Sport

Conor McGregor, le Viking

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Dans l’arène du MMA, Conor McGregor se démarque. Paradoxe : en plus de sa brutalité et de son style singulier, il se révèle également être un consommateur de cannabis affirmé.

De la furie des affrontements…

En 2006, celui qui deviendra « The Notorious » se passionne pour le MMA et se rend même à Londres, avec le combattant Tom Egan, pour assister aux spectacles de l’UFC 75 et étudier les techniques des autres athlètes. L’année suivante, il décide de faire de cette discipline sa vocation, après avoir remporté son premier combat amateur par KO technique.

Conor McGregor écrase son premier adversaire professionnel, le 9 mars 2008. Enchaînant les confrontations, malgré́ quelques revers, il domine la catégorie des –66 kg, en 2012 ; ce qui attire l’attention de Dana White, le président de l’illustre Ultimate Fighting Championship (UFC). En seulement deux ans, McGregor s’empare du titre de champion. Puis il inscrit son nom dans les annales cinq mois plus tard, en battant par KO le Brésilien José Aldo ; et ce en seulement 13 secondes. Dès lors, The Notorious devient une vedette dont les matchs sont suivis avec passion, comme en 2017 contre Floyd Mayweather ou, l’année suivante, contre la nouvelle étoile montante du Daghestan : Khabib Nurmagomedov.

… à l’apaisement du cannabis

Conor McGregor aime exposer sa vie sur les réseaux sociaux. Que ce soit en vacances sur un yacht, en train de boire de l’alcool, ou en visitant Amsterdam avec un gros joint à la main, il se moque des conventions et du qu’en-dira-t-on.

Tyson et Mac Gregor partagent le même penchant pour la frappe

En 2018, avant son combat contre Mayweather, McGregor et Mike Tyson s’étaient échangé des insultes par médias interposés. Pourtant, en novembre de la même année, il poste un message de réconciliation sur Instagram, évoquant une soirée enfumée chez la légende de la boxe : « La weed que tu cultives est vraiment cool. Ce fut un honneur de la goûter. Tu es une icône de combat et mérite un amour et un respect infini ! »

Trois ans plus tard, alors qu’il se remet d’une fracture du tibia, McGregor se retire en Californie où il intègre la consommation de cannabis à sa convalescence. Il révèle alors qu’il possède une plantation de cannabis dans l’Oregon qu’il vend comme la « meilleure des États-Unis », posant avec un blunt à la main. « Nous avons testé différentes variétés. Celle-ci est à dominante indica, mais nous avons beaucoup de produits de qualité en préparation pour nos fans », explique-t-il fièrement. Après avoir encaissé les coups des combattants de l’UFC, la légende semble désormais prête à « assommer » ses fans avec sa ganja.

Par Benjamin Cazeaux-Entremont

Snoop Dogg et les JO, par Olivier Cachin

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Face au très hype Patrick Montel, NBC n’a pas hésité à faire appel à un autre grand professionnel du récréatif soporifique en la personne de Snoop Dogg. Toujours sport, Olivier Cachin décrypte pour ZEWEED le génial exercice de com’ du second network US.

Pour ceux qui pourraient être surpris de voir un rappeur commenter les Jeux Olympiques de Paris, on rappellera que l’exercice n’est pas nouveau pour Snoop : en 2021, il avait fait sensation en commentant l’épreuve équestre des J.O., en compagnie du comédien Kevin Hart. Voyant le cavalier faire un pas chassé avec son cheval, il s’est exclamé : « Ce cheval fait un crip walk, cousin ! Trop gangster le canasson, il me faut ce motherfucker dans mon prochain clip ! » Les fans d’équitation n’avaient jamais vu ça ! Le genre de com qui multiplie les clics sur le Net, plus vite que Jésus multipliait les petits pains. Il était donc logique pour Snoop de renouveler l’expérience, cette fois sur toute la durée des Jeux.

Molly Solomon, la présidente de NBC Olympics Production, a depuis confirmé la présence de Snoop parmi les commentateurs de la chaîne pour l’édition 2024 : « Snoop est déjà médaille d’or olympique du commentaire sportif, ayant généré des dizaines de millions de vues pour ses interventions durant les Jeux de Tokyo. Rien que pour cette performance, Snoop a été choisi pour être notre correspondant spécial à Paris. On n’a aucune idée de ce qui va se passer, mais on sait qu’il amènera sa vision unique pour donner une nouvelle couleur à notre show olympique en prime time. »

“On n’a aucune idée de ce qui va se passer, mais on sait qu’il amènera sa vision unique pour donner une nouvelle couleur à notre show olympique en prime time”. Molly Solomon, CEO de NBC Olympics Production

En guise de teaser, Snoop a lâché une vidéo, « Snoop Year’s Eve », où durant une minute quinze, il se paie une tranche de rires avec les athlètes américains Sunisa Lee (gymnastique), A’ja Wilson (basketball), Jagger Eaton (skateboard) et le duo Kelly Cheng/Sara Hughes (beach-volley), concluant l’échange d’une phrase quasi bilingue : « Oui, oui, I’m gonna see you all in Paris, beaunnjoûr ! »
Concrètement, Snoop sera en binôme avec l’animateur Mike Tirico, cinquante-sept ans, vétéran du journalisme sportif, présent sur NBC Sports depuis 2016 et commentateur des matchs de la NFL depuis 2022.

Crédit photo : Youri Lenquette

« Tout au long des Jeux, Snoop évoluera aux côtés de l’animateur de NBC Olympics, Mike Tirico, et offrira au public américain durant les heures de grande écoute, son point de vue unique sur ce qui se passe à Paris. Il visitera les monuments emblématiques de la ville, se rendra à des compétitions et rendra visite aux athlètes, à leurs familles, ainsi qu’à leurs amis », a déclaré NBC, très fière de son coup médiatique qui a déjà eu un énorme retentissement en amont de ces Jeux très attendus. Rappelons que NBCUniversal a déboursé la somme astronomique de 7,8 milliards de dollars pour les droits des Jeux Olympiques jusqu’en 2032, et qu’elle entend bien rentabiliser son investissement.

7,8 milliards de dollars pour les droits acquis par NBC pour couvrir les JO jusqu’en 2032

Du 26 juillet au 11 août, via sa plateforme de streaming Peacock, la chaîne compte diffuser sept mille heures de programmes liés aux Jeux Olympiques. Et, comme le rappelle Rick Cordella, le président de NBC Sports, « une célébrité comme Snoop Dogg n’aurait pas pu faire partie de l’équipe NBC Olympics durant les précédentes éditions mais, désormais, il est un des pivots de notre offre. On se doit d’innover, d’essayer de faire les choses différemment, d’être raccord avec le monde médiatique qui est le nôtre en 2024. »

Concernant le salaire de Snoop, il est fait état de 500.000 dolars/jour. En bon entrepreneur, Snoop a déjà commencé la promo en amont, ne reculant devant aucun superlatif : « Je suis ravi de voir ces incroyables athlètes qui vont se donner à fond à Paris. C’est une célébration de la compétence, du dévouement et de la poursuite de la gloire. Nous allons assister à des compétitions extraordinaires et, bien sûr, j’apporterai le style Snoop dans le mix. Ce seront les Jeux Olympiques les plus épiques de tous les temps, alors restez à l’écoute et ne lâchez rien. Élevons, célébrons et rendons ces Jeux inoubliables, enflammons la compétition et que le meilleur brille comme l’or ! »
Reste la question que se posent tous les lecteurs de ZEWEED : Snoop allumera-t-il un blunt avec la Flamme olympique ? On prend les paris, et on sait que, quoi qu’il arrive, le Dogg saura nous distraire sans (trop) nous enfumer.

Par Olivier Cachin

 

Brittney Griner, ailier de fortune de Vladimir Poutine

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Condamnée à neuf ans de prison en Russie pour « possession de stupéfiant », Brittney Griner a retrouvé la liberté en échange de celle du marchand d’armes Viktor Bout. Retour sur un dribble diplomatique digne d’un scénario hollywoodien.

Du haut de ses 2,06 mètres, Brittney Griner est une star incontestée de la WNBA. Tout commence au lycée, où elle est reconnue comme « nation’s number 1 player ». En 2009, elle rejoint les Lady Bears, l’équipe de l’université Baylor, au Texas. Rare joueuse à avoir marqué un « dunk » au cours de matchs universitaires, Brittney Grinner devient la première de son école à réaliser un triple-double : une performance qui combine plusieurs statistiques comme les contres, les points et les passes décisives.

Avenir tracé

Alors qu’elle enchaîine les victoires, le basketteur LeBron James loue ses talents : « Ce n’est pas comme si elle attrapait la balle et marquait ou dunkait à chaque action. Elle réussit des turnaround jumpers, des drop-steps, tirs en suspension, a un bon fadeaway jumper et, en plus, elle dunke. C’est une grande joueuse. »
La légende LeBron a vu juste ! En 2014, Brittney remporte haut la main, avec l’équipe nationale américaine, le championnat du monde, organisé en Turquie. Succès renouvelé quatre ans plus tard, lors du Mmondial 2018. En 2021, Brittney Griner confirme son statut de superstar du basket féminin, lors des en remportant la médaille d’or lors des Jeux Oolympiques de Tokyo.

Choc de cultures

Afro-américaine, épouse de Cherelle Watson, militante LGBT et consommatrice de cannabis, Brittney Griner criystallise tout ce que Vladimir Poutine conspue. Et même si ce dernier ne s’est jamais exprimé à son sujet, les propos de Donald Trump au sujet de l’athlète laissent deviner les contours de la pensée du dictateur rRusse.
L’ancien locataire de la Maison-Blanche avait frontalement attaqué la sportive, estimant qu’elle « détestait ouvertement notre [son] pays ». Il fait ici allusion à la présence de Griner lors des manifestations Black Lives Matter, au cours desquelles elle appelait à ne plus diffuser l’hymne national américain avant les matchs auxquels son équipe participait.

Panier pénitentiaire

Le 17 février 2022, à l’aube de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Brittney Griner, star des Phoenix Mercury, profite de l’intersaison pour jouer avec l’UMMC ILekaterinbourg. À peine arrivée à l’aéroport de Moscou-Cheremetievo, un chien policier fond sur elle. Dans un communiqué, le service fédéral des douanes russes indique que le contrôle de son bagage confirme « la présence de vapoteuses (et) d’un liquide présentant une odeur particulière » 
En l’occurrence, du cannabis. Bien que la cartouche lui ait été prescrite par un médecin, en Arizona, sa possession et sa consommation sont totalement prohibées en Russie.
Sans autre forme de procès, la sportive est incarcérée et encourt jusqu’à 10 dix ans de prison dans une colonie pénitentiaire. Alors qu’elle devient un formidable outil de pression contre Joe Biden, l’affaire est tue au regard de « l’opération spéciale » que le maître du Kremlin prépare. Il faudra attendre le 5 mars pour que son arrestation soit rendue publique, dans un silence quasi total.

Deux jours plus tard, son équipe des Phoenix Mercury annoncera laconiquement « suivre de très près la situation de Brittney Griner en Russie », pendant que son épouse, Cherelle, demande « le respect de leur vie privée » et travaille « à faire rentrer [s]a femme en toute sécurité́ ». L’administration Biden, les yeux braqués sur la frontière rRusso-uUkrainienne, ne semble pas s’émouvoir de la gravité de la situation. La Maison-Blanche se justifiera d’un « pour les Américains détenus, nous ne donnons généralement pas de détails car cela ne fait pas avancer les choses pour les ramener à la maison ».

Lettre morte et condamnation

Cinq mois s’écoulent durant lesquels l’inaction du gouvernement américain se heurte aux soutiens de personnalités, choquées par l’absence de réaction, à l’image du vétéran américain Trevor Reed, l’actrice Lisa Rinna ou encore l’humoriste Amy Schumer. De son côté, LeBron James vient à nouveau au secours de la jeune femme : « Comment peut-elle se sentir soutenue par les États-Unis ? Dans son cas, je me demanderais : “Est-ce que j’ai même envie de rentrer en Amérique ?” », tancera le quadruple champion de la NBA.
Le 4 juillet, à l’aube de son procès, elle interpelle Joe Biden dans une lettre publiée par la chaîne ESPN. « Je suis terrifiée à l’idée d’être ici pour toujours. Je me rends compte que vous faites face à tant de choses, mais s’il vous plaît, ne m’oubliez pas, ainsi que les autres détenus. S’il vous plaît, faites tout ce que vous pouvez pour nous ramener à la maison. » Seule réaction de l’intéressé : signer un décret permettant de sanctionner des étrangers impliqués dans la détention injuste de citoyens américains.

Au cours de son procès, Brittney plaide coupable en précisant n’avoir jamais voulu faire de contrebande. « Je n’ai pas eu l’idée, ni ne prévoyais d’introduire des substances interdites en Russie (…). […] J’ai commis une erreur de bonne foi et j’espère que le jugement ne mettra pas fin à ma vie ici. » Des arguments qui ne convaincront pas un tribunal télécommandé par Vladimir Poutine. Le 4 août, Griner est reconnue coupable de possession et de trafic de drogue et condamnée à neuf ans de détention dans une colonie pénitentiaire. Joe Biden, qui juge cette décision « inacceptable », demande « à la Russie de la libérer immédiatement afin qu’elle puisse retrouver sa femme, ses proches et ses coéquipières ».

L’atout de Poutine

Le Kremlin n’a aucune raison de se montrer conciliant alors que la communauté internationale dénonce et sanctionne la Russie pour son invasion de l’Ukraine. La sportive devient un providentiel moyen de pression.
Au lendemain de la cette condamnation, Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères, évoque la possibilité d’une transaction de prisonniers et déclare : « Nous sommes prêts à discuter de ce sujet, mais seulement dans le cadre du canal [diplomatique] qui a été convenu par les présidents Poutine et Biden. » Fin juillet, les Américains font une proposition qu’ils considèrent « sérieuse et conséquente » pour libérer la basketteuse, ainsi que Paul Whelan, un ex-Mmarine condamné à une peine de 16 seize ans pour « espionnage ». Vladimir Poutine serait prêt à accepter et a une idée bien précise du Russe qu’il aimerait voir libéré des geôoles américaines : le marchand d’armes Viktor Bout.

Lord of War

Un choix qui illustre le cynisme du président russe. Une femme noire, lesbienne, coupable d’avoir possédé quelques grammes de cannabis médical, en échange d’un des plus décriés trafiquants d’armes connu pour avoir fourni des pays en guerre et sous embargo. Il s’est notamment illustrée au Rwanda et au Liberia dans les années 1990. Une carrière peu envieuse qui insipirera le film Lord of War d’Andrew Niccol (2005) avec Nicolas Cage dans le rôle-titre. Viktor Bout a aussi fait affaire avec les Talibans et Al-Qaïda. Aussi surnommé « le marchand de mort », Viktor Boutil est arrêté le 6 mars 2008, en Thaïlande, par des agents de la Drug Enforcement Administration. Il est condamné en 2011, à 25 vingt-cinq ans de réclusion criminelle aux ÉEtats-Unis. De son côté, la Russie a toujours considéré illégale son extradition depuis Bangkok et réclamait qu’il soit remis aux autorités russes.

Victor Bout
Crédit : US Department of Justice
Viktor Bout lors de son extradition aux Etats-Unis en 2010

Libération en demi-teinte

Pendant que les négociations d’alcôve se poursuivent, Brittney Griner vit l’enfer. Après plusieurs mois dans une prison moscovite, elle est transférée dans le plus grand secret au sein une colonie pénitentiaire de Mordovie, au sud-est de la capitale.
Dans cles colonies pénitentiaires, les prisonniers sont entassés dans des baraquements insalubres, sans aucun accès aux soins. Un porte-parole du gouvernement démocrate s’insurge : « La Fédération de Russie n’a toujours pas fourni de notification officielle pour un tel déménagement d’une citoyenne américaine ; ce que nous contestons vivement. »

Moins d’un mois plus tard, la basketteuse est enfin libérée, en échange du marchand d’armes sur le tarmac de l’aéroport d’Abou Dhabi. Quelques heures plus tard, Joe Biden annonce : « Après des mois de détention injuste en Russie, dans des circonstances intolérables, Brittney sera bientôt de retour dans les bras de ses proches, et elle aurait dû être là depuis le début. » Aujourd’hui, Brittney Grinner joue de nouveau pour les Phoenix Mercury, alors que sa femme attend un enfant. Paul Whelan n’a pas eu cette chance : il continue de purger sa peine dans une colonie en Sibérie – la même que celle où Alexeï Navalny a perdu la vie, le 6 février 2024.

 

Crédit : Lorie Shaull

Brittney lors d’un match contre les Minnesota Lynx à Minneapolis en 2019.

Crédit : US Department of Justice

Viktor Bout lors de son extradition aux Etats-Unis en 2010

 

Sha’Carri Richardson: L’or à Paris après son exclusion des JO de Tokyo?

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Sha’Carri Richardson n’avait pas concouru aux JO de Tokyo après avoir été contrôlée positive au cannabis. Après sa victoire retentissante en 10″71 lors de la finale des qualifications américaines à Eugene (Oregon), la sprinteuse est donnée grande favorite du 100 mètres femme. Portrait

Débuts sur les starting-blocks
Née le 25 mars 2000, à Dallas, Sha’Carri Richardson fait connaître son nom dix-neuf ans plus tard, en battant le record mondial junior sur 100 mètres, faisant d’elle la dixième femme la plus rapide du monde dans l’histoire de la discipline. Sur 200 mètres, elle se classe deuxième, battant le record d’Allyson Felix d’un centième de seconde (22,17 s) établi aux JO d’Athènes, en 2004. Quatre jours après cette retentissante entrée en matière, elle annonce le début de sa carrière professionnelle et signe dans la foulée un contrat de sponsoring avec Nike, qui ne veut pas laisser filer l’étoile montante de l’athlétisme national.

“Quand on parle de Sha’Carri Richardson, il n’y aura jamais le terme stéroïde attaché mon nom. Le produit dont on parle ici est le cannabis!” 

Le 1er juillet 2021, plusieurs médias américains révèlent que Sha’Carri Richardson a été contrôlée positive au cannabis durant les sélections olympiques, quelques semaines seulement avant les JO de Tokyo. La sprinteuse ne cherche pas à nier : « Je suis humaine, confesse-t-elle sur les réseaux sociaux, avant d’ajouter dans une interview donnée sur la chaîne NBC : Je n’avais pas le droit de le faire. Je ne cherche pas d’excuse. Je ne recherche aucune empathie. Mais, quand on parle de Sha’Carri Richardson, il n’y aura jamais le terme stéroïde attaché mon nom. Le produit dont on parle ici est le cannabis! » En déclarant qu’elle en avait consommé dans l’État de l’Oregon (où le cannabis récréatif est légalisé) pour l’aider à faire face au décès récent de sa mère biologique, beaucoup avaient estimé, notamment au plus haut sommet du pouvoir, que la suspension était injustifiée. Allant de la congresswoman démocrate Alexandria Ocasio-Cortez, se prononçant contre la politique antidopage de l’agence américaine, à Donald Trump Jr, le fils de l’ancien Président républicain, déclarant : « Laissez-la concourir ; je suis presque sûr que l’herbe n’a jamais rendu personne plus rapide », les appels à la clémence et à la compréhension n’ont pas épargné la sprinteuse d’une disqualification au JO de Tokyo ; ce qui impactera lourdement ses prestations sportives suivantes. En effet, Richardson ratera, coup sur coup, les finales du 100 mètres et du 200 mètres aux Championnats d’athlétisme en plein air des États-Unis (USATF) de 2022 et, par conséquent, ne pourra participer aux Championnats du monde d’athlétisme 2022 à domicile, à Eugene, Oregon.

Coming back de star.
Il faudra attendre 2023 pour la voir revenir sur le devant de la scène athlétique. À vingt-trois ans, elle s’impose aux championnats du monde en 10″65, devenant la cinquième performeuse de tous les temps (à égalité avec Marion Jones, en 1998, et Shericka Jackson, cette année). C’est donc en favorite naturelle qu’elle se rendra dans la Ville Lumière – lumières qu’elle semble désormais attirer par milliers. Lorsque, le 21 février dernier, Nike et Jacquemus postent sur Instagram la photo d’une main tenant le sac Swoosh (fruit de la collaboration des deux marques iconiques), les fans reconnaissent immédiatement dans les ongles roses XXL et le tatouage qui apparaît sur l’avant-bras, le style de Sha’Carri. Jamais lâchée par la marque à la virgule, malgré ses déboires cannabiques, cette dernière compte bien profiter du style détonnant et tout personnel de cette sprinteuse qui a pour modèle Florence Griffith-Joyner (femme la plus rapide de l’histoire) et qui n’hésite pas à afficher sa bisexualité en public. Défiant les limites de la mode et des conservatismes, il n’est pas impossible qu’elle dépasse celle des 10″49 secondes de son idole.

Par Benjamin Cazeaux Entremont avec la rédaction

 

Jiu-jitsu et cannabis : le pouvoir de la force

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Dans le monde du sport, le cannabis est encore considéré comme une substance dopante, au même titre que les stéroïdes ou les stimulants. Depuis 2019, les amateurs d’arts martiaux Matt Staudt et Big Lonn Howard ont créé High Rollerz. En organisant des combats de jiu-jitsu pendant lesquels les combattants sont défoncés, les deux weed activists comptent bien faire bouger les choses.

Alors que près de la moitié des États d’Amérique du Nord ont totalement légalisé le cannabis, consommer de la verte peut encore mener aux pires traitements dans le monde du sport. Les sportifs professionnels habitués à fumer de la weed étant très nombreux, la profession souffre tout particulièrement de ce décalage. De plus, le THC est connu pour être l’une des molécules dont les traces restent le plus longtemps dans le sang ; de quoi fausser vos meilleurs tests antidopage. 

Le bienheureux qui remporte le tournoi gagne 500 grammes d’herbe 

C’est dans ce contexte que Matt Staudt et Big Lonn Howard, deux combattants du dimanche, publicistes marketeurs de leur état, ont débarqué avec leur concept inédit de stoned fightings. L’idée est simple, mais diablement efficace ; tous les trois mois, ils organisent à Los Angeles des tournois de jiu-jitsu où les combattants, avant chaque combat, partagent ensemble un gros « tarpé » à la manière d’un calumet de la paix. Le bienheureux qui remporte le tournoi gagne 500 grammes d’herbe. Évidemment, tout ceci dans un cadre totalement légal ; ce qui n’a pas empêché de demander aux deux fondateurs de High Rollerz, une quantité de démarches juridiques délirantes, toutes plus audacieuses les unes que les autres. 

Sans préparation mentale au préalable, le sportif peut accéder au « flow » : un état d’immersion totale dans le présent du combat 

Pour beaucoup de combattants, le sport est une quête de pureté, de clarté ; pour eux, le cannabis est une aide redoutable dans cette quête. Effectivement, la marijuana permet à certains grands sportifs d’améliorer encore davantage leur concentration, d’être totalement « focus » tout au long du combat. Sans préparation mentale au préalable, le sportif peut accéder au « flow » : un état d’immersion totale dans le présent du combat. D’autres insistent sur les qualités anxiolytiques de la substance et la détente qu’elle peut offrir. Enfin, Joe Schilling, un des plus grands kick-boxeurs américains présent à l’événement, développe sur les qualités de thérapie naturelle que peut apporter la weed : « Elle est une bonne alternative aux opiacés pour soulager les blessures après le combat, elle évite de tomber dans l’addiction après sa carrière, elle peut remplacer les analgésiques, tous ces trucs pas sains… ».

MATT STAUDT, High Rollers NATE DIAZ, cannabis, sports
MATT STAUDT, cofondateur de High Rollerz et NATE DIAZ.

Effectivement, l’herbe a de puissantes propriétés anti-inflammatoires et peut s’avérer super efficace dans le traitement de la douleur, là où des analgésiques peuvent être bourrés d’effets secondaires. Un combattant qui brandit un joint, s’exalte : « Avant, je pouvais aller en taule pour ça ; maintenant je peux gagner un prix avec 500 grammes de marijuana. C’est pas génial, ça ? » En multipliant les tournois High Rollerz, Matt Staudt et Big Lonn Howard espèrent faire changer les mentalités à propos de la weed dans le monde un peu réac’ du sport, et même au-delà. Au programme, pour la suite : multiplier les événements de l’asso’ au-delà des frontières californiennes, et peut-être même dans des États qui interdisent le cannabis. À Matt Staudt de conclure : « Les acteurs économiques et responsables politiques ne sont pas daltoniens. Ils savent que l’herbe est de la même couleur que leur vrai parti : le dollar. Alors ils préparent le terrain. La base électorale de ces États est majoritairement républicaine et conservatrice. Et quoi de mieux dans des États comme l’Indiana, la Pennsylvanie ou la Floride, que la caution sport pour faire passer une législation pro-cannabis auprès des électeurs républicains ? L’alibi athlète de haut niveau, c’est la porte d’entrée des bien-pensants pour l’or vert. » Que la force soit avec eux !

 

Megan Rapinoe : Star du gazon et ambassadrice du CBD

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Double championne du monde de football et Ballon d’or 2019, Megan Rapinoe, en plus d’avoir marqué son sport, marque de son empreinte la société. Militante féministe et icône LGBT, elle a fait du CBD l’un de ses champs de reconversion…

Foot for justice

Si nombre de sportifs de haut niveau s’engagent auprès d’œuvres caritatives plus consensuelles les unes que les autres, rares sont ceux qui sont prêts à mettre leur carrière en jeu pour soutenir des causes polémiques. Un manque de courage ou de convictions qui ne semble pas définir « Pinoe », comme la surnomment ses fans. Première femme lesbienne à faire la couverture de Sports Illustrated, elle y explique refuser de mettre un pied à la Maison-Blanche tant que Donald Trump serait président en arguant : « Je ne vais pas faire des courbettes devant le Président qui, clairement, est contre tout ce en quoi je crois. » Elle est également la première sportive blanche à avoir soutenu le joueur de football américain Colin Kaepernick, qui deviendra après des mois de polémiques, le symbole du mouvement de protestation contre les violences policières à l’encontre des Noirs américains. En 2019, alors qu’elle est de nouveau sacrée championne du monde, elle dépose avec ses coéquipières un recours collectif contre la politique salariale de la Fédération américaine de football qu’elles jugent discriminatoire. Elle franchit finalement les portes de la Maison-Blanche pour s’assurer du soutien de Joe Biden dans son combat pour l’égalité salariale et, en 2021, la Fédération finit par céder en formalisant dans un accord historique, l’égalité salariale entre les équipes féminines et masculines. Un an plus tard, elle reçoit des mains du 47e Président, la médaille présidentielle de la Liberté – plus haute décoration civile du pays.

Fight for weed

Celle dont les combats ont fait dire à ses détracteurs qu’elle était anti-américaine, n’a pas hésité à investir un énième champ de lutte : celui du chanvre. Lorsqu’à l’âge de trente ans, elle se déchire le ligament croisé antérieur droit après la Coupe du monde 2015, nombreux sont ceux qui parient sur la fin de sa carrière. C’était sans compter son recours au CBD, auquel la superstar attribuera une des raisons de sa prompte guérison. Dès lors, elle confiera consommer du CBD quotidiennement pour soulager la douleur et l’inflammation, stabiliser son humeur, mieux dormir et favoriser sa récupération sportive. En 2019, peu après l’adoption de la réglementation américaine « Farm Bill » qui permit la culture et la vente de chanvre, ainsi que des produits CBD au niveau national, sa sœur jumelle, Rachael Rapinoe, elle-même ancienne joueuse de football de l’équipe nationale, crée une marque de produits à base de CBD nommée Mendi. Megan Rapinoe en devient la conseillère spéciale et l’ambassadrice toute désignée. « Nous croyons vraiment qu’il existe un mouvement et tout un flot de personnes souhaitant des médicaments alternatifs plus sains. Ils ne veulent pas de ce qu’on nous prescrit généralement dans ce pays, qu’il s’agisse de médicaments en vente libre, d’opiacés sur ordonnance, de somnifères ou de divers outils pour lutter contre le stress et l’anxiété », précise sa sœur.

Fight forever

Si les sœurs Rapinoe se permettent d’évoquer la crise des opiacés, c’est parce que leur grand frère Brian en a été victime. Enchaînant les petits délits, les incarcérations et les addictions avant d’embrasser les thèses suprémacistes, il n’a jamais cessé d’être soutenu par Megan Rapinoe. En 2019, après avoir mis de l’ordre dans sa vie, Brian déclarera : « J’étais son idole. Mais, désormais, et ça ne fait pas l’ombre d’un doute : c’est elle mon idole ! » Toujours à l’avant-garde en termes de justice sociale, les sœurs Rapinoe alertent désormais sur la nécessité d’impliquer davantage les personnes de couleur dans l’industrie du cannabis, afin de compenser les injustices causées par une lutte contre la drogue historiquement discriminatoire.

Benjamin Cazeaux-Entremont

Sport & Weed : Just smoke it.

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Alors que les JO Paris 2024 ont débuté, ZEWEED se devait de faire le point sur le rapport bénéfique -et inatendu- que le cannabis entretient avec le sport, démonstration faite avec le concours de deux athlètes confirmés  du ganja-sport : Avery Collins et Jim McApline.

Avery Collins, la no dude attitude

Avery Collins, 26 ans, est ultra-marathonien. C’est-à-dire qu’il court en compétition, des distances allant de 80 à 320 kilomètres. Selon ce sportif hors-norme, le cannabis peut être complémentaire avec sa pratique sportive. “Si vous arrivez à trouver le juste équilibre, la marijuana élimine le stress de la course” explique l’athlète. “Et c’est aussi un remède après l’effort.” Véritable OVNI de la planète running, Collins a décidé de promouvoir sa façon « spirituelle » de faire du trekking. Son but étant d’en finir avec l’image du stoner loser au profit  de celle d’un sportif proche de la nature.

Bienvenue aux JO de la Ganja: les 420 Games de Jim McAlpine

En Californie, Jim McApline, 49 ans, est le fondateur des 420 Games . Les 420 Games sont en quelque sorte des Jeux olympiques pour les consommateurs de weed. C’est dans cet esprit que deux fois par an, des milliers de personnes se réunissent pour un cross de 8 kilomètres,  mais avec une règle d’or vert:  avoir consommé du cannabis.
Parce que oui, sport et ganja font bon ménage.
Et que le meilleur gagne!

Et que le meilleur gagne!

 

Snoop Dogg commentera les JO de Paris pour NBC

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Face à Michel Drucker qui commentera les JO sur France 2, NBC n’a pas hésité à dégainer un autre professionnel de l’enfumage récréatif  en la personne de Snoop Dogg. Pour ZEWEED, Olivier Cachin a mené l’enquête sur cette géniale et prophétique opération de com’ de la seconde chaîne nationale américaine.

Pour ceux qui en doutaient, c’est désormais officiel: Snoop Dogg commentera les JO de Paris pour NBC. On rappellera que l’exercice n’est pas nouveau pour Snoop : en 2021, il avait fait sensation en commentant l’épreuve équestre des J.O., en compagnie du comédien Kevin Hart. Voyant le cavalier faire un pas chassé avec son cheval, il s’est exclamé : « Ce cheval fait un crip walk, cousin ! Trop gangster le canasson, il me faut ce motherfucker dans mon prochain clip ! » Les fans d’équitation n’avaient jamais vu ça ! Le genre de com qui multiplie les clics sur le Net, plus vite que Jésus multipliait les petits pains. Il était donc logique pour Snoop de renouveler l’expérience, cette fois sur toute la durée des Jeux.

Signe des temps, signe de détente

Molly Solomon, la présidente de NBC Olympics Production, a depuis confirmé la présence de Snoop parmi les commentateurs de la chaîne pour l’édition 2024 : « Snoop est déjà médaille d’or olympique du commentaire sportif, ayant généré des dizaines de millions de vues pour ses interventions durant les Jeux de Tokyo. Rien que pour cette performance, Snoop a été choisi pour être notre correspondant spécial à Paris. On n’a aucune idée de ce qui va se passer, mais on sait qu’il amènera sa vision unique pour donner une nouvelle couleur à notre show olympique en prime time. »

En guise de teaser, Snoop a lâché une vidéo, « Snoop Year’s Eve », où durant une minute quinze, il se paie une tranche de rires avec les athlètes américains Sunisa Lee (gymnastique), A’ja Wilson (basketball), Jagger Eaton (skateboard) et le duo Kelly Cheng/Sara Hughes (beach-volley), concluant l’échange d’une phrase quasi bilingue : « Oui, oui, I’m gonna see you all in Paris, beaunnjoûr ! »
Concrètement, Snoop sera en binôme avec l’animateur Mike Tirico, cinquante-sept ans, vétéran du journalisme sportif, présent sur NBC Sports depuis 2016 et commentateur des matchs de la NFL depuis 2022.

“Snoop Dogg n’aurait pas pu faire partie de l’équipe NBC Olympics durant les précédentes éditions mais, désormais, il est un des pivots de notre offre(Communiqué NBC)

« Tout au long des Jeux, Snoop évoluera aux côtés de l’animateur de NBC Olympics, Mike Tirico, et offrira au public américain durant les heures de grande écoute, son point de vue unique sur ce qui se passe à Paris. Il visitera les monuments emblématiques de la ville, se rendra à des compétitions et rendra visite aux athlètes, à leurs familles, ainsi qu’à leurs amis », a déclaré NBC, très fière de son coup médiatique qui a déjà eu un énorme retentissement en amont de ces Jeux très attendus. Rappelons que NBC Universal a déboursé la somme astronomique de 7,8 milliards de dollars pour les droits des Jeux Olympiques jusqu’en 2032, et qu’elle entend bien rentabiliser son investissement. Du 26 juillet au 11 août, via sa plateforme de streaming Peacock, la chaîne compte diffuser sept mille heures de programmes liés aux Jeux Olympiques. Et, comme le rappelle Rick Cordella, le président de NBC Sports, « une célébrité comme Snoop Dogg n’aurait pas pu faire partie de l’équipe NBC Olympics durant les précédentes éditions mais, désormais, il est un des pivots de notre offre. On se doit d’innover, d’essayer de faire les choses différemment, d’être raccord avec le monde médiatique qui est le nôtre en 2024. »

Ze French lesson by Ze Dogg

On n’a eu aucun chiffre officiel concernant le salaire de Snoop, mais on imagine que la somme doit être conséquente. En bon entrepreneur, Snoop a déjà commencé la promo en amont, ne reculant devant aucun superlatif : « Je suis ravi de voir ces incroyables athlètes qui vont se donner à fond à Paris. C’est une célébration de la compétence, du dévouement et de la poursuite de la gloire. Nous allons assister à des compétitions extraordinaires et, bien sûr, j’apporterai le style Snoop dans le mix. Ce seront les Jeux Olympiques les plus épiques de tous les temps, alors restez à l’écoute et ne lâchez rien. Élevons, célébrons et rendons ces Jeux inoubliables, enflammons la compétition et que le meilleur brille comme l’or ! »

Reste La question que se posent tous les lecteurs de ZEWEED : Snoop Dogg allumera-t-il un blunt avec la Flamme olympique ? On prend les paris, et on sait que, quoi qu’il arrive, Snoop saura nous distraire sans (trop) nous enfumer.

Olivier Cachin

 

 

 

Nick & Nate Diaz: cannabis et MMA

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Nous vous en parlions,weed et sport font bon ménage. Qu’il s’agisse de Bruce Lee ou de tournois de Jiu-Jitsus sous cannabis, les exemples invalidant le vieux cliché du fumeur scotché sur canapé sont légion. Dans cette grande famille des fighter-stoner, les frères Diaz. Portrait d’un duo de choc.

Cela fait près de 13 ans que les frères Diaz font parler d’eux en affichant publiquement leur passion pour le cannabis. Leur attitude aussi courageuse qu’insolente leur a valu à tous les deux beaucoup de publicités et de problèmes. Ils ont reçus de nombreuses amendes et autres pénalités pour leur engagement, mais aussi un classement dans le Top 3 des plus plus grands sportifs amateurs de Cannabis dans une liste établie par Rolling Stone magazine en 2017.

En 2009 Nick -l’aîné avec 39 ans au compteur- évoque déjà les paradoxes inhérents à sa profession de combattant dans l’UFC dans une interview pour le Los Angeles Times.
Une fédération qui est surement la plus impressionnante et la plus dangereuse au monde puisqu’elle accepte certains des artistes martiaux les plus expérimentés au monde, quel que soit leur style de combat. Le risque n’est donc pas seulement de recevoir un coup mal placé, mais de se retrouver avec une fracture, des déplacements articulaires et j’en passe.
Il démontre dans cette interview que des contrôles et des sanctions plus sévères lui sont tombés dessus qu’à des confrères pris pour Stéroïdes. Il a servi d’exemple en dépit de conséquences bien plus graves des anabolisants pour l’organisme.

Après avoir déclaré en interview: “ Les tests ne sont pas un problème: Je fume de manière presque quotidienne, mais je peux passer les tests antidrogues en 8 jours simplement en me gavant de détoxifiant à base de plante. Vu ce que je transpire par jour c’est évacué rapidement”, Nick paye le prix de son hubris.

En 2015, alors qu’il était sous haute surveillance, il est détecté comme positif et se retrouve suspendu pour 9 mois. Se faisant, il a totalement sacrifié sa carrière sur l’autel du Cannabis… et cela lui réussit puisqu’il a depuis monté une marque de supplément nutritionnel et de produits au CBD avec son frère Nate.

Celui-ci, qui est âgé de 36 ans, s’y connaît aussi très bien sur le sujet puisqu’il s’est lui-même surnommé “Le plus grand stoner de l’histoire du sport – hormis Michael Phelps”. Après ce qui a été qualifié par les journalistes sportifs comme le “combat de l’année” il s’est retrouvé dans de sacrés ennuis après une vidéo de lui en train de vaper en conférence de presse.

Si vous souhaitez voir la vidéo à l’origine du scandale, elle est ici:

 

Cette vidéo lui valut à lui aussi une suspension. Une pause qui ne prendra finalement pas fin, l’eldorado vert étant visiblement plus aguicheur que des combats dans l’octogone. Avec presque 15 ans de combats chacun et une cinquantaine de victoires à eux deux ils bénéficient décidément d’une retraite bien méritée. Un proche à eux témoigne et raconte qu’ils n’envisagent pas pour le moment de renfiler les gants à titre professionnel: “Leur marque est devenue énorme, ils profitent de leur notoriété”.

Les deux frères jouissent grâce à leur engagement d’une crédibilité importante dans la communauté des amateurs de Cannabis. Cela a aidé à faire de leur marque GameUp un vrai succès et leur a offert pas mal d’opportunités.

En 2017 ils se sont par exemple vu offrir un joint à 2000 dollars ayant la forme d’un gant standard de l’UFC:

Leur partenariat est très bien rodé, Nate s’occupe des affaires et d’établir les partenariats pendant que Nick s’occupe de la promotion. On a ainsi pu le retrouver en train de fumer avec Snoop Dogg pour faire la promotion de leurs produits. L’histoire ne dit pas lequel des deux a fini au tapis.

Mike

Snoop Dogg couvrira les JO de Paris pour NBC.

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Le rappeur-acteur-producteur et businessman s’essaiera pour la seconde fois au métier de commentateur durant les Jeux olympiques, qui se tiendront cette année à Paris du 26 juillet au 11 août. Il sera à l’antenne pour le compte de la chaîne NBC, qui a acquis aux Etats-Unis les droits de diffusion du plus grand évènement sportif au monde.

On ignore encore quelles épreuves commentera le Dogg, même si dans une vidéo promotionnelle partagée sur son compte X (ex Twitter), il donnait quelques indications sur les disciplines visées après avoir interviewé cinq compétiteurs américains, (le skateur Jagger Eaton, la gymnaste Suni Lee, la basketteuse A’ja Wilson,  le duo de beach-volleyeuses Kelly Chang et Sarah Hughes) avec humour sur des photos d’eux prise en pleine action (sportive).

«La superstar sera sur place, à Paris, pour fournir des reportages pour la quotidienne ‘‘Olympic Primetime Show’’  a précisé NBC dans un communiqué. “Il explorera les lieux emblématiques de la ville, se rendra à des compétitions, et rendra visite aux athlètes, à leur famille ainsi qu’à leurs amis.» 

Le rappeur avait déjà été invité aux JO de Tokyo en 2021, lors desquels il avait commenté en compagnie de l’acteur Kevin Hart certaines compétitions avec séquences devenues cultes.

« J’ai grandi en regardant les JO et je suis très enthousiaste à la perspective de pouvoir suivre tous ces incroyables athlètes à leur meilleur niveau à Paris, a précisé l’artiste américain le jour de l’annonce faite par NBC. “La compétition sera extraordinaire, et bien sûr, j’amènerai la touche “Snoop” à tout cela. Ce seront des Jeux Olympiques épiques.” a conclu le trublion californien, qui promet d’offrir aux téléspectateurs d’une des grandes chaînes nationale américaine de grands moments de détente.