Drastiquement diminuée pendant le confinement, la pollution de l’air en Île-de-France a presque retrouvé son niveau habituel.
Le bon côté du Covid-19 commence à disparaitre. Rien d’étonnant, avec le confinement de plus de 4 milliards de personnes, les émissions polluantes avaient considérablement baissé dans le monde entier.
Pendant le confinement, les émissions, notamment celles liées au trafic routier, “avaient connu une chute brutale et sans précédent, (…) divisées par 4 par rapport aux niveaux pré-confinement” en Ile-de-France, rappelle dans un communiqué Airparif, qui surveille la qualité de l’air dans la région capitale.
“Sur la période du 11 au 31 mai, la reprise progressive des activités, et particulièrement du trafic, a conduit à une remontée des quantités de polluants rejetés dans l’atmosphère pour les oxydes d’azote (polluant essentiellement émis par le trafic routier, ndlr) et les particules (PM10 et PM2.5) à des niveaux équivalents à 80% des émissions observées avant le confinement, et jusqu’à 90% pour le boulevard périphérique”
Airparif rappelle également que ce progressif retour à la « normale » est principalement lié à la reprise du trafic routie
Le monde d’après ressemble tout de même à celui d’avant…