Tom Petty: Le rockeur au grand Spliff

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Quand on parle des VIP de la weed, Snoop Dogg, Willie Nelson ou Bob Marley sont généralement les premiers (et seuls) cités. Il existe pourtant une icône de la Ganja aux 80 millions d’albums et 40 années de carrière qui n’est que rarement célébré pour ses position pro-cannabis: Tom Petty. Portrait d’un grand blond amoureux de la verte.

Tom est né en 1950 en Floride dans une famille de classe moyenne. Sa passion pour le rock arrive tôt puisqu’à l’âge de 10 ans il rencontre Elvis, le dieu du rock lui-même, sur un tournage dans lequel son oncle travaille. Fasciné le King, dès le lendemain il échange son lance pierre contre une collection de 45 tours d’Elvis qu’il écoutera en boucle. Le virus de la musique l’a piqué, mais c’est le passage des Beatles dans le Ed Sullivan Show en 1963 qui le pousse à monter son propre groupe. À 17 ans il quitte l’école pour se consacrer à la musique et jouer de la basse dans son nouveau groupe. Son père violent et condescendant désapprouve, il ne veut pas d’une “mauviette d’artiste” comme fils, qu’importe: Tom aura le Cannabis et la révolte du Rock and roll pour le porter.

C’est la même année qu’il se met à fumer quotidiennement, car s’il a dédié sa vie à la musique, elle est indissociable du Cannabis. En interview pour le Men’s journal en 2010 il déclare: “Je suis un fumeur de joints, je l’ai toujours été. C’est la drogue musicale par excellence.” Par la suite quand il lui a été demandé s’il souhaitait prendre une des cartes de prescriptions médicales il a simplement répondu: “Pas besoin j’ai mon propre Pipeline depuis 1967”.

Tom joue dans plusieurs formations au cours de sa carrière, principalement à la guitare et au chant, et il place systématiquement des morceaux en référence à sa plante préférée.
Un fait si connu que lors d’un de ses derniers concerts en 2016 la foule lui crie et lui réclame “Plus de weed” en référence à ses hits cannabiques il répond simplement avec un sourire et clin d’oeil: “More patience”, incitant la foule à prendre son mal en patience.
Parmi les chansons les plus cultes qu’il a dédiées à la plante, on peut citer: Mary’s jane last dance, U get me high et le morceau Tweeter and the Monkey Man qu’il a placé dans le premier album des Traveling Wilburys, le super groupe qu’il a monté avec Bob Dylan et George Harrison (eux aussi amateurs de Cannabis).

Sa chanson la plus culte, “You don’t know how it feels”  tient son succès d’une embrouille avec MTV en 1994. Dans les paroles il déclare “Roule un autre joint”. La censure de la chaîne tombe et il lui demande de couper toute référence directe au Cannabis. Il modifie juste le mot joint par “noojh”, “parce que ça paraissait encore plus tordu à vrai dire”. L’expression devient culte et sera scandée par les fans jusqu’à son dernier concert.
Si Tom est, jusqu’à sa mort prématurée en 2017, un défenseur de la ganja c’est avant tout parce qu’elle est non addictive. Il est épris de liberté et le Cannabis est la seule drogue saine selon lui. En 2013 il déclare à Rolling Stones magazine: “Maintenant qu’on a commencé [à légaliser] il faut aller jusqu’au bout. On devrait vendre du Cannabis dans tous les magasins d’alcool, c’est vraiment beaucoup moins dangereux”.

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Collaborateur mystérieux à la plume acérée et a l'humour noir, Mike est notre spécialiste de la pop culture. La rumeur raconte qu'un agité bien connu des francophones se cacherait derrière ce pseudo.

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