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SPORT ET CBD : LE COMBO GAGNANT

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“Un corps sain dans un esprit sain” dit l’adage. Un sage conseil que le CBD peut nous aider à suivre. Explications.

Pour être en pleine forme, indépendamment de bien dormir et avoir une alimentation équilibrée, pratiquer une activité physique régulière est indispensable. Pour autant, le sport n’a pas que des bénéfices, en témoigne les grands athlètes comme les sportifs du dimanche. Tandis que les uns subissent le stress  à l’approche d’une compétition, les autres souffrent des inévitables courbatures provoquées par l’effort musculaire. Bref, le sport est bon pour la santé mais on peut en éviter certains désagréments en y ajoutant quelques gouttes de CBD.

Le Cannabidiol, agit sur le système endocannabinoïdien de notre corps. Il influe directement sur le système nerveux central et immunitaire de notre organisme sans créer de dépendance ni d’effet planant. Sa consommation régulière aurait une multitudes d’avantages tant sur le plan mental que physique avant et après l’effort.

Zoom sur les propriétés du CBD:

  • Réduction sensible du stress lié à la compétition ou à la performance.
  • Facilite la récupération mentale en stabilisant le taux de sérotonine après un entraînement ou une compétition.
  • Stimule la  concentration  avant et pendant  une compétition ou un entraînement intensif.
  • Calme les douleurs liées à la sollictiation intense des muscles (crampes, courbatures, blessures musculaire et tendineusess). 
  • Réduirait les inflammations cutanées (eczéma, psoriasis, hématomes).
  • Favorise la décontraction musculaire pendant la récupération après l’effort.

Tous ses bénéfices pour la santé des sportifs ont amené L’AMA ( Agence mondiale anti dopage ) a enlevé le CBD de la liste des produits interdits lors des compétitions sportives le 1er janvier 2018.  Toutefois, il faut bien s’assurer que les produits à base de CBD contiennent moins de 0,3% de THC qui elle, reste une substance dopante prohibée. En France. Cette grande avancée pour le milieu sportif professionnel et amateur a boosté le développement de produits à destination de cette niche plus si minoritaire que ça.

Les athlètes de haut niveau adoubent le CBD et créent leur propre marque

Cédric Doumbé, grand champion français de Kickboxing vante désormais les mérites du CBD  pour le compte de la marque Green Fit Recovery, « une marque française indépendante crée par des sportifs pour les sportifs. » lui même inspiré par les vidéos éloquentes de son homologue outre Antlantique Nate Diaz. D’autres athlètes de haut niveau ne se sont pas fait prier pour mettre en avant les multiples vertus de la super molécule. Un article a même été consacré à Klay Thompson, joueur de NBA qui  rebondit dans le commerce de CBD pour sportifs. D’autres disciplines comme le football, le skate board et le running sont concernés.
La Fédération Internationale de Surf (World Surf League) surfe elle aussi sur la green wave puisqu’elle a donné son aval pour la consommation de CBD aux surfeurs inscrits en compétition afin de limiter l’usage des opioïdes et autres substances néfastes aux consommateurs.
Vous l’aurez compris, le sport et le CBD entament une belle histoire d’amour.

Comment bien choisir son CBD?

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Cannabinoïde star de ces dernières années, le CBD et ses vertus ne sont plus à présenter. Mais devant l’abondance de l’offre, pas facile de s’y retrouver ni décrypter les étiquettes. Pas de panique, Zeweed vous explique tout pour que vous puissiez tirer le meilleur parti de la molécule bien-être.

Il faut rappeler que, si le CBD n’est pas psychotrope (étant même adapté à une utilisation dans le cadre de sports à niveau professionnel), trop en consommer peut générer des effets déplaisants.
L’effet décontractant de la molécule peut assommer (ou en tous cas fortement ramollir) en cas d’excès.
Ce n’est évidemment pas dramatique, mais cela explique l’importance d’un produit de qualité bien dosé.
Un mauvais CBD sera forcément sollicité plus que nécessaire — en particulier pour soulager des douleurs — s’il est de moins bonne facture.

De l’importance de bien s’entourer

Pour éviter cela j’ai deux mots pour vous : Full Spectrum (ou spectre complet en Français).
Si le cannabis est une véritable corne d’abondance, c’est parce que les 120 cannabinoïdes qui le forment sont interconnectés ; si vous optez pour un CBD broad spectrum (sans THC) ou un isolat (ne contenant que le CBD) vous n’aurez du coup qu’une partie des avantages de la plante et donc de ses effets.
C’est ce qu’on appelle “l’effet entourage” et c’est vraiment capital.

De plus, puisque le Chanvre est une plante très sensible aux polluants dans l’atmosphère, nous vous conseillons un produit provenant de France ou d’Europe qui est une zone sensiblement moins saturée en métaux lourds que la Chine, par exemple. Cela garantit aussi une traçabilité accrue, législation européenne oblige.
Nous préconisons d’ailleurs, si possible, qu’il provienne d’une culture organique ou bio, afin de garantir au maximum l’absence de contamination par les pesticides.
Point bonus : cela garantit aussi un bilan carbone moindre, pour votre produit.

De l’importance d’être de bonne extraction

Si votre consommation est à fins médicales (antalgique, somnifère ou anxiolytique), il va peut-être falloir casser la tirelire.
En effet, si 3 méthodes d’extraction existent, elles sont loin d’avoir la même valeur. Aussi bien au sens propre que figuré.
Dans le cas où il s’agirait d’un appui santé, nous vous recommandons une extraction au CO2 (l’équivalent d’une extraction à froid pour l’huile d’olive). C’est la plus fiable et la plus qualitative, puisque toute la procédure qu’on qualifie de “super-critique” se fait à des températures contrôlées, dans un environnement clinique. Les meilleures marques l’utilisent, mais cela impacte directement le prix. L’avantage est que c’est forcément indiqué sur les étiquettes.

Extraction à froid, la fine fleure des extractions.

Si votre consommation est plus ludique, l’extraction à l’huile, bien moins coûteuse, peut vous convenir. Elle se fait en général avec l’huile de chanvre (de qualité alimentaire) dans laquelle les fleurs de cannabis sont cuites avant d’être filtrées une fois le CBD dissous.
C’est une méthode tout à fait viable, mais qui implique moins de CBD (une perte ayant forcément lieu) et un effet entourage moindre (puisque l’extraction se fait à chaud, elle peut altérer certains cannabinoïdes).
La durée de conservation est aussi moins importante qu’avec l’extraction à froid.
Les bonbons, eaux et autres produits alimentaires au CBD utilisent en général cette version qui présente un bon rapport qualité/prix.

Enfin, et si vous ne devez retenir qu’une chose de cet article : fuyez le CBD extrait aux solvants.
C’est la version la moins chère, la plus dangereuse et la moins naturelle, souvent utilisée par des CBD bas de gamme.
De l’éthanol, de l’alcool ou du butane sont utilisés dans cette méthode, qui contamine quasiment à coup sûr le produit final, les solvants ne pouvant jamais être filtrés à 100 pourcents.
Dans le doute, si la méthode d’extraction n’est pas indiquée il vaut donc mieux s’abstenir, même face à une TRÈS bonne affaire.

Extraction par solvants, à éviter absolument.

Delta-8, le THC light et légal (presque) partout aux Etats-Unis

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Oubliez le CBD, voici le delta-8 THC. En vente libre aux Etats-Unis, commercialisé sous forme de fleurs, produits comestibles ou vape pen, le delta-8 THC, ce cannabinoïde (légèrement) moins corsé en effets psychotropes que le THC a tout pour plaire. Zeweed fait le point sur cette ganja light qui pourrait bien représenter une belle manne commerciale en attendant la légalisation fédérale.

Le delta-8 THC (ou simplement delta-8) est un des 120 cannabinoïde présent dans le cannabis. La nature répartissant bien les choses, c’est dans les variétés affichant de faibles teneurs en delta-9 THC, (le cannabinoïde principalement responsable du « high » ) qu’on le trouve en abondance. C’est aussi le fait de n’être présent que dans le chanvre dit industriel qui le rend légal dans tous les Etats-Unis (nous y reviendrons plus bas).

Quelle différence entre delta-8 et THC classique ?

Delta-8 et delta-9 THC sont 2 molécules très différentes. Cependant, ils partagent certaines similitudes, notamment une structure chimique similaire caractérisée par 3 anneaux de carbone centraux et une double liaison. Ils sont également tous deux des agonistes légers des récepteurs CB1 et CB2.
Plus particulièrement, le delta-8 produit un effet enivrant très similaire à celui produit par le delta-9 THC. Cependant, les rapports et les études de laboratoire suggèrent que le delta-8 est environ 50 à 60 % moins puissant que le THC lorsqu’il est administré par voie orale.

Quels effets?

Consommer du delta-8 THC vous fera planer. La molécule reproduit bon nombre des effets du delta-9 THC: de l’euphorie à la détente, du soulagement de la douleur à la bouche pâteuse, de l’hilarité aux yeux rouges, du couch-lock aux munchies … Le delta-8 affecte également la mémoire à court terme et, comme le delta-9 THC, peut provoquer anxiété ou paranoïa chez certaines personnes.

Remarque : le delta-8 est environ 50% moins fort que le delta-9 THC. Cela signifie que si vous avez l’habitude de prendre 10 mg de delta-9 THC, vous aurez besoin d’environ 20 mg pour ressentir des effets similaires.

Vendu sous le même statut que le CBD

Le delta-8 est totalement légal, au même titre que le CBD en vertu de la loi fédérale américaine. Grâce aux modifications apportées au US Farm Bill en 2018, le chanvre (défini comme toute plante de cannabis contenant moins de 0,3 % de delta-9 THC) et tous ses dérivés ont perdu leur classement en tant que substances contrôlées de l’annexe 1.

Parce que le delta-8 est dérivé du chanvre, il est vendu et commercialisé comme un moyen légal de voyager sans bouger dans la plupart des Etats américains. Pour certaines personnes, le delta-8 offre même une expérience plus agréable, principalement parce que ses effets sont plus doux et sa puissance plus faible.

Le delta-8 THC est proposé dans les mêmes préparations que ces cousins CBD et THC : sous forme de teintures, huiles, résine, vape-pen ou en fleurs à fumer.

Le delta-8 est-il complètement  légal ?

La réponse à cette question, en particulier aux États-Unis, est compliquée. Le projet de loi agricole de 2018 rend techniquement légal le delta-8 THC tant qu’il est dérivé du chanvre. Certains États, cependant, ont une interprétation différente du Farm Bill , qui place le delta-8 dans une zone grise juridique.

Jusqu’à présent, New York est le seul État américain à avoir explicitement interdit le delta-8. 11 autres états ne l’ont pas interdit mais restreignent tout de même sa vente (Alaska, Arizona, Arkansas, Colorado, Delaware, Idaho, Iowa, Mississippi, Montana, Rhode Island et Utah).

Le delta-8 est-il sans danger?

Les études disponibles suggèrent que le delta-8 n’est pas toxique pour les rats, les chiens et les singes à des doses allant jusqu’à 9 000 mg par kilogramme de poids.
Mais parce que le delta-8 est considéré comme une substance non réglementée,  ses fabricants n’ont pas à respecter les mêmes normes de qualité que ceux qui commercialisent des produits au THC classic ou au CBD. Ce manque de réglementation n’est pas sans danger: des vape pen au delta-8 se sont avérés contenir des additifs toxiques tels que l’acétate de vitamine E ou affichant des quantités de THC supérieures à 0.3%.

Traduction Zeweed

Témoignage : “J’ai troqué le THC pour du CBD”

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Grand fumeur de joints devant l’Eternel, notre journaliste Hugo a troqué depuis quelques mois son THC pour du CBD. Et il en est ravi. Un choix sain pour bien commencer l’année, ou en tous cas entamer un vrai dry January. 

A l’époque où j’ai commencé à fumer, il n’y avait à Paris que de la weed. Le THC, c’était trois consonnes que les intervenants de la brigade des stup’ essayaient d’inscrire dans nos têtes de collégiens, et le CBD, ça n’existait pas. J’avais 14 ans et une boulette de shit dénichée dans un tiroir du bureau de mon père. Je cherchais de l’argent, mais ma trouvaille avait beaucoup plus de valeur : j’allais pouvoir être un rebelle aux yeux de mes potes avec un truc qui n’allait pas me tuer — mes parents avaient du shit et une vie stable, une santé bonne, pourquoi pas moi ?

“fumer était devenu plus qu’une habitude, c’était une évidence de mon quotidien”

Au lycée, les occasions de fumer se sont multipliées avec les journées dans les parcs, les recoins des quais de Seine ou d’obscures ruelles, les soirées dans les appartements. A la fac, ayant quitté le foyer familial, c’était plus d’occasions dont il était question, mais de fumer ou ne pas fumer. J’étais libre, je pouvais faire ce que je voulais. Alors j’ai fait ce que je voulais. D’année en année, ma consommation a augmenté avec ma liberté, et, dans toute mon indépendance, j’étais devenu dépendant. Il n’y avait plus de choix, plus de question, fumer était devenu plus qu’une habitude, c’était une évidence de mon quotidien. Quand on fait quelque chose tous les jours pendant dix ans, on se demande ce qu’on pourrait bien faire d’autre. A part ne pas le faire.

Alors, il y a quatre mois, je me suis lancé dans l’aventure. Arrêter m’a vite rappelé à quoi la weed me servait. Avec elle, pas d’impatiences, pas de pensées tourbillonnantes, pas d’insomnies, pas de crises d’angoisse. Les symptômes du sevrage, m’a expliqué un spécialiste chez qui j’étais allé étaler mon désarroi. Avant qu’il me conseille d’en prendre, je pensais que le CBD était le summum de l’inutilité, un coup marketing pour des ados influençables et peureux. Suivant les conseils de l’expert, j’ai acheté dans une des très nombreuses boutiques de CBD de Paris un flacon d’huile de CBD. « 20% pour commencer, et si c’est pas assez, tu reviens, je te mets un 30% ». Chaleureuse, cette façon de garder un peu du parler des dealers. On m’a recommandé cinq gouttes sous la langue trois fois par jour, si bien que je me baladais partout avec mon petit flacon qui ressemblait drôlement à une tétine. Quelques semaines plus tard, je regardais la petite tétine avec des yeux reconnaissants. Placébo ou non, peu m’importe :  après 8 heures de sommeil, je me réveille les idées claires alors que j’émergeais avant dans des brumes matinales qui ne se dissipaient qu’après le déjeuner. J’avais troqué contre les crises d’angoisse le niveau d’anxiété normal et réconfortant d’un Parisien lambda, et le THC devenait de l’histoire ancienne. Se voir changer grâce à un effort qu’on fait consciemment tous les jours, c’est comme prendre du muscle en allant à la salle, c’est gratifiant.

“Placébo ou non, peu m’importe :  après 8 heures de sommeil, je me réveille les idées claires alors que j’émergeais avant dans des brumes matinales qui ne se dissipaient qu’après le déjeuner”

Aujourd’hui, c’est des mois qui sont passés, et le lointain souvenir des joints qui m’assommaient ne me manque plus du tout. Le plaisir de fumer de l’herbe, en revanche, oui. Mais la bonne nouvelle, c’est que maintenant que je suis capable de passer des journées sans ma tétine d’huile de CBD, je fume de temps en temps cette herbe qui ne défonce pas. Le joint de CBD que j’ai roulé de mes mains expertes ressemble à ceux que j’ai fumés de mes 14 à 24 ans : la taille, la forme, l’odeur, le goût. Une ressemblance de surface, mais justement un peu de légèreté ça fait du bien. Outre le fait de m’avoir aidé à retrouver une stabilité mentale et émotionnelle, la consommation de CBD s’est accompagnée chez moi d’autres changements réjouissants. C’est incroyable, mais maintenant, je fais du sport tous les deux jours, je me souviens intégralement des films que je regarde et des livres que je lis, je n’ai plus jamais raté une soirée à cause d’une angoisse sociale maquillée en paresse, et à ces soirées, je parle. Tant d’avantages d’une bienheureuse transition que je vous raconterai plus en détails dans les épisodes à venir de cette chronique fumeuse.

Le CBD fait un tabac chez les gamers pro

Oubliez le cliché du gamer-stoner myxomatosé au THC, ce dernier n’a plus la cote chez les piliers de la console. La faute à ses effets secondaires qui n’aident pas plus à la conduite d’un véhicule qu’à celle d’un jeu vidéo. Aujourd’hui, les gamers carburent au CBD, une tendance sur laquelle nos confrères de High Times se sont penchés.

Il faut être lucide: le cannabis est tout sauf une aide à la mémoire et un boost cognitif. Et pourtant, il reste indissociable des grandes soirées Nintendos et autre week-end sous X-Box.

Mais à l’heure où les jeux vidéos sont de plus en plus sophistiqués avec des compétitions entre gamers qui rapportent gros, s’envoyer en l’air au THC avant d’entrer dans l’arène virtuelle n’est pas recommandé.

Faut-il pour autant se priver des charmes de la belle plante pour jouer sur pixels? Certainement pas. Il faut juste changer de cannabinoïde. En l’occurence troquer son THC pour du CBD.

Cannabis et jeux vidéos

Car le CBD a des propriétés qui en font un allié idéal pour les gamers, grands amoureux de Marie-Jeanne.
De part son effet relaxant, il aide à réduire l’anxiété qui frappe les player digitaux quand l’enjeu est de taille sans attaquer la mémoire et le raisonnement.
De récentes études ont aussi montré que si sur une courte période, la pratique d’un jeu video stimule l’attention, sur une période plus longue, le stress et l’anxiété augmentent considérablement.

Un coup de détente sans effets contre-productifs est donc bienvenue, et en cela, le CBD assure le match sans risquer le carton (yeux) rouges.
Le CBD a aussi des vertus analgésiques bien utiles aux gamers, qui contractent inéluctablement de sérieuses douleurs musculaires, à l’instar du bon vieux “playstation elbow” de la manette.

Si le CBD s’est déjà invité sur les terrains de foot et de basket (la FIFA et la NBA ont autorisé sa consommation), c’est chez les sportifs du salon qu’il s’apprête aussi à faire un tabac.

Thierry Bedossa, vétérinaire pionnier du CBD thérapeutique.

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Thierry Bedossa soigne nos amis à quatre pattes depuis plus de 30 ans. S’il est connu pour avoir présenté de nombreuses émissions, c’est surtout son approche éthologique et intuitive du métier de vétérinaire qui fait sa réputation. Nous avons rencontré «l’homme qui murmurait à l’oreille des chiens» pour discuter canins, cannabidiol et perspectives thérapeutiques.

Vous êtes en France un des pionniers dans le traitement au cannabidiol (CBD) de certaines pathologies chez les chiens, je me trompe?
Effectivement, j’ai été je crois parmi les premiers praticiens Français à me pencher sur les avantages liés aux traitements à base de CBD.
Pour mieux comprendre ce qui m’a amené à être convaincu de l’efficacité du CBD dans le traitement des certaines affections, il convient d’expliquer le contexte dans lequel j’ai découvert l’usage de cette molécule. J’ai fait la moitié de ma formation de vétérinaire en Amérique du nord, au Canada comme aux Etats-Unis.
À ce titre, j’ai gardé pas mal de contacts avec des propriétaires à Montréal, New-York ou encore Los Angeles. Or, depuis cinq ans environ, beaucoup de ces propriétaires avec qui je communique régulièrement me parlaient de façon très favorable de leur expérience de traitement au CBD avec leur animal de compagnie. Une possibilité de traitement lié à l’assouplissement, au niveau fédéral, de la vente de CBD, comme de la législation du cannabis dans certains Etats (douze Etats ont à ce jour légalisé la vente et consommation de cannabis NDLR). D’autre part, je suis Membre de L’American Animal Hospital Association (AAHA), qui défend une approche strictement rationnelle et scientifique de  tous traitements.
Je reçois régulièrement leurs conclusions d’essais clinique impliquant de nouvelles approches thérapeutiques pour pas mal de problèmes que rencontrent nos amis à poils. Or, depuis trois ans, je vois passer sous mes yeux études, colloques, essais cliniques et protocoles… tous en faveur de l’usage du CBD.
Ces essais cliniques menés par l’AHAA et les retours de mes amis vétérinaires en faveur de l’usage du CBD pour chiens et chats m’ont ainsi mis la puce à l’oreille, façon de parler (rires).
Enfin, allant aux États-Unis en 2017, j’ai pu constater que dans tous les « Pet-shops* », les étals étaient remplis de produits à base de CBD. Cette même année, au détour de conversations avec d’autres propriétaires, j’ai réellement pris la mesure de l’efficacité du produit… uniquement pour le traitement de certaines maladies.
Mais il ne s’agit pas de faire du CBD à tout va !

Quels types de pathologies sont concernées ?
L’usage du CBD est pertinent dans le traitement des douleurs chroniques, de l’épilepsie et surtout de l’anxiété comme de l’agressivité.
Je me concentre surtout sur l’anxiété et l’agressivité parce qu’en tant que comportementaliste, c’est uniquement sur cet axe que je me suis penché (Thierry Bedossa est LE comportementaliste animalier français, une spécialité qui a fait sa renommée, son succès comme celui de sa clinique NDLR).
J’ai donc tout naturellement orienté mon approche du CBD sur des problèmes d’agressivité, nervosité ou anxiété que les maîtres pouvaient rencontrer avec leurs animaux, plus particulièrement les chiens.

Quand avez-vous commencé à prescrire du CBD pour ces angoisses et états de grande nervosité ?
J’ai commencé en 2018. Il faut savoir qu’à ce moment-là le CBD n’était pas disponible en France.
Je travaille en tant que chercheur et praticien avec quelques Start-Up et, en novembre de l’année dernière, Hector Kitchen m’a sollicité pour savoir si je trouvais pertinent de mettre du CBD dans certains compléments alimentaires afin de traiter les problèmes que je viens de citer.
Hector Kitchen commercialisait un « complément alimentaire », et donc vendu en tant que tel, et non comme un médicament.
Parallèlement à cela, j’ai été démarché par Creso Pharma, un laboratoire Suisse qui lui aussi fabrique un complément alimentaire au CBD.
Fin 2018, des représentants de Creso Pharma sont venus me voir à la clinique pour me pitcher et démarcher sur le sujet CBD. Avec cet argumentaire que l’on retrouve sur leurs sachets de croquettes au CBD : « favorise le bien-être tout en renforçant les défenses immunitaires et en soutenant l’équilibre comportemental et la vitalité de l’animal » (concerné par les troubles cités NDLR). Ce qui correspondait effectivement à ce que j’avais lu dans les rapports d’étude et eu comme retour de la part de propriétaires américains.
Aussi convaincu par les études scientifiques que j’avais lues qu’enthousiaste à la suite de conversations avec des propriétaires américains, je décide alors d’essayer, mais en envoyant mes clients à l’étranger pour qu’ils puissent obtenir cette molécule qui, encore une fois, n’était pas disponible en France.
Après avoir informé les propriétaires, je rédigeais une ordonnance qu’ils pouvaient déposer en Suisse, Belgique ou Luxembourg.

Les résultats ?
Ils confirmaient ce que j’avais lu et constaté aux États-Unis : les résultats étaient aussi probants que pérennes. Encore une fois, en tant que comportementaliste, je ne me suis penché que sur les problèmes liés à l’agressivité, l’anxiété et la nervosité excessive chez l’animal.
J’en ai prescrit à une petite dizaine de chiens et chats et prendrai un exemple pour illustrer mon propos, celui de Kid. Kid est un chien de 16 ans qui avait ce que nous appelons chez l’homme des terreurs nocturnes. Probablement liées à un syndrome de stress post-traumatique.
Non seulement Kid dort maintenant d’un sommeil normal, mais il a retrouvé -qualité de sommeil et repos oblige- une forme assez épatante pour un labrador de son âge. Les retours des autres propriétaires auxquelles j’ai prescrit du CBD sont du même acabit.

Le fait que le CBD soit considéré comme Novel Food* a permis aux propriétaires d’animaux d’avoir un accès rapide à la molécule cannabidiol. C’est une bonne chose?
Les organisations professionnelles auraient préféré que le CBD soit considéré comme un médicament et non comme un aliment complémentaire.  La mise sur le marché de médicaments vétérinaires est en effet corrélée à de bien plus grandes contraintes réglementaires et leur usage est soumis à prescription vétérinaire, ce qui aurait permis d’encadrer plus fortement l’utilisation du CBD.
Mais le temps d’obtention d’une AMM est aussi beaucoup plus long et réserver le statut de médicament aux produits avec du CBD entraînerait, à mon avis, une perte de chance pour de nombreux animaux dont l’état douloureux est susceptible d’être amélioré avec cette molécule.
Par ailleurs, la France est assez en retard par rapport à d’autres pays européens qui ont déjà assoupli les règles concernant l’usage thérapeutique du CBD et il serait dommage de s’isoler encore davantage en adoptant une position restrictive. Il nous faut réfléchir dans l’intérêt de nos animaux, de leur santé et de leur bien-être. 

*Les « Pet-Shop » sont des magasins distribuant des aliments, produits et médicaments pour animaux, mais en dehors du circuit vétérinaire, sans consultation ni ordonnance donc.

** Le CBD est commercialisé comme Novel Food, entendre comme complément alimentaire,

 

Hong Kong interdit le CBD et le classe comme “drogue dure”

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Depuis le 1er février la consommation de CBD à Hong Kong est passible des mêmes poursuites judiciaires que celles prévues pour l’héroïne ou la cocaïne. Le gouvernement de la région administrative spéciale chinoise estime que la molécule, pourtant dépourvue d’effets psychoactifs, est une “drogue dure”.

Conséquence d’une loi votée en juin dernier par le parlement de l’ancienne colonie britannique et entrée en vigueur mercredi 1er février, la possession comme la consommation de CBD sont désormais passibles d’une peine  7 ans de prison et d’une amende d’1 million de dollars HKG, soit près de 117.000 euros. Quant aux contrevenants qui produiraient ou feraient commerce de la molécule chanvre bien-être, ils  risquent la réclusion criminelle à perpétuité.

La décision s’applique également aux voyageurs étrangers qui transporteraient dans leurs bagages des produits à base de CBD.  Alors que le nombre de passagers aériens est en nette augmentation depuis la fin des mesures anti-Covid décidé par Pékin au mois de janvier, le service des douanes de Hong Kong a annoncé qu’il intensifierait les contrôles aux rayons X et aux scanners ioniques afin de détecter toute trace de CBD dans les bagages des passagers débarquant sur le territoire indépendant au 7,5 millions d’habitants.

Un coup dure pour l’industrie florissante du CBD, en plein essor à Hong Kong depuis deux ans. Les boutiques qui faisaient commerce de cannabidiol n’ont eu d’autre choix que de mettre la clef sous la porte. Depuis l’annonce de la mesure au début de l’été 2022, plus de  77 000 produits contenant du CBD ont été cédés aux autorités.

Etats-Unis : La FDA annonce qu’elle ne réglementerait pas le commerce de CBD.

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La Food and Drug Administration (FDA) la haute autorité régulant le commerce des médicaments et aliments aux US, a annoncé jeudi 26 janvier sa décision de ne pas imposer de réglementation sur la production et la vente de compléments alimentaires à base de cannabidiol. Un revers pour la filière CBD américaine.

Estimant qu’il n’y à l’heure actuelle pas suffisamment de données sur les “divers problèmes de sécurité” liés au CBD, la FDA a refusé d’imposer une cadre précis réglementant les produits dérivés du cannbidiol (CBD) en tant qu’aliments ou suppléments.

La FDA a fait valoir que sa mission d’imposer un cadre réglementaire sur les aliments et les suppléments pour fournir « des indications limitées” ne pouvait pas être assurée faute d’études définitives, appelant le Congrès à créer de nouvelles règles pour le marché en attendant l’agence de régulation américaine puisse proposer un cadre claire au sujet de la production comme du commerce de CBD.

Potentiels problèmes de santé publique

Pour la FDA, la consommation de CBD dans cadre précis soulève de potentiels problèmes de santé publique, en particulier lors d’une utilisation à long terme. Plusieurs études ont fait état de problèmes hépatiques liés à une trop forte absorption de CBD, des interactions avec certains médicaments et un impact sur la fertilité chez les hommes. Le CBD pourrait aussi avoir des conséquences néfastes sur la santé des enfants et des femmes enceintes.

Un cadre réglementaire précis permettrait aux consommateurs d’être mieux informés sur les risques potentiels liés aux produits CBD. Certains outils de gestion de ces risques pourraient inclure des étiquettes claires, la prévention des contaminants (pesticides, conservateurs), des limites de teneur en CBD et des mesures, telles que l’âge minimum d’achat. Ce même cadre entourerait de façon plus fiable et sécurisée le commerce de produits CBD pour animaux.

Frustration chez les consommateurs

Cette décision intervient alors que de nombreux élus, législateurs, défenseurs de la filière CBD américaine et de groupes de consommateurs aient fait pression pour que le CBD soit vendu sous le statut de complément alimentaire.
Alors que les experts de la santé applaudissent l’appel de l’agence pour plus de preuves, la frustration grandit parmi les leaders du marché du CBD.

58% des 25-34 ans estiment que le CBD pourrait faire baisser le nombre de consommateurs de cannabis.

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Alors que la vente de fleurs de CBD a été validée par le Conseil d’Etat et qu’en Europe le marché du chanvre bien-être explose, Zeweed a voulu en savoir plus sur la façon dont le CBD est perçu dans l’Hexagone. Les Français sont-ils bien informés? Quels sont les modes de consommation privilégiés? Est-ce que le CBD peut faire baisser la consommation de cannabis? Analyse et décryptage du 1er sondage national sur le cannabidiol.

Premier enseignement à tirer de l’enquête menée par l’Ifop pour Zeweed en partenariat avec le Syndicat du Chanvre;  seuls deux Français sur cinq (40%) s’estiment bien informés sur le CBD. Un chiffre plutôt encourageant quand on sait que la dédiabolisation passe par l’information. Sans surprise, ce sont les jeunes qui sont les plus au fait avec 61% des moins de 35 ans qui seraient bien informés contre seulement 21% chez les seniors (plus de 65 ans).

Les électeurs de gauche très renseignés, les sympathisants de droite plutôt gauches sur le sujet.

Autant que l’âge des personnes interrogées, les affinités politique sont aussi clivantes puisque 60% des sympathisants La France Insoumise (LFI) se disent bien informés sur les indications et modes de consommation du CBD alors qu’ils ne sont que 25% pour les électeurs votant Les Républicains (LR). Nous apprenons aussi que contrairement aux idées reçues,  voter vert n’implique pas nécessairement  une bonne connaissance de la plante puisque seul 40% des sondés ayant donné leur suffrage au parti écologiste (EELV) en 2017 seraient bien informés sur le CBD.

Réponses à la question “Comment vous estimez-vous informés sur le CBD ?”

Plus d’un quart des Français a déjà essayé le CBD.

L’étude conduite par l’Ifop démontre aussi que plus d’un quart des Français (26%) a déjà gouté au CBD sous une de ses formes (huile, fleurs, tisane ou cosmétiques) alors que 12% des sondés en consomment régulièrement, un phénomène particulièrement dans les villes et CSP à haut revenus. Là aussi, ce sont les jeunes qui montrent l’exemple puisque 59% des 18-24 ans a déjà essayé au moins une fois le CBD.

Réponses à la question “Avez-vous déjà acheté du CBD, et si oui sous quelle forme?”

En ce qui concerne les fleurs de CBD, sa consommation est ventilée de façon égale aux deux bouts de l’échelle sociale : dirigeants et chômeurs sont ainsi les deux catégories les plus plus friandes de chanvre bien-être à fumer (respectivement 30 et 29%),  alors que la pratique ne récolte que 18% des suffrages chez les salariés d’entreprises privées.

Dirigeants et chômeurs sont les plus gros consommateurs de fleurs de CBD.

Dans ce contexte, seul 36% des sondés soutiennent la volonté du gouvernement d’interdire la vente de fleurs de CBD (décision suspendue par le Conseil d’Etat le 21 janvier) avec une majorité relative de 44% s’opposant à la volonté de l’exécutif de prohiber le commerce de fleurs de chanvre bien-être. Sur ce point, les écarts générationnels sont en revanche peu marqués.

Réponses à la question “Soutenez-vous la volonté du gouvernement d’interdire la vente de fleurs CBD?”

58% des 25-34 ans estiment que le CBD pourrait faire baisser le nombre de consommateurs de cannabis.

En cohérence avec le rejet de la position gouvernementale, 42% des français estiment que le CBD  pourrait faire baisser le nombre de consommateurs de cannabis.
Sur ce dernier point, les écarts sont en revanche très nets entre les moins de 35 ans et les 35-49 ans, qui adhèrent majoritairement à cette opinion (respectivement 55% et 49%) alors que chez les seniors, moins rompus aux charmes du cannabis comme à ceux du CBD, ils ne sont que 29% .

Pensez-vous que si la vente de produits à base de CBD était autorisée en France, cela pourrait faire diminuer en partie le nombre de consommateurs de cannabis (qui pourraient opter pour du CBD plutôt que pour le cannabis)
Réponses à la question “Pensez-vous que si la vente de produits à base de CBD était autorisée en France, cela pourrait faire diminuer en partie le nombre de consommateurs de cannabis ?”

Dernier enseignement : ce sont les sondés appartenant aux catégories consommant du cannabis qui estiment le plus que le CBD peut remplacer le cannabis pour les personnes qui essaient de se sevrer du THC.
Comme le professait Gaston Bachelard, “la connaissance vient de l’expérience” .

 

Sondage Ifop mené auprès d’un échantillon de 1 003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 et plus.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 21 au 24 janvier 2022.

Comment nettoyer pipes, bong et autre instruments à fumer?

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Nous avons tous un grinder qui coince, une pipe bouchée ou un bong qui semble avoir traversé les égouts de Montréal en brasse coulée. En ce début d’année où la bonne santé de nos voies respiratoires est plus que jamais d’actualité, un point propreté sur les instruments de bien-être combustible s’impose.

Dans cet article, nous allons vous donner la marche à suivre pour nettoyer tous vos accessoires à fumette, avec des produits que vous avez déjà à la maison.

Nettoyer les pipes, les embouts et les filtres en verre.

Pour les plus feignants (ou les plus riches), il existe une solution clef en main, le Zen Ultrasonic Glass Cleaner. Un appareil qui fait vibrer vos accessoires en verre à une fréquence de 45000 Hertz dans un bain d’eau du robinet.
Il est possible de rajouter du savon, mais étant donné la puissance de l’appareil c’est vraiment facultatif. Cet appareil fonctionne avec tous les petits objets en verre et ne les endommage pas… Mais il coûte 120 dollars canadiens.
Maintenant, voici la solution à moins de 5 dollars.
Prévoyez un sac hermétique, de l’alcool à 90° et du gros sel (du vinaigre blanc et du bicarbonate de soude peuvent aussi fonctionner).
Remplissez le sac aux trois quarts avant d’y mettre vos accessoires (comme par exemple l’embout d’un vaporisateur ou d’un bong) avant de secouer allégrement. Vous allez progressivement voir votre mélange se noircir au fur et à mesure du détachement des particules de combustion de votre accessoire.
Après avoir secoué une bonne minute, sortez vos accessoires, rincez-les à l’eau chaude avant de les essuyer un à un avec une serviette en papier ou avec un mouchoir (propre évidemment).

Nettoyer les pipes et autres accessoires en métal

On peut nettoyer les accessoires en métal exactement comme ceux en verre. Attention, cependant, de vérifier qu’ils ne sont pas sensibles à la corrosion, sous peine de les voir rouiller quand vous rincez.

Nettoyer les pipes et autres accessoires en bois

Pour le coup, on évitera l’alcool à 90°, qui peut décolorer les pipes en bois et laisser des résidus, voire carrément les dégrader.
Pour nettoyer un accessoire en bois, on utilisera la même méthode que pour les accessoires en verre, mais on remplacera l’alcool et le gros sel par du vinaigre et du bicarbonate de soude, sous peine de “parfumer” votre accessoire aux produits chimiques, ce qui serait dommage.
Enfin, si vous souhaitez que votre pipe garde toute sa splendeur, il est possible de cirer les parois extérieures avec de la Cire Renaissance (une cire développée dans les années 50 par le British Museum adaptée à toutes les pipes mêmes les plus délicates).

Nettoyer les bongs.

Pour nettoyer un bong, ce qu’il faut avant tout, c’est un peu de préparation et un grand évier.
Prévoyez 3 élastiques, du film alimentaire ou des sacs de course en plastique, un sac hermétique, une bouteille d’alcool à 90° et du gros sel (il est encore une fois possible d’utiliser du vinaigre blanc et du bicarbonate de soude, mais c’est plus approprié pour nettoyer les accessoires).
Retirez vos accessoires avant de les nettoyer, dans un sac hermétique comme vu ci-dessus, avant de sceller entièrement votre bong grâce au plastique alimentaire et aux élastiques. Mis à part l’embouchure du haut
Le nettoyant solide (le gros sel) doit faire une bonne couche au fond, avant que vous ajoutiez le nettoyant liquide (l’alcool). Maintenant, vous pouvez sceller l’embouchure du haut et… secouer allégrement !
L’objectif est de déclencher les effets décapants et lavants de votre mélange. Prenez votre temps et faites-le avec panache, pour un résultat réussi et que votre pipe à eau retrouve toute sa fraîcheur. Puis, rincez le tout à l’eau claire.


Nettoyer un Grinder

Le plus important est de ne pas perdre votre précieux Kief !
Pour cela, avant de commencer à nettoyer, mettez-le au congélateur pendant une heure, avant d’utiliser une brosse à dents propre pour frotter les parois et extraire tout le matériel incrusté sur un plateau.
Attention de ne nettoyer que les parties qui le nécessitent (ou d’extraire le kief de tous les étages) sous peine, encore une fois, de gaspiller le sacro-saint pollen.
Par la suite, mettez vos parties de grinder dans un sac hermétique rempli d’alcool à 90°, secouez un bon coup avant de laisser mariner pendant 45 bonnes minutes.
Vous allez voir la couleur du mélange changer, videz tout dans un évier mais surtout ne rincez pas à l’eau puisque tout déchet restant se re-fixerait sur votre grinder.
Rincez à l’alcool à 90° avant de laisser sécher et de remonter le tout.
Et voilà, un ménage express de tous vos accessoires, même les plus fragiles.

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