d’oeuvre à bas coût, le Portugal s’est vite placé comme le pays idéal pour qu’y croisse la florissante industrie du cannabis thérapeutique.

Le Portugal reste le mieux placé  au monde comme en Europe pour devenir un leader du cannabis thérapeutique, avec en novembre de cette année 42 entreprises titulaires de licences d’Infarmed IP  (le sésame indispensable pour produire et vendre du cannabis à visée médicale) et une croissance annuelle du secteur de 23,5%.
150 autres entreprises seraient rapidement éligibles à une licence Inframed IP entre fin 2023 et début 2024, ce qui ferait du pays un géant du cannabis thérapeutique dans les prochains trimestres.

Cette année, Infarmed a délivré 76 nouvelles autorisations de cultiver, fabriquer, importer, exporter et distribuer du cannabis, avec quelque 265  autres demandes en phase post-décision ou d’aptitude à l’inspection. Dans le détail:  98 demandes concernent la production du médicament vert, 38 son conditionnement alors que 115 start-up visent l’activité import/export et 14 sa distribution en gros.

5,4 tonnes de cannabis exportées

Actuellement, 24 entreprises disposent de licences Infarmed IP pour la culture, 15 pour la fabrication et la préparation de substances et préparations, 12 pour le commerce de gros.
32 sociétés disposent de licences import/export et 17 d’entre elles sont déjà certifiées EU-GMP (Good Manufacturing Practices).

Le Portugal a exporté plus de 5,4 tonnes de cannabis jusqu’en août 2023, principalement vers l’Allemagne, la Pologne et l’Australie. En revanche les praticiens restent frileux quand à la prescription de l’herbe thérapeutique avec seulement 524 traitements prescrits en 2022 de la seule substance disponible pour les patients portugais : Tilray Flor Séca, une préparation des fleurs aux 18 % de THC.

Arrivée de nouveaux géants verts

En 2023, pas moins de 5 géants du cannabis thérapeutiques ont obtenus une licence de production/distribution de cannabis médicinal au Portugal : Sun Light Greens, Belvedere Pharma, GBE Pharma, Canneurox Portugal (ou Avextra) et Schroll Flavours figurent désormais également sur les listes de culture.

En ce qui concerne la fabrication/conditionnement, l’entrée dans ce domaine spécifique de Somaí, Sociedade Agrícola Monte das Barrocas, Lda. (qui était déjà cultivée en 2022), se démarque Bluestabil, Blossom Genetics, ISQ – Instituto de Soldadura. et Qualité et Technophage.

Dans le commerce de gros/la distribution, Jazz Pharmaceuticals France – Sucursal em Portugal, Alliance Healthcare et Galaxiavertical sont entrés dans le jeu.

L’importation et l’exportation restent les secteurs dans lesquels le plus grand nombre d’entreprises détenaient une licence. Cette année, Blossom Genetics, Canneurox Portugal (Avextra), Somaí, Sun Light Greens, Belvedere Pharma, GBE Pharma, Schroll Flavors, Galaxiavertical et Jazz Pharmaceuticals France – Branche au Portugal ont participé.

Qu’il semble lointain, ce récent passé où Tilray faisait figure de pionnier en s’installant dans le pays de José Saramago.

Ecologie et cannabis: à quand l’herbe verte?

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En chambre, en serre ou en champs, la culture de cannabis est rarement compatible avec des objectifs de développement durable. Heureusement, des solutions existent pour réconcilier la belle herbe avec la nature.

Ce n’est pas parce que la culture du cannabis se légalise petit à petit qu’il faut faire n’importe quoi.
Or, force est de constater que de nombreuses plantations, indoor ou outdoor sont de véritables insultes à l’environnement et au climat réunis.
Sous serre, en terre ou au fond d’un placard, les cultures intérieures sont d’abord énergivores. L’usage démesuré de lampes à incandescence à forte puissance engloutit des volumes astronomiques d’électrons : de 4 000 à 6 000 kWh par kilo d’herbe produite. A cela, s’ajoutent les ventilateurs, systèmes d’extraction d’air, pompes, automates, etc.

Du CO2 par millions de tonnes

Selon certaines estimations, la demande des plantations US de cannabis flirte avec le 1% de la production américaine d’électricité : autant que le réseau informatique mondial du Bitcoin. Rapporté à l’intensité carbone du secteur électrique américain, cela représente une trentaine de millions de tonnes de CO2 par an expédié dans l’atmosphère. Pas négligeable. Amatrice de chaleur, Marie Jeanne est aussi une grande buveuse devant l’éternel. Dans certaines plantations californiennes, il faut compter 1 800 litres d’eau pour passer de la graine au plant prêt à être récolté.

Plastique partout, recyclage nulle part

Bien évidemment, tous les cultivateurs n’ont pas encore découvert les joies de l’agriculture biologique. Or, la culture industrielle de weed peut se révéler gourmandes en pesticides. Plus ou moins toxiques, ces petites molécules se retrouvent dans la fumée inhalée par les consommateurs et dans les eaux d’écoulement des cultures. De quoi se fâcher tout vert avec les protecteurs de la biodiversité. Et avec les usagers. Ce n’est pas tout.

11e plaie d’Egypte

Pour éviter tout relâchement d’odeurs et toute utilisation malencontreuse par les enfants, les autorités nord-Américaines obligent les producteurs de weed à empaqueter leurs produits dans des emballages à usage unique, opaques et résistants au déchirement. Réalisés avec plusieurs couches de matériaux, ces emballages sont impossibles à recycler et ne se dégradent qu’en plusieurs siècles.

Circuit fermé ou hydroponie

Telle quelle, la production d’herbe apparaît comme la 11e plaie d’Egypte. Ce n’est pas une fatalité. Certains industriels ont conçu des serres équipées de systèmes de filtration d’air et de circuit fermé d’eau. L’eau en surplus est collectée, filtrée et stockée, en attendant d’être à nouveau pulvérisée sur les plants. On peut aussi opter pour des techniques hydroponiques, sans terre, et dont la consommation en eau est de 90% inférieure à celles des techniques culturales traditionnelles.

Halte aux lampes à décharge

Difficile de se passer de lumière et de chaleur. Mais l’ont peut remplacer les très efficaces lampes à vapeur de sodium haute pression par des diodes électroniques (Led), dont les performances énergétiques (et agronomiques) ne cessent de croitre. Avec de sérieuses économies d’électricité à la clé. Reste à régler la gestion des déchets électroniques inhérents à l’utilisation des Led.

L’avenir est au large

Quid de l’emballage ? Sujet difficile, tant il est tributaire des législations nationales, voire locales. Certaines entreprises, telle la Californienne Ocean Cannabis fait réaliser ses emballages en plastiques récupérés dans l’océan et recyclé. Les emballages proposés par Sana Packaging sont réalisés en chanvre ou en plastique recyclé. En France, Terracycle produit, elle aussi, des plastiques avec des déchets collectés sur les plages.

À la découverte du Red Lebanese.

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Ariel, fumeur sans frontière est notre envoyé spécial au Liban. Il y analyse et commente les différents aspects du taga-business d’un des plus grands pays producteurs de haschich.

Lorsqu’on se promène d’un coffee-shop d’Amsterdam à un autre et que l’on s’attarde sur la liste des variétés de haschich disponible, on remarque souvent, en haut de la liste, le mystérieux nom de “Red Lebanese”. La réputation intrigante de ce haschich va de pair avec le fait qu’il est souvent le plus coûteux de tous, pouvant aller jusqu’à 35€ le gramme.

A plus de 4000 kilomètres de la capitale néerlandaise, autour de la petite commune libanaise de Zahlé, s’étendent les plaines de la Békaa. C’est dans cette région qui est responsable de la majorité de la production de hash au Liban qu’est cultivé le fameux Red Lebanese. A la tête d’une des principales exploitations, le très médiatique Ali Shamas s’est auto-attribué le surnom du Pablo Escobar libanais. Très actif sur Twitter et toujours partant pour montrer sa collection effarante d’armes à feux, de ses pistolets en or à son lance-roquette, à des médias comme la BBC, Shamas nargue les autorités parce qu’il sait son organisation intouchable.

Le shit des chiites

La communauté chiite des cultivateurs de la Beeka, dont il est une des figures de pouvoir, est affranchie de l’ordre militaire de l’Etat libanais, et bénéficie de relations de proximité avec le Hezbollah. Le Red Lebanese est sa denrée la plus profitable, car si elle est prisée dans le monde entier, ce n’est quasiment qu’au sein des terres de Shamas qu’elle pousse.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le Red Lebanese ne doit pas son nom à sa couleur souvent qualifiée de rouge brun. Ce qui est véritablement rouge, c’est la terre poussiéreuse dans laquelle cette variété pousse au Liban, et c’est d’elle d’où vient l’appellation “Red”. La particularité de la culture du Red Lebanese est que les plantes sont laissées à plat sur la terre rouge après avoir été arrachées, jusqu’à ce qu’elles aient presque complètement séché.

Cueillette à la soie fine

Pour expliquer le prix plus élevé du Red, il suffit de se tourner vers la manufacture qui le précède. Certains cultivateurs témoignent dans le documentaire Heart of Sky de la réalisatrice Jessy Moussalem, véritable bijou visuel en immersion dans les communautés du haschich, et expliquent que cette variété demande tout simplement plus de labeur que les autres. Que la cueillette est plus difficile et pénible, et que le processus de transformation des fleurs en résine est réalisé entièrement à la main, majoritairement par des femmes. A l’aide de tissus de soie fine, les fleurs séchées sont frottées afin qu’une poudre en tombe, en direction de sac en plastique dans lesquels on laisse le hash “maturer” jusqu’à l’arrivée de l’hiver.

Raide au Red : un voyage mental  sans turbulences.

Le résultat, c’est un haschich d’un marron plus foncé que la plupart des hash libanais, généralement très poudreux et clairs. Le Red Lebanese est mousseux, en raison d’un pressage minutieux et jamais excessif. Bien qu’il dégage une odeur facilement reconnaissable tant elle est poivrée, la fumée qu’on en aspire est douce, et a une épaisseur qu’on trouverait presque poudreuse. S’il produit, comme tout bon hash libanais, une high relaxante sans bad trip à la clef. Le Red, c’est un voyage confort en première classe et sans turbulances., le Red Lebanese se distingue rapidement par un effet plus puissant au niveau mental. Ainsi, dans les soirées beyrouthines, il va de soi qu’il vaut mieux se tourner vers d’autres variétés si l’on a bu un verre ou deux.

Ariel Higlesias

Quand les Etats-Unis encourageait la culture du chanvre pour gagner la guerre.

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Hemp for Victory, c’est l’incroyable documentaire financé par le gouvernement américain afin de louer les vertus du chanvre. Sorti durant la seconde guerre mondiale, le film de 13 minutes explique comment faire pousser du cannabis pour soutenir l’effort de guerre. Retour sur une période où la belle plante était un des étendards de la lutte contre le totalitarisme nazi et les velléités impérialistes nipponnes.

1942. Les Etats-Unis, KO-debout après l’anéantissement de leur base navale de Pearl Harbor rentrent du jour au lendemain en guerre contre le Japon et l’Allemagne.
Pris de court, l’administration Roosevelt se heurte à un gros soucis logistique : le pays de l’oncle Sam ne dispose pratiquement d’aucun moyen de production pour fabriquer cordes, toiles et textiles -pièces essentielles à la machine de guerre-, la plupart des fibres étant importées.
Face à la crise, le gouvernement n’aura d’autre choix que d’opérer un virage à 180 degrés quant à sa position sur le chanvre.
Car c’est ce même gouvernement qui avait tout fait pour freiner son essor commercial au niveau fédérale, en imposant en 1937 une très lourde taxe sur la production de chanvre, AKA cannabis.

Supervisé par l’USDA (United State Department of Agriculture), ce précieux segment de 13 minutes a été commandé afin d’encourager les agriculteurs à cultiver du chanvre pour soutenir l’effort de guerre. Nourri de louanges à l’égard du cannabis, d’explications sur la façon de le faire pousser et déclinant toutes les utilisation possibles que l’on peut en tirer, tout y est pour faire de l’agriculteur américain lambda un pro de la culture de chanvre.
Pendant près d’un demi-siècle, le documentaire restera des plus confidentiels. Le gouvernement des États-Unis allant jusqu’à nier avoir commandé un tel film .Les activiste Jack Herer et Marria Farrow réussiront à s’en procurer une copie en 1989, pour la dispatcher ensuite dans les milieux militants et le Congrès Américain. Sacré Jack!

 

 

THC Delta-10: le Red Bull des cannabinoïdes

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Les jours du THC sont-ils comptés? Entre le CBD, le CBG, le CBN, le THC Delta-8 et le THC O, les alternatives au bon vieux tétrahydrocannabinol (THC) se font de plus en plus nombreuses, au risque de s’y perdre. Pas d’inquiétudes, Zeweed vous dit tout sur ces nouveau cannabinoïdes avec aujourd’hui un zoom sur le THC Delta-10, dernière découverte majeure des molécules isolées de la belle plante.

Si vous n’avez jamais entendu parler du Delta-10 c’est normal. C’est un cousin du Delta-9 (le psychoactif principal du cannabis) qui commence juste à faire parler de lui. Il n’existe presque pas à l’état naturel et a été découvert en 1984 par le Saint père des cannabinoïdes Raphael Mechoulam , dans une version impropre à la consommation humaine. Tel un fossile dans Jurassic Park ce n’est que récemment que les scientifiques Californiens de la société Fusion Farms ont exhumés une version consommable de l’isolat.
La société, spécialisée dans les concentrés, installe tout d’abord une plantation en plein air pour étendre son activité à l’abri des violents feux de forêts de la région.

Plants contaminés

Une bonne idée… Jusqu’au moment où elle réalise que des centaines de litres de mousses retardantes ignifuges sont lâchées par des Canadair dans une région très venteuse. La société se retrouve donc avec des dizaines de plants contaminés et donc inexploitables.
Tant pis, les scientifiques décident tout de même d’étudier la plante après en avoir extrait la biomasse et ils découvrent… Le Delta-10. Après avoir procédé à deux procédures très poussées (le HPLC et le NMR) ils trouvent comment l’identifier mais aussi son nom, qui vient de sa fréquence de résonance magnétique.

Structure moléculaire du THC Delta-10

Pourquoi n’entend-on parler du cannabinoïde que maintenant? C’est tout simplement parce qu’il a fallu trouver un moyen plus sain que les acides de Mechoulam ou les mousses retardantes de Californie pour extraire le produit.
Dorénavant on produit le Delta-10 grâce à une réaction utilisant de la Vitamine C qui est bien plus saine pour l’organisme et dont les rendements sont bien importants.

“The green cocain””

Je vous entends déjà: “il est gentil l’autre mais moi j’ai envie de savoir ce que ça fait”.
Eh bien grâce aux experts et aux youtubeurs nous avons la réponse.
Le patron du laboratoire privé “Private Label Hemp Lab” David Reckles explique que l’effet du Delta-10 est comparable aux propriétés boostantes, hédoniste et euphoriques de la Sativa de la même manière que le Delta-8 se rapproche des propriétés relaxantes/ apaisantes/ de l’indica.
En résumé consommer du Delta-10 c’est profiter du côté psychotrope désinhibant du Cannabis sans partir sur la dimension hallucinogène parfois néfaste du THC (tout en stimulant les mêmes neurorécepteurs). D’aucun parle d’un “cannabinoïde actif “, en référence au CBG surnomé le  “cannabinoïde endormie” et dont les effets sont sédatifs. Ces effets étants toniques et lucides, avec une euphorie stimulante, le “cocaine canabinoïde” comme le surnomment ses aficionados, serait la parfaite weed de l’homme actif. Ciao Colombia!

Testé par des pigeons

La théorie de ce THC qui rend moins con est confirmée par une étude de Mechoulam sur des pigeons dans les années 80, lesquels pigeons étaient notoirement “plus éveillés que la normale” que ceux sous Delta-9 qui étaient stone. Du côté des humains c’est un retour par Seby G, un youtubeur américain, qui nous marque il décrit un état “de clarté mentale […] et de liberté” pour un high très cérébral loin d’être désagréable.

Après avoir parcouru internet en quête de bons plans, Zeweed vous conseille de tester le Delta-10 en e-cigarettes à usage unique ou en cartouches de marques recommandées. Le consensus semble être autour de la marque Delta Effex dont les produits sont d’une qualité constante. La marque propose dans sa collection Euphorica de mixer Delta 8 et Delta 10 pour être capable d’affronter toutes les activités avec un doux goût de terpènes extraits de plants de Sativa.
Alors vous laisserez vous tenter par la très dynamique Hawaiian Haze ou par l’euphorique Maui Wowie pour un voyage garanti sans turbulences.

 

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