Sport

Nick & Nate Diaz: cannabis et MMA

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Nous vous en parlions,weed et sport font bon ménage. Qu’il s’agisse de Bruce Lee ou de tournois de Jiu-Jitsus sous cannabis, les exemples invalidant le vieux cliché du fumeur scotché sur canapé sont légion. Dans cette grande famille des fighter-stoner, les frères Diaz. Portrait d’un duo de choc.

Cela fait près de 13 ans que les frères Diaz font parler d’eux en affichant publiquement leur passion pour le cannabis. Leur attitude aussi courageuse qu’insolente leur a valu à tous les deux beaucoup de publicités et de problèmes. Ils ont reçus de nombreuses amendes et autres pénalités pour leur engagement, mais aussi un classement dans le Top 3 des plus plus grands sportifs amateurs de Cannabis dans une liste établie par Rolling Stone magazine en 2017.

En 2009 Nick -l’aîné avec 39 ans au compteur- évoque déjà les paradoxes inhérents à sa profession de combattant dans l’UFC dans une interview pour le Los Angeles Times.
Une fédération qui est surement la plus impressionnante et la plus dangereuse au monde puisqu’elle accepte certains des artistes martiaux les plus expérimentés au monde, quel que soit leur style de combat. Le risque n’est donc pas seulement de recevoir un coup mal placé, mais de se retrouver avec une fracture, des déplacements articulaires et j’en passe.
Il démontre dans cette interview que des contrôles et des sanctions plus sévères lui sont tombés dessus qu’à des confrères pris pour Stéroïdes. Il a servi d’exemple en dépit de conséquences bien plus graves des anabolisants pour l’organisme.

Après avoir déclaré en interview: “ Les tests ne sont pas un problème: Je fume de manière presque quotidienne, mais je peux passer les tests antidrogues en 8 jours simplement en me gavant de détoxifiant à base de plante. Vu ce que je transpire par jour c’est évacué rapidement”, Nick paye le prix de son hubris.

En 2015, alors qu’il était sous haute surveillance, il est détecté comme positif et se retrouve suspendu pour 9 mois. Se faisant, il a totalement sacrifié sa carrière sur l’autel du Cannabis… et cela lui réussit puisqu’il a depuis monté une marque de supplément nutritionnel et de produits au CBD avec son frère Nate.

Celui-ci, qui est âgé de 36 ans, s’y connaît aussi très bien sur le sujet puisqu’il s’est lui-même surnommé “Le plus grand stoner de l’histoire du sport – hormis Michael Phelps”. Après ce qui a été qualifié par les journalistes sportifs comme le “combat de l’année” il s’est retrouvé dans de sacrés ennuis après une vidéo de lui en train de vaper en conférence de presse.

Si vous souhaitez voir la vidéo à l’origine du scandale, elle est ici:

 

Cette vidéo lui valut à lui aussi une suspension. Une pause qui ne prendra finalement pas fin, l’eldorado vert étant visiblement plus aguicheur que des combats dans l’octogone. Avec presque 15 ans de combats chacun et une cinquantaine de victoires à eux deux ils bénéficient décidément d’une retraite bien méritée. Un proche à eux témoigne et raconte qu’ils n’envisagent pas pour le moment de renfiler les gants à titre professionnel: “Leur marque est devenue énorme, ils profitent de leur notoriété”.

Les deux frères jouissent grâce à leur engagement d’une crédibilité importante dans la communauté des amateurs de Cannabis. Cela a aidé à faire de leur marque GameUp un vrai succès et leur a offert pas mal d’opportunités.

En 2017 ils se sont par exemple vu offrir un joint à 2000 dollars ayant la forme d’un gant standard de l’UFC:

Leur partenariat est très bien rodé, Nate s’occupe des affaires et d’établir les partenariats pendant que Nick s’occupe de la promotion. On a ainsi pu le retrouver en train de fumer avec Snoop Dogg pour faire la promotion de leurs produits. L’histoire ne dit pas lequel des deux a fini au tapis.

Mike

Snoop Dogg couvrira les JO de Paris pour NBC.

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Le rappeur-acteur-producteur et businessman s’essaiera pour la seconde fois au métier de commentateur durant les Jeux olympiques, qui se tiendront cette année à Paris du 26 juillet au 11 août. Il sera à l’antenne pour le compte de la chaîne NBC, qui a acquis aux Etats-Unis les droits de diffusion du plus grand évènement sportif au monde.

On ignore encore quelles épreuves commentera le Dogg, même si dans une vidéo promotionnelle partagée sur son compte X (ex Twitter), il donnait quelques indications sur les disciplines visées après avoir interviewé cinq compétiteurs américains, (le skateur Jagger Eaton, la gymnaste Suni Lee, la basketteuse A’ja Wilson,  le duo de beach-volleyeuses Kelly Chang et Sarah Hughes) avec humour sur des photos d’eux prise en pleine action (sportive).

«La superstar sera sur place, à Paris, pour fournir des reportages pour la quotidienne ‘‘Olympic Primetime Show’’  a précisé NBC dans un communiqué. “Il explorera les lieux emblématiques de la ville, se rendra à des compétitions, et rendra visite aux athlètes, à leur famille ainsi qu’à leurs amis.» 

Le rappeur avait déjà été invité aux JO de Tokyo en 2021, lors desquels il avait commenté en compagnie de l’acteur Kevin Hart certaines compétitions avec séquences devenues cultes.

« J’ai grandi en regardant les JO et je suis très enthousiaste à la perspective de pouvoir suivre tous ces incroyables athlètes à leur meilleur niveau à Paris, a précisé l’artiste américain le jour de l’annonce faite par NBC. “La compétition sera extraordinaire, et bien sûr, j’amènerai la touche “Snoop” à tout cela. Ce seront des Jeux Olympiques épiques.” a conclu le trublion californien, qui promet d’offrir aux téléspectateurs d’une des grandes chaînes nationale américaine de grands moments de détente.

CBD, l’allié green des golfeurs

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De tous les sports anglais qui se jouent sur l’herbe, le golf est incontestablement -avec le lawn bowling- le moins accidentogène. Et pourtant, la majeure partie des golfeurs sont sujets à des maux ou pathologies causées par la pratique du club sur gazon. Depuis quelques années, le CBD a fait son entrée sur les parcours et s’est glissé dans les caddies des plus grands professionnels du 18 trous. Zeweed a mené l’enquête.

Les exemples d’amateurs de CBD parmi les plus grands joueurs mondiaux ne manquent pas, à l’instar de Lucas Glover (vainqueur de l’US Open 2009) ou Phil Mickelson, qui a été filmé à Augusta pendant le Masters 2019, en train de se ravitailler.

Ses avantages sont variés : le vétéran Scott McCarron, maintenant âgé de 56 ans, s’est tourné vers le CBD pour prolonger sa carrière. Professionnel depuis 1992 et titulaire de 3 titres de championnat, il a récupéré une bonne partie de son endurance et de sa tonicité, grâce au cannabinoïde.
Un résultat qu’il a pu confirmer, grâce à son WHOOP (un appareil qui suit le sommeil et la tension, sans gêner son porteur). Il témoigne : “Pour la première fois depuis environ deux ans que je portais l’appareil, je prenais l’huile de CBD, j’ai commencé le lundi et j’ai eu un sommeil dans le vert, ce qui est un sommeil fantastique. Pendant sept jours consécutifs […] j’ai pris cette huile de CBD le soir, pour m’aider à dormir.”

Scott Mc Carron

Scott Mc Carron en consomme régulièrement depuis 2018, l’année du retrait du CBD de la liste des substances interdites de l’Agence mondiale antidopage et de l’autorisation de son usage en compétition. La PGA (la fédération internationale de golf) a elle-même donné le feu vert au CBD, et l’a inscrit dans sa catégorie de suppléments autorisés.

Endurance et récupération

Avec un temps moyen de 4h30 de jeu, pour un parcours de 18 trous, il n’est pas surprenant que les golfeurs apprécient le soutien du CBD.
Il favorise la récupération, soulage les articulations douloureuses et permet aux golfeurs d’avoir la main plus sûre, grâce à ses effets anxiolytiques.
Un fait confirmé en interview par Glover, dans Golf Digest : “Ma récupération est meilleure […] Je peux voir la différence quand je me réveille le matin.”

Lucas Glover

Dans la même interview, le golfeur a aussi confié avoir beaucoup moins de soucis d’anxiété lors des compétitions, depuis qu’il en consomme régulièrement.
Chaque partie étant un mélange d’endurance, de concentration et de stratégie, être à son meilleur niveau est capital.
Même le chouchou autodidacte du circuit, Bubba Watson, s’est exprimé sur le sujet :
Après une dure journée sur le terrain de golf, je veux pouvoir mieux dormir et laisser l’inflammation dans mon corps diminuer“.

Anti-inflammatoire et ralentisseur de l perte osseuse, le CBD est l’allié idéal des golfeurs, ce sport dont la moyenne d’âge (35 ans) est largement supérieure à celle des autres activités physique licenciées.
Une étude de la société Darren Clarke a d’ailleurs montré que 75 % des joueurs souffrant de blessures récurrentes ont été soulagés partiellement ou complètement par une prise quotidienne de CBD.
La plus connue étant la bien nommée “tendinite du golfeur”, qui peut être extrêmement douloureuse (et qui est la raison principale pour laquelle les joueurs portent des gants spéciaux).

Alors que le golf gagne de plus en plus de terrain et d’adeptes et que le cannabidiol est en plein boom, le marché du CBD à usage sportif ne devrait pas manquer de swing dans les prochaines années.

Mike Tyson: de la boxe à la beuh

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Des boxons du ghetto au gotha de la boxe, des bling du ring aux bongs de weed en passant par la case prison , “Iron Mike” est un athlète aux milles existences qui ne laisse personne indifférent.
Zeweed vous raconte l’étonnante reconversion de ce bad boy que le cannabis a sauvé de ses violents démons.

Mike Tyson fait partie des sportifs qui, au même titre que Bruce Lee, Michael Jordan ou Mohammed Ali, aura marqué l’histoire du sport.
Après de nombreuses frasques qui lui valurent une triste réputation, “l’homme le plus dangereux de la planète” mène une vie bien plus zen.
Aujourd’hui âgé de 55 ans, il a tourné la page des années scandales pour se consacrer à sa nouvelle passion : le cannabis.

Uppercuts et coups de cœur

Michael Gerard Tyson naît à New York en 1966, dans un milieu plus que précaire.
Il est le fils d’une prostituée et d’un mac qui lui mettent de l’alcool dans son biberon, pour l’aider à dormir.
Son enfance difficile (il n’a pour seuls amis que des pigeons) et des soucis de santé (il est d’abord en fort surpoids une bonne partie de son enfance) le marqueront toute sa vie, pour le meilleur et pour le pire.

Comme il le déclare plus tard : “Le seul moyen d’être le meilleur boxeur, c’est de boxer pour survivre, en ayant faim”.
Jeune introverti, il lutte à l’école et enchaîne les larcins. A l’âge de 13 ans, il a déjà été arrêté 38 fois. Tout changera après sa rencontre avec un ancien boxeur, en centre de rééducation pour jeunes délinquants. Celui-ci l’initie au sport et lui présente l’entraîneur et manager Cus D’Amato. Véritable figure paternelle, l’homme devient son tuteur légal à la mort de sa mère, quand il a 16 ans.

En boxe comme en cannabis, Tyson fait dans la bonne frappe

Après un entraînement forcené qui fait de lui “l’homme qui frappe le plus fort de l’histoire” (selon ESPN), il est, à l’âge de 20 ans, le plus jeune boxeur à décrocher un titre poids lourds aux États-Unis.
C’est à cette période qu’il identifie les deux soutiens qui l’accompagneront toute sa vie : le combat, qui lui permet de canaliser sa rage et le cannabis, qui l’apaise.
Tout comme les combattants de l’UFC ou les pros de la NBA après lui, c’est autant pour ses vertus analgésiques que calmantes, qu’il s’entiche de cette plante qui ne le lâchera jamais.

Gloire, décadence et rédemption

Premier boxeur à rassembler l’intégralité des titres poids lourds en 1986, il devient l’égérie de Nintendo pour un jeu de combat nommé Mike Tyson’s Punch out.
Il règne en champion incontesté pendant 4 ans et tout semble aller pour le mieux jusqu’à ce que sa grande sœur (qui l’avait élevé) ,meurt tragiquement. Déboussolé, il perd son premier match et plonge dans la cocaïne.
Une spirale descendante qui le mènera en prison en 1992, pour des faits qu’il nie encore à ce jour et qui lui valurent 3 ans d’incarcération.
Il se convertit alors à l’Islam, décide de se reprendre en main et de laisser tomber toutes les substances dangereuses.
Si cela fonctionne pendant un temps — il est, avec Mohamed Ali et Evander Holyfield un des rares boxeurs à avoir réussi un come back et à récupérer ses titres — ce n’est qu’en 2012, après s’être vu dans un documentaire, qu’il parviendra à arrêter pour de bon la boisson et les excitants, j’étais un porc défoncé” déclare-t-il.

Avec le soutien de sa troisième femme et de ses enfants, il utilise le cannabis comme l’outil principal de sa désintoxication.
Mike fait maintenant passer sa famille (et la fumette) en priorité. Un changement qui a clairement été aidé par la plante, par ses proches évidemment, mais aussi par un soutien psychologique approprié (il consulte la spécialiste américaine du trauma Marilyn Murray, dont il vante les mérites et qui l’a “aidé à guérir de ses souffrances passées”).
Pour lui, c’est clairement la synergie de toutes ses influences positives, qui l’ont aidé à tourner la page.
Si je ne fume pas, je deviens super aigri, le cannabis m’apaise […] en revanche, j’aime beaucoup plus qui je suis quand je fume, j’ai envie d’être cette personne tout le temps

Marijuana Mike

Devenu homme d’affaires, Mike est à la tête d’une marque de cannabis, qui lui rapporte aujourd’hui près de 500 000 dollars par mois et il prévoit de lancer un village de vacances, dans son ranch, pour les amateurs de verdure (qui ne risque pas de manquer de matière, puisqu’ils reçoivent 10 tonnes de cannabis par mois).
Une bonne partie est probablement pour Iron Mike lui-même, puisqu’il a récemment déclaré qu’il fumait pour 40 000 dollars de cannabis par mois, soit presque un demi-million par an.
Un chiffre pas si étonnant (et qui fait écho à la consommation de son ami Snoop), quand on sait qu’il s’enfume littéralement dès le réveil. Car, comme il le présente à Wiz Khalifa en interview : “Si tu réussis ton matin, tu réussis ta journée”.

Tyson Ranch: upercut et KO garanti.

SPORT ET CBD : LE COMBO GAGNANT

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“Un corps sain dans un esprit sain” dit l’adage. Un sage conseil que le CBD peut nous aider à suivre. Explications.

Pour être en pleine forme, indépendamment de bien dormir et avoir une alimentation équilibrée, pratiquer une activité physique régulière est indispensable. Pour autant, le sport n’a pas que des bénéfices, en témoigne les grands athlètes comme les sportifs du dimanche. Tandis que les uns subissent le stress  à l’approche d’une compétition, les autres souffrent des inévitables courbatures provoquées par l’effort musculaire. Bref, le sport est bon pour la santé mais on peut en éviter certains désagréments en y ajoutant quelques gouttes de CBD.

Le Cannabidiol, agit sur le système endocannabinoïdien de notre corps. Il influe directement sur le système nerveux central et immunitaire de notre organisme sans créer de dépendance ni d’effet planant. Sa consommation régulière aurait une multitudes d’avantages tant sur le plan mental que physique avant et après l’effort.

Zoom sur les propriétés du CBD:

  • Réduction sensible du stress lié à la compétition ou à la performance.
  • Facilite la récupération mentale en stabilisant le taux de sérotonine après un entraînement ou une compétition.
  • Stimule la  concentration  avant et pendant  une compétition ou un entraînement intensif.
  • Calme les douleurs liées à la sollictiation intense des muscles (crampes, courbatures, blessures musculaire et tendineusess). 
  • Réduirait les inflammations cutanées (eczéma, psoriasis, hématomes).
  • Favorise la décontraction musculaire pendant la récupération après l’effort.

Tous ses bénéfices pour la santé des sportifs ont amené L’AMA ( Agence mondiale anti dopage ) a enlevé le CBD de la liste des produits interdits lors des compétitions sportives le 1er janvier 2018.  Toutefois, il faut bien s’assurer que les produits à base de CBD contiennent moins de 0,3% de THC qui elle, reste une substance dopante prohibée. En France. Cette grande avancée pour le milieu sportif professionnel et amateur a boosté le développement de produits à destination de cette niche plus si minoritaire que ça.

Les athlètes de haut niveau adoubent le CBD et créent leur propre marque

Cédric Doumbé, grand champion français de Kickboxing vante désormais les mérites du CBD  pour le compte de la marque Green Fit Recovery, « une marque française indépendante crée par des sportifs pour les sportifs. » lui même inspiré par les vidéos éloquentes de son homologue outre Antlantique Nate Diaz. D’autres athlètes de haut niveau ne se sont pas fait prier pour mettre en avant les multiples vertus de la super molécule. Un article a même été consacré à Klay Thompson, joueur de NBA qui  rebondit dans le commerce de CBD pour sportifs. D’autres disciplines comme le football, le skate board et le running sont concernés.
La Fédération Internationale de Surf (World Surf League) surfe elle aussi sur la green wave puisqu’elle a donné son aval pour la consommation de CBD aux surfeurs inscrits en compétition afin de limiter l’usage des opioïdes et autres substances néfastes aux consommateurs.
Vous l’aurez compris, le sport et le CBD entament une belle histoire d’amour.

Sport & Weed : Just dank it.

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Quand on évoque les fumeurs de cannabis, quelques stéréotypes viennent rapidement en tête: de l’ado neurasthénique scotché à sa Playstation au stoner qui reprend Bob Marley dans le métro, les images d’Epinal de la lose ne manquent pas. Or, depuis que l’herbe a été légalisée au Canada et dans 17 états américains, l’offre considérablement a évolué. Et les comportements avec.
Les consommateurs ont pu trouver des weed aux effets positifs et stimulants alors qu’il y a 10 ans, le commun du stoner fumait ce qu’il trouvait, c’est à dire une herbe ou un haschich aussi soporifique que sédatif. Parmi les variétés qui sont désormais disponibles, il est des souches aux pouvoirs toniques qui, sans addiction à la clef, sont d’excellentes auxiliaires d’activité physique.
La preuve par deux avec les champions du ganja-sport Avery Collins et Jim McApline.

Avery Collins, la no dude attitude

Avery Collins, 26 ans, est ultra-marathonien. C’est-à-dire qu’il court en compétition, des distances allant de 80 à 320 kilomètres. Selon ce sportif hors-norme, le cannabis peut être complémentaire avec sa pratique sportive. “Si vous arrivez à trouver le juste équilibre, la marijuana élimine le stress de la course” explique l’athlète. “Et c’est aussi un remède après l’effort.” Véritable OVNI de la planète running, Collins a décidé de promouvoir sa façon « spirituelle » de faire du trekking. Son but étant d’en finir avec l’image du stoner loser au profit  de celle d’un sportif proche de la nature.

Bienvenue aux JO de la Ganja: les 420 Games de Jim McAlpine

En Californie, Jim McApline, 49 ans, est le fondateur des 420 Games . Les 420 Games sont en quelque sorte des Jeux olympiques pour les consommateurs de weed. C’est dans cet esprit que deux fois par an, des milliers de personnes se réunissent pour un cross de 8 kilomètres,  mais avec une règle d’or vert:  avoir consommé du cannabis.
Parce que oui, sport et ganja font bon ménage.

Ces deux  exemples illustrent une tendance croissante du healthy-weed. Et remettent au goût du jour le vieux proverbe de Juvénal : “Mens sana in corpore sano”: “un esprit sain dans un corps sain” .

 

Edito : Free Brittney !

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Alors que la basketteuse américaine Brittney Griner encourt neuf ans de prison après avoir été arrêtée à l’aéroport de Moscou en possession de cartouches de THC, le débat sur la légalisation du cannabis et son utilisation chez les sportifs est relancé. Si la Russie assume sa politique rétrograde, du coté américain, de nombreux efforts restent à faire. A commencer par Joe Biden qui, malgré ses promesses de campagne, continu à voir rouge dès qu’il s’agit de dépénaliser la verte.

Jeudi 4 août, la star américaine du basket Brittney Griner a été condamnée à neuf ans de prison pour possession et trafic de drogue.
En février la  célèbre “pivot”  des Phoenix Mercury avait été arrêtée à l’aéroport Cheremetievo de Moscou, en possession de quelques cartouches de e-liquide au THC.
Démentant toute intention de traffic, Brittney Griner avait alors reconnu que cette faible quantité était pour sa consommation thérapeutique personnelle et à des fins analgésiques.
Comme beaucoup d’athlètes de haut niveau, Griner a choisi de se soigner au cannabis pour soulager certaines douleurs chroniques.

Depuis son arrestation, plusieurs grandes figures du monde sportif américain ont pris la parole pour défendre l’athlète. Parmi les sportifs de renom à voler au secours de Brittney, Shawn Kemp, l’un des meilleurs dunkeurs de la NBA (National Basketball Association) des années 90. Dans une interview accordée au New-York Times, l’allier des Supersonics de Seattles confesse que le cannabis l’a toujours accompagné dans sa carrière :  « J’avais l’opportunité de pouvoir consommer du cannabis en rentrant le soir, ce qui permettait à mon corps de se reposer ».
Shawn Kemp explique que les vertus analgésiques du cannabis lui convenaient parfaitement pour traiter les douleurs articulaires dont il souffrait, sans les effets secondaires de traitements conventionnels.
Aujourd’hui, Shawn Kemp est co-propriétaire à Seattle d’un dispensaire de cannabis.

Autre légende du sport américain à apporter son soutient à Griner, la star du football américain Eugene Monroe, premier joueur de la NFL (National Football League ) à militer pour la reconnaissance du cannabis comme médicament.
Durant des années, l’attaquant des Jaguars de Jacksonville se faisait prescrire des opiacés et anti-inflammatoires pour juguler ces douleurs, avant qu’il ne découvre le cannabis sur les conseils d’un co-équipier.

“85% des joueurs de la NBA consomment de la marijuana sous une forme ou une autre” Al Harrington

Grâce au travail de Shawn Kemp et quelques autres stars du sport US, la NBA a suspendu en 2020 les tests de dépistage de cannabis. La fin de  l’hypocrisie dans le milieu du basket : selon Al Harrington « 85% des joueurs de la NBA consomment de la marijuana sous une forme ou une autre ». Le célèbre défenseur des New-York Knicks avait lui aussi fait du cannabis son unique médicament antalgique, anti-inflammatoire et de récupération.
Mais si la NBA a assoupli ses règles, long reste le chemin a parcourir avant une réhabilitation de l’herbe comme médicament et sa légalisation  (ou en tous cas l’assurance qu’en consommer ne vous envoie pas en prison).

« Personne ne devrait aller en prison pour avoir consommé du cannabis » Joe Biden

« C’est inacceptable et je demande à la Russie de la libérer immédiatement afin qu’elle puisse retrouver sa femme, ses proches et ses coéquipières»  a réagit le président américain à l’issu du verdict.
Ce même Joe Biden qui clamait il y a encore deux mois que « personne ne devrait aller en prison pour avoir consommé du cannabis » en faisant libérer en fanfare 72 détenus américains incarcérés pour des infractions sur le cannabis.
72 détenus sur des dizaines de milliers d’américains emprisonnés pour avoir consommé ou acheté de l’herbe dans le mauvais Etat.
Rien qu’au Texas, plus de 16.000 personnes sont incarcérées pour simple consommation et détention de cannabis.

Pourtant, Joe Biden avait fait de la grâce des détenus inculpés pour consommation et détention de cannabis un des arguments de campagne. Le future 46ème président américain avait aussi promis de dépénaliser la consommation d’herbe au niveau fédéral en début de mandat.
Las! Le naturel semble être revenu au galop pour celui à qui l’ont doit en grande partie la crime law de 1994, responsable de centaines de milliers d’incarcération pour des infractions à la législation sur le cannabis.
Le match de la dépénalisation de la weed aux Etats-Unis est donc loin d’être gagné, malgré les efforts des démocrates et de certains républicains pour faire bouger les lignes.
Si Brittney Griner devrait bientôt retrouver la liberté à la faveur d’un échange de prisonnier, des milliers d’américains resteront à l’ombre en espérant que Joe Biden tienne un jour ses promesses.

La NBA se met au vert

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Après des années de prohibition, la NBA a annoncé pour la saison 2021 arrêter enfin les tests aléatoires liés au cannabis “pour éviter de mettre les sportifs en danger” suite à la pandémie.
Soit la fin d’une interdiction très hypocrite qui a été trop longtemps instrumentalisée par la célèbre fédération de Basketball.
Une évolution plus que bienvenue parmi les joueurs américains qui seraient, d’après le vétéran Californien Matt Barnes, 85 % à fumer

Ce changement de politique, bien que tardif, marque une évolution très positive, accompagnée par un mouvement global dans le monde du sport.
Suite à la controverse liée à la suspension de la sprinteuse américaine Sha’Carri Richardson (qui a été interdite de Jeux Olympiques, suite à la détection de THC dans son organisme), l’Agence mondiale antidopage a annoncé qu’elle considérait sérieusement retirer la ganja de sa liste des substances interdites.
Ils ont ainsi déclaré, dans un communiqué : « Après avoir reçu les demandes d’un certain nombre de parties prenantes, le comité exécutif a approuvé la décision du Groupe consultatif d’experts de la liste d’initier en 2022 un examen scientifique du statut du cannabis ».
Le docteur William Lowenstein, président de SOS Addictions a, par ailleurs, confirmé dans un entretien avec France info que le cannabis ne possède pas de vertus dopantes : “En termes de concentration et d’amélioration des réflexes, c’est loin d’être idéal et ça n’a pas d’apport sur la réactivité ni sur la masse musculaire. Le seul bénéfice, ça peut être en termes de relaxation, dans certaines disciplines comme le tir“.

Hypocrisie bien carrée et ballon rond

Cette interdiction était donc un comble pour les sportifs n’utilisant le Cannabis que pour ses immenses qualités thérapeutiques et pour gérer le stress des compétitions. Le Basket est un sport qui est très violent sur l’organisme, puisqu’il demande beaucoup d’efforts, qui peuvent être très dommageables sur les muscles et sur les articulations. Tout comme Bruce Lee à son époque ou les combattants de l’UFC plus récemment, c’est donc plutôt après les matchs que la fumette se fait, afin d’aider la récupération.

Une réalité confirmée par le journaliste Matt Sullivan dans son livre “Can’t Knock The Hustle”, dans lequel il évoque la vie somme toute très saine du MVP du moment, l’ailier des Nets Kevin Durant : “il fume encore plus de weed que vous pouvez l’imaginer. Une fois, j’étais chez lui à 1h du matin, et l’endroit tout entier empestait. Il n’a pas de petite amie. Il ne fait pas de folies en matière de vacances. En fait, il ne fait rien d’autre que jouer au basket [et fumer]. Genre, rien”.

La revue sportive Bleacher Report a d’ailleurs interviewé 4 vétérans (qui totalisent plus de 60 ans d’expérience), qui se réjouissent tous de cette évolution des mœurs. Ils témoignent avoir grandement bénéficié du Cannabis sur le plan physique et psychique, en dépit de la menace de suspension permanente.
Nous étions dans le seul sport qui était spécifiquement testé pour le Cannabis, le football et le baseball ils testent pour les stéroïdes. Il n’y a que dans le Basket qu’on nous testait 4 fois par an au hasard pour le Cannabis. Un sport rempli d’athlètes noirs.” dénonce Matt Barnes qui a joué dans toutes les équipes de Californie, un des premiers Etats américain à légaliser le Cannabis.