Biodiversité - Page 2

Green R : la top appli écolo conçu par un lycéen.

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Green R, c’est la géniale application qui permet de signaler une zone polluée et d’organiser un ramassage avec d’autres utilisateurs. Conçue par un français de 16 ans, L’appli est à l’image de la génération de son créateur; impliquée, intelligente et farouchement écologiste

La nouvelle génération n’a pas peur du futur. Elle s’arme, prête  à en découdre avec la pollution.
S’appuyant sur la technologie et sur la capacité de mobilisation des citoyens, Green R compte aujourd’hui des milliers de personnes. Le principe : Si vous apercevez un dechet sur la voie publique et que vous n’avez pas le temps ou l’équipement ; Green R vous permettra de donner la localisation de la vilaine ordure pour que quelqu’un d’autre s’en charge. Mais ce n’est pas tout ! Vous pouvez aussi organiser des « Green walk ». Lorsqu’il y a beaucoup d’ordures, les gens peuvent se donner rendez-vous pour nettoyer un endroit à quatre ou cinq personnes en une heure .

« Quand j’ai eu l’idée de cette appli, je me suis dit que j’allais la faire sans trop savoir comment ». On est une génération de plus en plus engagée, on peut faire des choses même en étant jeune », assure Ruben Longin, 16 ans . Fort de son idée et ses convictions,  il n’a pas hésité à soumettre son projet à un codeur informatique rencontré par hasard lors d’un repas avec ses parents. Convaincu, l’homme âgé de 40 ans s’associe à lui. C’est le début de la collaboration et du projet.

Après quelques mois de conception, l’application GreenR voit le jour le 26 juillet 2020.

Le lombricompost: pour une culture de weed saine et bio.

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De plus en plus de cultivateurs fertilisent leurs plantations avec du lombricompost. Une très bonne façon d’alléger l’empreinte environnementale de l’élevage tout en faisant pousser une weed saine et bio 

Le cannabis a beau être une plante robuste, elle a tout de même ses petites exigences agronomiques. La belle ne dédaigne pas la bonne terre, apprécie l’eau la plus neutre possible. Et selon les périodes de sa croissance, sera plus ou moins gourmande en azote, potassium, phosphore, hydrates de carbone, calcium ou le magnésium. Sans oublier quelques oligoéléments : fer, zinc.
Les fabricants d’engrais le savent bien. Et nombre de préparations pondéreuses ou liquides attendent amateurs et professionnels dans les boutiques spécialisées. On peut aussi se fournir auprès d’autres producteurs : les vers de terre.

Milieu humide et chaud

Les plus productifs sont des cousins des lombrics, appelés eisenia. Tous ces vers de terre se plaisent dans des milieux humides et si possible pas trop froids. Entre 18 °C et 40 °C, c’est parfait. Véritables estomacs rampants, les esenia se délectent de toutes sortes de déchets : litière forestière, reliefs de repas, déchets de jardinage, mais surtout lisiers de l’élevage. En fait, pour esenia, le vrai bonheur est dans la bouse.

Millions de vers

Créée en 2003, Worm Power fait le lien entre weed culture et production de lait. Située dans l’Etat de New York, elle collecte des centaines de tonnes de fumiers et de lisiers de bovins, issus des fermes laitières voisines. Déshydratée et réchauffée, cette matière première est épandue sur de longues tables où fourmillent des millions de vers de terres. En toute liberté, ils se repaissent de cet apport et … défèquent à leur tour. En quelques jours, le fumier a laissé la place à une couche de turricules, bien noire et bien calibrée. Très riche en azote, notamment, ce terreau noir est d’une grande fertilité et totalement compatible avec les préceptes de l’agriculture biologique.

Economie circulaire

Worm Power l’affirme : l’utilisation du lombricompost en culture de cannabis est gagnante à tous les coups. études universitaires à l’appui, la compagnie affirme que les plants nourris aux turricules (ou à la fraction liquide, également très riche en matière nutritives) affichent d’intéressantes teneurs en THC. En valorisant ainsi des déchets de l’élevage, relativement polluants pour les sols et l’eau, le lombricompost permet d’appliquer à l’élevage bovin et à la culture d’herbe les principes de l’économie circulaire.

Les performances des vers de terre ont donné des idées aux bipèdes. On ne compte plus les start-up à se lancer dans le gavage des esenia. Etudiant en gestion du paysage et de l’entreprise à l’université (mormone) Brigham Young, Joseph Walker a mis son double cursus à profit de sa petite entreprise de lombricompostage. Aujourd’hui, Omni Earth est l’un des principaux fournisseurs de terreaux de vers de terre des planteurs bio de l’Utah. Le vers à moitié plein ?

Un Dakar plus écologique

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 La mythique compétition automobile qui se déroule en Arabie Saoudite se voudrait plus écologique et donc 100% éco-responsable

« Le rallye Dakar provoque directement et indirectement des dégâts qui sont de plusieurs ordres. Le Dakar va émettre directement près de 40 000 tonnes de CO2 » explique Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’environnement, à propos de la course des 500 automobiles, motos, quads et camions qui vont parcourir quelque 9 000 km à travers le Pérou, la Bolivie et l’Argentine.

Selon l’association, ses conséquences en sont multiples : influence sur le dérèglement climatique, avec ses 40 000 tonnes de CO2 émises, sur les écosystèmes car le parcours traverse des milieux fragiles, mais aussi sur le public, qui va « avoir tendance à aller mimer les fous du volant en achetant des véhicules surdimensionnés par rapport à l’usage qu’ils en feront au quotidien« , le tout sans compter les « décès d’enfants et de personnes qui traversent les rues de leurs villages et qui subissent les vitesses inouïes de ces véhicules. »

Un Dakar plus écologique serait donc possible ? Oui, avec des véhicules plus respectueux des éco-systèmes qu’il traverse et faire taire les critiques qui l’accusent de polluer: ce sont les objectifs que se sont fixés les organisateurs du célèbre rallye-raid, dont l’édition 2020 se conclut vendredi en Arabie saoudite. «Nous avons acquis une certitude: les voitures et les camions de demain se déplaceront avec des moteurs électriques».

Dès la prochaine édition, en 2022, une nouvelle catégorie va voir le jour, réservée aux voitures et camions 100% électriques ou hybrides. En 2026, c’est tous les pilotes et équipages pros qui devront rouler dans des véhicules «zéro émission», c’est à dire sans gaz d’échappement. Enfin, après une période de transfert de technologie vers les concurrents amateurs, le Dakar veut être 100% électrique à l’horizon 2030. «Le principe d’une base de moteurs électriques sera la même pour tous», explique David Castera, «le défi de demain c’est comment on fabrique cette électricité». Les organisateurs laissent la porte ouverte à toutes les technologies existantes ou futures pour produire l’électricité des moteurs.

Le télétravail est-il écologique ?

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La réduction des transports, directe conséquence de la crise de la COVID-19 , a eu une incidence directe sur la pollution atmosphérique, rendant l’air de nos villes nettement plus respirable. Un bienfait très relatif: aussi sédentaire soit-il, le télétravail est loin d’être écologique.

Moins de transports, oui, mais en contrepartie, plus de chauffage domestique et augmentation des déchets informatiques ainsi que du trafic sur le Web.
Les technologies numériques, particulièrement l’usage d’Internet, en forte augmentation en période de télétravail, génèrent des gaz à effet de serre pour la moitié d’entre eux.
En cause, la consommation électrique des centres de données, les réseaux de routeurs et les appareils électroniques.

La pandémie aura aussi vu l’explosion des vidéoconférences, une façon de se réunir qui multiplie plus encore le poids des données échangées, la vidéo étant beaucoup plus gourmande en bande passante que les e.mails. Pour donner un ordre d’idée en matière de bilan carbone:  une minute de vidéoconférence équivaut à l’envoi de 4 courriels de taille moyenne et à 400 minutes d’appels téléphonique!

Une solution éco-responsable et durable pourrait consister en un mélange entre travail à distance et au bureau. “En passant à deux ou trois jours de télétravail par semaine avec en plus un matériel de flex office, on pourrait atteindre une économie d’environ 270 kilos de C02 par an et par jour de flexi-travail hebdomadaire. Ce qui n’est pas grand-chose à l’échelle d’une personne, mais peut devenir énorme à celle d’une entreprise ou d’un millier d’individus“, appuie Raphaël Guastavi (Chef de service adjoint au service “Produits et efficacité matière” de l’Ademe).

Un Noël écologique!

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Noël est synonyme de partage et de générosité. Et si ces valeurs jouaient également en faveur de la planète? Verdir votre réveillon ? Pas de problème nous vous livrons quelques astuces pour un Joyeux Noël bien vert et écolo.

Il ne faut pas oublier que le réveillon est une période très polluante et que diminuer son impact sur l’environnement est l’affaire de tous : en moyenne et chaque année au Canada, plus de 100 millions de cadeaux sont offerts, environ 5 millions de sapins sont abattus, et des milliers de tonnes de papiers sont utilisés pour l’emballage. Entre le sapin, les cadeaux, la décoration, et le repas, les marges de manœuvre sont donc larges.

Oubliez les cadeaux à usage unique, ceux qui génèrent beaucoup de déchets ou qui sont si inutiles qu’ils sont juste laissés à l’abandon. Cours de cuisine, dîners au restaurant, ou activité en plein air, le premier geste à faire pour la planète est de préférer l’immatériel aux cadeaux physiques. Sinon préférez des objets utiles et appréciés, qui dureront de nombreuses années. En outre, choisissez de préférence des matériaux écologiques et remplacez le papier cadeau par un sac en tissu publicitaire.

Acheter un sapin synthétique en pensant faire du bien à la planète est une fausse bonne idée : il faudrait garder son sapin plus de 20 ans pour rentabiliser son impact carbone. Plus écologique, le sapin en pot permet de pouvoir donner une seconde vie au conifère en le plantant de nouveau dans la nature
Si vous installez un sapin naturel, veillez à ce qu’il soit issu d’une sapinière durable. Pensez aux décorations comestibles, que vos  invités seront ravis de dévorer.

Ze Green Docs: Régénération et Bringing it Home!

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Double Feature ce week-end avec “Régénération” et “Bringing it home”, deux documentaires tout frais pour poser un regard nouveau sur notre environnement en général et le chanvre en particulier.
Bonne séance!

 

Régénération (2020)

En pleine vague du bien-être, d’une conscience de la nécessité d’une alimentation meilleure et de la dé-consommation, le nouveau documentaire d’Alex Ferrini interroge sur notre relation à la nature, à ce qui nous entoure, à nos intentions et à notre bienveillance envers nous-mêmes.
Et si nous avions oublié qui nous étions et de quoi notre corps est capable ? Et si nous le voyions comme étant parfait, digne de confiance ?
« Régénération » propose pistes et éléments de réponse à travers des témoignages de personnes ayant vécu une régénération physique et psychique, qui nous livrent leur point de vue sur leur changement de cadre et de philosophie de vie, sur leur relation à la spiritualité, témoignages auxquels scientifiques et experts apportent un éclairage cartésien sur cette nouvelle approche de nos façon d’appréhender la vie.

 

Bringing it Home (2020)

Bringing it home,  où l’histoire du passé, présent et futur du cannabis AKA chanvre à travers des animations et des interviews avec chercheurs, innovateurs, activistes et chefs d’entreprises qui croient (et croissent) grâce à la belle plante, soulignant le potentiel du chanvre en tant que culture de plusieurs milliards de dollars qui pourrait créer des emplois, fabriquer des centaines  de produits durables et sains, proposer des solutions pour le changement climatique, lutter contre la malnutrition, les sols pollués… Demandez le programme du monde de demain !

 

Woody Harrelson donne de la voix à la green agriculture.

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« Kiss the ground », c’est le documentaire essentiel et peut-être salvateur de cette année pourrie. Narrée par Woody Harrelson, cette déclaration de bonnes intentions se veut avant tout terre à terre, pédagogique et pragmatique. Comme un écho au « Solution locales pour désordre global » de Coline Serreau. Disponible sur Netflix, bientôt en libre-accès sur Youtube.

Il aura fallu 7 ans à l’équipe du film pour rassembler experts, données, idées et imaginer une agriculture qui ne soit synonyme de catastrophe annoncée. 7 ans de réflexion pour nous proposer ce qui pourrait bien ressembler à un manifeste comme à un vrai début de solution. Car si la production de biens non périssables génère une grande partie des gaz à effet de serre, c’est l’agriculture intensive, la surexploitation et un processus d’élevage et d’abattage à donner des cauchemars à des gardiens de goulags qui met vraiment notre planète à mal, plus encore que la pollution automobile, maritime et aéronautique réunies.
Il est donc grand temps d’agir et réfléchir avant de mâcher une bouffe qui tue la planète, et coup de bol, il n’est peut-être pas trop tard.

« Kiss the ground », c’est aussi une ONG qui milite depuis plusieurs années et propose un portail web dans lequel, au travers d’une soixantaine de  segments de plus d’une heure, des solutions pour inverser la donne du réchauffement en retrouvant un équilibre naturel sont proposées.
60 podcast de plus d’une heure ainsi que de nombreuses pastilles où l’on apprend, au travers de gestes et bonnes habitudes à prendre, comment sauver notre planète et le futur de nos enfants.
Fabriquer soi même les produits d’hygiène courante (déodorant, dentifrice, savon, crème hydratante), se soigner avec des plantes aussi peu connues que facile à faire pousser dans son jardin ou encore monter son potager en permaculture, tout y est pour créer une saine autarcie loin d’une alimentation à l’emprunte carbone désastreuse. Et sans pour autant finir dans une cabane sans eau courante au fin fond du Yukan.

 

La chasse est-elle vraiment écolo en France?

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Écolos les chasseurs ? C’est en tous cas ce que leur demande l’État français. L’Office national de la chasse et de la faune sauvage de l’hexagone (ONCFS) a pour mission de « conforter la chasse comme élément essentiel de gestion durable de la nature et des territoires ». En d’autres termes, on attend des chasseurs qu’ils contribuent à préserver l’habitat du gibier et à réguler ses populations, selon un plan de chasse établi par la Fédération nationale de la chasse (FNC) et validé par le préfet.

Pour comprendre l’impact de la chasse, on peut se pencher sur les chiffres. Trente millions d’animaux sont tués chaque année par les chasseurs en France. Ce chiffre n’englobe pas le piégeage (autorisé) ni le braconnage, mais bien la chasse légale et déclarée. Selon les bilans de l’ONCFS*/FNC* (2016), 95% de ces animaux sont des oiseaux et des mammifères, petits ou moyens.

Le plus gros des effectifs est constitué par les oiseaux migrateurs (pigeons ramiers, grives, bécasses…). On ne trouvera aucun scientifique pour défendre un quelconque intérêt écologique au tir de ces espèces. La nécessité de leur « régulation » est nulle. Pire, une vingtaine d’espèces d’oiseaux « chassables » sont considérées par l’UICN* comme « menacées » ou « quasi menacées » au niveau européen : tourterelle des bois, sarcelle d’été, vanneau huppé, courlis cendré, etc.

Par ailleurs, un quart des animaux tués à la chasse provient d’élevages. Faisans, canards colverts, perdrix rouges, perdrix grises et autres lapins : selon les éleveurs de « gibier » eux-mêmes (chiffres SNPGC*), 20 millions d’animaux sont lâchés tous les ans ; les chasseurs n’ont le temps d’en tuer qu’une petite partie, car les autres meurent rapidement dans la nature, faute d’adaptation à la vie sauvage.

Quant aux mammifères carnivores, les chasseurs en abattent des centaines de milliers. Renards en tête, mais aussi martres, fouines et autres petits prédateurs indigènes dont il ne viendrait à l’idée d’aucun biologiste de prôner l’élimination, tant le rôle de ces animaux est important dans les écosystèmes et les agrosystèmes. Par exemple, les renards se nourrissent de campagnols et d’autres petits rongeurs qui peuvent causer des préjudices aux cultures en cas de forte présence.

En plus de ceux qu’on abat à la chasse, des milliers de petits carnivores indigènes, y compris des espèces en grande régression comme le putois, sont piégés en toute légalité à la demande des chasseurs qui les accusent de manger… des perdrix lâchées pour la chasse. Le moins qu’on puisse dire est que l’apport écologique d’une telle démarche ne saute pas aux yeux.

Article de Pierre Rigaux de la revue Alternatives Végétariennes 

Sauvez la forêt Amazonienne en la rachetant!

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La forêt Amazonienne, plus grand puit de carbone et producteur d’oxygène au monde, brûle.
Pour le seul mois de juillet, c’est 1600km² qui, selon l’agence spatial brésilienne, ont été déboisés par l’homme à coup de flammes.  Soit quatre fois la superficie de Montréal. A Zeweed, nous avons eu une folle idée: sauver la forêt amazonienne de la déforestation en la rachetant.
Une OPA responsable et citoyenne sur le poumon vert de la planète bleue, c’est un peu notre dernière chance de ne pas finir carbonisés sous serre. Signez la Zeweed.com pétition pour l’Amazonie et contribuez au rachat de notre avenir!

1600 km2 dévastés en juillet 2020, et “Des chiffres qui ne sont pas dus à une incompétence du gouvernement Bolsonaro dans la lutte contre la déforestation, mais qui font bien partie d’une politique de promotion active de la destruction de la forêt, sciemment orchestré par l’actuel gouvernement du Brézil »,  précise si besoin était l’Observatoire du Climat* .

Changer la done est possible.

La forêt amazonienne appartient à neuf pays : Bolivie, Équateur, Pérou, Colombie, Guyane française, Guyana, Suriname, Venezuela et surtout le Brésil, où se trouve les deux tiers de ce sanctuaire de la biodiversité.

Ces États, le Brésil en premier, ont un droit de regard quasi-absolu sur ce qui se passe sur leur territoire, sauf si ça cause des dommages à un autre État, s’il y a une violation de droits humains ou si ça va à l’encontre d’un accord spécifique.

Notre pétition propose, sur fond de droit d’ingérence pour non-assistance à planète en danger, de guérir le mal en s’attaquant au nerf de la guerre : l’argent.
En rachetant à un prix supérieur chaque lopin à celui payé par les multinationales, nous assurerions, pour 250 dollar par habitant du globe, un futur respirable à nos enfants.

En signant la pétition, vous faites avancer l’idée qu’une alternative est possible.

Notre initiative pour le salut de l’Amazonie est accessible ici:

Rachetons la forêt Amazonienne pour la sauver !

*L’observatoire du Climat est une association regroupant plusieurs ONG lutant contre le réchauffement climatique