Jacob

Journaliste et talentueux producteur d'électro, il voit le cannabis comme étant Ze sujet actuel, reflet d'une société qui continue à muter. 

France : Des députés dénoncent le « retard préoccupant » de l’expérimentation du cannabis médical

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Mercredi 16 septembre, la mission parlementaire sur les usages du cannabis a estimé que l’expérimentation du cannabis médical a pris un « retard préoccupant ». « Plus aucun retard ne doit être pris », insiste-t-elle.

L’expérimentation du cannabis médical a pris un retard préoccupant et le gouvernement doit maintenant agir vite, a estimé la mission parlementaire sur les usages du cannabis à l’occasion d’un rapport publié mercredi 16 novembre, qui réclame aussi le feu vert à une production française.

La mission dénonce le retard fort regrettable et préoccupant pris par ce projet, alors que « la France est à la traîne sur la question du cannabis thérapeutique », déjà autorisé dans de nombreux pays européens.

Le gouvernement n’a pas agi de manière suffisamment volontariste, a déploré le président de la mission, le député Robin Réda (LR) en présentant le rapport à la presse. Pour les patients aujourd’hui, ce n’est plus supportable d’attendre un peu plus, a ajouté son rapporteur général Jean-Baptiste Moreau (LREM).

L’Assemblée nationale a autorisé en 2019 l’expérimentation du cannabis thérapeutique pour au moins 3 000 patients souffrant de maladies graves. Elle devait initialement débuter en septembre, avant d’être repoussée à janvier par les autorités sanitaires, qui invoquent les imprévus liés à l’épidémie de Covid-19.

Qui sont les Weedtubers ?

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Véritable rock-stars du Web, les Weedtubers sont des Youtubers spécialisés dans… la weed. Conseils, tests, défis, astuces, il y en a pour tous les goûts et tous les viewers.

Le Weedtuber est un amateur de weed éclairé qui a du temps libre et une mission :  normaliser le cannabis au travers de contenus originaux, drôles et pertinents. Sur les chaines de ces critiques chevronnés de la beuh, on trouvera des tests de produits, des recettes et conseils (comment rouler un joint, faire un space cake) et beaucoup de challenges à la Jackass. C’est à MarijuanaMan2 que l’on l’on doit les premiers segment du genre.
Le canadien de 50 ans, qui se revendique comme le godfather des  Weedtubeur, a commencé sa planante carrière sur Yahoo! dans les années 90, avant de se poser sur la planète YouTube en 2005.

MarijuanaMan2

Si sa chaine est aujourd’hui désactivée pour avoir franchement franchi la ligne d’un certain bon goût, MarijuanaMan2 aura eu le temps de professer sa verte parole et faire des émules.

Ces segments Youtube étant interdites aux moins de 18 ans, il vous faudra double clicker sur les liens ci-dessous

Pour ceux qui ont la chance d’habiter dans des pays/État où le cannabis est légalisé, les Weedtubers ont trouvé refuge sur  plateforme Weedtubers.com.

Dans la grande famille des  Weedtuber, on retiendra Joel Hradecky, plus connu sous le nom de  CustomGrow420 . Depuis son premier poste, il cumule près de  2,5 million de viewers.

Joel divertit ses adeptes avec des vidéos de déballage et de révision de produits à grande vitesse, ainsi que des défis de fumée Sa vidéo la plus regardée montre un Joel sur le point de prendre 2 énormes taffs d’un bang colossal baptisé. «Le briseur de poumon – 30 pouces de malheur».  7 minutes de vidéo qui totalisent 145 millions de vues. Des chiffres qui en disent longs sur la passion vouée à l’herbe par les milléniums. Si les réseaux sociaux sont la vitrine de notre société, peut-être arriveront-ils à dédiaboliser le cannabis dans les pays où il est encore interdit.

 

La saison 2 de Family Business est dispo sur Netflix !

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Après le succès de la saison 1, la série française fait son grand retour et ça tombe bien : on en reveut !

Igor Gotesman renouvelle sa série comique Family Business, l’histoire d’une famille complètement dingue.

Elle débute avec Joseph (Jonathan Cohen) un entrepreneur raté qui décide de transformer la boucherie familiale en “beuhcherie”. Et parce que la famille il n’y a que ça de vrai, il se fait aider par son entourage. Dans le business plan il y a son père (Gérard Darmon) qui détient la boucherie, sa sœur extrêmement douée en gestion (Julia Piaton) et bien-sûr sa grand-mère (Liliane Rovère) qui sait bichonner les plantes. Il y aussi en guest star Enrico Macias (interprétant son propre rôle) qui nous fera danser sur: “Loukoum mon amour !”. Chanson composée spécialement pour la saison 2 de Family Business.

Dans cette nouvelle aventure Joseph va essayer d’abandonner le trafic de drogue, pour ses enfants. Mais pas simple de convaincre ses associés, alors que le business est florissant…

En bonus, les deux acteurs principaux se frottent à l’iconique “interview sandwich” de Konbini

Une pénurie de cannabis médical s’abat sur Malte

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Mayday Mayday ! La nation maltaise est à court de cannabis – à la fois médical et non réglementé – laissant les quelque 40 000 consommateurs de cannabis du pays sans option…

Il s’agit de la deuxième pénurie de cannabis médical à Malte depuis 2018 – mais il y a deux ans, le pays n’était pas encore confronté à une pénurie de produits illicites.

Les deux marques de cannabis médical du pays – Bedrocan et Pedanois – sont en rupture de stock et l’activiste ReLeaf Andrew Bonello qui a déclaré au Malta Today que la pénurie était due à un retard dans le renouvellement des licences d’importation de cannabis médical.

D’après les informations, la marque Bedrocan serait en rupture de stock depuis «deux ou trois semaines», tandis que Pedanois ne serait pas disponible depuis «environ un mois».  Le marché illicite serait également tari et les consommateurs maltais auraient commencé à partager des mèmes sur les réseaux sociaux, se moquant de la situation désespérée et appelant à une action du gouvernement.

La cause ? Il semblerait que les limitations des échanges commerciaux dus à la pandémie de coronavirus, associées aux lois maltaises sur la production et la distribution, ont restreint l’approvisionnement du pays en cannabis.

Les maltais sont furieux face à la situation alors que les représentants de ReLeaf sont sur le point de rencontrer l’autorité médicale  pour essayer de mettre le cannabis entre les mains des patients et adopter des réformes qui empêcheraient de futures pénuries.

AVERTISSEMENT

Suisse : Des tests de distribution de cannabis autorisés

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Par 31 voix contre 7, le Conseil des Etats a accepté de modifier la loi sur les stupéfiants comme l’avait déjà décidé le National. Des études scientifiques sur les effets d’une utilisation contrôlée du cannabis pourront être menées

Des tests de distribution de cannabis seront menés en Suisse. Le Conseil des Etats a donné mercredi le feu vert à de telles expériences dans les grandes villes helvétiques. Le produit ne devrait toutefois pas être exclusivement d’origine indigène, ni biologique.

Par 31 voix contre 7, la Chambre des cantons a accepté de modifier la loi sur les stupéfiants comme l’avait déjà décidé le National. Des études scientifiques sur les effets d’une utilisation contrôlée du cannabis pourront être menées. Elles détermineront notamment les effets des nouvelles réglementations sur la consommation de cannabis à des fins récréatives et leurs conséquences.

Un tiers de la population suisse indique avoir déjà fumé du cannabis, 200’000 personnes en consomment régulièrement. La situation actuelle n’est pas satisfaisante, a relevé le ministre de la Santé Alain Berset. Les répercussions de la consommation de cannabis sont particulièrement visibles dans les villes.

Les essais seront réglementés. Une ordonnance d’application a déjà été rédigée et elle fixe un cadre très strict. La participation aux projets pilotes sera limitée aux consommateurs de cannabis âgés d’au moins 18 ans, a expliqué Johanna Gapany (PLR/FR) au nom de la commission.

Les participants devront prouver qu’ils consomment déjà du cannabis pour participer aux essais pilotes. Ils seront étroitement accompagnés et l’évolution de leur état de santé devra faire l’objet d’une surveillance constante.

Les essais seront limités géographiquement. Ils ne devront pas durer plus de cinq ans prolongeables de deux ans sur demande. La taille du groupe dépendra du type d’essai, mais ne devra pas dépasser 5000 participants.

 AVERTISSEMENT

A Tel-Aviv, la weed tombe du ciel!

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Il pleut de l’herbe! Vendredi après-midi, plusieurs centaines de sachets contenant de la weed sont tombés sur la place centrale de Tel-Aviv. Une averse divine que l’on doit à “Drone Vert”, un généreux groupe de ganja-militants aux actions de haut-vol.

“Il est temps mes chers frères. Est-ce un oiseau ? Est-ce un avion ? Non, c’est le drone vert, qui distribue gratuitement du cannabis depuis le ciel”, a écrit le groupe “Drone vert” dans un message sibyllin sur l’application Telegram, selon des médias israéliens.

Des centaines de petits sachets ont été largués par drone, faisant le bonheur de passants qui se sont empressés de ramasser les paquets de deux grammes de cannabis étalés sur la place Rabin, devant la mairie de Tel-Aviv.

Les deux personnes qui étaient aux commandes de l’aéronef sans pilote ont été interpellées par la police.

Mais la manne céleste ne devrait pas s’arrêter pour autant, “Drone vert” ayant annoncé que le projet “pluie de cannabis” se poursuivrait chaque semaine dans un endroit différent d’Israël, où au total un kilo de cannabis tomberait du ciel.

Si Israël a donné son feu vert à l’exportation de cannabis médical, la production, la vente, l’achat et l’utilisation de cette drogue douce pour des usages récréatifs restent des infractions.

 AVERTISSEMENT 

France : Le cannabis médical dans le brouillard

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En raison du Covid-19, le début de l’expérimentation sur le cannabis thérapeutique, prévue en septembre, est « reporté au plus tard en janvier 2021 », annonçait l’Agence du médicament (ANSM) en juin.

Le soutien d’Olivier Véran

Cette perspective semble elle-même s’éloigner, déplore le collectif de patients ACT (Alternative cannabis thérapeutique). Approuvée par l’Agence du médicament en 2018, fortement soutenue par Olivier Véran alors député et auteur de l’amendement voté par le Parlement en octobre 2019, l’expérimentation, qui devait recruter 3 000 patients souffrant de douleurs résistantes aux autres traitements, reste dans les limbes.

Pas avant mars ?

Béchir Saket, porte-parole et juriste du Collectif ACT, fait les comptes : « Même si le décret sortait aujourd’hui, le temps de former les médecins, de passer les appels d’offres… on ne pourrait pas démarrer avant mars. »

D’autres écueils sont saillants, telle l’absence de budget alloué à l’expérimentation qui suppose notamment que les produits seraient fournis gratuitement par des sociétés étrangères. Ou la tentation de subordonner l’essai au développement d’une filière française. « La mission d’information parlementaire a auditionné plus d’entreprises que de patients. C’est avant tout un sujet sanitaire. »

Statut de produit de santé

ACT, qui menace de démissionner du comité scientifique mis en place par l’ANSM, pousse pour que le cannabis thérapeutique ait au plus vite un statut de produit de santé, et milite pour un moratoire des poursuites contre les patients consommant la substance pour raisons médicales.

Leur crainte est que, les retards s’accumulant, le sujet redevienne politique à l’approche de la prochaine présidentielle, et soit enterré dans l’attente du résultat de celle-ci.

 

Article provenant de Ouest-France par Pierre Richard

France : Que penser de l’amende forfaitaire pour les consommateurs de cannabis ?

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En vigueur dès ce mardi en France, les fumeurs de cannabis et consommateurs d’autres stupéfiants seront passibles d’une amende forfaitaire afin de réduire les achats et trafics de drogue.Si certains espèrent un assouplissement de la répression, d’autres craignent que la mesure ne favorise les dealers. Nos confrères de Libération ont interrogé des consommateurs de cannabis pour savoir ce que cette nouvelle amende allait changer dans leurs habitudes.

La mesure avait été annoncée fin juillet par le premier ministre, Jean Castex, en visite à Nice après des violences commises dans le quartier des Moulins, haut lieu du trafic de drogue de la ville. Elle entre en vigueur ce mardi. Désormais, les fumeurs de cannabis et consommateurs d’autres stupéfiants seront passibles d’une amende forfaitaire de 200 euros. Si elle est réglée sous quinze jours, elle est minorée à 150 euros. Au-delà de 45 jours, elle sera majorée à 450 euros

Nos confrères de Libération sont allés dans les rues de Paris pour aborder ce sujet avec des consommateurs de cannabis. Extrait :

Rémy, 34 ans, Paris

«Ce projet d’amende nous a pas mal intrigués avec mes amis. On en a beaucoup parlé pendant l’été. A la base, je trouvais ça cool de s’orienter vers une amende plutôt que de rester dans ce flou juridique. J’ai vu passer beaucoup de publications sur des blogs spécialisés dans la culture cannabis qui faisaient part de leur opposition. Mais après m’y être intéressé un peu, ce qui en ressort n’est pas hyper positif. «En vérité, l’Etat ne cherche pas à légiférer. C’est encore une fois mettre le sujet sous le tapis et sanctionner. Plus de 1% des Français fument de l’herbe ou du shit quotidiennement. On ne règle pas un problème de société et de santé publique en délivrant des amendes. L’Etat a voulu rendre la lutte contre les stupéfiants plus réaliste avec cette amende, mais on voit que c’est totalement absurde, rien qu’au niveau des quantités. Jusqu’à 100 grammes de cannabis pour bénéficier de l’amende ! Au final, ce sont les dealers qui vont pouvoir sortir plus tranquillement. Sans tomber dans le complotisme, les consommateurs des beaux quartiers sont beaucoup plus en mesure de payer 200 euros. Cette mesure est encore un très bon moyen de contrôler les populations. Dans certains quartiers populaires, là où les gens ne peuvent pas forcément fumer chez eux, la police pourra se faire plaisir et mettre des prunes dans tous les sens.»

Retrouvez l’intégralité de l’article sur le site de Libération

 

Du cannabis pour les éléphants du zoo de Varsovie

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Le zoo de Varsovie va administrer à ses éléphants du cannabis médical pour tenter de diminuer leur niveau de stress, a-t-on appris mercredi auprès des responsables du projet.

Des thérapies au cannabis médical pour chiens ou chevaux sont déjà connues dans le monde mais « il s’agit probablement du premier projet du genre centré sur les éléphants », a indiqué à l’AFP Agnieszka Czujkowska, vétérinaire responsable du programme dans le jardin zoologique de la capitale polonaise.

Du cannabis pour lutter contre le stress des éléphants

Abritant trois éléphants d’Afrique, le zoo commence ainsi à tester les effets sur ces animaux d’une concentration élevée de Cannabidiol dit CBD, qui n’a pas d’effets euphorisants et qui reste inoffensif pour le foie et les reins. « Il s’agit de trouver éventuellement une nouvelle alternative naturelle aux méthodes existantes de lutte contre le stress, surtout aux médicaments » qu’on a tendance à administrer généralement, selon Mme Czujkowska. Les éléphants du zoo de Varsovie, qui ont vécu récemment la perte de la femelle dominante, sont déjà soumis à des contrôles en continu du niveau de stress, évalué sur la base des fluctuations hormonales et des observations comportementales.

Il s’agit d’un projet de longue haleine qui devrait s’étaler sur un an et demi voire deux ans, avant qu’on arrive à des résultats concluants, selon elle. Des programmes similaires pourraient ensuite être lancés sur d’autres animaux vivant en captivité. « Contrairement à ce que certains s’imaginent, le cannabis ne sera administré aux éléphants ni par tonneaux ni par pipe », ajoute en riant Mme Czujkowska.

Les premières doses minimales seront comparables à celles qu’on administre aux chevaux: un flacon d’une dizaine de gouttes d’huile CBD, deux à trois fois dans la journée. « La femelle Fryderyka a déjà pu y goûter et elle n’a pas dit non », s’est félicitée Mme Czujkowska.

Source : AFP

La chasse est-elle vraiment écolo en France?

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Écolos les chasseurs ? C’est en tous cas ce que leur demande l’État français. L’Office national de la chasse et de la faune sauvage de l’hexagone (ONCFS) a pour mission de « conforter la chasse comme élément essentiel de gestion durable de la nature et des territoires ». En d’autres termes, on attend des chasseurs qu’ils contribuent à préserver l’habitat du gibier et à réguler ses populations, selon un plan de chasse établi par la Fédération nationale de la chasse (FNC) et validé par le préfet.

Pour comprendre l’impact de la chasse, on peut se pencher sur les chiffres. Trente millions d’animaux sont tués chaque année par les chasseurs en France. Ce chiffre n’englobe pas le piégeage (autorisé) ni le braconnage, mais bien la chasse légale et déclarée. Selon les bilans de l’ONCFS*/FNC* (2016), 95% de ces animaux sont des oiseaux et des mammifères, petits ou moyens.

Le plus gros des effectifs est constitué par les oiseaux migrateurs (pigeons ramiers, grives, bécasses…). On ne trouvera aucun scientifique pour défendre un quelconque intérêt écologique au tir de ces espèces. La nécessité de leur « régulation » est nulle. Pire, une vingtaine d’espèces d’oiseaux « chassables » sont considérées par l’UICN* comme « menacées » ou « quasi menacées » au niveau européen : tourterelle des bois, sarcelle d’été, vanneau huppé, courlis cendré, etc.

Par ailleurs, un quart des animaux tués à la chasse provient d’élevages. Faisans, canards colverts, perdrix rouges, perdrix grises et autres lapins : selon les éleveurs de « gibier » eux-mêmes (chiffres SNPGC*), 20 millions d’animaux sont lâchés tous les ans ; les chasseurs n’ont le temps d’en tuer qu’une petite partie, car les autres meurent rapidement dans la nature, faute d’adaptation à la vie sauvage.

Quant aux mammifères carnivores, les chasseurs en abattent des centaines de milliers. Renards en tête, mais aussi martres, fouines et autres petits prédateurs indigènes dont il ne viendrait à l’idée d’aucun biologiste de prôner l’élimination, tant le rôle de ces animaux est important dans les écosystèmes et les agrosystèmes. Par exemple, les renards se nourrissent de campagnols et d’autres petits rongeurs qui peuvent causer des préjudices aux cultures en cas de forte présence.

En plus de ceux qu’on abat à la chasse, des milliers de petits carnivores indigènes, y compris des espèces en grande régression comme le putois, sont piégés en toute légalité à la demande des chasseurs qui les accusent de manger… des perdrix lâchées pour la chasse. Le moins qu’on puisse dire est que l’apport écologique d’une telle démarche ne saute pas aux yeux.

Article de Pierre Rigaux de la revue Alternatives Végétariennes 

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