CBD, cuisine, cinéma, télé, théâtre : l’interview 5 étoiles de Joey Starr

Plus de trois décennies après la sortie d’Authentik, le premier album de NTM, JoeyStarr continue d’étonner et détonner. Que ce soit sur scène, devant ou derrière une caméra, dans sa distillerie ou en cuisine avec les plus grands chefs,
le Jaguarr saute avec une déconcertante aisance d’une passion à l’autre. Olivier Cachin a réussi à le rattraper pour lui poser quelques questions.

C’est quoi le nom de ton magazine ? Zeweed ? Les drogues de beatnik, j’ai arrêté depuis longtemps !” Quand JoeyStarr débarque, c’est toujours l’heure de la punchline. Artiste depuis une quarantaine d’années, l’homme que sa maman appelle Didier, a grandi sous les yeux du public, passant du rôle de barbare du rap français à celui de star du petit écran avec 11 millions de téléspectateurs pour le feuilleton
Le Remplaçant, dont il est à l’origine. L’ancien rappeur de NTM est désormais réalisateur de documentaires, acteur sur les planches et sur grand écran, metteur en scène de théâtre et auteur d’un émouvant récit autobiographique “Le Petit Didier” récit de ses jeunes années. En plus de tout ça, il mange et boit avec des chefs cuisiniers ; il en a même fait un magazine. Pour Zeweed, il nous raconte tout ça, et plus…

Zeweed : Bonjour, Didier. L’autre jour j’ai vu Zoxea des Sages Poètes de la Rue, qui était touché par le fait que Kool Shen a arrêté d’écrire. Et toi ?
Joey Starr : J’écris toujours, mais plus comme avant. Je n’écris plus de chansons, mais du docu à caractère social axé aussi sur le mémoriel. Netflix nous a acheté les développements, donc on n’est pas en train de bricoler ; j’ai monté une prod’ avec trois gars, on fait de la coécriture ; je suis en train de faire un roman graphique avec eux : cinq histoires autour de l’ivresse, l’éthylisme et la distillation. Quand j’ai des velléités de faire de la musique, c’est Tüco qui écrit pour moi [l’ex-Nathy, avec qui Joey a monté le duo Caribbean Dandee, NDLR]. Si on refait un Caribbean Dandee, je vais regratter ; mais là, j’ai mis ça de côté. Mon mode d’écriture est complètement différent quand c’est pour le théâtre ou la fiction. Et j’ai fait Le Petit Didier.

Zw. : Le rap en solo, c’est fini ?
J.S. : Je fais des sound systems et des food systems ; il y a toujours de la musique. Ça peut m’arriver de faire de l’impro : j’anime beaucoup, comme un ambianceur, et je reprends des vieux standards.

Zw. : Tu as l’impression d’être devenu une star grand public ?
J.S. : Ça, je m’en fous. Avec le temps, je comprends que j’ai une fibre artistique qui ne va pas que dans le sens d’écrire du rap…

Le reste de l’interview et les 100 pages du numéro été de ZEWEED sont disponibles en digital via ce lien et dans un kiosque près de chez vous via ce lien

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Journaliste, peintre et musicien, Kira Moon est un homme curieux de toutes choses. Un penchant pour la découverte qui l'a emmené à travailler à Los Angeles et Londres. Revenu en France, l'oiseau à plumes bien trempées s'est posé sur la branche Zeweed en 2018. Il en est aujourd'hui le rédacteur en chef.

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