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Les Weeddings: des mariages planants.

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Las Vegas, la ville du péché,  est dorénavant ouverte aux fumeurs de cannabis, légalisation oblige. Business oblige aussi, elle accueille le plus grand supermarché de la ganja au monde: le Nuwu et ses quelques 1500 mètres carrés de stupéfiants produits.
Sin city est aussi connue pour ses mariages pittoresques aux conséquences souvent désastreuses. Des mariages à la minute qui ont maintenant leur déclinaison cannabique.
Voici un petit guide des Weedding à l’intention des futurs mariés… volontaires ou non.

Si vous souhaitez un mariage éclair vous pouvez vous diriger à la Cannabis Chappel au 700 East Naples Drive, à deux pas de l’Hôtel/Casino Hard Rock Café à Las Vegas.
Cette chapelle laïque est ouverte à tous les fumeurs depuis le 5 juillet 2017, le jour de la légalisation du Cannabis au Nevada.
Pour la modique somme de 104 dollars, vous pourrez vous unir dans un décor vert, accompagné de musique reggae. Pas le choix le plus original d’ambiance musical, mais il est aussi possible de choisir sa propre playlist.
Une photo devant le signe “Welcome to Cannabis” est aussi prévue pour le jeune couple, avec un bouquet fait à base de soie de chanvre.
Afin que le mariage soit accepté légalement un témoin est aussi fourni pour les mariés les plus pressés ou désireux de rester loin des projecteurs.

La mode des mariages éclair est à l’origine de nombreux mariages de célébrités parmi lesquelles Britney Spears ou plus récemment Nicolas Cage, qui a fait annuler son union après 24 jours.
Une histoire tellement fréquente, qu’elle est définitivement inscrite dans la Pop Culture américaine.

On retrouve cette tradition dans The Hangover dans lequel un des personnages se réveille marié à une strip-teaseuse et dans un épisode de Family guy ou c’est, pour le coup, avec une prostituée qu’il se retrouve coincé après une nuit d’excès.
Si vous n’êtes pas convaincu par cette prestation un peu cheap, une version premium est aussi disponible.
Pour 710 dollars vous aurez en plus, un tour en limousine dans la ville avec coupes de champagne et petits fours. Afin que vous puissiez immortaliser ce moment, un shooting d’une heure avec un photographe professionnel est fourni, le filtre “yeux rouges” n’aura jamais eu autant d’utilité.

Mais si vous avez un coup de barre après toute cette fumette ne vous inquiétez pas, une nuit dans la suite 420 est aussi comprise dans une chambre “Weed friendly” décorée de feuilles vertes.
Dernier bonus et pas des moindres une carte médicale valable un an, réservée aux patients nécessitants les bienfaits du Cannabis .
Un package qui est d’autant plus amusant qu’il est THÉORIQUEMENT interdit de fumer dans les chambres d’hôtel à Las Vegas et que toujours THÉORIQUEMENT, les médecins qui prescrivent les cartes sont censés le faire pour des raisons médicales valables.
Dans la ville du vice, c’est bien connu, tout s’achète pour le juste prix.
Attention simplement de ne pas tout perdre dans les casinos, un endroit périlleux quand on est trop High pour jouer low profil.

Ganja-gourou in Indiana

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En 2015, l’excentrique Bill Levin ouvrait aux fidèles les portes de la First Church of Cannabis. Une divine initiative maline qui lui permettrait de contourner la prohibition imposée Indiana, où se situe son Eglise. . Portrait d’un activiste en sale État.

Cheveux peroxydés en pétard, visage creusé, grande silhouette longiligne emballé dans un slim noir et d’une chemise blanche sur laquelle traine une écharpe en soie noire, Bill Levin fait plus penser au « Doc » de Retour Vers Le Futur version Iggy Pop qu’à un pasteur officiant dans l’un des états les plus coincés des States.
Avant d’enfiler la soutane verte,  le fondateur de la First Church of Cannabis n’était pas un enfant de chœur: manager de  groupes punks (dont  certains qui ont eu leur heure de gloire comme les Zero Boys), gérant d’une affaire  de bus pornos (avec partouzes  et tournages à bord), propriétaire de dancings pour tout genre de valseuses, associé d’une petite chaîne de boutiques de tatouage puis directeur commercial d’une marque de  boissons énergisantes cafeïnée (Jolt), c’est avec plus d’un évangile derrière lui que Bill Levin fondera en  2015 la première église américaine vouée au culte de l’herbe.

L’appel de la vierge Marie-Jeanne, Levin le date à l’été 1970 lorsqu’il goûte pour la première fois à la fleur défendue.  45 ans plus tard, il transfigure l’appel divin en célébrant sa première messe le 1er juillet 2015, trois mois après avoir crée la « Première Église du Cannabis » .

 

Si l’Etat du Midwest prohibe complètement le cannabis (y compris thérapeutique) la liberté de culte reste un droit inaliénable garanti à tous par la Constitution et plus récemment le Religious Freedom Restoration Act (RFRA) qui garanti le droit  à chaque citoyen américain “de pratiquer sa religion comme il l’entend, tant que cette  pratique n’entrave pas  la liberté de croyance des autres“.
L’homme de foi y voit une aubaine;  la RFRA étant une loi fédérale qui prévaut sur la loi de l’Etat de l’Indiana, il est légalement permis de consommer de la ganja durant l’office, tant que  la pratique s’inscrit dans un rite religieux.

 

Indiana VS Indica.
Les autorités, elles, ne l’ont pas entendu de la sorte en menaçant de sévères poursuites pénales chaque croyant qui voudrait concrètement prouver sa  foi en se cramant un doobie un entre deux psaumes. Une féroce bataille judiciaire de trois mois s’engage alors entre la First Church of Cannabis et l’Etat de l’Indiana. L’église perdra. 

L’ex-futur Pape de la weed est désormais dans le colimateur de toute la Police, hors de question de fumer le moindre joint publiquement sous peine de voir l’église fermée et lui jeté en prison. Au delà de ce dur rappel à la loi, il  lui sera aussi imposé  une interdiction de parler du cannabis de façon favorable. Tout prêche pro-cannabis sera désormais assimilé à de l’ incitation à la consommation. Pendant les homélies,  « Le grand Poohbah » trouvera d’autres façons de parler ganja en substituant le mot weed par un autre.
Le prêtre le plus à l’ouest des États-Unis parlera alors d’ « amour » ou de « bonnes vibrations » quand il évoque l’herbe sacrée. Ce qui donne lieu à de savoureux sermons du genre « si vous avez une dispute conjugale, prenez du recul en absorbant une grande dose de bonnes vibrations » ou «  rien de tel que de se poser avec amour sur son sofa après une journée tendue  au bureau ». L’apôtre de la weed en rajoutera une couche en certifiant que non, il ne conseille directement à personne de consommer « le meilleur complément santé du monde ». Dans un autre de ces peu catholiques enseignements, Bill évangélisera que « Le meilleur weed ne vient ni d’Amsterdam ni de Denver. Elle pousse ici, c’est la «Bubble gum et elle a remporté trois cannabis Cup».

Les douze déités, ou commandements de la First Church of Cannabis :

 

  1. 1. Traitez ton prochain avec amour et comme un égal.
  2. 2. La journée commence avec un sourire tous les matins. Lorsque vous vous levez, c’est la première chose à mettre.
  3. 3. Aidez les autres tant que possible. Non pas pour l’argent, mais parce que c’est nécessaire.
  4. 4. Traitez votre corps comme un temple. Ne l’empoisonnez pas avec des aliments et des sodas de mauvaise qualité.
  5. 5. Ne profitez pas des gens. Ne blessez rien intentionnellement.
  6. 6. Ne commencez jamais un combat… mais finissez-les si ils s’imposent.
  7. 7. Cultivez votre propre nourriture, élevez des animaux, intégrez la nature à votre quotidien.
  8. 8. Ne soyez pas un “troll” sur Internet, respectez les autres sans les insulter ou en ayant une attitude  vulgaire ou  agressive.
  9. 9. Passez au moins 10 minutes par jour à contempler la vie dans un endroit au calme.
  10. 10. Protégez ceux qui ne peuvent pas se protéger.
  11. 11. Riez  souvent, partagez ce rire. Amusez-vous dans la vie, soyez positif.
  12. 12. Le cannabis est notre sacrement. Il nous rapproche de nous-mêmes et des autres. Il est notre source de santé et d’amour qui nous guérit de la maladie comme de la dépression. Nous l’embrassons de tout notre cœur et de tout notre esprit, individuellement et en groupe.

Le grand Poohbah gouverneur.
En juillet 2020, Bill Levin annonçait sa candidature aux midtrem elections, l’équivalent des élections législatives en France élections  de 2020, briguant le poste de gouverneur de l’Indiana, siège alors occupé par Éric Holcomb, un républicain traditionaliste pur jus. La légalisation du cannabis sera bien entendu un thème central de la campagne de Levin, le candidat estimant que « les habitants de l’Indiana sont favorables à la légalisation du cannabis. Cette interdiction aurait d’ailleurs pris fin il y a longtemps si la question avait été directement posée aux électeursSi nous avions organisé un référendum, nous aurions légalisé le cannabis il y a 10 ans. Lorsque je serais élu gouverneur, ce genre de référendum sera l’une mesures que je mettrais  en avant afin que les citoyens puissent décider de leur avenir,  et non les  politiques et  institutions de Washington. ” Une approche ultra- libérale qui n’empêchera pas l’homme de foi d’avoir de chaleureux sentiments pour l’IRS , l’équivalent du fisc aux États-Unis. En 2018, L’IRS a déclaré les revenus du prophète de la fumette non imposables puisque provenant d’une activité religieuse. A la sortie du procès, interrogé sur ce  jugement en sa faveur, il évangélisera sa victoire d’un  “ Que voulez-vous, les voies du Seigneur sont impénétrables.”

Jim Belushi: le frère du Blues Brother voit vert.

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Les Blues Brothers John Belushi et Dan Aykroyd sont rentrés dans l’histoire du cinéma avec la comédie musicales éponyme, un film culte aussi déjanté que brillant. Parmi les grands moments, une course effrénée dans le Dixie Square Mall de Harvey, Illinois, à bord d’ une voiture de police Dodge Monaco. 40 ans plus tard, Jim Belushi, le brother du vrai blues brother John Belushi, s’est mis en tête de conduire une réplique de la célèbre Bluesmobile, à l’occasion de l’ouverture de son dispensaire de weed situé… au milieu d’un mall.

«Ce que je voulais faire, c’est traverser le centre commercial Old Orchard, comme ils l’ont fait dans les « Blues Brothers », mais je pense que c’est devenu un peu trop coûteux», explique Belushi  dans une interview au Sun-Times. Belushi, qui cultivait déjà sa weed dans sa ferme de l’Oregon depuis cinq ans, s’est associée à Grassroots Cannabis pour vendre une variété estampillée « Blues Brothers »

Il faut dire qu’en la matière, Jim Belushi n’est pas un bleu de la verte, puisque c’est dès le collège (la Wheaton Central High School ) qu’il a commencé à fumer de l’herbe. Aficionado de la belle plante depuis, aussi bien pour ses effets curatifs et médicinaux que pour son coté récréatif, il préfère désormais «micro doser» sa ganja,  comme somnifère et pour gérer son anxiété d’hyperactif.
Cette association Belushi-Grassroots a commencé il y a un an  avec le PDG de la société, Mitchell Kahn pour qui «c’était une décision naturelle» pour cette société basée à Chicago, de s’associer à une personnalité qui «travaille sans relâche pour changer la façon dont les gens voient le cannabis». « Nous sommes fiers de ramener les Blues Brothers à leur place: chez nous, à Chicago » explique l’entrepreneur.

Grassroots, qui exerce également des activités dans quatre autres États, gère actuellement la ferme de culture de Litchfield et cinq dispensaires de l’Illinois. Alors que les ventes de weed légale sont en plein essor neuf mois après la légalisation complète dans l’Illinois, Grassroots et d’autres entreprises produisant de la ganja  localement se battant férocement pour se faire une place au soleil, concluant des partenariats de marque et en ouvrant des dispensaires de cannabis de très grande taille, des « Hyper-dispensaires ».
L’intérieur du dispensaire  Grassroots à Skokie – le premier magasin de la société dans l’Illinois à ne vendre que de l’herbe à usage récréatif-  s’étend par exemple sur quelque 5000 m2. On est loin du coffee shop d’alcôve des petites rues d’Amsterdam ou du petit dispensaire SQDC. La boutique sera équipée de suffisamment de systèmes de point de vente pour servir une dizaine de clients à la fois.
«En tant que notre plus grand dispensaire à ce jour, cet emplacement phare devrait consolider notre présence dans l’Illinois» explique Mitchell Kahn dans le dossier de presse lancé à l’occasion de l’ouverture, aujourd’hui, du mega weed-store.

 

Une partie du dispensaire Grassroot et ses 5000m2.

Sur sa  variété indica, un croisement entre la Bubba Kush et la Triangle Kush cultivée dans le centre de culture de Grassroots, à l’extrême nord de Litchfield,  Jim Belushi ne tarit pas d’éloges. Mettant en avant un taux THC plutôt costaud et un coté euphorisant qui « vient à bout des pires crises de blues »
La boucle est bouclée.

 

 

Les entrepreneurs transgenre du cannabis.

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Alors que les jeux olympiques ont pour la première fois récompensé un athlète transgenre (Quinn, représentant le Canada pour le football), Zeweed se devait de parler de la représentation LGBTQ dans le monde du cannabis.
Allons ensemble over the rainbow avec Renee Gagnon et Buck Angel, chefs d’entreprises transgenres qui ont redéfinit leur identité de genre et imposé leur place dans la société grâce à beaucoup de volonté, de courage et tout autant de panache.

Les origines Queer du Cannabis légal

On oublie souvent que sans le combat mené par la communauté gay, le cannabis n’aurait jamais été légalisé aux Etats-unis.
C’est ainsi que le tout premier dispensaire à ouvert à San Francisco: pour aider les malades du Sida, largement délaissés par le système.
Ces origines militantes sont trop souvent mises de côté par les méga corporations du cannabis, mais pas par Renee Gagnon, (la première femme trans à la tête d’une entreprise cotée en bourse au Canada) ou Buck Angel (la première icône transgenre du porno mainstream), qui ont créé des entreprises revenant aux fondamentaux du mouvement: la reconnaissance et la représentation.

Renee Gagnon : la green warrior

Renee Gagnon est une femme d’affaire canadienne qui connait bien les limites du système et pour cause: jusqu’à ses 48 ans elle a vécu dans la peau d’un autre. En dépit de son succès et jusqu’à son coming out et son divorce en 2015 elle se sentait à part.
Pionnière du cannabis, elle a dirigé Thunderbird Biomedical Inc. (une des plus grosses sociétés du cannabis médical canadienne, bien avant la légalisation en 2018) jusqu’à sa transition. Ce qu’elle décrit comme “un point de départ privilégié” est devenu le sujet d’un combat quotidien qu’elle mène au nom des femmes qui l’ont acceptées immédiatement telle qu’elle était. Un moment de grâce qui a changé sa vie lors de sa première conférence lors du salon “Women grow” à Vancouver.

“J’ai ressenti un sentiment d’appartenance immédiat grâce à notre passion commune pour le cannabis.” raconte-t-elle dans une interview pour le magazine Forbes.
Sa nouvelle société Hollyweed North est dirigée en grande majorité par des femmes, 11 sur 18 membres de son conseil d’administration. Elles sont minoritaires dans l’industrie du chanvre, remplacée par des cadres venus d’autres industries qui pensent autant aux revenus qu’à la qualité de leur produits: “J’ai décidé d’utiliser mon privilège pour créer de l’équité” rétorque la CEO. Un pari qui fonctionne très bien pour cette société qui s’est diversifiée dans tous les domaines du chanvre de la production à la distribution en passant par l’extraction d’isolats ou la confection de Space Cakes.

Buck Angel: le machistador militant

À la manière de la réalisatrice féministe Ovidie en France, Buck Angel est une figure iconique du porno qui est passé de l’autre côté de la caméra tout en se mettant à l’activisme.
Le premier acteur ouvertement transgenre de l’histoire du X s’est associé à Leon Mostovoy, un militant de longue date, pour lancer la marque Pride Wellness.


Les produits mis au point par Pride Wellness sont élaborés pour répondre aux besoins spécifiques de la communauté LGBT.
Au programme parmi leurs créations le Buckshot, la première boisson au CBD conçue pour augmenter les performances sexuelles, des produits de toilette intimes pour toutes les anatomies, des lubrifiants anal au cannabis et même un parfum pour barbe pour allier chic et glamour.


Des initiatives de toutes les couleurs à la manière de l’arc en ciel LGBT qui laisse rêver d’un futur tolérant et ouvert.

De la weed pour les nominés aux Oscars

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Alors que le Festival de Cannes s’achève, Zeweed revient sur les Oscars 2019 et ses cadeaux VIP que la Croisette leur envie encore.

Comme chaque année, les nominés de cinq des plus prestigieuses catégories en lice ont reçu un package de cadeaux VIP. Offerts par l’agence Distinctive Assets, les fameux « swag bags » envoyés aux 25 élus contenaient, légalisation de la weed oblige, de stupéfiants goodies au cannabis. Et personne, pas même Glenn Close, ne s’en est plaint.

Des chocolats fourrés à l’indica ou à la sativa. Des crèmes hydratantes au THC, des scrubs au CBD, un abonnement d’un an au Coffee Shop le plus hype de Los Angeles… Il avait de quoi s’amuser dans les « Oscar swag bag »  offerts l ’agence Distinctive Assets . Spécialisée dans les relations publiques et le celebrity placement, Distinctive Assets avait déjà fait le buzz en 2018.
L’année dernière, le montant total des cadeaux offerts  (270.000 $) avait choqué plus d’un mangeur de pop-corn middle size.

« Il n’y a pas de mauvaise publicité »

S’ils ne sont pas directement financés par l’Académie des arts et des sciences du cinéma, les swag bags font partie intégrante du show depuis 2002.Et c’est tout bénef’ pour les Oscars qui se font un coup de promo à tarot zéro.
Parce que si Hollywood a depuis belle lurette fait sienne la maxime du poète irlandais défroqué, une certaine idée de la pondération s’est cette année invitée dans la généreuse tradition du swag bag. En effet, pour la 91ème cérémonie des Oscars, le montant de la pochette surprise n’excédera pas 105.000$. Question de décence.

Parmi les nominés gâtés: Spike Lee, Yorgos Lanthimos, Melissa McCarthy, Lady Gaga, Glenn Close, Olivia Wilde, Christian bale, Rami Malek, Bradley Cooper, Willem Dafoe, Viggo Mortensen, Rachel Weisz,  Mahershala Ali, Sam Rockwell, Richard E. Grant ou Sam Elliot.

Parmi les 53 cadeaux figurants dans la hotte du père oscars 2019, on retiendra :

  • Une bouteille d’absinthe A. Junod.
  • Un bong en forme de pomme, cadeau du MOTA , le cannabis social club branché de Los Angeles.
  • Un traitement anti-age au CBD de CBDRxSupreme.
  • Un coffret Coda Signature  de la marque éponyme. Capsules pour bains effervescentes au THC, truffes et berlingots au cacaotés dosés à 10 mg du même  THC, baumes au CBD, une plaquette de  chocolat au lait contenant 300 mg de tétrahydrocannabinol (réservé aux nominés expérimentés. Un euphémisme ?)
  • Un balai pour toilettes phosphorescent en forme d’émoji, par Mister Poop.
  • Une pompe à lait maternel ultra silencieuse et discrète signée  Elvie Pump.
  • Un portrait original ultra-réaliste et maxi-kitch de  l’atelier Reian Williams Fine Art.
  • 30.000$ de produits de beauté rajeunissant de célèbre Dr Konstantin Vasyukevich.
  • Toute une gamme de produits de beauté contenant du THC et/ou CBD, ainsi que d’autre principes actifs de la marijuana, par High Beauty. Aussi efficace qu’une tranche de  space-cake .

De très sympathiques prix de consolation qui, s’ils ne peuvent pas grand-chose contre les yeux rouges et gonflés, aideront en tous cas les nominés en question à sécher leurs larmes.

Ganja RP gonflée, mais efficace

Ce n’est pas vraiment un choc de découvrir que les marques qui distribuent des consommables contenant du THC et/ou du CBD comme d’autres dérivés cannabiques misent sur le  « celebrity product placement », particulièrement en Californie où plusieurs acteurs connus ont déjà lancé leur marque de weed sur le marché de la côte ouest. Ce qui est plus gonflé en revanche, c’est de distribuer à des personnalités aussi connues que variées un produit qui, il y a deux ans, vous faisait passer par la case commissariat.
Au risque de véhiculer un message qui aurait pu être mal perçu par les nominés comme par le public. Un pari gonflé donc, mais gagnant pour Distinctive Assets ainsi que  pour les marques Coda et High Beauty, fournisseurs de ces produits de rêve.
A ce jour ce jour, l’agence de relations publiques n accusé aucun retour à l’envoyeur.

 

Adult Swim, la télé en nage libre

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Si vous aimez les dessins animés 18+, l’humour décalé et l’absurde rigolo, Adult Swim est faite pour vous. Encore inconnue du grand publique il y a quelques années, la chaîne à qui l’on doit Rick & Morty, Rubber ou Tim & Eric est aujourd’hui un pilier de la stoner culture. Attention, la piscine est réservée aux adultes.

Nous sommes en 2001 quand Mike Lazzo, un des responsables de la programmation pour la chaîne de dessins animés “pour enfants” Cartoon Network, réalise qu’une bonne partie des téléspectateurs sont des adultes.
Une population plus ou moins enfumée qui voit le cartoon comme une forme d’art et qui recherche des sujets plus matures, entre deux blagues un peu salaces, comme dans le Fritz le Cat de Robert Crumb ou les dessins animés de Bill Plympton.

Pendant 4 ans, la chaîne mélange, de 23h à 5h du matin, des contenus originaux produits par leurs studios de William Street (qui sont responsables de 80% des séries phares de la chaîne) et des re-diffusions de contenus, pas toujours appréciés à leur juste valeur, sur les grandes chaînes.

On y retrouve des vieux cartoons, des étrangetés et des expérimentations uniques à la télévision. C’est ici que, sans la pression des annonceurs, la version non censurée de Family Guy en fait un succès (Seth McFarlane a d’ailleurs eu son premier boulot d’animateur chez Cartoon Network).
C’est aussi grâce à cette chaîne, que Futurama se voit offrir une nouvelle chance, renouvelée par la Fox après avoir conquis la fanbase et que certains contenus jugés trop polémiques sont enfin diffusés (dont un épisode coupé par la Fox, de Family Guy lapidant Harvey Weinstein, des années avant le moindre scandale).

Humour cringe

Comme pour remplacer le manque de contenu alternatif laissé par une MTV qui s’est reconvertie à la télé réalité, la chaîne propose un savant mélange de contre-culture et d’irrévérence.
Elle fait présenter un marathon de Aqua Teen Hunger Force (une série indescriptible mais hilarante) par Angus Scrimm, le grand méchant de la série de film d’horreurs de série B Phantasm. Elle propose des détournements de dessins animés Hanna Barbera redoublés pour l’occasion ou encore des marathons d’Anime comme Akira, Gundam ou Ghost in the Shell, avant que l’internet en fasse des parties intégrantes de la culture populaire.

Elle propose aussi des séries originales comme le Tim and Eric Awesome Show, Great Job!, qui lâche la vague de l’humour cringe (moitié drôle, moitié gênant) en 2007 sur le monde.

Tim et Eric.

La série accueille régulièrement de nombreux acteurs destinés à devenir des superstars, comme Zach Galifianakis, John C. Reilly ou Will Forte, qui peuvent enfin jouer des rôles de losers, sans avoir à se soucier de leur image.

Tim, Eric et un Mogwaï

Cette manière de dépeindre le monde toujours un peu de travers est une des marques de fabrique de la chaîne. Une forme d’insolence, qui permet à d’autres créateurs comme Quentin Dupieux, d’être enfin crédibles aux yeux des financiers américains. Le réalisateur est d’ailleurs très ami avec les deux trublions, qui ont joué dans plusieurs de ses films et même réalisé un de ses clips.

Consécration et cornichons

La série animée la plus regardée au monde, Rick et Morty, est le résultat de ce parcours.
Après s’être fait voler sa création, Dan Harmon (le papa de Community) veut enfin avoir le contrôle absolu et total.

Il imagine avec Justin Roiland (un acteur dont vous pouvez entendre la voix dans une centaine de cartoons) une parodie de Retour vers le Futur qui se veut nihiliste, chaotique et franchement vulgaire.
C’est le jackpot pour l’équipe, mais aussi pour les contenus maison comme Robot Chicken ou l’émission surréaliste d’Eric André, qui ont enfin l’attention qu’ils méritent.

Si sans Adult Swim, le déjanté “Rubber” de Quentin Dupieux n’aurait jamais été produit, Family Guy aurait été annulé lors de sa 3ème saison et le génial Genndy Tartakovsky  n’aurait jamais pu s’imposer, 19 ans après son lancement, la chaîne fait toujours la tendance :

  • La saison 5 de Rick et Morty est un buzz mondiale (qui est disponible au Canada et en France dans les versions locale de la chaîne).
  • Eric André est devenu le comédien le plus populaire pour les 18-24 américains.
  • Robot Chicken s’est payé le luxe de faire non pas 1 ou 2, mais 3 crossovers avec les héros de DC Comics.

Qui a dit qu’on ne pouvait plus rien faire d’intéressant à la TV ?

Eric André, showman détonnant

Aux Etats-Unis, les employés du cannabis-business se syndicalisent

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Alors que la légalisation gagne du terrain aux États-Unis, les salariés de la filière cannabis se mobilisent pour protéger leurs droits.

Dans le Massachusetts les salariés de Cresco Labs sont à la fête: ils viennent de signer leur premier contrat syndical.
Je suis émue et fière de cette victoire, fruit de notre combat commun“, se réjouit Molly Balbuena négociatrice de l’accord et employée depuis 3 ans chez Cresco Labs à Fall River.

La convention syndicale prévoit des augmentations de salaire annuelles durant les 3 prochaines années et définit une politique d’horaires équitables, protégeant les employés d’heures supplémentaires abusivement imputées. L’accord garantit également aux salariés de Cresco Labs l’accès à une couverture sociale et médicale complète ainsi qu’un bonus-retraite.

Augmentations de salaire garanties pour les 3 prochaines années

Les employés de Cresco ne sont pas une exception: mercredi 23 juin, ce sont les employés d’un dispensaire March & Ash de Mission Valley, Californie, qui avaient obtenu gain de cause en votant majoritairement pour la syndicalisation de leurs statut, suivant l’exemple d’un autre dispensaire de la même chaîne fraîchement syndiqué et situé à San Diego. Les employés des dispensaires de Mission Valley et San Diego sont désormais protégés par le très puissant syndicat du United Food and Commercial Workers (UFCW).

Quelques semaines plus tôt, d’autres employés de March et Ash travaillant dans d’autres succursales demandaient eux aussi à adhérer au syndicat UFCW. Très rapidement, ils ont pu négocier un contrat leur garantissant des remboursements de garde d’enfants, de frais scolaires, des primes en espèces, des bonus de retraite, des augmentations salariales, des congés payés et même des congés en cas de deuil. Faisant de l’UFCW le premier grand syndicat à couvrir les salariés du cannabis-business dans les États ayant légalisé.

Production de CBD syndiquée

Le CBD avait pavé la route de la syndicalisation des travailleurs de l’herbe: le 25 mai, L’UFCW annonçait la signature d’un accord syndiquant l’ensemble du personnel de Union Harvest et Nature’s Root Lab, entreprise spécialisée dans le CBD. L’accord s’étend à tous les employés du Colorado et de la Floride travaillant dans les domaines de la production, de l’emballage, des achats, des ventes et de la formation relation-client.

« Nous nous engageons à gérer une entreprise favorable aux syndicats qui produira et vendra des produits CBD de haute qualité aux consommateurs de tout le pays et honorera le travail acharné de nos employés avec un contrat syndical » commentait le même jour Justin Eisenach, directeur général et fondateur de Union Harvest.

« Cela signifie des salaires plus élevés et de meilleurs avantages sociaux, ainsi que le fait de donner une voix aux travailleurs, ce qui peut être essentiel dans toute entreprise, mais particulièrement important dans une industrie émergente telle que le cannabis. Avoir une bonne relation avec nos employés est crucial et la signature d’un contrat syndical en fait partie. Désormais, les consommateurs auront le choix lorsqu’ils achèteront du CBD et pourront acheter des produits fabriqués par des employés syndiqués, emballés et vendus aux États-Unis de façon juste et équitable ” s’est félicité le CBD-entrepreneur.

1,3 millions de travailleurs concernés

Faire parti de l’UFCW était un enjeu de taille pour les travailleurs de la filière cannabis:  le syndicat représente plus de 1,3 million de travailleurs aux États-Unis et au Canada. Aujourd’hui, c’est aussi le plus grand représentant des employés du cannabis-business. Hélas, les velléités de syndicalisation des travailleurs de l’herbe ne portent pas toujours leurs fruits.

La semaine dernière, les employés du Greenleaf Compassion Center (un dispensaire agréé de Rhode Island) se sont mis une grève, accusant leur PDG, Seth Bock, d’avoir licencié à tort Ben Telford, membre du comité de négociation du syndicat UFCW de l’entreprise.

Le 23 juin, alors qu’il se présentait à son travail, la direction du Green Leaf Compassion Center (sic) lui a fait savoir sans explications préalables que ses “services n’étaient plus nécessaires”.
Quand j’ai demandé des explications supplémentaires, on m’a dit qu’il n’y en avait pas besoin à ce moment-là. J’ai rassemblé mes affaires et suis parti en une après-midi, après avoir à peine eu le temps de dire  j’ai dit au revoir à tout le mondea ensuite détaillé Ben Telford au Cannabis Business Times .

Barrage aux licenciements abusifs

Quelques semaines plus tôt, les employés de Greenleaf avaient voté à une écrasante majorité (21 voix pour sur 22) en faveur de l’adhésion à l’UFCW. Selon le syndicat, le licenciement de M. Telford n’est pas un incident isolé et démontre qu’il y a encore beaucoup à faire pour garantir les droits des travailleurs au sein l’industrie du cannabis américaine.

Selon le même communiqué, M. Bock aurait licencié 4 autres employés de Greenleaf au cours des 6 derniers mois . Il est depuis  poursuivi par un ancien employé pour discrimination fondée sur l’âge et le handicap, et fait actuellement l’objet d’une enquête par le National Labor Relations Board des États-Unis pour représailles et intimidation.

Jusqu’à présent, le secteur du cannabis reste un no man’s land juridique en ce qui concerne les droits des salariés, ce qui n’est guère surprenant étant donné que l’herbe reste une drogue inscrite à l’annexe 1, comme la cocaïne et l’héroïne 1 en vertu de la loi fédérale américaine.
La solution? La légalisation dans les 52 Etats de l’oncle Sam.

John McAfee: l’odieux, la brute et le truand

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Comment un pionnier de l’informatique est-il devenu un baron de la drogue puis un fugitif recherché par Interpol avant de tenter de se présenter aux élections présidentielles américaines ? Portait du Madmen de Silicon Valley.

Aujourd’hui nous parlons de John McAfee, un homme extrême au parcours aussi détonnant qu’une caisse de nitroglycérine posée sur des montagnes russes. Une épopée aussi terrible que fascinante qui s’est terminée dans une sinistre prison espagnole.
Et si Bill Gates avait eu un enfant avec Pablo Escobar ?
Que ce serait-il passé si Mark Zuckerberg avait commis un meurtre ?
À 4h du matin, c’est le genre d’uchronies qu’on partage avec un ami entre deux joints. Une hypothétique absurde mais amusante… qui est assez proche du monde fou de John McAfee.

Cet Anglo-Américain hors normes naît en 1945, sur une base militaire américaine en Angleterre. Il grandit aux États-Unis, sous le joug d’un père alcoolique et violent qui se suicide vers ses 15 ans. En dépit de ses débuts tragiques, il réussit ses études avec brio (qu’il ne termine pas, après avoir été renvoyé pour une histoire de coucherie avec une jeune étudiante, qui deviendra sa première femme) et il commence à travailler à la NASA, pour Xerox et d’autres prestigieuses entreprises.

NASA, Xerox et Yoga

C’est suite à ces expériences qu’il fonde un empire informatique, avec l’antivirus qui porte son nom, en 1987. John McAfee est le premier à réaliser la menace représentée par les virus informatiques, avant même l’avènement d’internet. Et en 1994, alors que tous les PC de la planète sont vendus pré-installés avec son logiciel, il vend son entreprise pour 100 millions de dollars.
Dans les années qui suivent, il tente de retrouver la recette du succès avec une des premières messageries instantanées, il essaye de révolutionner le tourisme avec des avions ultra légers et se convertit au Yoga, devenant gourou dans un Ashram ouvert gratuitement à tous ceux qui veulent détacher des choses matérielles (il a d’ailleurs écrit 4 livres sur le sujet).

McAfee “l’éclairé” se désintéresse rapidement du sujet, quand la crise financière arrive en 2009, faisant fondre sa fortune investie chez les Lehman Brothers de 100 à 4 millions de dollars. Si ce chiffre est discutable (il prétend avoir caché la plupart de ses ressources dans des comptes offshore), il est tout de même obligé de se séparer de ses propriétés américaines et part s’installer au Bélize.

De Bill Gates à Tony Montana

Pourquoi Bélize ? C’est un pays très pauvre d’Amérique centrale, dans lequel tout le monde parle anglais et où l’on peut vivre comme un roi avec peu d’argent.
Il fait de larges donations à la police, engage les gangs les plus violents du pays pour le protéger et monte un labo “dédié à la découverte des médecines naturelles” qui sert de couverture à la production de drogues. Un fait qui a été confirmé par les autorités suite à leur analyse des perquisitions faites dans son labo, mais qui n’a jamais donné lieu à inculpation, puisqu’il s’agissait d’une drogue de synthèse jamais vue auparavant.


La scientifique américaine qu’il a engagé pour développer des médicaments ne sert que de couverture et elle est logiquement insatisfaite. Quand elle tente de le convaincre de la laisser partir, ne supportant plus les aboiements des chiens d’attaques, les gardes armés ou le manque d’avancée de ses recherches, il la drogue avant de l’agresser sexuellement. Elle finira par s’échapper le lendemain et réussira à quitter le pays. Mais à son retour aux États-Unis, le FBI ignore ses propos.

Un acte impardonnable, qui est en phase avec son traitement très utilitariste des femmes. À Bélize, il a 4 “copines”, dont une qui n’a pour seul rôle que de faire ses besoins sur lui, via un trou percé au niveau des fesses dans un hamac, comme elle en témoigne dans l’hallucinant documentaire Gringo.

Face au dérangement permanent, un voisin craque et empoisonne un de ses chiens de garde.
Le voisin est retrouvé mort le lendemain, couvert de blessures. Accablé par de nombreux témoignages accusant John (il a littéralement dit à tous ceux qui voulaient l’entendre qu’il allait le tuer), il fuit, déguisé en vieillard, au Guatemala tout en continuant les interviews. Il réussit finalement à éviter la déportation en jouant la crise cardiaque.

Erreur 404 : La fin de John McAfee

De retour aux États-Unis “plus blanc que blanc” (aucun accord d’extradition n’existant entre Bélize et les États-Unis), il fait une vidéo parodique et à son image pour tacler l’entreprise qu’il a fondé, avant de se présenter aux élections présidentielles pour le partie libertaire en 2016.
Alors qu’il avait échappé à toutes les charges de meurtre, de viol, d’attaque à la propriété intellectuelle, c’est finalement pour avoir fraudé le fisc qu’il est poursuivi par la justice américaine. L’homme qui se vantait de n’avoir pas déclaré ses impôts depuis 2010 (et qui s’était entre-temps refait une fortune d’au moins 23 millions avec les crypto-monnaies) est arrêté en Espagne en 2020. Il est retrouvé pendu dans sa cellule, le 23 Juin 2021, quelques heures après la validation de l’accord d’extradition vers les États-Unis.

 

Son épouse depuis 2013, Janice McAfee (qu’il a d’abord engagée en tant que travailleuse du sexe, avant de la demander en mariage un an plus tard) réfute toute possibilité d’un suicide. Même si la cause du décès a été confirmée par les autorités espagnoles, elle insiste : ils étaient déjà en train de préparer une stratégie pour le faire libérer, dès son retour aux États-Unis.
Il laisse derrière lui approximativement 47 enfants et 61 petits enfants, selon ses propres estimations en 2020 ; la grande majorité sont illégitimes.

The Green Revolution: Weed Is Now Legal In Connecticut, Virginia, and New Mexico 

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3 US states have changed the way they legislate cannabis. Read on to learn more about new cannabis laws in New Mexico, Virginia, and Connecticut.

It’s been a busy week in the world of weed; the end of June 2021 saw 3 different US states legalize cannabis to varying degrees. Below we’ll walk you through legal weed in New Mexico, Virginia, and Connecticut.

Legal Cannabis in New Mexico

New Mexico’s revised cannabis law came into effect on Tuesday, June 29th. Adults aged 21 or older can now legally possess up to 2 ounces of cannabis flower and 16 grams of concentrates, as well as grow up to 6 mature plants.
The state’s Cannabis Control Division (part of New Mexico’s Department of Regulation and Licensing) has also set out a clear timeline with key dates to help facilitate the rollout of legal cannabis across the state.

According to the Division’s timeline, the state of New Mexico will:

  • Create a Cannabis Regulatory Advisory Committee and begin accepting cannabis business licenses no later than September 1st, 2021,
  • Start issuing cannabis business licences as well as cannabis training and education programs by January 1st, 2022, and
  • Start legal retail sales of cannabis by April 1st, 2022.

Legal Cannabis in Virginia

On Thursday, July 1st, Virginia became the first Southern US state to legalize the recreational use of cannabis.
Virginia’s laws, however, aren’t as liberal as those of other states; adults aged 21 or older can possess up to 1 ounce of cannabis, share or gift cannabis to other adults, and grow up to 4 plants per household.

The sale or distribution of cannabis for recreational use will remains illegal across the entire state. Individuals also have the right to restrict the use of cannabis on their property, and employers can adopt their own cannabis policies. Finally, state colleges or universities that receive federal funding also will not allow cannabis on their premises.
Virginia’s new cannabis bill also includes a reenactment clause, meaning state lawmakers will have to vote on the topic again next year. State officials have made it clear that legalizing the sale of recreational cannabis won’t be on the agenda until 2024.

Legal Weed In Connecticut

July 1st also marked the legalization of recreational cannabis in Connecticut.
Under the state’s new laws, adults aged 21 and over can now possess or consume up to 1.5 ounces of “dried cannabis plant material” as well as have an extra 5 ounces in a locked container in their house or in the trunk or locked glove compartment of their car. As of July 23rd, adults will also be able to legally grow up to 6 plants per person or 12 per household.

Under the new laws, police officers have also lost the right to stop or search any person or their vehicle for “probable cause” if they detect the smell of cannabis. They may, however, test the driver or passenger of a car for cannabis if they believe either to be high.

Retail cannabis sales aren’t expected to be legalized in Connecticut until 2022. When it does, however, the state has set aside 50% of its licenses for equity applicants (which the state defines as residents of communities “disproportionately impacted” by the War on Drugs), and 75% of the revenue from cannabis sales will be dedicated toward equity efforts and community reinvestment, according to Marijuana Policy Project. 

 

US Cannabis Workers Are Unionizing

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As legalization continues to spread across the US, cannabis workers are coming together to protect their rights within this new, budding industry.

Workers at Cresco Labs in Massachusetts are celebrating, and with good reason; they’ve just signed off on their latest union contract.
“I am so proud of our hardworking team at Cresco for sticking together and securing this victory,” cheers Molly Balbuena, a 3-year employee at Cresco Labs, Fall River, and one of the negotiators of the new contract.

The agreement secures steady annual pay rises over the next 3 years and outlines fair scheduling policies to protect the workers’ hours. It also ensures Cresco’s cultivation workers get important workplace protection and retirement benefits.
“We are so excited to have secured the better future and collective voice we were looking for” explains Balbuena in a statement following the victory. “We urge all cannabis workers to come together and say Union Yes!”

Pay rises secured over the next 3 years

And Cresco’s workers aren’t alone; as more and more US states are changing their stance on cannabis and the national industry for legal weed grows, the worker’s making it all happen are mobilizing to protect their rights and have a voice within this new industry.

On Wednesday, June 23rd, enough employees signed authorization cards at a March and Ash dispensary in Mission Valley, San Diego, for the entire store to go union. Like other March and Ash employees, those of the Mission Valley store are now protected by the United Food and Commercial Workers union.

Only a few weeks earlier, March and Ash employees from other branches joined the same union. Together with its representatives, they were able to negotiate a contract that ensures childcare and education reimbursements, cash bonuses and retirement benefits, wage increases, paid time-off, and even bereavement leave.
The United Food and Commercial Workers (UFCW) union is also behind what they claim to be the “first-ever national agreement” that unionizes cannabis workers across different US states.

CBD production unionized

UFCW announced the agreement, which unionized the entire workforce of joint cannabis venture Union Harvest and Nature’s Root Lab, on May 25th. It covers workers from both Colorado and Florida in production, packaging, purchasing, sales and worker/customer education.

“We are committed to running a pro-union company that will produce and sell high quality CBD products to consumers across the nation and honor the hard work of our employees with a union contract” commented Justin Eisenach, Managing Director and Founder of Union Harvest.

“That means higher wages and better benefits as well as giving workers a voice, which can be critical in any business, but particularly important in an emerging industry such as cannabis. Having a good relationship with our employees is important and a signed union contract is part of that. Now consumers will have a choice when they purchase CBD and can buy USA union-made, union-packed, union-sold products. ”

Linking up with UFCW is definitely no small feat for cannabis workers; the union represents an estimated 1.3 million workers across the US and Canada. Now, it’s also the largest representative of cannabis employees and counts with a dedicated Cannabis Division.
Unfortunately, however, the plan to go union doesn’t always bear fruit.

Last week, employees at Greenleaf Compassion Center (a licensed dispensary in Rhode Island) held a 1-day strike: The workers claim that their CEO, Seth Bock, unrightfully fired Ben Telford, a member of the company’s union negotiating committee.

Mr Telford told the Cannabis Business Times he was shocked to show up at work on June 23rd only to be told that he’d been terminated because his “services were no longer required.”
“When I asked for further explanation, I was told that there was none needed to be given at the time, so I gathered my belongings and left for the afternoon and said goodbye to everybody”. Harsh times in a booming industry.

Counter action against wrongful lay offs

Employees at Greenleaf voted 21:1 in favor of joining UFCW in April. According to the union, Mr Telford’s termination isn’t an isolated incident; in a press release, UFCW claims Mr Bock has “exhibited a history of retaliation against employees.”

According to the same release, Mr Bock has fired at least 4 other Greenleaf employees in the last 6 months; has been sued by a former employee for age and disability discrimination, and is currently being investigated by the US National Labor Relations Board for retaliation.

Up until now, the cannabis sector has seen very little union participation, which isn’t surprising seeing that weed remains a Schedule 1 drug under US federal law, and the entire industry hangs in a state of legal limbo.

As more and more states embrace legalization and the legal weed industry continues to grow, however, workers nonetheless seem determined to ensure that their jobs in the cannabis sector are just as secure and promising as a career in any other industry.

 

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