Stoner Lifestyle - Page 5

Ze Recette: Le Space Cake

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Le space cake, c’est l’incontournable du cannabis ingéré. Un fondamentale de la gastronomie de la weed dont nous vous livrons ici la recette pour des soirées bien-être ou cosmiques, cela dépendra de l’herbe choisie et des effets désirés.

Pour quatre à six gourmands, il vous faudra:

  • 8 grammes de fleurs de CBD ou de cannabis classique transformés en beurre  de Marrakech
    170 grammes de farine (de chanvre ou de blé).
    120g de beurre doux
    120g de sucre
    10 cl de lait
    2 oeufs
    une cuillère à café de levure
    une belle pincée de sel

Préchauffez le four à 180 degrés. Beurrez et farinez le moule.
Dans un bol mélangez ensemble la farine, le sel et la levure chimique.
Dans un batteur équipé d’un fouet ou à la main ( une fourchette fera l’affaire) ajoutez votre beurre de Marrakesh au mélange Farine/Sel/levure. Ajouter le sucre et continuer à mélanger jusqu’à ce qu’à obtenir  une préparation homogène.

Ajouter les deux oeufs, un à la fois pour ne pas faire de grumeaux
Ensuite, ajoutez le lait et mélangez bien.
Transférez le tout dans le moule, lissez bien la surface et placez le tout dans un four que votre four (à 180°) pendant environ 40 minutes.

Sortez le tout et laissez refroidir.

Quelques conseils pratiques:
Ne faites pas trop cuire votre space cake. Si vous laissez votre gâteau au four trop longtemps, au de la de vous retrouver avec un gateau tout sec, les précieux cannabinoïdes commenceront à se dégrader.
Afin de s’assurer que votre space-cake est bien cuit, plongez un couteau au milieu. S’il ressort sans pate collée à la lame, c’est prêt!
N’hésitez pas à être créatif en rajoutant des pépites de chocolat à la pâte, de la vanille, des fruits secs… bref, ce que vous vous aimez.
Si vous faites un space-cake avec de la weed classique, attendez une heure et demie au moins avant de vous resservir, afin d’éviter toute mauvaise surprise.

Bonne dégustation!

 

Mike Salman, pionnier New Yorkais de la culture weed et de la ganja gastronomie

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À l’heure où New York ouvre ses premières boutiques de vente de cannabis, retour sur 40 années de réglementations à travers la vie du pionnier de la cuisine infusée aux fleurs de chanvre.

“High”, voilà comment Mike Salman, aka Hawaii, commence ses textos. Après quelques échanges par écrit nous nous rencontrons à quelques encablures du parc de Fort Greene, au cœur de Brooklyn, là où Hawaii vit et officie en tant que chef. Chronique d’une rencontre en toute décontraction…

Né à San Francisco au milieu des années 1970, Hawaii a toujours baigné dans la fumée. À l’époque où il grandit entre Hawaï et SF avec ses deux parents musiciens fumeurs de joints, l’État de New York se cherche encore en matière de répression. En 1973, la Rockefeller Drug Laws alourdit les sanctions pour les possesseurs de substances illicites telles que le cannabis. Cinq ans plus tard, la nouvelle administration décide de décriminaliser partiellement la détention de moins de 25 grammes d’herbe, n’en faisant plus qu’une infraction assortie d’une amende. Le petit Hawaii est alors trop jeune pour être High avec ses parents, mais c’est bien connu, la pomme ne tombe jamais très loin de l’arbre…

HISTOIRE D’UNE GREFFE ENTRE LA CULTURE EAST COAST ET WEST COAST

En Californie, le verger des États-Unis, là où la culture de la plante verte est déjà bien ancrée, Mike et ses potes y infusent celle du hip-hop alors en plein essor. Digne héritier de ses parents, le jeune adolescent ne sort jamais sans une feuille bien tassée calée au-dessus de l’oreille pour aller traîner avec ses copains DJ’s, tels que les Invisible Scratch Pickles, pionniers de la discipline. Doté d’un esprit d’entreprise, le B-Boy Mike, comme il dit, se fait aussi bien payer pour danser la tête en bas et les pieds en l’air sur les rythmes des meilleurs beatmakers, que pour livrer des sachets verts de qualité. Un soir de 1992, il s’incruste à un festival de musique, The Gavin Convention, où la crème du hip- hop, alors majoritairement new-yorkaise, s’est donnée rendez-vous. Ce soir-là, il ne danse pas mais ses sachets se vendent comme des petits pains. Les MC de Big Apple se passent le mot. Tous veulent leur beuh californienne vendue par un Hawaïen. C’est alors que deux de ses clients ont une intuition. Ils lui disent : « Mec t’es jeune, tu danses, tu vends, qu’est-ce que tu fous ? Pourquoi tu ne déménages pas à New York ? Si tu viens on te trouve un job ! ».

Retrouvez l’intégralité de cet article dans le numéro 2 du magazine ZEWEED , disponible chez votre marchand de journaux sur ce lien .

 

Cannabis et littérature : voyage dans l’univers des psychonautes à plume du XIXème

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Cette chronique n’a pas vocation à établir une énième liste d’écrivains adeptes de substances illicites (même si je ne me refuserai pas d’en citer quelques-uns et d’en rapporter les observations), mais plutôt d’explorer le lien qu’entretient la littérature avec les effets psychotropes induits par des produits tels que le cannabis. Car il semblerait que leurs chants respectifs, bien des fois, aiment à jouer en chœur.

« DILATER LA VIE ET CREVER LE PLAFOND… »
En parlant de son ami écrivain et journaliste Roger Vailland, alors disparu, Joseph Kessel ne peut s’empêcher d’aborder le sujet de la drogue. Lauréat en 1957 du Prix Goncourt pour son ouvrage La Loi, Roger Vailland était connu pour sa grande consommation de produits illicites. Lors de cette interview, Joseph Kessel ne se cache d’ailleurs pas d’avoir lui aussi joué avec ces évasions, comme il les appelle. Il fait alors part d’une observation à ce sujet. Il existerait selon lui deux raisons pour lesquelles les gens se droguent : pour vaincre une angoisse permanente, ou bien pour dilater la vie et crever le plafond. Vailland était de la deuxième catégorie, assure l’auteur des Cavaliers, sans préciser toutefois celle dans laquelle lui-même se rangeait.

À LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU J’AI CROISÉ LE LAPIN BLANC
Tous les écrivains ne se droguent pas. Certes ! Mais l’écrivain que je suis, est prêt à parier que nous écrivons tous pour au moins l’une des deux raisons avancées par Monsieur Kessel. L’occasion pour moi de me confesser comme lui : « J’ai consommé et je consomme encore aujourd’hui ». L’occasion pour moi d’aller plus loin que lui : « Je consomme dans la seconde catégorie et j’écris dans la première ». J’écris pour vaincre mon angoisse : « le Temps perdu ; en espérant le retrouver, comme Proust, en le transcendant au moyen de l’œuvre littéraire. Mais, malgré ça, l’impression d’être en retard, toujours en retard… s’avère bien trop souvent persistante, et je me terre alors au Pays des merveilles pour que l’œuvre littéraire soit transcendée par la dilatation de la vie ; pour éprouver qu’une heure n’est pas qu’une heure, comme l’écrit l’auteur de La Recherche, mais que c’est un vase rempli de parfums, de sons, de projets et de climats ». Le cannabis était un des composés essentiels des cigarettes que fumait Proust…

Retrouvez l’intégralité de cet article dans le numéro 2 du magazine ZEWEED , disponible chez votre marchand de journaux sur ce lien .

 

Keep Reading

Le 4/20 dans la Pop Culture.

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Le 4/20, grande date des amoureux du cannabis, a aussi marqué la pop culture. De Family Guy à Tarantino en passant par SNL ou Disjointed, petit florilège du folk entourant la St Ganja.

Le 20 avril ou 4/20 comme l’appellent nos amis anglo-saxons n’est ni plus ni moins que la saint Valentin des amoureux de la weed. Un jour qui est tout autant exploité commercialement que son équivalent du 14 février. En l’honneur de cette célébration de la plus belle des plantes, nous avons sélectionné la crème de la déconne cannabique.

Le classique:  la comédie musicale de Family Guy 

On commence par un duo décapant, chanté par une seule personne qui double deux personnages : Seth Macfarlane, le créateur de Family Guy. Rien d’étonnant, quand on sait que ce bourreau de travail qui est aussi scénariste, acteur et réalisateur est un grand fumeur de Cannabis. Il a même témoigné sur son amour pour la plante, lors d’un discours à Stanford en 2006.
Dans cet hymne pro-cannabis interprété par un chien et un bébé (deux catégories qui sont impossibles à contredire selon les règles d’Internet) le message est clair : tout est meilleur avec un sac à weed.
Cet extraordinaire moment de comédie musicale est basé sur un classique oublié, datant de 1968 : Chitty Chitty Bang Bang, dont les paroles ont été changées, mais pas l’enthousiasme.
Un bon moyen d’allier Broadway et San Francisco, le temps d’une chanson.

Le MDR :  le détournement de SNL 

Du côté de New York, on s’amuse aussi avec le 420, dans ce sketch écrit et joué par Kyle Mooney (un jeune comédien qui s’est fait connaître pour son “non humour” très attachant) qui raconte une version très poétique des origines de la fête.
Il est évidemment à côté de la plaque (même si ses faux chants de saison sont tellement fun qu’ils devraient peut être devenir des traditions).
On est ici dans un humour d’initié, rempli de références qui s’adressent aux fumeurs sérieux et qui tacle les stoners d’apparat. Cela peut sembler surprenant, pour une émission qui passe en prime time tous les samedis soirs, mais il ne faut pas oublier que Saturday Night Live est une institution qui compte de nombreux amateurs de Cannabis parmi ses fidèles dont Bill Murray, Woody Harrelson, Pete Davidson, Chevy Chase, John Belushi et bien d’autres.

Le ciné-culte :  Pulp Fiction

C’est un mythe qui traîne sur internet depuis des années : toutes les horloges dans Pulp Fiction seraient réglées sur 4h20.
Ce n’est malheureusement pas vrai, même si c’est indéniablement l’heure la plus fréquente dans le film, en particulier lors de la scène dans laquelle Butch va sauver Wallace. Le clin d’œil est donc tout de même valable (et connaissant la minutie de Tarantino, forcément volontaire). C’est, quoi qu’il arrive, toujours une bonne idée de se refaire ce chef d’œuvre… même si c’est pour passer votre temps à vérifier les horloges.

Le WTF :  Disjointed

Rempli de blagues très osées, de visuels expérimentaux et d’une bonne humeur contagieuse, ce sketch tiré d’une série Netflix est le seul complètement pensé pour être apprécié avec un joint à la bouche.
Les chanteurs oublient les paroles avec le sourire, toussent après une trop grosse taffe et finissent par s’endormir. Et si le 420 c’était la meilleure fête de toute car la plus festive ? Comme une Saint-Patrick sans gueule de bois ? C’est la thèse de cette série et nous adhérons complètement.

Zeweed vous souhaite un merveilleux 420 !

4 articles pour un Pâque de rêve.

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Qu’il était bon et doux, le temps de nos lundis de Pâques et des oeufs surprise que nous découvrions au fond du jardin. Pour parer à ce manque cruel, Zeweed vous propose 4 articles à faire sonner les cloches toute l’année.

Le plus pratique
La Jarre de stockage en forme d’oeuf de la Happy Valley Pipe Company (44 dollars canadiens)
Votre herbe est sèche et friable? C’est que vous la conservez mal et nous avons la solution! Cette jarre est un petit bijou d’artisanat fait à partir d’argile fabriquée localement par une petite entreprise venue d’Oregon.
Chaque produit qui sort de leurs ateliers est unique, fini à la main et avec amour par des Stoners qui ont le souci du détail.
Grâce à sa forme ovale et à sa matière poreuse cette jarre préservera votre herbe à l’humidité parfaite en permanence, un must quelque soit la saison.

Happy Valley Jar, 44 CAD$

Le plus gourmand
Le chocolat au THC spécial Munchies de Kiva confections (25 dollars canadiens par barre)
Impossible de parler de Pâques sans penser au chocolat et impossible de fumer sans avoir un méchant coup de fringale.
Cette édition limitée sortie exprès pour la saison combine les quatres snacks ultimes dans un délicieux mélange sucré salé de pâte de cookies, de morceaux de bretzels, de chips croustillantes et bien entendu de chocolat au lait.
Le tout est d’ailleurs très bien pensé puisque chacun des 20 carrés contient exactement 5 mg de THC, juste assez pour planer sans risquer l’indigestion.
Vous pouvez retrouver la liste des dispensaires proposant ses chocolats sur une carte interactive ici

Kiva 100mg de THC, 25 CAD$

Le plus Pop
Le sweatshirt Bugs Bunny fumeur de joints de 86 shirts (50 dollars canadiens)
Vous demandiez comment déclarer votre amour pour la ganja, les classiques du cartoon et les fêtes de Pâques en même temps?
Ne cherchez plus! Grâce à ce Sweatshirt très fun déniché par notre Alexis préféré vous pourrez frimer dans toutes vos balades printanières ou rester à la maison avec un space cake fait-maison.
Quoi de mieux docteur?

Bugs Bunny Hoodie 50 CAD$

Le plus psychédélique:
La Pipe du lapin pressé d’Alice au Pays des merveilles par RainbowOnThePipe (34 dollars canadiens)
Attention coup de coeur! Les pipes en chêne de cette artiste ukrainienne sont toutes peintes à la main dans le style de l’école picturale de Petrykivka venu du Sud de l’Ukraine et inscrite au patrimoine de l’humanité par l’Unesco en 2013.
Ce style est caractérisé par sa nature très riche, fleurie et colorée, ornant avec distinction cette pipe qui évoque un peu celle de Gandalf dans le Seigneur des anneaux.
Pour cette somme très modique vous pouvez donc obtenir un objet unique et d’un très grand raffinement qui permet des bouffées très douces grâce à son long tuyau.
Un stand, lui aussi sculpté à la main, est d’ailleurs disponible en option pour offrir à cette pipe l’écrin unique qu’elle mérite.

Rainbow on pipe, 34 CAD$

 

OTTO: La machine à rouler les joints

Si vous n’avez 50 000 dollars sous la main (soit le salaire annuel du rouleur de joint de Snoop Dogg ), il existe une solution pour fumer votre herbe à bien-être comme le parrain du ganja-rap: la machine à rouler OTTO.

La machine à rouler OTTO c’est la géniale création lancée en 2017 par Banana Bros. La marque fondée par Dave Richmond et Manny Montano part d’un constat: rouler c’est parfois chaotique et presque toujours une corvée.
Avec OTTO, tout est plus simple: placez votre tabac et votre cannabis dans la machine, appuyez sur le bouton et c’est parti! OTTO va automatiquement scanner la consistance, la texture et l’humidité de votre mélange pour le grinder à la perfection.
Son système de ressort intelligent imite le geste  humain pour adapter sa vitesse et obtenir un résultat parfaitement homogène. Ensuite, OTTO verse le mix dans un cône pré-fait que vous pouvez directement allumer.

Grâce à ses senseurs, fini les galères manuelles, les morceaux d’herbe coincés et le Kief perdu.
Il est aussi possible de n’y mettre que du cannabis, dans ce cas nous vous conseillons de mettre un mélange de weed au CBD light plutôt que de sortir l’artillerie lourde.
Le design vertical de la machine permet même d’incorporer directement du pollen à votre cône:  c’est donc un grinder particulièrement intelligent qui est ici proposé.
Grâce à son système de clip , vous obtiendrez un joint parfaitement roulé, même en pleine tempête: le mélange est préservé dans un réceptacle transparent et hermétique.

Une courte vidéo de présentation de l’objet, histoire de la bête en action:

Détail important: la machine ne roule pas les cônes par elle-même, l’assemblage feuille/filtre est à acheter séparément.
Le pack de 120 cônes et en vente au prix de 40 CAD$ sur le site. Une donnée à prendre en considération si le produit vous intéresse, même si la machine OTTO peut tout à fait être simplement utilisée comme Grinder.
OTTO est tout de même vendue avec 20 cônes non blanchis, un tube doseur (si vous souhaitez l’utiliser avec un vaporisateur ou un bong), un câble de chargement et un kit de nettoyage.

Ze Recommandation : Un gadget idéal pour une fête d’anniversaire ou pour une soirée jeu vidéo.
Plus besoin de perdre du temps à rouler, surtout si vous avez beaucoup de fumeurs en demande.

Ze Verdict : Si l’objet impressionne, c’est avant tout par sa facilité d’utilisation.
Les Banana Brothers inaugure ici une véritable machine Nespresso du Cannabis qui montre le potentiel toujours aussi riche de cette nouvelle industrie. Si l’appareil est un peu cher pour ce qu’il fait il n’en reste pas moins novateur et élégant. Son design très léché et son unique bouton en font un produit à réserver aux connaisseurs désirant se simplifier la vie ou épater la galerie.
Après tout qui a dit qu’on ne pouvait être fumeur et dandy?

La machine à rouler des Banana Bros est disponible au Canada au prix de 150 CAD$: https://bananabros.com/products/otto et en France sur Amazon au prix de 165 CAD$. https://www.amazon.fr/Grinder-%C3%89lectronique-Automatique-Shredded-Remplissages/dp/B081Q8F67D

 

Le CBD fait un tabac chez les gamers pro

Oubliez le cliché du gamer-stoner myxomatosé au THC, ce dernier n’a plus la cote chez les piliers de la console. La faute à ses effets secondaires qui n’aident pas plus à la conduite d’un véhicule qu’à celle d’un jeu vidéo. Aujourd’hui, les gamers carburent au CBD, une tendance sur laquelle nos confrères de High Times se sont penchés.

Il faut être lucide: le cannabis est tout sauf une aide à la mémoire et un boost cognitif. Et pourtant, il reste indissociable des grandes soirées Nintendos et autre week-end sous X-Box.

Mais à l’heure où les jeux vidéos sont de plus en plus sophistiqués avec des compétitions entre gamers qui rapportent gros, s’envoyer en l’air au THC avant d’entrer dans l’arène virtuelle n’est pas recommandé.

Faut-il pour autant se priver des charmes de la belle plante pour jouer sur pixels? Certainement pas. Il faut juste changer de cannabinoïde. En l’occurence troquer son THC pour du CBD.

Cannabis et jeux vidéos

Car le CBD a des propriétés qui en font un allié idéal pour les gamers, grands amoureux de Marie-Jeanne.
De part son effet relaxant, il aide à réduire l’anxiété qui frappe les player digitaux quand l’enjeu est de taille sans attaquer la mémoire et le raisonnement.
De récentes études ont aussi montré que si sur une courte période, la pratique d’un jeu video stimule l’attention, sur une période plus longue, le stress et l’anxiété augmentent considérablement.

Un coup de détente sans effets contre-productifs est donc bienvenue, et en cela, le CBD assure le match sans risquer le carton (yeux) rouges.
Le CBD a aussi des vertus analgésiques bien utiles aux gamers, qui contractent inéluctablement de sérieuses douleurs musculaires, à l’instar du bon vieux “playstation elbow” de la manette.

Si le CBD s’est déjà invité sur les terrains de foot et de basket (la FIFA et la NBA ont autorisé sa consommation), c’est chez les sportifs du salon qu’il s’apprête aussi à faire un tabac.

Le petit guide du BHO

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Alors que la majeure partie des pays hésite encore à légaliser l’herbe dans son plus simple appareil, dans les Etats ayant enterré la prohibition, l’industrie du cannabis propose aux consommateurs des produits de plus en plus forts. Parmi eux, le BHO, un concentré dont la teneur en THC peut atteindre 80%. Zeweed fait le point sur ces extraits aux effets détonnants. .

Le BHO (Butane Hash Oil) est une extraction de fleurs de cannabis qui apparaît pour la première fois dans les années 70 avec The Brotherhood Of Eternal Love, la mafia hippie du Orange County aux Etats-Unis. Cette confrérie de drugs lovers produisait son huile en Afghanistan et la revendait en Californie. Cette opération très lucrative fut brève car leur installation explosa. C’est finalement dans les années 90 que cette technique commença vraiment à émerger notamment au Canada, en Afrique du Sud et aux Pays Bas. À partir de là, le BHO deviendra incontournable donnant naissance à d’autres dérivés comme le Shatter, Crumble et plus récemment le Diamond Sauce.

Elaboré par les joyeux lurons du Brotherhood of Eternal Love dans les 70’s, le BHO continu de faire sauter les laboratoires clandestins et les synapses de ses consommateurs réguliers.

Le Butane Hash Oil est l’extrait de Cannabis obtenu grâce au butane (gaz liquéfié ou solvant liquide), sa teneur en THC peut parfois atteindre 80% ! Pour obtenir un tel concentré, il est indispensabe d’avoir des fleurs et feuilles de bonne qualité. Cette matière végétale est ensuite tassée dans un tube fermé hermétiquement avec une valve aux deux extrémités.
Lorsque le butane est introduit dans le tube, la pression monte jusqu’à l’ouverture de la valve inférieure, qui laissera s’échapper un gaz liquide contenant tous les trichomes de la plante : flavonnoïdes, terpènes et cannabinoïdes. Au contact de la chaleur, le gaz s’évapore et laisse une pâte qui est ensuite passée au vacuum (ou pompe à vide) afin de retirer tous les résidus gazeux. Cette dernière étape est décisive pour la qualité du produit qui en résulte : le  BHO.

À travers le temps, cette technique a évolué et s’est perfectionnée donnant d’autres variantes appelées : Shatter, Crumble ou encore Diamond sauce. Le principe est le même, c’est la matière utilisée qui diffère ou la façon de curer le produit fini.

Les variants: Shatter, Crumble et  Diamond Sauce

Le Shatter est l’extraction la plus populaire mais la qualité reste assez variable. Ce produit s’est très vite démocratisé aux Etats-Unis pour son usage thérapeutique car il ne contient pas de matière végétale et il peut se consommer en vaporisation. On utilise des feuilles de manucure sèches, on obtient alors une pâte maniable, peu collante, de couleur ambrée qui contient entre 70 et 80 % de THC.

À l’inverse du Shatter, le Crumble est réalisé avec de la matière végétale fraîche congelée, ce qui veut dire que le THC est encore sous la forme de THCA. L’extraction  est beaucoup moins sticky, plus friable, et beaucoup plus concentrée en terpènes.  Lorsque la plante est fraîche, il n’y a pas d’oxydation, la couleur est donc beaucoup plus claire et tire sur le jaune ou blanc. La concentration en THC est la même que pour le Shatter mais son profil terpénique est plus complet.

100€ le gramme

Le Diamond Sauce (Jar Tech) est l’extraction haut de gamme par excellence obtenue avec du gaz. Cette technique est apparue il y a moins de 10 ans. Le principe est le même, sauf qu’une fois le produit extrait, on ne le purge pas avec une pompe à vide, mais on le met dans un pot en verre fermé au frais pendant quelque jours. Cela garantit une pression constante dans le pot car l’évaporation est contrôlée. Le THCA se cristallise et se sépare du reste de la solution, d’où le nom de diamant. Les terpènes, flavonoïdes et autres cannabinoïdes restent liquides, c’est ce qu’on appelle la sauce. Le THCA une fois chauffé, se transforme en THCB qui est actif et donc très fort, mais n’a aucun goût. La Terp Sauce elle, a beaucoup de goût mais peu d’effets psychoactifs. C’est l’extraction la plus technique et la plus chère du marché : au delà de 100 € le gramme.

Hôpital garanti pour les cuistots en herbe.

La culture du cannabis étant encore illégale dans une grande partie du globe, les sites d’extractions sont clandestins, souvent établis dans des lieux clos et peu aérés (chambres d’hôtels, garages, caravanes). Or, il faut une grande quantité de gaz pour extraire l’huile, ce qui entraîne beaucoup d’accidents, parfois mortels, dûs aux explosions.

Une simple étincelle d’électricité statique peut provoquer des blessures graves. L’accident survenu dans un hôtel à Toulouse en janvier 2020 illustre bien la dangerosité de ce genre d’opération. Les professionnels, eux, utilisent des machines performantes qui fonctionnent en circuits fermés, (très peu d’évaporation de gaz) dans des infrastructures adéquates (grands espaces, systèmes d’aération) ce qui minimise les risques

L’engouement pour le BHO n’est pas sans danger, il vaut donc mieux éviter de se lancer dans un projet qui peut être hautement explosif comme en témoignent ces vidéos.

 

Les meilleurs vaporisateurs de salon au monde.

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Vous avez passé votre enfance fasciné par la chenille psychédélique d’Alice au pays des merveilles? Ne craignez rien, la technologie est là pour réaliser vos souhaits grâce à l’aide des vaporisateurs!

Un vaporisateur c’est un appareil qui utilise de l’air chaud à très haute température pour créer une vapeur de Cannabis. Pas de tabac ou de combustion au programme, c’est donc un choix idéal pour les poumons les plus sensibles, pour les sportifs, ou tout simplement pour les personnes qui souhaitent profiter de leur Cannabis au maximum. Après tout, il n’existe pas de meilleur moyen de déguster une weed de qualité sans interférence et avec un minimum de pertes.

Le plus classique: le Volcano classic (319 euros, réservés aux herbes sèches)
Le Volcano est un Vaporisateur d’une grande qualité et d’une réputation sans faille de la marque Storz and Bickel, la référence du secteur. C’est d’ailleurs sur cet appareil que les personnages de la série HBO Bored to Death se défoncent. Rien d’étonnant, il est facile d’utilisation et de nettoyage. Le principe est simple, la vapeur (qui est fraîche et abondante avec ce modèle) est stockée dans un ballon coincé par une valve.  Plusieurs ballons peuvent être remplis avec une seule douille, c’est donc un bon moyen de s’amuser entre amis dans votre salon. Même le moins débrouillard d’entre eux saura tirer sur ces drôles de ballons remplis de vapeur.
C’est ludique, accessible et franchement culte.

Le plus puissant: le FlowerPot Vrod (519 euros, fonctionne avec herbes et tous les concentrés de Cannabis).
Si notre modèle précédent était le vénérable grand-père des Vaporisateurs, nous avons ici affaire au brillant descendant. C’est le premier vaporisateur Twax ,c’est-à-dire qu’il peut vaporiser à la fois de l’huile (ou de la wax par exemple) et des herbes sèches. L’occasion de faire vos propres mélanges et de tester de nouvelles sensations. Le Flowerpot est un modèle haut de gamme en Titane (ce qui explique son prix) qui bénéficie d’un flux d’air chaud constant et qui filtre les impuretés. C’est donc le vaporisateur qui apportera le plus de goût et un grand nombre de lattes sur le produit de votre choix, mais c’est aussi le plus complexe à utiliser de notre sélection. Un modèle pour les plus aguerris.

Le meilleur rapport qualité-prix: le Plenty (219 euros, herbes uniquement).
Un modèle moyen de gamme par Storz and Bickel qui est donc garanti 3 ans! Le Vaporisateur est adapté à l’inhalation directe grâce à un tuyau sur lequel vous tirez directement (comme notre amie la chenille d’Alice au pays des merveilles). Très facile d’utilisation le vaporisateur Plenty autorise un large panel de température, de 130° à 202°. Celle-ci est contrôlable facilement en tournant une petite molette. Une fois que la température de vaporisation souhaitée est atteinte, la chauffe est stoppée par sécurité, aucun risque donc de vous endormir et de mettre le feu chez vous. La qualité de la vapeur est évidemment fabuleuse Storz and Bickel oblige, et l’appareil parfaitement silencieux. Le seul vrai point négatif est son look, qui fait penser à une perceuse électrique avec ses couleurs noires et oranges, probablement pour signaler la résistance du produit. Pas franchement aussi classe que le mythique Volcano avec son design triangulaire, mais à ce prix-là on ne va pas bouder son plaisir.

https://www.youtube.com/watch?v=3qX1puUInWc

Le plus aquatique: le Vapexhale Cloud Evo (414 euros, herbes uniquement).
On garde le meilleur pour la fin avec le plus innovant des vaporisateurs de notre sélection. Le Vapexhale Cloud est un concentré de technologie et celui qui vous livrera l’expérience de vaporisation la plus riche grâce à son “Cloud” (en français nuage).  Un exploit rendu possible grâce à son système Perpetuheat avec une chaleur par convection constante. Pour faire simple, le tube en verre interne appelé “Bambou” est entouré d’un système de chauffe pour obtenir une répartition parfaite de la chaleur le long du tube. Le vaporisateur est aussi capable de s’adapter au tirage plus ou moins puissant de tous les stoner pour garder une température de chauffe constante. Un grand nombre d’embouts sont disponibles que vous préfériez un tube en verre classique… ou quelque chose de plus intéressant.  Chaque modèle est livré avec un embout au choix, on vous conseille une de ses merveilles: soit la turbine hydratube qui privilégie les arômes et permet, grâce à son percolateur en barillet de faire tourner l’eau. Soit le hydrahoneycomb qui suit le même principe, mais privilégie la fraîcheur ou le Maestro: l’hydrabomb qui permet de refroidir votre vapeur sans restriction d’air,  grâce à son percolateur. C’est l’embout qui est à mon sens le plus beau et le plus efficace, vous pouvez le voir en action ici.

 

Mike Teeve

 

De la brique à la fleur, ou comment les argentins se sont mis à la bonne weed.

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Progrès de la botanique et production locale aidant, les argentins ont peu à peu délaissés la brique pour la fleur (de cannabis), une différence de conditionnement qui au delà d’offrir une weed de qualité, la propose via des réseaux de production plus sains. Notre Gonzo correspondant Steve Voser nous en parle, crash-test à l’appui.

“Je vais acheter de la weed ce week-end, tu veux choper?” 
Environ un mois après avoir déménagé de Melbourne à Buenos Aires, un nouveau collègue de travail m’envoie un e-mail avec cette question qui ensoleillera ma journée.
Je frappe un «OUI !!!» catégorique sur mon clavier et, quelques jours plus tard, me retrouve dans son appartement du centre-ville, impatient de mettre la main sur mon premier lot de 25g de bonne ganja argentine.

Herbe en brique

C’est dans la cuisine, c’est à l’intérieur d’un paquet de Marlboro“, me lâche-t-il.
La phrase qui tue. “Dans un paquet de Marlboro” : 25 grammes dans un paquet de clopes, ça sentait pas bon la weed qui respire dans un vaste pochon. Avant même d’avoir vu mon acquisition, je fleurai la déception.
Bon gré mal gré j’ouvre le paquet et là:

Une brique épaisse et brune criblée de bâtons et de tiges, le tout puant l’ammoniac.
“Comment est-ce que je coupe ça?” interrogeai-je.
Après avoir réussi à scinder la brique en deux avec un couteau à steak, je parvins à rouler un joint fin et bosselé et m’extirpa sur le balcon pour fumer la chose.
Alors que je contemplais l’air épais d’un début de soirée d’été à Buenos Aires, j’ai eu mon premier goût de « Paraguayo » .
Ma tête est devenue instantanément lourde, mon corps entièrement engourdi. Je rinçais chaque taffe avec une gorgée de bière pour enlever le sale gout.

Le « Paraguayo » (ou « Prensado ») est un type de ganja qui domine le marché argentin du la weed depuis des années.
Il est expédié depuis l’autre côté de la frontière, du Paraguay, le deuxième plus grand producteur de marijuana en Amérique latine, et est vendu conditionné en briques de 25 g compressés à la César.
Pendant longtemps, le Paraguayo était la norme cannabique en Argentine, une donne qui a rapidement changé.
Aujourd’hui, les enthousiastes argentins de la belle plante recherchent de plus en plus activement les « flores » (ou bud/ fleurs de cannabis), les teintures, les crèmes et occasionnellement les extraits.

Militantisme cannabique

Au cours des dernières années, les militants argentins de la weed se sont battus pour légaliser le cannabis à des fins médicinales, mais aussi récréatives.
En 2017, le gouvernement fédéral a partiellement légalisé le cannabis thérapeutique même s’il a condamné et incarcéré des patients qui cultivaient et produisaient leur traitement chez eux.
Le droit de cultiver pour un usage personnel, ou «autocultivo» est toujours au cœur du débat sur la légalisation en Argentine et la raison d’être d’ONG comme CAMEDA et Mama Cultiva, qui milite pour un meilleur accès au cannabis.

«Aujourd’hui, il y a beaucoup plus de sensibilisation et un mouvement plus important autour du cannabis, et je pense que le fait que la plante ait des propriétés médicinales signifie que les gens changent leurs perceptions à ce sujet», explique Agustin, 32 ans et designer dans l’audio visuel.
«Cet été, j’ai cultivé 2 plantes à l’extérieur. Je ne voulais pas continuer à acheter de l’herbe; je voulais cultiver le mien et savoir ce que je fumais», poursuit-il.

Circuit court

Agustin fait parti d’ une communauté grandissante de cannabis-aficionados en Argentine qui cultivent et en vendent une partie.
En général, les Paraguayens sont de bons cultivateurs, mais ils commettent des erreurs impardonnables lors des récoltes et des processus de pressage“, analyse Matías Maxx dans un rapport paru sur ses visites dans une weed-farm paraguayenne.

Beaucoup de paysans récoltent pendant les saisons de pluies et sèchent leurs plantes directement sur le sol sous de grandes feuilles de plastique, processus de guérilla qui crée un terrain fertile pour les bactéries et les champignons. Les branches mal taillées et parfois encore humides sont également projetées sur le sol lors du pressage, exposées aux guêpes et autres insectes,  qui finissent souvent  broyés dans le produit fini.
Une fois que vous aurez appris ce qui se passe dans un prensado, vous ne voudrez plus jamais le fumer“, rigole Frank, un musicien de 32 ans qui a cultivé ses premières plantes au cours de l’été. «Peut-être que les jeunes enfants fument encore. Quand j’étais plus jeune, la weed sous forme de fleur naturelle  était difficile à trouver et cher. »

Grow shops et autoculture

Le fait que des grow shop, magasins de matériel de culture, poussent comme des champignons verts à Buenos Aires a également encouragé plus de gens à cultiver leur propre ganja.
Il y a plus d’accès à des fleurs de qualité, plus d’informations sur la façon de cultiver et plus de magasins vendant les produits nécessaires pour le faire“, explique Juana, qui a fait pousser 10 plants sur sa terrasse l’été dernier.

Légalement aussi, le cadre n’est plus des plus répressifs et la passible peine de prison pour production personnelle ne semble plus vraiment inquiéter des cultivateurs qui n’auront peut-être plus à se soucier de la loi:

L’année dernière, le président Alberto Fernandez a ouvertement montré son soutien à la décriminalisation du cannabis alors que cette année, la ministre de la Sécurité, Sabina Frederic, a annoncé qu’elle étudiait les modèles uruguayens  canadien et américain pour trouver l’inspiration sur une éventuelle dépénalisation en Argentine.
Si ces mesures sont prises au sérieux, les Argentins pourraient bientôt avoir le droit de cultiver leur propre cannabis, enterrant à jamais la weed en brique.

(Article original publié  en anglais le 29/05/20  traduction Zeweed)

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