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Le Rwanda se lance dans le commerce de cannabis thérapeutique

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Le Rwanda vient d’autoriser la culture du cannabis à vocation médicale, mais uniquement  à destination de l’exportation.

Le gouvernement rwandais a autorisé la production sur son sol de cannabis à usage thérapeutique destiné exclusivement à l’export, précisant mercredi que cette autorisation ne remettait pas en cause l’interdiction d’en consommer dans le pays.

«Le Rwanda va commencer à recevoir des candidatures pour des licences de la part d’investisseurs intéressés par cette culture thérapeutique à haute valeur ajoutée», indique le gouvernement dans son communiqué. «Ce cadre spécifique d’investissement n’affecte en rien le statut légal de la consommation de cannabis dans le pays, qui demeure interdite», ajoute le communiqué.

D’après le Conseil rwandais du développement (RDB), plusieurs sociétés ont soumis leur offre pour débuter une production locale qui permettrait à Kigali d’accéder au juteux marché du cannabis thérapeutique.

«Nous avons des investisseurs intéressés avec lesquels nous allons travailler dans les jours qui viennent, à présent que les directives sont en place», a déclaré la présidente du RDB, Clare Akamanzi, à la radio-télévision publique. «Les Etats-Unis, le Canada et l’Union européenne (UE) sont d’importants marchés qui achètent ces produits», a-t-elle poursuivi.

Les autorités n’ont pas encore précisé quand la production serait susceptible de démarrer, ni dans quelles régions du pays, dont l’agriculture est le premier employeur. Mme Akamanzi a ajouté que les sociétés sous licence devront «présenter un très solide programme de sécurité qui devra être validé par nos service de sécurité».

«Il y a aura des mesures fortes comme des caméras de vidéosurveillance, des miradors, de l’éclairage public et du gardiennage pour s’assurer que les récoltes ne quittent pas l’exploitation pour se retrouver sur le marché local», a-t-elle précisé. La consommation du cannabis est interdite au Rwanda et les contrevenants sont passibles de deux ans de prison. Les vendeurs encourent 20 ans de prison et même dans certains cas, la prison à vie.

 

Zeweed avec AFP

 

Le Calendrier de l’avent au CBD

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Attendre le 25 décembre au rythme des saveurs du CBD est tout à fait possible !

Marre du chocolat ? nous avons peut-être la solution.  CBD Faktory nous fait découvrir  ce petit bijou de Noël  avec l’occasion de gouter une saveur différente chaque jour en attendant les fêtes.

24 produits de France et d’Italie sont réunis dans ce coffret avec pas moins de 12 variétés différentes au menu, dont la fameuse Amnesia Haze pour les connaisseurs ou encore la Bubble gum. Des petites sucreries que vous pourrez placer dans votre tisane, un vaporisateur ou une feuille slim.

Rappelons que le CBD (cannabidiol) est légal en France, il s’agit de cannabis possédant un taux de moins de 0,2 % de THC, la molécule responsable des principaux effets psychoactifs de la marijuana. Si le CBD n’a pas d’effet stupéfiant, il permettrait de réduire la douleur, l’anxiété et de favoriser l’endormissement. Bref, parfait pour celles et ceux qui souffrent de la déprime hivernale.

Notons que la boutique invite tout de même leurs clients à modérer leur consommation en observant des jours « sans tisane ». Il faudra débourser 99 euros pour acquérir ce calendrier comprenant 12 grammes de verdure.

La commission Européenne ne classifiera pas le CBD en tant que stupéfiant.

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Quelques heures après que l’ONU ai retiré hier le cannabis de l’annexe IV, la Commission Européenne a fait marche arrière, expliquant dans un discret courrier envoyé à l’Association Européenne du chanvre industriel que le CBD ne serait pas classé en tant que stupéfiant. Une décision qui confirme plus encore une légalisation du cannabidiol actée par  la cour de justice de l’Union Européenne il y a deux semaines.

C’est l’Association Européenne du chanvre industriel (EIHA)  qui a eu la primeur de la bonne nouvelle.
La troisième réjouissante annonce en faveur d’une libération du cannabis en deux semaines.
Dans la missive reçue par l’EIHA et publiée sur son site, la Commission européenne indique que le CBD ne saurait être considéré comme un  stupéfiant, mais comme un complément alimentaire (novel food).
Quelques heures  auparavant, l’ONU annonçait le retrait du cannabis de l’annexe IV du tableau I. Une reclassification qui facilitera l’accès au cannabis thérapeutique de malades dans de nombreux pays, et qui devrait ouvrir le champ à des recherches financés par les états en faveur de l’essor du cannabis à visée médicale.

C’est à la lumière de l’arrêt récent de la Cour C-663/18, que la Commission Européenne a réexaminé sa conclusion préliminaire sur le cannabidiol, indiquant qu’il ne devrait pas être considéré comme un stupéfiant au sens de la Convention unique des Nations Unies de 1961. Ce boost en faveur de l’industrie du chanvre bien-être fait ainsi écho au vote de la  Commission des stupéfiants des Nations Unies (CND) qui a eu pour effet de retirer le cannabis du tableau IV de la Convention de 1961 dans lesquels étaient cataloguées les produits aux  “propriétés particulièrement dangereuses avec peu ou aucune valeur thérapeutique”. «Un moment vraiment historique pour l’humanité: les Nations Unies, sur la base des recommandations de l’OMS, reconnaissent la valeur médicale du cannabis et le supprime du Tableau IV de la Convention de 1961. Enfin, l’utilité médicinale du cannabis est officiellement reconnue », s’est réjouit Daniel Kruse, président de l’EIHA . «Après ce vote historique, il convient de souligner que le chanvre industriel et le CBD non médical restent toujours hors du champ d’application de la Convention unique. C’est pourquoi, la deuxième décision de cette semaine est encore plus importante pour notre industrie: à la lumière des commentaires reçus entre autres de l’EIHA et du récent arrêt de la Cour européenne de justice, la Commission européenne conclut que le CBD ne doit pas être considéré comme une drogue et peut être qualifié de nourriture. En tant que président de l’EIHA et pionnier de l’industrie du chanvre depuis 26 ans, je remercie sincèrement l’ONU et notre commission européenne pour ces cadeaux de Noël absolument géniaux! » a conclu M.Kruse, qui a été parmi les premiers à recevoir ce beau cadeau de la hotte du père Bruxelles.

 

Europe legalizes CBD!

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Early in morning today, the long anticipated  judgment of the European Court of Justice was finally rendered, making any ban on CBD illegal in the E.U. And that’s very good news for the blooming and booming French hemp market.

Today marks a great victory for hemp in Europe and its free trade in France, as the European Court of Justice (ECJ) has just rendered its judgment in favor of a total legalisation of cannabidiol (CBD) trade on the old continent.
Deeming illegal the ban in France on CBD, arguing that the molecule has “no psychotropic or harmful effect on human health“.

The ECJ ruling thus validates the trading of CBD in all its forms (including full flower) “legally produced in another member state of the European Union when it is extracted from the Cannabis sativa plant in its entirety“. By doing so, the decision is depriving of any legal basis any inclination to prosecute CBD retailers.
This is also great news for Canadian cannabis companies such as Tyler, Aurora Cannabis, Canopy Growth, Aphria Stock and Cronos, all lurking on a promising Europeen market and its economic outlooks.

L’Europe légalise l’usage du CBD

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Le CBD vient d’être libéré par Cour de Justice Européenne.
Un arrêt historique pour la filière chanvre française et l’avenir de la belle plante.

C’est un grande victoire pour le chanvre français et son commerce dans l’Hexagone :  la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) vient de rendre son jugement, estimant illégale l’interdiction en France de la vente de cannabidiol (CBD) en France, arguant que le CBD en question n’a « pas d’effet psychotrope ni d’effet nocif sur la santé humaine ».

C’est en 2018 que la CJUE a été saisie, par la cour d’appel d’Aix-en-Provence du sort de deux pionniers du vapotage au CBD.
Ladite cour d’appel estimant il y a deux ans que la réglementation française était incompatible avec celle de l’UE.
Les deux entrepreneurs Marseillais, Sébastien Béguerie et Antonin Cohen, avaient été condamnés en première instance par le tribunal correctionnel de Marseille à 18 et 15 mois d’emprisonnement avec sursis, ainsi qu’à 10.000 euros d’amende, les deux hommes se voyant reprocher de vendre une huile pourtant légalement fabriquée en République tchèque, contenant du CBD extrait de la totalité de la fleur de chanvre (feuilles et fleurs comprises), alors que la France n’autorise que l’usage des graines et des fibres.

L’arrêt de la CJUE valide ainsi le négoce de CBD sous toutes ses formes (fleur comprise)  « légalement produit dans un autre Etat membre de l’Union européenne lorsqu’il est extrait de la plante de Cannabis sativa dans son intégralité ». Privant par là-même de base légale toute velléités de poursuite judiciaires d’un gouvernement encore retissant à l’essor de la belle herbe et son prometteur marché. Un sérieux revers pour les adversaires du cannabis, un jour historique pour deux marseillais comme pour un futur vert et prospère.

 

CBD: On a testé LAMARIEJEANNE

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L’année dernière nous vous avons présenté LAMARIEJEANNE,  une entreprise française spécialisée dans le CBD de luxe et de collection.
Après notre rencontre avec les trois entrepreneurs à l’origine du projet , nous avons décidé de tester leurs produits en compagnie d’une néophyte dont nous avons recueilli les candides avis.

2020 est décidément une année interminable, si vous souhaitez un peu de décontraction voici trois variétés de chanvres au CBD (toutes en dessous de 0,2 pourcents de THC) avec des palettes aromatiques très différentes.
Toutes les variétés ont été dégustées avec vaporisateur à fouet réglé à 180 degrés.

 

La plus accessible : la Mulâtresse Solitude (Sativa/ 2,98% de CBD)

L’histoire : Cette variété est nommée en hommage à une figure historique de la résistance des esclaves en Guadeloupe, malgré son destin tragique (elle est exécutée au lendemain de son accouchement) la Mulâtresse Solitude est une personnalité majeure du combat pour les droits de l’homme.

L’avis Zeweed :Aussi suave qu’exotique grâce à ses notes sucrées et à son doux effet, la Mulâtrasse Solitude est  idéale pour faire un break sans risquer de se déconcentrer.
A déguster aussi bien au bureau en rêvant de vacances qu’à la plage.

L’avis néophyte: “C’est bon! Ça me donne envie de boire un cocktail au rhum”

La palette de goût : Papaye/ Amande/ Coriandre

Le prix: 20 euros les quatres grammes

La plus littéraire: la George Sand (Sativa/ 4,35% de Cbd)

L’histoire : On ne présente plus l’une des écrivaines la plus prolifique de l’histoire de France. Une grande figure féministe à la plume acérée.

L’avis Zeweed : À la manière de la personnalité dont elle porte le nom cette variété est assez androgyne et correspond aux deux sexes grâce à son parfum raffiné évoquant la sensualité des boudoirs d’antan.

L’avis néophyte: “Ça pose mais dans le bon sens, je me sens plus détendue”

La palette de goût : Pamplemousse/ Menthe/ Aneth

Le prix: 30 euros les 4 grammes

La  plus fastueuse : la Marquise de Pompadour (Sativa/ 4,59% de CBD)

L’histoire : Cette favorite du Roi Louis XV était une grande protectrice des arts et une des plus grandes femmes fatales de l’histoire de France. 

L’avis de Zeweed : Si on avait fumé du chanvre à Versailles cette variété aurait probablement été la plus populaire, avec son parfum enivrant et son effet très décontractant sont parfaits pour écouter de la musique baroque en galante compagnie. Mention spéciale pour sa robe Or vert ravissante qui en fait un véritable bijou végétal.

L’avis néophyte: “Elle est vraiment super jolie cette weed !”

La palette de goût : Citron/ Ananas/ Poivre

Le prix: 40 euros les 4 grammes

Si vous souhaitez tester ses variétés, 20 % de réduction sont accordés à nos lecteurs sur le site de LAMARIEJEANNE avec le code Zeweed.

 

 

 

 

Klay Thompson rebondit dans le commerce de weed pour sportifs.

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Le basketteur Klay Thompson, associé à Alex Morgan, Paul Rodriguez et Travis Pastrana, vient de lancer « Just Live », soit une ligne de produits au CBD destinée aux sportifs. Un panier gagnant et un joli pied de nez de la part du joueur star des Warriors arrêté en 2011 pour possession de cannabis.

C’est lors d’une rééducation après la rupture d’un ligament croisé en 2019 que Klay Thompson a découvert plus précisément le cannabidiol (CBD) molécule qui lui permettra une rapide convalescence. Question weed, l’arrière des Warriors de San Francisco s’y connaissait pourtant bien, puisque le jeune homme de 30 ans tâtait déjà abonnement de la chose, mais plutôt sa version planante, celle avec force THC et moult effets drôles.
Une passion pour la ganja qui lui valu une arrestation pour consommation, lors d’une soirée organisée pour fêter la victoire des Warriors contre les Cougars de Houston, nous sommes en 2011.

9 ans et une révolution cannabique plus tard,  Klay Thompson va continuer de déclarer sa flamme pour la belle plante, mais avec un business plan et un cannabis qui serait cultivée sur mesure pour les sportifs.
Plus question de  weed  taillée pour des  soirées-fumette-pompette autour de la table basse, l’idée est  d’utiliser les propriétés de la ganja pour la récupération après entraînement ou en cas de blessures.
Lancée avec d’autres figure A-list du monde sportif  comme la footballeuse Alex Morgan, le skater Paul Rodriguez et le pilote moto Travis Pastrana, la marque « Just Live » propose uniquement des produits contenant du CBD  et très peu de THC.
« Après ma blessure et considérant la direction que je souhaite donner à ma carrière, la façon avec laquelle je veux me préparer en dehors des matches et séances d’entraînement ; utiliser un produit sain pour me soulager (le cannabis NDLR) plutôt  que des opioïdes ou des médicaments s’est naturellement imposé. »
 « Cela m’aide à dormir. Je dors huit heures par nuit désormais, et j’en ai besoin. Cela aide mes performances aussi, ainsi que pour mes douleurs corporelles que j’avais au quotidien. » explique Klay dans le dossier de presse qui accompagne le lancement de « Just Live »

https://vimeo.com/472422361

Le triple champion (et toujours THC aficionados à ces heures perdues) est conscient d’une certaine image négative que peut colporter l’herbe et des inquiétudes de certains à voir des sportifs et athlètes de haut niveau en faire la promotion. Son autre mission: casser les préjugés.
« La stigmatisation vient du fait que c’est une “drogue” que l’on fume. Mais il y a tellement de formes différentes, que ce n’est pas obligatoire de le fumer. Ça peut être de la crème, des comprimés ou de la lotion. C’est une façon naturelle de soigner les athlètes de haut niveau, et d’un point de vue personnel, c’est comme prendre de l’aspirine pour un mal de tête ou du paracétamol pour les courbatures. » Et pour les maux de tête d’une toute autre nature, il y a la ligne de weed de Santana, pour des performances  de (très) haut niveau.

La France arrive sur le marché des boissons au CBD avec BAGA.

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Les bordelais Gaspard Duval et Antoine Grenier viennent de lancer BAGA, une ligne de boissons au CBD. Fabriqués en Nouvelle-Aquitaine, ces rafraichissements zénifiants se déclinent en trois parfums. Disponibles en commande sur le net, BAGA fera son arrivée en rayonnages dans le courant du mois d’octobre.

L’aventure des boissons BAGA ne commence pas avec qui on pourrait l’imaginer : loin des stéréotype, les fondateurs ne sont ni des hipsters-surfeurs de tendance, ni des serials-opportunistes, ni des stoners momentanément reconvertis dans le CBD en attendant la légalisation.
Mais deux jeunes hommes sains, smart et simples dont les motivations initiales prennent à rebrousse poil tous les clichés des cannabis start-uper.
Nous avons découvert le CBD il y a 2 ans en recherchant un traitement alternatif pour la pelade universelle, une maladie auto-immune dont je suis atteint. A l’époque, nous étions en Master 2 IAE à Bordeaux. Il faut savoir que le CBD est un formidable régulateur du système immunitaire. Et ça, c’était une très bonne nouvelle pour moi (rires). J’ai donc commencé à prendre du cannabidiol, et là, petit miracle : mes symptômes ont suffisamment disparus pour que je puisse me passer du lourd traitement que je suivais depuis des années. Aujourd’hui, je ne prend que du CBD, et si j’ai encore ça et là quelques manifestation de la maladie, ça n’a rien à voir avec ma condition « ante-CBD ». Ne serait-ce que d’arrêter les médicament et leur kyrielle d’effets secondaires et pour moi une petite révolution. Puis, aussi bien de façon empirique qu’à la lecture d’études, nous avons  réalisé que le CBD est surtout une solution naturelle particulièrement efficace pour se détendre. (des observations faites en 2018, alors que le CBD et ses vertus étaient encore peu connus du public NDLR). C’est cette sensation de bien-être que nous souhaitons apporter au plus grand nombre » nous explique Gaspard dans un interview on ne peut plus « gestes barrière » puisque conduite au téléphone.

La gamme BAGA (entendez par l’acronyme « les Boissons Audacieuses de Gaspard et Antoine ») de ces Michel et Augustin du breuvage qui soulage est entièrement made in France, et se décline en trois saveurs :
Pêche-Blanche-Verveine,
Framboise-Mélisse et Pomme
Kiwi -Camomille.
Les plantes à tisane, reconnues pour leur effet apaisant, parfument et renforcent l’action relaxante du CBD, tandis que les aromatisations fruitées apportent une touche de gourmandise.
Enrichies avec du CBD naturel (20mg par bouteille de 33 cl), les boissons Baga sont produites dans une démarche responsable, conditionnées dans du verre 100% recyclable.
Une attention particulière portée à la qualité des composants qui se voit et surtout se goûte, tous les ingrédients étant cultivés en France et provenant de l’agriculture biologique ou s’inscrivant dans une démarche de développement durable. Une belle et bonne boisson relaxante pour nous comme pour la planète.

BAGA, entre 4 et 5 euros en boutiques spécialisés (courant octobre) et disponible tout de suite en commande ici :
https://fr.ulule.com/projects/102042/checkout/

Playboy lance sa gamme de produits au CBD.

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Après 66 ans de publication d’articles pour adultes, de dessins animés pour grands enfants et d’images de jolie femmes prises dans leur plus simple appareil, l’entreprise d’Hugh Hefner entre dans le doux monde du CBD, étendant sa gamme de produits au « bien-être sexuel ».

Playboy Enterprises, Inc. (Playboy) a annoncé hier, vendredi 18 septembre, le lancement d’une nouvelle gamme de produits à base de CBD « full spectrum », conçus pour «améliorer l’intimité et le plaisir sexuel».
Les trois premiers produits de la gamme comprennent un gel-lubrifiant (47$) un spray lubrifiant destiné aux femmes (45 $) ainsi que d’une boule effervescente de bain relaxante à base d’huile de chanvre, d’huiles essentielles et de pétales de rose (15$).
Dans le détail pour le produit star: le gel-lubrifiant est composé d’une poudre de CBD soluble dans l’eau, de racine de maca et « d’herbe de chèvre cornée » ( ?) , tandis que le spray d’excitant et réservé aux femmes, (parfum vanille) contient du kava-kava, de la vitamine B3 et crée une sensation de chaleur si besoin était.

Le spray pour mesdames (45$)

La rédactrice en chef de Playboy Sex and Culture, Anita Little, explique dans le press-kit que les nouveaux produits CBD de la société dirigé par l’homme en peignoir le  plus célèbre du monde (avec  Lebowsky)   font partie de ses efforts continus de la marque pour « aider à combler l’écart d’orgasme » (sic),
«Notre ambition chez Playboy est d’aider tout le monde et tout le monde à explorer et à rechercher le plaisir», continue la red’chef . «Bien que Playboy ait aidé à inaugurer la première révolution sexuelle, il reste encore du travail à faire pour que tout le monde puisse accéder au plaisir. Nous savons que les femmes en particulier ont moins souvent l’orgasme que leurs partenaires sexuels masculins. »

Le gel intime (47$)

Selon Playboy, des études scientifiques indépendantes indiqueraient en effet que 85% des hommes ont atteint leur apogée lors de leur dernière relation sexuelle, contre 64% des femmes.
Playboy nous apprend aussi que 95% des hommes hétérosexuels éprouvent toujours un orgasme pendant les rapports sexuels , contre 65% pour les femmes.
Messieurs, si besoin était, vous voilà  informés.
Mesdames, le lien pour acheter les huiles du plaisir partagé est ici : 

La boule à bulle pour bain de boules (15$)

Législation sur le CBD en Europe : le grand bon en arrière?

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Rien ne va plus pour le CBD et la filière chanvre du vieux continent! Dans une conclusion préliminaire rendue publique en juin dernier, la commission européenne se dit favorable au classement du cannabidiol (CBD) en tant que stupéfiant. Si cette avis est retenu (le jugement sera rendu à la fin du mois), le CBD naturellement issu du chanvre deviendrait interdit de vente, sa distribution serait désormais régie par l’industrie pharmaceutique et soumise à ordonnance. Une mise à mort de la filière comme du bien-être des patients, au profit du lobby Big Pharma. Analyse.

La Commission européenne travaille actuellement sur le statut du Cannabis sativa L. (chanvre industriel) dans le but d’évaluer si les inflorescences de chanvre et les extraits d’inflorescences de chanvre doivent être considérés comme des aliments ou comme des stupéfiants.
La conclusion préliminaire de la Commission a estimé que  le «cannabidiol, lorsqu’il est extrait du chanvre, doit être considéré́ non pas comme un aliment mais comme un produit stupéfiant”. Une conclusion préliminaire qui s’est déjà concrétisée :  la Commission ayant déjà récemment décidé́ de bloquer toute application d’extraits naturels de chanvre dans le cadre de la règlementation ​NovelFood.​ ​En revanche les applications pour les produits contenant du CBD issu de synthèses chimiques, elles, n’ont pas été́ bloquées​.
Si le CBD est listé comme produits narcotique, seuls les opérateurs pharmaceutiques pourront traiter le CBD naturel… et le processus coûteux de production de cannabis synthétique condamnerait de fait les entrepreneurs et les agriculteurs qui ont massivement investit dans le très prometteur secteur.
Cette conclusion va aussi à l’encontre des propositions faites cette année par l’OMS,  relatives à la modification de la ​convention unique sur les stupéfiants​, propositions qui souhaitent faire sortir de la catégorie narcotique tous les extraits de chanvre contenant moins de 0,2% de THC.

Pourquoi un tel revirement alors que nombre de pays assouplissent leur réglementation aussi bien pour le CBD que le THC ? A qui profite l’interdiction ? Aux Big Pharma.
Pour l’industrie pharmaceutique, l’arrivée et la disponibilité du CBD est une très mauvaise nouvelle. Alors que les laboratoires et distributeurs ont pu compter sur le juteux et accrocheur marché des tranquillisants, antidépresseurs, opiacés et anti-inflammatoire, voilà qu’arrive sur le marché le CBD, une substance naturelle, non addictive, sans effets secondaires et tout à fait efficace dans une grande partie des cas. Et qui serait même prometteuse dans la lutte contre la COVID-19. Une grande avancée pour les patients et malades qui trouvent dans le CBD un véritable soulagement à leurs maux, sans une myriade d’effets indésirables. Une mauvaise nouvelle pour les  grands groupes pharmaceutiques qui ne saurait accepter de perde quelques parts de marché, quand bien même se soit au détriment de l’homme.
Une position qui ne manque pas de nous surprendre, nous, Nord-Américains qui avons adressé avec courage et de beaux résultat la question de la légalisation de la belle plante.
Si cette décision de classer en stupéfiant le CBD était entérinée, c’est un message sans équivoque qu’enverrait les dirigeants du vieux continent : le monde de demain sera celui d’hier, en plus cynique.

C’est encore loin, l’Amérique ?

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