Comment la pop culture lève le tabou sur les femmes fumeuses de weed.

///

Nos confrères de Slate dévoilent aujourd’hui une enquête pertinente sur la manière qu’a la pop culture de montrer des femmes dans les séries ou dans la vraie vie, qui consomment désormais du cannabis de manière décomplexée.

“Les hommes qui fument des joints dans les séries ont toujours été montrés comme marginaux ou un peu solitaires. Aujourd’hui, les femmes qu’on voit fumer le font d’une manière très casual”

Dans la vraie vie, fumer de la weed n’est pas toujours perçu de manière aussi cool que dans une série comme Broad City. Si Émeline, journaliste de 27 ans, n’a pas peur de l’image vulgaire que ça peut renvoyer –«C’est vraiment la dernière des choses qui va me décourager à fumer. Je n’ai aucun problème à dire que j’en consomme», assure-t-elle– pour Marie, 24 ans, c’est différent: elle considère même que c’est «stigmatisant»«On me répète souvent que ça mène aux drogues dures et les gens ont tendance à penser que je suis fainéante donc je n’ose pas vraiment en parler, parce que dès que je vais commettre une erreur, même la plus minime comme faire tomber un objet, on va me renvoyer ma consommation à la figure, estimant que je suis forcément défoncée.»

Pour beaucoup d’entre elles, la consommation a commencé jeune, au lycée, souvent pour faire «comme les copains» ou «comme dans les clips de rap américains», confie l’une de celles que nous avons interrogées. Et ce de manière plus ou moins régulière, allant de quelques fois par mois jusqu’à tous les jours pour certaines, et le plus souvent le soir.

À l’âge adulte, les raisons données sont plus psychologiques. Le cannabis aide par exemple Mélanie* à gérer sa dépression, après l’échec d’une prise d’anxiolytiques: «Ça m’apaise et ça me permet de me recentrer quand je vrille», dit-elle. Pour Lydia*, c’était pour se concentrer et se calmer quand elle était en terminale, et aujourd’hui, elle fume pour s’endormir le soir. Quant à Lucie*, l’effet est probant: «À force de fumer, j’ai commencé à ressentir des effets positifs qui s’apparentaient à de la détente et du calme. Plus généralement, j’ai remarqué un changement global de mon humeur. J’ai fait une dépression lourde il y a huit ans et j’ai été soumise à plusieurs épisodes de rechute. Je n’ai jamais souhaité suivre de traitement et je me suis toujours refusée à consommer des antidépresseurs. Depuis que je fume quotidiennement, je n’ai plus eu aucune rechute. Néanmoins, je ne sais pas si c’est vraiment lié ou s’il s’agit d’un effet placebo. Aujourd’hui, j’ai du mal à me voir arrêter complètement car j’ai peur des résultats. L’année dernière, j’ai stoppé la weed pendant un mois et je n’ai pas arrêté de faire des cauchemars chaque nuit. C’était une très mauvaise période».

Enquête complète à lire juste ici.


Jacob

Ne ratez rien de l’actualité du chanvre et du CBD, inscrivez-vous à la Zeweed Newsletter!

Previous Story

Dépénalisation partielle du cannabis en Israël.

Next Story

Rolling Green : le golf pour les amateurs de cannabis.

Latest from Culture

Flower Power Forever

Alors que les arbres ont retrouvés leurs verts habits et que les bourgeons éclosent à chaque