Cinema - Page 3

Drunk de Thomas Vinterberg

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Dimanche posé, Dimanche canapé ! Zeweed vous propose votre film de fin de semaine : Drunk de Thomas Vinterberg; une ode à la liberté de vivre comme on voudrait l’entendre.

Quatre amis décident de mettre en pratique la théorie d’un psychologue norvégien selon laquelle l’homme aurait dès la naissance un déficit d’alcool dans le sang. Avec une rigueur scientifique, chacun relève le défi en espérant tous que leur vie n’en sera que meilleure ! Si dans un premier temps les résultats sont encourageants, la situation devient rapidement hors de contrôle.

Mais évidemment il ne faudra pas se contenter de la simple histoire qui montre 4 professeurs de lycée éreintés qui s’échappent à  la monotonie de leurs vies à travers le goulot des bouteilles d’alcool.

Non, Drunk c’est surtout la défense de la joie, de la légèreté, et de l’innocence. Un film profond sur la mélancolie des modes de vie après la quarantaine. On y parle de dépression, de l’aliénation par le travail et surtout d’existences qui ne savent plus comment vivre ou aimer.

Entre le cinéma humain de Cassavetes et le déluré de Marco Ferreri, Thomas Vinterbeg fait un beau cadeau. C’est le film qu’il faudra voir pour retrouver le goût des rendez-vous autour d’une table, de l’amitié, des rires, des danses et des euphories généralisées. Ces grains de folies qui, à cette époque covid, nous manquent tant.

 

La sagesse de la Pieuvre

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Dimanche sous la couette ! Zeweed a sélectionné pour vous un documentaire animalier d’une beauté rare.

“La sagesse de la pieuvre” est un documentaire signé Netflix qui relate l’amitié entre un homme et un poulpe, et qui se révèle être un film bouleversant aux images grandioses et au montage soigné.

Une magnifique leçon d’humilité . Une histoire improbable et poignante entre deux êtres que rien ne laissait penser à ce que leurs chemins se croisent un jour…. Nous sommes tellement auto centrés sur notre espèce destructrice que nous oublions de regarder, d’admirer et finalement de respecter . Ce film nous conte bien plus qu’une histoire entre une pieuvre et un homme, il nous montre que nous faisons partie de ce monde, et que nous avons le devoir de le protéger …

Avec “Drunk” Thomas Vinterberg filme les enseignants face au Covid-19: d’actualité plus que jamais

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En Ontario et au Québec, la seconde vague de l’épidémie a comme pour la première entraîné la fermeture pour plusieurs semaines des bars, salles à manger des restaurants, musées et salles de spectacles et de sports. En cette époque de restrictions, Drunk de Thomas Vinterberg s’avère être le film qui nous fait du bien !

Évidemment il ne faudra pas se contenter de la simple histoire qui montre 4 professeurs de lycée éreintés; et qui s’échappent de la monotonie de leurs vies à travers le goulot des bouteilles d’alcool.

Non, Drunk c’est surtout la défense de la joie, de la légèreté, et de l’innocence. Un film profond sur la mélancolie des modes de vie après la quarantaine. On y parle de dépression, de l’aliénation par le travail et surtout d’existences qui ne savent plus comment vivre ou aimer.

Alors vient une réponse pour ces professeurs ennuyeux et méprisés. Comme une dernière chance pour redevenir les garçons qu’ils étaient autrefois : l’alcool. D’après la théorie d’un psychologue norvégien, il manquerait à l’homme 0,5% d’alcool dans le sang. L’expérience commence et ça marche. Les sourires se redessinent et les doses alcool augmentent….

Entre le cinéma humain de Cassavetes et le déluré de Marco Ferreri, Thomas Vinterbeg nous fait un beau cadeau . C’est le film qu’il faudra voir  pour retrouver le goût des rendez-vous autour d’une table, de l’amitié, des rires, des danses et des euphories généralisées. Ces grains de folies qui, à cette époque, nous manquent tant.

Il aura suffi d’une année pour s’habituer à être dans l’interdiction de faire tant de choses. Avec Drunk, il suffira de 1h55 pour avoir l’envie de s’en échapper.

La séance de Mike: Akira

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Le film culte ressort en version 4k dans tous les bons cinémas de la planète. Une bonne occasion de soirée épique et choc entre potes.

Sorti en 1988, au pic de l’économie japonaise post-industrielle, le film raconte à travers son récit la mutation tourmentée de Tetsuo et la tentative de son ami biker Kaneda de le sauver face à la menace grandissante des autorités qui cherchent à cacher leurs recherches.
Situé dans la futuriste Néo-Tokyo le film est une critique au vitriol d’une société destinée à devenir plus froide et plus violente jusqu’à déraper… en 2019.

La bande annonce ici:

C’est aussi sur un plan artistique que le film d’animation japonaise se démarque puisque c’est le premier à proposer une action complètement animée en “1”. (ce qui veut dire que chaque plan est pris individuellement contrairement aux films du studio Ghibli, par exemple, qui sont animés en “2”). Cela veut dire qu’ils photographient donc chaque plan 2 fois pour économiser sans risquer de rendre la scène trop statistique.
La différence ? Une énorme fluidité qui donne à Akira un avantage. Chaque scène d’action est bien plus frénétique et chaque mutation très dérangeante car bien plus organique.
Ce soucis du détail presque masochiste explique aussi pourquoi le film ne comprends pas du tout de CGI en dépit de l’esthétique cyberpunk du film. Chaque effet visuel  (qui sont très nombreux dans ce film) est le résultat du travail acharné d’un animateur.
Un bijou visuel toujours très conscient de l’extrémisme de son esthétique.
Les traînées de lumière et les explosions sanguinolentes on toutes été peintes minutieusement à la main.
Le procédé est évidemment extrêmement coûteux ce qui fait d’Akira le film d’animation japonaise le plus cher à sa sortie avec 9 millions de budget. Un pari fou quand on sait que le film était réservé aux plus de 18 ans.
En comparaison le film ”Oliver et Compagnie” sorti par Disney la même année a coûté 31 millions de dollars et bénéficie malgré tout d’une animation beaucoup plus minimaliste.

 

C’est le divertissement idéal pour stoners comme pour le reste des plus de 18 ans parce qu’il est à la fois épique (avec notamment la meilleure scène de poursuite en moto depuis Steve McQueen), philosophique (interrogeant le spectateur sur la nature de l’humanité), extraordinairement psychédélique et assez Gore. Quelque soit votre niveau de lucidité,  il y a toujours quelque chose à tirer d’un visionnage de ce classique rentré dans la culture populaire après sa sortie en cassette en Amérique du Nord et en Europe.
Un peu comme le Rocky Horror Picture show, c’est un film qui a été réapproprié par les fans comme un culte underground jusqu’à devenir une icône mondiale.
Ce statut à part dans l’inconscient collectif explique pourquoi on retrouve des hommages au film dans Rick et morty, chez Kanye West qui remixe les Daft Punks, ou même dans des dessins animés pour enfants comme l’incroyable monde de Gumball.
Vous pouvez retrouver Akira Morty ici :

Et Kanye West en pleine transformation reprenant presque intégralement l’esthétique du film

Alors faut-il  aller en salle pour voir le film en 4k? C’est mon avis, ne serait-ce que pour le voir enfin au cinéma. Et en bonne compagnie. Le blu-ray du film en 4k sort le 21 avril 2021 pour les plus patients.

In another Landes: Le Festival du cinéma Québécois de Biscarrosse

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Le festival du cinéma québécois de Biscarrosse revient en 2020 pour une 5ème édition, qui se tiendra du 10 au 15 novembre. Et bonne nouvelle, les inscriptions sont encore ouvertes! 

Fidèle à sa vocation initiale de faire découvrir le cinéma de notre région, le festival de Biscarrosse proposera pour sa 5ème édition une sélection de longs-métrages, documentaires et courts-métrages sur/de la Belle Province.

La volonté des organisateurs est d’accueillir un large public afin de partager leur passion pour le Québec et le cinéma. Rencontre et échanges seront les axes dynamiques qui animeront ce 5ème opus,  une fois le public sorti des salles.
Une belle opportunité de faire un blend Franco-Québécois des films et arts plastiques du Nouveau Monde francophone.

Le Festival de Biscarosse, c’est une sélection de films engagés, traitant de problématiques du Grand Nord, d’expositions d’artistes locaux,  de conférences et d’animations qui permettront au public de découvrir et apprécier la richesse du patrimoine cinématographique de notre beau territoire.

Enfin, si vous êtes cinéaste, peintre, artiste plasticien, écrivain et que le Québec est votre sujet de prédilection, la bonne nouvelle est que les inscriptions sont encore possibles pour le cru 2020 de ce festival qui fait chaque année craquer la rédaction.

Pour faire partie des artistes et film-makers de Biscarrosse 2020, les inscriptions se font via ce formulaire, à remplir et renvoyer avant le 30 septembre.