Alors que les français retrouvent leurs libertés, le sujet cannabis revient en force sur le devant de la scène. Sondage en faveur de la dépénalisation, accord trans-partisan, fronde aux sein de la majorité, grandes enseignes qui se voient bien vendre des plans de ganja: la soif de légalisation n’a jamais été aussi forte. En quatre articles, Zeweed vous dit pourquoi.
Gros coup de mou pour les durs de la prohibition cannabique: le 3 juin un sondage Ipsos nous informait qu’une majorité de français souhaitent désormais la dépénalisation du cannabis. Si cette majorité en faveur d’un assouplissement de la loi de 1970 n’est pas écrasante (51%), elle a le poids des voix qu’elle représente. De quoi sérieusement remettre en cause la légitimité de la politique menée par le locataire de la place Beauvau. Si pour Gérald Darmanin, “il n’est pas question de légaliser cette merde“, l’obstination du premier flic de France a toutes les chances de mettre le candidat Macron dans une posture de la même matière pour les présidentielles.
Une emmerde en cachant toujours une autre, après la récente fronde d’élus de la majorité sur la question cannabis, les députés LREM Caroline Janvier, Patrick Vignal et Jean-Baptiste Moreau ont apporté leur soutient et signature au projet de loi trans-partisane d’Eric Coquerel (LFI), au grand damne du Président, trahi par ses pairs. Tu quoque fili?
Dans le Puys de Dôme, ce sont les enseignes Leclerc et Auchan qui ont fait fît des dispositions encadrant la production et distribution du cannabis en France. Pendant quelques heures, les deux dealers de la grande consommation ont proposé à leurs clients d’acheter des plants du cannabis pour la modique somme de 15 euros. Alertés par des citoyens un peu trop zélés, les gendarmes auront rapidement mis un terme à la belle affaire. Pour les jardiniers en herbe ayant eu la chance de partir avec deux ou trois pots, l’automne s’annonce joyeux.