Non, les adolescents à côté de leurs pompes ne sont pas les seuls à se rouler des joints. Ils ne l’ont jamais été, et encore moins en 2019, alors que les bienfaits du cannabis sur la ménopause ont été parfaitement prouvés.
Les femmes de plus de 50 ans, elles aussi, roulent des pétards, et elles ont bien raison : le cannabis s’avère être l’un des meilleurs alliés pour faire face aux bouleversements hormonaux.
En cause, les cannabinoïdes.
Un terme assez barbare, que l’on pourrait prendre pour le nom d’une arme à feu désuète, mais qui évoque en réalité des substances miracles, notamment pour les femmes abordant la période de la ménopause.
Premier impact des cannabinoïdes sur l’organisme : le CBD et le CBN permettent de réguler l’humeur et l’appétit.
Bon départ.
Les sautes d’humeur sont canalisées, le CBD contenu dans le cannabis permettant de réguler les niveaux fluctuants d’oestrogènes.
En ce sens, la Sativa a prouvé ses propriétés antidépressives, permettant de faire face aux déséquilibres hormonaux.
Toutefois, pour celles qui souhaitent éviter la consommation de psychoactif, l’usage seul du CBD peut s’avérer très efficace.
La mémoire est stimulée au passage, et la gestion des douleurs est largement améliorée, notamment en ce qui concerne les crampes et migraines occasionnées par les cycles irréguliers.
Sur ce dernier point, l’usage de cannabinoïdes est également étudié pour d’autres problématiques féminines, comme l’endométriose.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26887427
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5436335/
En ce qui concerne les célèbres bouffées de chaleur, si envahissantes et désagréables pour la plupart des femmes, les avancées de la recherche ne savent pas encore expliquer leur origine, mais décrètent avec certitude qu’une dose de THC réduit efficacement la température corporelle.
De quoi faire redescendre la pression.
Dernier point, et non des moindres : les propriétés analgésiques et relaxantes du CBD permettent non seulement une meilleure gestion des symptômes, mais surtout la garantie d’un sommeil protégé, plus longs, et de meilleure qualité. Ainsi, la pression sanguine se stabilise, les muscles se relaxent. En somme, la transition hormonale devient moins pénible.
Si la recherche à mener dans ce domaine est encore immense, afin d’étudier en détail la relation entre le système endocannabinoïde et les œstrogènes, le potentiel semble certain.
De son côté, l’actrice Whoopi Goldberg a agi à son échelle pour démocratiser cette approche. En 2016, elle lançait sa gamme de produits à base de marijuana, pour soulager les règles douloureuses.
Pao
