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Morocco: the world’s first hashish producer

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According to the United Nations, Morocco may be the world’s first haschich producer and exporter.

The first cannabis plantations in Morocco are traced between the VIIth and the XVth centuries. Chances are that it was introduced there by the Arabs, after they invaded Northern Africa. During the XIXth century, the sultan Moulay Hassan authorized cannabis farming in restricted areas. This policy was maintained during the era of the Spanish protectorate, and then for economic reasons, under Mohamed V’s reign. After Morocco became independent in 1956, he continued to tolerate this culture.

Since the 60’s, cannabis growing consistently developed, especially in the poor mountainous areas of the Rif. In 1980, because of the economic crisis that was happening in Morocco, the hashish market exploded, becoming the main monetary income for many Moroccans.

Still nowadays, this business represents 2% of the national agricultural GDP and provides incomes for more than 800,000 Moroccans, roughly 2% of the population.

The area used for Cannabis agriculture was about a hundred hectares at the beginning of the 60’s. It got 50,000 hectares larger 20 years later. It got 100,000 hectares more in the 1990’s. The harvest was estimated to be about 30,000 tons per year in 2000, which represents about 70% of world’s production.

 

Jacob

L’inhalateur au THC.

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Profiter des vertus du cannabis en toute discrétion est désormais chose possible grâce à l’aérosol doseur Vapen Clear, le premier de son type et une très grande innovation.

Si vous ne connaissez pas les aérosols doseurs , vous avez de la chance: il s’agit de l’appareil utilisé pour diffuser la ventoline dans les poumons des asthmatiques. Un appareil très simple, qui ne fait que diriger le spray concentré dans la cartouche métallique qui y est insérée.

Le plus beau,  c’est que le produit est réellement adapté aux poumons les plus sensibles puisque, diffusion en spray concentré oblige, il n’y a aucune combustion. C’est d’ailleurs la seule manière de consommer du Cannabis (hors ingestion via consommable ou huiles) qui n’a aucune odeur à l’utilisation comme le font remarquer ses créateurs.

Contrairement aux space cakes et aux huiles, le produit est beaucoup plus facile à doser et donc à utiliser au quotidien. Le THC contenu dans les cartouches est donc insufflé de manière bien plus propre qu’avec un joint et même un vaporisateur. Chaque cartouche contient près d’une centaine de bouffées avec 10 milligrammes de THC à chaque utilisation (pour info 2 bouffées sont suffisantes pour passer un très bon moment).

Il existe  trois types de cartouches différentes liées à différents moments de la journée :

La “Daytime” (traduire de “Journée”) extraite à base de plantes sativa et destinées à booster les utilisateurs dans leur journée

La “Afternoon” (traduire “D’après midi”) qui est extraite de plantes hybrides pour un high équilibré

La “Nighttime” (traduire de “Soirée”) qui est à base d’Indica pour poser les anxieux et permettre de passer une bonne nuit.

Des Versions au CBD sont aussi prévues pour les utilisateurs souhaitant une utilisation moins psychotrope. Mais il existe aussi des versions hybrides de THC et de CBD pour ceux qui souhaitent associer les effets bénéfiques des deux agents actifs du Cannabis. Chacune de ses variations sont disponible dans plusieurs saveurs, une bonne excuse pour tester toute la gamme lors de votre prochain voyage aux États-Unis.

Le produit n’est actuellement disponible que dans les dispensaires de l’état d’Arizona, mais rencontre déjà un grand succès. Les créateurs du produit ont annoncé un déploiement très prochain en Californie, au Colorado, Nevada, en Oregon, et à Washington.

Vous pouvez retrouver le site de la marque ici: https://vapenclear.com/vapen-clear-inhaler/

La carte interactive des dispensaires proposant le produit avec leur noms et leurs adresses est ici : https://vapenclear.com/store/

Disponible entre autres chez :
-Curaleaf (1633 S Highway 92, Ste 7, Sierra Vista, AZ) De 9h à 19h.
-The Kind relief (1500 Coppermine Rd, Page, AZ. 86040) ouvert de 9h à 20h
-Compassionate Care of AZ (33600 S. Centennial Blvd, Taylor, AZ 85939) ouvert de 9h à 17h
-Uncle Herb’s Health Center (200 North Tonto Street, Payson, AZ 85541) ouvert de 8h30 à 18h30

 

Théophile Gautier

Le 10 juillet 1943, Théophile Gaultier nous donne sa recette pour réaliser de la confiture de hashish dans la revue des deux mondes.

 

 

Le Guide de survie du stoner au travail.

C’est bien connu le monde du travail est barbare et souvent cruel, deux qualificatifs qui ne correspondent pas à la philosophie du fumeur de weed. Cependant, comme tous les grands enfants, le stoner doit payer des factures et nourrir son être.

Voici donc la première partie d’un petit guide pour survivre au monde du travail grâce (et malgré) le Cannabis. Pour cette première partie, nous allons nous concentrer sur les fondamentaux afin de valider ta période d’essai à ton arrivée dans l’entreprise.

Cet article est destiné à être humoristique, Zeweed n’incite personne à enfreindre les lois (absurdes) des pays interdisant le cannabis. Merci d’être un bon citoyen et de fumer vos cartouches de cigarettes entre deux Xanax.

Tes gouttes tu chériras. Les “yeux rouges” et à moitié fermés sont un des symptômes les plus flagrants pour les fumeurs de Cannabis. Pour éviter les problèmes deux solutions:
– Les gouttes anti-irritations pour les yeux (qu’on vous conseille d’acheter en plusieurs exemplaires et de laisser dans tous vos sacs).
-Le “Soft power” un nom qui définit l’usage d’une influence douce pour faire accepter un fait ou une réalité (qu’il s’agisse de l’hégémonie américaine ou de votre consommation).
Le principe est simple si, dès votre premier jour, avant d’avoir les yeux rouges vous évoquez vos allergies et leurs conséquences cela limitera les suspicions pour vos yeux rouges et gonflés. Attention de choisir des allergies de saison, le Pollen en hiver c’est quand même louche.

Le space cake tu éviteras. Je parle d’expérience, les Space Cakes offrent une des expériences les plus sauvages disponibles aux amateurs de THC. C’est puissant, toujours très long (digestion oblige) et très fun à vivre en petit groupe dans un endroit bienveillant. Un bureau n’est pas, par définition, un endroit bienveillant.  Je ne pense aucun d’entre vous assez fou pour engloutir une dizaine de space cakes avant d’aller au travail… Cependant s’il est 2h du matin, et que travailles à 8h30, le même problème s’applique. Il ne faut pas simplement compter le temps de descente du Space Cake, il faut aussi compter ton temps de récupération. (et j’ai même écrit un article sur le meilleur space cake au monde ici

La carotte tu fumeras. Fumer impacte la motivation, c’est un fait qui m’attriste, mais il reste indéniable. Pour éviter de ne plus rien foutre au travail (ou même d’avoir la flemme d’y aller), nous te conseillons de voir ton bédo comme une carotte. Une récompense à la fin d’une journée demandant récompense. Comme le dit Seth Rogen qui est à l’origine de la série Preacher et du film Sausage Party: “J’adore fumer, beaucoup trop pour faire tout ce que j’ai à faire […] donc je me réserve deux jours par semaine pour me retourner le cerveau”. La plante est comme une très bonne amie, elle te réconforte après une dure journée et fait la fête avec toi après une bonne.

Ton avenir tu prépareras. Travailler c’est chiant. Ou plutôt ça peut l’être, personne n’a encore trouvé le boulot idéal qui paye extraordinairement bien pour 3h de taf par jour, mais rien n’empêche de trouver quelque chose qui te correspond mieux. Si ton travail actuel t’oppresse, c’est le bon moment pour te poser et faire le point afin d’en trouver un plus approprié. Tu as le sens du contact? Pourquoi pas la vente?
Tu es un oiseau de nuit? Pourquoi pas travailler en Bar? Ton amour du Cannabis ne définit pas ton parcours professionnel, c’est toi qui es en charge de cela.

Des pipelettes tu te méfieras. Avant la validation de ta période d’essai, il faut mieux éviter de parler du pied hybride qui pousse dans ta salle à manger. Tu ne sais jamais qui écoute et surtout, commérages obligent, tu ne sais jamais comment l’information va être transformée par ton gentil collègue en quête de potins. C’est triste et minable, mais c’est une réalité: les stoners sont des cibles faciles pour les plus fermés d’esprit. Pas de soucis pour qu’Antoine du service gestion fasse un Burn-out, mais qu’il se soigne au Cannabis… Oh mon Dieu!

 

Mike Teeve

Les Meilleurs Clips pour Fumer !

C’est bien connu, la musique et la weed vont toujours bien ensemble.
Avant d’inaugurer une nouvelle rubrique, vous parlant des meilleurs musiciens amateurs de Cannabis, je me suis dit qu’il serait parfait de parler des clips. J’ai fait une sélection de véritables mini-films souvent très psychédéliques et faciles à suivre. Juste pour vous.


Attention, nous allons partir dans des directions étranges, je vous conseille de rouler maintenant.

– Le Clip le plus Old School: Squirrel Nut Zippers – Ghost of Stephen Foster

https://www.youtube.com/watch?v=7sxFyu_U2go

Le tout premier clip de notre sélection est un cartoon inspiré des meilleurs cartoon du studio Fleischer des années 30 (les créateurs de Betty Boop) et de beaucoup d’autres cartoons en noir et blanc basés sur des musiques enregistrées avec l’aide d’orchestres entiers (dont le Jazzman Cab Calloway).
La création, qui a gagné un bon nombre de prix en 1999, était clairement en avance sur la vague rétro lancée par le jeu Cuphead en 2017.

Une bonne occasion de redécouvrir le psychédélique à la manière de votre grand-père (qui était probablement un stoner lui aussi).

– Le Clip le plus Gangsta: Run The Jewels – Oh Mama

Et si Rick et Morty jouaient dans Pulp Fiction?
C’est plus ou moins le principe de ce clip réalisé par la chaîne Adult swim pour le groupe de rap Run the Jewels (qui a sorti un album sur leur label).
Un clip très classe qui passe de l’action à la Tarantino (appuyée par leur look à la Reservoir Dogs) à des séquences évoquant les animés japonais avant de se finir dans le contexte si familier de la maison de Jerry. C’est stylé et c’est fun mais en plus la chanson est juste ce qu’il faut d’entraînement pour tirer des taffes en rythme.

– Le Clip le plus politique: DJ Shadow – Nobody Sp

Vous en avez marre de la politique?
Trop de mauvaises nouvelles à la télévision? Marre de voir des gens parler de vos besoins sans n’avoir jamais vécu une journée dans votre peau? Si vous aussi vous avez besoin d’un Space Cake pour apprécier le journal de Jean-Pierre Pernaud-Ricard vous aimerez ce clip extrêmement bien réalisé.  On est face à une parodie presque plus civilisée que la vraie vie avec des politiciens qui se battent à l’ONU. Mais que fait la police?

– Le Clip le plus Technique: OK Go – I Won’t Let You Down

Le groupe Ok Go s’est fait connaître pour ses clips délirants et toujours très distrayants. Celui-ci est mon préféré, car il s’inspire de l’univers japonais, de la comédie musicale et du Pixel art pour donner un des clips les plus impressionnants de toute l’histoire de Youtube. C’est beau et après moult vérifications c’est fait sans trucages.

– Le Clip le plus osé: Flairs – Truckers Delight

Attention, contenu réservé aux adultes! C’est un cartoon en pixel art pour les plus pervers d’entre vous qui mélange: le suspens du film Duel de Spielberg, l’esprit Pop de Russ Meyer et la créativité d’un Marc Dorcel. Le tout passé au mixeur pour donner un côté rétro digne d’une Super-Nintendo (avec beaucoup de blagues salaces en plus). C’est français et c’est absurde. Je n’ai qu’une chose à dire: bonne fumette et Cocorico!

Mike Teeve

L’histoire d’une plante : l’arrivée du cannabis en France.

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Chaque semaine, Mike vous raconte un fait historique autour du Cannabis. Pour ce numéro, on vous raconte comment notre plante verte est arrivée en France.

Jusqu’en 1800 le chanvre n’était utilisé que par les militaires en France pour en faire des cordages et des voiles grâce à ses fibres.
La toute première mention du haschisch (la résine de Cannabis) et de ses effets psychotropes dans l’histoire française vient de Napoléon. Suite à une tentative d’assassinat par un Egyptien sous l’influence du cannabis, il décrète: “L’usage de la liqueur forte faite par quelques musulmans avec une certaine herbe nommée haschisch ainsi que celui de fumer la graine de chanvre est prohibé dans toute l’Égypte.”
Une interdiction, ne s’appliquant qu’au territoire Égyptien, qui pique la curiosité d’un aliéniste (le nom donné aux psychiatres avant la naissance de la psychanalyse moderne) en voyage en Égypte: Joseph Moreau de Tours.

 

Joseph Moreau de Tours.

Il expérimente alors le produit, et découvre ses effets psychotropes. Joseph parle dans ses notes d’un produit capable de mettre des personnes en bonne santé dans des états qui évoquent le rêve, voire la folie.
Son idée est simple: puisqu’une personne saine est atteinte d’une forme de “folie” quand elle fume, ne serait-il pas possible de la soigner grâce au produit des gens “anormaux” (atteints de maladies mentales) grâce au produit? En bref de soigner le mal par le mal.

Une réflexion loin d’être absurde, car l’une des recherches les plus porteuses pour lutter contre la dépression en 2019 est basée sur l’utilisation de microdoses de LSD (avec le soutien très appuyé du défunt Steve Jobs, grand défenseur du produit). La différence, de taille, étant que les patients sont maintenant volontaires. Les scientifiques de l’époque, eux, faisaient leurs tests sans aucune permission et avec de très grandes quantités sur de pauvres bougres internés en hôpital psychiatrique.

Théophile Gautier (un très grand auteur français dont on vous conseille le superbe La morte amoureuse) découvre le Cannabis auprès de Joseph. Un produit qui le séduit grandement, et le pousse à créer un groupe clandestin: le club des haschischins.  La première règle étant évidemment qu’on ne parle pas du Club.
Parmi les membres on compte: Balzac, Nerval, Flaubert, Dumas, mais aussi Delacroix, Daumier ou Baudelaire.
Enfin bref, assez de grands noms pour faire taire tous les profs de français vous ayant déjà reproché d’être arrivés avec les yeux rouges. La joyeuse bande se retrouve dans un appartement de l’île Saint-Louis pour fumer, mais aussi pour consommer de la confiture de cannabis: le dawamesc (obtenue en mélangeant la plante avec des aromates). Une merveille, très dosée en THC dont la recette est venue d’Algérie, et que nous chercherons à préparer très bientôt. L’auteur de cet article ayant prévu de faire sa propre version qu’il se fera un plaisir de vous présenter.

Le club des hashischins.

Le groupe va ensuite se séparer suite à un Bad trip de Gauthier, l’auteur ayant décidé que le produit est dangereux. Si le club n’a existé que 5 ans (de 1844 à 1849), son impact sur la culture française est indéniable. Il a inspiré des poèmes à Nerval, un roman fantastique à Gauthier et de très nombreuses peintures à Delacroix. On retiendra en particulier Baudelaire et son chef-d’oeuvre les Paradis artificiels qui toujours d’actualité presque deux siècles plus tard.

Encore aujourd’hui, le club inspire des artistes dont Philippe Cohen Solal que nous avons rencontrés et que vous pouvez retrouver juste ici, sur votre site préféré.

 

Mike Teeve

Líbano: la llanura de Bekka, centro de una economía verde

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La llanura de Bekka es el lugar principal de producción de hash en Líbano, gracias a su luz solar y territorio, un lugar ideal para la cultura de cannabis. Esta producción ilegal produce 200 millones de dólares US por año y es protegida desde hace un siglo por las milicias locales.

Hoy en día, el gobierno quiere legalizar ese negocio floreciente únicamente a fines médicos y hacer lo que aquí se llama “haschich”, el oro verde de la economía libanesa. Pero los locales de Bekka siguen escépticos. La iniciativa del gobernador preocupa a los productores que temen a una baja de sus beneficios.

Cultivar cannabis siempre fue más beneficioso para los campesinos, pero como los campesinos ricos son generalmente gente independiente que no se puede reclutar en el ejército ni sobornar… Los agricultores están ahora obligados de usar medios extremos para proteger sus cosechas, por ejemplo hace unos años, cuando habían rechazado a la policía con lanzacohetes.

Jacob

Liban : La Plaine de Bekka, centre d’une économie verte.

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La plaine de la Bekka est le haut lieu de la production de hash au Liban grâce à son ensoleillement et son terroir, un lieu idéal pour la culture du cannabis.  Cette production illégale qui rapporte environ 200 millions de dollars US par an est protégée depuis un siècle par les milices locales.

Aaujourd’hui, le gouvernement veut légaliser ce business florissant uniquement à des fins médicales et faire de ce qu’on appelle ici le “haschich”, l’or vert de l’économie libanaise . Mais les locaux de Bekka restent sceptiques. L’initiative du gouverneur inquiète les producteurs qui craignent une baisse de leurs profits.

Cultiver le cannabis a toujours été plus profitable pour les paysans, mais comme des paysans riches sont en général des gens indépendants que l’on ne peut ni enrôler dans l’armée ni corrompre…
Les agriculteurs sont maintenant obligés d’user de moyens extrêmes pour protéger leurs récoltes , il y a quelques années, une descente de la police avait été repoussée à coups de lance-roquettes.

Jacob

Cannabis: driver of Lebanon’s agricultural economy .

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Ariel, avid smoker, is our special envoy in Lebanon. There, he delves into the different facades of cannabis from one of the major producers of hash in the world.

Approximately thirty kilometres east of Beirut, at the base of the mountains that separate Lebanon from Syria, stretches the Békaa valley. In this same place, which constitutes the most important agricultural region of Lebanon, 60% of the fields are used for cannabis cultivation. Although this cultivation goes back to the Ottoman Empire, and that it continued during the French mandate, it is today on an unprecedented scale, a pillar for the economic survival of an entire community.

After the failure of a government plan initiated in the 1990s designed to eradicate Lebanese cannabis by drastically burning the fields, the Lebanese State progressively turned a blind eye on an activity that communities across Békaa, already in a precarious state, rely on. The outbreak of the Syrian conflict has given rise to a paradoxical scenery in the valley, as described by the journalist Patricia Khoder: “The cultivation in the fields and the irrigation system henceforth occurs in the sight of everyone. Besides, when walking around the Békaa, one can notice, in many places, military roadblocks set up in front of vast cannabis fields […] which intimidates the inhabitants, even if they know that the police and the armed forces will not intervene when the fields will be cut down.” The reason why cannabis dominates other plants in the Békaa valley is simple: 1000 squared metres of cannabis costs $20 per year for a farmer, whereas it takes $1500 to cultivate potatoes on the same surface area.

The real impact of the militarisation related to the Syrian war is that of the training for the exploration of Lebanese cannabis. 90% of the cultivation is destined for export, of which 60% solely for Egypt – the major consumer in the Middle East. Whereas a dealer only used to have one smuggler to pay in order to transport hash on Syrian roads, he will now need to bribe several armed factions, sometimes opposing factions. To this, one needs to add the increased security on the air and sea borders, with 7.5 tons of cannabis seized in 2016.

Consequently, the hash economy in Lebanon is characterised today by an imbalance of the demand compared to the supply. At the end of the 90s, a kilo could cost up to $1200, several years ago, it was approximately $400. However today, $200 is sufficient enough – to the great pleasure of the local consumers, numerous but discreet, and to the discontent of the farmers in the Békaa.

Ariel Iglesias.

Como fuman los Libaneses ?

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Ariel, fumador sin fronteras, es nuestro enviado especial en Líbano. Desde allí, nos detalla los diferentes aspectos cannabicos de uno de los principales productores de haschisch.

Recién llegado al país del cedro, me repitieron sin cesar que “si has entendido al Líbano, es que te lo explicaron mal”. Entre maronitas, ortodoxos, drusos, chiitas, suunitas y otros mas, no puedo pretender, hasta luego de varios meses viviendo aquí, haber descifrado el paisaje social libanés.

Existen innumerables practicas culturales que coexisten entre ellas, aunque a veces sean divergentes. Desde el idioma utilizada hasta la concepción de la sexualidad, pasando por las tradiciones culinarias; raros son los usos libaneses que atraviesan todas las capas de la sociedad. No obstante, una de las practicas que pude observar casi siempre dentro de cualquier comunidad religiosa o clase social fue el consumo de haschich.

Aunque sea completamente ilegal, el haschich se produce abundantemente en Líbano, hasta tal punto que el país provee todo sus vecinos orientales y figura en el top 3 de los productores mas importantes del mundo. Acostumbrados a los premios europeos, el haschich a 2 dolares el gramo me aparecio con una buena noticia. En un país muy desigual, el haschich es accesible para todo el mundo, y, de hecho, todo el mundo fuma. No necesité mucho tiempo para asociarme al movimiento.

En medio de una entrevista con un medio local, mi interlocutor me interrumpe: “Te apeteceria fumar un porro?” Asi fue mi primera interacción con el haschich libanés. Sorprendido, acepté. La entrevista terminada, llamaba a mis amigos en Francia y, sobreexcitado, les contaba la escena. Así, entendí que aquí, todo eso no era para nada excepcional: hice mas entrevistas fumando un porro que sin fumar nada. Después de un cierto tiempo, aproveché para preguntar donde podía conseguir haschich y, de golpe, nadie me podía ayudar. La gente tenia mucho mas ganas de ofrecerme bloques enteros de hashich antes de revelarme algún contacto. Me hizo falta varios meses, discreción y paciencia para finalmente ser dirigido hacia alguien que conocía alguien que conocía a otra persona, y así sucesivamente. Y aun así, hasta hoy sigo sin haber visto un camello de mis propios ojos.

Pese a la omnipresencia del fenómeno, fumar haschich en Líbano constituye una practica peligrosa. Las autoridades locales reivindican ellas mismas su capacidad en encarcelar a cualquier persona durante tres años por un solo porro. La delación es una practica común, ya que la policía la remunera. Ingenuo, yo hablaba de fumar y de querer fumar sin complejo, en cualquier contexto. Entonces, mis amigos se apuraban en decirme de callarme, poniéndose un dedo sobre los labios. Así mismo, tuve una vez la desgracia de encender un porro en uno de los pocos parcos de Beyrouth, provocando el pánico general alrededor mio. Desde entonces, aprendí. Unicamente el espacio privado y secreto de los apartamentos de unos y otros es apropiado a lo que es, a pesar de todo, un momento de relajación. Entonces, una vez que uno esta en su casa o en una fiesta en lo de alguien, el haschich abunda, como si hubiera que compensar la prohibición que pesa en todos los otros contextos. Aquí, el hasch es de tal calidad que lo podemos desmoronar como polvo, por encima de una copita en cerámica llena de tabaco de liar. Para integrarme a los usos y costumbres locales, adquirí una copita de ese tipo, pero sigo obstinándome a liar mis porros con un pedazo de cigarrillo como filtro. Intento vender los méritos de ello, pero aquí todo el mundo parece estar resuelto a usar cartón como filtro.

En general, igual me he adaptado bien: pasé de fumar solo hierba a fumar unicamente haschich. En Líbano, es todavía mas cara que en Francia, alrededor de 15 dolares el grama, hasta tal punto que los que tienen no la comparten, hasta en fiestas. A la diferencia del haschich, la hierba es un marcador social fiable en Líbano, y su presencia se esta haciendo excepcional.

Entre la sombra del encarcelamiento y la frecuencia de los porros, la manera de la que se fuma en Líbano da testimonio de un uso casi esquizofrénico . El haschich en Líbano es como “El-Que-No-Se-Tiene-Que-Pronunciar-El-Nombre”: se puede encontrar en todas partes, pero mas vale no nombrarlo.

 

Ariel Iglesias