Weed business

Maroc : Mohammed VI gracie plus de 4 800 cultivateurs de cannabis

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Premier producteur mondial de cannabis, le pays, qui a adopté en 2021 une loi encadrant les usages industriel et médicinal de la plante, compte ainsi booster la filière légale.

C’est à la veille d’une fête nationale que le roi « a bien voulu accorder sa grâce à 4 831 personnes condamnées, poursuivies ou recherchées dans des affaires liées à la culture du cannabis », a indiqué le ministère dans un communiqué. En effet, le royaume s’est fixé pour objectif de lutter contre le trafic de drogue, de se positionner sur le marché mondial du cannabis légal, tout en désenclavant économiquement la région du Rif, où la plante est cultivée depuis des siècles – faisant vivre entre 80 000 et 120 000 familles en 2019, selon des estimations officielles.

« C’est une initiative exceptionnelle qui va permettre à ces agriculteurs et leurs familles de vivre dans la sérénité et la quiétude, et de participer à la nouvelle dynamique de la légalisation », a commenté pour l’AFP le directeur de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (Anrac). Voulant profiter de la légalisation de l’usage thérapeutique de cette herbe par 21 des 27 pays membres de l’Union européenne, les acteurs du secteur au Maroc tablent sur des revenus annuels des exportations entre 400 et 600 millions d’euros d’ici à 2028.

 

Allemagne : le cannabis médical moins cher que l’herbe issue du marché noir

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Depuis la légalisation partielle du cannabis en avril dernier, la qualité des produits médicaux augmente autant que les prix baissent, à tel point que le marché noir est durement concurrencé.

C’est en tout cas ce que révèle une enquête menée par l’entreprise de cannabis allemande Bloomwell. Selon Niklas Kouparanis, son P.-D.G, le cannabis coûte entre 10 et 15 euros le gramme sur le marché noir. À l’inverse, indique-t-il encore, « les prix de l’herbe médicale commencent généralement autour de 5 euros. […] Le cannabis médical est parfois moitié moins cher que sur le marché noir ».

Une des raisons invoquées est que l’herbe des pharmacies est généralement importée, provenant principalement de pays avec de grandes superficies cultivées et beaucoup de soleil, comme l’Afrique ou l’Amérique du Sud ou encore le Portugal et le Canada ; tous capables de répondre massivement à la demande. Philip Schetter, le patron de Cantourage (une marketplace leader dans l’industrie du cannabis médical qui importe et transforme l’herbe sur place), la raison de ce succès s’explique également par le fait que la qualité et les principes actifs sont constants. « Vous obtenez toujours le même produit, explique-t-il, avant de préciser que, sur le marché noir, les variétés sont mélangées et souvent étirées ».

Comme les denrées alimentaires, le cannabis livré en pharmacie est strictement décrit. Les consommateurs peuvent savoir l’essence de la plante, la quantité de THC qu’elle contient, ainsi que son lieu de production. La traçabilité légale rassure. Selon Philip Schetter, « il est également devenu plus facile d’obtenir une ordonnance de cannabis parce que les médecins s’ouvrent au sujet et que de plus en plus de médecins prescrivent ».

Business : le marché du cannabis mondial est en pleine croissance

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La société BDSA, l’un des principaux fournisseurs d’informations commerciales pour l’industrie du cannabis, estime que le marché mondial du cannabis atteindra 58 milliards de dollars en 2028.

En publiant ces dernières projections pour le marché mondial du cannabis légal au cours des cinq prochaines années, il est apparu que l’industrie du cannabis enregistrait une croissance annuelle d’environ 10 %, faisant passer le marché de 36 à 58 milliards entre 2023 et 2028. Cette croissance aura largement été tirée par les marchés nord-américains qui représentent 56 % du total mondial.

En effet, « le secteur du cannabis est incroyablement dynamique et chaque marché est confronté à des changements réglementaires uniques. À l’horizon 2028, les États émergents, en particulier ceux de la côte Est et du Midwest, devraient contribuer à une forte augmentation des ventes aux États-Unis et dans le monde », explique Roy Bingham, P.-D.G. de BDSA. Même si, en dehors des États-Unis et du Canada, les marchés restent modestes, les ventes internationales totales de cannabis devraient croître à un taux composé de 24 % jusqu’en 2028, et ainsi atteindre 7 milliards de dollars, notamment grâce à l’assouplissement des législations de certains pays européens, que ce soit en matière de légalisation récréative ou bien médicale.
Un débouché supplémentaire pour l’industrie américaine, à mesure que les marchés « médicaux américains se contractent », estime Roy Bingham.

Du plomb et du mercure dans mon joint ?!

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Les papiers à cigarettes, vecteurs de combustion essentiels, sont la plupart du temps chargés en métaux lourds. Parmi les plus présents : le plomb, le mercure et le cadmium. Une information des plus flippantes que l’industrie de papier à rouler s’était bien gardé de communiquer. Mais ça, c’était avant la légalisation et la protection du consommateur. Une petite pipe ?

Au Colorado en Californie comme en Illinois, où fumer est désormais un plaisir non coupable, la légalisation a d’inattendus avantages régulatoires  que le commun des stoner n’aurait su envisager: les autorités sanitaires se préoccupent aussi de la qualité de la matière verte comme de son dernier emballage.
Après avoir pourchassé, des décennies durant, fumeurs et farmers, les gendarmes des marchés de la weed contrôlent désormais les caractéristiques de la fumée aspirée. O tempora, o mor

Contrairement au cannabis, les feuilles à rouler ne sont soumis à aucun test

En Californie, le professionnalisme des régulateurs est à l’image de la pondération west coastienne :  les autorités n’autorisent la commercialisation que de produits ayant été testés en laboratoire, dans leur forme prête à l’emploi. Les laborantins californiens analysent donc la ganja, le papier, et les fumées dégagées par le pétard fumant. Ce faisant, des chercheurs ont résolu l’énigme du moment : certaines volutes étaient chargées en chlorpyrifos, un insecticide (cancérigène, mutagène et reprotoxique) qui n’avait pas été détecté dans la weed. Logiquement, les microscopes se sont pointés sur le papier à cigarette.

Insecticides

Cet été, les scientifiques de SC Labs en ont eu le cœur net. A la demande du California Bureau of Cannabis Control (BBC, les hommes en blanc de Santa Cruz ont établi le profil chimique des fumées de 118 modèles de feuilles à rouler, de cône et autres blunts, fabriqués à partir de cellulose, de riz ou de cannabis. Avec quelques surprises à la clé. Les chromatographes étaient paramétrés pour détecter les molécules de 66 pesticides. Le spectromètre de masse était calé sur quatre métaux lourds toxiques (plomb, cadmium, arsenic, mercure). Sans surprise, ces détecteurs ultrasensibles ne sont pas sortis bredouille de leur échantillonnage. Sur les 118 références étudiées, 90% ont été testées positives aux métaux lourds (rarement les quatre à la fois) et 16% aux pesticides.

Arsenic et mercure

Faut-il s’en inquiéter ? Oui et non, répondent en substance les scientifiques de SCLabs. « La plupart des teneurs détectées étaient inférieures aux limites californiennes », souligne le rapport toxicologique. Pour autant, quelques produits semblent désormais peu recommandables.
Le Blueberry Zig-Zag Cigar Cones contient un peu plus de cadmium mais surtout 3 fois plus d’arsenic qu’autorise la norme californienne. Les papiers en cellulose de Smokeclear et d’aLeda sont, en revanche, 100 fois trop chargés en plomb. Inacceptable ! Les wraps HubbaBubba et les paquets de King Palm Berry Terps contiennent, respectivement, du chlorpyrifos et de la cyperméthrine, un autre insecticide.

Comment expliquer ces contaminations ? « La plupart des produits utilisés dans la fabrication de ces produits sont connus pour accumuler des particules de métal, et beaucoup de produits à base de fibres naturelles présentent des contaminations aux métaux », explique Josh Wurzer, le patron de SCLabs. Les pollutions aux pesticides sont, elles, imputables aux techniques de culture du cannabis.
Que conclure ? Que, dans les Etats où la consommation du cannabis est autorisée, les accessoires sont, pour le moment, moins bien contrôlés (exception faite de la Californie) que l’herbe. Probablement de passer au vaporisateur dont nous vous recommandions les charmes, ou a le petite pipe “one hit”, en attendant que pouvoir rouler bio et sain.

Cannabis légal: un juteux marché sous influence

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De Dubaï à St Tropez, de Louis Vuitton à Chanel, d’Instagram à Tik-Tok, les influenceurs se sont fait en quelques années une belle place au Soleil sur la  plage de la promo pas chère. Le cannabis récréatif et le CBD ne sont pas en reste, avec quelques têtes d’affiche dont le fulgurant succès augure de riches heures pour ce segment encore bien vert en France. Followez le guide, ZEWEED a mené l’enquête.

Le marché mondial du cannabis légal est en pleine croissance. L’inflexion réglementaire engagée depuis plus d’une décennie en Amérique du Nord a fait fleurir une industrie prospère. Selon certaines prévisions, le taux de croissance annuel du chiffre d’affaire du cannabis récréatif pourrait approcher les 20%, soit 149 milliards de dollars en 2031.
Concernant le CBD, les taux de croissance sont similaires. D’ici la fin de la décennie, la molécule bien-être générerait près de 22 milliards de dollars de revenus. Après des années de tergiversations réglementaires, le marché français a enfin décollé et devrait dépasser le milliard d’euros en 2025.

Les réseaux sociaux, seul espace promotionnel d’un marché interdit de publicité par Google

Les propriétés du chanvre ouvrent un spectre d’applications dans des domaines très variés, une manne qui crée une féroce concurrence. En 2020, les États-Unis comptaient déjà plus de 3000 marques différentes. Dans cette lutte sans merci, une stratégie marketing digne de ce nom est décisive. Tous les métiers de l’influence se sont donc soudainement mobilisés pour permettre aux plus avisés de tirer leur épingle du jeu. Estimé en 2022 à 16,4 milliards de dollars, le marché du marketing d’influence est vingt fois plus important qu’en 2015. L’étude annuelle Reech, dédiée aux relations entre les marques et les influenceurs, révèle que 63% des 18-24 ans indiquent suivre des créateurs de contenu sur les réseaux sociaux.

Quand la notoriété profite aux marques

Inévitablement, la démocratisation d’un produit passe par son côté « sexy » et le prestige des cercles qui en font usage, rarement par désintérêt financier. Nombre de célébrités ont très tôt perçu les opportunités économiques de la plante verte. À l’image du précurseur en la matière, Snoop Dogg (80 millions de followers sur Instagram), qui après d’importants investissements dans des jeunes pousses a lancé sa propre marque Leafs by Snoop en 2015. L’acteur Seth Rogen, lui aussi fumeur invétéré et son compte Twitter aux 10 millions d’abonnés ne manquaient jamais l’occasion de leur distiller un petit conseil conso. Pas plus qu’il n’a manqué l’occasion de créer son herboristerie perso, Houseplant.

On pourrait encore citer Gwyneth Paltrow (8 millions de followers Instagram), à la tête de sa société de lifestyle Goop, qui s’est-elle aussi lancée dans l’aventure en 2020 avec sa marque Cossmoss.  D’autres, à l’instar de l’actrice Jennifer Aniston et ses confrères Michael J. Fox et Morgan Freeman se sont cantonné à de simples recommandations distillées sur les réseaux sociaux. Et si contrairement à The Parent Company, toutes les marques du secteur ne peuvent pas s’offrir le luxe d’un « Chief visionnary officer » du nom de Jay-Z, chacune d’elle aura la possibilité de trouver un influenceur à son budget. Dans la conquête de ce nouveau monde, il ne suffit pas d’être bien entouré, il faut surtout être bien suivi…

Un marketing d’influence encore embryonnaire en France

La France commence elle aussi à voir ses figures de proue du show-business investir le marché du CBD. Le rappeur Koba LaD et ses 2,9 millions de followers a par exemple lancé sa propre gamme de produits, Koba Kush, en partenariats avec High Society. Mais contrairement aux États-Unis, où les influenceurs centrés uniquement sur le cannabis sont nombreux, la France n’en dénombre que très peu.
C’est que nous confirme Miss CBD, qui comptabilise sur son compte Tik Tok plus de 11 K followers. “En France il y en a qui arrivent à faire des vidéos, mais ce ne sont pas des comptes qui parlent uniquement de CBD … Ou alors ceux qui tendent à le faire sont ceux qui ont leur propre shop. Et, malheureusement, très vite, ça devient redondant et purement commercial”, soupire celle pour qui le caractère éducatif et indépendant de ses vidéos semble cardinal.

L’épée de Damoclès du compte banni

“D’ailleurs, devenir influenceur de CBD ne semble pas si simple que ça : j’ai eu pas mal de difficultés parce que je me suis vite rendu compte que sur Tik Tok on ne pouvait pas montrer de fleurs ni de résines. Seuls les cosmétiques ou les huiles n’étaient pas signalées”. L’influenceuse n’en est pas à sa première vidéo supprimée ni même à son premier compte banni.
Son compte Tik Tok est le cinquième du genre. Ce qui l’oblige à chaque fois de tout recommencer pour reconstituer sa communauté. Une véritable épreuve pour celle qui se dévoue à ce projet, en plus de son travail dans un CBD shop, sans compter ses heures : mon compagnon se plaint souvent du fait que mon boulot prend trop de place dans nos vies.

Des influenceurs très courtisés

Quoi qu’il en soit, pour cette énième tentative, la dimension éducative de ses contenus semble jusqu’ici contenter les obscures règles du réseau social. Tiffany Ortiz, de son vrai nom, souligne d’ailleurs ce paradoxe?. ” Je vois et j’entends énormément de trucs faux, que ce soit sur les réseaux ou pire, dans les CBD shops. Tout ce que j’essaie de faire c’est de partager des connaissances fiables pour que cette plante formidable puisse être comprise et utilisée dans le plus sécurisé et sécurisant des cadres”. La clé de la réussite ? Lorsqu’on lui demande si elle est sollicitée par des marques, c’est un rire empreint de victoire que l’on entend à l’autre bout de la ligne.
Oh oui ! c’est dingue. Toutes les semaines j’ai environ deux ou trois demandes de partenariat“. Avant d’ajouter qu’elle tient à son indépendance et à sa crédibilité. On la croit sur parole. D’autres, outre atlantique, ont depuis longtemps succomber aux sirènes du marketing d’influence. Qu’ils soient suivis pour leurs compétences, leur crédibilité, leurs connaissances, leur lifestyle ou leur humour ou leur plastique, ils sont pour notre influenceuse hexagonale une source d’inspiration sans limites.

Petit panorama des influenceurs Français

LE CHANSONNIER
Koba LaD
@koba_lad (2.9 M followers)

Koba-LaD
Koba-LaD

En 2020, à l’occasion de la sortie de son album Détail, Koba faisait accompagner sa pochette d’un pochon. Ainsi ses fans étaient en mesure de goûter le CBD utilisé pour les produits qu’il venait de lancer. Depuis sa sortie de prison en mars dernier le MC affirme ne plus boire d’alcool et ne plus fumer que du CBD. L’interprète de “Coffre Plein” est désormais en mesure de fournir une ribambelle de clients.

L’ÉDUCATRICE
Miss CBD
@misscbd (10.8 k followers)

Miss CBD
Miss CBD

Faire la lumière sur les idées fausses et partager ses connaissances au plus grand nombre en toute indépendance.Telle est la mission que s’est assignée Tiffany Ortiz alias Miss CBD. Son retour sur investissement: le bien être du plein grand nombre.

LE RECONVERTI
LIM
@lim92officiel (24 k followers)

LIM
LIM

Celui qui déplorait récemment que les morceaux ne soient plus engagés s’est bien engagé dans le business du CBD. Sur son site galacticacbd.com, le rappeur propose, en plus de ses albums, toute une gamme de produits CBD livrés en moins de 48h.

JANINE LES BONS TUYAUX
Marie-Janine
@mj_thefrenchcanaqueen (3752 followers)

Marie Janine
Marie Janine

On quitte le rap game pour rejoindre l’univers coloré, sexy et féminin de Marie Janine. Au programme, une marque de produits brandés à souhait qui allie bien-être et fun tout en distillant des contenus bourrés de trucs et astuces pour tous les curieux du CBD.

 

Une majorité de Thaïlandais s’oppose à la recriminalisation du cannabis

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En Thaïlande, le gouvernement a fait volte-face 18 mois seulement après la légalisation du cannabis, demandant à son administration de faire avancer rapidement un projet de loi  recriminalisant la plante. Mais les Thaïlandais font entendre leur désacord sur ce retour en arrière.

Partout dans  Bangkok, les touristes et locaux sont invités à acheter du cannabis au sein de boutiques-dispensaires qui ont poussé comme des champignons après mousson, flanqués de centaines de food-trucks et petites échoppes proposant des menus infusés au cannabis.
Une ruée vers l’or vert en passe de changer à la vue de nouvelles propositions visant à réglementer strictement l’usage du cannabis pour le  limiter uniquement au thérapeutique. Soit aux patients Thaïlandais munis d’une ordonnance. Une grande déconvenue pour le ganja-tourisme et la manne financière qu’il représente. En l’espace d’un an, le cannabis-business a généré quelque 728 millions d’euros, et devrait atteindre 8,7 milliards d’euros d’ici à 2030.
Depuis la légalisation, ce sont plus de 1,1 million de Thaïlandais qui se sont inscrits afin d’obtenir une licence de culture, alors que plus de 6 000 dispensaires de cannabis  ont vu le jour dans le pays.

Un million d’emplois menacés

Au lendemain des élections générales qui se sont tenus en mai dernier, la Thaïlande a changé de gouvernement pour le parti conservateur de coalition “Pheu Thaï” qui voit d’un mauvais oeil la consommation et le lucratif commerce de belle plante enivrante.
Durant la campagne électorale, le  Pheu Thai a lourdement fait campagne sur l’interdiction de l’usage récréatif de la weed estimant qu’elle présente des risques pour la santé et  pourrait entraîner des problèmes de toxicomanie chez les jeunes.

Avant la légalisation du cannabis en Thaïlande (en juin 2022) le pays appliquait une législation  sur les drogues parmi les plus sévères au monde.
La possession de cannabis était passible d’ une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 15 ans. La tristement célèbre prison centrale de Bang Kwang – AKA “The Bangkok hilton” en référence aux conditions  de détention sordides dans un univers carcéral surpeuplé avait un effet dissuasif majeur sur les touristes.

Retour des lourdes peines pour consommation d’herbe

Ce nouveau projet de loi prévoit des amendes pouvant aller jusqu’à 1 560 euros pour l’usage récréatif assorties de peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à un an. Il propose également des amendes pouvant aller jusqu’à 2 600 euros pour la publicité ou la commercialisation du cannabis à des fins récréatives et d’une peine d’emprisonnement d’un à trois ans ou d’une amende de 20 000 à 300 000 bahts (520 à 7 780 euros).
Alors que les dispositions encadrant ce volte-face sont encore peu claire, les Thaïlandais ont été invitées, via un sondage, et non un référendum, à donner leur avis sur la question et ont fait savoir qu’ils étaient contre.

Désaccord majeur

Le 8 juillet, une grande manifestation pour un maintient de la légalisation a eu lieu dans la capitale thaï.
Le même jour, M. Prasitchai Nunual, secrétaire général du Réseau pour l’avenir du cannabis thaïlandais, a critiqué la décision du ministère de récriminaliser le cannabis sans former de comité mixte pour l’établissement des faits.
Selon lui, cette décision du nouveau gouvernement est largement influencée par des intérêts financiers qui font pression sur le gouvernement pour monopoliser le contrôle du cannabis. Les intérêts du peuple, eux, se font valoir par sondage et dans la rue.

Quand Bic misait sur le bong avec Snoop Dogg

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Alors que Snoop Dogg, commentateur officiel des J.O. pour NBC, fait chauffer le micro pour assurer la presta’,  ZEWEED revient sur une autre de ses collaboration autour de la flamme :  celle du Dogg pour l’enseigne française BIC. 

Bic, leader mondial de la papeterie, des briquets et rasoirs jetables a engagé Snoop Dogg et Martha Stewart pour redonner un second souffle à la ligne d’allume-feu “EZ Reach”. Le partenariat, qui s’étend jusqu’en 2022, a débuté avec la diffusion d’un spot publicitaire de 30′ intitulé “Pass It” (fait tourner en français) où Snoop et Martha se livrent à un dialogue aux fumeux sous-entendus.
De l’art de surfer sur la stoner-culture sans jamais tomber dans l’incitation.

Le script donne ça: dans le jardin d’une jolie maison, Snoop est attablé avec Martha. Il lui demande du feu comme on demanderait un joint à son voisin (“pass me that big ol”… Lighter” ). Puis c’est un “bowl” (entendez par là une pipe à ganja) que Snoop Dogg lui réclame. Et Martha de tendre un bol de fraises.
En punch-gag:  Snoop allume une bougie (toujours à l’aide du briquet multi-fonctions). Sentant quelque chose, il  se redresse la truffe alertée: “Am I smelling?/Suis en train de sentir…?“.
Là encore, le rapper déchantera puisqu’il ne s’agit pas du fumé d’un joint de Cheese mais des effluves d’une fondue savoyarde dont Martha vient d’allumer le foyer. Avec quoi?
Enfin, l’auteur de Doggystyle nous informera que le stupéfiant briquet est “parfait pour allumer les bougies, les barbecue… et beaucoup d’autre choses.”
Le pack-shot décalé sur fond d’easy listening confirmera que l’enseigne au petit bonhomme à tête de bille s’adresse bel et bien au stoner de moins de 50 ans.

Cerise sur le bong: la gamme EZ Reach à l’effigie de Bob Marley, commercialisée sous licence officielle de la star du Reggae.
Article original publié en octobre 2021

Un petit tour dans la vallée du Rif

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Alors que le Maroc a légalisé la production de cannabis thérapeutique à l’exportation, notre journaliste sans frontière s’est rendu dans la vallée du Rif, où l’industrie du haschich assure 80% des revenus locaux et fournit plus de 80% du taga vendu en France. Reportage.

“Chefchaouen est la seule ville dans la région qui dispose d’une infrastructure pour accueillir des touristes, c’est donc là que je prends rendez-vous pour retrouver celui qui m’amènera visiter une ferme de kif.
Surnommée « la ville bleue », Chefchaouen est à 115 km au sud-est de Tanger, en passant par Tetouan. C’est la ville la plus touristique de la région, même si en cette saison et avec les restrictions liées au Covid, les touristes se font plutôt rares.
J’arrive dans une ville aussi sublime que calme, dont le bleu uniforme des rues vides n’est perturbé que par le contraste des orangers qui bordent les voies.

C’est dans un magasin d’antiquités/souvenirs de la medina que j’ai rendez-vous avec Ali*, le guide recommandé par mes amis de Tanger et qui m’accompagnera toute la journée
Aux alentours de 15h, nous partons à pied vers la montagne située au-dessus de Chefchaouen, en direction de la ferme. La randonnée, réputée facile,  est particulièrement agréable sous les douces températures de ce début novembre.

Direction une ferme de cannabis, kilomètre zéro de la route du haschich

Après trois quart d’heure de marche, nous arrivons à une petite maison où nous attend Redouane, un homme d’une trentaine d’années dont la famille cultive le kif depuis 3 générations.
Il nous accueille dans son salon où sa femme nous apporte du thé, avant que nous ne passions dans la pièce arrière qui ressemble à un local de stockage. Avant de pénétrer dans la pièce, Redouane me demande de laisser mon portable dans le salon: je ne pourrai pas prendre de photos.
Grosse déception.  j’aurais aimé être prévenu avant…que faire maintenant? Maintenant que je suis là, autant voir de quoi il retourne: la marche -aussi délicieuse fut-elle-  n’aura pas été vaine.

Nous entrons dans une pièce mal éclairée et bien encombrée de sacs en plastique remplis d’herbe séchée.
Redouane nous fait avancer jusqu’au fond de la petite salle, allume une lampe sur une étagère et nous montre un grand seau recouvert de gaze sur lequel il place deux grosses poignées d’herbe séchée qu’il recouvre d’un sac plastique transparent.  Il sort ensuite 2 grandes baguettes et commence à tambouriner vigoureusement sur l’herbe.
Redouane nous montre ensuite la poudre qui est tombée dans le seau à travers la gaze, nous la fait sentir avant de la chauffer avec son briquet. Au bout de quelques secondes, la poudre commence à devenir collante.  Il en fait une boulette qu’il nous fait passer.

Pollen directement extrait des fleurs (photo d’illustration)

Nous repassons ensuite au salon où Redouane place le hasch dans une pipe de 30 cm de long pour la dégustation.
Content d’avoir pu assister au processus traditionnel de fabrication du hasch, même si déçu de ne pouvoir avoir pu prendre de photos de la visite, je remercie Redouane et sa femme et repars avec mon guide vers Chefchaouen. La nuit a beau être tombée, dans ma tête, le Soleil brille comme jamais.”

*le prénom a été changé
En bonus, Kif-Kif, l’excellent reportage de Jacques Henri Bidermann, Philippe Lachambre et Olivier Pousset sur le haschich et sa culture autour de la petite ville de Ketama.

Reportage : du cannabis thérapeutique pour les chevaux?

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Des granulés au cannabis pour chevaux de course et de compétition? C’est l’aventure dans laquelle s’est lancée la start up Medicinal Organic Cannabis Australia en partenariat avec Sarda Sementi, un des plus grands producteurs d’aliment pour bétail d’Europe.

«Nous venons de terminer la récolte» me dit en souriant Alessandro devant la caméra «On y met tous du sien, c’est important. »
Alessandro Sorbello est le PDG de Medicinal Organic Cannabis Australia (MOCA), la première société de cannabis médical biologique du pays des kangourous.
Il a pris mon appel vidéo depuis sa nouvelle exploitation de cannabis bio de quelques 18 000 m2 de serres nichées dans une région agricole de Sardaigne.
«Notre terre et la terre qui l’entoure sont biologiques et le sont depuis des années»  m’explique Alessandro.

«Je savais juste que c’était une plante, quelque chose qu’on achetait dans un petit sac en plastique à un gars dans un pub»,

C’est quelques mois après que le Parlement australien ait légalisé le cannabis thérapeutique qu’il fondera, avec Emanuela Ispani, MOCA.
Nous sommes en 2017 vet tous deux sont des  novices en la matière.
«Je savais juste que c’était une plante, quelque chose qu’on achetait dans un petit sac en plastique à un gars dans un pub», s’amuse-t-il aujourd’hui.
Pendant 11 ans, Alessandro a été attaché culturel au ministère italien des Affaires étrangères, aidant à établir les liens commerciaux entre l’Australie et l’Italie.
Emanuela, diplômée en génie robotique, travaillait quant à elle avec le Département de la science, de l’informatique et de la technologie du gouvernement de l’État du Queensland.
«Il était temps de changer», poursuit Alessandro. «Lorsque le cannabis est arrivé, c’est devenu très intéressant très rapidement
Dès que la législation a changé en Australie, Alessandro et Emanuela ont commencé à entreprendre les démarches nécessaires afin d’obtenir une licence leur permettant de faire pousser du cannabis en Australie.
Entre-temps, le couple aura voyagé dans les pays où le cannabis est déjà légal et  rencontré des experts comme Raphael Mechoulam et Arno Hazekamp afin d’en savoir plus sur la belle plante et son business.

«Nous ne voulions pas produire un médicament haut de gamme accessible uniquement à ceux qui en avaient les moyens » 

«Quand on a appris et compris comment fonctionnait réellement le système endocannabinoïde, ça a été le déclic. On a réalisé que c’était un produit dont tout le monde pouvait bénéficier, et qui se développerait de façon exponentielle ».
Malheureusement, les deux entrepreneurs vont rapidement apprendre que la culture du cannabis en Australie n’est aussi simple que l’idée semblait facile, en grande partie à cause d’une législation stricte et de coûts de production élevés.
«Depuis le début, nous nous efforçons de réduire les coûts du cannabis thérapeutique pour le rendre plus accessible. Nous ne voulions pas produire un médicament haut de gamme accessible uniquement à ceux qui en avaient les moyens » .
C’est à ce moment là qu’Alessandro et Emanuela ont eu l’idée de se tourner vers leur pays d’origine.
«En Italie, le cannabis est traité à peu près comme n’importe quelle autre produit agricole. L’Italie était également le deuxième producteur de chanvre en Europe jusque dans les années 1940… Et même si plusieurs générations se sont écoulées depuis, il y a toujours un lien fort avec le chanvre ici”.

Les serres MOCA, qui ne manquent ni d’air ni d’espace

Lorsqu’ils sont installés en Sardaigne, Alessandro et Emanuela ont engagé des agriculteurs locaux afin de cultiver un produit haut de gamme correspondant à leurs exigences .
«Le bio est au cœur de notre activité. Tous les produits chimiques, poussières ou autres composés toxiques qui entrent en contact avec la fleur de cannabis se retrouvent dans le produit final, le médicament ».
«Nous pensons qu’il n’y a pas de place pour les produits chimiques (provenant de la pollution ou des pesticides) en phytothérapie. Étant donné l’importance du système endocannabinoïde (SEC) pour la santé, si vous injectez des composés toxiques dans le corps via le SEC il y aura beaucoup de risques de faire plus de mal que de bien ».

 

Vue intérieure de la serre d’Alessandro.

Aujourd’hui, MOCA propose une gamme de plus de 20 produits approuvés par l’administration australienne des produits thérapeutiques.
La société vient également de terminer sa première campagne de financement participatif pour aider à démarrer sa fabrication et, pour couronner le tout, célèbre un nouveau partenariat avec Sarda Sementi, l’un des plus grands producteurs d’aliments pour le bétail en Europe.
Ensemble, Sarda Sementi et MOCA ont développé une toute nouvelle gamme d’aliments riches en cannabinoïdes pour les chevaux de grande valeur.
«Nous travaillons avec des animaux depuis 12 mois et avons vu des résultats remarquables» s’enthousiaste l’Italo-Australien.
Et pour cause: dans l’un des essais MOCA, une participante a administré de l’huile de CBD à son chien de 18 ans qui souffrait de tremblements cardiaques et d’épilepsie.
Après quelques jours, elle et son vétérinaire assistaient à une rémission complète des irrégularités cardiaques et crises d’épilepsie du canin.

Alessandro, heureux et en plein air.

«Nous sommes extrêmement optimistes des résultats donnés par d’autres recherches sur le CBD et les animaux. Des études ont par exemple montré que le cannabis est un stimulant de l’appétit très efficace. Nous pensons que cela pourrait bien révolutionner l’industrie de l’élevage, en offrant aux agriculteurs une alternative naturelle aux stéroïdes et aux hormones pour aider leurs animaux à grandir plus vite » .

Au delà du potentiel unique du cannabis en tant que médicament, supplément et nourriture, Alessandro est motivé par quelque chose de beaucoup plus personnel.
Son père a subi un grave traumatisme crânien à un jeune âge en raison d’un accident de moto qui l’a laissé dans le coma pendant une semaine.
«Si vous aviez rencontré mon père, vous n’auriez jamais imaginé qu’il avait eu un accident» précise-t-il.
En vieillissant, cependant, les dommages causés par l’accident sont devenus beaucoup plus visibles.
«Après avoir constaté les lésions causées au cerveau de mon père avec une scintigraphie cérébrale, j’ai demandé à son spécialiste ce que nous pouvions faire. Il a répondu “juste profiter de lui” .
Des années après la mort de son père, Alessandro a appris que le gouvernement américain avait breveté l’utilisation de cannabinoïdes comme neuro protecteurs.
«C’est très triste de voir quelqu’un perdre son acuité mentale, et j’aurais aimé voir si le cannabis aurait pu aider mon père. Car je pense que cela aurait pu».
Sans trop se concentrer sur le futur, Alessandro se considère comme chanceux d’être en mesure de changer la façon dont nous voyons et consommons le cannabis.
«Nous sommes fiers de faire partie du changement qui permet de rendre le cannabis plus abordable et accessible. Parce que nous pensons que le cannabis pourrait être pour tout le monde et qu’il a le potentiel de guérir les gens, les animaux par la plante

Parler de CBD sur Instagram : le guide ZEWEED

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Il n’est pas aisé de parler librement de la belle herbe verte sur les réseaux sociaux, qu’elle soit légalisée dans certains pays ou non. Cela est d’autant plus complexe quand on doit en faire la promotion et que le CBD est au coeur de son business. Producteurs, distributeurs ou même presse spécialisée, tous sont logés à la même enseigne : une perte drastique de visibilité. Pas de panique, ZEWEED a mené l’enquête pour vous : voici nos 5 meilleurs tips pour passer entre les mailles du filet et promouvoir votre entreprise.

Avant propos : quid du Shadow Ban sur Instagram

Le Shadow Ban, ou “bannissement de l’ombre”, signifie qu’Instagram restreint la visibilité d’un compte sans le notifier explicitement à l’utilisateur. En conséquence, le contenu publié par ce compte devient moins visible voir — complètement invisible — dans les résultats de recherche et sur les pages de découverte. Ce qui entraîne une diminution du nombre de likes, de commentaires et de nouveaux abonnés.

Les raisons du Shadow Ban peuvent être diverses, allant du non-respect des règles de la communauté à l’utilisation de pratiques jugées inauthentiques, telles que l’achat de followers ou l’utilisation abusive de hashtags, et dans notre cas : parler de cannabis ou CBD , qui sont considérés par Meta & Co. comme des substances “illicites”.

weed cbd avec logo instagram

Surveiller l’état de son compte dans les paramètres.

Dans un premier temps, il est essentiel de savoir si la visibilité est impactée ou non, pour cela rien de plus simple, il suffit d’aller dans “Paramètres et activité du compte > Etat du compte”.
A la manière d’un feu tricolore, si tous les voyants sont verts c’est que vous ne perdez pas en visibilité et que vous pouvez continuer à mettre en place les bonnes pratiques pour éviter la perte de celle-ci. Il est néanmoins recommandé de vérifier le statut de votre compte plusieurs fois par semaine — voir quotidiennement.
A l’inverse si l’un des voyants est orange, les pénalités vont de la perte de visibilité jusqu’à la suppression de compte, en ce cas il faut donc être vigilant et réactif.

Un exemple de compte shadowban

Les différents recours possibles

Votre compte ne peut pas être recommandé aux non-followers car le bot — robot — Instagram a décidé que votre contenu ne respectait pas les conditions d’utilisation. 

Voici les différents recours possibles : 

  • Faire appel de la décision : vous avez la possibilité de contester la décision prise par le bot afin que votre demande soit étudiée dans un délai de 48h par un “humain”. Il est possible que cela ne marche pas du premier coup, soyez persévérants ! Vous pouvez coupler l’appel de la décision en allant dans le “Centre d’aide” et plaider votre cause via la rubrique “signaler un problème”. Les chances que l’on vous réponde sont inexistantes mais qui ne tente rien n’a rien.
  • Editer et/ou supprimer les contenus considérés comme problématique : vous avez fait appel de nombreuses fois, l’algorithme ne veut rien savoir, vous avez la possibilité d’éditer ou supprimer le contenu posant problème afin de repartir de zero. Il faut néanmoins prendre en compte que toute modification peut mettre entre 24 et 48h avant d’être reconnue par Instagram et lever le shadow ban. Patience donc. 

Utiliser des Hashtags autorisés

Choisissez avec grand soin les hashtags que vous utilisez dans vos publications, les hashtags les plus évidents (#weed #cannabis #THC) sont évidemment à proscrire. Vous pouvez en amont vérifier si un hashtag est autorisé ou non en le recherchant tout simplement dans la barre de recherche.

Faire attention à son contenu

L’algorithme Instagram est impitoyable, à l’instar des hashtags, il faudra donc éviter de poster des photos de joints et de fleurs ou alors le faire de manière contournée ( ex :dans des emballages, bocaux etc..) Il faudra également être vigilant à l’usage de certains mots que ça soit en légende ou même en image des posts, rien ne lui échappe. Par exemple : remplacer certains mots sensibles par leurs synonymes et emojis ou remplacer certaines lettres par des astérisques.

Proposer un contenu éducatif et qualitatif

Instagram est un peu plus permissif quand il s’agit de contenu éducatif : informer votre audience sur les effets et les avantages du CBD sera toujours une bonne idée de contenu. Ainsi plus votre contenu sera varié, engageant et qualitatif, moindres seront les chances d’être shadow ban.
En conclusion, promouvoir des produits CBD sur Instagram peut être un défi, mais en suivant ces conseils et en restant conforme aux politiques de la plateforme, vous pouvez minimiser les risques tout en optimisant votre visibilité. 

Et si vous souhaitez vous lancer dans la publicité sur Instagram, ce tuto est pour vous :

 Un grand merci à tous les professionnels qui ont gentiment accepté de répondre à toutes nos questions (dédicace spéciale à CBD Family) 

 

Pour aller plus loin : Cannabis légal: un juteux marché sous influence

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